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(zéphyr) . we're too young to be serious . enjoy and nothing else .

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MessageSujet: (zéphyr) . we're too young to be serious . enjoy and nothing else . (zéphyr) . we're too young to be serious . enjoy and nothing else . EmptyMer 6 Fév - 19:18



Smile is the most beautiful way to live happily.
On peut faire baisser les yeux de celui qui nous aime, mais on ne peut faire baisser les yeux de celui qui nous désire. Etant donné que je n'avais jamais éprouvé le moindre sentiment amoureux, je ne pouvais affirmer qu'une partie de cette citation. Jamais, je n'ai baissé les yeux devant un homme qui faisait naitre en moi, un désir certain. En réalité, je n'ai jamais baissé le regard devant un homme. C'était dans mon tempérament, dans ma nature, de ne pas agir de la sorte, de ne pas me sous estimer. Je suis fière de ma personne et je ne me gêne pas pour le crier à qui veut l'entendre. Si ça déplaît à certain, ils peuvent encore se mettre les doigts dans les oreilles ou changer de pièce. Je ne les retiendrais pas. On ne peut pas être comprise et apprécier par tout le monde. Il ne faut pas être né de la dernière pluie, pour en prendre conscience. Nous sommes tous différents. Alors, parfois ces différences deviennent une force ou peuvent opposer totalement deux êtres. Avec Zéphyr, c'était bien plus complexe, bien plus particulier. En un regard, on s'était compris. A ce bar, la conversation s'était engagée naturellement. Même si quelques heures s'étaient écoulées, avant que l'un de nous se décide d'interpeller l'autre. On avait fait le pas, c'est ce qui comptait. Puis, je ne vais pas me mentir à moi-même, il était hors de question de le laisser partir sans savoir quel était son prénom. Très charmant. Beau comme un dieu. Ce regard et les traits de son visage. Il est à la limite de la perfection, aux frontières de ce que j'attends d'un homme. Même si je ne me projette pas dans l'avenir. Pour une nuit, il est totalement mon genre. Un peu de chaleur masculine. Un peu de douceur intime. Zéphyr marquait beaucoup de bons points, avec son physique. Il était une dangereuse tentation. Du coup, quand nous avons eu nos premiers échanges, nos premières paroles et que j'ai pu observer les premiers traits de sa personnalité, j'étais comblée. Cynique et froid, il aurait peut-être cru que j'aurais pris la fuite. Au contraire, je me suis accrochée. Je souhaitais en savoir davantage. J'ai posé des questions. Il les a détournées. J'ai réessayé. J'ai persévéré et étrangement notre relation est née. Une amitié sans explication, parce que nous ne sommes pas le genre de personne à confier nos plus profondes pensées. Une amitié, sans se la raconter. On voit jour après jour, ce que ça donne. Je ne m'inquiète pas pour ça. Je ne m'inquiète pour rien. D'ailleurs, j'arrivais devant la confrérie des alphas, sans prévenir, sans m'en tracasser. J'allais entrer. J'allais questionner les étudiants, demander où était la chambre du beau brun. Sans me sentir gênée. Et s'il était occupé ? S'il était déjà en charmante compagnie ? J'aviserai. Je verrai sur le moment même. Pourquoi me tracasser avec des futilités, qui ne se dérouleront peut-être pas. Je passais donc le pas de la porte. Je voyais cette fille avec ce bouquin en main et un biscuit dans l'autre. Evidemment, j'étais dans la confrérie des grosses têtes de l'université.Il ne fallait pas s'attendre à autre chose. Si je voulais voir des étudiants danser sur les meubles, c'est aux omégas que je devrais rendre visite. Je me dirigeais donc vers cette demoiselle, à vive allure. Sans prendre la peine de me présenter, de la saluer, je fonçais droit au but. Je l'interrogeais et elle m'indiquait bien gentiment la chambre de Zéphyr. La moindre des choses, aurait été de la remercier. Mais, encore une fois, je ne prenais pas la peine d'être polie. Je me dirigeais vers l'étage et vers ce couloir. Troisième porte à gauche ou à droite ? Je ne savais plus. Il y avait des portes partout. Alors, à l'instant, je choisissais et sans toquer, j'entrai. « Zéphyr ? Tu es là ? » Je regardais cette chambre plutôt rangée. Pas trop de livres sur la table de chevet. Je prenais place sur son lit. Assise. Je me posais. Puis, je remarquais sur l'étagère un parfum. Je me relevais et m'en approchais. Le portant jusque mon nez, je sentais et je reconnus. C'était le sien, sans aucun doute. J'ai un odorat développé et je ne peux pas me tromper. Je faisais trois petits pas sur le côté et j'entendis de l'eau couler. Derrière cette porte, il devait y avoir une salle de bain. Est-ce que j'entrais où est-ce que j'attendais patiemment ? J'hésitais et souriais. Est-ce que je décidais d'être sage ou sans curieuse ? Du coup, mon imagination partait dans tous les sens. J'imaginais ce corps parfait, avec les gouttes d'eau qui ruisselaient le long de son torse. Quelle magnifique vision. J'étais emportée très loin de cette chambre. J'étais dans mon monde, dans mes pensées et mes fantasmes les plus secrets. Je savais très bien que Zéphyr ne faisait plus parti des hommes à saisir.Il avait le coeur pris mais, jusque quand. Personne ne pouvait le savoir. Ni lui, ni moi. Peut-être qu'il finirait sa vie avec la petite brune. Je n'en sais rien. Je ne l'espère pas. Il mérite tellement mieux. A son âge, il devrait tenter des dizaines d'expériences. Vivre à cent à l'heure. Ne pas se tracasser de ce qui est bien ou non, pour son couple. Certes, je ne me gênais pas pour lui faire partager mon avis sur la question. L'air qu'il prenait pour me répondre, me disait clairement qu'il n'en avait rien à faire, il ferait quand même ce qu'il veut. Du coup, on évitait d'en parler. Simplement. On évitait d'évoquer le prénom de sa petite amie et très vite, j'oubliais qu'il était rangé. Même si ce détail ne m'ôtait pas mes pensées les plus torrides de la tête. La preuve encore, aujourd'hui, je ne me posais pas de questions. J'entrouvris la porte et y passais ma tête. « Tu as besoin d'aide pour te frotter le dos ? J'ai deux mains, si besoin. » A travers la vitre de la douche, je ne pouvais que voir une silhouette. Il y avait beaucoup de buée dans la pièce et ça me troublait la vue.

12 000 :plop: pour mon premier sujet avec ma maisy :mimi:
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MessageSujet: Re: (zéphyr) . we're too young to be serious . enjoy and nothing else . (zéphyr) . we're too young to be serious . enjoy and nothing else . EmptyJeu 7 Fév - 23:53

N'était ce pas une drôle de chose, que la considération d'un homme pour une femme. Selon Zéphyr, il y avait trois catégories de femmes. Les premières, sont les moins intéressantes, sur le plan anatomique ou sur le plan intellectuel, celles qui n'ont ni saveur particulière, ni aucun facteur pouvant mener à un quelconque intérêt. Les secondes, étaient celles qui, à ses yeux, se distinguaient sur le plan mental ou physique, par du répondant, du mordant, ou une belle plastique. Une catégorie qu'il avait bien longtemps fréquenté, plus pour les bienfaits du plaisir charnel que pour un intérêt poussé par une de ces demoiselles, Zéphyr ne s'en cachait pas, il était une personne qui était assez superficiel, et qu'il avait plus souvent, par le passé, été charmé par des atouts physiques non négligeables et mis en valeur, que par une mentalité hors du commun. Ce qui amenait à la troisième catégorie de femmes, les plus rares, et les plus belles, probablement. Celle qui n'avait pas besoin d'être belle pour l'intéresser, et c'était une catégorie où l'on pouvait ranger la délicieuse. Evidemment, la Dupont de Calendre était une ravissante jeune femme, là n'était pas la question, le fait est que, ce n'était son physique avantageux qui attirait, indéniablement et inlassablement, le Princeton dans ses filets. Pour l'italien, il était clair que la notion du couple, tel que l'entendent les gens normaux, ne pouvait être respecté, de son côté, que par une femme qui appartenait à ce troisième groupe, composé uniquement des plus merveilleuses raretés dont regorgeait le monde, dans lequel vivaient, Zéphyr, Thaïs, et toute l'humanité, ses faiblesses et ses forces, sa beauté et son horreur.
C'était un fait, avéré, le milanais n'était pas habitué à être le petit-ami de qui que ce soit, du moins, pas à être le petit-ami fidèle de qui que ce soit, c'était quelque chose d'encore très nouveau pour lui, car, jusqu'ici, tout ce qui ressemblait de près ou de loin, à un couple, dans lequel il jouait un des rôles principales, n'avait jamais entendu, en son sein, résonner le mot fidélité, surtout du côté de l'italien, qu'on savait volage au plus haut point, dans le passé, même si cette tendance s'était estompé depuis quelques temps, il fallait bien le dire, sur ce point, l'alpha avait forcément mûri. C'était plus facile de le dire maintenant qu'il était engagé dans une relation sérieuse avec la parisienne, mais toujours est il que depuis son arrivée à Berkeley, on n'avait jamais été en mesure de le targuer d'une quelconque infidélité. Et dieu sait à quel point les tentations étaient fortement présentes, dans cette ville, qui semblait être celle du pêché, tant Zéphyr avait l'impression que chaque demoiselle qu'il croisait, ne rêvait que d'une chose, le faire chavirer, et se rendre coupable d'une fatale infidélité, à l'égard de sa tendre alpha. Elle avait beau être la plus gentille des jeunes femmes peuplant l'université, Thaïs n'en était pas moins cible de jalousies ou de mauvaises pensées. Et quoi de mieux que de tenter son italien de petit-ami, le séducteur invétéré qu'il était, pour l'atteindre. L'ancien doyen des alphas ne comprenait pas cela, et de toute façon, il n'était pas né de la dernière pluie. Il sa savait d'un sang froid à toute épreuve, il était capable de résister à toutes les tentations, même celles qui feraient chavirer tout homme en ce bas monde. Mais il n'était pas un homme comme les autres. Il était Milan Zéphyr Aymeric Maksym Princeton.
Ses mains passant dans sa chevelure noir de jais, sous le jet de la douche, il réfléchissait à ce qu'il pourrait bien offrir à la Dupont de Calendre, tant la date fatidique du quatorze février, de cette nouvelle année, se rapprochait à grands pas. Thaïs n'était pas comme les autres filles, elle ne rêvait pas de cadeaux qui coûtaient beaucoup d'argent, elle ne voulait pas de beaux bijoux ou de belles chaussures, elle avait des souhaits plus simples. Et pour Zéphyr, cela compliquait la tâche, mais, si il avait préféré la facilité, ce n'était certainement pas Thaïs qu'il aurait choisi pour être sa petite-amie, non, il aurait choisi une fille comme... Maisy. Plus matérialiste, moins rêveuse et utopiste. Et lorsque l'on parle du loup... Ayant cru entendre un bruit venant de la porte de son appartement alpha, il arrêta la douche, avant de reconnaître la voix de la bêta, qui se trouvait dans sa salle de bains, alors que lui était en tenue d'Adam. Autant dire que, pour un homme en couple, ce n'était pas une solution très confortable. « Je suis dans la douche, Maisy, mais tu as du le remarquer.» dit-il, séchement. Il y avait mieux pour dire bonjour, il fallait le dire, mais disons que connaissant le tempérament de la bêta, il n'était pas très porté sur l'idée de lui parler gentiment alors qu'elle se trouvait dans sa salle de bains. « Devra-t-on avoir cette discussion une nouvelle fois, Cagle-Hopkins ? » sifflais-je, sur un ton léger mais pas pour le moins sévère. Si elle avait ne serait-ce qu'une petit part de son être, qui avait du respect pour lui ou pour sa petite-amie, elle se passerait bien de ce genre de remarques, déplacées au goût de l'italien. Ce n'était pas comme cela qu'elle rentrerait dans les bonnes grâces de l'italien, ou alors, elle le connaissait très mal. « Voudrais-tu, s'il te plaît, me passer une serviette, tu serais un ange.» Lâcha-t-il, charmeur, comme toujours. Et sans reluquer, s'il te plaît, Hopkins, une lady ne s'abaisse pas à cela lorsqu'elle n'a pas ce qu'elle veut.
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MessageSujet: Re: (zéphyr) . we're too young to be serious . enjoy and nothing else . (zéphyr) . we're too young to be serious . enjoy and nothing else . EmptyMar 19 Fév - 12:46

Les couples me font vomir. Ils passent leur temps à se bécoter, à se toucher avec les yeux pour se préserver. A faire des trucs de couples. Aller au restaurant, au cinéma. Se tenir la main. Se surprendre. S’ennuyer surtout. C’était inévitable. Alors, j’évitais les sentiments, comme on évite la peste. Je me protégeais, comme si je faisais face à un rhume. J’avais ma propre façon d’agir, ma propre façon de me tenir à l’écart de ces histoires sans importance. Avoir le coup de foudre, tombé amoureuse, ce n’était pas fait pour moi. Je n’avais pas cette option. Le modèle Maisy était particulier, souvent imprévisible mais, surtout et toujours insatisfaite. Mon problème est que je me lasse vite. J’en ai souvent marre. Marre de voir le même homme, de goûter toujours à la même peau, côtoyer de loin ou de près des habitudes. Je préfère vivre au jour le jour. Je ne veux pas me tracasse ou être questionner sans cesse. Qu’est-ce que tu fais ? Où es-tu ? On se voit demain ? Mon dieu. Je veux avant tout respirer. Je ne veux pas me promener avec un boulet au pied. Je ne veux pas être surveillée ou protégée. Je suis une femme libérée. Une jeune femme qui n’est pas rangée ou cachée derrière l’ombre de son homme. Je suis Maisy Cagle-Hopkins et il n’y en a pas deux comme moi. Je suis un modèle unique et passionnant. Peut-être que tout le monde ne sera pas de mon avis mais, je n’y accorde guère importance. J’attache que très peu d’attention aux critiques et aux médisances. Moi-même, il m’arrive de commenter la vie misérable de mes compagnons. J’observe, je débats et je donne souvent l’avis de trop, celui qu’on ne souhaite pas entendre. C’est certainement pour cette raison que mes amis ne se comptent pas sur les doigts de deux mains. Avec une seule, je suis satisfaite et comblée parce que rares sont les personnes qui arrivent à m’apprécier avec mes défauts et mes qualités. Rares sont ceux qui essayent de s’intéresser à la personne que je suis et dans entièreté. La plus part se suffisent de ce qu’ils voient. Ils aiment ou ils n’aiment pas. Tant qu’ils n’essayent pas de me déstabiliser, de me changer, je ne chercherai pas à les embrouiller. La preuve était que je pouvais m’entendre avec un alpha. Donc rien n’est impossible. Aujourd’hui, encore, je me trouvais dans sa chambre. Je venais réclamer un peu de sa présence. Simplement, parce que je l’appréciais. Sincèrement et secrètement, je m’étais attachée à ce homme très réservé et très mystérieux. D’habitude, j’attirais les mauvais et méchants garçons. Ceux qui n’avaient qu’une seule et unique idée en tête. Ceux qui ne voyaient pas plus loin que leurs nez. Avec Zéphyr, c’était différent. Il était en couple. Certes, c’était une chose importante à prendre en compte, parce qu’il me fallut trente secondes pour comprendre qu’il faisait partie de ces hommes qui deviennent rares mais, qui restent fidèles. Du moins, je le trouvais solide pour résister et surtout très attachée à sa chère et tendre pour ne pas craquer. Peut-être qu’un jour, dans un de ces moments de faiblesses, il commettra le pas de trop, celui qui l’éloigne de son chemin et de cette histoire d’amour qu’il entretient avec cette autre alpha. Je ne sais pas. Je ne suis pas devin. J’énonce des hypothèses. Aucun homme n’est infaillible. A tout moment, il peut flancher et s’éloigner de la personne qu’il aime être. On est toujours partagé entre nos démons. Le bon et le mauvais. Savoir si on prend les bons choix. Savoir si on choisit la bonne manière de vivre, de profiter de son existence. Certains se voient heureux rien qu’en aimant une autre personne. En sentant ce frisson qui parcourt son corps, quand sa peau frôle celle de l’autre. Puis, il y a les gens comme moi. Ceux qui ne veulent pas éprouver le moindre regret. Ceux qui laissent l’amour de côté, pour éviter de se retrouver blesser, de se retrouver écrouler quand l’être aimé décide de s’en aller. Je choisis peut-être le chemin de la facilité et je le sais. Sans attache, sans vivre ce sentiment qu’on déclare être le plus beau au monde. Je m’épargne. Je me préserve et je trouve d’autres folies. Encore à cet instant présent, sans me poser la question, j’avais passé ma tête dans cette salle de bain. « Exact. Je voulais juste vérifier que tu étais toujours en vie. Imagine si tu glisses et que personne n’arrive à temps. Enfin, tu vois .. J’essaye juste d’être une bonne amie. » Ajoutais-je avec mon air innocent, celui que j’utilisais pour faire passer tout ce qui devenait un peu compliqué. Je savais que ça le dérangeait de me savoir là, à quelques mètres de son corps parfaitement sculpté et surtout nu. Néanmoins, il devait relâcher la pression, je n’allais pas me déshabiller et le rejoindre sous cette douche. Bien sûr, l’idée était plutôt bonne mais, surtout à éviter quand le jeune homme est déjà en couple et surtout très liée à sa demoiselle. Je ne voulais pas le mettre davantage en colère ou l’irriter avec mon comportement. Le ton qu’il avait employé me laissait percevoir clairement que je n’avais pas à faire un pas de plus si je tenais un minimum à notre amitié. Déçue mais compréhensible, je restais donc à ma place sage comme une image. « Dis le de suite, si tu veux me chasser. » Il se doutait qu’avoir une discussion de cette manière était loin de me déranger. Seulement, ce sentiment ne semblait pas être partagé. Zéphyr avait besoin de son périmètre pour se sentir à l’aise et je pense l’avoir franchis. Finalement, il me demanda de lui donner une serviette. J’allais lui prouver que je n’étais pas irrespectueuse envers lui, tournant cette situation avec beaucoup d’humour. J’attrapais la serviette posée sur l’évier et j’avançais vers la douche pour lui donner. Plaçant ma seconde main sur mes yeux, j’ajoutais : « La voilà. » Toujours les yeux cachés, je reculais de cette douche. Je m’éloignais du jeune homme, avant qu’il crie comme une victime, qu’on lui a volé son intimité. Je ne voulais pas le mettre de mauvaise humeur, j’avais bien d’autres idées derrière la tête. Alors avec tout le respect que j’ai pour lui, j’ouvrais à nouveau la porte et m’apprêtais à quitter la salle de bain. « Je t’attends à côté. Avant que tu ne m’accuses de voyeurisme ou que sais-je encore. » Fermant la porte derrière moi, je me retrouvais à nouveau dans cette chambre. Assise sur le bord du lit, j’attendais patiemment. Tel un ange ou presque. Je me retenais de fouiller, de regarder dans tous les coins avec curiosité.
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MessageSujet: Re: (zéphyr) . we're too young to be serious . enjoy and nothing else . (zéphyr) . we're too young to be serious . enjoy and nothing else . EmptyJeu 21 Fév - 1:50

Il serait un mensonge de dire, que de recevoir les douces attentions d'une belle femme, n'était pas flatteur. Zéphyr, en tout homme de parole, n'était pas adepte du mensonge, bien au contraire, il était d'une facilité déconcertante pour annoncer toutes les vérites cassantes et blessantes. Sans prendre de pincettes, bien évidemment, il était un homme de parole et d'honneur, mais pas franchement un homme doux et aimable, cela allait sans dire. Il était donc vrai que, même si il se refusait à le laisser paraître à quiconque, car il ne voulait pas qu'on puisse le targuer de quoi que ce soit de mal vis à vis de Thaïs, le milanais se voyait quelques peu flatté d'être la cible de la beta qu'était la demoiselle Cagle-Hopkins. Une cible, certes, mais il resterait une cible, c'était totalement clair et net qu'il ne serait pas plus. Quoi qu'on ait pu dire à son sujet, auparavant, Zéphyr était fidèle en amour, comme en amitié, et ce jusqu'à ce que l'autre brise le lien qu'ils entretenaient. Mais jamais, au grand jamais, il ne pourrait tromper Thaïs, il lui était presque impossible de l'imaginer, et encore plus difficile de l'envisager. Maisy était une belle femme, cela allait sans dire, il lui portait un certain intérêt, c'était vrai, mais cet intérêt se trouvait n'être rien de plus qu'intellectuel. Elle l'amusait, et contrairement à ce qu'on attendrait d'une beta, elle avait du répondant et du mordant, son talent premier n'était pas celui de savoir quoi faire dans un lit, même si, il devait faire partie, sans doute, de la complète panoplie de la belle. Zéphyr ne le saurait probablement jamais, ou du moins, ce n'était absolument pas à l'ordre du jour. A vrai dire, le milanais avait bien d'autres occupations que de se demander si Maisy était une experte au lit ou non, car, il fallait bien avouer que les choses n'allaient pas forcément au mieux entre lui et Thaïs. Car parfois, même dans un couple avec un lien aussi fort que dans le leur, les choses déraillent un peu. Juste un peu, mais assez pour enrailler la belle mécanique dans laquelle ils s'étaient tous deux installés. Pas de quoi tout remettre en cause, évidemment pas, mais, toujours est il que, même entre la princesse Thaïs et son amoureux, tout ne pouvait pas être tout rose, il était difficilement possible que jamais un problème ou une dispute n'éclate entre eux, c'était totalement utopique de croire une telle chose. Cela n'avait absolument rien à voir avec une personne extérieure, même si Matthias, le frère de l'alpha, n'aimait pas du tout l'italien, et que le retour du Da Pitruzzella dans l'université californienne faisait grincer des dents Zéphyr, malgré son calme légendaire et son assurance à toute épreuve. Pour la simple et bonne raison, qu'il avait l'impression que, quoi qu'il fasse, jamais il ne pourrait arriver à la cheville du premier amour de la Dupont de Calendre. La milanais n'avait pas pour habitude de se rabaisser, au contraire, il était habituellement si sur de lui et toujours empreint à se comparer positivement aux autres, mais là, il ne pouvait juste pas. Il avait l'impression que quoi qu'il fasse, quoi qu'il dise, il ne pourrait jamais être assez pour la princesse qu'elle était. Et cela le blessait, au plus profond de son coeur, car c'était comme si il avait l'impression d'être d'une inutilité totale. Cela faisait mal au coeur, mais il n'y pouvait rien. Il l'aimait, et il lui avait dit, sans réellement réfléchir aux conséquences que cela aurait sur eux. Et elle. Elle n'avait pas répondu, en retour, elle avait imposé un silence pesant. Ce n'était pas grave, il ne pouvait pas la forcer. Mais ce qui le torturait, c'était de savoir pourquoi elle n'avait rien dit en retour. Parce qu'elle ne se sentait pas prête, ou parce que cela aurait été un mensonge ? Impossible à dire, et c'était bel et bien là que se trouvait le problème. Toutes ses préoccupations remontaient à la surface, tandis qu’il prenait sa douche, avant que Maisy ne vienne l’interrompre dans son examen de conscience. Bien évidemment, elle s’était invité sans aucune permission ce qui avait le don d’énerver l’alpha, car, elle se moquait bien de ce qui se passerait si Thaïs venait à entrer, à cet instant précis, et le verrait, quasiment nu, en compagnie d’une autre femme, et c’était en cela que l’attitude provocatrice de la brune l’exaspérait au plus haut point. Elle était un vautour, fort séduisant, il faut l’avouer, mais elle était tout simplement un vautour. Elle se baladait, autour du Princeton, l’aguichant parfois, le tentant souvent, en espérant qu’il existerait une toute petite faille, une minuscule faiblesse, dans laquelle elle n’hésiterait pas à s’engouffrer. Il connaissait cette façon de faire, il l’avait expérimenté bien avant la beta, c’était une certitude. Une bonne amie, voyons, à qui voulait-elle faire gober cela. Certes, il ne s’ennuyait que très rarement avec elle, mais il était difficile de dire s’ils étaient vraiment amis, tous les deux, tant elle était fausse sur ses intentions, ce que Zéphyr n’avait eu aucun mal à remarquer. Pour autant, sa faiblesse résidait dans le fait de ne pas l’avoir repoussé dés l’instant où il avait compris que les intentions de la beta n’étaient pas louables. « Comme tu peux le constater, je vais parfaitement bien, mais je suis fort touché par ta sollicitude et ton intérêt pour ma santé. » sifflat-il, après avoir fermé l’eau de la douche. Il ne croyait absolument pas ses propres paroles, mais après tout, cela ne pouvait faire de mal à personne que d’être faux avec une personne qui l’était encore plus, alors, à quoi bon. La chasser, pourquoi diable voulait-elle que je la chasse… Lorsqu’elle restait sage, elle était de très bonne compagnie, je n’avais aucune raison de la chasser. « Ce n‘est absolument pas mon intention, je ne désire ni te chasser, ni te blesser, je tiens juste à ce que les limites soient clairs, sweetheart.» dit-il, laissant apparaître son accent italien, charmeur qu’il était et resterait à jamais. La demoiselle prit ça au second degré, ce qui n’était pas pour lui déplaire, tant qu’elle respectait les règles qu’il avait fixé, il n’y avait aucun inconvénient à ce qu’elle prenne les choses à la rigolade. Elle lui tendit donc une serviette, en gardant une main sur les yeux, qu’il attrapa rapidement, avant de la remercier. Alors qu’elle sortait de la salle de bains, enfin, il espéra qu’elle ne commencerait pas à prendre ses aises, et à fouiller ses affaires, car c’était quelque chose qui l’exaspérerait au plus haut point, pour sur. Après avoir enfilé sous-vêtements en pantalon, il sortit de sa luxueuse salle de bains, tout en boutonnant sa chemise blanche, pour rejoindre la beta, qui semblait apprécier le lit de sa chambre alpha, tant elle y prenait ses aises. « Fais comme chez toi, de toute façon, je ne passe que rarement ici.» lâcha-t-il, enjôleur, avant de reprendre, plus sérieux. « Que me vaux donc le plaisir, Maisy ? »
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MessageSujet: Re: (zéphyr) . we're too young to be serious . enjoy and nothing else . (zéphyr) . we're too young to be serious . enjoy and nothing else . EmptyMar 26 Fév - 15:46

Je ne suis pas douée pour montrer ce que je ressens. Je ne suis pas une experte quand il s’agit de dévoiler ma propre vérité et avec Zéphyr, tout était bien compliqué. Attirant, séduisant et plaisant à regarder sans éprouver la moindre lassitude, je n’arrivais pas à lui faire partager mon amitié. Mon côté séductrice remontait sans cesse à la surface. J’en concluais que j’étais une experte dans le sabotage de mon bonheur. Je me pose en victime, alors que ce sont les choix que je fais qui m’empêche d'être heureuse. Mes mauvaises habitudes, mes vices cachés, mon incapacité de montrer mes sentiments c'est ça qui me tire sans arrêt vers le bas. C’est ça, le problème de toute mon existence. J’ai du mal à confier ce que je ressens, de peur que l’autre ne sache pas en prendre soin. Est-ce que cela voulait dire que je ne lui accordais pas ma confiance ? Je ne sais pas. Je ne voulais pas y réfléchir. Je me disais qu’il le remarquerait, un jour ou l’autre. Zéphyr se rendrait compte de ma sincère amitié. Même si sans cesse, je trouve le détail qui l’agace, le comportement qui dérange. Il s’y habitera. On s’habitude à tout. Alors, peut-être qu’il s’y fera et qu’il m’appréciera à son tour, à ma juste valeur et pas comme tous ces hommes qui jugent les filles de ma confrérie. Pensant que nous sommes faciles à duper, facile à séduire. Certes, je ne dis pas qu’ils ont totalement faux, parce que ce serait être hypocrite. Mais, qu’ils ne rêvent pas. Jamais je ne l’admettrais devant eux. Ils devraient se regarder avant de nous juger, avant de me juger. Avant que je décide de leur faire la peau. Ce n’est pas mon genre de m’écraser, de me rabaisser. Alors, je suis plutôt prête à les affronter. Tous ces gens qui ont essayé de me détruire, de trouver ma faille, je continuerai de me battre. Envers et contre tous. Simplement, parce que la vie est suite d’épreuve. J’ai eu mes hauts et mes bas. J’ai de secrets que je compte bien garder jusqu’à ma dernière bouffée d’air, jusqu’à mon dernier souffle. Ce n’est donc pas des personnes qui n’ont aucune place dans ma vie, qui me changeront, qui me blesseront. Bien loin de ce qu’il pense, l’avis de Zéphyr compte. Je le prends souvent en considération. Même si à cet instant, je sens son agacement. Pensant que sa petite alpha pourrait également se joindre à notre discussion. Que penserait-elle ? Personnellement, elle peut penser ce qu’elle veut. Personne ne va me dire quoi faire, ni comment le faire. Si j’avais envie de discuter avec le jeune homme, je le faisais, qu’il soit habillé ou complétement nu. Il n’y avait aucun problème pour moi. « Qu’est-ce que tu pensais ? Tu croyais que j’étais venu t’espionner. Je ne suis pas perverse à ce point, voyons. J’aurais agis plus intelligemment si j’avais voulu voir ta sculpture d’Apollon. » Ajoutais-je avec légèreté. Je ne voulais pas le voir se braquer. Je ne voulais pas que notre tête à tête dérape. Il venait tout juste de commencer. Maintenant, il ne me restait plus qu’à prier pour que personne ne vienne nous déranger. Puis, j’adorais ce surnom qu’il m’avait donné. Il me faisait oublier le reste et le ton un peu trop froid qu’il avait emprunté pour m’accueillir. Zéphyr était à moitié pardonné. Je m’éloignais donc de cette salle de bain et de son corps légèrement humide. A contre cœur, bien sûr. Mais, je compte bien garder ce détail pour moi. Avant de voir, les sourcils du bel italien se redresser. Je retournais dans cette chambre et je prenais place sur ce lit. La pièce était plutôt bien rangée. Comme la vie du jeune homme. Zéphyr est quelqu’un qui a été éduqué avec certains principes et il ne m’a pas fallu longtemps pour comprendre qu’il y tenait. Déroger les règles, faire les quatre cent coups, ça ne le dérangeait pas. Mais, s’éloigner de son chemin, ça n’arriverait pas. Tout est à son honneur. Néanmoins, il doit profiter de cette jeunesse qui lui glisse sous le nez, parce qu’il vaut mieux gâcher sa jeunesse que de n'en rien faire du tout. Et il est vrai que je m’inquiète un peu trop pour lui, pour ses regrets. Je ne souhaite pas qu’il fasse partie de ces fous qui ne font que rêver à voix haute. Je veux qu’il se donne les moyens, qu’il ne vive pas seulement et uniquement pour cette histoire d’amour qu’il entretient depuis un an. C’est ce à quoi je pensais en regardant cette photo deux, sur la table de chevet. Peut-être que c’était mon côté égoïste qui me faisait penser de cette façon et non mon côté protectrice. Je voulais certainement voir le jeune homme libre, comme jamais. Sans son gnome derrière chacun de ces pas et je suis certaine qu’ils n’ont aucun secret pour eux. Quelle triste vie ! Quel gâchis. « J’avais envie de sortir, de me promener et je suis arrivée devant ta confrérie. » Ajoutais-je subitement. Zéphyr m’avait sorti de mes pensées. Heureusement pour moi. Heureusement pour Thais que je commençais à démembrer dans mes pensées. « Dis-moi, que tu n’as rien de prévu.. » Je lui accordais ce regard de petite fille en détresse. Zéphyr devait avoir deux têtes de plus que moi et je me sentais toujours en sécurité à ces côtés. Alors, pour mes projets de la journée, je comptais bien l’emmener avec moi. J’avais dans l’idée d’aller à ce bon restaurant mexicain. Puis, je pensais qu’on pourrait aller boire un verre dans ce bar où on s’est croisé la première fois. Je n’avais rien de prévu. Donc, je voulais en profiter un maximum et ma proie pour cette journée, c’était ce dieu italien. « S’il faut que je passe sur le corps de ton nain de jardin de petite copine, pour que tu m’accordes un peu de temps. Je te préviens. Je suis prête à tout. » Je m’étais levée pour supprimer l’espace qui nous tenait encore éloigné. Plongeant mon regard dans le sien, j’espérais sincèrement qu’il m’accorderait un peu de temps. J’espérais qu’il ne prendrait pas la mouche et qu’il s’arrêterait sur le surnom que je venais de donner à sa chère et tendre. Il y avait une journée qui nous attendait et pas une minute à perdre. Sachant mon tempérament, le jeune homme devait savoir que je ne reculerais devant rien et que je ferais tout pour qu’il me suive dans ces plans que je n’avais pas encore établi. Dans cette journée qui s’annonçait plus que agréable en ma présence.
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MessageSujet: Re: (zéphyr) . we're too young to be serious . enjoy and nothing else . (zéphyr) . we're too young to be serious . enjoy and nothing else . EmptySam 9 Mar - 0:33

Malgré une froideur palpable au premier abord, chose qu’il désirait, ne pas paraître accessibles ; Zéphyr était une personne qui savait s’amuser, quoi que l’on puisse en penser, même si ce n’était pas forcément de la même façon que les gens de son âge, non, c’était clair que pour lui, boire et coucher à droite à gauche, cela ne relevait qu’un intérêt très relatif et très restreint, non, ce n’était pas son genre d’amusement, mais pas du tout. Il était plutôt du genre à passer son temps avec Luca, quand il en avait l’occasion, à regarder de vieux films, italiens français ou américains voire même russe même si il était irrité de ne pas maîtriser parfaitement la langue de son grand-père maternel, ou, parfois, à jouer avec les nerfs des gens qui l’entouraient, car depuis toujours, c’était une chose dans laquelle il excellait, et il le savait parfaitement. Si les hommes avaient parfois eu le droit de devenir la marionnette du milanais, c’était le plus souvent les femmes qui se voyaient manipuler par l’italien. Plus jeune, il les manipulait pour s’attirer fort aisément leurs faveurs, mais, avec le temps, il avait fini par le faire par simple plaisir, apportant bien peu d’importance aux relations physiques sans aucune signification, car justement, elle n‘en avait aucune, ce qui signifiait, dans l‘esprit de l‘alpha, qu‘elles étaient tout bonnement inutiles. Du moins, c’était l’avis de Zéphyr, et il pouvait aisément comprendre que tout le monde ne le partage pas, si l’on vivait tous de la même manière, l’humanité serait dénué de toute sorte d’intérêt. Et il fallait avouer, du côté de l’italien, que mademoiselle Cagle-Hopkins était loin d’être dénué de tout intérêt, bien au contraire, elle était une jeune femme intéressante, et c’était une des raisons qui faisaient qu’elle pouvait espérer se trouver dans les bonnes grâces du Princeton, ce qui était bien loin d’être donné à tout le monde, cela allait sans dire. Puis, il fallait avouer, par ailleurs, que, malgré le fait qu’il aimait réellement sa Dupont de Calendre de petite-amie, la beta ne lui déplaisait pas sur le plan physique, ce serait un mensonge éhonté que d’affirmer le contraire, et s’il était un fin manipulateur et un incroyable orateur, Zéphyr n’était pas un menteur, c’était bien là une chose qu’il n’aimait point du tout. Il préférait de loin une vérité blessante ou difficile à entendre, qu’un mensonge qui rassure. Et c’était en cela que le petit jeu de la beta l’agaçait, par moments, parce qu’elle mentait quelques peu, et il n’aimait pas ça. Il passerait l’éponge, comme toujours, car il appréciait sincèrement la brune, mais, cela l’agaçait et ne le mettait pas dans les meilleurs conditions pour faire plaisir à la belle. Pour autant, il faisait des efforts, car ses amis se comptant sur les doigts d’une main, il serait mal vu d’être détesté par l’américaine. Si il pensait qu’elle était venu l’espionner dans la douche ? Sans aucun doute, oui. Elle faisait comme si, mais elle ne se dérangeait pas à inventer quelques stratagèmes, elle faisait ce qu’elle désirait, sans réfléchir à quoi que ce soit, et après tout, il appréciait tout de même cette spontanéité qui faisait de la demoiselle, ce qu’elle était, car c’était là un de ses forts traits de caractère. « Bien sur que je pense que tu es venu espionner, mais je ne t’en tiens guère rigueur. Pas besoin de me complimenter, je suis anesthésié aux flatteries.» ajouta-t-il, froid, mais avec une palpable pointe d’amusement dans la voix, pour ne pas renfermer sur elle-même la belle par des paroles cassantes, car ce n‘était absolument pas ce qu‘il souhaitait, pas le moins du monde. Parfois, il était désolé de voir que la beta ne pensait pas forcément à lui en premier lieu, lorsqu’il passait du temps ensemble, du moins, pas à leur amitié, dans la mesure où elle se montrait parfois beaucoup trop prévenante ce qui, à défaut de le mettre mal à l’aise, mettait en péril l’amitié qu’ils entretenaient depuis quelques temps maintenant. Elle l’amusait, à sa manière, avec ses manières de petite fille, alors qu’il savait éperdument qu’à l’intérieur, reposait en elle une tigresse, que dis-je, une diablesse même. Elle jouait habilement avec les regards et les sourires, comme lui le faisait avec une remarquable aisance pour ce qui était des mots. Ô doux hasard ayant mené Maisy à Zéphyr, à quel point fais-tu bien les choses, doux hasard. Il n’était pas assez crédule pour penser réellement que c’était un pur hasard qui la menait à lui, il était bien trop intelligent pour tomber dans le panneau. « Quel heureux hasard.» siffla le milanais, faussement enjoué par une telle nouvelle, avant de reprendre, rapidement, et cette fois, beaucoup plus sérieux. « Avouons que tu aurais l’air bien bête, si je te disais que j’avais rendez-vous, n’est-ce pas ? » laissa-t-il échapper, amusé de pouvoir jouer si facilement avec les nerfs de la brune, dont le visage se décomposa une petite seconde, avant qu’elle ne voie que l’italien ne la taquinait. Lorsque l’on joue, il faut savoir perdre, sweetheart. Pour autant, l’alpha fut rapidement refroidi par les propos de la beta, qui à défaut d’être fortement insultant, n’était pas d’une extrême politesse, loin de là même, et cela l’agaçait, et elle devrait le savoir. « Si tu le demandes poliment, je trouvais probablement du temps à t’accorder.» lâcha-t-il, sec et froid, cette fois-ci, pas franchement amusé par le surnom dont Maisy avait affublé sa petite-amie. Si elle ne trouvait rien d’autre pour se faire remarquer, elle mettrait rapidement en péril l’équilibre de leur amitié, c’était certain. Reprenant son calme olympien habituel, l’italien prit sa veste, avant de faire signe à la Cagle-Hopkins qu’elle pouvait sortir, et qu’il aurait l’infinie bonté de lui consacrer une soirée.
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MessageSujet: Re: (zéphyr) . we're too young to be serious . enjoy and nothing else . (zéphyr) . we're too young to be serious . enjoy and nothing else . EmptySam 16 Mar - 16:26

Notre force avec Zéphyr, c’était sans aucun doute, notre complémentarité. On se ressemblait sur certains détails mais, on était également différent sur d’autres. Cela pouvait être considérer comme un plus ou comme un problème, tout dépendait de la situation. Depuis toutes ces années, où j’avais perdu ces kilos en trop, j’avais beaucoup de mal à m’intégrer, à m’entourer. Alors, avec le jeune homme, j’essayais de faire les choses bien. Certes, à certains moments, qui s’avèrent peut-être nombreux, je ne pouvais retenir mes réflexions. Je ne pouvais pas m’empêcher de retenir ces mots qui parfois, peuvent être maladroits ou déplacés. Finalement ce changement physique n’avait pas changé mes relations. J’avais toujours cette difficulté à me confier, à faire part de ce qui me blesse, ce qui me touche. Je restais moi-même. J’avais pris plus d’assurance. Mais, ça ne changeait pas mes règles. Il fallait rester sur ses gardes, pour ne pas être blessé, pour ne pas être désorienté. Il faut savoir garder ce mystère. Eviter qu’un adversaire regarde au-dessus de notre épaule et puisse voir la moindre carte. Parfois, il faut bluffer. Il faut prendre le risque. Cependant, ce n’est pas toujours facile. Choisir la bonne personne. Se laisser aller. Laisser voir quelques détails, sans tout dévoiler. C’est ce qui me plaisait dans notre relation, avec Zéphyr. Ce sentiment qui m’envahissait. Cette folie. J’avais envie de prendre ce risque. Comme lorsqu’on se trouve au-dessus d’une falaise et qu’on n’a pas d’autre choix, que de sauter. Ce sentiment, je le côtoyais en plongeant mon regard dans le sien. J’avais envie de sauter dans ce vide, espérant que l’entrée dans l’eau sera réussite. Et réaliser, que je ne me suis pas trompée. Je savais bien entendu que rien n’était sûr. Dans cette vie et dans toutes les autres, l’être humain aime être le premier rôle. On aime tous se sentir important pour quelqu’un. On aime croire que rien ne peut nous atteindre, que rien ne peut nous toucher. J’étais le premier rôle de ma vie. Cette personne qui devait faire face aux échecs et aux réussites. J’étais ce personnage qui dans le film, s’en sort toujours mais, reste éternellement seul. Un peu comme Tom Hanks, dans le scénario de seul au monde. J’étais ce pauvre homme qui côtoyait la solitude, qui se sentait tellement seul, que son unique ami était un ballon. J’avoue que tous les jours n’étaient pas roses. Mais, très vite, j’ai réalisé que c’était le mieux pour moi. Etre seule que mal accompagné. J’avais tellement encaissé, les moqueries puis, les avances trop insistances. Il n’y avait jamais eu de juste milieu. A une exception près. Il y avait Zéphyr. Ce jeune homme à qui je m’attachais dangereusement de jour en jour. Son fond n’était pas si différent du mien. Sur la retenue, sur la réserve, on faisait notre bout de chemin sans déranger les autres. Puis, il y avait ces différences, ces opinions divergeant, cette façon de profiter de cette existence. En couple et moi, célibataire. Deux situations qui nous convenaient à la perfection. Puis, il y avait cette amitié naissante. Il y avait ces jeux que je ne pouvais m’empêcher de déclencher. Bien sûr, il est attirant et tout à fait à mon goût. Il a le visage de cet homme que je m’imaginais, lorsque mon innocence n’avait pas encore été blessée et que je croyais toujours en l’amour. Ce grand mot qui désormais m’effraye. On peut dire que je suis une fugitive. On peut me juger, me critiquer sur ma façon de procéder. Je ne suis pas prête de changer et encore moins, pour un homme. L’espoir que j’avais en eux, est parti, quand j’ai perdu tous ces kilos. Alors, si un jour, je croise le chemin d’un homme libre et qui fait la différence, là où les autres ont échoués. Peut-être que je pourrais me laisser tenter. Après tout, qui n’ose rien.. N’arrive à rien. En voyant le visage de Zéphyr, je le savais combler et heureux. Je ne vais pas me mentir à moi-même. Néanmoins, je ne ressentais pas cette envie de former un duo, de rencontrer ma moitié et encore moi, de courir après l’amour. Si un jour, je devais avoir ce coup de foudre, c’est qu’il sera venu jusqu’à moi et impossible que l’inverse se produise. Aujourd’hui, la jeunesse est ma priorité. Profiter et ne pas éprouver le moindre regret. Mon but premier. Alors que le jeune homme avait découvert l’origine de ma venue. J’étais pardonnée. On pouvait tourner la page et passer à autre chose. Je souriais face à cette remarque. J’affichais cette mine innocente et continuais de l’écouter. « N’est-ce pas. » ajoutais-je, avec ce sourire pendu au bout de mes lèvres. Le destin avait bon dos. On s’en servait surtout quand il n’y avait pas de réellement explication. Pourquoi nos chemins s’étaient croisés ? Pourquoi on arrivait à s’entendre ? Pourquoi j’étais là ? Simplement, parce que j’en avais envie. Cette compagnie était fort agréable. Zéphyr était de bonne compagnie. Il était plaisant à regarder. Pourquoi irais-je voir ailleurs s’il y a mieux ? En tant que éternelle insatisfaite, avec lui, je ne cherchais pas plus loin. Je me contentais et secrètement, j’étais comblée. En toute amitié. Tandis qu’il s’amusait de la situation. Zéphyr voulait me troubler, me laisser à l’écart, évoquant un soi-disant rendez-vous. Pas de problème. Je pouvais également simuler un malaise. On verrait s’il passe au-dessus de moi pour s’échapper ou s’il s’inquiéterait. Mon visage avait dû se décomposer sous ses yeux, à l’entente de ses mots. Aussitôt, j’essayais de répliquer mais, les mots n’étaient pas appropriés. Je prenais en grippe cette fille qui lui procure ces frissons, cette sensation de compter. Je touchais la corde la plus sensible. Mais, il était trop tard pour revenir sur mes pas. Je voyais son regard changer et je savais que ce n’était pas de cette manière que j’obtiendrais ce tête à tête. Puis, il fit ce geste, m’accordait ce regard qui en disait assez et attrapait sa veste. On pouvait y aller et je trouverais toujours un moyen de me faire pardonner. Prenant la direction de ce bar où on s’était croisé pour la première fois. Le trajet fût calme, voir trop silencieux. Je savais que ma maladresse allait me coûter, un jour ou l’autre, cette amitié. Je devais me racheter et j’allais donc par commencer à lui offrir ce premier verre. Une fois assis à nos places, au coin du bar, j’interpelais le serveur du regard. « Je me fais pardonner pour ce surnom horrible que j’ai assimilé à ta chère et tendre. Pas de négociation possible. » lâchais-je d’un ton sérieux. Il suffisait à Zéphyr de plonger sa prunelle dans la mienne pour le voir. Je devais me faire pardonner, effacer cette fausse note, dans notre chanson, dans notre relation. Même si pour moi, il était impossible de l’appeler par son prénom. La raison ? Il n’y en avait aucune une. C’était ainsi et il fallait s’y faire. Je tâcherais juste, la prochaine fois, de ne pas articuler ce mot, ce surnom. « Dis-moi, tu fais quoi, quand tu n’es pas avec elle ? Quand tu n’es pas avec moi ? » ajoutais-je sur le ton de l’humour. J’étais curieuse et c’était surement l’un de mes plus gros défauts. Je posais les questions auxquelles, personne ne voulait répondre. Mais, ce n’était pas contrôlable. Tourner sept fois sa langue dans sa bouche, j’ai essayé et ça n’a jamais marché. Du coup, j’évite de perdre mon temps. Je prononce ces questions et je vois si on y répond. Puis s’il voulait mélanger conversation et déclaration, j’avais ma petite idée.
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MessageSujet: Re: (zéphyr) . we're too young to be serious . enjoy and nothing else . (zéphyr) . we're too young to be serious . enjoy and nothing else . EmptySam 30 Mar - 23:00

Il était étrange de voir la relation qui unissait la beta, au Princeton. Il fallait bien le dire, Zéphyr n’était pas quelqu’un de fondamentalement gentil, il ne faisait que rarement preuve de bonté ou de compassion, à l’égard de qui que ce soit, si ce n’est quelques très rares exceptions, qui se voulaient, avec le temps, être de plus en plus rares, à vrai dire. Il ne s’arrangeait pas avec les années, c’était le moins que l’on puisse dire, mais il n’était pas du genre à prêter attention à ce que l’on pensait de lui, il ne désirait pas qu’on l’aime, au contraire, il se complaisait dans une situation où beaucoup de personnes le détestaient profondément, ce qui le renforcait encore un peu plus dans sa façon d’être, paradoxalement. Il avait passé l’âge, selon lui, de donner une énorme importance à ce que les gens pensaient ou disaient de lui, cela ne l’intéressait plus, à présent, même si pour tout dire, il n’avait jamais été tout blanc ou tout noir. Il était l’un ou l’autre, pas gris, noir ou blanc. Soit d’un immaculé blanc, celui qui faisait que l’on admirait le beau et grand italien, pour son charisme, ou sa fortune, ou sa prestance. Soit d’un noir sombre, celui de son cynisme à en faire frissonner les plus faibles et à faire taire les plus fortes têtes, celui d’un total manque de compassion à ceux qui en auraient pourtant, bien besoin. Il était donc assez étonnant, de voir que les femmes, souvent, s’attachaient tout de même à l’italien, en sachant qu’il serait difficile de recevoir de sa part autant qu’elles pouvaient donner, mais pourtant, elles le faisaient. Cela avait été le cas de Thaïs, et désormais, c’était au tour de Maisy, dans un tout autre type de relation, cependant. Il n’était pas de mauvaise compagnie, cela dit, il était juste assez spécial, dans un style qui lui était tout particulier. Le problème, ces derniers temps, pour l’alpha, c’était la façon dont Maisy semblait voir leur relation, il fallait avouer que cela le gênait quelque peu, depuis quelques semaines déjà, elle prenait des aises qu’il s’était refusé à lui offrir, pour une bonne et simple raison. Elle serait et resterait une amie, ni plus, ni moins sauf si elle dépassait les bornes, ce qui, chez l’italien, était très mal vu. Il acceptait de faire confiance, parfois, mais briser sa confiance, c’était briser toute relation avec lui. Le pardon n’était pas une de ses principales qualités, c’était clair et net. Ses mots étaient souvent blessants, lorsqu’elle parlait de la Dupont de Calendre, et c’était clair, pour lui, que cela ne passerait pas, une fois de plus, elle était prévenue, et s’il réussissait à pardonner une première fois, il ne fallait pas espérer recevoir une quelconque clémence si cela venait à se reproduire. Intransigeant, l’italien, c’était un fait. Il n’avait pas confiance dans les autres, et c’était ce qui faisait qu’il était toujours si méfiant envers eux. Il était assez susceptible, sur ceux qui concernait les personnes qu’ils aiment, pas sur ceux qui le concernait lui, il était totalement anesthésié à ce qu’on pouvait bien articuler à son sujet, cela ne lui faisait aucun effet, ni honte, ni doute, ni rien du tout. Il savait éperdument qu’elle n’était pas là par hasard, que ces mots qui étaient sortis quelques instants auparavant de sa bouche, n’étaient que foutaises, mais cela l’intéressait peu, si elle pensait avoir besoin de mentir pour faire comme si elle s’en moquait, c’était son problème, pas celui de Zéphyr. Elle n’était juste pas crédible, dans le rôle de la fille qui se moque de tout, c‘était simplement un rôle qu‘elle jouait et il n‘avait pas eu de mal à s‘en rendre compte. Il voulait la mettre sur les nerfs, car cela lui plaisait d’énerver les gens, de les dominer, presque. Son visage était totalement déconfit lorsqu’il laissa échapper qu’il avait peut-être déjà un rendez-vous, et qu’il ne pourrait pas lui consacrer le temps qu’elle désirait, et il fallait avouer que cela l’amusait, de jouer avec l’humeur de la brune. Elle était irrespectueuse, mais il décida tout de même de passer l’éponge, sur ses paroles malheureuses, la laissant culpabiliser, plus ou moins, dans son coin. Malgré tout, il accepta d’aller boire un verre avec elle, sans savoir réellement pourquoi. Il espérait tout simplement qu’elle ne pensait pas se faire pardonner en lui payant un verre, cela serait bien trop facile, cela allait sans dire que l’alpha avait la rancune tenace, et que même si elle était une amie, cela ne serait pas si facile de faire oublier ces paroles, aussi détestables qu’inappropriées. « Fais donc.» Lâcha-t-il, sur un ton badin, sans pour autant la remettre totalement à l’aise, il voulait encore jouer avec son humeur, un petit peu, du moins. C’était bien là que se trouvait le jeu favori de l’italien. La curiosité était un bien vilain défaut, et tôt ou tard, l’américaine l’apprendrait à ses dépends. « Je passe des coups de téléphone. Ou je joue du piano. Je ne suis pas réellement cinéma, mais la littérature me sied, dira-t-on.» Lâcha-t-il, avant de reprendre. « Je me permets, de te retourner la question.» Il pensa, amusé, que son occupation préférée semblait être de lui courir après. En vain.
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MessageSujet: Re: (zéphyr) . we're too young to be serious . enjoy and nothing else . (zéphyr) . we're too young to be serious . enjoy and nothing else . EmptyMer 17 Avr - 15:11

La jeune femme appréciait s’imaginer ce que les gens qui l’entouraient, seraient dans dix ou quinze années. Elle pariait sur l’avenir et se faisait quelques idées. Pour Zéphyr, c’était loin d’être la vie qu’il aurait tant rêver. Alors, qu’il s’imaginait vieillir aux côtés de la petite brune, Maisy l’imaginait dans une situation tout aussi différente. Elle ne le voyait pas rester avec la jeune femme. Qu’importe les attaches qu’ils avaient l’un pour l’autre, elle le sentait. Thais ne resterait pas avec lui. Il devient tellement aigri, tellement renfermé sur lui-même, qu’elle finira par s’en aller, par renoncer à ce qu’ils auraient vécus, pour un sourire, de la joie de vivre. Maisy aurait tant voulu lui dire mais, elle appréciait également ce côté sombre de sa personnalité. Un côté qui finira par le perdre. Une facette de l’homme qu’il est, qui éteindra son âme, tôt au tard. Sauf, si c’est déjà fait. Zéphyr accumulent certaines erreurs sans même s’en rendre compte. Son monde tourne autour d’une seule et unique personne. Il ne s’accroche à personne d’autre. Il ne se donne pas cette chance de découvrir qui sont les personnes qui croisent son chemin. Il s’en fout et la jeune femme ne pouvait pas vraiment lui en vouloir. Elle était un peu comme ça. Même si elle disait toujours ce qu’elle pensait, que ça passe ou que ça casse. Elle ne se laissait pas découvrir. Elle ne se laissait pas percer à jour, par n’importe qui. Mais, il lui arrivait de le faire, de baisser sa garde. Néanmoins, elle n’avait jamais dit que c’était facile, parce que ça ne l’était pas. Cependant avec Zéphyr, elle avait envie d’aller plus loin. Plus loin dans cette amitié qui se faisait rare. Se lier de cette façon, ressentir un certain plaisir à accumuler les soirées, les têtes à têtes, c’était une première pour la jeune femme. D’habitude, elle se lassait facilement. Elle tournait la tête au premier tournant et décidait de changer de direction. Certes, elle n’utilisait pas la bonne manière pour lui exprimer et peut-être qu’elle le faisait exprès. Peut-être que la séduction était plus facile à accepter que l’attachement ou l’inquiétude. Maisy était inquiète pour Zéphyr mais, elle savait d’avance que ça ne servait à rien de lui expliquer. Lui dire qu’il n’a pas des airs d’homme heureux ou comblé. Lui demander ce qu’il ferait si Thais venait à quitter sa vie, sans prévenir. Elle tenait à lui, d’une certaine manière. Même si son physique faisait naitre des pensées plutôt inadaptées dans une relation de pure amitié. Du coup, elle s’amusait à tourner en rond, à prendre à gauche, à droite, sans se décider, sans se lancer, parce qu’elle n’est pas vraiment douée quand il s’agit de parler avec ses émotions. Elle était déjà maladroite en temps normal. Alors, il vaut mieux éviter la catastrophe. Il vaut mieux rester prudent, même si elle ne sait pas jusque quand ça va durer. D’une minute à l’autre, tout peut dérailler. Elle peut se lever, lui lancer ces pics et ramasser ce qu’elle aurait récolté. La colère de Zéphyr et son mépris. Elle savait qu’il n’était pas du genre à distribuer de seconde chance, encore moins, si on ne ressemblait pas à la femme de sa vie. Donc pour Maisy, c’était du tout cuit. Le perdre ou continuer sur cette voie, et continuer à se mentir, à se voiler la face. Pour se préserver, pour attendre et dire dans un paquet d’années, qu’elle le savait. Elle dirait qu’elle l’avait prévenu et qu’il ne pouvait que s’en vouloir. Tous les signaux étaient présents, il n’avait pas à fermer les yeux de cette manière. Eternel têtu. A la fois si semblables et si différents, il fallait croire que les deux jeunes gens s’étaient bien trouvés. Autour de ce verre, il continuait à la déstabiliser, à l’énerver. Au point même, que Maisy lève ses sourcils. Fais donc. C’est tout ce qu’il avait à dire. Heureusement, qu’il ne se retrouvait pas avec son parfait sosie, parce que la discussion n’irait pas loin. Détachant son regard du jeune homme, la belle brune regardait les habitués. Elle se rappelait ce qu’elle avait pensé, la première fois, où elle l’avait vu. Très vite, elle fût étonnée de le savoir en couple. Elle aurait pourtant parié sur le loup solitaire, celui qui sort, seulement le soir de la pleine lune. Du coup, elle avait essayé de le questionner, comme elle le faisait à cet instant avec cette curiosité mal placée. Elle essayait de discuter mais, ce n’était pas la meilleure façon qui soit. Du coup, il l’avait envoyé sur les roses et elle avait persévéré. Un acte qui avait payé, quand on les voyait ensemble, actuellement. Amitié et complications. Voilà de quelle manière, on pouvait résumer cette relation, ce duo de choc. Celui qui éveillait les soupçons. A croire que Zéphyr n’a plus été vu avec une autre fille que Thais. « Tu joues du piano ? Sérieusement. Je te voyais plus sportif qu’artiste. » lâchait-elle tout en souriant. Est-ce qu’elle se moquait ? Juste un petit peu, un brin de taquinerie. Les journées devaient lui sembler si longues. Maisy avait toujours le don pour se mettre à la place de tout le monde et pour critiquer. En sachant que n’importe qui, pouvait avoir le même comportement. Si ça se trouve le quotidien de la jeune femme était loin de plaire à beaucoup de monde. Alors, elle n’avait plus qu’à s’en satisfaire et réaliser que les différences peuvent nous aider, peuvent nous faire grandir, murir. « Je sors. Je rencontre quelques personnes. J’adore les défilés, faire les boutiques, voyager. Et depuis peu, je prends des cours de danse. D’ailleurs, je cherche un cavalier. Ca ne te tenterait pas un peu, de déposer tes bouquins, pour venir de décompresser, bouger ton fessier ? » On peut toujours rêver.. La jeune femme s’était mise à parler comme une boite à musique. Elle était toujours ainsi avec lui. Allez savoir pourquoi, il était cet unique chanceux. Le pauvre, devait-il penser, sans réellement comprendre les sentiments de la demoiselle. En sachant qu’il est dur d'être heureux, parce que le bonheur se cache souvent, ne nous effleure que quand il veut. Peut-être parce qu'il est méfiant, peureux, craintif ou défaillant. Un peu comme Zéphyr, d’une certaine manière, avec ses propres attaches, ses propres sentiments. Maisy avait toujours ce doute le concernant. Est-ce qu’il pouvait l’apprécier, sérieusement ? Ou est-ce qu’elle était un divertissement, quelques heures sur une semaine où il voyait un autre visage que celui de Thais ? Elle n’en avait pas la moindre idée et au fond d’elle, la réalité pouvait la terroriser. Maisy préférait continuer sur cette voie, dans le flou total. Sans trouver les mots, sans savoir si elle compte ou non pour lui. C’était la seule possibilité pour ne pas être déçue.. Quoi qu’il arrive, quoi qu’il advienne.

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