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Ebony&Sloan :. On était jeune on était con. Surtout moi.

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MessageSujet: Ebony&Sloan :. On était jeune on était con. Surtout moi. Ebony&Sloan :. On était jeune on était con. Surtout moi.  EmptyMer 5 Juin - 22:54


EBONY&SLOAN



    Les cours et les incroyables flâneries que je me privilégiais entre deux heures de battement. Mon dieu que je n'en pouvais plus. Il fallait le dire qu'il allait devoir que je travaille deux fois plus si je voulais pouvoir retourner travailler en France dans l'agence de presse qui m'avait recruté cette été pour un stage mais qu'est-ce que je pouvais m'ennuyer ! Pourquoi fallait-il qu'on passe des années dans des salles de cours à détester ce qu'on étudiait, à ne rien aimer que ce soit de s'assoir sur une maudite chaise pendant des heures ou scruter le visage des professeurs qui dégoulinaient de sueur, et tout ça pour quoi ? Pour faire un job qui suffisait j'en étais presque persuadée, d'observer pour le mettre à exécution. Oui, c'était ce genre de journée et je restais encore plus maussade que d'ordinaire. Ou je n'avais envie que d'une chose, m'envoyer un joint juste pour que mes idées me paraissent plus marrantes. Mais je m'étais promis pas dans une journée de cours et celle-ci semblait interminable. Mon voisin d'ailleurs vint souligner cette pensée lorsque je le vis mettre un doigt disgracieux dans une de ces narines. C'en était trop, il fallait que je sorte de là et que je prenne l'air sinon j'allais sûrement faire un meurtre ! Etre trop sérieuse pour moi en plusieurs jours d'affilé c'était comme pendant la même période mettre un couteau en face d'un sérial killeur et attendre de voir s'il craquerait enfin. Je craquais. J'avais besoin de prendre l'air et de faire ce que je faisais de mieux c'est à dire rien ! Alors c'est pourquoi d'un pas qui se voulait dynamique, je sortis en trombe de l'amphithéâtre dans lequel je me trouvais devant une foule de spectateurs qui n'étaient visiblement même pas étonnés de mon comportement. Une présidente qui montrait ses mauvaises manies. C'était fâcheux mais pas inhabituel chez moi, les gens le savaient très bien pour ne plus s'offusquer de rien vis à vis de moi ! Traversant rapidement les couloirs qui me séparait de l'extérieur, je ne pus que prendre une grande goulée d'air frais lorsque je sentis enfin celui-ci caresser mon visage. Mon dieu et le pire c'est qu'il faisait beau ! Non, ce n'était vraiment pas le genre de journée où il fallait rester enfermer en cours ! J'étais sûre que dieu était d'accord avec moi sur ce point-là ! Je sortis alors de ma poche un joint que j'allumai illico presto pour en tirer deux trois lattes d'une manière plutôt vive ce qui finit de me faire voltiger. Je dus me retenir de ne pas tousser la fumée qui s'échappait d'entre mes lèvres et j'avançai enfin vers le café de l'université. Rien de tel qu'un café avec peut-être un peu de whisky dedans pour pouvoir se rebooster et continuer la journée comme j'aurais voulu qu'elle se déroule c'est pourquoi jetant mon joint dans la cour de l'université, j'arriva de nouveau dans les couloirs pour aller direction l'albatros. Je ne fis attention à personne mais je savais que la plupart avait les yeux tournés vers moi. A mon avis c'était sûrement parce que j'avais joué avec la plupart des gens qui s'y trouvaient et sans aucun ménagement. Le pire c'est que si je les regardais, j'étais sûre de ne même pas savoir ce que j'avais fait avec chacun et j'en avais oublié probablement beaucoup d'ailleurs. C'était comme ça, le monde était mon terrain de jeu et les gens mes pantins et puis quand je me lassais de mon jouet je passais à un autre inlassablement. C'était comme ça et c'était sûrement aussi pourquoi j'avais une telle réputation. La belle et dangereuse Bonny. Imprévisible, incontrôlable et qu'on ne pouvait approcher sans savoir où on allait finir à la fin. J'eus un sourire en m'approchant des tables. En faîtes la vue des gens me toisant avec curiosité ne pu que me montrer que ma journée était pitoyable c'est pourquoi je décida de remonter dans les chambres universitaires là où était censé être ma place. Mouais, fallait dire que je devais y passer un jour par semaine pour faire bonne figure. Le reste de mes journées, je les passais dans mon vrai chez moi, à quelques pâtés de maisons d'ici sans le consentement bien sûr de notre cher doyen mais qu'importait. Et merde, moi qui m'attendais à y trouver Lux, l'une de mes seules amies il fallait le dire, pour fumer quelques lattes avec elle, je fus bien déçue. C'est pourquoi je décida que la journée était belle et bien finie pour moi et je me coucha sur le lit qui m'avait été attribué. Ce ne fut qu'en pleine nuit que je me réveilla, nerveuse, la bouche pâteuse d'avoir trop fumer et une envie irrésistible de café. Je me redressa alors et sortit dans les couloirs sombres et tristes. Forcément pendant les cours d'été il n'y avait pas grand monde ! J'avançai alors vers la salle des profs. Une habitude que je prenais lorsque je faisais mes virées nocturnes sachant pertinemment que l'albatros ne serait pas ouvert. Je ne mis que quelques secondes à dévérouiller la porte, un jeu d'enfant et la referma derrière moi. Je me dirigea alors vers la mâchine à café et alors que le liquide coulait dans le gobelet, me roula un joint mais mon moment privilégié fut interrompu lorsque je vis la poignée de la porte tournée. Merde ! Je pris alors une voix des plus sérieuses mais qui semblaient bien inutiles. C'est fermé, les horaires sont sur la porte, revenez demain ! Qui allez croire qu'un prof se trouverait ici en plein milieu de la nuit ? tant pis c'est tout ce que j'avais trouvé.
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MessageSujet: Re: Ebony&Sloan :. On était jeune on était con. Surtout moi. Ebony&Sloan :. On était jeune on était con. Surtout moi.  EmptyDim 9 Juin - 22:02

TOI ET MOI, ON A TELLEMENT DE TEMPS A RATTRAPER
EBONY J. ASHER-GREY  & SLOAN-WADE BLACKBURN


Ebony&Sloan :. On était jeune on était con. Surtout moi.  Ojntk0


La nuit est sans nuls doutes le plus gros calvaire de Sloan. Ce dernier ne supporte pas la nuit et encore plus lorsqu’il est clean, qu’il n’a pas fumé depuis quelque temps. Pour ce bipolaire, le noir est quelque chose qu’il évite au maximum. Comme dans les films de vampires, il est attiré par le côté sombre de la nuit mais d’un autre côté, cela fait ressortir ce qu’il y a de pire chez lui. Insomniaque, il a toujours un mal fou à trouver le sommeil. En général, il tourne en rond pour essayer de s’endormir, en vain. Le fait qu’il soit un bipolaire assez malsain n’arrange rien à la situation. Au contraire, elle l’empire. En plus de cela s’ajoute un an de guerre en Italie, lui faisant voir les pires horreurs. Parfois certaines images lui reviennent en tête et le perturbent encore plus. Si si c’est possible d’être plus torturé que lui. Il déteste la nuit et en général, soit il sort ou soit il se mets minable pour essayer de contourner ça. C'est terrible, il fait parfois des crises d'angoisses pour éviter de devoir affronter la solitude. Le jeune homme est hanté par ce vide, malgré qu'ils soient deux dans sa tête. C'est un doux paradoxe d'avoir l'impression qu'une personne étrangère contrôle son corps mais en même temps, d'être habité par une solitude provocante. Il se sentait si seul et si entouré. C'était étrange et c'est ça qui le conduisait petit à petit vers une folie inévitable. Sloan n'est pas dupe, il ne donnait pas cher de sa vie. Déjà, il ne se voyait pas dépasser les trente ans et si quand bien même il y arrivait, dans quel état serait-il ? Franchement, la drogue et sa bipolarité le rendait de plus en plus minable et physiquement cela se voyait de plus en plus. Des poches sous les yeux, les joues creusées, il avait du mal à le cacher. Dans un sens, ça lui donnait un style mystérieux. Enfin, quand on le connaissait, on savait pertinemment à quoi cela était dû. Le jeune homme s'en foutait des apparences, qu'il plaise ou qu'il ne plaise pas, peu importe. Au contraire même, il préférerait ne pas plaire comme ça on lui foutrait la paix une bonne fois pour toute. Malheureusement, il avait un physique plutôt avantageux et attisait le danger et le désir.

Se réveillant d'un bond, Sloan manqua de se cogner la tête contre une barre en fer. Bien sûr, comme il ne dormait presque pas de la nuit, il lui arrivait de s'endormir n'importe où. Et là spécialement, il se trouvait derrière les gradins du gymnase. Le jeune homme passa sa main dans les cheveux puis sur son visage pour essayer de reprendre ses esprits. Qu'est ce qu'il foutait là ? Aucune idée, il n'avait plus vraiment de souvenirs, tout était flou. A cet instant précis, il ignorait jusqu'à son prénom. Quelques secondes plus tard et la mémoire lui revint petit à petit. Allongé par terre, il se redressa tant bien que mal et jeta un petit coup d'oeil aux alentours. Un pack de bière vide, un joint qui s'était consumé tout seul. Rien de bien glorieux. Mais que diable faisait-il dans cet endroit si improbable ? C'est une bonne question franchement. C'était la première fois en quatre ans qu'il se réveillait là. Il manquerait plus qu'il soit somnambule le pépère. Avec énormément de difficultés, Sloan se leva et dû s'appuyer contre le mur pour éviter de tomber. Sa tête tournait et il avait l'impression de s'être fait broyer le cerveau par un camion. Il resta sans bouger quelques secondes avant de se faire un peu violence et essayer de réagir. Il marcha au milieu du terrain de basket à priori et prit la porte, sans même regarder si quelqu'un d'autre se trouvait là également. Le voilà dans Berkeley en pleine nuit, ou pleine soirée, il n'avait plus aucune notion temps parce que forcément, sa montre n'était plus à son poignet. Ses pas résonnaient dans les couloirs, il avançait sans but, cherchant désespérément une sortie. Le jeune Lambda était dans un état second mais plus il marchait, plus il revenait à lui. Son programme ? Arriver jusqu'à son lit en un seul morceau et s'allonger pour finir la petite sieste qu'il avait commencé Sloan avait le visage creusé, il semblait fatigué, à bout de forces. Alors qu'il s’apprêtait à tourner dans l'un des nombreux couloirs, son regard fut directement attiré vers une ombre au loin. Lux ? Le jeune homme fut intrigué par sa présence ici, il la suivit quelques instants avant de voir qu'elle entra dans une pièce spéciale. La salle des profs. Étonnant, qu'allait-elle faire là-bas ? Une fois devant la porte, il tourna la poignée et passa la tête. Oui il avait entendu ses recommandations de ne pas entrer mais franchement, à d'autres hein. Il était peut-être dans un sale état mais il avait un minimum de lucidité malgré tout. « Lux, dis-moi que tu as le .. » commença-t-il avant de s'arrêter net de parler. Ces yeux, ce regard, il le reconnaîtrait entre mille. Dure retour à la réalité. Le visage de Sloan s'illumina en une fraction de seconde. Il revient rapidement sur terre et reconnu aussitôt Ebony. « Oh Bony ! » dit-il ironiquement. Pourquoi ce surnom ? Pourquoi maintenant ? Ils ne s'étaient pas parlés depuis tellement de temps, c'était affolant. Le jeune homme ouvrit un peu plus la porte, il se doutait bien que sa présence était mal vue par Ebony, surtout après le fait qu'il l'ai totalement ignoré en Italie. Mais c'était pour son bien, pour la protéger. Sloan était complètement traumatisé par la mafia et ne voulait pas qu'ils se retournent sur elle pour l'atteindre lui.

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MessageSujet: Re: Ebony&Sloan :. On était jeune on était con. Surtout moi. Ebony&Sloan :. On était jeune on était con. Surtout moi.  EmptyJeu 13 Juin - 0:53


EBONY&SLOAN



    La porte s'ouvrit et je me souvins mettre dit que ça aurait pu être n'importe qui. N'importe qui d'assez torturée et insomniaque pour se balader dans les couloirs de l'université à cette heure là. Après tout, la plupart des gens qui ne pouvaient dormir s'en fumait une entre colocataires ou tout simplement, sortaient par la fenêtre pour squatter une soirée qui aurait finalement finit plus tôt que prévu. Je ne croisais jamais personne dans les couloirs lorsque je faisais mes rondes. Il était rare que je traîne ici la nuit. Après tout, j'avais un logement qui m'attendais à l'extérieur de l'université et les rares fois où je restais dormir dans la chambre avec Lux était parce que j'avais la certitude de pouvoir croiser le doyen à l'entrée de l'université le lendemain matin à la reprise des cours. Il m'avait dans le collimateur depuis ma toute première année lorsqu'il avait compris que j'étais une gêne potentielle pour le bon fonctionnement de l'université. Il avait aussi très vite compris que j'étais une source d'ennuis pour tout ceux qui m'approchaient. Lorsque lui et les autres élèves avaient compris ça, ce fut à mon tour de foncer vers eux. Sourire aux lèvres de la prédatrice qui s'approchent de ses marionnettes. Et puis j'étais partie à Paris, l'année dernière et n'étais rentrée que tardivement à l'université. En faîtes, je n'étais même pas sûre de revenir et pourtant il m'était paru évident que je devais finir mes études pour enfin me casser d'ici. Sauf que l'entrée n'avait pas été très facile. Nous avions eu de longues discussions. Des contrats à signer de bonnes conduites, des remontrances envers mon comportement de ces dernières années, des soupçons envers quelques trafics que je pouvais faire illégalement entre ces couloirs et surtout, une interdiction formelle de dévier et il insinuait fortement que je ne devais pas retourner dans la trinité des gammas étant une des raisons majeur qui faisait que cette confrérie était encore plus détestés qu'elle ne l'étais déjà pour cause de sa marginalité. J'avais respecter ses règles. Devant lui. Je n'avais pu me résoudre à vivre dans l'université comme tous les étudiants et avait finalement fait le mur chaque soir pour retourner chez moi. D'ailleurs, j'avais repris le poste de présidente contre son bon vouloir. Il m'était impossible de vivre en colocation. Je voyais ma meilleure amie, Lux dès que je pouvais, passais des nuits entières à rire à ses côtés mais je me sentais cloîtrer entre ces murs. Je me sentais étrangère à cette forme d'autorité et c'était pour quoi, je ne pouvais suivre le mouvement comme tout étudiant normal. Cette nuit était une des rares nuits où je tenais mon rôle de bonne présidente veillant sur ses gammas. La porte s'ouvrit alors. Toute personne aurait pu convenir par pas celle là. Pas lui. Pas maintenant. En faîtes non. Jamais. Je ne voulais pas le voir. Je ne pouvais même pas le regarder dans les yeux. Je n'aimais pas la personne qui était apparu et encore moins les quelques mots qu'elle venait de prononcer, inconscient de qui se trouvait dans la pièce. Sa voix m'apparut comme une claque brisant ma joue. La familiarité de son visage m’écœura et ça manière alors de sortir le surnom affectif qu'il m'avait porté pendant tant d'année me révolta. C'était donc un des clients de Lux ? Et en plus de m'avoir lâchement abandonné, il troquait avec ma rival. En même temps, je lui refourguais avec plaisir, je ne voulais aucun échange avec lui et pourtant, la situation semblait dire le contraire. Parce que tu te souviens encore de mon prénom ? Bonne nouvelle, au moins quelque chose que tu n'auras pas oublié. Mon ton était calme et sans aucune intonation. Pourtant j'avais ce rictus désagréable sur la bouche qui montrait le désagrément qu'il occasionnait pour moi avec sa simple apparition dans mon champs de vision. Je sentais mon visage me brûler comme si le voir me donnait envie de me révolter tout simplement. Il m'avait blesser bien plus qu'il ne pouvait l'imaginer et surtout, il paraissait prendre plaisir à la situation. Bien des fois je mettais imaginer lui hurler dessus pour le mépris que j'avais lu sur son visage lorsqu'il m'avait effacé de sa vie. Jamais personne ne m'avait traité comme ça. En faîtes c'était ce que je faisais le mieux. A croire que des fois, certaines personnes pouvaient retourner vos propres jeux contre vous-même.
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MessageSujet: Re: Ebony&Sloan :. On était jeune on était con. Surtout moi. Ebony&Sloan :. On était jeune on était con. Surtout moi.  EmptyLun 1 Juil - 17:01

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EBONY J. ASHER-GREY  & SLOAN-WADE BLACKBURN


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Ebony était sans doute la dernière personne qu'il aurait espéré croiser ici, surtout en pleine nuit. Elle était là, non loin de lui, personne aux alentours. Le moment semblait être parfait et idyllique pour avoir une petite conversation elle et lui Après tout, leur relation s'était terminé sur un quiproquo qui s'était intensifié en Italie. Dans le passé, ils avaient été tellement proches, tellement complices. Sloan et Ebony étaient alors inséparables, rien ne semblait pouvoir les séparer un jour et pourtant, le contexte dans lequel le jeune homme a évolué les a éloignés.  La drogue a fit son apparition dans la vie du beau brun, sa descente aux enfers a commencé, l'éloignant petit à petit du monde fréquentable. A la suite de ça, il est tombé dans la délinquance, pas étonnant lorsqu'on habite dans le Bronx. Son contexte familial ne l'a pas aidé non plus, bien au contraire. Une multitude de petits détails qui ont fait que leur amitié s'est amenuisée puis atténuée. Le jeune homme regrettait amèrement que cette relation se soit terminée ainsi, sur un mal entendu. Mais c'était trop tard à présent, le mal était fait et ce quiproquo ne pourra pas être résolu. Ebony lui en voulait énormément et c'était compréhensible, elle avait du se sentir trahis et abandonnée. Pas la peine d'essayer de parler, elle va s'énerver direct et de ce fait, Sloan ne tardera pas à suivre. Pour un bipolaire aussi instable que lui, il est tout simplement impossible de suivre une conversation où le ton est haut, où l'autre s'énerve et où il faut essayer de le résonner. Son plus gros problème est son impulsivité et sa violence, il entre parfois dans des états de colère assez impressionnant. Il est comme ça le petit Lambda, il est incapable de se contrôler et sa bipolarité malsaine prends facilement le contrôle de son corps et de ses gestes. Pas la peine de lutter, Sloan est tellement faible face à son autre lui. Un combat quotidien qui le brûle petit à petit. Plus il avance dans la vie et moins il a la force de se battre contre un combat déjà perdu d'avance. Le jeune homme est extrêmement lucide sur son état, il sait qu'il devrait aller consulter au lieux de se réfugier dans la drogue mais c'était clairement plus fort que lui.  Alors forcément que le fait de revoir Ebony ne le laissait absolument pas indifférent, surtout en pleine nuit et toute seule. A Berkeley il n'y avait pas moyen de voir quelqu'un tout seul, entouré par ces milliers étudiants tous plus étranges les uns que les autres. La belle brune lui lança un pique, chose tout à fait prévisible de sa part. Sloan se contenta d'afficher un petit rictus sur ses lèvres. Après tout, il n'allait pas pleurer de la situation donc autant en rire. Tout ceci n'était qu'ironie pour essayer pour se contenir au maximum et garder le contrôle de soi. « Comme quoi, je ne suis pas totalement désespéré hein. » répondit-il sur le même principe que l'ironie. Sloan avança de quelques pas dans la pièce avant de fermer la porte derrière lui. Après tout, il était là, elle était là, autant en profiter. C'était peut-être la seule chance qu'ils aient de s'expliquer. Et puis si les choses tournent mal, Ebony pourra toujours crier, il y aura bien une âme charitable qui viendra l'aider. Quoique, à cette heure-ci, les étudiants dorment. Bon ben au pire, elle se retrouvera dans les faits divers. Aha non, j'espère vraiment que si Sloan devient trop instable et malsain, elle aura la bonne idée de partir en courant. Le jeune lambda avait beaucoup de mal à se contrôler et à garder sa personnalité normale, l'autre était tellement forte et tellement présente. Il fit quelques pas en arrière pour poser son dos contre la porte. Ah bah bien, elle ne risque pas de fuir en courant ainsi. « Je sais que tu n'as pas envie de me parler mais il faut qu'on ait une discussion. » dit-il d'un ton neutre. Sloan qui proposait de parler, une grande première ! Il était calme, il respirait sur un rythme acceptable. Tout se passait bien pour l'instant. Il fallait juste parler sans trop hausser la voix, essayer d'arranger les choses et surtout ne pas s'énerver. Chose qui allait relever du miracle pour Sloan, ce bipolaire si instable mentalement. Au quotidien c'était un vrai handicap, un poids qui l'empêchait de vivre correctement.

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MessageSujet: Re: Ebony&Sloan :. On était jeune on était con. Surtout moi. Ebony&Sloan :. On était jeune on était con. Surtout moi.  EmptyLun 8 Juil - 21:31


EBONY&SLOAN


    J'avais vu Sloan arrivé à Berkeley de la même manière que je l'avais vu quitté ma vie. Silencieuse et incompréhensible. Etait-ce la vie qui aimait nous jouer des tours à chaque coin de rue ? On rayait les gens de notre vie et finalement, elles réapparaissaient alors même qu'il existait un nombre incalculable d'universités dans le pays. Mais il avait fallut que, même avec nos passés douteux, nous arrivions tout de même, tous les deux à accéder à l'une des plus prestigieuses. Des fois le destin se mêlait bien trop de nos vies à mon goût et j'en étais bien plus frustrée qu'avant même le moment où j'étais entrée dans cette pièce, l'esprit ailleurs et surtout, complètement insomniaque. Je regardais sa mine et je voyais ses traits marqués de la même manière que les miens devaient l'être. Ce genre de visage sombre et lugubre je les connaissais par coeur. Déjà à l'époque, nous étions en marges. Différents de ce que les gens auraient voulus pour nous. Et puis il était partit et j'avais vogué à ma vie comme lui l'avait fait pour la sienne. Sauf que ce genre de visage, je les reconnaissais entre mille. J'avais compris à sa manière de traîner vers le couloir des gammas que, même si nos routes s'étaient séparées, il fallait se rendre à l'évidence que nous avions évoluées de la même manière. Du moins c'est ce que je présumais. Quand il était partit, les choses s'étaient empirés pour moi. Il avait été mon pilier. Il comprenait mieux que moi à quel point une famille pouvait représenter un poids dans votre vie lorsque vous n'étiez pas à l'image qu'elle avait de vous. Et puis j'étais partie. Je ne supportais plus mes deux frères qui n'avaient de cesse de me pourrir la vie. A mes seize ans j'avais décidé après une soirée de m'enfuir. De ne jamais rentrer. Du jour au lendemain. Parce que j'étais comme ça. J'avais toujours aimé ne pas savoir ce qui m'arriverais dans la vie. Et puis je l'avais rencontré. Jamie. L'amour de ma vie. Des années ensemble à vivre au jour le jour, à pimenter notre vie en dealant ensemble, en fumant, en buvant et en faisant tout ce qu'il était possible pour pimenter notre quotidien pour qu'il nous semble le moins normal du monde. Et il en est mort. Un deal qui tourna mal. Alors je devins bien pire avec les autres et avec moi-même. S'affranchir des limites, rendre tout dangereux pour le simple besoin de se sentir exister. Se détruire la santé parce qu'au fond ça fait du bien de se dire que malgré ça on est toujours vivant et surtout de regarder d'un oeil moqueur tous ces gens autour de vous qui pensent que leur vie est fabuleuse alors qu'elle est à presque tous les points de vue, similaires à celles des gens qui l'entourent. Le banal me fait peur. Pire, il m'horrifie. Sauf qu'à cause de cela, il faut dire que je n'étais pas forcément bien vu mais que voulez vous, j'aimais le jeu et l'interdit. Lui était comme moi. Avant. Je ne connaissais rien de lui à présent. Je sentais juste qu'il n'avait pas l'air d'avoir tourné d'une meilleure manière que moi mais après tout, tout le monde pouvait se tromper. Mon regard impénétrable et mes traits renfermés ne montrait aucune émotion telle que la surprise et la stupéfaction. J'aurais pu accueillir n'importe qui que j'aurais eu la même émotion bloquée sur le visage. Un masque impénétrable aux traits durs et accusateurs. Seuls les battements de mon coeur avaient quelque chose de changés. Il parla enfin et je perçus ses paroles comme bien amères après tant d'années d'absence. Tant pis. Les gens ils venaient et disparaissaient. J'avais l'habitude moi qui ne portaient pas grand monde dans mon coeur. Sauf que c'était moi d'habitude qui fuyait. Pas l'inverse. J'aurais aussi pu lui inventer toutes sortes d'excuses si seulement il n'avait pas piétiné ma fierté lorsque nous nous étions revus en Italie. Je ne pus qu'accueillir sa dernière remarque avec un rictus moqueur qui en disait long sur mon façon de penser à présent. J'haussais même un sourcil me demandant s'il rigolait ou pas. Apparemment pas. La situation semblait complètement disproportionnée. Cela faisait plusieurs années qu'il m'avait laissé et c'était seulement à présent qu'il voulait discuter ? Ma foi c'était un futur génie celui-là ! Tu crois pas qu'il est un peu tard pour ça ? C'était il y a des années que t'aurais dû venir. T'as raté ton coup. J'avais parlé d'une voix calme et pourtant pleine d'amertume. Ses paroles ne passaient pas du tout. J'aurais même préféré qu'il s'en aille sans un mot plutôt que comme ça. Comme s'il se sentait obligé à présent.
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MessageSujet: Re: Ebony&Sloan :. On était jeune on était con. Surtout moi. Ebony&Sloan :. On était jeune on était con. Surtout moi.  EmptyLun 2 Sep - 17:53

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