Ayant pris l’une des sorties pour un bol d’air me voici donc à contempler le ciel étoilé, ou ce soir aucun nuage ne semblait venir obstruer la vue. La lune était des plus rondes et reflétait à merveille, tel un apaisement peut-être signe de conciliation pour les heures à venir, sentant Stephen moins crispé depuis notre grosse dispute à New-York ou le ton avait été des plus froids sans oublier ses paroles détachées…mais ne l’avais-je pas méritée ? Mais pour l’occasion, nous avions comme signe une sorte de traité de paix temporaire, n’ayant pas eu la force de toute manière pour une énième altercation et surtout avec lui ; mon but était que cela s’arrange ente nous que cela tourne ne troisième guerre mondiale. Puis repensant à cette soirée aux similitudes, voilà que Stephen me rejoignit plus ou moins, fumant sa cigarette, me resaluant de façon calme et détendue, me parlant de Erwan ou je tournais la tête posant mon regard sur lui, bras posés sur la rambarde métallique avant de rétorquer confuse un léger sourire aux lèvres.
« Je suis désolée, je ne voulais pas de mettre dans l’embarras. J’aurais dû le prévenir ou encore lui dire les choses directement, mais …enfin j’lui expliquerais notre situation même si cela ne changera pas grand-chose au final qu’il a quand même mis les pieds dans le plat sans le vouloir. Il n’est pas méchant au contraire » Tandis que Stephen se mit à mes côtés, appréciant cette proximité et cette ambiance relax, il y avait bien longtemps que nous ne nous étions pas retrouvés ainsi au calme, sans aucune discorde en vue, du moins pas ce soir, que le regardant de nouveau je pus vois ses yeux se poser sur moi, me faisant frissonner telle une caresse avant de me sentir gênée pour dévie mon regard ou il reprit.
« Non ça va pour l’instant … »Certes bien sûr que j’avais quelques peu froid, surtout à une heure si tardive n’ayant même pas pensé à prendre une veste, quelle idiote ! Mais tout semblait aller un peu mieux avec le beau peintre et je ne voulais pas que cela cesse sans toutefois abuser de sa présence pour ne pas batailler de nouveau.
« Et puis je ne pense pas rester très longtemps, ce n’est qu’un bal de fin d’année où seront élus les rois et reines de la soirée et je sais pertinemment ne pas faire partie de l’élite, alors quand le moment sera venu je filerais pour aller me coucher et contempler la mer… »
L’océan avait toujours été tel un pansement à mes blessures, elle avait le don de m’apaiser, de me calmer, de faire que je puisse avancer et prendre les bonnes décisions. J’aurais pu poursuivre en ajoutant le mot « seule » mais je n’en dis rien. Et je ne voulais pas non plus que Stephen croit que je le fuyais ce soir, en disant vouloir rentrer à l'intérieur ou encore chez moi dans cette grande villa vide et sans vie désormais, même si encore quelques affaires du ténébreux peintre étaient toujours là-bas. On se rapprochait peu à peu non ? Et je ne voulais pas risquer une telle opportunité de pouvoir recoller les morceaux pour une autre broutille mal prise, ou un comportement qui aurait pu laisser penser que je ne voulais pus de lui dans ma vie…
Puis le regardant malgré tout de nouveau je ne pus m’empêcher de repenser à nous deux, notre vie, notre rencontre, les dures épreuves traversées mais surmontées exceptée cette fois où j’avais été odieuse, ne me le pardonnant toujours pas d’ailleurs que je baissais le regard ayant un instant de nostalgie…perdue dans mes pensées sans faire attention que je m’étais tournée vers Stephen…

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Je tentais de faire que les choses aillent bien tout en présentant mes excuses que Stephen pris le mieux du monde pensant que c’était plutôt auprès de mon cousin Erwan que je devrais m’excuser et surtout m’expliquer. Il n’avait pas tort sur ce point et puis le beau peintre se faisait rassurant avec sa mine détendue et souriante. Puis vint ce moment de nostalgie, et oui cette vue que j’aimais tant regarder, sentant l’air marin qui avait le don de m’apaiser et de ma fatiguer durant les nuits insomniaques, et le bruit des vagues telle une douce mélodie à mes oreilles que soudain je sentis une chaleur émanant de la main du beau peintre qui venait de se poser sur mi peu à peu, mes yeux plongés dans ceux de mon ex-Fiancé ? Il faisait toujours partie de ma vie, et était dans mon cœur et le sera à tout jamais…Mais pour l’instant seul m’avenir nous dira comment les choses se dérouleront !
Mon cœur se mit à battre à la chamade, comme étant toute frêle et si démunie face à son geste qui me fit frissonner…que j’avais la sensation que lui et moi rien n’était terminé que malgré toutes ces histoires et querelles, nous étions toujours aussi amoureux, enfin moi je l’étais c’était certain. Mais c’était de nouveau fragile entre nous et je tenais à préserver ce délicat lien que nous avions encore…
« Je…j’avoue un petit peu … »Mais je ne pouvais pas lui dire que je préférais rester à ses côtés et avoir froid que de rentrer et me sentir triste ? Autant se taire, qui me prêta sa veste la mettant sur mes épaules…Quelle délicate attention ! Avant de reprendre sur le fait qu’il ne resterait pas toute la soirée non plus, n’ayant jamais ce genre de choses, les grands évènements !
« Oui je le sais… »Mais soudainement il fut comme hésitant que je relevais les yeux sur lui…impatiente ? Peut-être …
« Que ? »Il souhaitait donc me raccompagner ensuite ? Et bien si je m’attendais à cela ? Que je ne sus comment faire ou que dire ?
« Tu es sur ? »Sans réfléchir j’avais déballé ces quelques mots, avant de me sentir comme tiraillée entre le cœur et la raison et si ce soir cela était une erreur.
« Ce serait avec plaisir ! »Dis-je enthousiaste même si un sentiment de peur m’envahissait malgré tout avant de reporter mon regard sur le ciel étoilé s’offrant à nous, refermant quelques peu la veste sur moi, respirant son parfum avant d’entamer sur une présence qui manquait autre que la sienne…
« Et comment se porte Cyclope ? Ca fait vide sans lui…la villa semble être comme endormie et c’est plus pareil… »Ajoutais-je en jetant un bref regard sur Stephen qui incluait que lui aussi me manquait atrocement…faisant une légère moue…
« Je devrais peut-être penser à prendre un chien ça me ferait une compagnie… »Et puis étant toujours en froid avec mon père que je n’avais pas revu même s’il tentait de me joindre par téléphone ou encore par mails…

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