the great escape
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On va tous crever là parce que t’es qu’un con et t’es cocu. T’es cocu et t’en redemande.

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June D. J. Martin
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June D. J. Martin
prénom, pseudo : Fanny, Fannence, la plus mignonne des mignonnes, Fannou
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On va tous crever là parce que t’es qu’un con et t’es cocu. T’es cocu et t’en redemande.  Empty
MessageSujet: On va tous crever là parce que t’es qu’un con et t’es cocu. T’es cocu et t’en redemande. On va tous crever là parce que t’es qu’un con et t’es cocu. T’es cocu et t’en redemande.  EmptyDim 17 Mar - 0:41




J’t’expliquerai, j’t’expliquerai...
Mais ce qui est fou c’est que tu ne puisses pas comprendre que ton pote ait pu faire une erreur en te chronométrant. Alors ça, ça te passe au dessus du cigare ! Mais tu ne peux pas faire moins de 40 secondes au slalom : t’es mauvais, t’es mauvais !!


    Installée sur le canapé du chalet que j'occupais avec Adriel, Lily-Rose et Posy, je zappais les chaines, maudissant le temps extérieur qui brouillait totalement les ondes. Après avoir fait un énième malaise deux jours auparavant, Kenzo m'avait trainée de force chez le médecin, qui m'avait interdit de faire du ski, la moindre chute pouvant être fatale pour le bébé. Ne voulant pas prendre le risque de perdre un autre bébé, j'avais décidé d'obéir au médecin, et ma superbe journée -et semaine - prévue à skier, se transforma donc en une journée télévision. Je n'avais guère envisager le spring break de cette manière, mais j'allais devoir m'en accommoder du mieux possible. Evidemment, rien ne me convenait à la télévision, et je commençais à m'ennuyer dur comme fer, alors qu'auparavant, j'étais incapable de ressentir de l'ennui. C'était dans ce genre de moment que je remarquais à quel point j'avais changé, depuis que j'avais quitté mon pensionnat, et cela me chamboulait toujours un peu. Aussi, je chassais rapidement cette idée de ma tête, et j'attendis patiemment que quelque chose me sorte de cet ennui. Et ce fut Posy qui débarqua devant moi, en combinaison de ski rose bonbon, prête à affronter les pistes. L'anglaise ne faisait pas dans la demi-mesure concernant sa tenue, et j'avais la douce impression qu'elle ne l'avait pas acheté dans un but pratique. « Je pars voir Nélye pour la soirée, à plus tard! » Lâcha t'elle en claquant la porte d'entrée. Je n'eus même pas le temps de lui demander de faire une bise à ma meilleure amie qu'elle s'était déjà enfuie du chalet. L'anglaise était assez particulière, et j'avais encore beaucoup de mal à la cerner, même si une chose ne m'avait pas échappé: son caractère de cochon. Toujours en proie à cet ennui, j'attrapais un livre qui trainait sur la table, probablement laissé par l'ancien occupant du chalet. 50 Shades of Grey de E. L. James. Le synopsis semblait intéressant, et la couverture intrigante, aussi, je décidais de me lancer dans la lecture, sans perdre un instant. Plongée dans le livre, je n'entendis pas les premiers mots que Lily-Rose prononça en ouvrant la porte d'entrée. Aussi, je relevais la tête et lui lançais un regard inquisiteur, espérant qu'elle répéterait ce qu'elle venait de dire. «Meleya? Y a une amie à moi qui passe la soirée ici. Autumn. Elle arrive d'ici 5 minutes.» Et elle repartit comme elle était venue, sans dire un mot, sans un regard. Autumn. Soit c'était une très désagréable coïncidence , soit Autumn allait bel et bien débarquer dans ce chalet. La panique m'envahit en l'espace d'un instant, et je me précipitais vers la chambre d'Adriel à l'étage. J'entrais sans prendre la peine de frapper, ce qui j'en étais sur, n'allait guère plaire à l'Epsilon. « Autumn arrive… Lily l'a invité à passer la soirée ici et elle arrive! » Expliquai-je, avant de m'écrouler sur le lit du jeune homme. Encore un geste qu'il n'apprécierait guère, mais qu'importe, ce soir je n'étais pas d'humeur à surveiller mon attitude pour plaire au jeune homme. En un instant, tout devint confus dans ma tête, et je compris que la soirée avec Autumn allait être un flot continu de stress pour moi, et qu'il fallait que je trouve une solution pour parer à cela. La iota ne pouvait pas encore gagner ce soir, elle n'en avait pas le droit. Levant le regard vers Adriel, je compris que la solution allait être le jeune homme lui-même, et qu'il serait la personne capable de m'épauler ce soir. Je pris alors mon courage à deux mains pour lui demander l'impensable. « Adriel, jusqu'à présent je ne t'ai jamais rien demandé. Mais là ce soir, je vais avoir besoin de toi. Quand Autumn sera là, j'aimerai que tu fasses quelque chose pour moi. Peut importe la chose que je vais dire, il faut que tu acquiesces et ailles dans mon sens. Je ne te le demanderai pas si ce n'était pas important. Et je te promets, que je te devrais la plus grande des faveurs en retour, que tu auras le droit de me demander tout ce que tu veux, je le ferai sans broncher un seul instant. » L'implorai-je, tout en lui lançant un regard des plus sincères. J'espérais réellement que l'Epsilon allait accéder à ma requête, et me soutiendrait ce soir, car il fallait bien l'avouer, sans lui, je doutais pouvoir être capable de supporter la soirée. En bas, quelqu'un sonna à la porte, et j'entendis deux voix se saluant, sans vraiment prêter attention à celles-ci, même si je me doutais bien de qui il pouvait s'agir. Autumn venait de faire son entrée, et ma semaine de spring break s'annonçait définitivement raté. Interdiction de faire du ski, regards emplis de pitié envers moi, Autumn débarquant pour la soirée, oui je devais l'admettre, ce spring break allait être une horreur complète. « On devrait descendre non? On ne peut pas rester infiniment dans cette chambre… Lily risquerait de ne pas apprécier à coups surs! » Déclarai-je, avant de me lever en direction de la porte. « Je sais que je te mets dans une position compliquée Adriel, mais je ne te demanderai pas une telle chose si ce n'était pas réellement nécessaire. » Expliquai-je au jeune homme, avant de poser instinctivement mes mains sur mon ventre. Personne hormis Kenzo n'était au courant de ma grossesse. Le delta était celui qui m'avait trainé de force chez le médecin, ce qui expliquait pourquoi il connaissait cette information. Mais je n'avais pas eu le courage de l'avouer à quelqu'un d'autre, aussi, j'avais gardé cette grossesse pour moi, espérant pouvoir retarder un maximum l'échéance de l'annoncer à Gaulthier. Pourtant aujourd'hui, j'avais bien conscience que les choses allaient devoir changer, et que ce secret n'en serait plus un.
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Adriel Eynsford-Baxter
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Adriel Eynsford-Baxter
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avatar : francisco lachowski.

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MessageSujet: Re: On va tous crever là parce que t’es qu’un con et t’es cocu. T’es cocu et t’en redemande. On va tous crever là parce que t’es qu’un con et t’es cocu. T’es cocu et t’en redemande.  EmptyLun 18 Mar - 19:32

“ Enough. All this talk is boring me.
End this now, or I’ll send you back to Hell.”

Contraint de jouer le petit ami parfait en tout point, puni depuis des semaines. Connerie. Concentré sur ses médisances, ce fut un claquement furibond et une apparition surprise qui fit sursauter le prince, qui s'agaça plus encore de constater qu'en plus de ne pas avoir le droit de loucher sur les jolies gonzesses de la station de ski, celles avec qui il partageait son luxueux chalet en oubliaient les bonnes manières. Excédé, ses prunelles visitèrent le plafond avant que son attention ne soit captée par l'annonce folle de mademoiselle Meleya Ivanova. Ivanova, puisqu'il mettait un point d'honneur à ne pas l'appeler par son nouveau nom de famille. Lily-Rose arrivait avec la Rowen-Glaswell. Que dieu nous préserve, son anxiété monta d'un cran, voir deux. L'alerte rouge était enclenchée. Prodigieusement aigri par la nouvelle, Adriel tenta de refouler un excès de colère virulent en prenant une profonde respiration. « .Qu'est-ce que j'ai fais pour la mériter celle-là, encore. » siffla-t-il, cherchant déjà dans un coin de sa mémoire ce que le karma pouvait bien lui reprocher cette fois encore, ou bien le cas échéant, ce qu'il n'avait pas fait. Se laissant rebondir au même rythme que Meleya prenant ses aises sur son lit, il se frotta les yeux du bout des doigts, simple prévention quant à une atroce soirée. Quoi que. Il était en couple (il parait), il n'avait aucun compte à rendre. La seule raison valable pour le faire sortir de sa légendaire indifférence se plaignait à ses côtés et déglutissait un vomis verbal dense qu'Adriel écouta avec un semblant d'attention. Assez pour capter quelques mots à la volée et cerner la conversation. « .Quoi ? Tu as fait un truc plus grave que d'épouser Gaulthier ? . » darda-t-il d'un ton moqueur. Son absence de clairvoyance ne lui permettant pas d'imaginer combien ce qu'il venait de dire pouvait s'avérer vrai, il haussa les épaules avec nonchalance., « .Ça va, ça va. Tout ce que tu veux. Peu importe. Team Meleyiel, c'est noté. » rétorqua-t-il, avant de rouler sur le côté et de se relever. Les faveurs, il adore ça. Du moins lorsque ce sont les autres qui lui en doivent une. Et s'il n'avait qu'à dire oui, ainsi soit-il. Inconscient et surtout indifférent, il se préparait d'ors et déjà psychologiquement à aborder une soirée de jacassements égocentriques et autres conneries de ce genre. Pire encore, à aborder la seule présence d'Autumn Rowen-Glaswell. « .Je crois qu'à ce stade, je me fiche de ce que Lily-Rose apprécie ou non. » persifla-t-il, bougon et boudeur. Je ne crois pas, je suis sur. Lily-Rose allait surtout apprécier son mauvais caractère comme rarement elle l'avait dégusté. Elle pourrait tomber sur lui en plein orgie qu'il lui adresserait une vague de la main en guise de salutation. Autumn, c'est le sujet tabou. Le Voldemort de son Harry Potter. Celle dont on ne doit pas prononcer le nom. Lily-Rose venait de s'engager une pente dangereusement glissante. Dans un jeu mortel qu'elle ne pourrait jamais même maîtriser. Autumn, sa vie, c'est un jeu perpétuel, un grand échiquier. Être avec elle, évoluer sur son jeu, c'est savoir rendre les coups puissances milles, avoir le cœur et les tripes accrochées, être dépossédé de sa conscience. Emboîtant le pas de Meleya, il fronça les sourcils à sa maxime de sortie. Les sens en alertes, dans un claquement. S'il n'avait pas prêté attention à son désarroi auparavant, celui-ci lui sautait au visage à présent. « .Qu'est-ce qui a ? Dis-moi. » quémanda-t-il d'un ton inquiet. Ils se connaissaient depuis des lustres, incarnaient la malchance maritale à son comble puisque fiancé (l'une mariée) à la famille Levy-Carcenac. Ils se serraient les coudes depuis des années désormais. Adriel n'aurait aucun mal à faire face à la Rowen-Glaswell si d'aventure elle jouait avec sa précieuse Meleya. Il préférait encore nettement lui donner matière à jouer avec lui plutôt que de lui donner Meleya en pâture. Toutefois, il eut l'âpre impression de ne pas avoir toutes les cartes en mains. Trop tard pour le questionnement, ils arrivaient déjà dans l'escalier et Adriel n'eut aucun mal à percevoir l'écho enjouée de ses deux blondes en contrebas. « .J'ai l'impression d'aller dîner avec le père fouettard. » maugréa-t-il à voix basse, un air dépité marquant ses traits, jusqu'à ce qu'il ne se transforme en cet éternel air suffisant qu'il arborait si bien. Il déposa un regard dédaigneux sur le duo blond, les surplombants toutes deux de sa céleste prestance. Dévalant les escaliers, c'est d'un regard froid et prétentieux qu'il accueillit la Rowen-Glaswell et jugeant qu'elle ne méritait aucun égard de sa part, il ne prit pas la peine de même la saluer. Un regard suffisait, qu'il soit long ou court, l'intensité n'en était pas changée, l’électricité prenait d'ors et déjà ses quartiers au sein du chalet. Toutefois, il coupa court à l'échange afin d'allouer sa précieuse attention à sa prétendue petite amie. Son impétueuse et au combien naïve de petite amie. Si d'ordinaire il n'avait besoin d'aucun effort pour lui prêter ses bonnes grâces, à présent il eut tout le mal du monde à refouler le profond mépris qu'il éprouvait à son égard. Ses bras s'enroulèrent autour de sa taille, jouant le jeu du petit ami à la perfection. Il l'emporta un peu plus loin, dans le living room, veillant à donner des apparences parfaites à ce couple parfait qu'ils '' formaient ''. Il lui vola un baiser sur la commissure avant de noyer son visage dans sa chevelure blonde, veillant à laisser sa bouche à portée d'oreille, l'histoire qu'elle ne loupe pas une mienne du sermon malséant qu'il s'apprêtait à lui servir. « .Tu en as beaucoup, des bonnes idées de ce genre ? . » souffla-t-il d'un ton parfaitement sec. Pour l'exemple : faut-il s'attendre à voir arriver le Levy-Carcenac ? Sa sœur peut-être ? Ou bien dans la même veine, Godzilla ? Ou pire, Manon Petrov-Versier. Ou sa mère, dans le pire des cas. Elle ne le connaissait que trop bien, Lily. Ce timbre qu'il utilisait n'était que preuve du profond agacement auquel il était sujet. A ses yeux, le fait qu'elle ne sache rien de l'histoire qu'il partageait avec Autumn ne justifiait rien. Lui, Autumn, il pouvait y faire face. Toutefois ce n'était pas le cas de tous. L'histoire de Meleya, Gaulthier et Autumn était connue de tous. Elle n'avait aucune excuse pour convier Autumn et créer un tel nid de vipères. « .Sache que cela va mal se terminer et que tu m'agaces prodigieusement. » souffla-t-il d'un ton plus acerbe encore, avant de la reposer au sol et de déposer un baiser protecteur sur son front. Arquant son meilleur jeu de comédien, son air dédaigneux se mua en ce regard indifférent, ce visage suffisant qui le caractérisait si bien. Bien sûr, il allait jouer le petit ami comme il savait si bien le faire. Bien sûr, il allait jouer le jeu. Mais une fois la porte de la chambre qu'ils partageaient close, il laisserait son naturel intransigeant revenir au galop et claquer une conversation haute en couleur. Elle était prévenue et ce sans ménagement. Toutefois pour l'heure, il se contenta de la délaisser afin d'aller s'installer sur le sofa, invitant Meleya du regard à s'enjoindre à lui, là où sa chériedamour devait s'occuper de son invitée. Parce que personne ne le ferait à sa place, for sure.
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MessageSujet: Re: On va tous crever là parce que t’es qu’un con et t’es cocu. T’es cocu et t’en redemande. On va tous crever là parce que t’es qu’un con et t’es cocu. T’es cocu et t’en redemande.  EmptyDim 24 Mar - 0:28

I PREFER HELL. HEAVEN WOULD BE SO BORING.
I’m a messenger of chaos. ► Etendue sur son lit, elle fixait le plafond et se laissait aller par l’ennuie. Elle n’avait rien fait de la journée détestant la Montagne et aillant peur de faire du ski. Elle regrettait presque d’être venue ici. S’étant laissée aller à des pensées folles, toutes à l’égard de son charmant partenaire dans l’un des plus gros mensonges de sa vie, elle avait imaginé le séjour beaucoup plus intéressant qu’il ne l’était vraiment, s’imaginant presque passer du bon temps avec son pseudo copain. S’ils devaient jouer le couple parfait, elle ne voyait aucune objection à ce qu’il s’amuse un peu et qu’il profite de ce qui leur était offert mais c’était sans compter sur cette promesse qu’ils s’étaient fait, celle de ne pas céder à la tentation aussi forte soit-elle. Garder son amitié intacte était l’un de ses plus grands souhaits et rien n’aurait pu la corrompre. En ce qui concerne leur 3éme colocataire, la jeune Alpha, elles ne vivaient clairement pas dans le même monde et avaient très peu en commun. Lily n’accordait aucune attention à Meleya qui n’était là que pour parfaire la décoration du chalet à ses yeux. Elle avait vaguement entendu parler d’elle entre deux conversations avec Eynsford et par quelques discussions de couloir à Berkeley mais elle ne s’était jamais attardée sur son cas. Elle lui était insignifiante dans le passé, et d’avantage à présent. Elle n’écoutait plus que les ragots qui la concernaient et accessoirement ceux à propos des personnes qui comptaient un minimum à ses yeux. Cette Meleya était bien le cadet de ses soucis. Entre deux soupirs, un sms adressé à la jeune et jolie Iota nommée Autumn s’envoya des mains Lily-Rose et dans un sursaut elle se leva et fit un tour avant d’avoir une réponse positif à sa demande. En effet, Autumn était devenu une bonne amie. Il leur arrivait de passer des moments ensemble pour le simple plaisir de se voir. Une amitié qui semblait peu probable et qui, pourtant, marchait parfaitement. L’ennuie commençant à la gagner, Lily préféra contrer une mort cérébrale en proposant à son amie de la rejoindre au chalet sans demander l’avis de ses colocataires. So caractère commençait peu à peu à changer sans qu’elle ne puisse le remarquer d’elle-même. Ce n’était que des détails, des détails qui, aujourd’hui, nombreux, faisaient la différence entre la Lily d’aujourd’hui et celle d’avant. Elle pensait d’avantage à son propre intérêt, à son bien être au dépend de celui des autres. Peu importe ce qu’on pouvait penser d’elle, de cette nouvelle façon d’agir, elle ne se priverait plus de rien. Passant la tête part la porte de la chambre de Meleya, elle la prévenu de la visite d’Autumn et s’éclipsa avant même d’avoir son accord qui ne lui était pas demandé de toute manière puis elle descendit les escaliers allant se poser dans le canapé attendant son invité qui arriva quelques minutes après. A peine rentrée, leurs rires retentirent dans le chalet. Heureuse de la retrouver, elle ne cachait pas sa joie, bien au contraire. « Quand j’ai vu que tu n’avais rien prévu, c’était le soulagement. J’ai cru mourir d’ennuie. » Inutile de lui faire visiter le chalet, ils devaient tous se ressembler mais tant bien que mal, j’essayais de l’accueillir comme il se doit et je lui proposais quelque chose à boire quand Adriel descendit , suivit de très près par Meleya. Celui-ci ne prit pas la peine de saluer Autumn et s’empressa d’emmener Lily quelque peu à l’écart. Elle déposa un regard d’incompréhension sur lui. Il était clair qu’il avait un problème, lui si poli de nature. Elle ne l’épargnait pas de ses remarques avant qu’il ne vienne lui voler un baiser aussi faux que le mensonge qu’il représentait à eux deux. Bien joué Eynsford. Faux mais crédible. « T’aurais au moins pu lui dire bonjour. Qu’est-ce qui se passe ? » Ses lèvres vinrent susurrer quelques mots à son oreille. Incompréhension. Elle écarta son visage et prit du recul, marquant une pose en essayant de deviner ce qu’il voulait dire ce qui était la fois simple et compliqué. Elle le connaissait presque par cœur à présent, mais des zones d’ombre subsistaient, des parcelles de son esprit qu’elle n’arrivait pas à lire. C’était ces pensées les plus enfuit qu’il était difficile d’atteindre et il ne laissait personne les découvrir alors la jeune femme tentait tant bien que mal de comprendre le message qu’il essayait de lui faire passer en sachant pertinemment que là, il lui en voulat pour une raison qui lui était encore inconnue. « Des idées du genre.. Inviter Autumn ? S tu dis ça par rapport à Meleya je.. » Quelques mots placés à la va vite, il reprit très vite la parole et la mit en garde et ne comprit pas réellement. Après tout, bien qu’elle apprécie énormément son cher Adriel, elle faisait comme lui, elle ne se privait pas de se faire plaisir et si Meleya n’était pas contente de se retrouver en la présence d’Autumn, elle pouvait très bien retourner d’où elle venait : sa chambre. Lily-Rose assistait à son parfait jeu d’acteur et c’en était presque déroutant puis il alla s’installer sur le canapé tendit qu’elle, restait fixe comme une plante ne sachant pas dans qu’elle s’embarquait. Elle préférait ignorer ses mises en gardes car elle ne les comprenait même pas. Lui qui disait toujours clairement les choses était tout de suite devenu très vague dans ses propos et l’avait laissé en plan, la laissant chercher ce qu’elle avait fait de mal. Puis elle finit par ramener des verres, 4, et une bouteille de tequila qu’elle avait acheté la veille pour elle et Adriel qui ne s’étaient pas privés de l’entamé et elle revint avec des jus qu’elle déposa sur la table et finit par s’enfoncer dans un fauteuil à son tour, invitant Autumn à faire de même. Elle ne connaissait ni le passé de son pseudo petit ami et de la iota, ni l’histoire entre les deux jeunes femmes, mais il était clair qu’à un moment de la soirée, elle allait prendre conscience de l’erreur qu’elle venait de faire. « Autumn, Adriel, Meleya, vous voulez un verre? »
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MessageSujet: Re: On va tous crever là parce que t’es qu’un con et t’es cocu. T’es cocu et t’en redemande. On va tous crever là parce que t’es qu’un con et t’es cocu. T’es cocu et t’en redemande.  EmptyDim 31 Mar - 19:02


"you are allowed to be angry and selfish and unforgiving. "


Aussi insensibles l’un que l’autre, la carapace qu’ils s’étaient forgée était impossible à pénétrer, et pourtant, ils essayaient, ne lésinant pas sur les moyens, n’hésitant pas à aller jusqu’aux coups et blessures, à celui qui frapperait le plus fort, au premier qui s’effondrerait et s’avouerait vaincu. Sauf que la bataille était perdue d’avance, ils auraient dû le savoir, ce depuis le début. Ils s’étaient obstinés, encore une fois, leurs regards entrecroisés, joueurs, moqueurs, fuyants, dévorants, le temps de toute une nuit, quelques heures volées à leur passé, présent, futur que décidément ils ne pouvaient imaginer mais dans lequel ils s’imaginaient, enfin, du moins, elle s’imaginait étrangement. Ils s’étaient obstinés, et, désormais elle se retrouvait coincée, dévorée par ces visions qui ne cessaient de la dévorer à la seconde où ses yeux se fermaient, la pire torture, celle du passé mélangé au présent, celle d’une relation irrésolue, inachevée, portant encore le goût amer des larmes salées qui avaient osé couler sur ses joues un soir de printemps où elle avait osé lui avouer la vérité. Le cœur compressé d’un étau dont elle ne parvenait à se défaire depuis la nuit où ses mains avaient à nouveau parcouru son corps, les lèvres brûlantes de tous ces mots qu’elle avait eus envie de lui cracher au visage cette nuit-là, des trois mots fatals qui la brûlaient aux envies de meurtre qui l’avaient parcouru, elle fronçait les sourcils dans cet éternel sommeil gâché par le souvenir de ses mains courant sa peau nue. Cette soirée, une bataille perdue d’avance qu’ils avaient pourtant jouée ardemment, jusqu’à ce qu’il décide qu’il en avait assez. Evidemment, elle avait toutes les cartes en mains pour gagner la partie…ou presque. Il avait un atout, il en avait toujours un. Cette force, sa faiblesse, la force de ses mains la brûlant, la caresse de ses lèvres sur les siennes qui avait forcé, après les adieux, ses talons à claquer à sa poursuite. Jusqu’à la fin. Jamais rassasiée, la Rowen-Glaswell. « Tu veux mettre une fin à cette histoire, très bien. Mais, donner raison à ta mère, sincèrement, Adriel ? Elle croyait te protéger, regarde comme elle t’a foiré, en me laissant partir. Imagine ce qui serait arrivé, si j’étais restée. Tu veux des adieux, tu as dit les tiens, mais tu ne m’as pas laissé l’occasion de prononcer les miens. S’approchant, elle réduisit la distance entre leurs visages à quelques, trop maigres centimètres. Habitude lorsqu’ils gouvernaient Stanford. Lorsqu’ils s’apprêtaient à dévoiler un secret, à détruire une nuit, à transformer leurs vies en histoires à raconter au coin du feu…interdites aux personnes d’un certain âge, évidemment. Adieu, Adriel. Jusqu’à la prochaine fois. Tu ne peux échapper à ton passé…mais tu peux essayer. » Au passé, et aux cœurs explosant sous cette proximité dangereuse. Ils ne connaîtraient pas de fin.

Leurs dernières paroles brûlantes encore sur ses lèvres, Autumn essuya les dernières traces de ces images d’un battement de cils. La neige, les routes glacées, en cet endroit, étrangement, elle se surprenait bien plus qu’il ne lui était autorisé à laisser ses pensées vagabonder jusqu’à cette soirée d’il y a plusieurs mois déjà, jusqu’aux portes de Stanford où, malgré tous ses efforts, elle se retrouvait coincée au bras du prince qui n’était plus sien. Coincée par la neige entre ces quatre murs, forcée à la cohabitation entre ce correspondant dont elle s’amusait comme on joue avec une poupée, et cet iota dont la simple présence éveillait un agacement indéfinissable, elle accueillit le message de Lily comme une douce délivrance. Une soirée imprévue au chalet de cette dernière, retrouvailles entre amies autour de bons cocktails et de petits ragots sur ces anglais et les derniers bouleversements…l’image d’une soirée parfaite en tous points ou presque se dessinait déjà dans l’esprit de la jeune femme. Ses doigts pianotant sur le clavier, elle répondit par l’affirmative, ses prunelles azur voguant déjà vers les trois-quarts de garde-robe qu’elle avait emportée. Qui savait de quelle compagnie elle bénéficierait dans le chalet de son amie. Il valait mieux prévenir que guérir…et ce n’était pas parce que la jeune femme était officiellement en couple qu’il lui fallait éliminer toutes les possibilités qui pouvaient s’offrir à elle. De la robe couleur crème soigneusement lissée comme si elle s’attendait à la compagnie qui s’offrirait à elle sous peu, ses doigts passèrent sur la porte du chalet qui s’ouvrit avant qu’elle n’eut le temps d’y frapper. Très vite, leurs salutations formelles se muèrent en éclats de rire, comme il était coutume avec les deux jeunes femmes. Alors qu’elle s’apprêtait à demander un alcool des plus forts et des idées amusantes pour déjà pimenter leur soirée, elle s’arrêta en plein milieu d’une phrase. Interrompus par des inopportuns qui n’étaient autre que les occupants du chalet. Des intrus qu’elle ne connaissait que trop bien. Lentement, ses prunelles accueillirent celui qui avait peuplé ses pensées de trop longues années, prenant en compte son regard glacial mais y répondant par un sourire, souvenir de leur dernière altercation. A sa suite…Meleya. Le sourire se mua en éclat de rire. Coïncidence, trop amusante pour être vraie. Ex petit ami, relation foireuse au possible, reste de sentiments prêts à être ravivés au moindre (faux ?) pas. Ex-femme du petit ami actuel qu’elle a embrassée une fois, et déteste plus que tout. Seule Posy manquait pour compléter le tableau de cette nuit cauchemardesque. Prunelles pétillantes de joie, transformée en océan glacial en une fraction de seconde, alors qu’Adriel saisissait de façon un peu trop familière Lily pour l’entraîner à l’écart. Quelque chose se passait. Quelque chose qu’elle n’appréciait guère. Elle contemplait, interdite, le petit jeu du jeune couple qui s’installait, ce baiser volé à la commissure des lèvres de Lily aux familiarités glissées à son oreille, et les frissons se propageaient en elle, le poison de la jalousie s’infiltrait en elle, la dévorant, la consumant. Ses prunelles azur se reportèrent sur Meleya, qu’elle gratifia d’un autre regard glacial. Quelque chose avait changé, chez elle également…mais elle ne saurait dire quoi. « Quelle compagnie…vous devez vous éclater, les soirs de tempête, » lâcha-t-elle, essayant de couper court au tête à tête entre Adriel et Lily qui, apparemment…étaient bien plus que colocataires dans ce chalet. Trop proches, l’alarme sonnait dans sa tête, mais elle était incapable de faire un geste pour l’arrêter sans perdre sa dignité. Aussi, elle se contenta de lâcher un prodigieux soupir, s’installant sur le fauteuil en face de Meleya, à côté du canapé et du nouveau couple. « Tu ne m’avais pas dit avoir un nouveau copain, Lily, reprit-elle, évitant de poser les yeux sur le fruit de ses tourments. Pourquoi cacher quelqu’un comme lui ? A moins que tu aies peur qu’il ne soit pas à la hauteur, dit-elle, accentuant les derniers mots. Ça a l’air d’être son genre. » Haussant les épaules, elle s’installa plus confortablement dans le fauteuil, contemplant déjà avec envie la panoplie de boissons que son amie apportait. Son regard se reporta sur Meleya, la contemplant quelques secondes, elle finit par lâcher la remarque. L’allumette qui allait mettre le feu aux poudres. « Heureuse de te voir remise et en pleine forme, dit-elle, ses yeux descendant doucement jusqu’à l’embonpoint apparent sous son haut…enfin, il faudrait éviter de combler trop le manque du Levy-Carcenac, » poursuivit-elle, un sourire presque compatissant se posant sur ses lèvres. « Oh, merci, dit-elle soudainement, ignorant la brunette qui avait osé poser ses lèvres sur les siennes un soir de drame. Je crois qu’on va tous en avoir besoin. » Sur ces paroles presque moqueuses, elle s'empressa d'ouvrir la bouteille de tequila, inconsciente des étincelles qui couraient déjà tout autour d’eux sur le plancher, atteignant bientôt les barils de poudre. Et entraînant l’explosion.
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MessageSujet: Re: On va tous crever là parce que t’es qu’un con et t’es cocu. T’es cocu et t’en redemande. On va tous crever là parce que t’es qu’un con et t’es cocu. T’es cocu et t’en redemande.  EmptyDim 7 Avr - 0:15




J’t’expliquerai, j’t’expliquerai...
Mais ce qui est fou c’est que tu ne puisses pas comprendre que ton pote ait pu faire une erreur en te chronométrant. Alors ça, ça te passe au dessus du cigare ! Mais tu ne peux pas faire moins de 40 secondes au slalom : t’es mauvais, t’es mauvais !!

    Adriel semblait tant surpris que moi par la venue d’Autumn dans notre chalet, et aussi inquiet que moi à l’idée de la voir s’immiscer dans notre petite semaine de vacances tranquilles, et qui s’était annoncée pourtant, sans l’ombre d’un seul nuage. Et voilà qu’un nuage pointait le bout de son nez, et portait l’horrible nom d’Autumn Rowen Glaswell, la iota aussi sublime que détestable. La moutarde m’était montée en instantanément au nez en apprenant que la blonde allait débarquer ici. J’avais d’ailleurs décidé de prendre le taureau par les cornes, et demandais l’aide d’Adriel, sachant qu’il serait à même de me soutenir. Le team Meleyiel qu’il prononça quelques instants après ma requête me rassura immédiatement, tant je savais qu’Adriel était un atout de taille pour lutter contre Autumn. Il la haïssait sautant que moi, même si je savais pertinemment que certains sentiments amoureux restaient enfouis – bien enfouis – au fin fond de son être. Tant mieux d’ailleurs, parce que je savais qu’il en était de même pour la iota, et j’entendais bien ne pas me laisser faire lorsque je devrais lui faire face. Fini la petite Meleya douce et innocente qui se laissait marcher sur les pieds par soucis de conscience. Aujourd’hui, je ne défendais pas que ma personne, je me battais pour deux, pour le petit être, le petit pois se trouvant dans mon ventre, dans mon corps. D’instinct je posais ma main sur mon ventre, avant de me relever et de prendre la direction du salon, Adriel sur mes talons. Ce dernier m’interrogea d’un ton inquiet sur les raisons de mon si grand désarroi, mais je me retournai rapidement, préférant lui offrir un sourire en guise de réponse. Comment lui expliquer en quelques mots et brièvement que j’attendais un enfant de mon futur ex mari, accessoirement, petit ami d’Autumn ? J’étais incapable de lui expliquer aujourd’hui même, et je préférais attendre la fin du séjour pour lui raconter cette interminable histoire. Je n’étais pas prête à affronter son regard et son jugement, parce que je le savais l’epsilon serait incapable de taire ses impressions, et d’avance, je le savais, ce qu’il me dirait ne serait que pure vérité. Tout en descendant l’escalier, je l’entendis marmonner dans sa barbe, à propos d’un certain père fouettard dont je n’avais jamais entendu parler. Adriel finit par emporter Lily-Rose à l’écart, lui glissant quelques mots à l’oreille, pendant qu’Autumn fit son entrée – théâtrale pour changer de ses habitudes – dans le chalet et m’affronta du regard. Cette fois, il était hors de question que je baisse le regard face à elle ou que je me taise. Aujourd’hui était un nouveau jour, et je snobais donc royalement la blonde. Revenant dans le salon en notre compagnie, Adriel vint s’installer sur le canapé, et m’invita à le rejoindre sur le canapé. M’asseyant donc à côté de lui, j’en profitais pour jeter un regard à Autumn, tentant d’apercevoir une once d’agacement dans les yeux de la iota. J’écoutais alors la demoiselle crachait son venin à notre encontre, et même envers Lily, censé être son amie. L’amitié était une définition assez particulière chez Autumn, et je comprenais pourquoi elle avait si peu de relations amicales à son actif. Je m’étonnais qu’elle ne s’en soit pas encore prise à moi mais voilà, j’avais pensé trop vite. Elle avait remarqué mon ventre, mon petit ventre qui poussait, le petit pois prenant doucement mais surement sa place. Sa remarque claqua dans l’air, et j’enfonçais mes ongles dans la paume de ma main, me retenant de dire quoi que ce soit. Mais voilà, sa dernière remarque au sujet de Gaulthier était de trop, et je ne pus m’empêcher de lâcher la bombe. « Oh ce ventre ? Rien à voir. Je suis enceinte voilà tout. Mais merci de t’en inquiéter ! » Je souriais une fois avoir déclarée cette phrase puisqu’au final, j’étais heureuse de pouvoir l’annoncer, le dévoiler aux gens que je les aime ou non. Je ne m’attendais pas à ce qu’Autumn soit indulgente avec moi, mais j’étais certaine qu’elle s’imaginait que l’enfant était de Gaulthier, et par conséquent, son histoire avec Gaulthier allait s’écrouler à nouveau. Elle allait crier au scandale et au mensonge, et aujourd’hui, j’avais bien plus envie de m’amuser que cela. Aussi, une idée lumineuse me vint à l’esprit et je ne savais pas ce qu’il en adviendrait, mais je n’avais qu’une envie, la mettre à exécution. Je me tournais alors vers Adriel, qui me dévisageait avec de grands yeux surpris par la nouvelle. Mais j’acquiesçais de la tête, pour lui faire comprendre que le moment de la team Meleyiel était venu, et que j’allais avoir besoin de son soutien à ce moment précis. « Mais ne va pas te mettre martel en tête. Gaulthier n’est pas le père. L’enfant est d’Adriel. » La deuxième – fausse cette fois – bombe était lâchée, et je ne doutais pas un instant qu’Autumn allait devoir se calmer intérieurement pour ne pas me massacrer. Elle ne pouvait pas montrer ouvertement qu’elle était toujours attachée à Adriel, en particulier devant la prétendue petite amie du jeune homme. Oh Lily-Rose… je n’avais guère pensé à elle en faisant cette déclaration, mais après tout, la demoiselle n’avait pas prêté attention à moi en invitant Autumn à passer, alors qu’il était de notoriété publique que nous ne nous aimions pas.J’attrapais alors le verre de coca qui m’était destinée, avant de m’adresser à Autumn avec un sourire discret mais bien apparent. « Pas d’alcool pour moi, tu comprends bien… »
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Adriel Eynsford-Baxter
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Adriel Eynsford-Baxter
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MessageSujet: Re: On va tous crever là parce que t’es qu’un con et t’es cocu. T’es cocu et t’en redemande. On va tous crever là parce que t’es qu’un con et t’es cocu. T’es cocu et t’en redemande.  EmptyMar 9 Avr - 14:18

Il se découvrait une petite once de naïveté, Adriel. Une naïveté que personne ne pourrait déceler et lui particulièrement. Une petite goutte de naïveté dans un océan de lucidité, suffisante pour lui laisser l'opportunité de croire qu'il passerait une bonne soirée. Ou du moins une soirée tranquille, à gratter sur sa guitare par exemple, ou bien à téléphoner à sa Jacqueline cancéreuse afin de lui faire la conversation et lui faire oublier les maux qui la tiraillaient. Caractériel, Adriel, il ne ressent jamais le besoin de s'appesantir d'un juste milieu. D'un calme olympien ou d'une colère noir non retenue. Et comme il est rarement en colère, le mélange insolent de son calme et de son indifférence lui confère une prestance sans pareille. Agacé, mais pas moins indifférent d'apparence, il contemple les traits de sa prétendue compagne du moment, le regard acerbe à la limite de l'indécence. Adriel, il n'aime pas être sujet aux imprévues. Sa vie est un emploi du temps calculé à la minute où les imprévues, du moins ceux portant le nom d'Autumn Rowen-Glaswell n'ont pas leurs places. Plus encore, ils n'aiment pas être soumis aux caprices des autres et c'est dans l'idée de rétablir une certaine vérité qu'il susurre ces quelques mots d'un ton tranchant à Lily-Rose. « .Je fais ce qui me plaît. Et ça, mon trésor, tu as tendance à beaucoup l'oublier dernièrement. »  Relâchant son étreinte autour de son corps gracile, c'est d'un dernier regard agacé qu'il coupa court à la conversation. Non, il ne pouvait pas dire Bonjour à Autumn. Adriel, il espère profondément, intensément, qu'elle passera une mauvaise journée et une mauvaise soirée de surcroît. Que chaque journée ne soit la plus mauvaise de son existence et que ses malheurs aillent crescendo chaque jour nouveau. Durant au moins deux années. Mais avec les indemnités des deux années de sa vie qu'il avait perdu, endeuillé par une pétasse égocentrique qui finalement n'était pas morte, l'éternité lui sembla être le minimum syndicale. En conclusion, pas de salutations d'usage. Il se serait bien cloîtré dans sa chambre, Adriel, pour le coup. L'idée de partager le même air que la Rowen-Glaswell lui donnait déjà envie de s’étouffer vivant dans un coussin. Toutefois, il était chez lui, elle était invitée et même pas la bienvenue, de fait il prit largement ses aises. Assis sur le sofa, un bras appuyé sur le dossier passant savamment derrière les épaules de sa camarade de fortune Alpha, Adriel poussa un profond soupir d'exaspération lorsque d'aventure, on proposa les rafraîchissements. « .Non. »  siffla-t-il à l'adresse de Lily-Rose, sans lui adresser quelconque regard et de bien mauvaise grâce qui plus est. Aussi avenant qu'un ours mal léché et sans s'appesantir des politesses. Bien qu'un verre de scotch aurait été le bienvenue, il ne voulait rien du tout, son appétit et sa soif caracolant au point zéro grâce aux diverses compagnies gravitant alentour. Bougon, il poussa un large soupir, un autre. Chacun pris sa place, Rosie à ses côtés, Meleya de l'autre, Rowen-Glaswell de front. Refusant les boissons posées sur la table, c'est un autre soupir qu'il retint lorsque la dernière y alla de son petit commentaire. Pas à la hauteur, dixit celle qui s'était jetée à son cou, emparée de ses lèvres lors de leur dernier intermède. Si au moins il y avait un peu de présence d'esprit dans ses mots, cela ajouterait peut-être un peu de panache à ses remarques se voulant acerbe. Panache dont sa méchanceté maladroite manquait cruellement. Zéro prestance dans la remarque, tant et si bien qu'Adriel se contenta de hausser les épaules avec nonchalance. « .Ce doit-être difficile... » débuta-t-il, examinant Autumn d'un regard pénétrant, mimant un regard presque compatissant. « .d'être inintéressante à ce point. » acheva-il dans un soupir faussement navré. Il ne pouvait même pas se l'imaginer, lui qui était si attrayant. Au point d'en rajouter une couche d'un geste ample et calculé. Un rictus mauvais, lui donnant un air plus insolent encore, orna ses lèvres et étira ses commissures en un faible sourire. Ses doigts habiles se glissèrent dans la nuque de sa prétendue petite amie, jusqu'à s'entremêler dans ses cheveux blonds, la forçant à venir se lover dans ses bras et à la couver d'un rapide baiser sur les lèvres. Le genre d'affection qu'Adriel n'offre qu'à celles qui savent retenir son attention, qui ont un petit truc de particulier à ses yeux. Autumn, elle ne pouvait que s'en rendre compte, en connaisseuse. Et la duperie était en marche. Il se délesta un instant de la conversation, le temps de s'occuper de sa petite poupée blonde en la protégeant de son étreinte tiède. Toutefois, son attention fut rapidement captée de nouveau par une réflexion hautement mal placée. Sa langue claqua aussitôt dans sa bouche, signe de son mécontentement. « .Elle n'est pas la bienvenue dans cette demeure et en plus elle se permet quelques réflexions douteuses. » soupira-t-il, prodigieusement agacé. Ses prunelles détaillant le visage de la Rowen-Glaswell d'un air impérial, sous-entendant toute l'animosité qu'il lui portait d'un seul regard. L'espace d'un instant, il se demanda ce qu'il pouvait bien lui trouver, à l'époque. Plus le temps passait, plus les rares qualités que possédait la Iota s'évaporaient. Commence par questionner l'embonpoint de ton cul avant de te mêler de celui de Meleya. Toutefois, instinctivement, ses prunelles se déposèrent sur l'estomac de Meleya. Elle n'a pas tort, la Rowen-Glaswell cela dit, songea-t-il un instant. Obnubilé par l'embonpoint véritable de Meleya, c'est une claque verbale qui vint le heurter et l'extirper de sa contemplation. « .Pardon ?. »  grommela-t-il, hébété. En-ceinte. Le mot à proscrire en la divine présence d'Adriel Eynsford. Les femmes enceintes, Adriel, il les évite, il les abhorre. Il y en a qui sont allergique aux chats, Adriel il est révulsé par les femmes enceintes. Une phobie comme les autres. Et si une bombe telle que celle-ci ne suffisait pas, son prénom se retrouva propulsé au centre de la conversation, le désignant comme seul fautif. « .Quoi ? QUOI ?. »  Interdit, il se catastropha d'instinct. Le souffle court, il la scruta comme si elle était une pure abomination, qui sortait des abominations plus conséquentes encore. D'instinct, il relâcha son étreinte autour de Lily-Rose et se releva, afin de surplomber le groupe de toute sa hauteur. Il ne se souvenait pas avoir couché avec elle, jamais. Même pas ivre. Quoi qu'il n'avait jamais été ivre à ce point-là. Et comme il ne croyait définitivement pas en une quelconque instance divine qui aurait opéré on ne sait quel miracle pour que Meleya soit enceinte de lui, il resta sceptique. « .Je ne me souvi... »  débuta-t-il, avant de réaliser. Quoi qu'elle demandait, il avait accepté de dire oui. C'était donc ça. Silencieux l'espace d'un instant, il se contenta de la scruter, sans jamais relâcher sa contemplation. « .C'est ça que tu voulais me dire tout à l'heure ?. »  demanda-t-il, sans expliciter les détails, puisqu'elle comprendrait parfaitement. Toutefois, il réalisa que sa phrase pouvait largement être mal interprétée par les deux blondes de l'assemblée, puisque cela pouvait avoir plusieurs signification. Soit elle voulait le lui avouer plus tôt et lui n'avait pas écouté, ou bien s'était débarrassé la conversation d'un ton badin – ce qui était parfaitement son genre – ou bien, la vérité, elle lui avait demandé de mentir sans expliciter les détails et lui, sans réfléchir, avait encore une fois balancé la conversation aux oubliettes en concédant un oui nonchalant. Nb : le mythe de toujours dire oui aux filles doit être éliminé. Les dents serrées, il l'obligea d'un regard à se raviser et à reprendre ses mots, quitte à dire la vérité. Dans cette histoire c'était soit sa réputation et sa fierté, soit la sienne. Et en parfait égocentrique, Adriel se moqua éperdument de ce que Meleya pouvait gagner à déclarer que cet abruti de Gaulthier n'était pas le père de son embryon et qu'il était de lui, de surcroît. Lui avait tout à perdre. « .Donne moi une bonne raison d'accepter Meleya, une seule. »  siffla-t-il, les dents serrées. D’accepter de jouer le jeu s'entend. Bien que les deux autres devaient s'imaginer '' accepter de reconnaître le gosse '', mais ça, aveuglé par la pression, il ne s'en préoccupa même pas.
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MessageSujet: Re: On va tous crever là parce que t’es qu’un con et t’es cocu. T’es cocu et t’en redemande. On va tous crever là parce que t’es qu’un con et t’es cocu. T’es cocu et t’en redemande.  EmptyDim 14 Avr - 16:16

I PREFER HELL. HEAVEN WOULD BE SO BORING.
She’s definitely a demon hunter on their side, but she also likes to stir up a little trouble. ► Je servais les boissons de manière aléatoire, versant plus ou moins d’alcool selon les verres puis finalement, c’est Autumn qui s’en chargea, voyant des tonnes de phrases fuser entre mes congénères. « Je vois que vous vous connaissez c’est.. génial. » Ce n’est pas vraiment ce que je voulais dire. J’ai sortis le premier mot qui me venait mais je sentais vraiment de l’électricité dans l’air. Et tout naturellement, de la manière la plus fausse et pourtant si convaincante, j’essayais de répondre à Autumn cachant à la fois très bien et très mal mon jeu pour ce qui me connaissaient comme Adriel. « En même temps, y a eu pas mal d’échos. Je pensais que tu étais au courant. » Des remarques pimentés s’échangeaient et je restais encore une fois spectatrice. Je pensais passer une soirée avec Autumn, finalement, j’étais plus la plante dans l’histoire. Je ne préférais pas me mêler excessivement à leurs échanges. Je sentais que si je participais, j’allais très mal finir. Je voyais petit à petit Adriel se tendre et pourtant, égal à lui-même, il reste calme face à une Autumn agressive, et sur la défensive, une Autun que je ne reconnaissais pas et je regardais sans grand intérêt Meleya qui essayais de garder son calme mais qui paraissait clairement mal à l’aise face aux attaques de la blonde, des remarques qui me faisaient sourire intérieurement. Je lui jetais des regards, puis je regardais de nouveau mon amie avec un air de supplication comme pour lui demander d’arrêter même si je me doutais pertinemment que ce n’était le début. Adriel jouait le parfait petit ami, une chose à laquelle j’étais très peu habitué car chez nous, nous étions nous même et ne partageant pas les mêmes cours, il était rare que l’on soit obligé de jouer le jeu. J’essayais d’être naturelle mais j’étais particulièrement mal à l’aise. J’allais avec douceur prendre la main à Adriel que j’ai finis par serrer discrètement. Et là, il devait comprendre que j’étais vraiment mal à l’aise. Je n’étais pas une comédienne, loin de là. Moi, je me cachais derrière mon appareil photo et je laissais le reste du monde s’amuser sous mes yeux pendant que j’immortalisais les moments. Je n’étais là que pour capturer des instants mais jamais je ne me joignais à ce jeu. J’espérais qu’il comprenne, malgré tout, le fait d’être dans ses bras me rassurait même si cette étreinte était le fruit de mes craintes et de mon mal être. Complexée et pudique de mes sentiments, je ne me donnais jamais à ce genre de prestation mais c’était presque devenu nécessaire étant donné que nous étions entourés. Puis Meleya balança une bombe qui me fit presque m’étouffer. Enceinte ? Pauvre fille. Déjà qu’elle n’était pas très belle, en plus de ça elle avait réussi à se faire engrosser. Elle avait beaucoup moins de charme, encore moins qu’auparavant. « Hé bah.. » Un commentaire incontrôlé qui s’échappa entre mes lèvres. Tomber enceinte ? La pire erreur qu’une fille peut faire à son age. C’est mignon, c’est beau, mais faire ça quad on est jeune ? Si elle était amoureuse de son copain, c’était bien pour elle, mais allait ruiner sa vie. Pauvre enfant. Elle me faisait de la peine. J’espère qu’elle est heureuse. Finalement.. non, je n’en avais rien à faire. Ce n’était pas mon amie, juste une petite squatteuse qui s’était incrustée dans notre chalet. Puis elle lâcha une deuxième bombe. Je vis Adriel se lever, quant à moi, je restais muette. Tout d’abord, je ne réagissais pas. Pauvre Adriel, fuyant tout engagement avec une fille pour garder sa liberté, y étant attaché, il se retrouvait avec un gosse. Ce fut les premières pensées qui me traversèrent. Cependant, d’autres vinrent se bousculer dans mon esprit. Si on remettait les choses dans leur contexte, Adriel et moi étions en –couple-, et Adriel avait couché avec Meleya qui était tombée enceinte suite à ça. Ce qui laisserait penser qu’il m’ait trompé avec cette dinde. Je ne lui en voulais pas d’avoir profité, au contraire, les choses étaient claires entre nous, mais il avait mis en péril notre secret et c’était ma fierté qui était ébranlée. Je le regardais et je me remémorais toute la souffrance qui m’avait dominé durant des mois en apprenant que Danahiel m’avait trompé, une histoire qui avait fait le tour de l’université et Adriel, à son tour me faisait revivre la scène, imaginant les répercussions. Lily, la fille qui fait fuir les garçons, qui les dégoute, à tel point qu’ils finissent tous par la tromper. Je me fichais qu’il couche avec des filles mais en faisant ça, c’est moi qu’il blessait non pas parce que je l’aime ou mais parce que nous étions censé être un couple et qu’il n’avait pas à le faire par principe, par respect pour moi. Il aurait dû y pensé, pensé à ce que j’ai dû subir, à ce que j’ai traversé à cause de Danahiel. Je me mordais les lèvres, complètement retourné par la nouvelle, le cœur noué, la gorge serrée. Il était hors de question que je fasse un drame devant la dinde et devant Autumn qui semblait tout aussi choquée que moi mais je bouillonnais de colère. Je me suis simplement levée, calmement, regardant Adriel qui attendait une réponse de Meleya, une réponse à une question que je ne comprenais même pas. Qu’il m’écoute, qu’il ne m’écoute pas, qu’il soit plus focalisé sur Meleya que moi, peu m’importait. « Je pense que toi et moi il faut qu’on discute. En fait non.. oublie. T’aurais jamais dû faire ça. Je.. » Je me contenais. Partagé entre la colère pour cette pauvre fille qui avait aussi trompé son copain, et la tristesse en pensant à ce que Adriel venait de créer en faisant ce qu’il avait fait avec elle. J’étais et de nouveau, j’allais être celle qu’on a trompée aux yeux de tous, même si ce n’était pas le cas. Je me suis tournée vers Meleya, pointant mon doigt vers elle, un regard haineux à son égard. « Laisse-moi te dire que tu as de la chance d’avoir un gosse dans ton corps, car crois-moi, sans ça, c’est défiguré que l’on t’aurait retrouvé demain matin. » J’avais réussi à me reconstruire et si ce n’est pas mon cœur qu’il venait de brisé, ma fierté, elle, ne restait pas indemne. Lily cocue. Once again. Je ne lui en voulais pas, mais j’étais vraiment déçue de voir qu’il avait mis en péril notre secret et qu’il avait recréé une situation aussi fausse pour moi que réellement pour moi aux yeux de l’université. J’ai simplement prit la bouteille de tequila avec moi, allant me réfugier dans la cuisine, buvant avec excès, je ne voyais que l’alcool pour me faire redescendre.
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Elle aurait dû le sentir, elle qui avait toujours possédé cette étrange capacité à déceler la seconde même avant que tout ne bascule, elle qui avait l’habitude de s’engouffrer dans cette faille, cet instant de faiblesse avant l’effondrement, afin de tourner la situation à son avantage, ou de rendre simplement la destruction bien plus spectaculaire qu’elle ne devait l’être. D’un mot, d’un regard, d’un geste qui pouvait être interprété de multiples façons, elle renversait les situations à son avantage, se délectant des catastrophes qui se déroulaient sous ses yeux, des couples qui s’effondraient et des endroits qui s’envolaient en fumée, littéralement comme figurativement, sous ses prunelles azur satisfaites du moindre de ses méfaits. Mais, cette fois-ci, trop occupée à admirer le spectacle de la précédente, et involontaire conquête de son petit ami, qui semblait se laissait emporter par une dépression post-rupture, elle ne le remarqua pas. Que tout s’apprêtait à basculer, et que cette fois-ci, elle ne pouvait pas profiter de la situation, s’en amuser, puisqu’elle en serait la première victime. Absorbée par le spectacle d’Adriel enlaçant Lily bien trop affectueusement pour que cela lui ressemble, elle se laissait peu à peu envahir par cette jalousie qui ne devait, ne pouvait être sienne. Son cœur appartenait à un autre, et, pourtant, il se retrouvait sans cesse à battre et se nouer à la simple pensée de celui qu’elle avait abandonné sur un lit d’hôpital, des années plus tôt. Les étreintes, trop forcées, trop fausses, elles ne les voyaient pas, ne distinguant que leurs mains se touchant, leurs bras se frôlant, tant de signes d’une proximité qui lui irritait les prunelles, si violemment qu’elle souhaitait presque être aveugle. Son attention ne pouvait se focaliser trop longtemps sur eux sans qu’elle ne vomisse tout ce qu’elle avait avalé depuis trois jours. Aussi, ses doigts se resserrant sur la bouteille que Lily avait apportée, elle lâcha le commentaire qui les fit basculer, un sourire sur les lèvres, ne doutant pas une seconde qu’elle venait de signer sa fin. L’alcool avait un goût presque sucré sur ses lèvres, les enflammant doucement, les préparant sans doute à d’autres remarques brûlantes qu’elle pourrait, devait fournir dans les secondes, minutes, heures à venir. Oh, oui, elle en avait besoin, de cet alcool, mais elle ne le sut qu’à la seconde où il descendit au fond de sa gorge, laissant une trace bouillante en elle. A la seconde où Meleya reprit la parole, sourire aux lèvres, annonçant le développement d’un morveux à quatre pattes dans son embonpoint. La mine déconfite qu’elle afficha une seconde, se fendit d’un sourire répondant au sien, se muant en éclat de rire. Une seule seconde, elle put se moquer allègrement de celle qui avait osé faire l’erreur de tomber enceinte. « Mes félicitations, tu n’as pas perdu de temps. » Une, deux, trois secondes avant l’impact, l’alcool l’avait sans doute rendue lente à réfléchir, ou peut-être était-ce la nouvelle qui était trop grande pour être digérée en une seule fois. Gaulthier lui vint à l’esprit une seconde, et, s’arrêtant brusquement, elle fixa Meleya, interdite, n’osant formuler l’insulte qui lui brulait les lèvres, trop choquée par sa soudaine naïveté envers celui qu’elle aimait, choquée par sa propre incapacité à comprendre ce qu’il s’était passé. Et la bombe tomba. Alors que la panique avait fissuré ses traits de porcelaine d’ordinaire toujours figés en une mine glaciale, c’est une sainte horreur qui déforma son visage alors qu’elle prononça le prénom d’Adriel. Impossible. Hors de question. L’hébétement apparent d’Adriel, la même horreur qui devait se peindre sur son visage se posant doucement sur le visage de Lily également, et la mine presque satisfaite de Meleya. Etait-elle fière de son coup ? Quand, au juste, Adriel avait-il pu accepter de coucher avec cette nonne ? Les questions se bousculaient dans son esprit, les insultes lui brûlaient les lèvres. Pourtant, face au choc d’Adriel en ce qui concernait cette nouvelle, elle finit par esquisser un sourire, portant le verre d’alcool à ses lèvres. « Cette soirée s’annonce intéressante, susurra-t-elle, sirotant son verre de longues secondes. » Dans ses veines, la panique se propageait comme une trainée de poudre, et, sur son visage, seul Adriel, qui la connaissait bien trop, était capable de dire que son sourire était prêt à se fissurer à son approbation que l’enfant était bien sien. Mais, pour l’instant, elle refusait de le croire. Tout comme Adriel, apparemment. En couple avec Lily, il avait fait un enfant à Meleya. Lui qui avait en horreur ces petits êtres baveux et criards. Quelque chose ne collait pas dans cette petite comédie. Mais, elle avait beau essayer de mettre le doigt dessus, l’apparente proximité d’Adriel et Meleya lorsqu’il lui demanda si c’était cela qu’elle souhaitait lui confier auparavant, l’empêchait de penser clairement. Elle voulait s’amuser de la situation, mais son attachement pour le jeune homme lui serrait les côtes, lui serrait le cœur à l’exploser. L’enfant que Meleya portait en elle sonnait comme une trahison, alors que l’apollon n’était plus sien depuis des années, et que c’était sans doute Lily, la plus mal en peine, dans toute cette situation. Finalement, ses prunelles ayant vogué du petit cinéma du couple inédit au couple qui, apparemment, durait depuis des mois, elle ne put retenir les mots qu’elle souhaitait cracher. « Oh, je t’en prie, si tu veux te rendre intéressante, formule au moins un mensonge qui essaye d'être crédible. Adriel, coucher avec toi ? Adriel, avoir un enfant ? Il n’y a meme pas de mot pour qualifier le ridicule de la situation. » Il lui demandait une raison d’accepter. Accepter quoi, l’enfant ? Cette requête de sa part semblait être la plus plausible de toutes..mais cela signifiait donc qu’il s’était réellement passé quelque chose entre les deux. Un frisson d’horreur la parcourut, alors qu’à son tour, se réveillant de sa torpeur, Lily lançait les accusations contre Adriel. Se tournant vers son amie, Autumn siffla avec colère. « Qu’est-ce que tu croyais, qu’il était parfait, ton petit ami ? Si tu m’en avais parlé avant de sortir avec lui, sans doute nous ne serions pas dans cette situation. » Message subliminal : je t’aurais prévenue, ne touche pas à Adriel. Elle l’aurait compris comme, attention, il est source d’ennui. Elle l’aurait pensé en vérité par, attention, il est à moi et à moi seule. Un rire éclata, son rire, moqueur, approuvant les menaces qui se faisaient pourtant presque pathétiques, de Lily à l’égard de Meleya. « De nonne à presque mariée, de lesbienne à trainée…j’ai presque de la peine pour cet enfant. Quant à toi. » Se levant de son fauteuil, les doigts toujours coincés autour de son verre d’alcool, elle posa ses prunelles azur sur Adriel, renvoyée une seconde dans cette voiture. Avant qu’ils ne s’effondrent. Ils semblaient s’effondrer à nouveau. « Je ne pensais pas que tu avais tant abaissé tes standards, Adriel, poursuivit-elle, posant un regard dédaigneux sur celle qui était censée être son amie. Mais il n’y avait plus d’amie lorsqu’il s’agissait d’Adriel, qu’une délicieuse, destructive jalousie. Son regard passa ensuite à Meleya, puis à son ventre. Pauvre enfant. Dites, vous avez prévu quoi, l’emménagement, le mariage, la belle vie éternelle ? Ses paroles sonnaient moqueuses, mais, au fond, seul Adriel était sans doute capable d’y déceler une douleur profonde, datant de l’époque de Stanford. Où c’était eux, qui étaient censés terminer ensemble. Je ne sais pas auquel des deux je souhaite le plus de courage…quoique, à y réfléchir, je pense que c’est à celui qui pousse dans ton ventre, que je souhaite le plus. Une mère instable, un père…n’en parlons même pas…La jeune femme poussa un soupir excédé, descendant son verre, avant de s’approcher de Lily, saisissant la bouteille de ses mains. Il n’y a pas de raison que tu ne partages pas ton désarroi, Lily, murmura-t-elle, avant de remplir son verre à nouveau, puis rendant la bouteille à la jeune femme. Elle reprit ses aises au salon, face à Adriel et Meleya, levant son verre. Trinquons donc à cette magnifique soirée, » ironisa-t-elle. Méchante, impardonnable. Un verre, et vous allez payer.

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