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we can pop bottles all night, baby you can have whatever you like ★ CHARLIE+EZRA

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MessageSujet: we can pop bottles all night, baby you can have whatever you like ★ CHARLIE+EZRA we can pop bottles all night, baby you can have whatever you like ★ CHARLIE+EZRA EmptyJeu 28 Mar - 0:07


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We can pop bottles all night,
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CHARLIE & EZRA ❦ Stacks on deck. Patron on ice. We can pop bottles all night, baby you can have whatever you like. Late night sex, so wet and so tight, we can pop bottles all night, baby you can have whatever you like ★ CHARLIE+EZRA JARED-jared-leto-25085997-454-308_large I'll gas up the jet for you tonight and baby you can go wherever you like. Anytime you want to pick up the telephone you know that it ain't nothing to drop a couple stacks on you, if you want it you can get it my dear. I want your body. I need your body. As long as you got me you won't need nobody. You want it, I got it. Go get it, I'll buy it. Tell them other broke niggas be quiet. Shawty you the hottest. Love the way you drop it.


Ezra s’ennuyait. Et s’il y avait bien une chose qu’il détestait, c’était ça. Ne pas savoir quoi faire, attendre que le temps passe et patienter, patienter, patienter. Soyons clairs, Ezra a été dépourvu à la naissance d’un tas de qualités, mais celle qui figure en tête, c’est la patience. Difficile de trouver plus impatient que le jeune homme, qui a toujours eu l’habitude d’obtenir tout ce qu’il voulait, tout de suite. Et cela signifie par extension qu’il avait également l’habitude d’être débarrassé à l’instant de tout ce qui l’ennuyait. Pas de temps pour l’ennui lorsqu’on s’appelle Ezra Rosewood et qu’on a tant d’autres choses à faire pour passer le temps. Après avoir passé pratiquement une heure à s’ennuyer ferme sans même savoir pourquoi, le jeune homme ne tint plus en place et se décida à quitter sa chambre, même s’il ne savait trop quoi faire. Tout ce dont il était certain, c’est qu’il finirait par devenir fou s’il ne trouvait pas immédiatement une occupation pour le distraire. Il ne comprenait même pas comment il en était arriver là pour commencer. Bien qu’extrêmement paresseux sur de nombreux points, Ezra n’était pourtant pas sédentaire pour un sou et il était très rarement seul chez lui, à ne rien faire – pour ne pas dire jamais. Il avait horreur de perdre son temps, n’était pas un adepte des grasses matinées, et s’arrangeait toujours pour avoir quelque chose à faire de plus intéressant que d’être seul chez lui – ce qui n’était pas très difficile, car même s’il pouvait régulièrement passer pour un crétin imbuvable, Ezra n’en était pas moins populaire et sa compagnie des plus appréciées. Pour toutes ces raisons, il était pratiquement incompréhensible de voir qu’à presque huit heures du soir, il était cloîtré dans sa chambre, et d’autant plus compréhensible qu’il décide enfin de mettre un terme à cette oisiveté indésirable.

Un quart d’heure plus tard, fraichement lavé, vêtu d’une chemise blanche et d’un pantalon noir, une barbe de quelques jours venant assombrir son visage poupon, Ezra quitta avec bonheur la résidence des Iota, satisfait d’avoir trouvé un plan pour la soirée en aussi peu de temps. Sillonnant d’un pas tranquille les pelouses verdoyantes du campus alors que l’obscurité commençait à tomber autour de lui, Ezra ne tarda pas à atteindre le somptueux bâtiment où résidaient les Omicron, anglais en exil le temps d’un programme d’échange qui n’était pas pour déplaire au jeune homme. Il avait toujours eu un faible pour les jolies anglaises – tout comme il avait toujours eu un faible pour à peu près toutes les jolies jeunes (et moins jeunes, parfois) femmes qu’il avait eu l’occasion de croiser jusqu’à présent. Parmi toutes ces charmantes demoiselles anglaises, une en particulier avait su attirer son attention, avec ceci de particulier qu’elle était parvenue à la conserver après une première nuit passée ensemble. Son nom était Charlie, elle avait de soyeux cheveux bruns et un regard aussi électrisant et vif que celui d’Ezra. Leur ressemblance ne s’arrêtait pas là – à vrai dire, elle était plus ou moins son double féminin. C’est assez cliché, dit comme cela, pourtant, c’était on ne peut plus vrai. La seule différence que l’on pouvait noter était peut-être que Charlie avait un cœur encore plus froid qu’Ezra – ce qui était assez remarquable en soi, car la réputation du jeune homme n’était pas menteuse : difficile de trouver plus insensible qu’Ezra Rosewood. Mais alors que le jeune homme alliait des allures de gentleman et une sympathie indéniable à un égoïsme et une indifférence profonds, Charlie ne s’encombrait pas d’apparences similaires. C’était une garce, froide comme la glace et indubitablement redoutable. Cela se voyait immédiatement, rien qu’à sa prestance comparable à celle d’une reine des glaces. Ce n’était pas l’une de ces petites pétasses qui se plaisaient à régner sur une université qui les aurait oubliées à la minute où elles obtiendrait leur diplôme, et qui adoptaient un comportement odieux simplement pour faire savoir au monde combien elles étaient soi-disant reine des abeilles, alors qu’en réalité, elles étaient creuses et dénuées du moindre intérêt. Charlie était différente. Et c’était ce qui avait immédiatement attiré Ezra lors de leur première rencontre, et également ce qui continuait à l’attirer même après qu’il ait déjà réussi à la séduire – car cette fois-ci, il n’était pas le seul à avoir conquis l’autre ; elle aussi avait déployé un jeu de séduction qui s’était avéré des plus efficaces. Elle était devenue sa reine des glaces préférées, et ils formaient un duo parfait, quoique jugé assez douteux aux yeux de bon nombre d’étudiants de l’université, car chacun remarquait sans difficulté combien leur tandem était redoutable.

Régulièrement, donc, Ezra savourait la compagnie de Charlie, et ne s’en lassait jamais, ce qui était remarquable et pour le moins inhabituel, pour ne pas dire inédit. Jusqu’à présent, elle avait toujours su garder son attention et sa curiosité, et pas un seul instant n’avait-il songé à disparaître dans la nature comme il l’avait fait avec à peu près chacune de ses conquêtes précédentes. Car qui pourrait mieux le distraire de cette journée d’ennui que Charlie Hargrove ? C’est exact, absolument personne. Ce fut donc avec une assurance caractéristique des moments où il présageait qu’il allait bien s’amuser qu’il débarqua dans la résidence Omicron, sans accorder ne fût-ce qu’un regard à chacune des personnes sur son chemin. Il se rendit directement devant la chambre de la jolie anglaise, et eut la surprise de voir qu’il n’était pas le premier à avoir eu l’idée de lui rendre visite ce soir. Il peina à masquer son incrédulité en croisant le regard d’un jeune inconnu patientant devant la porte close. Ezra esquissa un sourire en coin des plus malveillants en remarquant le costard, le bouquet de fleurs et l’odeur d’eau de toilette de l’inconnu, et le toisa un instant avant de lui adresser la parole d’un ton profondément indifférent et quelque peu arrogant. « On dirait bien que quelqu’un s’est trompé d’adresse… » Surpris, l’autre releva la tête et croisa le regard narquois d’Ezra, avant de répondre d’un ton incertain qui trahissait sans peine la nervosité qu’il ressentait, probablement à l’idée de passer la soirée avec Charlie, qui n’était pas réputée pour son caractère avenant. « Non… J’attends Charlie, elle se prépare… » Il déblatéra quelques autres phrases en rapport avec un restaurant, mais Ezra ne tarda pas à décrocher, sans toutefois détacher ses prunelles turquoise du visage nerveux du jeune homme. « Oh, non, non, je pense qu’on s’est mal compris. Ce soir, Charlie sera avec moi. Désolé, mon pote, il faudra repasser. » Bien entendu, les intonations d’Ezra démentaient complètement les excuses qu’il avait prononcées. L’autre lui lança un regard méfiant, protesta, mais renonça bientôt, comme s’y attendait Ezra. Il tenta de faire valoir son opinion mais fut rembarré sec par le Iota qui commençait à s’impatienter. Et lorsqu’il eut enfin débarrassé le plancher, la porte s’ouvrit comme par magie, pour laisser apparaître une Charlie encore plus splendide qu’à l’accoutumée, élégamment habillée et coiffée. Son joli visage trahit une surprise contenue mais bien visible lorsqu’elle constata que l’identité de son cavalier avait changé pendant qu’elle se préparait. Ezra lui décrocha son sourire le plus charmeur, empreint de cette touche d’arrogance qu’elle semblait à la fois aimer et exécrer, s’avança d’un pas assuré pour déposer un baiser sur la commissure des lèvres de la demoiselle. Lorsqu’il recula, il prit la parole avec son ironie habituelle. « Franchement, tu pourrais au moins faire un effort, il était minable, ce mec. J’ai bien fait de t’en débarrasser. » Quel toupet, me direz-vous. Mais c’est bien pour cela qu’on aime Ezra Rosewood…
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MessageSujet: Re: we can pop bottles all night, baby you can have whatever you like ★ CHARLIE+EZRA we can pop bottles all night, baby you can have whatever you like ★ CHARLIE+EZRA EmptySam 30 Mar - 2:16

Tu m'excites. Charlie sourit. C'était typiquement le genre de réaction qu'elle créait chez son partenaire dans cette position, vêtements à terre. Le jeune homme, au nom oublié dans l'exercice de la satisfaction charnelle, ne ménageait pas ses efforts pour faire perdre les pédales à la jeune anglaise. Passé le premier hébétement de découvrir contre toutes attentes une anglo-saxonne aux moeurs largement débridées, le voilà qu'il s'emballait. Tu sais Charlie, j'ai réfléchi... La jeune femme posa son doigt sur la bouche du brun. Si quelque chose la rebutait au lit c'était bien les réflexions philosophiques ou trop réfléchies pour provoquer quelconque émoustillement. Malheureusement, il sembla vouloir à tout prix parler. Je n'ai pas pour habitude de faire ça.. Elle le regarda, incrédule. Tu es puceau ? demanda finalement Charlie avec son habituel détachement face à quelqu'un auquel elle n'accorde aucune importance. Non... Juste je n'aime pas les coups d'un soir. Il semblait gêné de son aveu alors que Charlie s'en fichait royalement. Ca faisait des jours qu'elle avait déployé l'artillerie lourde en matière de séduction, il lui avait soufflé le chaud et le froid, chose qui l'agaçait quand elle ne considérait sa proie suffisamment importante, mais là c'était le pompon. Qu'importe, il était dans son lit. Invite moi au resto, lâcha-t-elle en haussant les épaules tandis que sa proie du jour arborait désormais un sourire bêta; de toute évidence il ne s'attendait pas à ce que la situation se goupille aussi bien. Le fait était que la brune piquante n'avait rien à faire de sa soirée et que dépouiller un idiot qui se pensait désormais capable de pouvoir démystifier LA Charlie était une activité plutôt sympathique sur le papier. Tandis qu'il se remettait à l'embrasser dans le cou avec toute la bonne volonté dont il pouvait faire preuve, elle leva les yeux au ciel. Après cet intermède particulièrement tue-l'amour, il fallait se remettre en condition. Allons bon.

Le brun ne partit que deux heures plus tard et Charlie n'arrivait toujours pas à se souvenir de son prénom. Quelle importance, elle trouverait toujours une feinte pour ne pas avoir à le prononcer. Elle enfila un déshabillé, attrapa son paquet de cigarettes rouge et blanc, son briquet et s'assit nonchalamment sur le petit fauteuil situé dans un coin de la chambre. Elle étendit ses jambes sur la table basse déjà fortement encombrée, alluma sa cigarette et tira longuement sur le filtre. Et elle resta ainsi pendant cinq bonnes minutes, le regard dans le vide à fixer ses orteils s'agiter dans tous les sens. Charlie n'était pas le genre de fille qui culpabilisait après avoir succombé à ses pulsions, de quoi était-elle censée avoir honte ? C'était loin d'être la première fois qu'elle le faisait et certainement pas la dernière. Elle n'avait pourtant jamais eu de relation physique avec un homme auquel elle était un temps soit peu attachée mais honnêtement qui pourrait dire si la belle Hargrove serait un jour capable de ressentir quoi que ce soit autre qu'un grand désir de manipulation à l'égard des hommes. Elle était de celles qui n'avaient aucun mal à se comporter en mâle primaire, qui n'avaient aucun mal à partager, à prendre et à jeter. Quoique ; depuis son arrivée à Berkeley il y avait une ombre au tableau, une ombre nommée Ezra. Au début, Charlie n'avait considéré le bel apollon que comme un vulgaire future trophée de plus, un trophée qui se pavanait devant une horde de femelles en détresse prêtes à tout pour être la seule qu'il sauverait jamais. Il était son double au masculin, tout ce qu'elle adorait furieusement et détestait à la fois, ce qui la rendait folle à la fois dans le bon et le mauvais sens. Il jouait avec ses nerfs, avec sa patience, avec son self control, et ce qui la rendait encore plus dingue c'est qu'il ne s'en rendait même pas compte. Elle avait de plus en plus de mal à accepter qu'il aille voir comment ça ce passait dans le lit d'autres filles. Après tout quand on avait Charlie Hargrove, sculpturale brune au regard bleu océan, on avait tout non ? Elle soupira et tira une dernière fois sur sa cigarette dont il ne restait plus que le filtre. Elle se pencha pour le jeter dans le cendrier et attrapa son téléphone au passage. Le dossier photos de son iphone était rempli par l'image de Bony notamment ou encore Mackenzie mais aucun autre homme que son frère n'avait droit à sa petite place. Excepté encore une fois un seul. La mâchoire de l'anglaise se crispa face à la photo prise lors d'une soirée trop alcoolisée ; si tout le campus n'était pas au courant de la relation parfois malsaine mais toujours très excitante y compris en tant que spectateur qu'ils entretenaient, on pourrait presque croire qu'il s'agissait d'un couple en plein baiser passionné. N'importe quoi, je déraille c'est pas possible, lâcha Charlie en passant son téléphone en mode veille et, relevée, elle le jeta sur le lit. Le problème avec Ezra c'est qu'elle avait développé en sa présence un côté possessif qu'elle n'appréciait pas. Elle n'était possessive que sur du matériel, le côté humain ne l'intéressait pas. Elle était libre comme l'air alors se surprendre à vouloir faire d'un homme sien alors qu'elle se considérait libre d'aller et venir à son gré lui semblait complètement surréaliste. Surtout quand il n'y avait aucun sentiment en jeu. Finalement elle aurait du se rendre compte qu'elle allait s'y brûler les ailes, la séduction avait été trop laborieuse - mais particulièrement délicieuse -, la suite des évènements trop passionnée. Trop de paradoxes en ce bas monde.

Elle passa sous la douche et finalement le début de soirée arriva très vite. Le brun de ce matin devait passer la chercher pour aller au restaurant. Non pas qu'elle en avait envie, mais depuis que son père avait ruiné la famille, elle n'allait pas refuser qu'on lui paye un resto très cher, ses goûts de luxe parlaient pour elle. Une demie-heure plus tard, elle entendit toquer à la porte. Elle lança un furtif "j'arrive cinq minutes", releva ses cheveux indisciplinés à l'aide d'une simple pince, finit d'appliquer son mascara, ajusta sa robe bleue très fluide et très échancrée dans le dos. Elle n'eut plus qu'à vérifier que ses bas étaient bien attachés à ses porte-jarretelles et elle avança avec toute la grâce dont elle disposait - soit énormément - vers la porte, faisant claquer ses hauts talons au passage. Elle ouvrit la porte et là, elle ne put s'empêcher de cacher un regard passablement surpris. Ezra, dit-elle en le fixant. Oh non elle n'allait plus se laisser autant aller avec lui. Les choses allaient redevenir à la normale et ce cher étalon allait reprendre la place qui lui revenait, celle de quasi non existant aux yeux de sa majesté des glaces. Franchement, tu pourrais au moins faire un effort, il était minable, ce mec. J’ai bien fait de t’en débarrasser. Elle ne releva même pas sa gentille petite pique. Il venait de faire fuir son prétendant suffisamment fortuné pour l'emmener dans un restaurant chic et cher, et elle s'était préparé pour rien. Qu'est-ce que tu veux ? Bizarrement, elle trouva soudainement le jeune homme très près d'elle. Ca lui procura forcément une sensation très forte, des frissons et une violente envie de se jeter sur lui. S'il savait à quel point elle aimait être une femme fragile et soumise avec lui, son amour propre en prendrait un coup. Je ne suis pas sûre de vouloir te remercier d'avoir fait déguerpir ma distraction de la soirée, fit-elle l'air agacé. Lui allait se comporter en gentleman vois-tu, fit-elle avec sourire lourd de sous-entendus. Charlie avait très envie de lui claquer la porte au nez, mais elle restait là, électrisée par la tension qui se baladait dans l'air, résultat de la présence d'Ezra et Charlie à moins de cinquante centimètres l'un de l'autre. Électrisant.
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MessageSujet: Re: we can pop bottles all night, baby you can have whatever you like ★ CHARLIE+EZRA we can pop bottles all night, baby you can have whatever you like ★ CHARLIE+EZRA EmptySam 30 Mar - 3:40


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Charlie, Charlie. La grande majorité des mots qui existaient ne suffiraient probablement pas à la décrire, tant elle était spéciale. Unique. Ce discours était généralement de ceux prononcés par les grands romantiques, les amoureux qui peinaient à contrôler les battements effrénés de leur cœur. Ezra ne rentrait bien évidemment pas dans cette catégorie, mais il était indéniable qu’il éprouvait à l’égard de Charlie un sentiment tout particulier. Elle était pour ainsi dire le clou de sa collection, le plus bel objet qu’un collectionneur s’appliquerait à entretenir et à admirer jour après jour, sans jamais s’en lasser. Si les sentiments romantiques n’avaient jamais été les bienvenus dans le cœur froid et sombre d’Ezra, il n’en était pas moins évident qu’il tenait particulièrement à Charlie, et que sa perte créerait une profonde déception chez ce jeune homme qui, toute sa vie durant, n’avait jamais nourri le moindre attachement à quiconque, à l’exception de quelques exceptions qui se comptaient sur les doigts d’une main. Comme une muse d’un type bien particulier, elle lui inspirait toute la passion du monde lorsqu’il était avec elle. Elle nourrissait inlassablement le feu ardent qu’elle était capable d’allumer chez lui d’un seul regard. À ses côtés, il ressentait un désir inextinguible qu’il tentait d’étancher de toutes les manières possibles et imaginables. L’alchimie qui liait ces deux êtres était particulièrement puissante, et Ezra en avait pertinemment conscience. Elle l’intriguait plus que de raison, car jamais il n’avait su déterminer avec exactitude ce qui, précisément, avait rendu Charlie si unique à ses yeux. Mais dès qu’ils n’étaient plus ensemble, la passion s’éteignait pour ne laisser que quelques braises encore incandescentes mais trop faibles pour entretenir leur brasier à tous les deux. Elle était son trophée préféré, mais jamais l’exclusivité ne lui était venue à l’esprit. Comme un collectionneur qui prêtait volontiers ses objets, il ne se formalisait pas lorsqu’il entendait, sans grande surprise, quels jeunes hommes avaient su se frayer un chemin jusque dans le lit de la jolie Hargrove. À vrai dire, ce genre d’informations ne l’intéressait absolument pas. À ses yeux, il était évident que chacun était libre de vivre sa vie comme il le sentait entre chacun des instants où, tous deux réunis, ils parvenaient chacun à faire oublier à l’autre tout le reste du monde dans lequel ils évoluaient avec indifférence et arrogance de jour en jour. Lorsqu’il y pensait, il s’émerveillait d’avoir su établir une pareille relation avec Charlie. Une relation qui serait sans aucun doute qualifiée de malsaine et de tordue par l’écrasante majorité des autres, mais qui était quasiment miraculeuse aux yeux d’Ezra tant il en était satisfait. Absolument aucun aspect négatif, rien que du plaisir et de la passion sans avoir à s’encombrer de la moindre formalité. Voilà pourquoi il ne se lassait jamais de venir, totalement à l’improviste, rendre visite à sa Charlie, totalement conscient que ces visites étaient systématiquement le présage d’un moment de passion comme il peinerait à en trouver dans les bras d’une autre.

Il suffit d’un coup d’œil à Charlie pour confirmer à Ezra qu’il avait eu raison de venir jusqu’ici. Avec un air appréciateur, il laissa traîner son regard tout le long de sa silhouette élancée - son visage parfait, son cou de cygne où il avait déjà déposé un nombre incalculable de baisers, ses clavicules saillantes, sa poitrine qu'il aimait presque autant habillée que nue, son buste frêle mais joliment courbé, ses hanches gracieuses, ses longues jambes fines et fuselées, jusqu'à ses escarpins qui la grandissaient significativement mais pas suffisamment pour rattraper sa taille à lui. Elle était époustouflante, malgré la moue narquoise et légèrement sceptique qu’elle arborait. Visiblement, elle ne partageait pas son enthousiasme à l’idée de passer un moment ensemble – mais Ezra savait que cela n’était qu’une question de temps et qu’il parviendrait à la faire changer d’avis en un clin d’œil, comme il le faisait à chaque fois. La passion dont faisait preuve Ezra contrastait avec la froide retenue de Charlie, qui se contenait de faire preuve de cette même passion dans le feu de l’action. Le cœur d’Ezra n’en restait pas moins creux et froid, mais il n’avait jamais été du genre à masquer ses émotions, ne lésinant jamais sur la chaleur, la sympathie et l’enthousiasme lorsque l’envie lui en prenait, ce qui avait induit bon nombre de personnes en erreur quant à sa nature profonde. Car Ezra paraissait bien plus bon qu’il ne l’était en réalité, à force d’arborer cette superficielle sympathie qui avait su faire chavirer tant de cœurs réticents.

Le jeune homme ne tiqua pas au manque d’enthousiasme évident de Charlie, esquissant au contraire un sourire espiègle. Lorsqu’elle lui demanda avec froideur ce qu’il voulait, il feignit un air perplexe et répondit sans l’ombre d’une hésitation : « Toi. Je pensais que c’était évident. » Il avança d’un pas, réduisant ainsi de moitié la distance déjà presque inexistante qui les séparait. La suite des affirmations de Charlie lui indiqua qu’il allait devoir persévérer dans ses tentatives de la séduire ce soir. C’était là une certaine routine, car Charlie aimait prendre des airs distants qu’il combattait de ses mots les plus veloutés. Là où elle feignait une superbe indifférence, il alternait compliments et gestes équivoques sans jamais lésiner sur les quantités. Ce petit jeu avait pour avantage de construire une tension déjà importante à la base entre les deux étudiants. Ezra aimait les airs inaccessibles de Charlie, car ils lui rappelaient qu’il avait réussi à les vaincre à de nombreuses reprises, tout comme il savait qu’elle aimait ses compliments qui parvenaient à être flatteurs sans jamais être lourds. Là où ils n’étaient pas identiques, ils se complétaient à merveille. Profitant de leur proximité physique pour appuyer ses propos, Ezra vrilla son regard dans celui de Charlie, et demanda d’une voix narquoise et faussement offusquée : « Parce que tu crois vraiment que je ne sais pas mieux comment te distraire que ce pauvre type ? » Question purement rhétorique, bien entendu, car s’il y avait bien une personne en ce bas monde qui était consciente de son charme, c’était Ezra, qui ne s’était jamais encombré d’une fausse modestie dont il ne voyait de toute façon pas l’intérêt. La dernière réplique de Charlie lui arracha un sourire amusé. Mais une fois de plus, il n’eut aucun mal à contrer – car même si elle le connaissait pour ainsi dire par cœur et qu’elle avait toujours su affirmer sans difficulté qu’il n’y avait pas une once de galanterie dans les sentiments profonds d’Ezra, elle oubliait cependant qu’il était depuis longtemps passé maître dans l’art d’afficher les manières les plus exquises lorsque le besoin se présentait. « Tu sous-entends que je ne suis pas un gentleman ? Détrompe-toi, ma belle… Comment tu penses que j’ai fait pour établir mon petit palmarès ? » Palmarès dont il ignorait que la simple évocation suffisait à agacer Charlie – mais Ezra était bien trop égoïste et égocentrique pour remarquer ce genre de détails, qui pourtant pouvaient avoir leur importance dans bien des situations. Sans se départir de son air espiègle, il posa un genou à terre et prit la main de Charlie dans la sienne, avant d’y déposer un doux baiser. Il traça une lignée invisible avec ses lèvres le long de sa main, de son poignet, puis de son bras, se relevant pour achever sa trajectoire dans le creux du cou de la demoiselle. Il y déposa un dernier baiser et y laissa traîner ses lèvres, avant de remonter encore un peu pour murmurer dans son oreille : « Tu sens bon. » Ezra était comme ça, il ne lésinait jamais sur les compliments, en particulier avec Charlie, prenant presque plaisir à souligner à voix haute chacun des détails qui lui plaisaient chez elle. Il reprit ensuite sa place en reculant à une distance presque normale mais ne laissa pas pour autant de répit à Charlie, car il caressa presque aussitôt la lèvre inférieure de cette dernière, sans lâcher ses yeux bleus du regard. « Allez, fais-moi un sourire au lieu de me faire la moue, je sais bien que t’es contente de me voir. » Encore une fois, la modestie n’avait jamais fait partie des qualités du jeune homme, et une telle arrogance lui vaudrait bien une paire de claques – mais à quoi bon s’en formaliser, après tout, il était bien parti pour ne jamais changer. Nouveau sourire en coin. « J’ai envie de t’embrasser – mais j’imagine que vu ton goût soudain pour les gentlemen, c’est un privilège pour lequel il faut attendre la fin du premier rencard… » Nouveau regard insistant. Et cette envie de s’emparer de ses lèvres vermeilles qui commençait déjà à le tourmenter…
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MessageSujet: Re: we can pop bottles all night, baby you can have whatever you like ★ CHARLIE+EZRA we can pop bottles all night, baby you can have whatever you like ★ CHARLIE+EZRA EmptyVen 10 Mai - 10:12

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