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(mackenzie) + we could be heroes just for one day

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MessageSujet: (mackenzie) + we could be heroes just for one day (mackenzie) + we could be heroes just for one day EmptyDim 24 Fév - 16:29

L'important, c'est d'avoir du courage, du culot et d'arriver à changer les choses.
« Le mariage sera avancé et aura bien lieu Jaxhuem. Tes protestations n’y changeront rien. » La voix ferme et autoritaire, Madame Restill-Hawke imposait sa décision sans se préoccuper des grognements de son fils. Femme reconnue et respectée par les plus grands de ce monde, ses décisions restaient bien souvent incontestables et il était rare qu’elle revienne un jour dessus. Dès que maman avait une idée en tête, impossible de la faire changer d’avis. Point commun qu’elle avait au moins le mérite de partager avec son garçon. Les lèvres pincées et le cœur battant la chamade, il devait se faire violence pour ne pas répliquer face aux dires de sa génitrice. Si sa mère était un modèle d’exemple que Jaxhuem tenait à suivre, sa décision à vouloir le faire épouser une certaine Jacqueline Baxter le rebutait néanmoins assez pour qu’il ose défier son autorité. Un débat donc contestataire qui avait toujours le don d’exaspérer les deux partis. A tel point d’ailleurs qu’il fini tout simplement par lui raccrocher au nez en marmonnant quelques insultes à l’adresse de sa future fiancée. La respiration désordonnée et le pouls en vrac, il frappa machinalement un coussin se trouvant à proximité. D’ordinaire peu enclin à la violence, il fallait bien admettre qu’évoquer un sujet aussi houleux parvenait constamment à le mettre dans des états déments. Une bipolarité qu’il devait cette fois-ci à son foutu paternel. Être soumis à ces excès violences était relativement inquiétant, d’autant plus que ces dernières semaines il semblerait qu’elles se soient accrues. Si cela avait un lien avec ses retrouvailles journalières en compagnie de Jack ? Certainement. La raison ? Mieux valait-il l’ignorer. Les mains posées de part et d’autre de son visage, Jax’ essuya d’un revers de manches les quelques perles de sueur qui marquaient son front. Face à lui, son petit bonhomme le guettait de ses deux billes rondes, intrigué par l’image instable de son papa gâteau. Génial. Pour toute réaction, le concerné soupira en baissant la tête avant de venir s’agenouille aux côtés de son mini-moi. Léo, quatre ans, petit ange tombé du ciel qui avait la salle manie de fourrer son nez partout. Il était impensable qu’un gosse puisse être aussi débrouillard à un âge aussi peu avancé. Le Redstill-Hawke junior l’avait fait. Les doigts du père entremêlé dans ses bouclettes brunes, il lui sourit l’espace d’un instant. Sacré bonhomme. Un coup d’œil dans sa direction et toute son amertume semblait s’être volatilisée. « Y a des jours, j’ai vraiment envie de tuer ta mamie. » marmonna-t-il dans sa barbe, exténué et blasé par la situation. Phrase à laquelle le petit répondit d’une moue outrée. Forcément. Ce gosse comprenait bien trop de choses. Levant les yeux au ciel, Jax s’empara de l’avorton avant de lui gratouiller le ventre. « Je rigole Léo, relax. » Un léger gloussement de la part du petit qui marqua également l’arrivée de Tatie Jules. Parfait, la nourrice était enfin là, liberté. Embrassant son trésor sur le front, le jeune père s’éclipsa bien vite tout en saluant sa sœur. Âme généreuse, elle avait acceptée de garder monsieur Léo du temps que son frère allait profiter un peu de sorties entre amis… Les amis en question ? Mackenzie.

Simple chemise et pantalon noir, on ne pouvait pas dire qu’il avait tapé dans le chic ce soir-là. Et pourtant dieu sait que l’Epsilon était un fervent passionné des tenues égocentriques et soignées. Exception faite aujourd’hui : sa mauvaise humeur massacrante l’empêchait d’obtenir la patience nécessaire au choix de ses vêtements. Son désir était encore de passer une bonne soirée en compagnie de celle qu’il considérait comme sa meilleure amie, sa sienne et celle de personne d'autre. Relation certes ambigüe et qui prêtait à confusion de temps à autre, mais à laquelle les deux concernés avaient savamment édictés quelques règles. Des parties de jambes en l’air ? Interdiction. La jalousie ? Proscrite, puisqu’elle trahirait un attachement confus et trop imposant. Les câlins et bisous en public sont toutefois autorisés à condition qu'ils ne traduisent aucun émoi amoureux. Bien que jusqu’ici ils soient parvenus à garder discrète leur petite amitié particulière, rien ne laissait prétendre que cela durerait. Les murs ont des oreilles à Berkeley, et il ne serait pas surprenant qu’un jour le reste des étudiants croit en leur petit couple clandestin. Charmante crédibilité pour un type censé être casé avec une Omega fêtarde. Mais qu’à cela ne tienne : ne nous soucions pas de l’avenir, mais profitons plutôt de l’instant présent. Téléphone portable entre les mains, Jax composa en quelques secondes le numéro de la jeune anglaise qu’il connaissait par cœur. Première tonalité, seconde tonalité, et elle daigna enfin répondre.
« Monkey Mack ? Rejoins-moi à la Marina, on va se faire un petit bain de minuit ma grande. Et non, interdiction de refuser, tu ramènes tes fesses ou je viens te chercher. » Sourire au coin des lèvres, il esquissa une petite moue satisfaite en l’entendant râler avant de raccrocher immédiatement. Provoquer la jeune femme était une distraction terriblement tentante à laquelle il ne résistait jamais. Se baigner nu au beau milieu de la nuit ? Une tradition chez eux. La seule petite différence qu’il y avait avec les autres fois ? D’habitude, la température extérieure dépassait largement les quinze degrés… Or ce soir, elle frôlait tout juste les cinq degrés. Autant dire qu’ils risquaient d’y laisser quelques frissons, mais quoi de plus excitant que le goût du risque ? Qui plus est, le couvre feu était tombé depuis déjà plusieurs minutes sur l’enceinte de l’université. Si Jax était passé maître dans l’art de berner et manipuler les cerveaux fébriles des surveillants, il ne se doutait pas que Mack était suffisamment agile et discrète pour passer sans encombrement entre les mailles du filet. Le Doyen était suffisamment dérangé pour parvenir à insuffler une punition exemplaire à tout étudiant pris en flagrant délit. Heureusement pour notre anglais, il parvint sans aucune difficulté à rejoindre le ponton de la Marina. Lieu charmant, à l’abri du glacial qui régnait sur une bonne partie de San Francisco. Un regard admiratif rivé sur l’horizon océanique, Jax ressorti distraitement une cigarette qu’il porta à ses lèvres. Son pouls semblait enfin être revenu à la normal, et la boule d’amertume s’était envolée. Inspirant une large bouffée de sa drogue, il referma les yeux afin d’y savourer la moindre petite seconde de plaisir. Un court petit instant de répit où il pouvait s’abandonner à ses songes, ses rêves, ses regrets. Redstill ne connait pas la mélancolie, mais cela ne signifie pas qu’il est incapable d’éprouver des remords vis-à-vis de faits passés. Ici en l’occurrence : s’il n’avait pas autant déçu sa mère jadis, peut-être aurait-elle fini par accepter le fait que non, il ne désirait pas épouser Jacqueline. Le mariage était une chose que l’on devait partager avec une femme aimée, avec laquelle on aspire à avoir des gosses et une descendance parfaite. Autrement dit : faire sa vie avec Jack serait le condamner à une existence violente, malsaine et dénuée de douceur. Un rictus au bord des lèvres à cette pensée, cela eut au moins le mérite de le faire sourire. Quelques bruits de pas attirèrent cependant son attention, et instinctivement il détourna la tête pour poser ses yeux noisette sur la silhouette de son précieux double féminin. Chip and Dale réunis. D’un geste habile et souple, il rejeta son tabac par-dessus le ponton avant de se jeter littéralement sur sa victime du soir. Ses bras enroulés autour de sa taille, il la souleva sans le moindre effort en l’embrassant sur la joue. Son parfum glissant avec délice au creux de ses narines, il soupira d'un soulagement non contenu avant de la contempler. « T’en as mis du temps, tu te faisais belle pour moi donc ? » ronronna-t-il malicieusement au creux de son oreille. S’il était taquin ? Bien sûr, et dieu sait qu’elle en avait l’habitude. S’il avait décidé de la faire chier au possible ce soir ? Une évidence. Mais quels que soient ses actes et ses paroles, la petite lueur scintillante au creux de ses prunelles trahissait la joie qui l'enivrait de pouvoir retrouver sa jumelle. Des années entières passées à attendre leur réunion, et les voilà tous les deux sur le ponton, sourires carnassier aux lèvres. Néanmoins, le scepticisme de sa belle lui glaça littéralement le visage tandis qu'il inspectait chacune de ses mimiques. Depuis le temps, il avait appris à discerner les moindres ressentis de sa camarade. Et en l’occurrence ici, quelque chose clochait. « Y a quelque chose qui va pas Mack' ? » un brin d'inquiétude voilant son intonation, il amena une main doucereuse longer la peau de pêche de sa joue. Geste câlin et affectif auquel ils étaient habitués. Peu importe le mal qui rongeait son trésor d'amie, il finirait par le découvrir. Rien ni personne n'a le droit d'ôter à sa princesse son éternel sourire.

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MessageSujet: Re: (mackenzie) + we could be heroes just for one day (mackenzie) + we could be heroes just for one day EmptyLun 25 Fév - 17:51

chip and dale
« loin des autres, loin du monde, entre ailleurs et nul part. les yeux rivés sur la route, ne perd pas de vie nos rêves. avec toi j'irai n'importe où, emmène moi vivre tout ce qu'il nous reste. •• .unbreakable »

(mackenzie) + we could be heroes just for one day Tumblr_m22qbkFOw41rrwbyso4_250Courir, courir le plus vite que possible, courir et ne jamais s'arrêter même si chaque partie de son corps lui faisait un mal de chien, même si elle avait envie d'hurler de douleur, même si le point de côté qui lui compressait le ventre lui donnait envie de s’effondrait par terre. Elle devait courir afin de leur échapper. Après des minutes de courses poursuite infernale qui lui avaient semblé durer des années entières la jeune femme tourna à l'angle d'une rue et, épuisée s’adossa contre un mur et se laissa glissa sur le sol glacé de ce mois de février, respirant à plein poumon, les yeux remplis de larmes qui se déversaient tel un torrent glacé sur son doux visage. Elle avait mal de partout, chaque partie de son corps la faisait atrocement souffrir, elle avait envie de vomir, elle avait froid, ses mains étaient devenues violacées en raison de la neige qui ne cessait de tomber en ce soir d'hiver. La neige, symbole de pureté avait pourtant été la scène d'atrocité dans précédent dans la luxueuse vie de la jeune femme, chérie et cajolée depuis sa naissance. Son cœur cognait si fort dans sa poitrine. Elle était seule désormais et pensait les avoir semé. Quelques minutes s'écoulèrent et, sa respiration retrouvée, elle releva la tête et réalisa qu'elle était à côté de vide ordure, d'où l'odeur répugnante qui lui donnait des nausées. Paradoxe pour cette jeune demoiselle que tout le monde nommait « la princesse ». Soudain, elle réalisa que quelqu'un était en train de l'observer. Son cœur se mit à battre la chamade. Elle rassembla les dernières forces qu'il lui restait et se prépara à courir quand elle reconnue la personne debout en face d'elle. Non, impossible. Ce n'était pas possible. C'est son double, sa copie conforme. C'est alors que son téléphone sonna.

La sonnerie de mon téléphone portable me réveilla en sursaut. Des goutes de transpiration coulaient le long de mon visage. Mon cœur cognait dans ma poitrine tel un tambour endiablé. Je tremblais et n'arrivai pas à me calmer, à reprendre mes esprits pour décrocher, malgré les nombreuses sonneries traduisant l'insistance de mon interlocuteur inconnu. Je tentai de respirer calmement, d'inspirer et d'expirer profondément comme on nous le montre à la télévision. « Du calme, ce n'était qu'un rêve. » murmurai-je à moi-même, comme pour m'en convaincre. Un terrible rêve, qui n'en était pourtant pas seulement un. C'était moi la fille de mon rêve et depuis hier, depuis cette atroce journée, cette journée que je ne pourrais effacer de ma mémoire, chacun de mes songes était hantés par ce douloureux souvenir. Je me levai calmement pour aller répondre en gémissant tant mon corps me faisait souffrir. Je décrochai sans même avoir préalablement regardé qui pouvait bien m'appeler à une heure pareille. C'est alors que je jetai un coup d'oeil furtif à mon réveil. Non, il n'était si pas tard. Ces deux jours passaient enfermés à tenter tant bien que mal de trouver le sommeil m'avaient complètement décalée. Quand je découvris l'identité de mon correspondant, un sourire s'afficha sur mon visage. Jaxhuem. Mon Jax. Il était le seul que j'avais envie d'entendre, le seul à qui j'avais l'envie et la force de parler. Le simple son de sa voix me fit un bien fou, et durant les quelques secondes que dura notre bref entretien, j'oubliai tout de la soirée d'hier.« Monkey Mack ? Rejoins-moi à la Marina, on va se faire un petit bain de minuit ma grande. Et non, interdiction de refuser, tu ramènes tes fesses ou je viens te chercher. » Je tentai tant bien que mal de décliner mais il raccrocha avant même de me laisser le temps de protester. Lui envoyer un sms pour annuler ? Non. A vrai dire, j'avais trop besoin de le voir, j'avais besoin de lui, de son soutien. J'avais besoin de son regard rassurant posé sur moi, de ses bras protecteurs m'enlaçant tendrement. Je m'habillai en vitesse. Personne ne m'aurait reconnu s'il m'avait croisé dans la rue. Moi qui, d'habitude était toujours si apprêtée. Je pris tout de même le temps de ma maquiller. Bien que mes agresseurs aient pris le soin de ne pas me toucher au visage afin de ne pas éveiller de futurs soupçons, ma mine faisait peur à voir et mon éternel sourire était aux abonnés absents. Le simple fait de voir l'image que me renvoyait le miroir me donna les larmes aux yeux et me serra le coeur. Je tournai donc les talons et, sans perdre une minute de plus, partis pour rejoindre mon Jax. Ma moitié, mon frère, mon double, mon meilleur ami, mon tout.
Une fois dehors, je fus surprise de découvrir que la neige avait entièrement fondue. Il ne restait désormais plus aucune trace de la journée d'hier. C'était comme si cette dernière n'avait jamais existé. Et pourtant .. Une fois arrivée à destination je passai sans trop de mal à travers les mailles du filet malgré mes vives courbatures et mes hématomes douloureux. Quelques mètres plus loin je l'aperçus enfin. D'un seul coup, tout s'envola, tous mes problèmes, absolument tout. C'était comme ça à chaque fois que j'étais avec lui. Le temps était comme suspendu. C'était magique, beau. Il était mon bonheur. Il me souleva et m'embrassa sur la joue. Malgré la douleur de ses mains sur mes bleus encore douloureux, un sourire, un vrai, un sourire sincère se dessina sur mon visage. La douleur n'était rien comparée au bonheur que j’éprouvais à ses côtés. Il avait suffit de quelques secondes à ses côtés. C'est alors qu'il se mit à m'inspecter dans les moindres détails.« Y a quelque chose qui va pas Mack' ? » Cela ne faisait aucun doute, il n'avait pas mis longtemps à comprendre que quelque chose n'allait pas. De toute façon, il lisait en moi comme dans un livre ouvert. Je baissai le regard pour regarder mes pieds. Je ne pouvais plus supporter son regard inquiet, c'était trop dur. « Non, tout va bien ne t'en fais pas. » mentis-je. Je me blottis dans ses bras. Là je me sentais bien, protégée, forte. « Tu m'as manqué, c'est tout. » C'est alors qu'une boule se forma dans ma gorge. Un mot de plus et je craquerais, cela ne faisait aucun doute. Ma main descendit le long de son corps afin d'attraper la sienne et de la serrer très fort. J'avais honte d'apparaitre encore une fois si faible devant lui. Je me détestais pour le mal que je lui infligeai, j'avais été si égoïste de venir. Mais nous nous l'étions promis, nous deux, c'était jamais l'un sans l'autre, dans le meilleur, comme dans le pire. Le contact de sa main, chaude et rassurante, me fit le plus grand bien et je me repris afin de ne pas gâcher notre soirée. Nous avions tant de temps à rattraper. Je déposai un baiser sur sa joue et lui souris. « Tout va bien ne t'en fais pas. » Ce n'était pas totalement faux, maintenant, auprès de lui, plus rien ne pouvait m'arriver. Ma main dans la sienne, je m'assis avec lui sur le ponton. Nous restâmes quelques instants à contempler l'horizon. Je me sentais beaucoup mieux. Nous étions comme dans une bulle. Oui voilà, c'était le mot, une bulle. Une bulle confortable et rassurante où rien ne pouvait m'atteindre. Si quelqu'un nous avait vu, il aurait pu croire à un couple d'amoureux en train de contempler les étoiles. Il n'en était rien, même si c'était tout comme. Jaxhuem était ma moitié, mon tout, l'homme de ma vie. Je l'aimais et même si ce n'était pas de l'amour au sens d'un couple, de la passion amoureuse, c'était bien plus fort et bien plus beau que cela. Des liens solides, indestructibles nous unissait. C'était l'homme de ma vie, celui que je voulais à mes côtés jusqu'au bout. Il était mon meilleur ami, mon frère, mon confident, mon pilier, mon repère. Notre duo était la plus belle chose qui m'était arrivé dans la vie. Chip and Dale. Mack et Jax. Une fois le moral retrouvé, je m'extirpai délicatement de sa rassurante étreinte et me levai, en sautillant devant lui, sourire aux lèvres, telle une enfant, afin de me réchauffer, ma bonne humeur retrouvée grâce à sa présence. La lueur de mal-être présente dans mon regard mêlé à la joie de le retrouver devait probablement, et je l'espérais grandement, passer une inaperçue pour pour mon bel epsilon. Soudian une idée me vient et sans trop réfléchir lançai un enjoué : « Alors, on le fait ce bain de minuit ? » avant de sauter dans l'eau, entièrement habillée. A sa simple réaction, je me mis à éclater de rire. Un rire franc et sincère. Dieu, comme ça me faisait du bien. De cette façon, je n'avais pas besoin d'ôter mes vêtements et de le blesser davantage. Non, il était hors de question que je lui impose pareil souffrance.
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MessageSujet: Re: (mackenzie) + we could be heroes just for one day (mackenzie) + we could be heroes just for one day EmptyVen 15 Mar - 20:08

Ses doigts fermement accrochés à ceux de son amie, il aurait voulu que cette étreinte puisse durer une éternité. L’avoir contre lui, un geste anodin en apparence mais qui prenait tout son sens ce soir. Voilà bien des mois qu’il attendait avec impatience le retour de sa meilleure amie. Mackenzie n’était pas une femme ordinaire. Elle était de loin sa plus précieuse confidente, la jumelle qu’il n’a jamais eue. Leur relation, aussi complémentaire soit-elle, avait toujours su attirer la curiosité malavisée de leur entourage. Le jeune couple était la cible de mille et une rumeurs. De nos jours, les mœurs interdiraient presque toute amitié homme/femme. Dès lors qu’un garçon prend une fille dans ses bras, ils forment par définition un couple. Des dires dont maman Redstill-Hawke eu d’ailleurs écho à l’époque, et qui justifia une petite mise au point avec son enfant. Le deal ? Ne plus reparler à cette fille pour mieux séduire la Baxter. Si seulement elle avait un jour su la vérité à propos de son ancien époux… Être le fils d’un père qui avait failli violer sa propre camarade.. Comment parvenir à se regarder dans le miroir sans en éprouver une once de culpabilité après ça ? Un déshonneur foudroyant avec lequel Jax avait toutefois appris à vivre. Bien que sa comparse avait toujours fait en sorte de le rassurer à ce sujet, il ne parvenait décemment pas à oublier ces images. Une entaille profonde et brutale qui avait à jamais marquer son petit cœur d’enfant chétif. Au bruit doucereux des vagues, il souriait tendrement sans relâcher la pression sur le corps frêle de son amie. Sa voix résonnait enfin, l’écho de son timbre berçant avec volupté l’Epsilon. Une légère grimace se dessina néanmoins sur son visage. Prétexter qu’il lui manquait était astucieux, mais depuis le temps, monsieur avait appris à discerner le vrai du faux chez la jeune anglaise. Déposant son index contre le minuscule nez de mademoiselle, il haussa tout naturellement les épaules. « Mackie, n’oublies pas que je te connais par cœur fillette. Je sais lorsque tu me mens. » Susurra-t-il d’un air mutin. En d’autres termes : dis-moi la vérité. Peu importe le temps qu’il lui faudra, il parviendrait à lui tirer les vers du nez. Quelque chose n’allait pas, il le sentait. A son regard terne, à ses gestes lents et timides. Mackenzie était le genre de femme folle avec laquelle il sautillait partout d’ordinaire jusqu’à s’en arracher les mollets. Ce soir, elle semblait aussi fragile que du cristal. Un simple coup de vent suffirait à la briser. Il recula délicatement le visage tout en détaillant un moment sa blonde, une mimique nerveuse gravant ses traits masculins. Sa main coincée dans la sienne, elle la serrait désespérément, comme pour tenter de le rassurer. Manque de chance : cela eu justement l’effet inverse. Un lourd soupire s’échappa de ses lèvres tandis qu’elle déposait un baiser le long de sa joue. Bien, le questionnement attendrait dans ce cas. Puisque de toute évidence, elle ne désirait pas en parler. Sa main s’égara dans les mèches de cheveux clairs de sa compagne alors qu’il étouffait un rire discret. Leur petite bulle d’insouciance n’était-elle pas après tout faite pour cela ? Oublier le reste du monde, s’amuser les yeux fermer et ne plus songer à rien d’autre qu’à eux-mêmes. Ils étaient fous ensembles, mais ils étaient surtout bien ensembles. Il ne pouvait la blâmer de vouloir laisser ses problèmes de côté l’espace d’un court instant. Décidé à ne pas s’appesantir là-dessus, il la gratifia d’un clin d’œil complice avant d’approuver d’un signe de tête. Jusqu’au bout il avait juré de l’accompagner, et jusqu’au bout il irait à ses côtés. Chip et Dale. Légèrement pris au dépourvu par sa réaction soudaine, une légère grimace amusée se profila sur le visage de l’anglais. Mackenzie, sautant de son plein grès dans une eau glaciale et toute habillée. Et on s’étonne après que les garçons caractérisent de ‘’folles’’ leur compagne. La paume de sa main heurta machinalement son front tandis que son rire s’élevait dans la pénombre. Même soucieuse, cette petite princesse parvenait à faire disparaître le moindre de ses soucis en une simple phrase. « Doux Jésus, qu’avez-vous fait de ma princesse. Depuis quand tu prends tes bains toute habillée Chip ? » L’intonation moqueuse mais détendue, il croisa les bras contre son buste tout en dévisageant de haut sa partenaire. Ma foi, soyons fou pour un soir. Sans se faire prier, il imita sa belle –en prenant soin cependant de retirer chaussures, Jean et tee-shirt-. Se baigner avec des vêtements qui lui collent à la peau ? Très peu pour ce dandy. Lançant un grand ‘’banzaï’’ avant de s’élancer, l’Epsilon s’enfonça dans l’eau fraîche d’une marée nocturne. Seule sa tête dépassait de l’eau, et malgré toute la fierté Redstillienne qui habituellement le caractérisait, il ne pu contenir un léger grelottement. Si Mack’ n’était pas entrain de rire comme une folle face à sa bouille frigorifiée, sans doute serait-il ressortir de l’eau aussi vite qu’il y était entré. Un gloussement qu’il interrompit d’un grognement mécontent. « Oui bah ça va, elle est glacée. Et non, je ne me suis toujours pas décidé à me raser les jambes. Ca te pose un problème peut-être ? » Petit sourire mutin au coin des lèvres, il lui intimait le silence d’un simple regard. Puisque oui, allez savoir pourquoi, depuis leur adolescence mademoiselle avait toujours voulu qu’il essaye un jour de se raser les jambes. Un drôle de pari auquel le garçon n’a jamais voulu participer. Connaissant la miss, ce ne serait qu’un prétexte supplémentaire pour faire croire à ses camarades que son meilleur ami est gay. Car aussi adorable soit-elle, en matière de taquinerie et emmerdes en tout genre, l’anglaise était aussi douée que son jumeau. Serpentant doucement dans l’eau, il ne tarda pas à regagner sa blonde –en l’arrosant d’un grand mouvement de bras au passage-. Ses bras encerclèrent fermement sa mince silhouette avant qu’il ne s’amuse à les faire tourner sur eux-mêmes. Un bref instant de liberté au milieu de ce monde de détraqués. Les minutes qui suivirent furent rythmée par les rires incontrôlés des deux camarades. Les deux adultes retrouvaient leur complicité d’antan en savourant les moindres bêtises que l’un accordait à l’autre. Tels des enfants, ils ne se souciaient guère des conséquences qu’auraient leurs actes, mais profitaient tout simplement du moment présent. Ce qu’elle lui avait manqué durant ces années. Loin de lui, mais toujours aussi près du cœur, jamais il n’avait douté que son tendre écureuil finirait par le rejoindre. Après de longues et délicieuses minutes de chamailleries amicales, Jax se porta volontaire pour chopper le bras de son anglaise et l’entraîner de force hors de l’eau. Mack’ coincée dans l’étau puissant de ses bras, il se figea subitement en posant les yeux sur un pan de son épaule dénudée. Tous deux se tenant au pied d’un lampadaire, il fixait d’un air sceptique la tâche bleutée qui s’étendait le long de sa nuque pour empiéter sur son épaule. Et à en juger le regard inquiet et désolé de sa jeune amie, il semblait qu’il ait mis le doigt sur la chose dont elle ne désirait justement pas lui faire part. « C’est quoi cette marque ? » La voix rauque et ferme, il abandonna son masque de jovialité pour redevenir l’habituel misanthrope. La question sonna davantage comme un ordre, il en profita pour inspecter ses bras en relevant ses manches. Des bleus impressionnants parcouraient l’ensemble de son corps. Vision d’horreur qui le fit serrer des dents. D’un naturel déjà possessif, le garçon pouvait accepter bien des choses.. mais toucher à sa précieuse sœur était synonyme de mise à mort pour le ou les coupables. Son père en avait déjà fait les douloureux frais en voulant s’en prendre à elle, inutile de préciser qu’il en serait de même pour les salops coupables d’un tel crime. Ses yeux sombres détaillèrent un moment le visage de la jeune femme, vidés de toute émotion. La violence ne faisait certes pas parti des manières que sa mère lui a enseigné jadis, mais pour Mackenzie, aucune limite ne l’empêcherait de mettre la main sur ses tortionnaires. « Tu vas peut-être me dire que ça, ce n’est rien ? » Cracha-t-il d’une voix tremblante. Ses vêtements posés juste à côté, il se rhabilla en silence tout en attrapant sa veste qu’il glissa sur les épaules de la blonde. Inutile de lui dire que pour les jours à suivre, il ne la lâcherait pas d’une semelle. « Tu dors chez moi ce soir, et tu vas me faire le plaisir de tout me raconter sur le chemin. »
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MessageSujet: Re: (mackenzie) + we could be heroes just for one day (mackenzie) + we could be heroes just for one day EmptyDim 14 Avr - 11:42

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