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"woman with a hat" (zadig & mackenzie)

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MessageSujet: "woman with a hat" (zadig & mackenzie) "woman with a hat" (zadig & mackenzie) EmptyMar 4 Nov - 1:28


« Well I lost my innocence when in i let him dive
But the way that he looked at me
Made me feel alive. »

Elle avait deux grands yeux noirs asymétriques surmontés d’une paire de sourcils parfaitement dessinés, gouvernés par le vide, tragiquement inexpressifs, ils fixaient depuis plus d’un siècle le même point invisible et mystérieux. Le grand chapeau bleu qu’elle portait sur le haut de sa tête se voulait profondément exubérant et encombrant, mais, il paraissait la protéger de l’horreur du monde, à lui seul, il formait une barrière infranchissable qui bloquait l’accès à ses secrets et ses pensées. Sa main grossière, comme gantée d’un tissu émeraude était négligemment posée sur une sorte d’accoudoir en bois et derrière ses mèches rouges on distinguait des éclats de couleur bigarrés qui formaient une constellation géométrique. La femme au chapeau, nommée ainsi par Henri Matisse en 1905 restait une énigme non élucidée; que regardait t’elle avec tant de tristesse et d’acharnement ? Comment parvenait t’elle à garder un couvre-chef de cette dimension en équilibre sur son crâne ? Pourquoi semblait t’elle avoir le coeur transpercé en deux, réduit en petites miettes insignifiantes et volatiles ? Tourmentée par ses théories de l’absurde, elle cessa brutalement sa religieuse contemplation et quitta presque aussitôt le petit canapé en cuir sombre habituellement à l’usage exclusif des visiteurs. Ses petites ballerines vernies dansaient sur le parquet mordoré tandis qu’elle regagnait le hall d’accueil, la gorge prise dans un étau métallique, le ventre contorsionné et les boyaux comprimés un à un, le souffle haletant, le mot désespoir inscrit au fer rouge sur son front. Mackenzie avançait dans le couloir de la mort, forcée d’affronter les regards perfides des muses d’Edward Hopper, les corps disloqués des héroïnes de Picasso, le sépulcre lui tendait les bras au fur et à mesure qu’elle s’approchait de la toile abstraite numéro 14 de Rothko. C’était la fin du tunnel, la certitude que le pire restait encore à venir. Le musée déserté de ses visiteurs deux heures plus tôt ressemblait à un paradis pavé de mauvaises intentions, à un mensonge tentaculaire, une tentation divine mais fatale. Deux heures plus tôt, elle avait failli donner sa démission afin de pouvoir fuir le plus rapidement et le plus loin possible, d’échapper à cette situation sur laquelle elle n’avait aucune emprise. On l’avait regardé avec un sourire convaincant avant de lui ordonner de passer une partie de la nuit ici, parmi les oeuvres centenaires, parmi la matérialisation du génie, et la folie artistique décuplée à l’infinie. L’idée, alléchante à première vue, n’était en réalité que la partie visible de l’iceberg, montagne de glace enracinée dans des profondeurs glaciales, l’engrenage dont elle était la victime aurait pu faire chavirer dix Titanic. Un homme, dont on avait jugé bon de ne pas lui révéler l’identité, désirait faire don de quelques toiles au musée, elle avait cru entendre le mot -Rembrandt- après -héritage familial et immense fortune-. Alors qu’elle s’apprêtait à vanter les mérites et la philanthropie de cet homme, prêt à sacrifier son patrimoine personnel pour que l’humanité puisse découvrir avec excitation la beauté de l’oeuvre et l’exercice pointilleux du maitre des contrastes.  Puis, son enthousiasme, aussi éphémère qu’un cube de glace exposé en plein soleil, avait fichu le camp lorsqu’on avait préciser que l’homme en question, en plus d’exiger une visite nocturne et privée du musée, voulait que celle-ci soit commenter par Mackenzie, et personne d’autre. Alors elle avait compris. Que l’argent achetait tout. Qu’elle ne faisait pas le poids. Et qu’il revenait pour la hanter, comme un cauchemar récurrent. Zadig Rosenbach sacrifiait les Rembrandt du patrimoine des Rosenbach pour mener à bien à ses plans méphistophéliques. Elle songeait alors qu’une victoire valant au minimum trente-cinq millions de dollars devait avoir un goût foutrement amer, presque métallique, coupant, abrasif. Trente-cinq millions, si grand et pourtant si peu, zéro virgule un pour-cent de la fortune du clan, l’équivalent d’un copieux repas dans un fast-food pour une personne normale. C’était trop de zéros, trop de chiffres, trop de méandres diaboliques qui ruisselaient dans son esprit. Zadig voulait qu’elle souffre, c’était sa seule certitude, l’unique explication. (...)

Ses petites mains tremblaient nerveusement, son corps était irradié d’un courant électrique, rongé par la peur de recroiser son bourreau et par l’angoisse de la répétition d’une souffrance qu’elle avait été incapable d’oublier. C’était les draps en soie immaculés qui recouvraient sa peau nue, elle flottant parmi les plumes, sa peau brûlante et ses cris d’exaltation à peine retenus, puis l’instant d’après, le conte de fée qui se brise, qui implose. La pluie, l’écroulement de toutes les choses matérielles et tangibles, Mackenzie perméable à l’eau, qui fond, encore et encore, devient une flaque, et meurt. Elle voyait sa silhouette s’approcher de la porte et se liquéfiait intégralement, triste d’avoir vu juste. Dans la famille Rosenbach, elle aurait pu piocher l’innocent Wren, le sensible Jorden, la légendaire Eileen, mais le hasard en avait décidé autrement, liant son destin à celui de l’impitoyable Roi sans coeur. « C’était tous les jours de nouvelles accusations ; la première est repoussée, la seconde effleure, la troisième blesse, la quatrième tue. » murmurait t’elle, citant de mémoire un passage de l’ouvrage de Voltaire qu’elle avait eu le malheur de lui offrir, alors aveuglée par sa maitrise des engrenages complexes de l’art de la séduction. Il franchissait le seuil de la porte avec cette élégance aristocratique qui ne le quittait jamais, un sourire en forme de croissant de lune esquissé sur ses lèvres sanguinolentes, deux flammes infernales et insoumises consumaient ses rétines ambrées, elles semblaient posséder une propension terrifiante à la destruction. A sa propre destruction, comme s’il était soudain désireux de l’anéantir d’un battement de cil. « Je ne comprends pas ce que tu cherches... » articula t’elle dans la plus grande difficulté en guise d’accueil tout en reculant d’un pas, cherchant à maintenir une distance de sécurité dérisoire mais nécessaire. « C’est quoi ton plan cette fois ? Incendier ce qui reste de joie, t’extasier devant un champs de bataille ? » Ses pupilles cristallines partaient à la conquête des siennes, tandis qu’elle redoublait d’efforts et de courage pour lui tenir tête. « Si c’est ça, on peut passer les préliminaires et aller directement à la scène finale. Celle où tu m’indiques la porte en insistant bien sur mon potentiel extraordinaire en terme de naïveté. » L’été était passé, mais elle n’avait rien oublié, les images défilaient encore dans les entrailles de son esprit. Parfois, elle entendait son rire cruel résonner dans sa boite crânienne, et la noirceur de son regard qui l’hypnotisait à la manière d’un poison, qui altérait ses sens. Jamais, elle ne pourrait lui pardonner et oublier. Jamais. Tournant les talons, elle avançait péniblement vers la première toile majeure du musée, remarquable, stupéfiante, élevée au rang de chef-d’oeuvre. « Les gardiens du secret, par Jackson Pollock, 1943. » prononçait t’elle distinctement sans même prêter attention à lui, qu’importe s’il emboîtait gentiment son pas ou non, elle espérait encore lui offrir la visite la plus courte qui soit, expédiée en une demie-heure. Elle n’admettait pas qu’il puisse avoir cette emprise sur elle, ce pouvoir malsain et fondé sur rien, sinon que sur une attraction primitive et maudite. Elle aurait voulu passer à travers la toile, se fondre dedans, devenir une aquarelle immobile et silencieuse. Une femme au chapeau qui guette, assise et muette, l’homme qui se presse au loin, en espérant, au plus profond d’elle même qu’il ne s’agisse pas de son ancien amant maudit.



(mise en page+ relecture demain :plop: )
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MessageSujet: Re: "woman with a hat" (zadig & mackenzie) "woman with a hat" (zadig & mackenzie) EmptyDim 30 Nov - 11:13

and at the end, we were all just humans... drunk on the idea that love, only love, could heal our brokenness.

Ciel gris pour un jour triste. Les yeux posés sur la ville que la nuit avalait, Zadig se statufiait face à un spectacle de tenèbres happant le jour serein. Charme froid, perdu en lui-même, il se laissait flotter sur des fleuves inconnus, porté par ses sensations. Le ciel s'était embrasé un instant en un éventail orangé mêlé de rose et les couleurs retombaient enfin, s'essoufflait, grignotées par le noir. Ce dandy à la stature amère, les bras croisés sur sa poitrine, siégeant en seul maître dans un salon tout dessiné d'ombres. Sa figure se tendait vers ce ciel assombri, ses yeux repassait sur la surface lisse, d'un bleu encre qui se répendait en coulée de peinture sur tout un relief de toits rouges. L'aquarelle des nuits diablesses se formait, le ciel obéissait à son cycle. Avant cet été, une môme à la tignasse dorée laissait rouler quatre larmes sur le parquet et disparaissait par la grande porte. Avant cet été, le réveil avait volé, les chiffres d'une heure avancée de la nuit s'étaient brisés contre le mur. Les particules métalliques avaient volé au ralenti, rebondi contre l'étouffante blancheur, étaient revenus aux pieds de Zadig, impuissant face à ses propres démons. Saveur âcre dans la bouche, il restait imprimé sur le mur les cicatrices de la violence des amants. Deux petites griffures marquées dans la peinture, deux aveux mourrant de rouages, d'engrenages qui avaient embrassé le mur dans un dernier espoir. Ce vol suspendu, ces griffes dans l'impénétrable, Zadig les portaient aussi. Zadig portaient deux petites égratignures dans le cœur gravées. Deux petites blessures, rougeoyante, venimeuses qu'il avait résorbé à seule force de sa haine. De sa haine pour les amours futiles, pour les passions menteuses. Et pourtant ce bourreau blessé reprenait ses vieilles habitudes et s'élançait vers la douleur d'une autre. Armé d'une hâche, de quelque chose de désespérement tranchant face à la force des sentiments. Pendant un mois entier de furieuses étreintes avec Reed, le visage de Mackenzie était revenu en bribes, image ténu au milieu de toutes ces pensées, de toutes cette mélasse de fiel noir. Spectre royal, cheveux blonds l'auréolant, dès qu'il saisissait sa peau des yeux au milieu de la foule estudiantine, sa violence remontait à son cœur en même temps que son sang, de répandait dans toutes ses veines, poison fait de lui-même. Délicate apparition qui déchaînait son myocarde, le laissait exsangue, violenté par ses propres colères. Zadig avait échauffaudé à ce douloureux ange une punition à la mesure que les dégâts infligés. Sans même avoir voulu, Mackenzie avait enserré dans un dernier sanglot le palpitant d'un Rosenbach, avait touché de ses petits doigts un endroits infiniment sensible, avait malmené la plaie et fait rampé sa main en son sein. Elle l'avait lâché à l'intérieur de ce mystérieux interstice une minucule graine d'un poison bien connu. Pas même Zadig ne comprenait la nature de cette déferlente de souffrance dès qu'il se surprenait à la chercher distraitement au milieu d'une mer de silhouettes hurlantes. Cette océan de brutalité qui irradiait au dedans dès qu'il la trouvait. Ses yeux la suivaient et le soir même, ivre de cette colère-là, il embrassait Reed, touchait sa peau, passait ses doigts dans ses cheveux bruns. Refusait de voir des évidences. Il ouvrit sa porte, prêt à sortir dans cette prometteuse rue d'antan, à foûler l'asphalte trempé de ses semelles, à progresser jusqu'à l'Aston Martin qui avait accueilli leur première rencontre. Là où la fille feu-follet s'était assise, tremblante, endormie, les cils lourdement maquillés, chancelante, implorante. Il s'assit au siège conducteur. Il avait fait laver entièrement la voiture deux fois déjà, mais revoyait toujours une petite silhouette recroquevillée, la joue collée à la vitre, bercée par le ronronnement du moteur. Mackenzie s'était ancrée dans sa voiture, dans ses draps et dans, il semblait, un endroit bien précis de son thorax. Il démarra. Conduisit trop vite. Ignora les limitations de vitesse. Fila dans le tissu d'étoiles de cette nuit particulière, prêt à retrouver celle qu'il voulait saigner à blanc, à qui il voulait rendre son poison. Il respirait un air brûlant, enivré par ses propres ténèbres, consummait son adrénaline. Zadig fut accueilli par une prévoyante hôtesse qui l'attendait devant les grandes portes du musée de San Francisco. Il lui recommanda du bout des lèvres de rentrer chez elle, il souhaitait profiter d'un musée presque totalement vide, prétendait-il, les yeux pleins de la mauvaise lumière. Et il prénétra dans la salle principale du musée. Les plafonds étaient hauts, les toiles alignées, et au centre de cette géométrie, elle était là. Mackenzie faisait face au singulier portrait d'une femme coiffée d'un imposant chapeau. Il sourit à cette apparition, lumineuse, à cette aura vaporeuse qui flottait autour de la douce aquarelle Mackenzie. Tous ses muscles se crispèrent en un unique élan de violence. Les boucles blondes tombaient dans son dos, caressait le tissu qui dissimulait la peau blanche de son dos. « Bonsoir. » qu'il lançait, indélicat personnage brisant la pureté de l'instant. Elle se retournait vers lui, contrainte de répondre à cet impérieux salut de ce dandy des temps modernes habillé de Saint Laurent. La simplicité de sa joliesse était luminescente au milieu de la semi-obscurité de la salle. Il la sentait imperméable, sertie d'envies vengeresses. Leur regard se croisèrent, se défièrent quelques secondes, yeux bleus contre prunelles mordorées, se retrouvant après des jours d'incertitude. Zadig sourit à cette drôle d'introduction, fit mine de flâner sur quelques mètres, contemplant en silence les œuvres qui l'observaient en retour, impénétrables travaux recellant d'une âme. « A quelle accusation en sommes-nous ? » questionna-t-il, sombre personnage qui répondait aux piques acerbes de cette écorchée de ses mains. Ils jouaient et dehors la pluie mouillait tout, roulait contre les vitres, contre les trottoirs, contre les gens, tous gris, tous noirs. La nuit leur offrait un timide refuge baigné de la lumière orangée des lampes du musée. Leur antre pour la nuit, sur laquelle sècherait bientôt un sang noir au grand soleil. Duo imprévisible, faits pour se détester dans l'éternité, victime et bourreau tout à la fois, ils valsaient dans une impitoyable sécheresse sentimentale, tous les deux blessés à la source. « Ce que je cherche ? J'ai juste demandé de visiter le musée, occasion de venir te voir, prendre de tes nouvelles. » ironisa-t-il. Il avait des esquisses de phrases amères plein la tête, prêtes à être servies, prêtes à être déposées face à elle, à être lancées dans l'air tiède de leur petit horizon. Ils étaient le mystère du monde entier, comment le loup pouvait-il s'éprendre de l'agneau avec une telle facilité. Dans leur configuration, le loup tentait d'abréger ses propres souffrances, tentait d'arrêter d'aimer ce qu'il ne pourrait à jamais qu'effrayer. Le loup, dans on royal égoïsme, voulait que l'agneau soit aussi malheureux que lui-même, porté par ses propres violences, ses propres incompréhensions sur lui-même. Triste histoire, tragédie de toute une vie, il ne savait pas si on lui offrirait l'absolution après les souffrances infligées. Il se foutait de monter au paradis, il voulait un spectacle sanguinolent ici-bas, à la hauteur de son désespoir, de ses désillusions. Voilà ce qui résultait de la rencontre entre le désabusé et l'abusée. « Le spectacle entre les deux est bien plus amusant, crois-moi. » il avouait à demi-mot ses intentions, lui soufflait son sadisme au creux du tympan. C'était comme faire face à son meurtrier, sachant qu'il allait vous poignarder, mais se rien pouvoir faire contre ça, contre cet irrémédiable pouvoir de destruction. Elle lui présenta le premier des tableaux, lui jetant ses chagrins à travers une froideur qu'il ne lui connaissait pas encore. Condamnée à être prisonnière de son palais, Mackenzie entrait dans une arène qui jouait déloyale. Il contempla les traits qui s'emmêlaient, les formes tracées sur le rectangle blanc au centre de l'oeuvre de Jackson Pollock. Zadig appartenait à son propre chaos, ne pouvait pas sortir de ses ténèbres et rejetait ses fautes sur le monde entier. « J'ai entendu dire que tu étais avec un sigma ? Je crois qu'on doit féliciter les gens dans ce cas-là. … Mais je suis pas trop tradition. » il continua d'observer les Gardiens du Secret en silence, les lèvres pincées. « Alors, que devient Mackenzie Fitzgerald ? » il se tourna vers elle. « Fais pas cette tête-là, j'essaie de m'intéresser à toi. » un long silence suivi leur discussion, un long, long silence plein de mots avortés. Ils restèrent là à contempler la toile sur laquelle on avait tracé des lignes qui formaient le superbe de l'ensemble. « Au fait, j'ai quelque chose pour toi. » Zadig se détourna de Mackenzie, happée dans cette contemplation muette, échappatoire de leur discussion. Ses pas résonnaient dans le calme de l'endroit, déchirait un silence tissé à force de patience, alors qu'il sentait les cris, les sanglots, qui barraient encore la gorge de la fille feu-follet. Sous son manteau gris anthracite, déposé dans le hall précédant les pièces d'exposition, il récupéra l'imposant ouvrage. Sur la couverture cinq lettres en majuscule contrastait avec le personnage horrifié, ouvrant la bouche en un ovale paniqué. Edvard Munch. L'énorme recueil contenait beaucoup de ses oeuves, imprimées sur la papier glacé des pages. Il le tendit à Mackenzie. « En retour de Zadig et la destinée - que tu as si bien cité tout à l'heure. »
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MessageSujet: Re: "woman with a hat" (zadig & mackenzie) "woman with a hat" (zadig & mackenzie) EmptyVen 20 Mar - 23:52

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