Don't mess with me honey, you can hurt youself.

I said don't stop, don't stop, don't stop Talking to me stop don't stop don't stop giving me things . Rack par rack, je regardais les pièces de vêtement sans grand intérêt, parfois, si je trouvais quelque chose d'intéressant, je le gardais au creux de mon bras. Ces derniers temps, ma vie se résumait un peu monotone, vide, fade, l'éternelle ritournelle entre l'école, boulot, dodo. Moi qui m'obligeais à rendre ma vie plus existante, joli résultat. J'avais mis un arrêt à la gym, ça commençait à bouffer un peu trop mon horaire et mes temps libres. J'y allais de temps en temps, entre des intervalles d'une ou deux semaines. Ça ne plaisait pas à l'entraineur, je suis sûre d'ici quelques jours, je recevrais cet appel tant redouté de sa part qui m'imposerait un ultimatum. Et pourtant je lui avais clairement fait savoir que je n'étais pas intéressé à faire partie de l'équipe de gym de la fac. Je venais simplement dans l'idée de mettre à jour ma souplesse et ma coordination, quoique de se côté il fallait encore y travailler, enfin bref, je ne suis pas faite pour être l'une ces coqueluches athlétiques près à se battre à sang pour gagner les nationaux. Ne voyons pas là un jugement de ma part, mais disons que j'en ai entendu par d'autre que ce n'était loin d'être une partie de rigolade. Et puis, ce n'est pas dans ce genre d'avenir que je me vois, qu'il donne ma place à celle qui le désir le plus. Qu'il m'oublie au tréfonds des catacombes, comme tout le monde de la fac fait. Je ne suis qu'une élève de plus, qu'une peste de plus dans ce bas monde. Sans que je n'y fasse attention, je bousculais une personne dans la rangée de vêtement, cette dernière me jeta un regard lourd de reproche dont je répondis avec un sourire hypocrite. Ça arrive des accidents pétasse, va prendre la pilule pour contrôler tes spm tant que t'y est ! Par le contacte de mes yeux ancrés dans les siens, je crois qu'elle ait compris le message puisqu'elle déguerpit aussi vite qu'elle est apparue. Pff grognasse ! ! J'avais vraiment les nerfs à vifs, je crois être celle dont ses spm lui jouent des tours. Je continuais mon exploration et cette fois-ci , me tenant loin des autres. Je devrais leur éviter ma mauvaise humeur. Dégotant d'autre pièce intéressante, je fis un dernier tour avant de me diriger vers les cabines d'essayage. Je m'arrêtais net quand je remarquais la frimousse de Maël sortant de sa cabine, admirant l'effet extra que lui donnait le jean qu'il essayait. Malgré moi, j'admirais le résultat et portait plus mon attention du niveau arrière de l'oeuvre. Quand il se retournait vers ma direction, je regardais ailleurs aussi vite que je pouvais, craquant d'un bruit horrible par la même occasion mon cou. Je sens que le lendemain ça va être la galère pour me réveiller avec une douleur pareil. Détournant mon attention, une des vendeuses m'indiquais ma cabine qui , oh cruel monde, se retrouvait voisine à celle de Maël. Je fus tout de même sauver quand ce dernier était rentré dans la sienne pour se changer. Je rentrai aussitôt dans la mienne tirant en vitesse le rideau. Je regardais vers le sol et voyais vaguement son ombre bougée. Soutenant mon souffle, j'accrochais les vêtements à essayer et me dévêtit pudiquement, l'impression d'être observée de tous les bords, surtout dans la direction de sa cabine. J'enfilais , une robe noire et voulant voir l'effet qu'elle avait sur moi, je sortis de ma cachette et regardant bien les environ ,mais aucun danger. La robe avait une coupe évasée , avec un décolleté en V plongeant, en somme magnifique. Après des millénaires, j'ai enfin trouvé mon indispensable robe noire. Elle épousait parfaitement mes formes, me donnant des airs de mannequins. Comblée, je trouvais ma bonne humeur. Je retournais dans mon entre et retirait ma trouvaille. Je la mis de côté et regardais un autre vêtement à essayer. Encore une robe, mais celle-ci avait un dos ouvert. Je décidais de retirer mon soutif pour avoir un meilleur résultat. Je sentis un courant d'air frissonnant et me retournais pour savoir d'où il provenait quand je croisais deux prunelles bleues-grises. À deux doigts de crier ma peur, il posa sa sale patte sur ma bouche faisant signe de me taire. Il tira le rideau derrière lui pour ne pas attirer l'attention. Quand il me relâcha et je lui écrasais férocement le pied. Il poussait un grognement et me poignarda du regard, j'en fis tout autant cachant ma poitrine avec mes bras. « T'a rien à faire ici espèce de salopio ! Fiche le camp » chuchotais-je furieuse pour ne pas alerter les employés. Je reculais, attrapais le premier vêtement qui me tombe sous la main et cachait une part de ma nudité. « Si tu crois vraiment que je céderais dans une cabine, tu te mets le doigt dans l'oeil ! » Même si on adorait se chercher , rien n'avait été bien loin malgré la tentation y est.

Don't mess with me honey, you can hurt youself.

I said don't stop, don't stop, don't stop Talking to me stop don't stop don't stop giving me things . Je devais l'admettre que ce jeu entre nous se dégradait au fil des jours, pas de façon nocive, mais malsaine. Nous sommes toujours là, à se chercher l'un de l'autre, sans aucun remord ou regret. Où cela va nous amener à la fin ? Seul l'avenir nous le dira, mais encore là, on devrait se rendre compte qu'on se fait du mal plus qu'on se fait du bien. Lors de la séparation, quand tout arrêtera, on souffrira autant que l'un autre. Je ne suis pas voyante, je ne vois pas l'avenir, seulement, avec un sixième sens développer, je sais que chaque fois, rien de tout ça nous mènera où se soit. Nous sommes jeunes non ? Encore naïfs de la réalité des choses, encré dans ces sentiments de vouloir contrôler, de jouer, de flirter. On est là, à chercher de nouvelles sensations euphoriques qui nous procurèrent le bonheur suprême, mais à la fin, on redescend tous sur terre, prenant compte durement de notre position actuelle, une longue et pénible descente en enfer. Je ne nie pas que je sois comme toutes ces filles qui se font des allusions sur l'homme parfait, qu'il concordera à la liste parfaite de son prince charmant, mais on réalise bientôt qu'aucun ne répondra à ses critères. Et c'est à ce moment précis que la dépravation commence, que ses filles qui étaient si sage à l'époque, se retrouve à être une autre personne, a l'inverse de qui elles sont vraiment. J'avais l'impression de faire partie ce cercle, pas que Maël soit quelqu'un de pas fréquentable, ou bien qu'il soit un de ses mecs qui pensent à coucher avec tout ce qui bouge, mais j'ai cette impression d'être quelqu'un d'autre avec lui, de ne plus être la même personne, autrefois, je n’aurais pas agis d’une telle façon, je préfère plutôt les choses vrai que joué comme ça, sans réel but. Mais je perds mes moyens une fois de plus, comme dans cette cabine d’une superficie restreinte. Je resserre l’étau du vêtement contre ma poitrine, n’ayant peu l’envie que celle-ci m’échappe et que je me retrouve pour de bon, seins nus devant lui. « Et c'est comme ça que tu leur dis bonjour à tes amis, en pointant ton sale bec dans un cabine pendant qu'il se change ? Faudrait revoir ta définition d'ami mon vieux ! » Mais déjà il prenait ses aises, je n'avais pas eu le temps de répliquer qu'il s'était dévêtu le haut du corps pour excuse qu'il devait essayer un autre morceau. « Et toi naïf comme tu es, crois que je te suivrais dans un hôtel ? Tu vois mon front ? Ce n'est pas marqué escorte mon gars. » Dis-je sarcastiquement, un peu distrait par son torse qui attirait l'œil. S'il cherche à se faire violer sur place, il n'a cas le dire, parce que la femme ici n'a pas eu d'aventure depuis longtemps et les temps commencent à se faire dur, qu'il ne se plaint pas après l'avoir cherché. « Pour l'amour de dieu, remet un foutu t-shirt, sort de ma cabine ou je te garantie que tu vas passer un mauvais quart d'heure » De vilaines pensées parsemaient mon esprit que j'effaçais d'un revers de main, ce n'était ni le moment , ni l'endroit pour avoir de telles envies et surtout si je voulais garder une relation platonique avec lui, malgré quelques écarts , il est parmi les rare homme avec qui je m'entendais bien, même pas mon colocataire en fait partie, il est très loin du compte même, il a de longues années devant lui avant que j'envisage de le respecter comme tel. N'ayant pas bougé d'un poil après mon avertissement, les yeux de Maël fixaient toujours dans ma direction déviant parfois au sud, autant pour moi, j'avais bien caché ma nudité pour ne pas que quelqu'un profite de se rincer l'œil, contrairement à lui qui expose avec fierté sa musculature. Après un long silence, énervée, je me retournais attrapais mon t-shirt pour l'enfiler, prêtant aucune attention à sa présence derrière moi. Je fourrais mon soutif dans mon sac et pris le chandail étiqueté en sortant de la cabine poussant de mon passage Maël. Je remettais le vêtement à la même à une vendeuse, précisant vaguement qu'il ne me convenait pas et sortait de la boutique aussitôt d'en avoir terminé. Malgré ma fuite, Maël me rattrapa et se mit en plein dans mon champ vision. Je tentais de l'esquiver et de continuer, mais il interceptait mes mouvements. J'abandonnais après une minute tout au plus, n'ayant plus la force de l'ignorer. « Bon aller, arrête de faire tête et invite moi à déjeuner, ça rattrapa peut-être l'épisode cabine, la prochaine fois ce n'est pas un déjeuner, mais la fin de ton existence . » dis-je d'un ton sec. Je l'attrapais pas le coude et pris la direction d'un restaurant qui n'était pas loin de là.