des nouveaux lieux demandent une attention particulière (pv Konomi)
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Sujet: des nouveaux lieux demandent une attention particulière (pv Konomi) Mar 29 Jan - 18:06
Retournement de situation
ce n'est pas parce qu'on ne s'aimait pas qu'on ne s'aimera jamais
13H45 – Dans 10 minutes de début des cours sonnerait, mais là n'est pas le problème puisque je ne commence et fait ma rentrée que la semaine prochaine. En fait c'est surtout que j'avais rendez-vous avec le proviseur pour de la paperasse de dernière minute, pour que l'on me remette mon emploi du temps etc... Sauf que je ne me souvenais plus de l'heure exacte, je l'avais notée rapidement sur un bout de papier que j'avais sous la main la veille, mais étant en plein déballage de ma vaisselle j'avais complètement oublié de rentrer l'heure dans mon répertoire électronique. Tant pis, il me semblait que c'était aux alentours de 14H, si j'étais là un peu avant il ne m'en voudrait sûrement pas.
Après avoir passé les portes du bâtiment principal, et suivi les directions indiquées sur des petites pancartes, je me suis alors retrouvé dans un couloir désert. Avant d'atterrir ici j'avais croisé de nombreux visages que j'allais sans doute oublier, et qui me seraient à nouveau inconnus la semaine prochaine. Mais il y a une chose que je n'oublierai pas c'est celui de l'asiatique que j'avais rencontré quelques jours auparavant lors d'une petite course. Je n'avais pas du tout l'intention de l'oublier car elle m'intriguait plus qu'autre chose, même si sa première impression m'était pas du tout bonne. Bref, si cette fille je la re-croisais, je m'en souviendrai sans aucun doute possible. Même parmi d'autres asiatiques, c'était certain !
L'arrivé au bout du couloir désert me tira de mes rêveries. Plus aucune pancarte n'était placardée au mur. J'arrivais à un croisement de deux couloirs, aussi désert l'un que l'autre, et peu éclairé également. Le genre d'endroit qui pourrait être flippant si je me trouvais dans un film d'horreur. Je sentis un petit frisson me parcourir l'échine, mais j'oubliais bien vite les quelques scénarios qui me montaient au cerveau. Je n'étais pas du genre à croire aux vampires ou aux zombies. Je me trouvais dans une université, pas une maison hantée !
13H52 – Déjà presque 10 minutes que je tournais en rond entre les escaliers et les couloirs lugubres. J'avais essayé plusieurs directions, mais au bout d'un tournant à gauche je me rendis compte que j'étais déjà passé par là. Une longue allée de casier bleu m'entourait, et je savais que si je continuais comme ça à errer au hasard, je louperai le début de mon entretient. Il fallait que je trouve une solution, et vite ! En plus de ça je devais être dans un couloir très peu fréquenté vu l'épaisseur de la poussière sur le haut des casiers. Je sais pas du tout ce qui m'avait pris d'essayer de trouver mon chemin tout seul. A avoir trop confiance en moi je finirais par me décevoir tout le temps ! Bon, dernier espoir : retrouver la sortie, ou du moins une des sorties, histoire de trouver un peu plus de monde et de pouvoir demander de l'aide. Même si ce n'était pas mon genre de demander de l'aide à quelqu'un, je devais reconnaître que dans une situation pareille, il était impossible de se débrouiller seul. Etant perdu dans une université immense, je ne pouvais nier que j'étais comme au milieu d'un océan sans îles autour. Allez, un peu de motivation. Je faisais demi tour et gagnait le bout du couloir dans lequel je venais d'entrer, écoutant chacun de mes pas résonner dans l'immense lieu vide. Et alors que je m'apprêtais à tourner à droite à la sortie, une jeune fille au visage qui m'était plus que familier commençait à rejoindre le couloir d'où je venais. Il me fallut à peine un dixième de seconde pour laisser échapper mon énervement et ma mauvaise foi qui ressortaient de ma mauvaise humeur et le fait que je n'appréciais pas vraiment cette jeune asiatique.
« Oh non pas elle... »
Je levais les yeux au ciel, j'avais marmonné cette petite phrase, mais j'avais oublié à quel point le couloir résonnait, et mes mots étaient forcément arrivés jusqu'à sa hauteur. Même si après quelques secondes de réflexion je me rendais compte qu'elle pourrait m'aider si je lui demandais, je savais que je n'avais aucune envie de lui demander de l'aide à elle. Déjà que dans ses airs et sa façon de parler elle avait l'air d'une petite fille à papa qui savait très bien ce qu'elle faisait et qu'en plus d'être déterminée elle était aussi présidente de notre confrérie. Génial ! Je ne pouvais pas tomber mieux !
∞ codage everleigh
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Sujet: Re: des nouveaux lieux demandent une attention particulière (pv Konomi) Jeu 31 Jan - 16:13
Hippolyte & Kono
Une matinée au calme enfin pas trop….J’avais été voir JT à l’hosto, et j’avais alors eu la bonne idée de recommencer la discussion et j’avais alors eu le rôle une seconde fois de moralisatrice. La musique avait été alors une seconde fois-là une façon pour moi de faire passer le tout. Malheureusement pour moi, j’avais eu aussi le droit à des conversations qui ne me plaisait pas du tout. Même si la situation avait été assez tendue, j’avais repris les chemins des cours. Aidant bien entendu dans ma confrérie pour alors échapper aux mauvais carma. Puis en estimant qu’il était préférable pour moi de ne pas paniquer, mais pour une fois, je voulais donc juste faire passer le temps. Maintenant que j’avais donc une autre situation qui ne me plaisait pas du tout, je prenais donc le chemin de la fac pour aller me changer les idées.
Les immeubles étaient assez grands, on pouvait donc se perdre dans ce campus. Après une fois les idées bien placées, on pouvait donc circuler doucement sans se perdre. Le bâtiment de musique était à côté du bâtiment principal, on pouvait donc y accéder par la passerelle. Il fallait que j’aille voir aussi l’assistante pour les absences. Avec toute cette pagaille, j’avais même oublié que je devais dire pour mon absence au mois de Mai. Je partais pour le Japon et je devais donc donner mon absence. Je le faisais pour mon travail et je savais que je devais le donner pour que mes absences soient justifiées. Je ne désirais pas que mes absences soient alors comptées comme pas valables.
Enfin bon, tenant ma feuille, je me dirigeais vers le bureau des absences. Frappant alors à la porte, je rentrais tout en tenant ma feuille. Voyant donc qu’il s’agissait d’une nouvelle personne, je me disais bien qu’il serait alors difficile pour moi de lui expliquer les choses. Sortant donc mon passeport et ma feuille disant mon immunité diplomatique à cause du travail de mon père. Je m’approchais donc de la femme en question. Me présentant et donnant mes informations, je patientais le temps qu’elle tapote sur son clavier. Alors que je recommençais à lui réexpliquer, la dame habituelle revenait et me disait que je faisais bien, puis prenant la place de l’autre, elle enregistrait mon absence. Alors que je voyais la tête de l’autre me dire que je n’avais pas le droit de faire cela. Je partais donc en entendant une simple phrase : « Cela à l’immunité diplomatique et cela fait tout comme ça veut. » Me retournant, je lui disais en pleine figure. - « Aux dernières nouvelles c’est l’immunité diplomatique qui paies vos salaires alors un peu de respect cela serait bien. Au moins j’ai la décence de prévenir à l’avance, bonne journée. » M’en allant un peu plus furieuse, je rangeais donc mes papiers dans mon sac. Claquant la porte assez brutalement, j’entendais le cadre qui tombait du mur. Souriant un peu, je partais donc avec l’idée que je devais en parler à mon père. Ne tardant pas à l’appeler, je lui disais tout, il irait sans doute faire je ne sais quoi. Mais bon, pour une fois, il était au courant. Et même s’il ne faisait rien, j’avais eu besoin de le dire pour tout simplement faire partir ma frustration. Redescendant dans les étages en dessous, je reprenais donc le chemin de la passerelle pour aller au bâtiment des arts.
Marchant dans le couloir, je mettais donc mes écouteurs dans mes oreilles. Il n’y avait personne, tout le monde était soit dans les cours, soit dans les autres bâtiments. Préférant donc alors continuer mon chemin dans ce couloir calme, je ne m’attendais pas à voir alors une personne que je n’avais pas vue depuis longtemps. Hippolyte ! Une jeune homme qui m’avait fortement agacé. Et dire qu’on avait les mêmes manières strictes….Mais bon, ma tête ne devait pas lui revenir…Continuant mon chemin, même avec les écouteurs sur les oreilles j’entendais sa phrase : pas elle….Puis les enlevant, je disais bien fort en souriant.
- « Et tu crois que moi cela me plait de te voir…. ? »
Continuant de marcher, je disais amusée. - « On est perdu ? » Continuant d’avancer, je me demandais bien si je pouvais alors rester l’aider ou si je faisais ma tête de cochon. Puis tout en marchant, je réalisais qu’il fallait bel et bien que je l’aide. Continuant de marcher, j’arriverais sans doute à sa hauteur rapidement. Il fallait que je l’aide même si cela m’agaçait fortement. Bien que je ne veuille pas me tromper, je savais qu’aider Hippolyte serait aussi une bonne chose pour me changer les idées. Regardant autour de moi, je voyais bel et bien qu’on était donc tout seul dans le couloir. Marchant alors toujours à la même vitesse, j’arrivais à la hauteur de mon camarade qui faisait partie de ma confrérie.
Sujet: Re: des nouveaux lieux demandent une attention particulière (pv Konomi) Dim 3 Fév - 21:53
KONOMI & HIPPOLYTE
tout le monde a le doit à une seconde chance
Alors qu'elle s'approchait à petits pas de ma petite personne, je me sentais un peu ridicule de faire la tête à cette petite asiatique qui, malgré son charisme, avait l'air une fille très bien au fond. Mais c'était plus fort que moi, une sur-puissance qui m'attirait à ne pas la supporter. Comme si mes pensées n'avaient pas leur mot à dire et que je suivais ce que l'on me dictait. Elle était de plus en plus près de moi, et moi je ralentissais mes foulées redoutant de devoir finir par lui parler. Et comme ce à quoi je m'attendais, elle prononça quelques mots qui me frappèrent « Et tu crois que moi cela me plait de te voir…. ? ». Parce que je ne m'étais pas rendu compte de ce que j'avais prononcé, et que cela me faisait mal, moi qui adorait que les gens m'apprécient, ou du moins ne me montrent pas qu'ils ne m'aimaient pas. Là j'en prenais pour mon grade comme on dit ! Et tout en étant à deux ou tout au plus trois mètres de moi, elle me demanda si « j'étais perdu ». Ah bon ? Non sérieusement ça se voyait autant que ça ? Là elle avait bel et bien compris mon petit soucis qui était pourtant d'importance capitale, car je détestais être en retard, et encore plus lorsqu'il s'agissait de mon lieu de travail ou d'ici de mon lieu d'études. C'était une politesse et une marque de bonne éducation que d'arriver à l'heure voire même quelques minutes en avance à un rendez-vous. En tout cas elle était la seule personne que je croisais depuis les 8 ou 9 minutes que je tournais en rond dans ces couloirs interminables. Je me rendais donc à l'évidence, il fallait que je fasse preuve d'ingéniosité, ou du moins de gentillesse si je voulais que la jeune fille fasse de même. Je me tournais alors dans sa direction lorsqu'elle s'arrêta à ma hauteur. J'esquissais un sourire un peu forcé et coincé, et me raclais la gorge, puis hésitais quelques secondes avant de lui répondre :
« Affirmatif. Tu as le sens de l'observation. »
Je pense qu'il valait mieux que j'évite mon humour noir et pas très drôle avec elle, je ne savais pas comment elle réagirait, et je voulais à tout prix que notre échange dure le plus court instant possible histoire que je ne m'énerve pas. En plus sa petite question m'avait bien paru pas très agréable, posée avec son petit ton de madame je sais tout, insupportable !
« Pourrais-tu me dire où je me trouve ? »
J'avais essayé d'être le plus neutre possible dans ma voix, comme si je parlais à un, ou dans le cas présent, à une inconnue. Ce qui était le cas d'ailleurs. Sauf que j'avais une idée fixe sur cette demoiselle qui ne voulait pas me quitter, et bien que je m'en veuille, c'était comme une réponse à mon instinct, qui voulait que je me méfie d'elle.
« Et je t'avoue que m'indiquer le chemin du bureau du proviseur ne serait pas de refus. »
Sur cette dernière phrase j'avais laissé échappé un second sourire, beaucoup plus sincère que le premier, et j'avais pris inconsciemment mon air de jeune homme timide. En même temps c'était ma nature, je n'étais pas l'homme qui voulait se mettre à dos toute la population, j'étais plutôt celui qui cherchait à être ami avec tout le monde, et loin de moi le sentiment d’agressivité ou de rancoeur envers quelqu'un. Je ne sais vraiment pas pourquoi elle, et elle seule, me faisait perdre mes moyens...
FICHE PAR STILLNOTGINGER.
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Sujet: Re: des nouveaux lieux demandent une attention particulière (pv Konomi) Jeu 21 Fév - 16:19
Hippolyte & Kono
M’approchant de mon camarade de confrérie, je me demandais bien comment est-ce qu’il fallait que je réagisse. Je l’entendais me dire que j’avais effectivement le sens de l’observation. Je lui répondais donc patiemment. - « Tu te trouves devant la passerelle pour aller dans le bâtiment Sigma. » Je prenais garde à ne pas laisser tomber mes affaires sur le sol. Enfin, je savais que je pourrais aussi alors en apprendre plus sur la suite. Tenant alors une autre question, je prenais le temps de lui répondre.
- « Tu prends le couloir là derrière moi tu vas tout droit. Tu arrives dans la partie administration et là tu vas au cinquième étage c’est au fond du couloir à côté des salles des profs. » Puis alors que je voyais donc sa tête, je lui demandais amusée : - « Je dois t’accompagner ou tu vas trouver tout seul ? »
Je me demandais bien pourquoi est-ce qu’il était comme ça. Est-ce qu’il fallait que je prenne mon mal en patience ? Est-ce que je devais maintenant essayer de faire un effort ? Enfin bon, parfois, il fallait mieux attendre pour que tout aille bien mieux par la suite. Essayant donc de ne pas me dire que tout irait de travers, je patientais le temps d’avoir les réponses. Mais bon, il n’y avait personne d’autres que moi dans le couloir et le connaissant il se perdrait encore par la suite. Pour une fois, il contrait le fait que ce soit les femmes qui ne savent pas se mouvoir dans un lieu. Le sens de l’orientation n’était apparemment pas son fort. Puis, vu mon humeur, je ne pouvais pas non plus le laisser comme ça. Il y avait chez lui une petite chose qui me disait qu’il n’était pas bien méchant. Ensuite, j’avais le temps pour lui donner un coup de main. Après tout, on pouvait bien parfois aussi faire un effort. En ce moment, j’avais le sentiment que j’en faisais beaucoup. C’était plus ou moins contraire à ce que j’étais mais bon. Il y avait mon côté trop gentil qui ressortait, je n’allais tout de même pas l’oublier. Il faisait beau, j’avais donné mon papier, et je me doutais fortement que l’absence donnée ne plairait pas du tout. Seulement, la directrice, je ne l’a voyais pas beaucoup. Je savais juste qu’elle était une femme de goût. C’était juste son adjoint et le doyen que je voyais souvent. Ils étaient fans de musique classique est donc j’arrivais toujours à avoir ce que je voulais. Un échange dirait-on….Sauf que mon père donnait la trouille à tout le monde alors….On me lâchait la grappe si je respectais les règles. L’abus de pouvoir que je n’aimais pas trop. Néanmoins, je n’avais pas de prise dessus et malheureusement pour moi, je devais donc faire avec. Ayant alors la sensation que je devrais rendre des comptes à un moment donné, je réalisais qu’il fallait que je fasse aussi attention à ce que l’on ne dépose pas une mine sur ma route. Je m’attendais donc à une réponse. De toute façon, je savais qu’il me dirait quelque chose. Mais bon, vu mon temps, je pouvais donc lui donner un coup de main.
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