Désespéré par ma rencontre avec Autumn, je tenais à faire tout ce qui était en mon pouvoir pour sauver le mariage que j'avais si péniblement accepté de contracter il y a de ça quelques mois. Malgré mes multiples efforts de cadeaux et de compliments je ne sentais toujours pas que Meleya était amoureuse de moi, et ce n'était pas faute d'essayer. Puis l'idée enfin me parcouru l'esprit, pourquoi pas essayer de pimenter un peu notre vie sexuelle avant qu'elle ne devienne inexistante ? On dit souvent que les personnes qui se marient jeunes finissent toujours par tromper leur partenaire parce que l'un des deux perd le désir qu'il avait pour l'autre à la base de leur relation. Dans mon cas, on ne pouvait pas exactement dire que la jeune alpha et moi avions eu une relation auparavant, tout ce que nous avions été l'un pour l'autre se résumait avec une forte amitié et un profond respect mais l'amour, celui que nous avions tant bien que mal tenté de feindre pour respecter la volonté de nos parents nous voyant mariés depuis la naissance, celui là n'existait pas. Je m'étais donc dirigé vers un sex shop, l'endroit le plus glauque du monde où il ne fait certainement pas bon ménage de rencontrer ses amis ou sa famille comme j'ai pu l'entendre au fur et à mesure des années. Je me demandais même tout ce qu'on pouvait bien trouver dans une boutique aussi spacieuse même si je connaissais certains objets d'autres me paraissaient complètement fou. A l'entrée, le caissier me regarda de haut en bas, je soupçonnais donc qu'il était gay, je lui fis un sourire aimable avant de m'avancer dans les différents rayons, je doutais qu'un DVD de "pussy on fire 3" pourrait plaire à Meleya, je voulais la décoincer un peu mais pas non plus lui faire peur et lui laisser penser que j'étais un pervers accroc au porno. Je passais donc au rayon des objets, pourquoi pas prendre une paire de menotte ? Après tout ça peut paraître cliché mais c'est un truc qui marche à tous les coups en tout cas. Hmmm... choix difficile, je ne savais que prendre tant j'étais déja assez gêné de me trouver ici, surtout avec une future carrière politique à venir, je n'étais sans doute pas le meilleur candidat à la dépravation et au vice sexuel. Lorsque j'allais enfin me décider pour un gel de massage lubrifiant et ma paire de menotte à fourrure, je finis par tomber sur un espèce d'ahuri qui ne savais pas regarder où il allait, sans parler du fait que c'était un voleur. Non mais c'est toi qui m'as foncé dedans espèce d'abruti...je ramassais mes deux pauvres articles parmi la pile de choses que ce mec avait acheté, je me demandais s'il ne préparait pas secrètement une orgie gay zoophile sado maso dans les prochains jours vu tous l'attirail qu'il se trimbalait. Et cerise sur le gâteau, le voila qui m'accusait de vol à sa place, il devait vraiment être désespéré pour en arriver à de telles extrémités, si bien qu'un léger sourire vint ponctuer mon visage d'une once de pitié. Non mais chéri, c'est plus la peine de faire semblant je pense que tout le monde avait compris ici que tu ne faisais que remplir notre stock de jouets coquins, je ne t'en veux pas de ne pas avoir pu aller jusqu'au bout, c'est ce qui arrive toujours avec toi... et bim pris à son propre piège, je venais de le mettre au pied du mur mais le rôle du gay un peu pervers ne m'allait tellement pas que je ne pus garder mon sérieux plus longtemps et éclatais de rire devant la mine déconfite du peu de personnes qui se trouvaient là. Non je rigole on est pas ensemble, mais vous devriez appeler quelqu'un pour faire interner ce mec, il ne doit pas avoir toute sa tête vu ce qu'il allait vous voler... je fis un clin d'oeil au caissier avant de retourner à mes emplette, je me disais bien que nous n'en avions pas fini et qu'il allait surement revenir pour chercher la bagarre, mais je l'attendais de pied ferme, cette journée allait peut-être être amusante finalement.

]Relax mec, j'étais juste en train de blaguer, mais je comprends à ton ton plutôt aggressif que j'ai touché un point sensible, my bad, je ne pensais pas comme ça que tu étais de ce bord là, quoique quand je vois ce que tu voulais acheter tout s'explique. Je lui mis une légère tape sur l'épaule avant de repartir dans mon choix d'article, en essayant d'éviter le plus possible les regards concupiscent des gens qui se trouvaient là, j'avais juste envie de leur rappeler que eux aussi étaient dans un sex shop et que c'était tout aussi gênant pour un homme marié ou une femme en chaleur de s'approvisionner dans ce lieu de débauche que pour nous pauvres étudiants en pleine découverte de la sexualité débridée. Malgré tout je me demandais toujours pourquoi ce mec avait voulu voler toute cette marchandise, c'est fou ce qu'on fait ici, s'il volait pour se nourrir parce qu'il était pauvre je le comprendrais, mais en arriver à prendre un paquet de capote, je trais ça complètement dégradant et pour lui et même pour moi rien que d'y avoir assisté. Je pris une boite dans la main histoire de jeter un oeil derrière car on y indiquait les conseils d'utilisation, je m'amusait à passer d'objet en objet tous plus farfelus les uns que les autres, me surprenant à presque exploser de rire tout seul tant certaines directives étaient hilarantes. Evidemment je fus bien vite à nouveau interrompu par cet espèce d'avorton qui se prenait pour un petit dur, encore un de ces jeunes sans but et sans avenir qui préférait voler que travailler, une vraie plaie américaine si j'ose dire. J'eux à peine le temps de me retourner lorsqu'il me poussa contre l'étagère qui se trouvait derrière moi, me lançant ensuite l'oeuvre de son larcin raté à la figure. Oh calme toi si tu sais pas te contrôler tu devrais prendre des médocs, quoique un mec comme toi doit déja tourner au crac j'imagine les mélanges ne sont pas conseillés... je lui dis un léger sourire lorsqu'il insista à nouveau pour me provoquer, tout cela ne menait nulle part et tout ce qu'il voulait c'était qu'on se batte comme deux espèces de catcheurs en faisant par la même occasion un tour par la case prison car je me doutais que le caissier devait déja avoir informé les autorités. Je le repoussais à mon tour aussi brutalement qu'il l'avait fait plus tôt avant de lui mettre une droite bien placée, après tout quitte à se faire arrêter autant que ce soit pour une bonne raison, l'avantage serait que j'aurais le plaisir de le voir se retrouver dans la merde tandis que je sortirais sans doute dans l'heure. Tu sais que tu as le mérite de me faire me salir les mains, désolé mais je ne suis pas dans le trip sado maso donc pas la peine d'essayer de m'insulter ou de me frapper à l'avenir, compris ? Je parlais sur le ton un peu moralisateur d'un professeur ou d'un père qui donnait un conseil à un enfant, cela m'amusait au plus haut point car je n'étais pas le genre de mec qui s'amusait à frapper tout ce qui bougeait je préférais bien mieux me servir de ma tête pour élaborer le plan qui allait ruiner l'autre, bien plus amusant si vous voulez mon avis.