I got a hangover. I've been drinking too much for sure feat. zachariah la tour dubois

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❝ C’est pas l’alcool qui manque, c’est l’ivresse ❞

I got a hangover, i've been drinking too much for sure. I got a hangover. I got an empty cup, pour me some more. So i can go until i blow up. And i can drink until I throw up. And i don't ever ever want to grow up. I wanna keep it going, keep keep keep it going, going, going, going ! I got a little bit trashed last night, night. I got a little bit wasted. I got a little bit mashed last night, night. I got a little shh faced it. zachariah la tour dubois & lily-rose reynolds .♥.

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« - T’as gardé la photo sur toi ?! - Ben oui, qu’est-ce que tu voulais que j’en fasse ? Que je
l’encadre ? - Que tu la détruises ! C’est la leçon N° 1. - Bon, je l’ai peut-être ratée celle-là. »

« Scott, déconne pas, rend moi mon appareil photo. » « Je suis sûre qu'il y a des photos coquines dedans. Allez fais profiter les copines, j'ai besoin de me vider les burnes, j'ai pas baisé depuis deux jours. » « Si les photos de mecs nus de conviennent fait toi plaisir. » « Ca peut toujours servir. » « Rouuuuuh, dégage Scott ! » J'ai finis par lui arraché l'appareil photo des mains et je l'ai poussé en dehors de ma chambre. Il faut vraiment qu'il arrête de venir la squatter quand je ne suis pas là. Quelle idée d'avoir perdue cette fichue clé. Je vais devoir changer la serrure, ça peut plus continuer. Ce n’est pas comme si mon appareil valait 200 dollars en plus, il en valait beaucoup plus. Plusieurs mois d'économies étaient passées dedans, je m'étais sacrifiée pour m'offrir ce magnifique bijoux et je ne laissais personne s'en servir ou même le toucher. Il était beaucoup trop précieux pour que quelqu'un prenne le risque de l'abimer. Après l'avoir foutu dehors, il n'a même pas essayé de revenir ce qui était assez étonnant de sa part vu le sale plaisir qu'il prenait à me rendre la vie impossible. Et encore si ce n'était qu'avec moi, ça pourrait aller, mais il était comme ça avec tout le monde. On le supportait parce qu'il restait tout de même marrant et un membre vraiment important dans la confrérie mais il y a des fois où on ne peut s'empêcher de s'imaginer sans lui quelques secondes histoire d'avoir la paix. C'était quelque chose d'inespéré mais je crois que de toute manière, sans lui, rien ne serait pareil et ça ne serait pas si drôle de revenir la semaine sans avoir son jolie petit visage de pervers pour nous accueillir. Je restais rarement à l'université le week end, j'en profitais pour aller voir ma mère qui se trouvait plus dans le centre de San Francisco et j'en profitais pour faire mes lessives et tout ce que j'avais un peu de mal à faire à Berkeley comme me reposer bien que mes soirées étaient déjà chargés, prévues à l'avance. Mon week end se résumait à: dormir et sortir et ça, toute la confrérie était au courant, c'est surement pour ça que souvent le dimanche soir, je retrouvais Scott, étalé dans mon lit tel un phoque échoué sur une plage essayant de me vendre son corps et comme à son habitude, il finissait nu dans les couloirs après que je l'ai dégagé. Je me suis posée devant mon ordinateur et j'y ai glissé la carte mémoire pour voir s’il n'avait pas fait de dégâts et pour voir s'il ne s'était pas lâché sur les photos. J'ai passé pas mal de photos où il essayait de se prendre lui-même sur mon lit. Oh, ça me débecte, il est ignoble, je vais devoir changer mes draps. Puis je suis passée à des photos qui dates d'il y a quelques jours, des photos de Jordane avec mon nouvel objectif fisheye dont je suis particulièrement fière. Puis j'ai continué mai au fur et à mesure, je passais des photos, des photos que je ne me souvenais pas avoir pris. Des photos de moi, de pieds, de fesses, de gens que je ne connais pas, des lieux don je ne me souvenais plus. C'était incohérent et cela semblait sortir du réel et plus je passais les photos plus je commençais à me rendre compte que je ne me souvenais de rien et je n'osais même pas regarder les vidéos, j'en voyais assez avec le reste. Je me les repassais en boucle pour essayer de me souvenir mais rien ne me revenait. C'était comme un black out. Il n'y avait aucune date mais vu ma tenue, si je me souviens bien c'était la semaine dernière, le lundi. Je me souviens d'ailleurs m'être réveillé le lendemain, en pyjama, dans ma chambre avec un énorme mal de crâne. J'ai pensé à la grippe, je ne me sentais pas bien et je n'étais pas sortis la veille, du moins, c'est ce que je pensais sur le coup. Je ne reconnais personne sur les photos, à part une: Zachariah. Je me demande bien ce qu'il foutait sur les photos avec moi. En les regardant, on pourrait croire que nous sommes les meilleurs amis du monde. Et vas-y que je te prends dans mes bras, que quelqu'un me prenne moi, embrassant sa joue. C'est quoi ce bordel sérieux? S’il se souvenait de quelque chose il fallait que je lui demande des explications, maintenant. Je n’ai pas perdu une seconde. Il devait tout m’expliquer. Est-ce que j’étais ivre morte au point de ne plus me souvenir ? Est-ce que j’ai été drogué ? Au premier abord, j’avais un peu peur mais c’est en réfléchissant à ces possibilités que je me suis mise à imaginer un tas d’autre chose. Peut-être m’était-il arrivé quelque chose et ce blackout m’empêchait de m’en souvenir. Comment se faisait-il que je me sois retrouvée dans mon lit et que je me sois réveillé dedans le lendemain matin si je n’ai pas passé la soirée dans ma chambre ? C’était peut-être lui et s’il était assez conscient pour me ramener il devait l’être assez pour se souvenir de tout. J’ai tout d’abord commencé par sa chambre qui semblait vide et j’ai fait le tour de la confrérie avant de voir qu’il n’était pas là. Heureusement pour moi, il arriva à l’instant où j’allais lâcher l’affaire et rendre les armes. Il tombait à pic. « Zach, je peux te parler deux minutes s’il te plait. » Je l’ai pris à part, m’écartant de ses amis avec qui il venait de revenir. J’ai préféré être cash et aller droit au but, il était inutile de tourner autour du pot pour au final avoir des réponses clairs et précises alors j’ai brandit la carte mémoire devant lui. « Je regardais les photos que j’avais dans mon appareil photo, et en remontant à des photos qui datent de lundi dernier, je suis tombée sur des photos de nous. On aurait apparemment passé la soirée ensemble. Dis-moi que tu t’en souviens parce que le seul souvenir que j’ai de cette journée, c’est d’être allée en cours puis d’être rentré et après ça, je ne me souviens plus de rien. Et crois-moi, on n’a pas dormit dans nos lit cette nuit-là. »

Désolé pour hier soir d'avoir fini à l'envers. La tête dans l'cul, l'cul dans l'brouillard, les gars désolé pour hier. Désolé pour hier soir d'avoir fini à l'envers.Promis demain j'arrête de boire, hier c'était la dernière ! lily-rose & zachariah ;; team omega

Installé dans l’un des fauteuils pourpre du beau du doyen Fredericksen, ce dernier laissait planer un silence mystérieux et m’observait avec son regard peu amène. Je sentais l’accrochage arriver à vitesse grand V. Ou plutôt l’engueulade suite aux déboires dont ma confrérie était responsable au travers du campus de l’université. En somme, moment peu agréable en perspective. Et Adriel qui n’avait pas pu être présent pour venir au rendez-vous … Parfait, je prendrai pour deux. Décidé à ne pas me montrer intimidé ( malgré son air qui me rendait quelque peu soucieux ), je croisais mes bras sur mon torse et ne baissait pas les yeux. Mon attitude dut lui plaire, du moins un minimum, car un semblant de rictus satisfait étira ses lèvres l’espace d’une seconde. Puis il reprit son air impossible et ouvrit la parole. Place aux hostilités. « Monsieur La Tour Dubois, j’entends beaucoup parler de vos omegas. » Commença-t-il d’une voix doucereuse qui ne présageait rien de bon pour la suite. Avec désinvolture, mes épaules se haussèrent. Forcément s’il avait écouté les plaintes des epsilons, des iotas et j’en passe à propos de nos comportements qui étaient à mille kilomètres des leurs, forcément il y avait de quoi être mécontent. Je réfléchis un moment avant de choisir l’option « ne rien répondre ». Essayer de fournir des explications ne serait que m’enfoncer un peu plus à chaque phrase. Autant éviter de lui donner de la matière supplémentaire pour me casser du sucre sur le dos. « C’est pourquoi, pour unir les omegas avec les autres confréries, j’ai pris l’initiative de faire courir un bruit que nous allez rendre officiel. » Une rumeur que j’allais devoir rendre officiel ? Là déjà, cela se corsait beaucoup plus. Connaissait l’esprit tordu du grand manitou que j’avais en face de moi, je savais par avance qu’il ne s’agissait pas d’une chasse au trésor au pays des bisounours. Avec une impatience que j’avais bien du mal à contrôler, j’attendais la suite de son programme, la gorge sèche et mes yeux fixés sur lui. Ne fais pas durer le suspense plus longtemps et crache ton morceau Fredericksen que l’on en finisse le plus rapidement possible. « Les omegas vont organiser une soirée, qui ne dérapera pas soyons d’accord afin de tisser des liens solides et profonds. Je l’occupe d’informer les autres doyens qui seront bien évidemment présents avec les membres de leurs fraternités respectives. » Oh mon dieu. Petit un : organiser une soirée est déjà une corvée en temps normal mais là le faire pour toute l’université … Adriel et moi avions désormais du pain sur la planche. Petit deux : Demander à ce que la party ne dérape pas … Autant demander à Scott de compter de cinq en cinq. D’ailleurs, ce dernier allait être difficile à canaliser pour qu’il ne déborde pas. Et enfin petit trois : Je pressentais que la fête en elle-même ne serait pas de tout repos car certains doyens ne nous portaient vraiment pas dans leurs cœurs ( Constance si tu m’entends ). Bref, nous courrions tout droit vers une catastrophe sans précédent mais le doyen de Berkeley ne paraissait pas s’en soucier outre mesure. Génial. Il releva la tête et à son expression perplexe, je compris qu’il était surpris que je ne sois toujours pas sorti de son bureau. Avant de me prendre une réflexion piquante, je partis sans demander mon reste. Direction ma confrérie. Je comptais bien m’enfermer dans le bureau réservé aux doyens afin de méditer sur cette foutue soirée qui allait, ma foi, arriver plus vite que prévue. Sur le chemin, je rencontrais une bande d’omega qui rentrait au bercail également. Faisant abstraction de mes problèmes, je me joignis à leur groupe et plaisantait volontiers lorsque mon intervention était sollicitée. Je dus paraître plus que convaincant car on ne me fit aucune remarque sur ma mine parfois plus sombre qu’à l’accoutumée et mon regard qui se perdait parfois dans le vague. A notre entrée chez les jaunes, une voix féminine m’interpella et je me retournais, étonné de voir que cette personne était Lily. Je la savais plus ou moins proche d’Adriel mais nos relations à tous deux étaient on ne peut plus plates. Intrigué de connaître le pourquoi du comment, elle souhaitait me parler, j’hochais simplement la tête dans un signe positif. « Bien sûr que tu peux. » Répondis-je avec sympathie. Un peu bad boy et parfois caractériel, je n’en restais pas moins courtois envers mes semblables. Et Lily semblait bien trop gentille pour être refoulée sèchement. Je la suivis et une fois à l’abri des regards et oreilles qui auraient pu être indiscrètes, la jeune femme débuta son monologue. Au début, attentif mais sans plus, mon esprit se mit en alerte quand elle parla de moi. Le rapport entre son appareil photo, ses photos et moi ? Apparemment, le lien était plus que voyant. Déglutissant avec peine, je murmurais faiblement. « Qu’est-ce que tu entends par des photos de nous ? Que l’on a passé la soirée ensemble ? » Mentalement, c’était la débandade. J’essayais tant bien que mal de faire remonter mes souvenirs à la surface mais rien n’y faisait, c’était le trou noir, le plus total. Seigneur que s’était-il passé cette fameuse nuit ? La fin de sa tirade me fit légèrement pâlir. « Comment ça pas dans nos lits ? » Oh non, pitié pas de sex-tape, pas de sex-tape, pas de sex-tape. Loin de moi l’idée de suggérer que Lily était dégueulasse à regarder mais sincèrement … Une sex-tape quoi. Mes doigts vinrent encercler son bras menu. Direction le dernier étage de notre fraternité. Dans mon bureau où j’étais certain qu’un Scott débile ne ferait jamais son apparition. Durant le trajet, je me maudissais pour avoir probablement trop bu lors de cette soirée, ce qui occasionnait mon amnésie d’aujourd’hui. Bonne résolution en cette rentrée deux mille douze : Zachariah ne boira plus jamais comme un trou. Je m’éclaircis la gorge avant de reprendre, toujours un peu hésitant. « Dis-moi Lily, il ne serait pas préférable que tu effaces tes photos ? » Et que l’on garde cette histoire pour nous. Comme un secret que nous emporterons dans notre tombe. Oui, j’aimais beaucoup cette solution. Espérons qu’elle l’approuve à son tour parce que sinon, j’étais ( et elle aussi, si les photos étaient rendues publiques ) dans une merde sans nom.

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« Bien sûr que tu peux. » Je lui ai donc exposé notre problème. Il n’était pas insignifiant bien au contraire, il méritait qu’on s’attarde un moment dessus et qu’on y réfléchisse. Je détenais entre mes mains des images qui pourraient détruire nos réputations, ou alors qui pouvait nous en construire une qui ne serait pas très reluisante. J’ai le coeur qui s’emballe en lui expliquant la situation. Je ne savais pas quoi faire. Je n’ai jamais été dans une telle situation. Je comptais sur lui pour m’indiquer quelle serait la bonne solution face à la situation. Je ne savais pas si je devais détruire la carte ou si je devais au contraire la garder et la cacher. Après tout, si je la détruisais, nous n’avions cas oublier et continuer nos petites vies, mais si jamais quelqu’un était tombé dessus ? Si jamais une personne avait en double tout ce que contenait la carte de mon appareil photo ? On pourrait faire ce qu’on veut de moi avec ça. Je n’ai pas eu le temps de tout regarder, mais le peu que j’avais aperçu était effrayant et il est clair que ma vie est fichue si jamais quelqu’un à tout ça et qu’il se promène avec, prêt à nous menacer à la moindre seconde où une envie sadique lui traverserait l’esprit. Qu’avions nous prit ce soir là pour qu’on ne se souvienne de rien ? Je n’avais plus aucun souvenir de cette soirée, je ne me souviens même plus être sortit. C’est fou, c’est étrange. Drogués à notre insu ? C’est assez gros quand même, surtout que depuis la soirée nous n’avions pas entendu parler de nous alors rien ne circulait sur notre dos alors quel aurait été l’intérêt de faire ça ? « Qu’est-ce que tu entends par des photos de nous ? Que l’on a passé la soirée ensemble ? » Il me fit sortir de mes pensées je n’ai pas su répondre du tac au tac. Je pris un petit instant pour réfléchir et j’ai dit cash ce qui me passait par la tête. « Sincèrement je sais pas ce qui s’est passé cette nuit là. Je ne me souviens de rien mais j’ai trouvé des tas de photos et de vidéos dans mon appareil, celui que j’utilise pour les cours et je suis entrain de flipper à mort. » « Comment ça pas dans nos lits ? » « Je ne me suis pas attardée sur les photos quand j’ai vu que t’étais dessus, mais on était je ne sais où. A croire qu’on a fait le tour de la ville Y a des photos un peu partout, j’ai pas tout reconnu mais nous n’étions pas ici. » Il m’attrapa le bras et me conduit dans son bureau au dernier étage de la confrérie. Nous étions resté muet l’un l’autre. Que pouvions-nous bien dire ? On ne s’était jamais vraiment parlé. C’était resté superficiel. Le stricte minimum afin d’être polis mais il n’était pas mon copain, je n’étais pas sa copine. On était dans la même confrérie mais nous ne rigolions que très occasionnellement ensemble durant le rassemblement de toute la confrérie. C’était d’ailleurs le plus étrange. Je m’explique. Nous n’étions pas vraiment amis, et nous nous sommes retrouvé à passer toute une soirée, voir même une nuit ensemble, nous prenant en photo et en vidéo comme si de rien était, comme si nous étions les meilleurs amis du monde, partageant une agréable soirée ensemble. C’était presque inconcevable et je ne voyais pas comment on avait pu être réunit sans qu’on nous le demande. Si cela venait uniquement de nous, c’était vraiment bizarre. Non pas que ça me dérange de passer du temps avec Zachariah mais je n’ai jamais réussi à le cerner et ça a toujours eu le don de me déstabiliser. Je ne savais pas comment agir avec lui, je ne savais pas comment lui parler alors moins j’étais avec lui, mieux je me portais, je n’avais pas à essayer de faire la discussion et à agir de manière stupide face à son impassibilité face à mon attitude. Une fois arrivé dans son bureau je le vit prendre un air beaucoup plus sérieux. « Dis-moi Lily, il ne serait pas préférable que tu effaces tes photos ? » « C’est exactement ce que je voulais faire mais je me suis dit quelque chose.. Imagine quelqu’un a les photos ? Imagine on nous a drogué ou fait boire pour avoir des trucs sales sur nous ? Sérieusement je panique à mort, je n’ai pas encore regardé ce qu’on fait sur les vidéos et j’ai peur de découvrir ce qu’on fait dedans. Je ne sais pas pour toi mais j’ai finit plus d’une fois ivre morte et c’est vraiment pas jolie jolie. » Plus les minutes passaient moins je me sentais bien. Les Omega étaient réputés pour avoir une réputation de fêtards sans limites mais si j’ai changé d’université c’est pour fuir une mauvaise rumeur qui courait sur mon dos et j’avais tout fait pour qu’elle ne me suive pas jusqu’ici et je ne voulais pas que ça recommence parce qu’une fois dans ma vie je suis allée trop loin. Je ne savais pas si je devais avoir peur de ce qu’il y avait sur cette carte. Peut-être qu’après tout je n’avais pas à m’en faire mais tant que je n’avais pas vu ce que nous avions pu faire, je paniquais je ne pouvais pas m’en empêcher et je n’arrivais même pas à le cacher. « On devrait tout supprimer mais je pense qu’on devrait quand même regarder ensemble ce qu’on a pu faire. Tout effacer et essayer d’oublier ce qui s’est passé n’est pas une mauvaise chose mais je ne pense pas que ce soit dans notre intérêt. Enfin on ne peut pas oublier grand-chose vu qu’on ne se souvient de rien.. » J’ai sorti la carte de ma poche, je l’avais finalement prise avec moi par précaution. Je lui ai montré et je lui ai tendu. Il était clair que la décision on devait la prendre ensemble. Ce n’était pas chacun pour ça tout le monde se démerde. Nous étions tous les deux là dedans et on devait y réfléchir ensemble. Il était clair que ça pourrait leur causer du tort à tous les deux de formater la carte mais ne pas savoir ce qu’elle contenait, à mes yeux, ça ne pouvait qu’être pire. Nous étions dans une impasse et j’aurais préféré ne jamais tomber dessus.

Désolé pour hier soir d'avoir fini à l'envers. La tête dans l'cul, l'cul dans l'brouillard, les gars désolé pour hier. Désolé pour hier soir d'avoir fini à l'envers.Promis demain j'arrête de boire, hier c'était la dernière ! lily-rose & zachariah ;; team omega

Ma relation avec Lily-Rose Reynolds était plus que quelconque. Elle faisait partie des personnes que je côtoyais lors des soirées que nous faisons entre omégas, voire à la rigueur lors des manifestations qui regroupaient toutes les maisons étudiantes de l’université. Autrement dit, des politesses d’usage, mais rien de plus. Elle était une camarade ordinaire. Je la savais bien plus proche d’Adriel. C’est pourquoi, je dus assez surpris de la voir venir vers moi pour demander à me parler. Généralement, si elle avait un problème, l’autre doyen oméga était bien mieux placé que moi pour l’aider et la soutenir. Forcément, je ne m’attendais pas à recevoir une onde de choc … des photos d’elle et moi. De nous deux. Le groupe de jaunes qui j’avais quitté suite à sa demande était déjà loin de nous mais je fis encore quelques pas supplémentaires pour définitivement éloigner toutes les oreilles indiscrètes qui auraient pu traîner. Mon attention lui était entièrement dédiée et je fronçais les sourcils au fur et à mesure qu’elle débitait ses paroles. Avant de l’assommer de questions. Où, quand, comment, pourquoi et j’en passe. Le moment qu’elle prit pour réfléchir à la formulation de ses réponses me parut interminable et je dus ronger mon frein pour ne pas la brusquer et la hâter de se presser. « Le tour de la ville ou plutôt la tournée des bars. » grommelais-je plus pour moi-même que pour elle. Il n’y avait pas d’autre explication possible. Pas de réminiscence ne serait-ce que floue mais à première vue des photos et vidéos plus que compromettantes. La déduction quant à notre état de sobriété était sans équivoque. « Et nous avions l’air … Euphoriques sur tes photos ? » Pour ne pas dire totalement défoncés ou torchés. Voire les deux tiens avec la chance que l'on avait. Oui voilà, euphorique, ça fait plus joli et ça passe mieux. Pourtant, le résultat était le même. C’était la honte assurée si ces maudits clichés paraissaient un jour pour une sombre raison. A cette pensée, je déglutis péniblement. Que dieu nous préserve de cette épée de Damoclès qui planait sur nos têtes. Imagine ci, imagine ça … Oh seigneur, Lily partait dans des élucubrations plus farfelues les unes que les autres. Dans ses hypothèses, on frôlait pratiquement la psychose et il n’était plus temps de se lamenter, ni de refaire le monde avec des si qui nous torturait l’esprit plus qu’autre chose. Je me pinçais l’arête du nez entre le pouce et l’index en quête d’une réflexion intense qui pourrait peut-être me rafraîchir ma mémoire et me redonner les idées plus claires. Malheureusement pour moi, je ne me souvenais pas d’un seul cliché pris, ni même d’avoir vu un appareil photo proche de moi récemment. De quoi me donner des sueurs froides. J’écoutais attentivement ma collègue oméga sans toutefois hocher la tête à ses dires. C’était tiré par les cheveux. « Si quelqu’un avait ces photos, on ne t’aurait pas laissé ta carte mémoire. » Forcément, s’il s’agissait d’un maître chanteur, semeur de trouble parmi les troupes jaunes, jamais ô grand jamais, il n’aurait pris le risque de laisser la moindre preuve derrière lui, cqfd. Quant à la probabilité que l’on ait drogué … Je fouillais dans mes souvenirs à la recherche d’un ennemi que nous aurions en commun. En vérité, la liste était longue comme mon bras. La plupart des étudiants du campus détestaient ma confrérie et ne se gênait pas pour me le faire savoir. Alors, il n’était pas difficile de croire à une vengeance de l’un d’entre eux, plus téméraire que les autres … Cependant, je ne voyais pas en quoi, Lily aurait été impliquée. Elle était plutôt le genre de fille qui se fait aimer dès le premier regard et qui plait aux garçons en un sourire. Notre duo était donc intriguant. « Pas jolie, jolie … C’est-à-dire ? » La questionnais-je à la fois curieux et désireux de savoir qui se cachait derrière cette façade de jeune femme tout à fait respectable. Croisons les doigts pour qu’elle ne m’avoue pas qu’elle était du genre sado-maso et qu’elle avait testé cette tactique sur moi lors de notre nuit de débauche. Du bout des doigts, j’attrapais la carte mémoire qu’elle me tendit. Mes prunelles fixaient avec une insistance cette minuscule chose qui apparemment détenait toute la vérité sur ce que nous avions fait durant une nuit entière. J’hésitais quant à quoi faire : Lui demander de tout supprimer sans que nous ne regardions la moindre photo ou alors prendre le temps d’évaluer les dégâts que l’alcool ( car oui à part l’alcool, rien n’aurait pu me pousser à me dévergonder avec Lily ) avait provoqué sur nos personnes. Bref gros dilemme en perspective. Il me fallait peser le pour et le contre mais très rapidement car la jeune femme face à moi attendait vraisemblablement une réponse très rapide. « Effectivement c’est le trop noir intégral. » Murmurais-je toujours anxieux à l’idée de devoir affronter mes frasques passées au travers de photos compromettantes. Je relevais mon regard pour le poser sur Lily. Elle paraissait avoir envie de les découvrir pour enfin connaître la vérité. Ce que je pouvais aisément comprendre. Bon allez, souffle un grand coup Zachariah. Prends ton courage à deux mains et haut les cœurs. « Viens, allons à l’étage dans le bureau. Adriel n’est pas là, on pourra les visionner sans crainte d’être dérangé. » Un coup d’œil circulaire m’apprit qu’aucun omega n’était dans les parages. Pas de risque donc que l’on ait surpris notre conversation. D’un signe de la tête, je l’invite à me suivre et quelques secondes plus tard, je pousse une grosse porte en chêne massif. J’approche le siège de mon co-doyen pour que Lily puisse s’asseoir et j’allume l’ordinateur qui se trouve sur mon bureau avant d’insérer la carte mémoire. L’heure de vérité approchait à grands pas. Peu confiant, j’effectue deux – trois clics de la souris et auu moment d’ouvrir le fameux, je me retourne vers Lily. « T’es prête ? » Moi, pas le moins du monde, faillis-je ajouter. Toutefois, maintenant il était trop tard pour faire marche arrière.

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