Bite my nuts and call me Skippy. | PV la tour dubois |

Invité

DAMIAN & CONSTANCE

We'll make the great escape

quelle est la capital du Liban ? ... Birout ! nan nous c'est cancun fille.
THE GREAT ESCAPE. ■Tonight will change our lives, it's so good to be by your side but we'll cry !! We won't give up the fight. We'll scream loud at the top of our lungs and they'll think it's just cause we're young and we'll feel so alive. Throw it away, forget yesterday. We'll make the great escape, we won't hear a word they say, they don't know us anyway. Watch it burn, let it die 'cause we are finally free tonight.

I would like to make an announcement. There is a beautiful woman masturbating on my bed. C'était ce que j'aurais voulu dire, c'était ce que j'aurais dû dire, si seulement il y avait eu du monde pour m'écouter, mais non il n'y avait personne, ils étaient tous bien trop occupé à préparer leurs valises pour ce fameux voyage à cancun. Un voyage organisé par ma confrérie, financé par ma confrérie, de l'argent que j'avais aidé à a gagné, après tout j'étais sur le terrain ce jour-là où nous avions écrasé stanfordians, j'étais à l'origine du touchdown victorieux et pourtant je n'avais pas le droit de participer à ce foutu voyage. Non pas que ça me tenait à coeur, c'était surtout sur le fait de rester tout seul à San Francisco alors que tous les autres allaient profiter d'un voyage qui s'annonçait mémorable, je méritais plus que n'importe qui d'aller à cancun !! Voilà qu'au lieu de faire comme tout le monde, c'est-à-dire préparer mes valises, je me retrouvais seul, dans l'immense villa de Drew avec une fille dans ma chambre en train de faire je ne sais quoi, j'ai dis masturber comme j'aurais très bien pu dire qu'elle joue aux cartes. A vrai dire je n'avais aucune idée de ce qu'elle pouvait bien être en train de faire et je m'en foutais complètement, l'idée de rester tout seul à San Francisco me hantait jour et nuit depuis une semaine, thank you ms constance la tour dubois. A cause d'un malentendu j'étais contraint de rester prisonnier durant tout l'été, la présidente des iotas, donc ma présidente, avait toujours eu mauvaise réputation, chose à laquelle je n'avais jamais prêté attention, car avant ce jour-là elle n'avait jamais rien fais contre moi, mais à présent entre elle et moi ça allait devenir personnel. Sur le coup, lorsque la sentence était tombé, ça ne m'avait pas plus atteint, je pouvais même affirmer que je m'en foutais, mais maintenant, une fois le temps passé et toute l'adrénaline estompé, je me rendais compte qu'elle avait vraiment été vache et que pour une fois elle faisait belle et bien honneur à sa réputation à sa réputation de bitch. Comme si c'était de ma faute si l'autre débile congénital était incapable de se défendre, bon peut être que le frapper n'avait pas été la chose la plus intelligente que j'avais fait et qui plus est pour une fille, mais il aurait au moins pu riposter histoire qu'on soit sur un même pied d'égalité comme ça aucun de nous deux n'aurait eu à subir la mauvaise humeur de notre très chère et bien aimé présidente, enfin pas tant aimé que ça. La seule chose dont j'avais vraiment envie, mis à part le fait de m'expliquer constance, était de crier, était d'extérioriser toute ma haine, mais faire cela alors qu'à l'étage du haut il y avait une fille chaude comme la braise n'était pas la plus brillante des idées, surtout si je tenais à conserver mes chances, même si je n'étais plus très sûr de les avoir. En effet, voilà déjà trente minutes que je l'avais laissé dans ma chambre seule, d'où la supposition qu'à l'heure qu'il était elle avait certainement décidé de se faire plaisir toute seule et de commencer à jouer sans moi, chose qui sur le moment ne me dérangeait pas plus que ça, j'étais bien trop obnubilé par le fait de rester seul. J'avais eu ma période solitaire, après ma rupture avec plum j'avais passé la majorité de mon temps tout seul, à me morfondre, à me plaindre et voilà que maintenant je fuyais la solitude comme la peste. Malheureusement, la présidente m'avait condamné à un mois de solitude, un mois qui allait me paraître très très long. Faisant les cent pas dans ma cuisine je me préparais un sandwich tout en réfléchissant à quoi j'allais bien pouvoir occuper ma journée, comment allais-je être capable de m'occuper tout un mois durant si déjà je n'arrivais pas à me distraire l'espace d'une journée, malgré la présence de la jeune femme en haut, aucune idée convaincante ne faisait son apparition. L'air songeur devant mon sandwich je le fixais en espérant qu'il me donne une solution à mon problème. Malheureusement, ce sandwich était aussi bavard que moi. Mordant dedans une première fois je décidais de prendre mon courage à deux mains, ainsi qu'une deuxième bouchée, et je montais à l'étage du haut en direction de ma chambre. Nous étions en plein milieu de l'après midi et je n'avais pas vraiment le coeur à faire des galipettes avec une parfaite inconnue, je me rendais bien compte que cette attitude n'était pas digne d'un iota et encore moins d'un homme, mais que voulez vous, quand l'envie n'est plus là il est inutile de se forcer. Ouuuh c'était une phrase à retenir, certainement que j'aurais à m'en servir. Suite à ce petit moment philosophique j'arrivais à ma porte, hésitant je n'osais pas tourner la poignée pour entrer, c'était le monde à l'envers, sous mon propre toit je n'osais pas entrer, mais c'était n'importe quoi, c'était plutôt à elle de partir et plus vite que ça, si seulement se débarrasser de quelqu'un était aussi simple. Malheureusement ça ne l'était pas. Entrant discrètement, un petit sourire innocent sur le visage, croyez le ou non, mais ce sourire m'a évité bien des galères, je m'approchais de la jeune femme avant de prendre place juste à côté d'elle sur mon lit. Bizarrement elle n'avait pas bougé, je la retrouvais à l'endroit exact où je l'avais laissé auparavant, hum weird. Au moins j'étais sûr qu'elle n'avait pas commencé la fête sans moi, fête qui finalement n'aurait pas lieu et qui au vu du regard de la jeune femme, ne semblait pas clair dans tous les esprits. L'air hésitant, la voix légèrement tremblante, je prenais la parole avec un jeu d'acteur parfait « Yeah, we need to talk about something. » j'étais bien placé pour savoir que lorsque quelqu'un commençait sa phrase par le tristement célèbre « on doit parler » rien de bon ne pouvait suivre, plum avait utilisé la même tournure de phrase, à mon plus grand désespoir. « So, there is a girl, not any one, actually she's may be the one and I think I'm in love with her. Unfortunately, you're not this girl » bon ok j'avais peut être un peu exagéré les choses, mais tout le monde savait qu'un bon mensonge était toujours exagéré sinon plus personne n'y croirait et pour mentir j'étais plutôt doué, bien que je n'aimais pas me vanter j'avais la chance de pouvoir prendre cette intonation dans la voix qui rendait chacune de mes paroles sincères et tellement facile à croire. J'étais victime de mythomanie, enfin juste un peu et dans ce genre de situation c'était plutôt utile. Enfin, je devais finir mon petit discours, le temps pressé, si je voulais arriver à temps sur le campus je devais me dépêcher et vite conclure l'affaire. « And I need to see her before she leaves. » marquant un léger temps d'arrêt pour lui laisser le temps d'assimiler tout ce que je venais de lui dire, je cherchais mes clés pour ne pas perdre de temps. Après avoir mis la main dessus je sortais de la chambre à toute vitesse tout en prenant le soin de fermer la porte derrière moi, à mi-chemin entre les escaliers et la porte de sortie je me stoppais, me rendant compte que j'avais oublié quelque chose je remontais le plus vite possible pour entre ouvrir la porte de ma chambre pour ne laisser que ma tête dépasser. « Ho, we're cool right ? And when you leave don't forget to close the door. » Bouche bée la jeune femme ne semblait pas apte à répondre et moi je n'avais pas de temps à perdre à l'attendre. Prenant mes jambes à mon coup je me sauvais de la villa tel un voleur pour monter directement dans mon bolide en direction de Berkeley.
J'espérais que dans toute cette agitation la jeune femme avait compris ce que je lui avais dit, Drew allait me tuer s'il apprenait que je laissais la villa sans surveillance et qui plus est les portes grand ouvert, autant dire un appel à tous les criminels de la ville. J'espérais pouvoir faire confiance à cette dont je ne connaissais même pas le nom, elle allait s'amuser à rentrer à pied. Enfin, pour le moment j'avais bien d'autres problèmes qui me pré-occupaient l'esprit, trop de problèmes et pas assez de temps pour les résoudre. Un problème à la fois. Je décidais de commencer par le problème la tour dubois, oui, car pour le moment c'était le plus gros que j'avais et surtout le plus contraignant et surtout le plus compliqué. Constance était une personne avec qui il fallait prendre des pincettes, bien choisir ses mots, je la connaissais bien assez pour savoir qu'un mot de travers et s'en était fini de moi, ainsi que de mon avenir dans l'équipe de football. Sortant de ma voiture je me frayais un chemin au milieu de la foule euphorique, foutu cheerleaders, tous semblaient excité par l'idée de partir en voyage au Mexique, ouais ben ils pourraient au moins me remercier. A défaut d'être remercié, nombreux étaient les élèves qui me lançaient un « félicitation pour ta victoire » ils se permettaient de me tutoyer alors que je ne les connaissais même pas, c'est bien quand on gagne des gens dont vous n'aviez même pas connaissance de leurs existences viennent vous parler, dur dur d'être une célébrité. Tellement dur que c'était à peine si j'arrivais à avancer en direction de la personne qui m'intéressait réellement. Cette dernière semblait particulièrement occupée, pas étonnant, elle était à la tête de la confrérie qui organisait tout ce cirque. Une fois à porté je sautais, littéralement, sur la jeune femme en criant son nom « CONSTAAAAAAAAAAANCE !! ». Peu m'importait qu'elle était occupée ou non, j'avais à lui parler et qui plus est de quelque chose de très important, pour une fois. J'allais surtout plus lui prendre la tête qu'autre chose. Il n'y avait plus qu'à espérer que je sorte vivant de cette conversation et avec un peu de chance avec gain de cause, c'est beau de rêver.

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