the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez

« si je saute, tu sautes ? saute avant pour voir » | pv Hunter

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

« si je saute, tu sautes ? saute avant pour voir » | pv Hunter Empty
MessageSujet: « si je saute, tu sautes ? saute avant pour voir » | pv Hunter « si je saute, tu sautes ? saute avant pour voir » | pv Hunter EmptyDim 27 Mai - 23:09

Hunter & Aurea


    « Aurea, lève-toi, on doit partir pour les cours dans trente minutes ! » La douce voix de ma sœur qui résonnait à travers la villa afin que je me bouge pour aller en cours. Mais je n’avais aucune envie d’y aller après ces derniers temps. Je n’en avais parlé à personne, et personne ne devait être au courant. Non pas que je ne voulais pas d’un scandale à l’université car je m’en foutais royalement. Mais je n’avais pas envie que cela se sache que ma chère et tendre amie Eden, était à l’origine de la mort de mes parents adoptifs. Décidément, on donnait vraiment le permis à n’importe qui de ne jour. J’avais appris ça alors qu’elle m’avait offert un séjour à Miami dans un hôtel de luxe, avec SPA, et programme de détente. Ça valait le coup de se détendre pour finalement apprendre une nouvelle pareil. Bien jouer Eden grâce à ça, je vais faire de ta vie un enfer, et encore l’enfer te semblera doux à côté de ce que je te réserve. Je me levais finalement du lit pour rejoindre la salle de bain, et prendre une douche à vitesse grand V. Je n’avais pas envie de m’attarder sur quoi que ce soit. Alors même en sortant de cette douche, je ne prenais pas le soin de faire un grand maquillage, juste un trait de crayon noir, un mascara et un gloss pour dire de faire bien tout de même. Une Aurea non pouponnée, ça allait forcément attisait des rumeurs et des questions. Qu’ils aillent tous au diable. Cette conne avait tué mes parents, je n’étais pas prête de faire de cadeaux, déjà que je n’en faisais pas avant, mais alors là, ça serait encore pire ça c’était claire. Je ruminais dans mon coin, et j’étais déjà sur que Meleya s’attendait à quelques répliques saillantes, mais alors que je sortais de la chambre après avoir pris mon sac et attaché mes cheveux à la va-vite, je ne lui disais pas un mot. Je prenais juste mes clés de voiture, et on partait en direction de l’université dans le calme. Au vue de mon regard, elle comprenait de suite quand il ne fallait pas tenter quoi que ce soit avec moi, encore moins quand il s’agissait de banalité comme elle savait faire habituellement. Je me garais sans grand mal, et je sortais de la voiture toujours en silence. Devant mon casier, je prenais mon livre de psychologie, Meleya était à côté de moi – merci les casiers par ordre alphabétique – mais elle filait aussi vite en me souhaitant bon courage pour les cours. Je ne répondais même pas à cela. En sortant ce livre de mon casier, je fis tomber la photo de moi avec mes parents adoptifs et cela avait eu le don de me faire couler des larmes silencieuses le long de mes joues déjà bien rouges. J’essuyais rapidement le dallage qu’Eden avait causé dans ma tête, avant que quelqu’un ne se rende compte de ce qui se passait. Il était clair que je n’étais pas apte à suivre un énième cours ennuyeux de psychologie. Je reposais mon livre et la photo, un coup d’œil à droite et à gauche, personne que je ne connaissais, même s’il y avait de grande chance qu’eux me connaissent. C’était les avantages et les inconvénients à être une Epsilon et une jolie fille adulée et manipulatrice avec les hommes, ça faisait rapidement parler de soi. Je passais devant les portes de classe, le visage baissait car j’avais du mal à contenir les larmes au vue de la photo. Le sac à main sur l’épaule, je montais les escaliers quatre à quatre pour atteindre le plus vite possible un endroit où je serais très bien tranquille toute seule. Evidemment, je croisais des étudiants dans les couloirs avec un regard interrogateur sur le fait que je n’allais pas en cours, car à cette heure-ci, on se levait rarement pour rejoindre le toit le plus vite possible. Je poussais la porte qui m’amenait sur le toit. J’étais enfin pris dans une bouffée d’air frais et les larmes que je contenais jusque là se lâchaient enfin. Mais toujours silencieusement. Je mettais une cale pour éviter que la porte ne se referme. Il fallait déjà être venu sur le toit pour savoir que la porte ne s’ouvrait que de l’intérieur et pas de l’extérieur. Je me posais au bord du toit, les cheveux au vent et les pieds dans le vide. Je me vidais l’esprit les yeux perdus dans la longue étendue verte qu’entourer l’université la plus prestigieuse qui soit, vide également. J’essuyais les larmes au fur et à mesure. Je n’avais qu’une envie, reprendre ma voiture et rentrer chez moi. Je me redressais, prête à partir, alors que je recevais un message. Eden. Je soupirais déjà sans même avoir lu le message qui m’était adressé. « Il faut qu’on parle s’il te plait. » Si je ne tenais pas tant à mon téléphone, je lui aurais surement appris à le faire voler de quelques étages. « Va au diable. » répondis-je à voix haute, sans même m’apercevoir que quelqu’un était déjà rentrer sur le toit également. On ne pouvait pas me foutre la paix le temps d’une heure c’était impossible apparemment. Hunter, le jeune et gentil Epsilon qui voulait me faire faire le tour du campus à mon arrivée. La bonne blague. Enfin la bonne blague était également la soirée alcoolisée qu’on avait eut et dont malheureusement, je me souvenais de tout, surtout de ce que j’avais dit. « La porte ! » Non mais quel boulet ce mec, s’était pas possible. La porte grinçait, et se reclaquait sans même que l’un et l’autre puissent faire quelque chose. « Mais il n’y a que des boulets dans cette université ? Tu ne pouvais pas faire attention ? » Car qui disait porte fermée, disait également que j’étais coincée là avec lui. Et très franchement, je n’avais réellement pas envie de me retrouver en compagnie de qui que ce soit. Et il fallait avouer que l’université avait beau être grande, le toit lui, ne l’était pas tant que ça, et il était impossible pour nous de nous éviter. Et comme tout le monde était en cours, et que l’on était sensé également y être, impossible de prévenir qui que ce soit pour venir nous sortir de là. D’autant plus que c’était bien marqué dans le règlement de l’université que sans accord, nous n’avions pas le droit d’aller sur le toit. Et bien, il ne nous restait plus qu’à prier pour ne pas se faire virer de l’université temporairement.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

« si je saute, tu sautes ? saute avant pour voir » | pv Hunter Empty
MessageSujet: Re: « si je saute, tu sautes ? saute avant pour voir » | pv Hunter « si je saute, tu sautes ? saute avant pour voir » | pv Hunter EmptyMer 6 Juin - 21:05

Encore une fois, le jeune Epsilon se réveilla en sueur de ses doux cauchemars, le souffle court. Les traits d'Eden s'imposèrent encore quelques secondes à ses yeux avant de s'en aller doucement, ne laissant derrière eux qu'une chambre vide et silencieuse, uniquement perturbée par la respiration saccadée du jeune homme. Ce dernier enfouit son visage dans ses mains dans un long soupir, épuisé de ressasser sans cesse ce perturbant rêve à la douce odeur de réalité. Voilà deux ans que l'accident terrible s'était produit, coûtant la vie à deux personnes, par sa faute et celle de son ancienne petite amie. Mais il ne cessait de culpabiliser, imaginant tant bien que mal le calvaire qu'avaient encourus par sa faute les proches des accidentés. S'efforçant de chasser ces douloureux souvenirs de son esprit, Hunter quitta ses draps pour la chaleur brulante d'une longue douche. Suite à quoi il se sécha rapidement les cheveux à l'aide d'une serviette avant de s'habiller, à une heure un peu plus matinale que d'habitude. Ne supportant plus la vide présence de sa maison, il quitta cette dernière, flânant avec nonchalance dans les rues de San Francisco jusqu'à l'université. S'il était habituellement plutôt assidu en cours, il lui arrivait parfois de faire acte de non présence. C'était généralement le cas lorsqu'il ressassait les vieilles et dérangeantes histoires de son passé. Après avoir hésité quelques instants dans les couloirs, il jeta un œil intéressé à la porte qui menait au toit de l'université. Il emprunta finalement cette dernière avant de grimper les quelques escaliers qui le séparaient d'une nouvelle porte. Celle-ci était légèrement entrouverte, et il la poussa silencieusement tout en remarquant un certain objet qui semblait la bloquer. En toute innocence évidemment, il poussa ce dernier du pied, permettant ainsi à la porte de se refermer derrière lui. Mauvaise idée. Son intuition - mieux valait tard que jamais - lui dit que si la porte demeurait entrouverte, il devait bien y avoir une raison à cela. Une certaine personne ne tarda pas à le lui confirmer, pas forcément de la façon la plus agréable. « La porte ! » s'écria une voix légèrement familière. Trop tard bien sûr. Hunter tenta néanmoins un geste afin d'arrêter l'inévitable, bien que parfaitement inutile. « Oups. » articula-t-il d'une voix neutre, avant de mettre les mains dans les poches de sa veste, impuissant. S'éloignant de la porte désormais close, il fut bientôt capable de reconnaître celle qui ne tarda pas à l'apostropher d'une aimable remarque. « Mais il n’y a que des boulets dans cette université ? Tu ne pouvais pas faire attention ? » ajouta sa jeune camarade de confrérie qui répondait au charmant nom d'Aurea Ivanova-Peyli. Tout comme lors de leur première rencontre, elle était tout sauf aimable. « Je suis pas devin, je pouvais pas deviner que la porte s'ouvrait pas de l'extérieur. » répliqua-t-il sèchement, agacé par sa remarque. Il en était venu à cette conclusion puisque c'était visiblement la seule plausible de provoquer l'exaspération de la brune. Se rapprochant d'elle plus par autre choix que par envie, le jeune homme vint s'installer à ses côtés avec une certaine nonchalance, réticent à l'idée d'engager une conversation avec Aurea. Non pas qu'il ne l'appréciait pas - quoi que, ils n'étaient pas vraiment partis du bon pied tous les deux - mais s'il était venu ici, c'était certainement pour la même raison qu'elle : une recherche de solitude. Pourtant aucun des deux n'aurait la joie de voir ses désirs se réaliser aujourd'hui. Après quelques minutes de silence légèrement tendues, Hunter repris la parole. « Serait-ce ta détestable mère qui t'as mis de si bonne humeur ? » dit-il avec sarcasme, en souvenir de la dernière fois où il l'avait croisé, à savoir dans une soirée universitaire. Ce soir là la jeune femme avait abusé de l'alcool, et avait lâché dans l'ivresse qu'elle ne pouvait supporter sa mère. Il la soupçonnait de ne pas se rappeler de cette fameuse soirée, d'où son ironique question.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

« si je saute, tu sautes ? saute avant pour voir » | pv Hunter Empty
MessageSujet: Re: « si je saute, tu sautes ? saute avant pour voir » | pv Hunter « si je saute, tu sautes ? saute avant pour voir » | pv Hunter EmptyJeu 7 Juin - 22:55

Hunter & Aurea


    A la base, j’étais loin d’être quelqu’un de solitaire, bien au contraire, on me voyait rarement seul, on pouvait même me retrouver avec ma sœur s’était dire. Mais parfois ça ne faisait pas de mal. En même temps si je n’étais pas montée sur ce toit, c’était surement Allyn qui aurait tout pris. Mon petit souffre douleur de mes cours de psychologie. La pauvre, elle l’aurait drôlement sentie passé aujourd’hui. C’était la première fois que je revenais en cours depuis qu’Eden m’avait annoncé sa merveilleuse nouvelle. Ironiquement parlant bien sur. Comment on pouvait organiser un voyage de rêve à Miami pour dire « Hey tu sais quoi, j’ai tué tes parents. Sinon ça va ? » Si certain pouvait me considérer comme une femme sans cœur, je n’étais définitivement pas la seule ici. Alors je m’étais renfermée sur ce toit, en espérant être seule un petit moment. D’un côté Meleya me croyait en cours, et par la même occasion j’évitais les reproches sur mon manque d’assiduité ; d’un autre côté j’évitais de me faire renvoyer parce que j’avais martyrisé une élève – qui soit dit en passant l’aurait surement mérité – parce qu’elle avait subit les foudres de ma mauvaise humeur. Donc j’étais bien là, ou pas. J’avais bloqué la porte de façon à éviter de rester coincer là. Mais comme en ce moment il n’y avait rien que je pouvais faire sans qu’autre chose me tombe dessus. Il fallait que quelqu’un entre sur ce toit pour que la calle soit partie et que la porte se claque. J’étais maudite. Et la réaction d’Hunter était justifiée, mais il pouvait faire attention, s’était pas dur ça tout de même non ? « Et à ton avis, s’il y a quelque chose qui empêche de bloquer la porte, c’est pour quoi ? » Pour faire parler les curieux peut-être ? Surement pas, alors avec un peu de jugeote, il aurait fait attention à la laisser en place, et rien qu’à la vue de ne plus être seule, je serais partie ou je l’aurais fait partir avec ma mauvaise foi, c’était à voir. Je me promettais juste que si l’on se faisait virer par sa faute, je ferais de sa vie chez les Epsilons un enfer, parole de Peyli. Ce moment sur le toit avait été suivi d’un long silence, presque chacun de notre côté. Mais après tout, on se savait pas pour combien de temps on en aurait. Je prenais mon téléphone tout de même afin d’envoyer un message à Lubja et Serena, ça serait à la première qui viendrait me sortir de là. « Je suis coincée sur le toit. Ce n’est pas la peine de rire. Fait-toi discrète et vient me sortir de là dès que tu peux. » Je sentais déjà le rire de l’une des deux filles à l’idée que je sois ici sans que je puisse faire quoi que ce soit. Evidemment, les deux filles étaient soit chez elle, soit en cours, dans tous les cas, ça prendrait un temps fou pour qu’elle vienne. En attendant, on n’allait pas attendre dans le silence comme deux chiens de faïence, mais pour mon plus grand plaisir Hunter prit la parole en premier. Enfin pour une réflexion de ce genre il pouvait la garder pour lui. « Tu n’es pas obligée de te resservir de ce que je t’ai dit quand j’étais saoule pour essayer de m’énerver, je le suis déjà assez comme ça. » Ce qui n’était pas faux soit dit en passant. Mais c’était aussi ma façon de lui dire que je me souvenais de cette parole là, mais je ne savais plus ce que je lui avais dit d’autres, là était réellement le problème. « Et qu’est ce que tu sais vraiment de ma … mère ? » Dans le sens « qu’est-ce que j’ai bien pu te dire à propos d’Eva ? ». En faite, j’hésitais entre cette question, et laquelle de mes mères. Et oui, il y avait des gens qui avaient deux mamans dans ce monde. Comme si une seule ne me suffisait pas. « Ce n’est pas mère qui me met en colère comme ça. Enfin aucune de mes deux mères plutôt. Mais des idiotes de cet université qui on trouvait le permis dans une boite de Nesquick ! » Je ne démordais pas ce qu’Eden m’avait annoncé, et ça ne partirait pas de ci-tôt. En même temps ça me semblait plutôt logique aussi. J’avais annoncé ça comme si j’étais avec un ami de toujours. Peut être que c’était ça qu’il me manquait, quelqu’un a qui pouvoir me confier. Le problème dans tout ça était de pouvoir faire assez confiance à quelqu’un pour ça, et ça ce n’était pas gagné. Bien au contraire. « Oublie ça tu veux. » Un pas en avant, trois pas en arrière. C’était ma façon à moi de me protéger de toute confiance que je pouvais faire à quelqu’un. Je ne connaissais pas Hunter, hors mis le fait que je l’avais envoyé balader quand il avait voulu me montrer l’université, et quelques soirées où l’on s’était croisés et où j’avais tenu des propos qui pouvaient me porter préjudices. Il était donc normal que je me protège comme je le pouvais. J’attendais maintenant de savoir ce qu’il savait, et ce qu’il ne savait pas. Car soyons claire, je lui demandais d’oublier, mais ce n’était pas pour ça qu’il lâcherait l’affaire, j’en mettais ma main au feu maintenant.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

« si je saute, tu sautes ? saute avant pour voir » | pv Hunter Empty
MessageSujet: Re: « si je saute, tu sautes ? saute avant pour voir » | pv Hunter « si je saute, tu sautes ? saute avant pour voir » | pv Hunter EmptyVen 8 Juin - 16:53

Si la présence de la jeune femme l'irritait pour bien des raisons, il n'était pourtant pas mécontent d'avoir trouvé de la compagnie - bien qu'elle aurait pu être plus agréable. Plus blasé qu'énervé, il était prêt à subir les foudres d'Aurea tant qu'elle ne dépassait pas une certaine limite, limite qu'il n'avait pas encore eu le loisir de fixer. Visiblement elle se fichait bien d'être désagréable, et Hunter se surprit à penser que ça devait être une habitude chez elle. « Et à ton avis, s’il y a quelque chose qui empêche de bloquer la porte, c’est pour quoi ? » Bien qu'une nouvelle fois piqué au vif par une réflexion horripilante et volontairement agaçante, le jeune homme réussit pourtant à se contenir, non sans un perceptible effort. « J'en savais rien, c'est bien pour ça que je l'ai poussé. » dit-il le plus calmement possible, faute de mieux. Tournant la tête vers elle, il la remarqua saisir son portable et pianoter sur les touches avec une rapidité typiquement féminine. Il se doutait de l'objet du message sans avoir besoin d'y jeter un œil. Évidemment, elle souhaitait se libérer d'un enfermement dérangeant, tout comme l'était leur compagnie. Si Hunter avait pensé à demander de l'aide, il avait vite abandonné l'idée en songeant à ses soit disant amis qui n'auraient que trop ri lorsqu'il leur exposerait sa situation. Souhaitant éviter de se faire chambrer jusqu'à la fin de l'année scolaire, il prit sur lui et choisit de supporter la compagnie de la jeune Epsilon le temps qu'il faudrait. Sans pour autant le lui montrer, il lui était reconnaissant de son initiative, qui les libérerait bien un jour ou l'autre, peut-être même en leur évitant un possible renvoi. Quelques instants passèrent, habituels après un bref échange de leur part. Ce calme fut pourtant de courte durée puisqu'elle ne tarda pas à l'agresser de nouveau, avec la férocité d'un chien cherchant son os. « Tu n’es pas obligée de te resservir de ce que je t’ai dit quand j’étais saoule pour essayer de m’énerver, je le suis déjà assez comme ça. » Le jeune homme se demanda si elle était volontairement aussi insolente ou si c'était une incurable et horrible maladie. Quelle que soit la réponse, c'était tout aussi fatiguant, et il s'épuisait à garder un calme feint. « Tu n'avais qu'à tenir ta langue dans ce cas. » répondit-il en haussant les épaules, avec une sécheresse devenue habituelle lorsqu'il échangeait plus de deux mots avec elle. Il n'allait pas se retenir de s'exprimer pour le bon plaisir de la demoiselle, et à vrai dire il lui en aurait fallu ben plus pour ébranler son habituel franc parlé. Ses pensées vagabondèrent jusqu'à se repasser la fameuse soirée arrosée durant laquelle Aurea avait laissé échappé un ou deux propos qu'il n'avait pu s'empêcher de retenir. « Et qu’est ce que tu sais vraiment de ma … mère ? » Son ton se fit légèrement plus hésitant, moins agressif. S'il n'était pas du genre à se montrer effrayé devant la mauvaise humeur d'une étudiante capricieuse, il était pourtant satisfait de ce mince changement. Sans vraiment savoir s'il approchait d'un sujet sensible comme c'était son cas lorsqu'il parlait de sa mère, sa voix s'adoucit quelque peu. « Pas grand chose, à part que ne sembles pas la porter dans ton cœur. » Comme moi, aurait-il voulu ajouter. Il s'en abstient cependant, ne souhaitant pas partager sa vie privée dans une contrainte conversation. Les raisons de sa haine ? Il n'en savait rien, bien qu'il se doutât que, s'ils avaient en commun de détester tous deux leur génitrice, les raisons ne pouvaient être les mêmes. Cette question à l'allure de confidence l'étonna, ne la sachant pas aussi ouverte. D'un côté, il l'avait quelque peu forcée à l'être en reparlant de leur seule et unique soirée passée tous les deux. « Ce n’est pas mère qui me met en colère comme ça. Enfin aucune de mes deux mères plutôt. Mais des idiotes de cet université qui on trouvait le permis dans une boite de Nesquick ! » Un frisson parcourut le corps du jeune homme lorsque la terrible image de voitures à moitié détruites s'imposa à lui. Si ce souvenir le rendit muet lors d'un instant, il le réprima rapidement. Agacé contre lui-même d'avoir immédiatement pensé à ce traumatisant événement à la simple évocation du mot permis, il se força à se détendre. « Oublie ça tu veux. » Un peu trop tard ma chère Ivanova. La curiosité du jeune homme avait été attisée par cette vague et mystérieuse affirmation. « Comment ça ? » Une simple question qui, il l'espérait, pousserait la jeune femme à lui répondre. Après tout ce n'était pas comme si ils avaient quelque chose de mieux à faire.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

« si je saute, tu sautes ? saute avant pour voir » | pv Hunter Empty
MessageSujet: Re: « si je saute, tu sautes ? saute avant pour voir » | pv Hunter « si je saute, tu sautes ? saute avant pour voir » | pv Hunter EmptySam 16 Juin - 15:56

Hunter & Aurea


    Mon caractère, aussi chiant soit-il aux yeux des autres, au moins on ne pouvait pas me classer parmi ces gens, ces étudiants hypocrites comme ça n’était pas permis. Quand moi j’accordais mon amitié, c’était une valeur sur. Et les gens qui me considéraient comme leur ami, c’était également des personnes dont je pouvais être sur, comme Hécate, Serena. Mais il y avait bien des exceptions, des gens qui étaient là par intérêt, la popularité, ça attirait de plus en plus. Ou encore des gens dont on ne comprenait pas vraiment leur intérêt comme Eden. C’était quoi réellement le but d’avoir été mon amie ? Mieux s’approcher pour mieux détruire ? Bien jouée Eden. Mais ne joue pas avec Satan, elle te jettera dans les flammes avant même que tu es le tant de dire ouf. En attendant, on pouvait me reprocher une tonne de choses, je n’étais pas une hypocrite, alors non, je n’allais pas sourire, parler avec les étudiantes de cette université comme si tout allait bien, et faire ma gentille. Je n’avais aucune envie et aucune raison de l’être. Et Hunter faisait les frais de ce que notre cher confrère Epsilon m’avait révélé. Enfin en même temps, il cherchait à ce qu’on s’en prenne à lui non ? Pousser un objet quand on ne savait pas à quoi il servait. Bon d’accord, j’aurais peut être fait pareil, mais je me retenais bien de lui dire. Je me contentais juste de lever les yeux au ciel, en me demandant ce qui allait bien pouvoir nous arriver, en espérant qu’il ne s’agissait pas d’un membre du personnel de Berkeley. C’était pour ça aussi que je prenais les devant pour joindre quelqu’un, car je le sentais mal le coup du renvoie temporaire. Quoi que, nous étions des Epsilons, il y aurait toujours moyen de s’arranger je pense. On essayait de rester chacun de notre côté, mais il fallait qu’on soit clair, sans savoir combien de temps on passerait là, on ne pouvait pas le faire en silence. Si lui ne l’avait pas brisé ce silence, je l’aurais surement fait moi-même. J’étais une grande bavarde, même si je m’en servais le plus souvent pour dire d’être sèche avec les personnes qui me parlaient. Mais le fait était que je ne pouvais pas rester des heures coincées ici sans rien dire. « Pourquoi tu contrôles tout ce que tu dis quand tu es saoule toi ? Je te rappellerais au passage que si j’ai dit ça, c’est que tu avais commencé avant les hostilités par rapport à ta mère. » Et oui cher Epsilon, l’alcool était devenu un ami, et même si je ne contrôlais pas grand-chose quand j’avais bu, j’avais le don de me souvenir de tout ce que je pouvais dire, et de tout ce que l’on me disait aussi. Alors s’il décidait de s’engager sur ce terrain glissant, il serait le premier en bas, et pas forcément moi. Enfin tout, c’était un bien grand mot, car je ne savais plus jusqu’où j’avais été dans le fait d’avoir parler de ma chère et tendre mère que je détestais tant. Et sa réponse pouvait me ravir, je n’avais donc pas déballer toute ma vie non plus, ce qui n’était pas plus mal au passage. « Effectivement, je ne la porte pas dans mon cœur. » C’était le moindre que l’on puisse dire d’ailleurs. Cette mère qui m’avait fait adopté à l’âge de trois ans, parce que la politique du pays ne plaisait pas, et que l’on s’en prenait à ce qui était sensé être ma famille biologique. Si chaque personne qui traversait un problème faisait adopter ses enfants, les orphelines déborderaient de cas. Puis le reste je le déballais comme si Hunter et moi nous nous connaissions depuis des années. Sauf que c’était loin d’être le cas. Dans le fond, je pensais avoir ce besoin de parler à quelqu’un. Mais je ne le connaissais pas, et comment savoir que ce n’était pas une chose dont il se servirait contre moi après ça. Ne pas montrer ses faiblesses, règle numéro un d’une grande gagnante. Un seul coup, j’avais évoqué le fait d’avoir eu deux mères, et d’être en colère après quelqu’un pour un problème de conduite. Je me sentais un peu coincée, alors j’avais demandé à l’Epsilon d’oublier ça. Evidemment, il allait en être autrement, mais ça valait le coup d’essayer. « Oublie ça, j’ai dit. » répondais-je froidement. Mais ça me brulait les lèvres de lui parler de tout ça, et on n’avait rien d’autre à faire en prime. Je me souvenais encore des fois où Serena avait pu me dire que parler à un étranger pouvait faire du bien. Elle était beaucoup trop naïve sur les bords aussi. « Une Epsilon, Eden en faite… » la phrase était amorcée, je ne savais pas si je devais prendre le risque de continuer ou non. Après tout, je n’avais pas grand-chose à perdre. « C’était une fille que je considérais comme ma meilleure amie. » je jetais un regard à Hunter s’il osait la moindre réflexion sur le fait que je puisse être sympathique avec quelqu’un, il serait jeter par le toit en deux trois mouvements. « Elle m’a sorti le grand jeu, Miami, SPA de luxe, tout ça pour quoi ? Pour m’annoncer qu’il y a 2ans, elle était au volant de la voiture qui a tué mes parents. Et oui mes parents ! Et même pas elle a été capable d’être responsable de ses actes. Au lieu de ça, cette petite conne s’est planqué derrière la richesse de ses parents.» Sur le fin de ma phrase, je m’étais levée, j’étais dans une colère que je ne contrôlais plus du tout. Je tournais et retournais sur le toit, les larmes coulant de plus en plus le long de mes joues. Je me souvenais comme si c’était hier de cet accident, de ses gyrophares près de moi, et de ses pompiers qui avaient clairement évoqués que nous étions désormais orphelins, mon frère Enzo et moi. Eden me le payerai pour ce qu’elle avait, que ça passe par la justice, ou par moi-même. Mais elle regrettera amèrement ses actes.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

« si je saute, tu sautes ? saute avant pour voir » | pv Hunter Empty
MessageSujet: Re: « si je saute, tu sautes ? saute avant pour voir » | pv Hunter « si je saute, tu sautes ? saute avant pour voir » | pv Hunter EmptySam 16 Juin - 19:16

Hunter avait bon espoir que le temps finirait par calmer les ardeurs de la jeune brune. Les minutes étaient bien parties pour défiler par dizaines sans que les deux étudiants n'aient l'espoir de s'échapper de leur désagréable prison extérieure. Le jeune homme devait une grande chandelle à son calme persistant, sans qui son sang froid se serait bien vite évanoui. L'ambiance se détendait peu à peu, aussi paradoxal que cela puisse paraître étant donnée le sujet de leur conversation naissante. Un sujet visiblement tout aussi sensible pour l'un que pour l'autre. Presque complètement inconnus l'un à l'autre, rien ne les aurait poussé à partager des détails aussi personnels si l'alcool ne les y avait pas forcés. Bonne ou mauvaise chose ? L'avenir le dirait, et il attendait Aurea au tournant si celle-ci se décidait à partager des faits qui ne regardaient que lui. Chassez le naturel il revient au galop. Sa prudence refaisait surface malgré le climat pacifiste qui semblait s’immiscer entre eux. Gardant secret ce léger changement d'attitude, il posa un regard vague sur la large vue qu'offrait le toit. « Pourquoi tu contrôles tout ce que tu dis quand tu es saoule toi ? Je te rappellerais au passage que si j’ai dit ça, c’est que tu avais commencé avant les hostilités par rapport à ta mère. » Une nouvelle attaque que le jeune homme balaya d'un bref soupir exaspéré. Il s’apprêtait à la réprimander avant d'abandonner l'idée presque aussi vite, conscient qu'il parlerait dans le vent. « Ce n'est pas ce que j'ai dit. Mais contrairement à toi je ne regrette pas d'en avoir parlé. » S'i lvoulait cette affirmation sincère, il en était tout autre. Il n'avait pas vraiment de problème à avouer qu'il ne pouvait supporter sa mère, mais il préférait pour autant que les raisons de cette haine demeurent secrètes. Son ton se voulait toujours calme, à la limite du désintérêt. Il était bien plus poli que la jeune femme, habitué à respecter, et ce par principe, ses interlocuteurs. Bien évidemment tout respect avait ses limites, et si ses mots se valaient agréables, ils n'en étaient pas moins lourds d'un sens qui l'était moins. Il était partagé entre l'idée de lui offrir des réponses tout aussi sèches que les siennes ou de garder son calme qui l'inciterait peut-être à se montrer moins agressive. Il jugea finalement que ça valait la peine d'essayer. « Effectivement, je ne la porte pas dans mon cœur. » Il avait apparemment eu raison. Cette déclaration sembla lui coûter, ce que le jeune homme prit en compte, se jurant d'être un peu plus clément quant à ses futures crises. « C'est bien ce qu'il me semblait. » Il lui jeta un bref regard, empli d'une certaine compassion, bien que modérée. Il ne voulait pas la prendre en pitié, pour la simple et bonne raison que ce n'était son genre, et qu'elle n'aurait pas apprécié. « Oublie ça, j’ai dit. » Un pas en avant, deux pas en arrière. La sécheresse de sa voix ne parvint néanmoins pas à le décourager, et il percevait dans cette incitation à abandonner une sorte d'envie du contraire. Il patienta calmement, sans répondre, le temps qu'elle pèse le pour et le contre. Le pour gagna finalement la bataille à mesure que les mots s'échappaient de ses lèvres. « Une Epsilon, Eden en faite… » Son cœur eut un raté, et sa vue se brouilla. L'évocation de ce nom provoquait comme chaque fois une angoisse morbide qu'il avait bien du mal à cacher. Tâchant de se calmer, il se rassura en se répétant qu'il n'y avait aucune raison de s'agiter de la sorte. « C’était une fille que je considérais comme ma meilleure amie. » Jusque là, tout allait bien. Il l'encouragea à poursuivre d'un léger hochement de tête encourageant, en espérant qu'elle ne remarquerait pas que sa peau avait pâli. « Elle m’a sorti le grand jeu, Miami, SPA de luxe, tout ça pour quoi ? Pour m’annoncer qu’il y a 2 ans, elle était au volant de la voiture qui a tué mes parents. Et oui mes parents ! Et même pas elle a été capable d’être responsable de ses actes. Au lieu de ça, cette petite conne s’est planqué derrière la richesse de ses parents. » S'il avait su ce qui allait sortir de sa bouche, il l'aurait presque forcée à se taire. Heureusement pour lui, la jeune femme s'était levée et arpentait nerveusement le toit, visiblement furieuse. Il ne jetait que de rares regards dans sa direction, retournant des dizaines de fois dans sa tête ce qu'elle venait de lui annoncer. Ca ne pouvait être possible, les probabilités étaient bien trop minces. Sa vue se brouilla un peu plus tandis qu'une incontrôlable panique s'emparait de lui, le laissant sans voix. « Tu es sûre ? Je veux dire, peut-être qu'elle a dit ça pour te blesser, enfin, c'est tout de même étrange... » Il espérait qu'elle prendrait le ton étrange de sa voix pour de l'émotion quant à cette tragique histoire. Il refusait toujours de croiser son regard, plongé dans ses morbides et terrifiants souvenirs.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

« si je saute, tu sautes ? saute avant pour voir » | pv Hunter Empty
MessageSujet: Re: « si je saute, tu sautes ? saute avant pour voir » | pv Hunter « si je saute, tu sautes ? saute avant pour voir » | pv Hunter EmptyLun 18 Juin - 22:40

Hunter & Aurea


    Aucune sympathie pour mon prochain, c’était comme ça que je voyais ma relation avec les autres. Si l’on en croyait les bons chrétiens, il fallait toujours tendre la main à celui qui en avait besoins. Je voulais bien, sauf qu’après la main, s’était le bras que les gens prenaient, alors bon. Je voulais garder ça pour moi. Meleya y arrivait très bien elle, mais elle vouait une dévotion à Dieu qui me dépassait depuis que je la connaissais, surtout avec les déboires de ces derniers temps. Moi, athée fini, je ne concevais pas qu’il y avait un Dieu qui veillait sur nous, sinon pourquoi y aurait-il des hommes qui se déchirent en se faisant une guerre ? Pourquoi y aurait-il autant de personne qui se donnait une haine sans merci ? Qu’on me donne une explication potable, et peut être que je me mettrais à genoux pour autre chose que des folies, mais belle et bien pour prier. En attendant, je penserais à me mettre au yoga histoire de devenir plus calme. Même pas en rêve en faite, j’adorais mon tempérament de feu, et je ne comptais pas m’en passer. Sur ce toit, je fonctionnais toujours de la même façon, mais avec un état d’esprit un peu plus différent, si j’étais en rage, ce n’était pas par plaisir, mais belle et bien parce que l’on s’était amusé à me blesser une fois de plus. Malgré toutes les barrières et les protections, j’étais encore atteignable. Au moins je savais ce qu’il me restait à faire : considérer tout le monde m’entourant comme mon ennemi. C’était tout. Nous parlions donc de notre soirée arrosée. Mémorable celle là aussi, même si je ne me souvenais pas forcément de tout, mais les passages dont je me souvenais, avait également laissé un passage ouvert vers mon cœur. Oh que c’était beau dit comme ça, mais moi, ça me faisait grogner intérieurement. Ah bon il ne regrettait pas ? Après tout il ne me connaissait pas, ou seulement peut être parce qu’il avait pu entendre parler de moi, mais c’était tout. S’il me connaissait un minimum il savait que c’était le genre de chose qui pouvait se retourner contre lui. Mais non, il ne regrettait pas. Je n’aimais pas cette sensation de confiance qui régnait, ou alors, il n’avait réellement rien à cacher. Mais il fallait être réaliste, tout le monde avait son histoire de famille plus ou moins compliquée. « Qu’est-ce qui te fait croire que tu ne vas pas le regretter ? » Question qui se posait malgré tout. Je n’étais pas habituée à des élans de confiance comme cela. Parce que bon, tout se savait au sein de l’université, et jamais je n’avais entendu parler d’une quelconque histoire de famille à son propos, c’était donc qu’il y avait encore des choses à cacher. En parlant d’histoire de famille, on en venait à parler d’Eva, ma chère mère que je ne supportais même pas en peinture. Mais je n’avais pas le choix, si je voulais pouvoir accéder à la présidence de la Bulgarie avec Meleya, je devais être à sa botte en attendant que mon destin se fasse. Et la réflexion d’Hunter à ce sujet me fit lever les yeux au ciel. « En même temps, toi non plus à voir. Je me trompe ? » Je n’aimais pas m’étaler de trop sur ma vie en temps normal. Je tournais donc la situation de façon à ce qu’on en vienne à parler de lui, plutôt que d’Eva qui n’en valait pas la peine. Et qui n’était pas réellement non plus le sujet du pourquoi je me trouvais sur ce toit. Bien que si elle ne m’ait pas fait adopter, tout ça ne serait surement pas produit. Rien qu’en pensant à tout ça, je me rétractais à l’idée de parler face à Hunter, mais c’était surtout que j’étais totalement indécise à le faire ou non. Alors finalement je me lançais dans mon récit, ou presque. J’avais des blancs, des moments d’hésitation, mais je lui annoncé tout de même le plus gros de ce qui m’avait amené sur ce toit, les larmes coincés au fond de moi. Je faisais les cents pas sur le toit alors que j’étais en colère, et que j’avais les larmes coulé toutes seules. Mais je sortais de mes pensées des plus lugubres quand Hunter prit la parole en me questionnant. Au point où on en était, je pouvais répondre à toutes ses interrogations. « Tu dis à ta meilleure amie que tu as tué ses parents juste pour lui faire mal ? Très franchement, même pour moi c’est cruelle ! » Et dieu sait que je pouvais être cruelle quand je le voulais, mais là ça dépassait tout entendement. Je connaissais Eden un minimum et c’était loin, très loin d’être une blague même. Enfin je pensais la connaitre même, mais apparemment non. « Tu as une voix bizarre ça va ? Non pas que je m’inquiète, mais bon, je ne tiens pas à ce qu’il t’arrive quelques choses, je ne veux pas être responsable de quoi que ce soit.» Toujours dans le tact et la délicatesse. J’essuyais mes larmes, même si j’arborais toujours des joues rouges et des yeux qui faisaient clairement comprendre ce qui se passait dans mon esprit. Je tournais toujours sur le toit en attendant de connaitre la réponse du jeune homme. Puis une idée me traversa l’esprit. Nous étions tous les deux Epsilons, peut être que… « Tu l’as connait peut être Eden, Eden Hastings-Matveïv ? » En même temps, elle ne passait pas inaperçu. Bref, je ne savais pas ce que j’attendais comme réponse avec une question pareil.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

« si je saute, tu sautes ? saute avant pour voir » | pv Hunter Empty
MessageSujet: Re: « si je saute, tu sautes ? saute avant pour voir » | pv Hunter « si je saute, tu sautes ? saute avant pour voir » | pv Hunter EmptySam 23 Juin - 18:49

La question n'était pas de savoir s'il faisait confiance à Aurea ou non. A vrai dire lui-même n'était pas bien sûr de ce qu'il devait penser d'elle, mais il restait comme toujours extrêmement prudent, quels que soient les arguments de la jeune femme. Même avec cette confidence des plus personnelles, il n'était pas prêt à lui confier quoi que ce soit, ou du moins pas plus que ce qu'elle savait déjà. Pourtant le cadet de ses soucis était qu'elle ne se serve d'informations à propos de sa vie privée afin d'amuser la galerie. Qu'elle décide de divulguer ou non ce qu'elle savait, cela ne lui permettrait que d'en savoir un peu plus sur ses intentions. « Qu’est-ce qui te fait croire que tu ne vas pas le regretter ? » Etait-elle en train de sous-entendre qu'il avait des raisons de s'inquiéter ? Si c'était le cas, ce n'était pas très malin de sa part de lui mettre la puce à l'oreille et d'attiser un peu plus sa méfiance. « Rien. Mais si tu en viens à parler un peu trop de ce qui ne te concerne pas, je serais bien obligé de faire de même. » Cela l'attristait de devoir s'abaisser à son niveau, et cette réponse ressemblait plus à une résolution forcée qu'à un réel chantage. Pourtant il était prêt à lui rendre la monnaie de sa pièce si cela s'avérait nécessaire, et surtout si elle allait un peu trop loin dans ses paroles. Plus les minutes passaient, plus l'ambiance se transformait en suspicion commune ponctuée de menaces camouflées. « En même temps, toi non plus à voir. Je me trompe ? » Hunter ne répondit pas tout de suite, jugeant cette question plutôt étrange de la part d'une fille qui, quelques secondes plus tôt, s'amusait à le faire douter de la confiance qu'il pouvait - ou non - avoir en elle. Il la toisa avec une certaine curiosité, haussant un sourcil, avant de regarder de nouveau devant lui. « Non, tu ne te trompes pas. » Il tentait de garder l'intonation la plus neutre possible afin d'éviter tout indice sur ses sentiments pour sa mère. Décidant qu'il valait mieux pour lui de ne pas laisser échapper un détail trop important, Hunter préférait que la conversation ne tourne pas trop autour de sa personne. Son souhait fut bientôt exaucé, bien qu'il aurait préféré qu'il le soit d'une autre manière. « Tu dis à ta meilleure amie que tu as tué ses parents juste pour lui faire mal ? Très franchement, même pour moi c’est cruelle ! » Complètement sous le choc, le jeune Epsilon n'avait pas trouvé mieux à dire que la déclaration de son amie n'était peut-être qu'une mauvaise blague afin de la blesser. S'il avait eu tous ses esprits, il n'aurait jamais suggéré une telle chose, tant cela semblait stupide. Son souffle se fit plus court, et son regard se posa dans le vide, indifférent aux cents pas que faisait Aurea dans son dos. Avait-il vraiment été témoin du meurtre des parents de la jeune étudiante qui se trouvait à se moment même à quelques pas de lui ? Ca ne pouvait être qu'une coïncidence, et il était idiot de sa part de réagir ainsi alors que la jeune femme ne lui avait même pas donné le nom de celle responsable de cet accident. Il ne répondit pas, et resta muet, incapable de prononcer le moindre mot. La rage de la demoiselle jouait cette fois à son avantage, puisqu'elle ne semblait pas lui prêter beaucoup d'attention. Malheureusement ce fut de courte durée. « Tu as une voix bizarre ça va ? Non pas que je m’inquiète, mais bon, je ne tiens pas à ce qu’il t’arrive quelques choses, je ne veux pas être responsable de quoi que ce soit. » Dans d'autres circonstances, Hunter aurait peut-être ri, ou au moins esquissé un sourire. Il inspira une grande bouffée d'air, tâchant de chasser cette angoisse qui paralysait tout son corps. « Ca va très bien. » Une réponse bien peu convaincante, mais c'était tout ce qu'il était capable de dire pour le moment. Il eut un sursaut d'espoir, essayant de se convaincre lui-même que l'accident dont parlait Aurea ne pouvait pas être le même que celui de ses souvenirs. « Tu l’as connait peut être Eden, Eden Hastings-Matveïv ? » Sa dernière lueur d'espoir venait d'être vulgairement écrasée par la jeune Epsilon. Sa stupeur se transforma en manque de réaction, tant il était désemparé de ces propos. Ressentant l'urgente envie de bouger, il quitta le rebord du toit et se redressa, un peu plus pâle qu'avant. « Si, je la connais... Nous sommes sortis ensemble il y a deux ans... » Peu lui importait de divulguer des informations qui pourraient lui porter préjudice. Il s’avança vers l'entrée du toit, le regard vide, et tenta d'ouvrir la porte. Il ne tarda pas à s'énerver sur l'entrée, pourtant conscient qu'elle ne s'ouvrait que de l'intérieur. Tant pis. Il devait sortir de là, et vite.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

« si je saute, tu sautes ? saute avant pour voir » | pv Hunter Empty
MessageSujet: Re: « si je saute, tu sautes ? saute avant pour voir » | pv Hunter « si je saute, tu sautes ? saute avant pour voir » | pv Hunter EmptyDim 24 Juin - 22:44

Hunter & Aurea


    Je n’étais pas spécialement du genre lunatique, mais il y avait des personnes avec lesquelles je ne savais pas sur quel pied dansait. Donc je testais un peu tout, de la saute d’humeur, à la pseudo confiance. Pseudo, car je ne faisais pas vraiment confiance en quelqu’un. Et j’entendais déjà les psychologues dire à ce genre de propos que ça venait déjà d’un manque de confiance en soi. Si moi, je manquais de confiance en moi, personne n’avait confiance en soi, que ça soit claire. Bref, ce toit commençait réellement à me faire perdre les pédales, au point de divaguer même psychologiquement. Il fallait que l’on sorte, ça devenait plus qu’urgent. Dans ce genre de cas, je rageais après moi de ne pas avoir une plus grande assiduité en cours. Si j’avais décidé d’aller en cours comme s’était initialement prévue, je serais en train de mener une vie impossible à Allyn pour me faire oublier les révélations d’Eden. Allyn, un super souffre douleur en soit, elle ne disait rien alors que la pauvre en baver réellement avec moi. Mais là, elle était le cadet de mes soucis. Car jusqu’à preuve du contraire, Allyn en sachant que j’étais coincée ici, n’hésiterait pas à tenir sa vengeance pour me faire renvoyer de l’université temporairement. Je ne pouvais donc pas faire affaire à elle. J’avais essayé de savoir comment il percevait la situation, autant dire que l’on avait autant à perdre aussi bien l’un que l’autre en se faisant des révélations. Je n’étais pas du genre à faire chier les gens sans qu’il l’ait demandé. Enfin Allyn ne l’avait pas demandé, mais s’était physique avec elle. Bien sur que si c’était une excuse, essayer de supporter quelqu’un que même physiquement on ne peut pas voir c’était tout bonnement impossible. Pour le reste j’avais toujours mes raisons. « Je n’irai rien dire. Je n’ai aucun intérêt à faire ça contre toi. » Tout était toujours une question d’intérêt. Et rien d’autre. J’essayais d’avoir un intérêt pour Hunter, c’était bien beau de se révéler soit même, mais s’était donnant-donnant, du moins jusque maintenant, car l’après serait une tout autre histoire. « Et qu’est-ce qu’il se passe avec ta mère ? » On pouvait déjà oublier les formalités avec moi tel que « et si ce n’est pas indiscret » ou encore « si tu souhaites en parler évidemment ». Bien trop courtois pour une personne que je ne fréquentais même pas lors de certain gala que je devais faire. Je tournais sur le toit en faisant les cents pas dans l’histoire que j’étais en train de raconter. Le drame d’une vie même, mais cela aurait pu être prétentieux. Quoi que non, c’était bel et bien un drame pour moi. J’avais l’habitude de me plaindre mais là, j’avais bien mes raisons. Je faisais des crises de larmes silencieuses, tournant toujours le dos à celui qui partageait bien malgré lui ce moment. J’étais clairement en train de déballer une partie de mon histoire, une chose que même à Meleya, je n’avais jamais faite. Mais aucune réponse de la part de mon interlocuteur. A ce moment là, s’était tout ou rien, soit je m’emportais parce que j’avais la mauvaise sensation qu’il s’en fout comme jamais, soit je me taisais car les larmes avaient également formé une boule dans la gorge au point que ma voix se déformait. Il n’était pas question pour moi que lui montrer que j’étais tout bonnement en train de pleurer. Enfin encore fallait-il que quand il ait pris la parole un peu avant il n’ait pas une voix étrange. Mais il me disait aller très bien. « J’espère pour toi. » Une menace ? Plus un avertissement en faite, je n’avais pas envie de jouer les sauveteuses parce qu’il était juste un homme en apparence. Mais bizarrement, je sentais que quelques choses clochés quand il m’avait dit qu’il connaissait Eden, qu’il était sorti avec elle il y avait deux ans de ça. Pile même au moment de l’accident de mes parents. En prime à peine il avait fini sa phrase qu’il se levait et tambouriner dans la porte comme un fou. « Arrêtes ! tu veux nous faire virer ou quoi ? » Je m’écriais après lui, alors que je m’avançais vers lui pour le tirer des coups qu’il donnait dans cette porte. Si quelqu’un nous avait entendus nous étions morts. Sauf que, dans un moment de recul, je réalisais qu’il ne devait pas s’être énervé comme ça d’un coup non plus que quelques choses, avait bien du provoquer cet énervement. « Attends un peu… Tout ce que je viens de te dire tu le savais déjà n’est-ce pas ? » Je ne laissais pas le temps à Hunter de répondre quoi que ce soit que j’enchainais aussi vite. « Tu comptais te foutre de moi encore longtemps comme ça ? Toi et ta petite conne vous faites une belle paire tiens ! » Pour moi tous les liens se faisaient très bien dans ma tête, un peu trop bien : les longs silences, la voix enrouée, l’énervement brutal. Il venait ouvertement de se foutre de moi, il allait me le payer très cher. Rien ne disait que nous ressortirions de là vivant tous les deux, mais là, j’avais de forte envie de meurtre, que cela soit claire.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

« si je saute, tu sautes ? saute avant pour voir » | pv Hunter Empty
MessageSujet: Re: « si je saute, tu sautes ? saute avant pour voir » | pv Hunter « si je saute, tu sautes ? saute avant pour voir » | pv Hunter Empty

Revenir en haut Aller en bas

« si je saute, tu sautes ? saute avant pour voir » | pv Hunter

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

Sujets similaires

-
» Si tu sautes, je saute - Abbygail &&. Aaron
» blanche neige retourne voir tes 7 nains pour voir pv Sheena :plop:
» Et moi qui pensais ne pas te voir avant longtemps... [PV Aleskie}
» S'expliquer pour repartir de l'avant.
» En route pour voir la belle famille [Maria]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-