the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-39%
Le deal à ne pas rater :
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
399 € 649 €
Voir le deal

Partagez

Parle moi de bataille, de roi et d'éléphants [PV Noah]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

Parle moi de bataille, de roi et d'éléphants [PV Noah] Empty
MessageSujet: Parle moi de bataille, de roi et d'éléphants [PV Noah] Parle moi de bataille, de roi et d'éléphants [PV Noah] EmptyMar 30 Oct - 15:52

Parle moi de bataille, de roi et d'éléphants [PV Noah] 604506tumblrm7upowjJH61qeitqh

Noah & Léonie


Anna dreams of her childhood (The Tudors soundtrack) Trevor Morris



    Tu es sur de ne pas trop en faire là ?

    Chérie si tu veux voir ce monsieur et ressembler à un cadavre c'est ton problème

    Elle n'avait pas totalement tort, ça faisait presque un mois que j'avais une tête à faire peur, ma mère tentait en vain de cacher cette allure avec un peu de maquillage. Je n'avais jamais été très doué en matière de maquillage je lui faisais donc entièrement confiance pour ne pas ressembler à un clown, mes mains tremblaient un peu trop en ce moment pour que j'arrive à faire quelque chose de précis. Je me laissais faire comme une poupée, mes journées se résumaient à pleurer dans mon coin et attendre patiemment que la journée se finisse pour en laisser commencer une autre. Ma pauvre mère me regardait dépérir chaque jour, elle aurait tellement voulu m'aider ais elle savait que le seul moyen était d'oublier celui qui faisait battre mon cœur. Ça nous rappelait que de mauvais souvenirs, ma rupture avec John-Thomas avait été un moment des plus horribles de mon existence, ma mère était persuadé que je ne m'en remettrais jamais. Je me levais du tabouret de la salle de bain pour enfiler un pull, l'hiver approchait à mesure que le temps de glaçait.

    Ne retrousse surtout pas tes manches, pas besoin de dire ce que tu as fait … Tu es sur que ça va aller ?

    Maman je n'ai pas vu le soleil depuis des mois, ça va me faire du bien de sortir, de voir que la vie continue

    La veille j'étais rentrée de l'hôpital après avoir tenter de me suicider, je n'avais pas été jusque là pour John, ce n'était pas tellement la honte qui me rongeait en ce moment mais le dégoût total de ma personne. Il n'y avait pas un seul jour où j'avais envie de me jeter par la fenêtre. Ma mère et même mon beau-père était au petit soin pour moi, il avait arrêter de se balader dans la maison en sous-vêtements, heureusement qu'il faisait trop froid sinon il aurait du mettre un bonnet à son petit soldat. Assise dans le taxi avec ma mère je repensais aux derniers événements, à Benedikt qui était aux abonnés absents, aux paroles que m'avait dites Joe et qui ne partait pas de mon esprit, il m'aurait giflé que ça aurait donner le même résultat. Et dire que je m'apprêtais à aller voir son meilleur ami, je me demandais s'il était au courant de la situation, j'appréhendais la rencontre, j'étais horriblement gênée qu'il ait vu les photos, personne n'aurait du les voir. Le taxi s'arrêta devant la maison de Noah, je mis un petit temps avant de sortir de ma rêverie, je fis signe à ma mère que ça allait je pouvais me lever sans retomber après et je n'avais pas envie de pleurer, une grande première. Des fois il me semblait être enceinte, il paraît que les femmes enceintes pleurent beaucoup et en ce moment j'étais une vrai fontaine à ce niveau, il suffisait qu'on me dise une chose à propos de n'importe quoi pour que je fonde en larmes. Hors de question que ça arrive maintenant, je ne voulais pas avoir honte de pleurer devant un homme que je connaissais depuis peu. Je fermais les yeux quelques instants avant de sonner à la porte, portant la main sur le haut de mon pull je serais ma croix cachée sous mon t-shirt, je l'avais remise depuis peu pour me redonner un peu de courage.

    Tu peux le faire, c'est parti

    A peine ses paroles prononcées j'appuyais sur la sonnette, j'attendais patiemment qu'il vienne ouvrir. Je serrais son livre contre moi. Je me demandais bien la réaction qu'il aurait en voyant à quel point j'avais changé physiquement et mentalement depuis notre dernière rencontre. J'entendis des pas venir vers moi et ouvrir la porte, il resta un moment bouche bée en me voyant, moi je me forçais à sourire. On ne pleure pas, surtout ne pleure pas !

    Bonjour, je venais vous rapporter votre livre
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Parle moi de bataille, de roi et d'éléphants [PV Noah] Empty
MessageSujet: Re: Parle moi de bataille, de roi et d'éléphants [PV Noah] Parle moi de bataille, de roi et d'éléphants [PV Noah] EmptyMar 30 Oct - 15:55

Devinez où se trouvait Noah lorsque Léonie avait sonné ? Bingo, dans la cuisine. Parce qu'il ne se passait pas un moment sans que notre écrivain chéri ne fasse un gâteau, de la confiture, des pancakes, du thé … au point de remplir tous les placards et de faire soupirer sa petite-amie qui s'était faite attaquer par des cookies faits maison la semaine passée. Depuis, il avait promis d'arrêter les frais culinaires. C'était sans compter le stress qui l'envahissait depuis quelques jours. Depuis son kidnapping, et la torture qu'il avait subi, Noah avait du mal à s'endormir, à ne pas sursauter dès qu'une voiture pétaradait dans la rue, dès qu'un chien se mettait à aboyer … il n'y avait que la cuisine qui le calmait. Et c'était ainsi depuis qu'il savait faire cuire un oeuf, soit à 9 ans. Sydney ne savait rien de la dépression qu'il était en train de vivre. Et pour cause, puisqu'il le lui cachait avec grande précaution.

Max était en train d'apprendre à Connor à coudre. Ou à moudre, un truc en 'oudre' en tous cas, que Tonton No' n'avait pas réussi à comprendre en raison du chewing-gum que le neveu de Sydney avait dans la bouche lorsqu'il lui avait donné cette information il y a une heure de cela, en quittant la maison. Finalement, alors que les deux cousins avaient du mal à s'entendre au départ, il semblerait bien qu'ils soient de plus en plus proches, malgré leurs nombreuses différences. De quoi ravir le jeune père, qui se retrouvait donc seul à la maison, en compagnie d'Eléonora, sa fille adoptive, qui dormait comme un bébé dans son berceau. Elle avait beau dormir, ce n'était pas pour cela que le blondinet n'allait pas voir toutes les cinq secondes si elle n'avait pas besoin de quelque chose. Dire qu'on parlait de 'grossesse nerveuse' avant l'accouchement. Dans son cas, c'était plutôt après. Depuis que la petite était née, l'Anglais s'en occupait avec une douceur incomparable, certes, mais faisant aussi preuve d'un instinct surprotecteur très étouffant. La faute à ce qu'il avait subi qui le rendait paranoïaque.

« Oh, bonjour Léonie. Comment allez-vous ? » La question ne se posait même pas. Il avait légèrement froncé les sourcils en découvrant sa maigreur apparente, les légères cernes qu'elle avait sous les yeux, que même le maquillage avait eu du mal à recouvrir, et l'air fragile qu'elle avait sur le visage. Par le passé, lorsqu'ils s'étaient rencontrés, Noah l'avait mis en garde contre le fait de côtoyer Joe Shark, en tant qu'amant. Information qu'il avait apprise par les bons soins de son neveu, Benedikt, qui avait avoué plus tard, avoir eu une aventure avec la jeune femme, dans l'unique but – je cite – « d'emmerder son père. » C'est donc tout naturellement que Noah se demanda si l'état 'physique' de la jeune femme avait quelque chose à voir avec toute cette histoire. « Merci, c'est gentil. Vous pouviez le garder encore un peu, vous savez. Cela ne m'aurait pas dérangé. » la rassura l'écrivain en l'invitant à entrer. « Vous ne m'avez pas répondu. Comment allez-vous ? » S'il insistait autant, c'était pour une bonne raison. Le fait qu'elle soit aussi chétive l'inquiétait, tant parce qu'il était médecin, que parce qu'il était un protecteur dans l'âme.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Parle moi de bataille, de roi et d'éléphants [PV Noah] Empty
MessageSujet: Re: Parle moi de bataille, de roi et d'éléphants [PV Noah] Parle moi de bataille, de roi et d'éléphants [PV Noah] EmptyMer 31 Oct - 15:35

Parle moi de bataille, de roi et d'éléphants [PV Noah] 604506tumblrm7upowjJH61qeitqh
Noah & Léonie



    Éludez la question était la meilleure chose à faire, il l'avait posé uniquement par pur politesse et je ne pouvais pas l'en blâmer mais vu mon allure il avait la réponse. Je m'agrippais au livre dans mes mains comme on s'agrippe à une bouée pour ne pas couler mais surtout ne pas fondre en larme. J'entendis derrière moi le taxi avec ma mère partir, elle avait du comprendre que tout allait bien, elle n'avait pas besoin de rester plus longtemps à attendre que son petit chaton, elle aimait bien m'appeler comme ça des fois, n'allait pas se faire manger par un lion. En effet tout allait bien, comme on dit j'allais en terrain neutre, il ne m'arriverait rien de mal chez Noah, il était gentil, attentionné. J'aurais adoré pleurer sur son épaule sur mon triste sort mais au fond j'avais tout ce que je méritais, je payais les conséquences de mes actes rien de plus, si je n'avais pas eu l'idée saugrenue de continuer à côtoyer Joe je n'en serais pas là. Je lui tendis son livre, adieu ma petite bouée.

    Oh mais j'ai fini de le lire, c'était vraiment un très bon livre merci de me l'avoir prêté

    Je pénétrais dans la maison puisqu'il m'y invitait gentiment. Il faisait chaud dans sa maison, je m'y sentais bien et en plus ça sentait bon, il venait de préparer quelque chose à manger certainement je voyais mal Sydney que j'avais croisé une ou deux fois faire la cuisine, elle aurait peur de se casser un ongle. Je déposais mon manteau sur le porte-manteau, j'aurais peut-être pas du faire ça mais je me sentais bien ici, en sécurité. Je regardais autour de moi lorsqu'il me demanda, encore, si j'allais bien, je sentis comme un picotement dans l'œil, instinctivement je regardais le plafond, c'était une technique pour pas pleurer, enfin ça marchait des fois.

    Euh … On peut dire que ça va à peu près … J'ai volé trop près du soleil et mes ailes sont en train de brûler comme celle d'Icare

    Quelle belle comparaison que celle du mythe d'Icare, qui avait voulu avec ses ailes en miel volé près du soleil, malheureusement ses ailes avaient fini par fondre et lui était tombé dans la mer où la mort l'attendait. Je ne voulais absolument pas dire que Joe était le soleil mais c'était comme une manière de dire que j'étais aller vers le danger, me rapprocher de quelqu'un dont j'aurais mieux fait de me tenir à l'écart pour ma propre santé et sécurité. Je me doutais qu'il ne devait pas être au courant, Noah avait beau être son ami Joe ne devait certainement pas lui raconter ses histoires de fesses puisque après tout c'était ça au final, aucun sentiment juste de la fesse. Je n'aimais pas quand les gens restaient un peu trop silencieux, surtout en ce moment. J'aurais vraiment mieux fait de m'attacher les cheveux et pas suivre l'idée de ma mère, « on verra moins que tu as maigri », ça se voit quand même que j'ai maigri je flottais à moitié dans mes vêtements.

    Et vous comment allez-vous ? Je vous ai dérangé en pleine cuisine
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Parle moi de bataille, de roi et d'éléphants [PV Noah] Empty
MessageSujet: Re: Parle moi de bataille, de roi et d'éléphants [PV Noah] Parle moi de bataille, de roi et d'éléphants [PV Noah] EmptyMer 31 Oct - 16:11

« Je vous en prie. J'ai toute une bibliothèque si cela vous intéresse. Et ce ne sont pas uniquement des romans. » Sitôt après l'avoir gratifié de son plus beau sourire, Noah ne put que fronçer les sourcils à l'image, certes aussi métaphorique que symboliquement littéraire d'Icare, en rapprochant cette histoire à celle de Léonie. Il était prêt à parier qu'il y avait du Shark, senior ou junior qu'importe au fond, là-dessous. Et effectivement, Joe et Noah ne parlaient jamais des femmes. Excepté lorsque celui-ci trouvait bienvenue d'embêter celle que son frère de coeur avait choisi d'aimer, c'était évidemment, plus amusant. De son côté, le blondinet veillait – mais malheureusement il avait aussi une vie à côté – à éloigner le plus possible les femmes qui tournaient autour du grand requin blanc. Tant pour leur vertu, que pour leur éviter de souffrir inutilement. Il avait parfois réussi, parfois échoué. « Oh, je vais bien, merci. » mentit Noah, toujours de bonne humeur. « Et non, je vous rassure, les cookies sont prêts ! » Il avait alors levé le doigt en l'air, et deux secondes plus tard, la sonnerie régulière du four confirmait ses propos. De la magie ? Mais non voyons, juste l'instinct du bon cuistot. Noah avait toujours été un chef en terme de cuisine, l'un des seuls domaines que nul ne pourrait jamais lui surpasser, à moins d'avoir fait ses preuves depuis fort longtemps. « Tenez, goûtez ... » Et sans attendre qu'elle accepte, il avait déjà placé un cookie entre ses lèvres, lui laissant ensuite le tenir entre ses doigts, pour ne pas qu'elle croit qu'il veuille l'étouffer avec le biscuit. « Vous n'êtes pas allergique aux noix de pécan, j'espère ? » Eh... il était un peu tard pour lui demander cela, non ?! Benedikt lui, l'était. Il n'oublierait d'ailleurs jamais le jour où le Russe avait regardé les brownies qui sortaient tout juste du four, avec l'air de quelqu'un qui s'apprêtait à commettre un meurtre. D'ailleurs, en parlant de Benedikt. « Comment va t-il ? » Il soupçonnait Léonie d'avoir un petit coup de foudre pour l'étudiant. Sans doute parce qu'ils étaient tous les deux de jeunes homme et femmes, qu'elle était fragile et lui rude, qu'ils étaient célibataires, et qu'il aimait les rousses. Des raisons suffisantes pour que son esprit fleur bleue fasse son grand retour. Pourtant, elle semblait ne pas comprendre. Etrange. « Benedikt … un grand brun à la coiffure impossible et au style vestimentaire douteux, selon son père, vous vous souvenez ? » la taquina le blond en riant, tout en se lavant les mains dans l'évier de la cuisine. « Mais allons nous asseoir, nous serons plus à l'aise pour discuter. Un autre cookie ? Je vous les laisse ici, ne vous gênez surtout pas pour en reprendre. Vous voulez boire quelque chose avec ça ? J'ai du jus d'orange, de raisin, de fruits rouges, du thé, de la tisane, du coca, du chocolat chaud … enfin, on a fait nos réserves, comme vous pouvez le voir. » poursuivit le jeune médecin, amusé.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Parle moi de bataille, de roi et d'éléphants [PV Noah] Empty
MessageSujet: Re: Parle moi de bataille, de roi et d'éléphants [PV Noah] Parle moi de bataille, de roi et d'éléphants [PV Noah] EmptyMer 31 Oct - 17:39

Parle moi de bataille, de roi et d'éléphants [PV Noah] 604506tumblrm7upowjJH61qeitqh
Noah & Léonie



    Vous savez il faut que je finisse la biographie de Mikhail Gorbatchev que j'ai commencée il y a un an

    J'aimais bien lire les biographies pour en apprendre un peu plus sur un homme important, savoir vraiment au fond ce qu'il avait fait pour me faire une propre opinion sur lui. J'en avais lu une sur Alexandre le Grand et je m'apprêtais à acheter un livre sur la vie de Coco Chanel, c'était tout de même une grande dame qui avait fait beaucoup pour la mode française féminine, elle avait révolutionner la mode en abolissant le corset. J'avais un peu de mal avec les histoires politiques, je m'embrouillais un peu en plus il y avait pleins de noms de cités que je ne savais plus qui était qui, ils auraient pu faire un rappel à la fin ça aurait été bien pratique. Un peu comme dans le livre sur les Romanov et les Habsbourg, un arbre généalogique était mis au début, comme ça dès qu'une personne surgissait et qu'on ne se souvenait plus qui elle était on regardait l'arbre et immédiatement on savait. Il leva un doigt et me gratifia d'un sourire, la sonnerie et lui était en parfaite synchronisation. Je le regardais sortir les cookies du four, ils avaient l'air plus que bon, je me mordillais la lèvre inférieure, j'aurais adoré en croquer un. Il du lire dans mon esprit car je me retrouvais avec un cookie dans la bouche, je croquais un bout et miracle je ne pu m'empêcher de sourire, c'était le premier vrai sourire que je faisais depuis un voir deux mois, depuis la dernière fois où j'avais vu Joe et Benedikt en fait.

    C'est un peu chaud ! Mais c'est délicieux, ça fait longtemps que j'en ai pas mangé … Non c'est les meilleurs aux noix de pécan

    Je tenais dans mes mains le cookie et mâchait le bout de celui-ci que j'avais encore dans la bouche. C'était vraiment chaud mais qu'est-ce que c'était bon, un vrai cookie fait maison, pas un de ceux qu'on achète en grande surface. Je n'avais jamais mangé auparavant de vrai cookie mais j'adorais ça, rien de tel pour le goûter que de se faire du thé aux fruits rouges, une boîte de cookie et se prélasser dans son canapé en écoutant le concerto pour violon et violoncelle de Bach. Je reprenais un morceau de cookie en faisant attention de ne pas faire tomber des miettes par terre, je faillis m'étrangler avec le morceau. Je me demandais bien de qui il parlait, je levais un sourcil pour lui signifier ne pas comprendre sa requête. Vraiment je ne voyais pas de qui il pouvait parler, les seules personnes que nous avions en commun étaient Benedikt et Joe mais je doutais fort qu'il me demande réellement comment ils allaient. Là mes joues s'empourprèrent en entendant le nom de Benedikt, première fois aussi où je reprenais des couleurs, sa description physique me fit sourire il n'y avait que Joe pour dire des choses pareilles sur son fils.

    J'avais le même style vestimentaire de 15 à 18 ans on va dire, la crise d'adolescence. Mais pourquoi vous me demandez comment il va ? Je ne l'ai pas vu depuis … la discussion avec Joe, ça fait presque deux mois

    Je ne voulais pas reparler de cette discussion qui avait été plus que pénible et la cause de mes problèmes, ça avait du s'entendre à ma voix qui avait baissé d'un ton. Je ne voyais toujours pas pourquoi il tenait à me parler de Benedikt, surtout que celui-ci avait décidé de ne plus avoir de contact avec moi, le message était clair il ne voulait pas revoir la « pouliche française » de son père comme le disait François Ier de Mary Boleyn, je l'avais appris en regardant les Tudors, cette série était juste géniale et j'aimais bien me la refaire de temps en temps.

    Merci mais il ne faut pas que je mange trop vite, ce n'est pas bon de manger trop vite quand on a perdu beaucoup de poids. Je veux bien du thé si vous m'accompagniez. Je vois ça vous vous préparez pour la prochaine guerre mondiale où on sera obligé de rester cloîtrer dans nos maisons.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Parle moi de bataille, de roi et d'éléphants [PV Noah] Empty
MessageSujet: Re: Parle moi de bataille, de roi et d'éléphants [PV Noah] Parle moi de bataille, de roi et d'éléphants [PV Noah] EmptyJeu 1 Nov - 5:18

« Vous aimez les biographies, je note. » Lui préférait les romans, ou les livres racontant l'histoire. La vie des auteurs, celles des acteurs n'en parlons pas, ou des grands de ce monde ne l'intéressaient qu'à partir du moment où ils avaient agi pour l'humanité, au sens où il ne s'agissait pas simplement d'un business que d'écrire son histoire. Gandhi par exemple, Mandela, Marie Curie, Simone Veil... oui. Et puis, il devait admettre qu'il préférait, quant il s'agissait d'auto-portait, les documentaires télévisuels, qui donnaient plus rapidement les évènements importants de la vie de la personne, sans s'arrêter sur des petits détails comme 'il aimait faire du vélo à 10 ans et à 16, il s'est acheté une moto.' Chacun ses goûts, comme on dit. « Oh, pardon, j'espère que vous ne vous êtes pas brûlée par ma faute. » Evidemment qu'ils étaient chauds, ils sortaient à peine du four. Quel tête en l'air il faisait, parfois ! « Hum, et quel âge avez-vous aujourd'hui ? Je plaisante. » Il plaisantait sur son âge parce qu'entre 18 et 21 ans, il n'y avait pas tellement de différences. Peut-être voulait-elle signifier que Benedikt n'était pas encore suffisamment mâture pour s'habiller costard cravate – si elle aimait ce style là – mais Noah lui, pensait surtout que son neveu ne changerait jamais de style du tout. Ou alors, si on l'attachait au lit pendant qu'on l'habillait nous-même. « Ah non ? Je croyais pourtant que … que vous étiez … proches. » Il avait froncé les sourcils, surpris. Il aurait dû savoir que le Russe n'aimait pas parler de sa vie privée, encore moins avec une jeune femme de son âge, ni de se montrer au grand jour alors qu'il était toujours malade. Mais de là à la chasser complètement de sa vie, il n'était pas d'accord. Pas après ce que cette jeune femme avait traversé. Après tout, pas besoin d'être médium pour voir qu'elle avait perdu du poids, et que son moral en avait pris un coup depuis la dernière fois qu'ils s'étaient vus. « Je vous accompagne. Le thè est la mascotte officielle de l'Angleterre, très chère. » la taquina l'écrivain en allant s'asseoir à ses côtés, quelques minutes plus tard, et lui tendant sa tasse par la même occasion. « Hum... vous aussi vous trouvez que j'en fais un peu trop ... » Poussant un long soupir, le blondinet sourit malgré tout, s'imaginant déjà la réaction de Sydney lorsqu'elle se rendrait compte qu'il avait ENCORE préparé quelque chose à manger. Et si, pour remédier à ça … « Vous allez tous les prendre. Tous les cookies que j'ai cuisiné. S'il vous plait, j'insiste. Si ma compagne les voit, je risque de passer le reste de ma vie, enchaîné, loin de ma cuisine. » On aurait presque l'impression qu'il parlait d'une femme, vu son ton suppliant.

Plus tard, la conversation revint tout naturellement vers le sujet Benedikt|Léonie. « J'ai l'impression qu'il vous manque beaucoup d'éléments, Léonie. Aussi, même si ce n'est pas à moi de vous en informer, je doute que le père ou le fils ne se décident à le faire un jour. Vous étiez au courant pour l'arrestation de Joe, je suppose ? » Les faits avaient été relatés en détail dans tous les journaux. Impossible de passer à côté, à moins de ne jamais s'informer de l'actualité américaine. Enfin quoiqu'il en soit, il passerait sur son enlèvement, et sur ses conséquences psychologiques. « Beni a quitté les Etats-Unis après ça. Par peur de représailles, je présume. Il est allé se terrer à Bogotol pendant près d'un mois. Le temps qu'il a fallu pour que Joe réalise son erreur, et qu'il n'aille le chercher. » Buvant une autre gorgée de thé, Noah poursuivit, ses yeux dans ceux de la jeune femme, attentive. « J'avoue que j'ai eu du mal à le reconnaître lorsque je l'ai revu. Il a beaucoup maigri et a subi des mauvais traitements, étant donné que la guerre civile sévit dans son pays et que c'est un prétexte suffisant pour les soldats de martyriser le peuple sous couvert de remettre de l'ordre. » Il n'évoquerait pas non plus la maladie de son neveu. Parce que là, cela touchait vraiment de l'intime, et que Benedikt lui avait fait promettre de ne jamais en parler. Il n'y avait que Joe, Sophie et lui qui étaient au courant. Même son petit frère, Connor, l'ignorait.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Parle moi de bataille, de roi et d'éléphants [PV Noah] Empty
MessageSujet: Re: Parle moi de bataille, de roi et d'éléphants [PV Noah] Parle moi de bataille, de roi et d'éléphants [PV Noah] EmptyJeu 1 Nov - 21:53

Parle moi de bataille, de roi et d'éléphants [PV Noah] 604506tumblrm7upowjJH61qeitqh

Noah & Léonie


Ocean (In time soundtrack) Craig Armstrong



    J'aime surtout tout ce qui est historique et peut m'apprendre des choses, les biographies permettent de se faire une idée sur des personnages important de notre histoire. Mais j'aime aussi les romans, c'est tellement ... dépaysant, des fois je retombe en enfance en lisant. Et vous avez un auteur favoris ?

    Autant parler de choses agréables pour bien commencer cette conversation. J'avais encore pleins de choses à apprendre au niveau littéraire, j'étais certaine que nous pourrions avoir des conversations intéressantes à ce sujet, je n'avais pas souvent l'occasion d'en discuter avec les personnes de mon âge, ils préféraient pour la plupart être dehors à boire comme des trous et chasser la donzelle. J'avais toujours été quelqu'un de solitaire, qui cachait son chagrin et faire vivre ses rêves. N'était-ce pas la plus belle des choses dans la littérature que de pouvoir se créer une autre vie, voyager et vivre des aventures que jamais on oserait vivre. Et malheureusement il y avait quelques temps j'avais cru pouvoir vivre quelque chose d'unique et de différent brisant la monotonie de ma vie mais ce n'était pas pour moi, le destin et Dieu voulait que ma vie soit sans grand intérêt.

    Vous devriez savoir qu'on ne demande pas l'âge d'une fille ... Je pense avoir mûri en quatre ans pour ne plus m'habiller ainsi ... Je ne dis pas qu'il n'est pas mûre loin de là, ses goûts n'ont pas changés c'est tout

    Je ne voulais pas qu'il se méprène sur mes dires, je pensais juste qu'on avait à toutes âges des goûts qui finissent par changer avec le temps. On peut déjà le voir avec les aliments, ma mère disait qu'on était adulte quand on aimait les endives parce que en majorité les enfants et adolescents n'aimaient pas ça, je n'étais donc encore qu'une enfant à ses yeux vu que je n'aimais pas ça. Il fut donc un temps où j'adorais le noir, je ne m'habillais que de cela, ma pauvre mère en faisait une maladie mais bon c'était l'adolescence et il fallait faire avec, ça passait comme les saisons. Benedikt avait ses goûts, il fallait faire avec peut-être qu'avec le temps il finirait par changer, personnellement je ne trouvais pas que ça lui allait si mal, c'est sur que je le verrais bien porter des t-shirt col en V.

    Non ... Pourquoi il se soucierait d'une ... Courtisane, on dit ça pour rester poli ... Désolé je pleure pour pas grand chose en ce moment

    Je n'avais pas pu retenir longtemps mes larmes, ça avait commencé par une larme que j'avais enlever rapidement pour qu'il ne l'a voit pas. Et puis ma voix avait tremblée, tout était ma faute comme toujours, si je n'étais pas venu entre les pattes de son père il n'y aurait sans doute pas eu autant de problème, Benedikt n'aurait pas été séparé de son petit frère bien aimé. Je pouvais comprendre à quel point on tenait à un frère ou sœur, moi même je tenais beaucoup à mon frère, je ne le voyais pas souvent à mon grand malheur, il était en Belgique aux dernières nouvelles. Je prenais dans mon sac à main, un mouchoir, il fallait que je sèche mes larmes, heureusement que je n'avais pas mis de mascara sinon j'aurais eu l'air d'un panda.

    Vous êtes britannique ? Euh ... Si vous insistez, je ne voudrais pas que vous ayez des problèmes avec votre compagne. Vous me faites penser à ma grand-mère qui fait sans arrêt la cuisine au grand désespoir de mon grand-père qui ne dit rien devant une bonne choucroute

    Je prenais la tasse de thé qu'il avait amené dans mes mains, ça faisait du bien de sentir quelque chose de chaud entre mes mains, je soufflais un peu sur le liquide pour ne pas me brûler la langue, j'avais horreur de ça après on restait pendant un moment avec un mal être sur celle-ci. Je buvais une gorgée lorsqu'il commença à me dire l'affaire entre les Shark, tout le monde devait être au courant que l'éditeur le plus dangereux des Etats-Unis avait fait un petit séjour en prison qu'il aurait du prolonger selon moi, on ne tuait pas les gens comme ça. Je reposais la tasse sur la table basse, aussi délicatement que possible et reposait mes yeux embués de larmes sur ceux de Noah qui me dévisageait.

    Oh mon dieu ! Il est blessé ? Son silence viendrait de là ? ... Comment va t-il ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Parle moi de bataille, de roi et d'éléphants [PV Noah] Empty
MessageSujet: Re: Parle moi de bataille, de roi et d'éléphants [PV Noah] Parle moi de bataille, de roi et d'éléphants [PV Noah] EmptyVen 2 Nov - 6:11

« Ce n'est pas faux. Mais tout dépend de la personne dont on parle. Certains récits n'ont été écrits que pour bénéficier du profit ou de la gloire qu'apporterait la vente du livre. Même si le récit en lui-même est remarquable, un tel objectif a de quoi dégoûter certaines personnes des biographies, justement en raison de leurs coûts. Sans compter que certaines histoires sont parfois révisées, pour plus de 'confort', ou de 'lisibilité' pour le lecteur. Je trouve cela bien dommage, car il n'y a pas de meilleurs récits que ceux relatés avec son âme, dût-il y avoir trop de sentiments, ou une froideur obsédante. C'est aussi ça, un livre. Parler avec son coeur, et non seulement avec sa tête. » répondit l'écrivain avec un sourire. Il ne cherchait pas à faire l'éloge de ses écrits, loin delà. Mais l'un de ses professeurs, avant qu'il n'ait acquis cette renommée, lui avait un jour appris qu'un bon écrivain, est celui qui se donne tout entier à son lecteur. Qui ne parle pas uniquement de ce qui s'est passé, de ce qu'il a vécu, mais de ce qu'il a ressenti, de ce qu'il ressent encore aujourd'hui. Certains n'osent pas, par peur de décevoir en dévoilant une personne autre que celle décrite dans leur livre. D'autres en font trop et demeurent des clowns au lieu de brillants orateurs. Le tout était de trouver le juste milieu entre ce qui était, ce qui est, et ce qui n'est plus. « Hum, non, mais j'aime beaucoup les écrivains Français et Britannique. Particulièrement Jane Austen, Conan Doyle, Shakespeare, Tolkien, Molière, Zola, Dickens, Stendhal, Oscar Wilde … enfin, je vous passe la liste. Et vous, pour qui va votre préférence ? » Quant à son âge, il était gentleman anglais, ne l'oublions pas. Oui, il savait que l'on ne demandait pas son nombre d'années à une jeune femme. D'ailleurs, en Angleterre, tout ce qui pouvait faire référence au sexe opposé était sujet à la controverse depuis des années. Il avait simplement voulu la taquiner un peu. « Je ne pense pas qu'il soit …mâture. Benedikt a vécu avec une mère qui n'en était pas une, et un père absent. Cela laisse toujours des traces. Il a dû grandir plus vite que ceux de son âge, alors qu'il ne pensait toujours comme un enfant. C'est la raison pour laquelle, il doit être protégé et aimé aujourd'hui, même si certains, et lui le premier, pensent qu'il est suffisamment adulte pour agir en tant que tel. » Sur ce point, son opinion avait été faite dès leur première rencontre, et renforcée à mesure qu'il le revoyait. Benedikt n'était rien d'autre qu'un petit garçon qui était effrayé à l'idée de ne pas être comme tout le monde, d'être aimé tout simplement, parce qu'il n'avait jamais connu ce sentiment. C'est la raison pour laquelle Noah ne lui en avait jamais voulu de son kidnapping, même si la cause sous-jacente, avait été l'étudiant Russe. Il s'était au contraire montré compréhensif, attendri et protecteur à l'égard de ce garçon, et ne serait jamais de l'être, quelle que soit la réaction de ce dernier. « Léonie ... » Il avait toujours détesté voir une femme pleurer. Non pas détester au sens que cela l'insupportait, mais parce qu'il ne comprenait pas que l'on puisse se montrer dur envers la gent féminine. D'ailleurs, son sourire s'était effacé pour laisser place à un air ému au possible, alors qu'il s'était levé pour aller à sa rencontre, et posé un bras autour de ses épaules. Tout doucement, comme le ferait un père à l'égard de sa fille. « Calmez-vous … c'est normal de pleurer quand on est triste, vous savez ... » La phrase pouvait paraître stupide ou inutile, mais il tenait à être clair. Elle n'avait à s'excuser sur ce point. « En effet, je suis britannique. Je pensais que vous l'auriez deviné à mon accent. La plupart des gens le savent tout de suite. Ça me met parfois mal à l'aise, étant donné que je ne comprends pas encore toutes les nuances de la langue américaine par rapport à l'Anglais. » avait-il dit en riant. « Est-ce que vous insinuez que je suis vieux ? » Humour british.

Sur ce, et alors qu'elle s'enquérait de son ami Russe, l'éclair de frayeur dans son timbre et son regard encore baigné de larmes ne lui avait pas échappé. Si bien qu'il posa à nouveau sa main sur la sienne, avant de rejoindre son siège, en silence. « Non, il va bien. Enfin, il va mieux aujourd'hui. Joe l'a fait soigné par les meilleurs médecins, et il est sorti de l'hôpital il y a environ une semaine. Et oui, je pense qu'il n'a pas donné signe de vie jusqu'ici parce que c'est un jeune homme très orgueilleux. Tel père, tel fils. » Joe avait toujours pris soin de lui, lui aussi. Et jamais il n'aurait envisagé la possibilité que Noah puisse à son tour être le protecteur dans leur 'couple'. Ce qu'il faisait pourtant lorsque l'occasion se présentait, n'en déplaise au grand requin blanc. Et ce qu'il conseillait aujourd'hui à Léonie de faire à son tour. « Vous devriez lui rendre visite. Je suis sûr que cela lui ferait plaisir. Joe veille continuellement sur son fils, et je suis persuadé qu'à la longue, cette surveillance finira par l'agacer. Cela lui ferait du bien de revoir ses amis. Et puis, de cette manière, vous pourrez vous-même vous enquérir de son état de santé. »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Parle moi de bataille, de roi et d'éléphants [PV Noah] Empty
MessageSujet: Re: Parle moi de bataille, de roi et d'éléphants [PV Noah] Parle moi de bataille, de roi et d'éléphants [PV Noah] EmptyVen 2 Nov - 13:48

Parle moi de bataille, de roi et d'éléphants [PV Noah] 399075552991001351860765 Parle moi de bataille, de roi et d'éléphants [PV Noah] 896829103854001351860852 Parle moi de bataille, de roi et d'éléphants [PV Noah] 386423159651001351860957
Noah & Léonie



    J'écoutais avec attention son discours, il n'avait pas totalement faux, on pouvait trouver dans toutes les librairies et les grandes surfaces des biographies de footballeurs et autres personnes célèbres dont leur vive n'avait pas un grand intérêt pour la marche du monde. C'est pourquoi je me concentrais uniquement sur des personnages historiques parce que leur vie était intéressante, parce que je pensais que c'était réellement le meilleur moyen de comprendre ce qu'ils étaient au fond. Et puis je ne raffolais pas des documentaires où on se concentrait uniquement sur une partie de la vie pas sur le plus intéressant.

    Ça dépend après des personnes dont on parle bien sur, je ne lis des biographies que sur des personnages historiques, qui ont apporté quelque chose. Par exemple j'ai lu une biographie sur Alexandre le Grand, la dynastie des Tudors et je m'apprête à lire un livre sur Coco Chanel. Il y a beaucoup du grand n'importe quoi de nos jours avec les biographies d'acteurs ou de politicien dont personnellement je me moque royalement

    Comme je me doutais il n'avait que des grandes lectures, pour un écrivain ça aurait fait tâche qu'il me dise aimer Barbara Cartland ou même le sulfureux best-seller du moment Cinquante nuances de Grey, je ne lui dirais pas que je l'ai lu et que je veux lire la suite mais en français. Je fronçais le nez, j'avais du mal avec les auteurs français, plus particulièrement les auteurs récents, tout simplement parce qu'il n'y avait pas de construction, d'ordre dans leurs récits comme leurs prédécesseurs. C'était comme en cinéma et en musique en fait, je me tournais plus vers les autres pays et non le mien pour goûter à ces plaisirs, quoique la nourriture française restait la meilleure, la seule chose que la France faisait de bien.

    Évidemment en bon britannique vous ne lisez que des auteurs anglais. Je dois avouer préférer Paul Auster, j'ai au moins dix livres de lui dans ma bibliothèque. Après j'aime beaucoup Alexandre Dumas père, Russell Banks, Tolstoï, Jean-Christophe Ruffin et Jo Nesbo

    Il me rappela rapidement la situation familiale dans laquelle avait grandi Benedikt, sans pour autant entrer dans les détails et je n'aurais pas aimé qu'il le fasse, c'est à la personne concernée de parler de sa vie pas à une autre. J'avais un peu compris que la vie n'avait pas été facile pour lui, son corps était recouvert de cicatrice même si ses tatouages en cachaient une bonne partie, il n'était pas difficile après tout ce que l'on nous disait à la télévision que la Russie n'était pas le pays rêvé pour y vivre et grandir. Je ne pourrais jamais comprendre ce qu'il avait vécu, je pouvais essayer d'imaginer mais c'est difficile quand on a grandi avec l'amour de ses parents, de sa famille, quand on a tout eu alors que lui non. Ça venait peut-être de là aussi qu'il n'aimait pas qu'on le touche ! Ce que je pouvais détester pleurer devant les gens, j'essayais de me cacher le plus possible loin des regards pour le faire mais là je me serais cachée où ? Dans salle de bain ? Il aurait bien vu les yeux rouges à mon retour. Je tentais de reprendre mes esprits, mais c'était dur maintenant que j'étais sur ma lancée, je sentis son bras se poser sur mes épaules, ce n'était pas le geste à faire sinon j'allais mettre ma tête contre lui pour pleurer.

    Sauf que je pleure sans arrêt en ce moment et puis c'est une marque de faiblesse de pleurer. Ça me gêne de le faire devant vous

    Oui en effet j'aurais pu le deviner avec son accent, il était assez proche de celui que mon père avait, mais je n'avais pas voulu y faire attention. Je tournais la tête pour essuyer discrètement mes larmes avec mon mouchoir.

    Je n'y ai pas fait attention alors que mon père est londonien et à presque le même accent … Non je disais juste que vous étiez pareil en ce qui concerne la cuisine, vous faites beaucoup plus jeune que monsieur Shark

    Je reprenais une gorgée de mon thé, j'étais terriblement tenté par un cookie, il n'aurait pas du les laisser sous mon nez, je pourrais tous les manger en peu de temps. Il fallait que je résiste à la tentation ! Je me forçais à ne plus regarder le cookie mais juste Noah, je levais un sourcil Joe se préoccupant de son fils, il y avait quelque chose qui clochait. On pouvait dire que là nous étions, selon l'expression, dans un roman russe avec des tonnes de péripéties il n'y avait que la fin qui changeait. Benedikt avait finalement trouvé un père attentionné. Discrètement, c'était censé être discret mais je n'avais jamais réussi à l'être je pris un cookie et fourra un morceau dans ma bouche, je prenais le temps de le mâcher avant de reprendre la parole.

    Vous parlez bien de l'homme qui a mis Benedikt à la porte en lui disant de ne jamais remettre les pieds chez lui, de ne plus approcher son petit frère, qui le traitait comme un chien et qui a été mis en prison par son fils Je soupirais et baissais le regard sur le cookie que je tenais entre mes mains … Ce n'est pas parce que je suis rousse qu'il aura envie de me voir, c'est quelqu'un d'indépendant qui n'aime pas qu'on s'occupe de lui alors je ne vois vraiment pas pourquoi il voudrait me voir
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Parle moi de bataille, de roi et d'éléphants [PV Noah] Empty
MessageSujet: Re: Parle moi de bataille, de roi et d'éléphants [PV Noah] Parle moi de bataille, de roi et d'éléphants [PV Noah] Empty

Revenir en haut Aller en bas

Parle moi de bataille, de roi et d'éléphants [PV Noah]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 3Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant

Sujets similaires

-
» Rangement bataille douteux ... [PV : Luna]
» " Il faut qu'on se parle .... " [Dav' & les proches]
» Toi et moi, faut qu'on parle. ~ Lauralynn
» Hein? QUi me parle? xD [ PV Allan Closer]
» Parfois on parle, on s'énerve, et on regrette [Thea]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-