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Le soleil brille, les oiseaux chantent... La vie est belle ! Ou pas... [Hermès & Abby]

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MessageSujet: Le soleil brille, les oiseaux chantent... La vie est belle ! Ou pas... [Hermès & Abby] Le soleil brille, les oiseaux chantent... La vie est belle ! Ou pas... [Hermès & Abby] EmptyVen 13 Juil - 21:18

Le soleil brillait, les oiseaux chantaient, bref, la moitié de la population étudiante de Berkeley semblait aux anges. Hermès observait les visages radieux de ses comparses d’un air intrigué, depuis sa table de l’Albatross. Il se demandait avec sérieux s’ils n’avaient pas tous prit de la drogue, pour être aussi nombreux à être ravit. Il n’avait jamais vu autant de sourire sur les visages de ses camarades. Pour l’anglais, c’était simple, ils devaient être sous l’effet d’une puissante drogue... Il se demandait même qui avait fait circuler cette drogue, et pourquoi il n’en avait pas eu, car il en aurait vraiment bien eu besoin... Pus il se dit qu’il devrait vraiment arrêter de penser à n’importe quoi. S’il remarquait autant les visages radieux aujourd’hui, c’était parce que lui n’avait guère envie de sourire. Enfin, moins que d’habitude... La raison de son manque de motivation à paraître enjoué était toute simple : il s’avérait en effet qu’aujourd’hui, c’était l’anniversaire de la mort de James, son frère aîné. Et, bien que cela datait du lycée, l’étudiant en souffrait chaque année, presque autant que lorsque l’accident avait eu lieu. Il détestait donc tout particulièrement ce jour, et avait même commencé à être bien plus grognon qu’à l’accoutumée la veille au soir, attirant ainsi sur lui la curiosité d’Eden, sa colocataire. Depuis le peu de temps qu’elle le connaissait, elle avait bien remarqué que si Hermès n’était pas du genre à sourire en permanence, en sautillant comme une puce pour célébrer la beauté de la vie et de la nature, il ne tirait généralement pas une tête d’enterrement... Le jeune anglais s’était contenté de secouer la tête, rejetant ainsi les interrogations de la Gamma. C’était toujours difficile pour lui d’aborder le sujet de James, et bien peu de personnes parmi son entourage étaient au courant de ce drame. En parler était synonyme pour lui de se mettre à nu, et d’admettre qu’il avait des faiblesses. Hors, il travaillait bien trop son côté râleur et chieur pour laisser ainsi apparaître ses côtés plus faibles...

L’étudiant sirotait sa bière tellement lentement qu’elle était à présent à température ambiante, et carrément infecte. Etrangement, les autres jours de l’année, il n’avait guère de soucier pour noyer ses soucis, aussi bien dans l’alcool que dans les drogues. Mais pas en ce jour anniversaire. Chaque année, il en était incapable, comme si son estomac était bien trop nouer par la souffrance provoquée par l’absence de son frère pour y parvenir. Avec un soupir agacé, l’anglais repoussa sa bière au bord de la table. Il replongea dans sa morne contemplation de la joie environnante, décidant toutefois de s’amuser à se moquer mentalement des personnes qu’il voyait passer derrière la fenêtre du bar. Cette activité était suffisamment distrayante pour l’occuper quelques instants, et même faire apparaître de brefs sourires sur ses lèvres, par moments.

Son moment de distraction passagère s’interrompit lorsqu’il crût apercevoir la silhouette familière d’Hécate. Pour une fois, il se mit à espérer que ça ne soit pas elle, car il n’avait guère envie de la voir en ce moment précis, il allait lui saper le moral, avec ses pensées moroses ! C’est pourquoi il fut soulagé de voir que ça n’était pas elle, car, en général, il aurait été plutôt déçu, lui qui aimait la croiser sur le campus, et avoir ainsi une bonne excuse de lui parler... Non, aujourd’hui, il n’avait vraiment qu’une personne qu’il avait vraiment envie de voir : Kathrine Anderson, sa meilleure amie. Manque de chance pour lui, la jeune femme était occupée jusqu’à ce soir... Tant pis, il ferait sans elle... Et puis, la jeune femme lui avait promit qu’ils se retrouveraient ce soir, car ils avaient prit l’habitude, depuis la mort de James, de se voir en ce triste jour. Kat savait pertinemment que c’était le seul jour de l’année où Hermès n’allait vraiment pas bien, et de ce fait, savait qu’il était plus prudent qu’il ait une présence amicale à ses côtés !

Hermès se mit à jouer avec sa bouteille de bière, songeur. Non, en fait, il y avait bien une autre personne qu’il avait envie de voir aujourd’hui : Abernaty Sanders. Cette jeune femme faisait partie des personnes les plus proches d’Hermès, et aussi de celles avec qui il pouvait parler de tout sans tabou, sans se sentir mal à l’aise, de la petite partie de ses amis qui savait presque tout de lui. Tout en se demandant pourquoi il n’avait pas penser à la contacter plus tôt, il sortit son portable, pour lui envoyer un SMS, lui proposant de le retrouver au café dès que possible, si elle le pouvait. C’était certes court, comme message, mais Abby connaissait suffisamment Hermès pour comprendre qu’il avait besoin de soutien, d’une présence amicale. Si le duo était réputé pour avoir une amitié des plus étonnantes car ils n’avaient de cesse de se balancer leur 4 vérité, on ne pouvait nier qu’ils étaient toutefois très complices, que c’était le moyen de communiquer, que de parler ainsi....

Une fois son message envoyé, il posa son portable sur la table, attendant que le temps passe. Il était en train de commander une autre bière, qu’il était bien décidé à boire entièrement cette fois, lorsque son mobile sonna, lui annonçant qu’il avait un message. Il sourit en voyant qu’Abby lui faisait savoir qu’elle allait le rejoindre dans quelques minutes. Vous voyez, quand je vous disais qu’ils pouvaient compter l’un sur l’autre, je ne mentais pas ! En attendant que son amie arrive, il lui commanda également une bière. La jeune femme, d’ailleurs, arriva peu de temps après que les bières furent servit, Hermès avait à peine eu le temps de commencer à boire la sienne ! Le jeune anglais accueillit son amie avec un grand sourire :

« C’est ça, pour toi : « j’arrive dans 5 minutes ! » ? Chez moi », la taquina-t-il, « ça fait plutôt 15 minutes... Mais bon, on doit pas avoir la même notion du temps... »

Certes, ça n’était pas une manière très sympa de recevoir quelqu’un qui avait accepté de lui tenir compagnie, mais chez Hermès, ça voulait dire : « Merci ! » Et oui, l’anglais a plutôt des difficultés à se comporter en être humain normal, mais ça, son entourage le savait...
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MessageSujet: Re: Le soleil brille, les oiseaux chantent... La vie est belle ! Ou pas... [Hermès & Abby] Le soleil brille, les oiseaux chantent... La vie est belle ! Ou pas... [Hermès & Abby] EmptyMar 17 Juil - 5:45

Le soleil se levait à peine, mais moi je ne dormais toujours pas. Légèrement vaseuse, même les rayons naissants me donnait la migraine. Ils venaient vers mon visage dans une danse compliquée et caressaient mes joues avant de mourir sur le bord de ma fenêtre toujours glacée. Rien ne semblait pouvoir déranger la quiétude qui emplissait mon cerveau endormi. Cette nuit avait passé comme une étoile filante dans les effluves luxueuse des soirées universitaires. Je ne comptais plus le nombre de verre, ni toutes les choses que j'avais pus prendre en une période de temps pourtant restreinte. Se détachement face à mon propre corps pouvait faire peurs, mais j'étais ainsi faite, depuis toujours. Jamais je n'avais eu peur de mourir ou de souffrir et cet état constant d’indifférence me rendait lasse. Cela me permettait pourtant de poussé mes limites en frôlant dangereusement les ailes de la mort tout en gardant une froideur inquiétante. Il faut dire que ces temps-ci, ce n'était pas la joie et je préférais donc, ne rien ressentir que de subir toutes les merdes qui me tombaient systématiquement sur la tête. J'en avais marre que cela me tienne éveillée toutes les nuits et ce même si je ne pouvais plus tenir debout. Les idées flottaient dans ma tête à mesure que les cigarettes s'accumulaient dans mon cendrier. Le temps devenait alors une conception flou et vaste qui ne m'intéressait plus. J'étais devenue étrangère à ma propre personnalité, à mes propres instincts...

Il restait une bouteille de vin sur la table de nuit. Zayn ronflait dans l'autre lit à moitié saoul et empestant la bière et la fille facile. Je fis un petit sourire incapable de ne pas me moquer de son air d'ange lorsqu'il s'abandonnait tout entier dans les bras de la nuit comme dans celle du femme énorme qui nous console. Tâchant de ne pas faire trop de bruit, j'étira la main et attrapa la bouteille la portant directement à ma bouche sans même prendre considération de l'heure ni de ce qui se passerait si j'avalais une gorgée de plus...Les minutes passaient tout en restant sur place et moi je regardais le soleil tuer la lune d'un coup de revolver. C'était une scène digne d'un grand film j'en suis certaine.

Ce grand film, il ne contenait que moi. Moi avec mon air amoché et mes yeux tristes. Moi assise sur mon lit en attendant le jour qui ne venait pas. Moi qui tâchait de trouver un sens à ma morne existence et qui se demandait bien pourquoi elle était ainsi et moi qui s'endormit l'espace d'une heure ou deux la bouteille toujours à la main et une certaine désillusion dans le regard.

Puis les heures passèrent et je me réveilla avec le son agressant de mon téléphone niché dans le creux de mon lit et totalement introuvable.ce qui causa bien sûr un dégât monumentale impliquant mes draps, une cigarette et le reste de la bouteille de vin. Bref, je réussis enfin à le dénicher et déchiffra difficilement le message tout en cherchant désespérément mes lunettes. J'aurais dû me douter du destinataire et souris en voyant le nom d'Hermès apparaître en rouge sur l'écran de mon téléphone. À voir son message, je savais que quelque chose clochait, car il était rare que l'urgence de se voir n'impliquait pas une quelconque déprime ou une joie à partager. Il était plutôt morose depuis quelques jours ce qui me permit de conclure à la première option. Me préparant en vitesse, je quitta la maison des Gammas à la course ne perdant pas une seconde. J'avais toujours mal à la tête. mais j'étais moins amochée et plus disposée à la discussion. Il fallait marcher un certain moment avant d'arriver au lieu de rendez-vous ce qui me froissa d'autant plus que mon compagnon me fit remarquer mon retard.


Ouais et bien puisque je n'ai plus de voiture depuis que j'ai oubliée certaines règles de conduite dont ne pas conduire défoncée, j'ai seulement mes deux pieds mon poisson.... et j'arrive quand j'arrive ya pas à discuter. De plus, j'ai accéléré mes jolies petites fesses juste pour toi alors tu n'as rien à dire.

Je lui fis tout de même un petit sourire pour lui montrer que j''étais bien heureuse de le voir, mais sa drôle de gueule m'inquiétais. Il était chiant comme d'habitude, mais quelque chose clochait... Prenant une gorgée de la bière devant moi, ayant complètement oubliée mon manque de sommeil et ma gueule de bois chronique, je dévisageais le pauvre garçon qui n'allait pas bien du tout. Comme je n'avais aucunement le sens de la discrétion et du tact, je lui lança maladroitement :

Mon dieu mon canard ! Tu as vraiment un visage à faire peur....Ça va pas du tout ou je me trompe ?

Étant moi-même une experte de la déprime je savais pertinemment que la dernière chose qu'on voulait entendre c'était ce que je venais exactement de dire...Alors je tâcha de me reprendre tout en reprenant une gorgée de bière pour être en mesure de me concentrer.

Je veux dire....tu me parles quand t'as envie ....Jpeux rester ici toute la journée et rien dire si tu veux juste pas être tout seul et de toute manière, tu es moins chiant que tu ne parles pas.

Étrange manière de communiquer qu'était la nôtre pourtant, cela semblait fonctionner puisque nous étions assez proche pour réclamer la présence de l'autre dans de telle situation. Je me rendais compte de la bêtise de mes propres problèmes comprenant à quelle point j'étais bête de pleurer sur mon sort alors que d'autre avait besoin de moi. Pourtant la déprime du garçon me rappelait la mienne ce qui faisait de nous un duo parfait.

La journée était trop gaie pour l'état mélancolique qui régnait à notre table. La brume ou la pluie aurait été plus appropriée, mais même la beau temps venait nous narguer. Regardant mon téléphone pour voir la température exact je me retrouva face à face avec la date d'aujourd'hui....Il ne sortit qu'un son de ma bouche suivit d'un regard mêlant surprise, peine et malaise de ne pas l'avoir deviné à l'instant même...

-OH ....
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MessageSujet: Re: Le soleil brille, les oiseaux chantent... La vie est belle ! Ou pas... [Hermès & Abby] Le soleil brille, les oiseaux chantent... La vie est belle ! Ou pas... [Hermès & Abby] EmptyLun 30 Juil - 1:05

Cela est sans nul doute difficile à distinguer pour quiconque ne connaît pas suffisamment Hermès pour déchiffrer ses moindres expressions, mais il était heureux de se retrouver en compagnie d’Abby. Par bien des côtés, les deux jeunes gens se ressemblaient, ce qui rendait leur duo explosif, mais pourtant drôlement efficace, car complémentaire et capable de se comprendre en un seul coup d’œil. Abby parvint même à faire naître un sourire sur le visage de l’anglais, lorsqu’elle expliqua les raisons du temps qu’elle avait mit à arriver ici. Vu l’habitude qu’avait son amie à conduire alors qu’elle n’était pas sobre, Hermès se demandait comment elle faisait pour ne pas avoir eu d’accès grave, ou avoir encore son permis... Toutefois, il ne lui faisait jamais de leçon, car il était pareil qu’elle. Enfin, à la différence près que, pour l’heure, il avait encore sa voiture ! Cependant, même s’il était comme elle, et qu’il n’était pas dans ses habitudes de lui faire des leçons de morale, il se souvint l’avoir beaucoup charrier, lors de cette récente mésaventure !

« Tu devrais te mettre au vélo ! C’est moins cher, et l’avantage, c’est que ça pourrait te réveiller, après une grosse soirée ! »

Il fit mine de réfléchir quelques secondes avant de rajouter :

« Quoi que non, oublie, même sur un vélo, tu seras un véritable danger public ! Donc, évites le vélo, veux-tu ! J’ai pas envie qu’on dénombre une soudaine baisse de la population de petits vieux en ville ! »

Il conclu en buvant une large rasade de bière, comme pour puiser des forces à continuer cette journée merdique. Il n’avait qu’une hâte : qu’elle finisse enfin, pour qu’il puisse tranquillement reprendre le cours de son semblant de vie... Il reposa sa bouteille sur la table lorsque son amie fit preuve de toute sa finesse légendaire en lui faisant savoir qu’il avait une sale tronche qui montrait clairement qu’il allait mal... Il était tellement habitué au franc-parler de la jeune femme qu’il n’y faisait plus attention, et à vrai dire, ça l’amusait ! Il était occupé à jouer avec sa bière alors que la jeune femme prit à nouveau la parole, essayant de rattraper sa maladresse. Juste par habitude, il foudroya du regard l’étudiante lorsqu’elle lui fit savoir qu’il était de plus agréable compagnie lorsqu’il ne parlait pas. En règle général, il lui aurait lancer une vanne bien sentit, pour lui montrer à quel point il était fier d’être chiant, qu’il avait presque ériger le fait d’être chiant à un niveau artistique, un mode de vie et de pensée. Mais là, sérieusement, ça lui paraissait... Dérisoire... Futile... Et pas marrant... Au lieu de répondre, il préféra boire à nouveau de la bière, mais cela le répugnait en ce triste jour. Il persévéra cependant, se disant qu’il lui faudrait vraiment insister fortement sur l’alcool aujourd’hui pour atteindre le délicieux état où l’esprit se perd dans un brouillard alcoolisé, pour passer en mode automatique, tel un avion perdu dans un ciel brumeux... Le fait de voir qu’il était toujours capable de faire des comparaisons à la noix le fit sourire, en un sourire qui ressemblait plus à une grimace moqueuse qu’à une joie réelle... Son sourire, ou plutôt, sa grimace, se dissipa lorsqu’Abby réalisa enfin les raisons qui l’avaient poussé à solliciter sa présence aujourd’hui.

« Et oui, aujourd’hui est un jour encore plus pourri qu’à l’accoutumée, dans la vie follement palpitante d’Hermès ! »

Contrairement à Abby qui semblait avoir du mal à être connecté à la réalité, à savoir quel jour on était, Hermès en avait toujours douloureusement conscience, et ce, depuis la mort de son frère. Car chaque nouveau jour était un nouveau jour que James n’aurait pas la chance de vivre, et qu’Hermès devait affronter, sans sa présence rassurante. Chaque nouveau jour était un nouveau moyen pour la vie de lui arracher les moindres détails qu’il avait emmagasiné, concernant son aîné, et qui l’éloignait un peu plus de son esprit...

« Alors, pour fêter ça, je te propose de boire jusqu’à plus soif ! Et c’est moi qui invite ! »

L’anglais était persuadé que s’il avait quelqu’un pour boire avec lui, s’enivrer lui serait plus facile, et plus marrant, surtout. Certes, fuir ses problèmes de la sorte était stupide, mais c’était Hermès, il avait toujours agit de la sorte, et ça n’était pas prêt de changer...

Afin de démarrer les festivités, il interpella un serveur, et lui commanda quelques shooters de vodka, histoire de bien démarré. En attendant que le liquide réparateur et destructeur à la fois arrive, Hermès fixa son amie, avec intérêt.

« Si moi, j’ai une tronche de déprimé, toi, t’as une tronche de lendemain de fête bien arrosée. Racontes-moi tout ! »

Il se cala contre son dossier, comme un enfant en attente d’une histoire distrayante. Ce qui était en quelque sorte le cas, Hermès attendait avec impatience que quelque chose le distrait enfin, et lui fasse sortir ses pensées qui étaient encore plus sombres qu’à l’accoutumée, de son esprit. A côtés de notre duo, un petit groupe de pouffes vint s’installer en gloussant comme des dindes, s’attirant le regard noir de l’anglais, qui avait en horreur ce genre de fille, au physique plus développé que l’intelligence... En comparaison, même une huître était plus intelligente... Bon, OK, soyons honnête, Hermès aimait bien ce genre de filles, il lui arrivait d’en draguer pour les mettre dans son lit sans trop se fouler, lorsqu’il avait besoin de trouver une fille. Mais la plupart du temps, il préférait s’attaquer à des proies qui avaient un peu plus d’intelligence, afin de rendre la séduction plus amusante et intéressante.

« Pourrais-tu me réexpliquer pourquoi de telles abruties sont acceptés dans une fac comme Berkeley, » demanda Hermès à son amie.

Cela était une question qu’ils se posaient souvent mutuellement, s’amusant à trouver toutes sortes d’excuses farfelues pour en trouver les raisons... A vrai dire, Hermès ne se souvenait plus d’où leur était venu ce délire, il savait juste que c’était un truc récurrent entre eux... Il attendait donc avec intérêt la réponse que lui fournirait sa confidente, bien loin de se douter que les crétines avaient de bonnes oreilles, et allaient entendre la dite réponse, et celle ne risquait pas vraiment de leur plaire... Chouette, ça promet pas mal d’action, et Hermès adore l’action, surtout quand la situation part en cacahuète totale ! Et oui, l’anglais s’amuse de petites choses, que voulez-vous, la chanson « Il en faut peu pour être heureux », lui colle drôlement bien à la peau, ne trouvez-vous pas ? Bien sûr, ceci est très ironique, au vu du caractère de l’étudiant...

[HJ : A toi de faire la réaction des crétines, après l’explication ! ^^]
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MessageSujet: Re: Le soleil brille, les oiseaux chantent... La vie est belle ! Ou pas... [Hermès & Abby] Le soleil brille, les oiseaux chantent... La vie est belle ! Ou pas... [Hermès & Abby] EmptyVen 3 Aoû - 19:42

Abby se sentait rassurée en la présence d'Hermès. Ce n'était pas dans son habitude d'avoir besoin de quelqu'un pour être en sécurité, mais avec lui, elle se sentait mieux...Le brouillard qui l'emprisonnait lui faisait moins mal et la lucidité qui à l'habitude lui donnait mal au coeur, devenait presque supportable. Lui dire que parfois elle avait besoin de lui pour se sentir mieux n'était même pas une considération pour la belle blonde qui s'obstinait avec force sur le fait que jamais elle n'aurait besoin de la chair d'un autre corps pour pousser la sienne vers le haut. Plus tendre qu'à l'habitude elle était seulement moins froide et insensible. La garce sans remord se transformait un peu, s'ouvrait parfois, mais ne russisait jamais à le faire totalement. Elle avait peur que les gens remarquent ses qualités, s'attachent à elle, puis qu'elle les blesse...Elle n'était bonne à rien sauf à blesser les gens alors elle les tenait loin...Le plus loin possible de ses boucles blondes.

En écoutant Hermès et ses vannes pourries elle ne put s’empêcher de sourire...Abernaty n'était pas vraiment du genre à suivre les règles et celles de la bonne conduite automobile encore moins...La voiture que sa mère lui avait offerte n'avait pas tenue bien longtemps pas plus que les 3 autres qu'elle reçut par la suite et elle se refusait à la limousine familial. Pas question d'étaler la richesse d'une famille qui la dégoûtait au plus au point. Pas question de montrer aux autres cette faiblesse si visible qu'est l'argent...Alors elle se dit que le vélo n'aurait pas été une mauvaise idée, mais même s'il blaguait Hermès avait raison elle aurait été dangereuse même sur un tricycle. Pour bien faire, il aurait fallu que Aby ne conduise pas complètement saoule on défoncée, mais elle frôlait toujours les deux états passant de un à l'autre en oubliant celui de la sobriété. Cette option n'en était plus une depuis bien longtemps et elle serait probablement pire que les deux autres. Le poison devient une nécessité si l'on considère la vie comme une longue route de merde comme le faisait Abernaty. Alors, malgré la véridicité des paroles de son compagnon, elle se tourna vers lui l'air faussement outrée, mais n'en fit pas plus de cas...Elle ne pouvait nier son talent de conductrice bien particulier et autant ne pas trop attirer l'attention sur ces frasques puisqu'elle comptait reprendre le volant le plus vite possible ( du moins dès le moment ou elle pourrait récupérée subtilement sa voiture) ...

Elle roula des yeux en regardant son compagnon. Elle ne disait rien se sentant un peu mal de la bourde qu'elle venait de faire...C'était du Abby tout craché d'oublier une date aussi importante et sa réaction qui n'était pas vraiment subtil n'aidait sûrement pas le Gamma a ne pas y penser. La journée semblait partir sur une voie dangereusement glissante, car elle savait qu'il ne voudrait pas se confier et elle attendait seulement l'instant où il lui proposerait de se saouler ou un autre truc du genre ce qui arrivera quelques instants plus tard...Pourtant oublier ne changeait rien et elle était la mieux placée pour la savoir. Lorsque son père avait mis fin à ses jour elle avait essayer d'oublier, mais la douleur avait été trop forte trop pesante et personne n'avait été là...Tous les sentiments confus qui s'étaient emparés d'elle l'emmenaient directement vers le fond. Ne pas parler surtout ne pas parler, mais elle en avait tellement à dire...Alors elle avait elle-même tenté de le rejoindre, car lui seul aurait pus comprendre la douleur qu'elle ressentait. Les petites filles de 13 ans ne tentent pas de se suicider...Elles jouent à la poupée et rêvent de poneys blancs, mais pas Abby qui avait été trop tôt confrontée à la mort.

Abernaty regarda Hermès et lui sourit en hochant la tête preuve qu'elle acceptait sa proposition, mais cela ne serait pas aussi facile avec la belle blonde et elle lança en contrepartie :

Tu sais que je ne refuse jamais de boire, mais tu promets de me parler si ça ne vas vraiment pas...Je veux dire jour et nuit et si aujourd'hui tu ne veux pas y penser, quand se sera impossible je vais être là...Même si je suis en Alaska tu sais que je viendrais te rejoindre peut importe la raison et tu n'as qu'un mot à dire.

C'était probablement pourquoi ils étaient amis. Même s'ils passaient tout leur temps à se faire chier gentiment, ils seraient là l'un pour l'autre...Abernaty n'était pourtant pas du genre sentimentale, mais comprenant ce que son compagnon vivait, elle était parfois capable de jouer la carte de la fille sérieuse et profonde.

Maintenant que tu le sais...reste pas planté là et commande nous une autre tourné.

Elle lui fit un des sourires signés Aby qui voulait dire qu'elle embarquait jusqu'au bout...Rien ne l'arrêterai, pas même le groupe de filles à papa qui venait de faire interruption dans leur petit monde. Elle ne leur prêta pas attention et se retourna vers Hermès pour lui raconter sa soirée...Elle tâcherait du moins, car tout était très flous et un peu confus.

Je suis allée à une fête eee dans un sous-sol de laverie je crois...Ettt eeee il y avait des gens déguisés en lapin, de l'alcool et des combats de filles...eee peut-être que c'était pas des filles je sais pas trop, mais

Impossible de se concentrer, les filles de tout à l'heure venaient de s'installer juste à côté d'eux malgré les nombreuses places libres beaucoup plus loin de leur étrange tête à tête. La jeune Gamma ne put s'empêcher de rouler des yeux en soupirant sans discrétion. Elle détestait ce genre de fille et c'était réciproque. Elle ne les comprenaient pas et ne voulait pas les comprendre...C'était un monde si lointain et si différent du sien qu'elle avait du mal à penser qu'elles venaient toutes de la même planète. Abby avait été à l'école avec se genre de fille et savaient qu'elles c'étaient mises là, seulement pour se faire voir aux yeux d'Hermès qui était le seul garçon potable dans le bar...Ellet ne put s'empêcher de rire lorsqu'il lui demanda la raison mystérieuse de leur acceptation à Berkeley trouvant la situation particulièrement amusante.
Avec autant de tact qu'à l'habitude elle lança:

Mais voyons je te l'ai expliqué un million de fois, mais je me sacrifie et te le réexplique. Premièrement elles sont probablement toutes friquées...La mère de la brune avec une tête de poisson a du coucher avec le Doyen ...non impossible, mais quelqu’un d'influent ici...La père de la blonde au sein pas très naturels a donné une grosse contribution pour que sa fille chérie puisse étudier dans la meilleure des universités même si elle ne sait pas comment épeler université. L'autre blonde qui ressemble à un caniche est plutôt intelligente, mais maman l'a forcée à se tenir avec des pouffes pour monter l'échelle sociale et finalement la brunette qui ressemble à un télétubies sous l'acide à sûrement un père dans le crime organisé qui...

Abernaty n'était pas stupide et savait quand il fallait se la fermer...Surtout quand les jeunes filles se retournaient une à une dans sa direction...Probablement que si elle n'aurait rien dit...Elles auraient passé l'éponge, mais la grande gueule d'Aby s'ouvrit de nouveau et elle lança :

Bah quoi...je parle pas de vous, mais des filles à côtés...Ah bon il y a personne, donc je parlais de vous.
Le teletubies se leva avec une moue de colère et s'adressa à ses copines qui gloussaient d'indignation.
-Elle veut quoi la pétasse...Avec sa tronche son copain doit sûrement s'emmerder...Eh toi lâche le déchet et viens nous voir...

Abby lui fit un jolie doigt et fini d'une gorgée le verre qu'elle posa avec fracas sur la table. Son sang bouillait ...
La pétasse elle va te casser la gueule si tu te la ferme pas et que tu retournes pas gentiment à ta table grosse conasse.
Elle regarda Hermès et lui pointa la table en souriant.
Tu peux y aller si tu veux ... Elles sont sûrement de bons coups quand elles parlent pas.
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MessageSujet: Re: Le soleil brille, les oiseaux chantent... La vie est belle ! Ou pas... [Hermès & Abby] Le soleil brille, les oiseaux chantent... La vie est belle ! Ou pas... [Hermès & Abby] EmptyJeu 23 Aoû - 18:44

La simple présence d’Abby à ses côtés soulagea Hermès, le sortant de sa torpeur lié à ce funeste jour. Certes, il n’était pas au point de sourire et de danser pour montrer sa joie, mais ça, il ne serait jamais capable de le faire, ça n’était pas dans ses habitudes ! Toutefois, il savait qu’avec elle, ses idées seraient légèrement moins moroses, et, de ce fait, sa journée lui semblera alors moins sombre. Et ce fut d’ailleurs rapidement le cas, lorsqu’elle évoqua ses soucis permanents de conductrice, permettant ainsi à l’anglais de la vanner. Et même si les vannes en question étaient nazes, au moins, elles avaient le mérite d’amuser leur créateur !

Le jeune homme esquissa un léger sourire lorsque son amie lui fit savoir qu’elle était là pour lui, s’il avait besoin de se confier s’il en ressentait l’envie. Il avait beau le savoir déjà, l’entendre lui dire une nouvelle fois lui fit plaisir, c’était après tout toujours plaisant de savoir que des gens attachent un minimum d’importance à votre être pathétique. Vint ensuite le moment où Hermès passa une nouvelle commande de boissons, et où de charmantes filles écervelées firent leur apparition dans le café, alors que l’anglais venait d’interroger son amie sur sa soirée qui, la connaissant, avait sans nul doute était très arrosée et mouvementée ! Leurs rires débiles ne réussirent fort heureusement pas à déconcentrer Abby dans le récit quelque peu de sa soirée, ce qui provoqua chez Hermès un nouveau sourire, enviant son amie, qui avait visiblement passé une bonne soirée. Et oui, pour lui, une bonne soirée devait forcément se finir par un énorme trou noir, remplit de moments de flous ! Malheureusement, alors que ça devenait intéressant, les filles déconcentrèrent Abby... Ce qui valu une interrogation d’Hermès sur le pourquoi du comment de telles filles avaient bien réussit à intégrer Berkeley ! L’explication d’Abby était tellement drôle que le blond en éclata de rire, approuvant toutefois les explications fournies par son amie, persuadé qu’elles seules pouvaient justifier la présence de telles crétines dans ces locaux ! Le rire d’Hermès se transforma en fou-rire lorsque les filles parurent étrangement comprendre qu’on parlait d’elles, pour se tourner une à une vers le duo d’amis, forçant alors Abby à admettre, non sans humour, qu’elle parlait bien de leur groupe. Ce fut à ce moment précis que le serveur arriva avec les shooters, ce qui permit à Hermès de saluer les filles avec l’un des verres, alors que l’une d’entre elles lui proposa de venir les rejoindre. L’étudiant but son verre, tout en observant la joute verbale qui venait de naître juste devant lui. Décidément, la journée prenait une tournée bien plus amusante, depuis l’arrivée de son amie ! Il aurait dû l’inviter plus tôt, car cela se passait souvent comme ça, lorsqu’ils étaient réunit !

Lorsque son amie lui proposa d’aller les rejoindre, Hermès observa sans aucune discrétion les filles l’une après l’autre, comme s’il cherchait laquelle était, parmi elles, la plus jolie. Il finit alors par secouer la tête en poussant un vif soupir.

« Non, désolé, les filles, mais je crois que je vais rester avec mon amie le déchet, comme vous l’avez appeler, parce que... Sérieux, Abby, pour s’en faire une, faut être plus que déchiré, et en sérieux manque ! Parce que même avec beaucoup d’imagination, elles sont... Tellement laides qu’il n’y a pas de mots pour le décrire ! Et même s’il existait, il serait tellement compliqué qu’elles ne seraient pas en mesure de le comprendre ! »

En effet, lorsqu’Abby avait parlé de chacune d’elle, elle n’avait fait que frôler la vérité de leur laideur...

« Les filles, soyez gentilles, et faites-vous oublier, parce qu’avec des têtes pareilles, à votre place, je me ferais bien plus discret... »

Sur cette petite gentillesse, il reporta toute son attention sur son amie, faisant délibérément comprendre aux crétines qu’il avait à présent oublié jusqu’à leur existence.

« A ce que je vois, j’ai loupé une soirée mémorable, surtout si les combats étaient bien combats de filles ! »

Et oui, comme bons nombres de personnes du sexe masculin, il appréciait pas mal ce genre de spectacle ! C’est alors que les filles, qui avaient passés quelques minutes à se concerter en silence, rappelèrent leur présence à nos amis.

« Hey, les débiles, c’est pas parce que la pétasse est la reine des connes, et que l’enfoiré est plutôt mignon qu’il faut vous prendre pour les rois du monde ! Nous, au moins, on est assuré d’avoir du boulot, quoiqu’il se passe, contrairement à vous... »

Hermès arqua les sourcils, visiblement surprit, comme s’il venait juste de se souvenir de l’existence du groupe de pouffes.

« Bah, tant mieux pour vous, si vous souhaitez hériter de la boîte pourrie de vos parents, ou passer votre vie entière à être pistonner par eux, vous demandant sans arrêt si vous méritez vraiment votre paie, et si votre entourage vous apprécie pour ce que vous êtes, et non pour votre compte en banque et votre famille... Et à prier en permanence pour que le prestige lié à votre nom de famille perdure dans le temps, car s’il cesse, vous n’êtes plus rien... Et là, bah... Vous bosserez pour l’un de nous deux, pour un salaire de misère que vous serez bien contentes de ramener chez vous ! »

L’anglais les fixa avec sérieux, pensant chaque mot qu’il venait de dire. Il méprisait les personnes riches, enfin, celles qui en jouaient en permanence, misant leur vie entière sur leur richesse...

« Enfin, à bien y réfléchir, je ne pense pas que j’embaucherai de pareilles connasses ! Pas toi, Abby ? »


Il fixa son amie avec intérêt, snobant ainsi les filles qui semblaient outrée par ce qu’il venait de dire d’elles.
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MessageSujet: Re: Le soleil brille, les oiseaux chantent... La vie est belle ! Ou pas... [Hermès & Abby] Le soleil brille, les oiseaux chantent... La vie est belle ! Ou pas... [Hermès & Abby] EmptyMar 4 Sep - 5:00

Abernaty ne put réprimer un petit sourire de garce, se délectant de l'humiliation de ces pauvres filles. La belle blonde n'était pas compréhensive et surtout lorsqu'il était question d'un membre de la gente féminine qu'elle méprisait la plupart du temps et sans gêne. Aby les regardait sachant qu'elles venaient toutes du même endroit, que petites filles elles avaient eu les mêmes espoirs et rêves, mais pourtant elle était incapable de s'identifier à l'une de ces filles. Elle ne comprenait pas pourquoi elle était aussi différente des autres et elle en avait souffert longtemps. La blondinette était sensible et délicate comme une fille même si elle n'était pas comme les autres, mais sa différence était à un autre niveau. Il lui fallut plusieurs années avant d'arrêter d'en souffrir et même après les douzaines de thérapies que sa mère lui fit suivre, il resta toujours au fond d'elle une petite blessure qui la tenait à l'écart des gens et encore plus des autres filles. Le départ de Bonnie, sa seule et unique vraie meilleure amie, quelques semaine plutôt était venu confirmer ses idées au sujet du sexe féminin. C'était probablement parce qu'elle n'avait jamais eu de vraie relation avec sa mère ou quelque chose du genre. Les psys qu'elle avait rencontrés avaient tous élaboré une théorie la dessus et ils avaient probablement raison, mais l'équation était beaucoup moins complexe qu'ils pouvaient le croire. Un ( sa mère est une garce, une alcoolique et une irresponsable) plus deux ( elle n'aime pas Aby ouvertement et vice versa) égale une petite fille qui a grandit toute seule dans le grand monde froid et hostile sans une maman pour lui montrer quoi faire ou ne pas faire, comment se maquiller, à qui faire confiance et des trucs de ce genre. Une tarée avait vu le jour et maintenant elle se trouvait dans se bar à insulter des nanas qui lui donnaient l'impression qu'elle insultait sa mère en même temps et même un peu elle-même. Alors, elle devenait encore plus méchante, amère et impitoyable. Elle lançait des insultes tranchantes et se délectait de celle que disait son compagnon. Elle leva sa délicate petite tête de poupée qui semblait alors si inoffensive et elle sourit à Hermès qui venait de refuser la compagnie des jeunes pucelles outrées.


Mais voyons Hermès il faut être un peu plus compatissant avec les gens gravement atteints. Ce n'est pas de leur fautes si leurs parents ont voulus les éduquer même si elles ont le cerveau d'un petit pois et la visage d'un caniche... Les filles les filles les filles....Si j'étais vous je foutrais le camp d'ici parce que je suis barge ,sûrement plus forte que vous en plus d'être plus mignonne n'est ce pas Hermès ?

Elle redirigea sa concentration vers son amie alors qu'ils tentaient tous les deux d'oublier les pouffs qui gâchaient l'ambiance de leur soirée. Au moins, cette petite altercation avait eu effet de faire retrouver le sourire à son copain et elle en remerciait presque ces filles pour l'amusement qu'elles causaient. Alors qu'ils retournaient à leur ancien sujet de conversation elle ne put réprimer un sourire à la mention du combat de fille. Un mec restait bien un mec et Abernaty leva les yeux aux ciels en regardant le jeune Gamma.

J'aurais préféré des combats de mecs torses nus, mais bon...

Décidément ces connasses ne lâchaient pas le morceau puisqu'elles venaient de les renchérir. Elles devaient chercher une distraction, mais elles ne la testeraient pas longtemps, car peu patiente, elle avait bien l'intention de leur faire comprendre qu'elles feraient mieux de lui foutre la paix. Le discours d'Hermès qui suivit la fit sourire immédiatement. Elle était la mieux placée pour connaitre ce genre de fille puisqu'elles venaient toutes du même univers. Mais à l’opposé de celle-ci, Abernaty détestait le milieu d'où elle venait et tout ce qui allait avec. Depuis sa naissance elle prenait un malin plaisirs à ternir la réputation des Sanders. Elle avait toujours été la fille qui faisait trembler les bonnes bourgeoise dans leur petite robe rose avec ses aventures rocambolesque et son penchant pour la révolte et ce à un âge relativement précoce. La pression sociale n'était pas fait pour elle et la jeune fille ne profitait que de très peu d'avantage de son statu sociale. Oui elle était riche...extrêmement riche, mais peu de gens le savaient et ce n'était qu'une façade pour la jolie blonde. Elle était rentrée ici pour ses notes et non pour le nom de sa mère et jamais elle n'irait travailler pour son beau-père où qui que ce soit qui avait le moindre lien avec sa famille. Alors, encore plus que la population normale, elle ne comprenait pas les gosses de riches et leurs drôles d'agissements, car vivre au dépend des Sanders était une chose complètement loufoque à ses yeux.

Je... je crois même pas que leurs parents vont vraiment les embaucher à moins qu'elles bossent comme préposé aux chiottes.


Abernaty sentait un léger inconfort... Elle aurait voulu être loin de ces filles qui la rendait agressive et lui rappelai tous ce qu'elle détestait du monde d'où elle venait. Les larmes lui montaient aux yeux en repensant à cette vie qui avait tué son père et faillit la tuer elle-même. Orgueilleuse, elle serra les poings et attaqua de nouveau ces filles pour ne pas qu'Hermès ou l'une d'entre elle remarque sa faiblesse. La drogue se faisait rare dans son sang et elle se sentait un peu perdue et beaucoup plus sensible. Elle redevenait elle-même et Aby détestait cela.

Je...Je

Elle se sentait lasse subitement et un peu confuse. Elle était peut-être comme ces filles sans le savoir..Brr elle en avait mal au coeur et il lui fallait quelque chose et vite. Attrapant maladroitement la verre qui était sur la table elle en but une gorgée, mais elle n'allait pas vraiment mieux. Les pétasses en profitèrent pour attaquer le duo sans ménagement.

Bon la petite blonde ne sait pas quoi dire.... C'est sûrement papa qui lui paye son crack alors elle ferme sa gueule.

Abernaty regarda Hermès les yeux tristes et confus. Elle détestait ces filles et ce qu'elles étaient...Elle aurait voulu qu'elles n'existent pas ...La rage coulait vicieusement dans ses veines et malgré son état toujours confus, elle se leva d'un bon et s'approcha dangereusement des filles qui continuaient à glousser. Par la suite tout se passa très rapidement...Une des filles se retrouva sur le sol à chialer et l'autre repoussa Abernaty violemment. Bibyi se retrouva par terre un peu trop sonnée pour réagir. Une forte douleur traversait sa cuisse droite, mais tout était flou et elle ne sentait pas le liquide chaud qui coulait délicatement sur le sol. Elle avait mal au coeur, elle avait froid et une pensée ne cessait de l'envahir :et si elle était vraiment comme ces filles ?
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MessageSujet: Re: Le soleil brille, les oiseaux chantent... La vie est belle ! Ou pas... [Hermès & Abby] Le soleil brille, les oiseaux chantent... La vie est belle ! Ou pas... [Hermès & Abby] EmptySam 8 Sep - 21:21

Le bon remède, lorsque vous n’avez pas le moral ? Baver sur des gens que vous méprisez ! Et, dans le cas de l’anglais, il s’agissait des personnes riches, et qui jouaient de leurs richesses, basant toute leur vie sur leur fortune, au détriment du mérite personnel. Ca n’était pas pour rien qu’aucune personne répandant à ces critères faisant partie de son petit cercle d’amis ! Toutefois, comme le fit remarquer Aby, se moquer des crétines qui n’étaient ici que grâce à la fortune parentale, c’était loin d’être gentil...

« J’avoue, très chère, mais avoue : c’est si drôle ! Je dois dire que ce que je préfère, c’est voir leurs visages se crispés lorsqu’elles essaient de comprendre ce qu’on leur dit... Et oui, je confirme », dit-il en détournant le visage de sa comparse pour fixer le groupe de pimbêches, « elle est nettement plus folle que vous... Je crois même qu’elle l’est plus que moi, en fait, et c’est pas peu dire... Alors, même si avec un tel conseil, vous rester, je crois qu’on peut plus rien pour vous ! »

Il lança un regard appuyé aux filles, voulant leur faire comprendre qu’il ne plaisantait nullement. Il adorait Aby, mais, pardi, c’était une Gamma, et, comme tous Gamma qui se respectent, elle était complètement folle, et, de ce fait, il n’était pas sage de la pousser à bout... Il se souvenait parfaitement d’avoir vu Aby devenir hors de contrôle, en soirée, alors qu’une fille essayait de séduire le mec avec lequel l’étudiante voulait passer la nuit. Du véritable crêpage de chignon en toute beauté ! C’était d’ailleurs à ce moment-là qu’Hermès avait réalisé qu’ils étaient décidément bien assortis ! A moins que ça ne fut le signe pour lui comme quoi tous les Gamma étaient vraiment tarés, et que les réunir dans une même confrérie relevait de la stupidité pur et dure.... Un groupe de tarés réunit, ça donne jamais rien de bon... Quoiqu’il en soit, Herm’ ne changerait de confrérie pour rien au monde, il en était bien trop fier, et s’y sentait bien trop à l’aise pour vouloir changer quoi que ce soit ! On pouvait très bien lui offrir tout l’or du monde, il y resterait, parce que c’était la seule confrérie qui lui ressemblait vraiment, et la seule dans laquelle il se sente à l’aise et comprit par les autres étudiants s’y trouvant ! La preuve : Aby ne lui fit aucune réflexion lorsqu’il lui fit allusion à des combats de filles ! Combien de filles à sa place se seraient révoltées, outrées de penser un seul instant que cela puisse attirer Hermès, car c’était dévalorisant pour les femmes, complètement macho, et encore autres gentillesse de ce genre ! Au contraire, elle admit qu’elle aurait préféré voir des mecs se battre torse nu. Si ça, c’était pas réussir à se comprendre, je me demande ce qu’il vous faut !

« Faudrait qu’on pense à organiser des combats dans ce genre, lors d’une soirée ! Comme ça, y’en aura pour tout les goûts, et tout le monde sera content ! »

Il esquissa un sourire, comme s’il venait de sortir la chose la plus intelligente qui n’ait jamais été prononcé par un humain un jour ! Oui, il lui arrivait souvent d’agir ainsi, comme s’il était le plus grand génie qui soit et que son intelligence le rendait aussi brillant que le Soleil, à tel point que les individus qui le croisaient devrait mettre des lunettes de soleil avant de poser les yeux sur lui. Oui, il était prétentieux, et il le savait. Tout comme il se savait désespérément brillant... Il avait toujours été ainsi, on ne pouvait décemment pas attendre de lui qu’il change à présent, non ?

Vint ensuite le moment où les idiotes essayèrent à nouveau de leur parler. Pour se faire, à nouveau, rembarrer... Ne comprenaient-elles pas que les Gamma ne les appréciaient pas ? Qu’il était plus sage pour elles d’arrêter dès maintenant ? Visiblement, non...

« Ah oui, j’admet, c’est le seul poste que leurs richissimes parents pourront leur offrir, vu leur absence total de Q... I »

Bien évidement, il avait fait exprès de mettre du temps à rajouter le I pour dire QI, dénigrant ainsi l’affreux derrière des jeunes femmes, qui, selon son point de vue, étaient inexistants. Et oui, il les avait observé lorsqu’elles étaient arrivés, Herm’ a toujours tendance à observer les filles quand il en voit, ne serait-ce que pour les jauger du regard... Et là... Merci, mais non merci...

Toutefois, la situation, qui avait jusqu’alors amusante, changea du tout au tout, lorsqu’Aby sembla... Déroutée... Ce qui ne passa pas inaperçue aux yeux des pestes, qui en profitèrent pour attaquer. Hermès ne les foudroya même pas des yeux, trop occupé qu’il était à regarder son ami, inquiet pour elle. C’était bien la première fois qu’il la sentait si fragile, elle qui avait toujours mit un point d’honneur à paraître forte. C’était déroutant de sentir le masque se craqueler peu à peu, renvoyant ainsi Hermès au masque qu’il portait lui-même, remplit d’arrogance et de dédain...

Il ouvrit la bouche pour lancer une pique aux débiles, afin de leur faire fermer leurs sales bouches une fois pour toute, mais Aby fut plus rapide, et se rua comme une furie sur l’une d’entre elles. La scène se passa si vite que l’anglais eut du mal à tout suivre, le rendant incapable d’agir avant que la situation ne dérive. Lorsqu’il réalisa enfin ce qui venait de se passer, il était déjà trop tard. Il se leva alors pour rejoindre son amie, non sans foudroyer les idiotes du regard.

« Les filles », dit-il tout en s’approchant de la Gamma, « je vous conseille fortement de disparaître dès à présent. » « Parce qu’une fois Aby debout, je vais vous montrer ce qu’il en coûte de pousser mes amis à bout. Et, croyez-moi, c’est pas joli.... »

Il poussa un soupir en arrivant enfin au niveau d’Aby, pour finir par se baisser, et lui tendre la main pour l’aider à se relever.

« J'ai pourri la vie à des gens bien plus flippants que vous, quoi qu'il ait pu m'en coûter par la suite... Alors des pimbêches dans votre genre, vous imaginez bien que vous faîtes des proies faciles pour moi... Je ne vous laisse même pas une journée pour regretter d'avoir passer outre mon avertissement, si par folie vous veniez à le faire ! »

Toutes les personnes présentes dans le bar regardaient la scène, certains en souriant, d’autres en critiquant le chahut qui venait de naître. Un serveur arriva même au niveau d’Hermès, qui avait toujours la main tendue vers Aby. Le serveur fit alors savoir à Hermès qu’il était préférable que lui et son amie s’en aille, ce à quoi Hermès lui rétorqua des propos que la bienséance ne tolère pas de rapporter ici... Sérieusement, il avait autre chose à faire que se soucier de causer des problèmes ici, Aby semblait vraiment en piteux état, et cela, il ne le tolérait pas. Non pas qu’il ne lui autorisait pas de craquer, loin de là. Juste qu’il mettait un point d’honneur à lui faire retrouver le sourire, quoi que cela lui en coûte !

Les pestes, quant à elles, étaient occupées à se regrouper, et à rassembler leurs affaires, ayant sans doute comprit que l'anglais avait perdu toute patience. Elles ne tardèrent pas à partir, une fois cela fait, sans jeter un seul regard au duo qui venait de les agacer, alors qu'Hermès venait enfin de lever Aby.

« Et, une fois debout, Aby, j’crois qu’on va devoir parler sérieusement... »

Il allait tout faire pour la faire parler, même s’il y avait de fortes chances pour qu’elle fasse comme lui, et préfère garder ses soucis pour elle. Cependant, il était prêt à tout pour qu’elle se confie, même à faire un échange de confidences, c’est pour dire, lui qui n’aimait pas parler de lui, était prêt à le faire maintenant, si elle en faisait de même... Il ne connaissait que trop bien Aby pour ne se douter qu’elle allait vraiment mal, pour montrer ouvertement ses failles...

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MessageSujet: Re: Le soleil brille, les oiseaux chantent... La vie est belle ! Ou pas... [Hermès & Abby] Le soleil brille, les oiseaux chantent... La vie est belle ! Ou pas... [Hermès & Abby] EmptyDim 23 Sep - 6:56

Les évènements défilaient dans sa tête comme un vieux film en noir et blanc, mais ce film était étrangement glauque et le malaise qu'elle ressentait à son visionnement était étouffant. Il y avait une tonne d'évènement hors de son contrôle et elle les regardait se dérouler avec un étrange mal de coeur. Les larmes aux yeux pour la première fois depuis longtemps, elle se sentait aussi bonne à rien que les filles qu'Hermès venait d'insulter de nouveau. Cette fois-ci, il avait pris sa défense et bien qu'elle ne l'avouerait jamais , car c'était vraiment anti féministe, elle aimait bien qu'on prenne soin d'elle de cette façon parfois. Il faut dire que personne ne le faisait vraiment et ne l'avait jamais vraiment fait. Elle se sentait parfois négligée par l'univers entier et la terrible sensation que personne ne ferait de cas si elle sautait du quinzième étage l'envahissait très souvent. Le seul fait que son ami ai pris sa défense faisait un petit baume à son corps meurtrie de poupée déchue. Jamais elle ne lui dirait, mais s'il la connaissait vraiment, il verrait dans son regard un brin de reconnaissance qui voulait dire beaucoup.

Hermès n'avait pas la vérité infuse, mais cette fois-ci il avait bien raison, car Aby pouvait être bien dangereuse et elle l'aurait été encore plus sans cette étrange sensation de vertige. Puisque qu'on l'écoutait rarement, elle avait appris très tôt que la discussion par les poings se révélait efficace pour de nombreux cas. Les filles de bourgeois n'avaient que très rarement les talents de la jeune boxeuses et ils restaient tous surpris quand sa petite gueule d'ange leur envoyait une droite dans le nez, mais que voulez-vous c'était dans sa nature d'être imprévisible. Si seulement ce n'était que sa tête qui était imprévisible et non son corps tout entier. Bien avant de tomber sur le sol la jeune fille c'était sentie terriblement faible. Assez faible pour ne pas répondre à la proposition d'Hermès d'organiser des combats et encore moins lorsqu'il lança une nouvelle attaque sur l'intelligence qu'asi inexistante de ces filles. Pourtant ce n'était pas dans la nature d'Abernaty de se taire devant une moquerie gratuite ou une proposition aussi alléchante. Il fallait vraiment que la belle blonde se retrouve dans un drôle d'état pour ne pas réagir...

Par la suite, il y avait eu l'étrange accident et Abernaty qui ne bougeait pas. Un avion qui s'écrase quelque part dans le monde et une clope qui s'allume doucement dans la nuit. Cette suite était illogique tout comme les précédents agissements de la jeune poupée. Une seule pensée hantait son esprit. Une pensée malsaine et vicieuse qui la rendait encore plus mal : et si elle était elle aussi comme ces filles. C'est vraie elles venaient du même milieu et avaient semblablement la même histoire, bien que celle d'Aberbaty était légèrement plus complexe et elles aspiraient donc au même chose. Qu'est-ce qui lui prouvait que si elle n'arrêtait pas la drogue et la débauche elle ne deviendrait pas ennuyeuse et coinçée. Peut-être que la drogue n'était qu'une façade qui protégeait sa véritablement personnalité. Serait-elle le monstre qu'elle n'envigasait pas d'être hier, mais que demain elle serait. Pourrait-elle combattre une fatalité si puissante. Qui s'en souçiait vraiment de toute manière ? Seule contre l'univers entier et l'univers entier contre elle... Une belle fin qui sonnait un peu trop tragique et c'était un peu de mauvais goût. Abernaty connaissait l'humain, car elle l'étudiait et n'aimait pas trop ce qu'elle voyait lorsqu'elle voyait son visage dans la glace. Une folle... voilà ce qu'elle était alors pourquoi s'entêter à vouloir être autrement et pourquoi embêter les autres qui voulaient l'aider.


Des menaces se faisaient entendre. La voix d'Hermès lui semblait si loin, mais sa seul présence la rattachait encore aux évènements qui se déroulaient sous ses yeux ébahis. Un fil mince les retenaient toujours ensemble et elle se sentait un peu mieux de le savoir à ses côtés. Entendre sa voix chasser ses harpies qui lui rappelaient ses propres fautes et cette main tendue qui la faisait reprendre contact avec la réalité voilà ce qu'il était. Il était le lien entre les tourments de son esprit et le présent. Il pouvait ne faire qu'un bouché de ses filles et elle le savait bien. Celles-ci aussi devait le savoir puisqu'elles ne demandèrent pas leur reste et finirent par déguerpir avant que la blondinette n'est pus terminer ce qu'elle avait commencé. Mais encore une fois cette étrange sensation de ressemblance la faisait douter. Si Hermès semblait détester ces filles à ce point finirait-il par la détester elle aussi ? Ahhh son esprit s’emmêlait dans une danse complexe de questionnement et de contradiction qui ne faisait que fragiliser son état déjà précaire. Hermès n'aurait que très rarement l'occasion de la voir aussi faible et lâche et elle sentait bien que se relâchement de sa personne, elle allait le regretter longtemps. Il y avait beaucoup trop de gens qui avait assisté à sa chute et jamais elle ne l'oublierait. Cette image resterait gravé dans sa mémoire toute sa vie et elle le regretterait pour toujours. Plus vite tout rentrerait dans un semblant de normalité, plus vite elle se sentirait mieux. Si on lui poserait des questions, elle metterait cela sur le manque de drogue sans donner plus d'explication que nécessaire et voilà tout.

Perdue dans ses pensées, elle sursauta lorsqu'Hermès, d'une air inquisiteur, lui rappela que la conversation ne pourrait être évitée. Elle se remit vite en mode Aby et se releva avec l'aide de la main de son compagnon tout en lui faisant son plus ravissant sourire.

Ouff merci de m'avoir défendue contre ses pétasses, mais je me débrouillais bien toute seule. Mais bon... tu ni ai pas allé de main morte avec ces connes ! J'ai presque eu peur moi-même...

Elle riait d'un air distrait comme si rien ne c'était passé époussetant distraitement ses vêtement et attrapant son sac en lançant sur la table un billet qui couvrirait largement les boissons, le pourboire du serveur et même les dégâts causé par la petite attaque.

Tu viens on fou le camps d'ici..

Elle se dirigea vers la sortie un peu chancelante, mais tâchant de faire comme si rien n'était. À mi-chemin elle se retourna vers le jeune garçon et lança:

Organiser des combats ça serait vraiment géniale haha...

C'était du Abernaty tout craché que d'éviter la conversation en ressortant de vieille réponse qui n'avait plus aucun sens dans le contexte présent et le tout pour faire dévier la conversation vers autre chose que son petit incident. Elle savait bien que son ami ne serait pas dupe, mais elle tâchait tout de même de minimiser sa réaction tout comme les questions qui allaient bientôt suivre. En passant la porte de l'enceinte du bar, elle ne savait même pas s'il la suivait. Elle s’assit donc sur le rebord d'une fenêtre s'alluma une clope et attendit. Ses mans s'agitaient nerveusement preuve qu'elle commençait à être en manque.

Dans sa tête la même question ne cessait pas de résonner: Suis-je comme elles ?
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MessageSujet: Re: Le soleil brille, les oiseaux chantent... La vie est belle ! Ou pas... [Hermès & Abby] Le soleil brille, les oiseaux chantent... La vie est belle ! Ou pas... [Hermès & Abby] EmptyJeu 18 Oct - 12:22

Soyons honnête, Hermès en comprenait rien à ce qui venait de se passer. Précédemment, il s'amusait avec Abernaty, et à présent, son amie venait de faire un malaise.... Entre les deux, il ne voyait pas vraiment de lien, mais sans doute n'en cherchait-il pas. En effet, pour l'heure, le plus important pour lui était de s'occuper de sa camarade. Ce qu'il fit avec attention, veillant au préalable à faire fuir le groupe de pimbêche qui commençait franchement à l'énerver. Evidemment, le fait qu'Aby soit mal en point actuellement n'aidait pas Hermès à se montrer tendre envers les autres...

Aby était enfin debout, et semblait vraisemblablement peu désireuse de lui expliquer ce qui venait de se passer. Il suffisait de voir son immense sourire pour le comprendre, savoir qu'elle préférait prétendre que tout allait bien qu'avouer ce qui l'avait perturbé, causant son petit malaise. Une telle attitude qui ne surpris guère l'anglais, qui connaissait bien Abernaty. Ils se ressemblaient beaucoup par rapport à leur difficulté de se confier.... Mais c'était mal connaître Hermès, qui pouvait se montrer fort patient pour obtenir ce qu'il voulait, quitte à en devenir lassant... C'est la raison pour laquelle il la regardait en arquant un sourcil alors qu'elle le remerciait de l'avoir aidé. Croyait-elle vraiment faire taire ses questions aussi facilement ? Visiblement, oui, parce qu'elle continua à faire comme si de rien n'était ! Fort bien, Hermès se montrera patient !

Attrapant ses affaires, il suivit Aby, pour quitter le café, non sans saluer avec un grand sourire le serveur, comme s'il ne voyait pas pourquoi celui-ci semblait soulagé de voir ces deux perturbateurs quitter l'établissement, et comme si le serveur allait devenir son meilleur ami, par la suite... Après tout, n'avaient-ils pas bien rit, avant qu'Aby ne tente de savoir si s'allonger sur le sol du bar était agréable et bon pour le dos ? (Avait-elle une scoliose ? Oui, idée stupide qui traversa pendant quelques secondes l'esprit de l'étudiant, mais il faut savoir que parfois, celui-ci s'amusait à en avoir des dizaines, juste pour s'entraîner à avoir des idées à la noix, pour foutre le bazar dès que possible ! Chose qu'il affectionnait particulièrement, au plus grand daim de ceux qui souffraient de ses idées débiles...)

En entendant la phrase lancée par Aby avant de sortir, Hermès esquissa un sourire. Il trouvait vraiment l'idée bonne, et entendait bien la mettre un jour en place, juste pour le plaisir. Mais l'heure n'était pas à discuter de cette idée, selon Hermès... D'autant plus que l'équilibre de la jeune femme semblait des plus précaire. En fait, Hermès était convaincu que même ivre, elle zigzaguait moins qu'actuellement... Bon, OK, il exagérait sans nul doute ! En fait, Hermès exagère souvent, c'est à savoir...

Le jeune homme se retrouva finalement dehors, quelques secondes après Abernaty. La jeune femme était en train de fumer, assise sur le rebord d'une fenêtre. Pendant quelques instants, Hermès se contenta de l'observer, sans rien dire, songeur. Que cachait-elle ? Qu'est-ce qui la rongeait ? Comment allait-il faire pour réussir à l'amener à se confier, sans la brusquer ? Secouant la tête, Hermès se décida à bouger, rester en pleine réflexion pendant des heures ne lui servirait à rien... A son tour, il s'installa sur le rebord de la fenêtre, à côté de son amie.

« Abernaty, dis-moi tout », finit-il par dire.

Comme beaucoup de personnes, Hermès était du genre à appeler ses proches par un surnom lorsque tout allait bien, et par leur prénom complet lorsque la situation était plus sérieuse : qu’il était alors énervé, inquiet, intrigué...

« Quoique ce soit », ajouta-t-il lentement. « Tu sais que tu peux tout me dire... Tout comme tu sais que si tu continues à ne rien me dire, ça va m’inquiéter... »

Il sourit, amusé de devoir admettre ce qu’il considérait comme étant une faiblesse pour la faire parler. Avouer de manière claire qu’il pouvait se soucier, vraiment, pour quelqu’un d’autre que lui et sa petite personne, n’était pas dans ses habitudes. C’était comme admettre que les autres pouvaient avoir un quelconque pouvoir sur lui, s’il tenait à eux... Lui qui faisait pourtant tout son possible pour maintenir les autres à l'écart, et qui, lorsque ceux-ci parvenaient à se faire apprécier de lui, évitait de le leur dire... En attendant que son amie se décide à répondre, il observa les environs, les étudiants qui se baladaient, discutaient.... Non loin, il pouvait distinguer le groupe de crétines, qui discutaient tout en s’éloignant du bar. En les voyant, il esquissa un sourire amusé...


Spoiler:
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