Le charme discret de la bourgeoisie. ;; Kiri.

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« FUCK OFF. TRY NEW SENSATIONS. »

Le charme discret de la bourgeoisie. ;; Kiri. Tumblr_m9ea2ivGXr1rc7rdfo1_500

Pervers. Dans tes rêves, oui. Ravale ta salive. Tu lui fous un bon coup entre les cuisses et ricane en l'entendant pousser un cri douloureux. Tu te diriges rapidement vers la grande table de la salle à manger et optes pour la discrétion - pour une fois. C'est l'anniversaire de ta mère et comme chaque année, ton père organise un grand dîner en son honneur. Tu détestes ce jour. Tu as dû sécher pour assister à cette mascarade; tu as dû reporter tous tes projets juste pour te retrouver des milliers de cousins dont tu ignores le prénom. Je vous prie de lever vos verres à ma magnifique épouse Jasmine et notre rayon de soleil: Esméralda. Tu ne peux t'empêcher de faire une grimace suite à cette appellation. Tu détestes ton deuxième prénom; tes parents sont d'ailleurs les seuls qui l'utilisent. Tu affiches un sourire forcé et lèves ton verre à ton tour. Toutes les têtes se tournent vers toi avec une synchronisation surhumaine. Tu te retrouves obligée de leur sourire; de jouer à la fille unique classe et heureuse. Hypocrisie grincheuse. Tu te retrouves obligée - comme à chaque fois - de jouer ce rôle merdique. On ne s'attarde pas sur toi; on te dépasse pour se concentrer sur ta mère - l'hôtesse. Tu as envie de jurer; d'allumer une cigarette mais tu sais que ton père ne te le pardonnera pas. Tu aurais très bien pourrir ce dîner avec tes piques et tes vannes habituelles mais pour une fois tu n'en as pas envie. Tu es fatiguée. Je m'excuse. Je dois aller aux toilettes. On ne te regarde même pas. Tu te lèves et on ne se rend pas compte de ton absence. Tu renverses un verre - exprès - sur ton passage et aucune tête ne se retourne. Bordel. Lasse, tu montes lentement les marches menant à ta chambre et tu te laisses tomber sur ton lit. Tu essaies de réfléchir à grande vitesse pour te sortir de cette grosse emmerde. Tu cherches rapidement ton téléphone portable et compose rapidement le numéro de Kira pour la supplier à te rejoindre. Salut, bonnasse. Le Manhattan Lounge dans dix minutes. Portes pas un truc trop sexy et poses pas de questions. T'as intérêt à pas me poser un lapin sinon je te massacrerai. Tu raccroches et quittes hâtivement ta chambre.Dernier essai, tu claques la grande porte avec fracas essayant d'attirer leur attention mais rien. Bon sang. Tu as toujours détesté ce genre de dîner de bourges snobes et antipathiques. Parfois, tu te demandes comment tu fais partie d'une famille aussi conservatrice et ennuyeuse. [...] Tu ne mets que dix minutes pour te rendre au Central San Francisco et plus exactement le Manhattan Lounge. Par contre, pour trouver une bonne place au parking c'est le bordel assuré. Tu ne t'attendais pas du tout à faire le tour de ce foutu parking pourri minimum dix fois. Tu étais sûre et certaine que personne ne se rendrait un club de strip tease dans un soir de semaine. Ce qui te surprit d'avantage ce fut la foule à l'intérieur du club. On te mata rapidement dès que tu poussas la porte poussiéreuse du club mais on se détacha de ta vue pour la reporter sur la fille complètement à poils dansant au tour d'une barre. Tu cherches une place au fond avant de commander une vodka cerise en attendant Kira. Tu sais très bien qu'elle va te faire la peau quand elle se rendra compte que le Manhattan Lounge n'est autre qu'un club de strip. Elle qui devrait te remercier d'avoir eu cette idée de génie. Pour une fois, vous pourrez vous amuser sans qu'on vous mate de trop ou qu'on vous reluque le cul au milieu d'une conversation. Tu es convaincue que l'on doit être ouvert d'esprit et accepter de tout expérimenter. L'aventure, ça nous pimente la vie. Et Dieu seul sait à quel point t'as besoin que l'on pimente la tienne.

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❝ We're not the fortunate ones, and girls, they wanna have fun.❞

❝ I come home in the morning light, my mother says "when you gonna live your life right ?" Oh, mother, dear, we're not the fortunate ones and girls, they wanna have fu-un. Oh, girls, just wanna have fun. The phone rings in the middle of the night, my father yells "what you gonna do with your life ?" Oh, daddy, dear, you know you're still number one, but girls, they wanna have fu-un, oh,girls, just wanna have. That's all they really want, some fun. Some boys take a beautiful girl, and hide her away from the rest of the world.. I wanna be the one to walk in the sun. Oh, girls, they wanna have fu-un, oh, girls, just wanna have. That's all they really want, some fun.❞ ;; cyndi lauper.

Tu regardes le plafond de ta chambre trop petite, allongée sur ton lit, les jambes étendues sur le mur d'en face. Les mains croisées derrière ta tête, tu ne peux t'empêcher de penser que ça fait bien trop longtemps que tu n'as pas passé de soirée mémorable. Plus d'une semaine, certainement, et en tant qu'Omega c'est bien trop pour toi. De plus ta colocataire n'est même pas là pour te divertir, et t'accompagner pour passer une soirée de folie comme vous les connaissez bien. Tu es partagée entre la flemme d'attraper ton téléphone pour y faire défiler ton répertoire et la folle envie de laisser tes pensées s'alcooliser dans des verres de rhum. Tu tends le bras dans un effort surhumain et attrapes le paquet de cigarettes qui trône sur ta table de nuit, avant d'en allumer une dans cette position si étrange mais que tu trouves on ne peut plus confortable. Tu inspires cette fumée qui te pique la gorge et que tu ne savoures qu'à de rares occasions. Fumer en journée, très peu pour toi, ce dangereux plaisir est réservé à tes interminables soirées et à ces quelques situations dans lesquelles tu as tant besoin de te détendre. C'est ce deuxième cas qui te concerne à cet instant, tant tu se sens bouillir dans ton immobilité. Tu n'as jamais aimé rester en place, à regarder le temps passer avec indifférence. Toi, tu as besoin de bruit, de contact avec les autres, même si ces derniers ne sont souvent pas très agréables. La sonnerie de ton mobile te tire de tes rêveries inutiles, et tu tends une nouvelle fois le bras afin de t'en emparer. Ta chambre est tellement petite que quelques pas suffisent à en visiter la totalité. Tu colles ton portable à ton oreille, sans te donner la peine d'annoncer un banal "allo". « Salut, bonnasse. Le Manhattan Lounge dans dix minutes. Portes pas un truc trop sexy et poses pas de questions. T'as intérêt à pas me poser un lapin sinon je te massacrerai. » La douce voix salvatrice de ton amie t'arrache un sourire, et tu la laisses raccrocher après lui avoir assuré que tu ne louperais ça pour rien au monde. Tu prends le temps de finir ta cigarette puis l'écrases dans un petit cendrier à ta droite. Enfin, tu te redresses et te rends dans ton étroite salle de bain. Tu laisses glisser ton boxer le long de tes fines jambes, retires ton débardeur et te réfugies sous une brulante cascade d'eau. Si tu profites de cette douce chaleur, tu ne t'attardes pas et quittes bientôt la cabine, avant de t'adonner à ta toilette féminine. Une légère touche de maquillage, puis tu enfiles tes sous-vêtements de dentelle noire, un jean slim noir, une paire de bottines à modestes talons et un top bleu turquoise. Puis tu remplis rapidement ton sac de tes clés, de quelques billets, de ta pièce d'identité et de ton téléphone, couvres tes épaules de ta veste en cuir, et quittes le campus. Tu hèles un taxi sans te soucier du prix que cela va te couter : tu as promis à Pi de ne pas arriver en retard. Onze minutes plus tard, tu pousses la porte du Manhattan Lounge, cherchant du regard celle qui t'a donné rendez-vous. Tu caches ta surprise en réalisant que tu viens de pénétrer dans un club de strip-tease, et esquisses un sourire en remarquant que les hommes n'ont pour toi que de brefs regards. Ils sont bien trop obnubilés par les femmes dénudées qui se trémoussent sans pudeur. Tu aperçois enfin l'Epsilon dans le fond de la salle, un verre à la main. Tu t'approches d'elle et t'assoies à sa gauche. Avant même de la saluer, tu interpelles une serveuse et lui demande un gin tonic. Puis, tu tournes enfin la tête vers Pi. « J'admire ton originalité, Piach. » Tu lui adresses un sourire moqueur. Mais elle te connaît par cœur, et devine que derrière tes sarcasmes se cache une réelle excitation devant la soirée à venir. La serveuse revient bientôt avec ton verre, que tu sirotes distraitement tout en observant ces danseuses sans complexe. « Par contre, à moins d'aller se trémousser avec ces exhibitionnistes, j'espère que t'as une bonne idée pour nous occuper. » Après tout c'est elle qui t'a fait venir, tu espères donc qu'elle a quelques idées afin de rendre cette soirée des plus distrayantes.

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« FUCK OFF. TRY NEW SENSATIONS. »

T'es crevée. Tu regrettes d'avoir accepté de faire médecine. Bordel ce que t'es conne. Tu n'as jamais été une intellectuelle. Pourquoi donc t'orienter vers la médecine ? Sûrement pour foutre la hargne à tes parents. Pour briser la bonne vieille tradition qui exige que chaque Dell'Anna doit être avocat. Petite sotte. Te voilà maintenant entrain d'étudier quelque chose que tu détestes. Mais enfin de compte, cela sert-il à quelque chose de bosser ? Tu n'as guère été acceptée à Berkeley pour tes bonnes notes ou ta bonne foi. Non, tu as été acceptée grâce à un chèque rempli de centaines de chiffres en dollars. Tu as été acceptée car ton père les aurait sûrement entraîné en justice si ils avaient refusé de te compter parmi leurs étudiants. Toi de ton côté, tu t'en fous. Tu les emmerdes à tes parents, le doyen, le directeur; tous. Tu ne culpabilises pas. Non, du tout. Tu en as rien à foutre. Tu es consciente que l'argent est équivalent de pouvoir et ce serait vraiment con voire idiot de ne pas en profiter. Bref. Affalée sur ta chaise en sirotant ta vodka cerise, tu arques un sourcil en voyant la réaction de certains clients face à ces stip teaseuses complètement à poils. Pathétique. C'est fou à quel point une femme peut contrôler un homme que ce soit par son corps ou son côté mystérieux. Les hommes ne sont pas difficiles à comprendre; à contrôler; à manipuler. Il suffit de découvrir leur point faible et hop dans votre poche. Toi - ma petite pute - tu as découvert leur secret depuis bien longtemps. Tu profites d'eux; ce ne sont que des pigeons, des pions que tu utilises pour arriver à tes fins. Des pions que tu pourras renverser à n'importe quelle minute pour atteindre le roi ou la reine; bref ton objectif. L'image de Satan traverse ta tête à cet instant précis. Tu grimaces. Borde, qu'est-ce qui te prend de penser à lui à cet instant ? Tu soupires. Tu bouges ta tête brusquement voulant chasser sa photo qui hante ton esprit. Tu bois une grande gorgée de ton verre et en demande un autre - un double. Ta tête va bientôt exploser à force de réfléchir. Bon Dieu, qu'on te foute la paix. On te demande plusieurs choses en même temps. On attend tellement d'actions de ton côté et toi - en bonne passive - tu ne fous absolument rien. Tu glandes, tu erres telle un vampire cherchant à découvrir sa proie. Tu n'as pas de programme précis; pas d'emploi de temps bien clair. Tu improvises. Ta vie est basée sur cela; sur l'aventure. Tu vies au jour le jour et ça rend les choses encore plus dangereuses mais excitantes à la fois. J'admire ton originalité, Piach. Tu sursautes. Tu étais tellement plongée dans tes pensées que tu ne t'étais même pas rendue compte de la présence de Kira. Tu te lèves à moitié et lui fait la bise. Tu as bien fait de l'appeler. Tu as besoin de te divertir; de sortir de cette boule dans laquelle tu suffoques depuis plus de deux semaines. Avec Kira vous entretenez une relation bien spéciale. Tu n'es guère le genre de personne à t'attacher aux autres rapidement. Non, tu es toujours sur tes gardes. Tu ne veux pas qu'on te nique une fois que t'as le dos tourné. Avec elle, c'est différent. Vous vous ressemblez tellement mais vous vous vous opposez en même temps. Cela permet donc à votre relation d'être bien sympathique, mouvementée, pimentée. Tu as presque envie de dire que tu es très attachée à Kira. Mais non, tu ne l'avoues pas. Hors de question. Tu es Pi la froide, la snobe, l'impassible. Par contre, à moins d'aller se trémousser avec ces exhibitionnistes, j'espère que t'as une bonne idée pour nous occuper. Tu lâches un rire enfantin avant de boire une autre gorgée de ton verre à moitié vide. Mlle aurait-elle un malaise quant à la nudité ? Tu affiches un sourire amusé avant d'ajouter: On improvisera, comme toujours. Tu lui fais un clin d'oeil complice plein de sous entendus. Avec Kira, vous vous ne vous ennuyez jamais. Vous pourrez transformer des funérailles de mamie en LA soirée du siècle sans vous casser la tête à tout programmer. Que la fête commence. N'essaie pas de prétendre que tu avais d'autres plans pour ce soir. Je peux le sentir rien qu'en te regardant que tu te faisais chier à mort. Cimer Pi pour cette idée merveilleuse.

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» L'été est fini, restons discret [Lina]
» je suis tombé(e) sous le charme. [ft. Lucas]
» Leçon de foot et charme blond. pv [Shakespeare Valentyn]
» Il a le charme du diable; Elle a la force des anges - MAXEYLLAN
» Roman&Camélia :. On peut résister à la beauté mais pas au charme.

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