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« You were mine and I was yours for one night » {PV}

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MessageSujet: « You were mine and I was yours for one night » {PV} « You were mine and I was yours for one night » {PV} EmptyMar 17 Juin - 13:08

    • saturday, 2:25pm, lombard street - foverer yours.

    « You were mine and I was yours for one night... »
    Peter, écouteurs dans les oreilles, écoutait distraitement les paroles de la chanson. Loin de se douter que d'ici peu de temps, elles prendraient tout leur sens.

    Mais revenons-en à l'instant présent. Sucrerie glissée entre ses lèvres, mains dans les poches du blouson gris qu'il portait par-dessus un t-shirt de la même couleur, mais plus claire, Peter marchait le long des nombreuses vitrines de la Lombard Street. Le boulevard était étonnamment peu peuplé aujourd'hui, sûrement était-ce dû au temps maussade qui régnait sur San Francisco. Les californiens semblaient fuir les nuages... Tout le contraire du jeune Irlandais, qui lui, semblait fuir le soleil comme la peste.
    Le ciel exceptionnellement gris du jour l'avait donc séduit, et c'était sans pester contre la chaleur ou contre les rayons de lumières aveuglants qu'il était sorti de l'appartement où il vivait - et restait cloitré les 3/4 de son temps libre. Il avait vagabondé sur le campus une petite heure, sans but précis. Puis, l'envie de faire un tour en ville lui était venu. Il était arrivé ici au début de ce semestre, mais pourtant, il ne connaissait que très peu les lieux.
    Il s'était donc rendu au parking, trop flemmard pour marcher jusqu'au centre ville. Il repéra sans peine la voiture flambant neuve offerte quelques semaines plus tôt par ses parents, sa couleur noire étant plutôt exceptionnelle parmi les voitures des autres étudiants, soi disant luxueuses, mais surtout tape-à-l'oeil par leurs couleurs trop vives pour paraître crédible. Bref, le jeune homme s'approcha de l'engin, marque de la richesse de la famille Silverdale par l'esprit luxueux qui en émanait et y grimpa, avant de démarrer et de s'éloigner de Berkeley.
    Une vingtaine de minutes plus tard, Peter flânait le long de Lombard Street, musique dans les oreilles, attitude indéchiffrable, regards glacials adressé à tout ceux qui osaient ne serait-ce que le frôler en passant à côté de lui.
    Alors, imaginez seulement sa réaction lorsqu'il fut carrément bousculer -très, très légèrement-, tandis qu'il observait d'un regard vague l'enseigne d'une des boutiques bordant le trottoir. Le contact n'avait rien eu d'assommant ou de violent, mais le jeune homme fut tout de même contraint de faire un pas hésitant en arrière, pour reprendre son équilibre. D'un geste rapide, il enleva l'un de ses écouteurs et de son autre main, ôta la sucette fraise délicieusement glissée entre ses lèvres. Il releva la tête, chercha du regard l'individu qui venait de commettre l'irréparable, mais ne vit personne. Sourcils froncés, il tourna sur lui même, et vit son "agresseur" s'éloigner d'un pas nonchalant, portable à la main...

    - Si déjà vous être trop gauche pour ne pas faire attention où vous marchez, vous pourriez au moins avoir l'urbanité de vous excusez.

    Peter força un peu son ténor glacial, rapide, claquant afin d'être certain d'être entendu.
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MessageSujet: Re: « You were mine and I was yours for one night » {PV} « You were mine and I was yours for one night » {PV} EmptyMar 17 Juin - 14:05

Le soleil ne semblait pas décidé à faire ami-ami avec la Californie aujourd’hui. Ce ciel grisâtre valait aux rues de San Francisco d’être complètement délaissées par leurs habitants. Lombard Street était victime d’un véritable abandon même. Ou presque. Jazz, une fois de plus bien trop préoccupée par son nombril, n’aurait pu vous dire combien de personne peuplaient le boulevard en ce jour maussade, mais elle pouvait néanmoins affirmer qu’elles se comptaient sur les doigts de la main.

La jeune Crandell faisait elle aussi partie du petit lot de courageux qui s’étaient aventurer sur Lombard Street malgré ce temps de chien. Elle n’avait rien de bien précis à faire, et à vrai dire, elle n’avait rien de bien défini en tête non plus. C’était donc à tout hasard que son chemin avait pris la direction du centre ville, lieu stratégique où l’on trouve toujours à s’occuper en temps normal. Cependant, elle devait avouer que le boulevard avait perdu de son dynamisme aujourd’hui, ce n’était pas comme çà qu’elle l’aimait son Lombard Street. Oh que non ! La suédoise devait même s’affaisser au triste constat que le boulevard était plutôt ennuyeux aujourd’hui.

Fort heureusement, en 2008, nous jouissons de tout un tas de gadget, de tout un tas de superflu qui permettent à des gens comme Jazz Crandell de remédier à leur ennui et leur lassitude à peu près permanente. Un exemple ? Son Blackberry. Elle s’empressa de le sortir de son sac Hermès, et passa en revue le nombre d’appels manqués ces trois dernières heures. Le bouffon d’avant hier-soir… non. Lizlle, sa cousine suédoise… plus tard. Sa semi « belle-mère »… pourquoi pas. Pas qu’elle tienne tant à avoir à l’autre bout du fil la mère de Carl, en revanche, échanger quelques mots avec son fils réchaufferait sans doute un peu le cœur givré de l’étudiante.

En effet, depuis la naissance de Max, elle n’avait jamais entièrement pris en main son éducation. Jazz l’avait eu bien trop jeune, et c’était une personne au caractère bien trop spécial pour prendre en charge seule un enfant. Heureusement, Carl ne s’était pas défilé, mais s’en était de même pour lui, il n’avait pas la maturité nécessaire pour élever leur petit Max sans l’aide de personne. Jazz, Carl et les parents de ce dernier s’étaient donc arrangés à l’amiable. Ils s’occuperaient de manière responsable du petit garçon. Bien évidemment, leur fils et Jazz conserveraient leur statut de parents et une place prépondérante dans la vie de l’enfant. Mais la plupart du temps, les semi beaux parents de Jazz auraient sa garde. Jazz comme Carl rendaient le plus souvent possible visite à leur progéniture bien sûr et s’accordaient le maximum de temps qu’ils le pouvaient avec, mais cela n’était pas une mince affaire étant donné qu’ils s’étaient tous deux engagés dans de grandes études.

Pour en revenir à ce qui se passait actuellement sur Lombard Street et sur le Blackberry de Crandell, celle-ci se décida enfin à rappeler Dina, la mère du père de son enfant (dans le genre compliqué…). Après une dizaine de minutes à s’efforcer de faire la conversation à cette galeriste branchée de New York, elle pu enfin s’adresser à Max. Un sourire raviva la mine terne de Jazzy, impossible à déstabiliser par le restant du monde, par ce qui pouvait bien se passer autour d’elle. C’est donc sans s’en rendre compte qu’elle bascula un des rares passants. Elle continua son chemin comme si rien n’était, il serait même impossible de dire si elle avait remarqué son geste envers le passant si celui-ci n’avait pas protesté quelques secondes plus tard. Le fait qu’il l’apostrophe de la sorte la força à raccrocher, et fit que le jeune homme venait de définitivement s’attirer les foudres de Jazz. Le considérant enfin, ce fût un regard noir qu’elle lui adressa, ce fût même un regard d’une couleur plus foncée que le noir si elle avait existé.


« Et vous, vous pourriez au moins avoir la politesse de la fermer quand quelqu’un est en pleine conversation téléphonique. Et plus encore quand c’est moi. Crétin ! » vociféra-t-elle, tout en revenant sur ses pas.
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MessageSujet: Re: « You were mine and I was yours for one night » {PV} « You were mine and I was yours for one night » {PV} EmptyMer 18 Juin - 18:52

    Peter suivit du regard la jeune blonde, jusqu'à ce qu'elle s'arrête, quelques mètres plus loin. Heureusement pour elle, d'ailleurs, car le jeune Irlandais n'aurait pas hésité à insister, jusqu'à ce qu'elle cède et se retourne. Il ne la connaissait ni d'Eve ni d'Adam - du moins, c'est ce qu'il pensait - et la bousculade n'avait été que très légère... D'ailleurs, "frôlement" serait plus approprié que bousculade ! Enfin, quoiqu'il en soit, le contact n'avait rien eu de dramatique, et n'importe qui aurait pu laisser s'éloigner la jeune femme sans la moindre objection, d'autant plus que celle-ci était au téléphone. Mais, Peter Silverdale n'était pas n'importe qui, et le temps maussade - mais pourtant si merveilleux à ses yeux - le mettait dans un bonne humeur à toute épreuve. Résultat, s'en prendre à la première personne qui lui en donnait l'occasion l'amusait grandement.
    Enfin, quelques instants plus tard, elle raccrocha. Le jeune homme, d'une impatience presque aussi légendaire que sa froideur, avait tourné la tête vers la droite et fixait un vieillard, qui le toisait d'un air méfiant. Il ne prit pas la peine de regarder la jeune femme, lorsqu'elle s'adressa à lui.
« Et vous, vous pourriez au moins avoir la politesse
de la fermer quand quelqu’un est en pleine conversation téléphonique.
Et plus encore quand c’est moi. Crétin ! »
    Un ricanement méprisant s'échappa de ses lèvres, étirée dans un sourire fielleux. Elle avait, en plus de cela, le culot de lui reprocher de l’avoir dérangé dans sa « si importante » conversation téléphonique ? Et puis quoi, encore ? Il allait attendre patiemment jusqu’à ce qu’elle raccroche ?
    Sourire acide aux lèvres, Peter finit par tourner la tête vers la jeune femme, son regard glacial vrillant sur le sien, songeant à la réplique froide et cassante qui allait, l'instant d'après, claquer dans l'air comme une gifle.

    - Crandell ?

    Ce fut la seule chose qu'il parvint à articuler, un murmure hésitant, à peine audible.
    Ses sourcils se froncèrent légèrement, tandis qu'il observait avec une intensité de plus en plus gênante les prunelles bleutées de la jeune femme.
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