Je me souvenais encore de notre premières rencontre, dans un bar, tu étais toute seule à boire ton verre. Je ne savais pas bien pourquoi je venais te voir en fait, j'avais envie d'être avec quelqu'un, de m'amuser et surtout de boire en agréable compagnie. Depuis cette rencontre on ne s'est pas lâché une seule seconde, dès que l'un de nous avait envie de faire la fête ou de se comporter comme des grands enfants on appelait l'autre. J'ai bien cru que je te plaisais, qu'on passerait à l'action mais ce ne fut pas le cas, c'est assez étrange vu notre comportement, tu me plaisais et d'habitude je me moque de savoir si la fille est consentante, elles le sont toutes devant mon beau sourire ravageur. Et pourtant il n'y a jamais rien eu, peut-être que j'avais peur que notre relation ne soit différente si jamais on sautait le pas, après tout on s'entendait si bien sans ça pourquoi s'embêter avec des formalités. On ne s'est pas parlé pendant plusieurs mois, on avait autre chose à faire, menant notre vie chacun de notre côté. J'ai passé du temps avec mon père, j'ai pris conscience des responsabilités qui me tombaient sur les épaules et ce que je voulais vraiment pour mon avenir, tu as du faire pareil de ton côté.

Les mois ont passés et ce soir j'avais envie de la revoir comme au bon vieux temps, de s'amuser de nouveau et qui sait cette fois nous passerons peut-être à l'action. Mais je n'y croyais pas trop, je l'ai vu plusieurs fois à l'université accompagné d'un homme, ils avaient l'air assez proche, trop proche pour être de simples amis. Ils forment un très beau couple soit dit en passant mais quel dommage que nous ne soyons pas amusé tant qu'on avait la possibilité de le faire. Je l'avais pourtant appelé pour boire un verre, nous étions samedi soir, le soir où les gens sortent de chez eux et la rentrée n'est pas encore faite donc pour le moment pas besoin de s'embêter de savoir si on avait cours le lendemain matin. Je lui avais donné rendez-vous dans un bar que je connaissais depuis peu, ça avait beau faire deux ans que je vivais à San Francisco je ne connaissais pas encore la ville comme ma poche on ne pouvait pas en dire autant pour New York. Le temps devenait plus frais, on voyait bien que l'été était en train de nous abandonner pour laisser place à la fraicheur de l'automne, nous n'étions pas encore obligé de sortir avec des manteaux d'hiver, on pouvait facilement rester en pull léger ou en chemise, il fallait juste faire attention aux courants d'air. Je restais dehors un moment, la plupart des bars n'acceptaient plus les fumeurs, tout du moins fumer dans le bar, c'était bien pénible il fallait s'en arrêt s'absenter dehors, dans le froid pour aller fumer sa cigarette. En été ça allait mais l'hiver c'était immonde, on pouvait avoir de la pluie ou de la neige, ça ne donne pas envie de continuer à fumer, j'avais essayer à plusieurs reprises de m'arrêter mais quand on est en société ou chez soi c'est une habitude de tendre le bras pour attraper son paquet de cigarette. Je comprenais parfaitement pourquoi on ne pouvait plus fumer dans un bar, c'était assez désagréable pour les personnes non fumeurs de supporter l'odeur de cigarette, la fumée pendant qu'ils mangeaient ou buvaient un verre de bourbon. Je tirais donc dehors par un temps frais sur ma cigarette, la fumée se détachait sur la noirceur de la nuit, s'envolant vers le ciel. Je regardais les gens marchant sur le trottoir, défilant devant mes yeux, des jeunes allaient au cinéma entre ami ou en amoureux, d'autres allaient tout simplement au restaurant.

Je commençais à me dire que j'aurais bien fait de prendre une veste, à force de rester dehors je me rendais compte qu'il faisait frais surtout quand on ne bougeait pas de sa position comme je le faisais. Je ne regardais pas quelque chose ou quelqu'un en particulier, je laissais mon regard divaguer sur les personnes qui passaient devant moi, sur les couleurs de la ville, la nuit les villes se parent de leurs plus beaux atouts pour montrer aux yeux de tous quelles sont les plus belles. San Francisco était une belle ville je ne pouvais le nier et personne ne pourrait me dire le contraire mais la plus belle ville à mes yeux serait toujours et resterait St Pétersbourg, il n'y avait pas plus belle au monde à mes yeux, surtout en plein hiver, c'était comme si elle mettait on manteau de fourrure, parsemant à chaque rue des milliers d'étoiles blanches. Mes pensées furent interrompus en entendant la voix familière et douce de Emy, je lui souriais.

Il n'y a que les cons qui ne changent pas d'avis. Ben comme tu viens de le dire je prends de l'âge alors je sais plus trop ce que sait d'embrasser une fille

Je lui tirais la langue, avec elle on ne pouvait pas s'ennuyer, elle avait toujours le mot pour rire. Nous étions passés maître dans l'art de la taquinerie, il fallait s'en arrêt qu'on trouve quelque chose pour se chamailler comme des grands enfants. Je me moquais un peu de ce que les autres pouvaient penser, je savais que ces paroles étaient fausses, qu'elle ne pensait pas un seul instant à ce qu'elle me disait. Ça nous faisait rire c''est le plus important. J'écrasais ma cigarette et la jetais dans une poubelle, j'allais pour l'embrasser mais fis semblant d'hésiter entre sa bouche et sa joue, je finis par choisir la joue. Nous n'avions jamais franchi la ligne de l'amitié, c'était bizarre pourtant elle avait dormi une ou deux fois chez moi il aurait pu se passer quelque chose, surtout qu'elle ne me déplaisait pas du tout. Mais non j'avais décidé de rester un garçon sage, de peur de gâcher notre belle amitié pour une histoire de fesse.

Je pensais justement reprendre des cours parce que si je devais repasser l'examen je n'aurais pas mon diplôme. Mais toi aussi tu te fais vieille c'est pas un cheveux blanc que je vois là

J'avais fait semblant de voir un cheveux blanc parmi les siens, j'en profitais pour le lui arracher mais non il n'était pas blanc juste un peu plus clair que les autres. Je récoltais une nouvelle tape pour lui avoir fait mal, elle était tellement mignonne quand elle s'énervait. Je lui fis signe en passant ma main dans son dos pour rentrer dans le bar, il y avait du monde comme j'espérais et la bière coulait à flot. Nous nous trouvions une table, pour ma part ce n'était pas à la bière que je carburais mais au whisky ou à la vodka, j'allais commencer par la bonne vieille boisson favorite du monde entier le whisky. J'appelais le serveur pour que nous puissions donner notre commande, comme tout bon gentleman je la laisserais faire son choix en premier et attendrait patiemment que madame prenne son temps entre les différentes boissons qui se présentaient sous ses yeux. Une fois ceci fait, de nouveau seul je m'installais de façon plus confortable sur ma chaise et la regarda un sourcil levé.

J'ai cru comprendre que tu ne chômais pas dis donc, encore un nouvel étalon tu l'as pas encore totalement épuisé le pauvre ?

Les femmes et l'âge, il ne fallait pas rigoler avec ça, d'ailleurs c'était très malpoli de demander à une femme son âge. Je ne le faisais jamais en règle général me basant uniquement sur le physique de la fille, ce qu'elle avait dans le crâne pour me faire une idée de l'âge qu'elle pouvait bien avoir. Certes je demandais aux filles l'âge qu'elles pouvaient bien avoir quand elles passaient dans mon lit, hors de question que je couche avec une fille mineur qui paraît avoir l'âge légale pour jouer aux petits chevaux. Mais bon c'était un jeu entre nous, je ne pensais pas réellement ce que je disais, effectivement elle était un peu plus âgée que moi vu qu'elle avait 23 ans et moi 21. Nous étions donc dans la salle du bar attendant patiemment nos verres, je lançais un petit regard discret à une des serveuses, elle avait un très joli profil et pas que ça en fait, toute sa petite personne était intéressante. Je sentais que j'essayerais de lui parler pour lui glisser mon numéro de téléphone histoire qu'ensemble nous nous retrouvions dans mon entre secrète, pas si secrète que ça en fait.

M'enfin tu devrais savoir que je suis big brother, je sais tout. Je t'ai croisé une fois dans la rue embrassant un mec il y a un moment d'ailleurs mais vu ta réaction vous êtes encore ensemble, serait-ce le bon ?

Elle commença à me dire que si je ne savais plus séduire les femmes de mon âge il faudrait que je me rabatte sur des cougars, j'avais déjà eu des expériences ainsi avec des femmes de la haute société russe. J'en gardais un très bon souvenir et c'était exceptionnel que je passe quatre nuits de suite avec une même femme, c'est pourquoi j'en gardais un très bon souvenir. Elle n'avait pas besoin de me dire ce qu'était ce genre de femme, j'avais parfois l'impression d'être un enfant à ses yeux découvrant le monde dans lequel nous vivons. J'étais sur que je connaissais pleins de choses qu'elle ignorait complètement comme le réseau de drogue à San Francisco, mais ça je ne le lui dirais pas vu que je ne voulais pas qu'elle sache que je prenais parfois, pour me détendre ses petites pilules porte bonheur. Il y avait d'autres personnes au courant de ma situation, notamment Lux et Satana avec qui on s'amusait beaucoup d'ailleurs.

J'ai déjà testé tu sais

Je lui fis un clin d'œil pour lui signifier que les choses devaient rester entre nous. J'allais commencer à boire une gorgée de ma boisson mais elle décida qu'il fallait que nous trinquions à nos retrouvailles. Je levais mon verre et le fis tinter doucement avec le sien, je me rapprochais et lui fis une bise sur la joue. J'étais moi aussi content de la voir, c'est vrai qu'on ne s'était pas donné de nouvelles depuis longtemps, depuis le début des vacances d'été en fait. J'étais parti en Russie comme je le faisais assez souvent l'été, je n'avais donné de nouvelles à personnes un peu comme si je me coupais du monde américain pour retourner au monde russe, le monde dans lequel je vivais depuis ma tendre naissance.

oi aussi tu m'as manqué, désolé je suis retourné à Moscou et donc j'ai un peu mis de côté tout le monde en fait donc ne prends pas le silence pour toi. Je sais je suis toujours aussi beau voir plus beau d'ailleurs j'ai un nouveau tatouage sur la fesse gauche tu veux le voir ?

Si tu savais je sais tout de toi … Vraiment tout

Je faisais un petit haussement de sourcil pour faire un peu l'idiot, c'était aussi en général ce qu'utilisait les hommes pour faire comprendre à une femme qu'ils ont envie de passer les étapes et d'aller parler plus tranquillement dans un lit. Tout n'était que pur jeu entre Emy et moi, je n'arrêterais pas ce petit jeu sous prétexte qu'elle a quelqu'un dans sa vie, j'avais pour principes de ne pas changer à cause de quelque chose ou de quelqu'un. Quand je serais plus adulte, que j'aurais mon cabaret à gérer là je changerais sûrement, en surface en tout cas, je voudrais rester le même jeune homme fêtard qui aime avant tout profiter de la vie tant elle est précieuse. Je regardais la main qu'elle me mit presque sous le nez, jolie bague il n'y avait rien à dire il avait de très bon goût en ce qui concernait le bonheur de sa chère et tendre. Je lui prenais la main et observais plus longuement cette bague, mon amie rayonnait totalement, ça me fit plaisir de la voir ainsi car la vie n'avait pas été toujours facile pour elle.

Pétard ! Alors tu es fiancée ! Je t'en aurais offerte une plus belle moi

Une approche pour voir mon corps musclé, elle l'avait déjà vu avec un boxer en tout cas. Je me demandais pourquoi je lui avais dit cette partie de mon corps, il ne me viendrait jamais à l'idée de me faire tatouer à cet endroit. Ça devait être vraiment douloureux, un ami une fois c'était fait tatouer la cheville, il avait beaucoup plus souffert que pour se faire un joli dessin derrière l'oreille. La peau des fesses est douillette alors j'imaginais que la douleur devait être plus importante. Je levais un sourcil en buvant ma boisson lorsqu'elle dit que son fiancé était tatoué sur la majorité de son corps, je ne savais pas que c'était son genre d'homme. Je buvais une nouvelle gorgée de mon verre sans pour autant la lâcher des yeux. Elle serait donc prête à faire une infidélité à son petit ami, pardon fiancé pour admirer le corps sublime et digne d'une statue grecque de son ami. Je lui fis un petit sourire, je relevais la manche droit de ma chemise, il y avait un gros pansement sur mon avant bras, je posais mon bras sur la table devant elle.

Tu sera la première à le voir alors, vas y fait toi plaisir arrache le comme quand tu t'épiles à la cire … Oh toi avec un tatoué, il a des piercings ? Il s'appelle comment ?

Spoiler:

Ce qu'elle me disait m'intriguait un peu, je connaissais en effet un homme presque tatoué sur tout le corps, je doutais fortement tout de même que ce soit lui, il n'était pas du genre à s'amouracher d'une fille et rien me dire. J'avais tout de même envie de savoir le nom du fiancé mystère qui avait osé volé le cœur de Emy sans me prévenir. Je vis qu'elle avait fini son verre, elle aimait toujours autant boire malheureusement elle en tenait pas très bien l'alcool contrairement à moi. Je finis mon verre et fit signe à la jolie serveuse de venir à notre table pour venir prendre une nouvelle commande, elle ne se fit pars prier pour venir rapidement délaissant un autre client. Je lui dis de remettre la même chose, ce serait moi au final qui payerait de tout façon, hors de question que je laisse une femme payée ses consommations alors qu'elle est avec moi. Je méditais un peu sur la question qu'elle venait de me poser, j'allais donc lui faire part de ma petite théorie de classement des femmes, ce n'était pas glamour mais bon je suis un homme et j'aime classer les choses les gens ne font pas exception à la règle.

Elles sont cent fois mieux que les américaines refaites de partout, en plus elles sont un peu … comment dire … des vrais tigresses. Les françaises sont pas trop mal, romantique et tout, un peu de douceur ça fait pas de mal. Ton … fiancé il arrive à tenir la cadence parce que je suis persuadé que tu aimes jouer avec le fouet. Avoue le en fait tu es russe ?