On a tous besoin de se confier, de temps en temps. ► ft. Erwan

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Erwan éè Aleyna :plop:

Être bien entouré ça joue énormément sur le moral, et surtout sur l’envie de se battre ou de lâcher prise. Heureusement pour moi j’avais quelques amis sur qui je pouvais compter et sur qui je pouvais me reposer. Je sais que j’ai une chance inouïe, car oui beaucoup aurait fuit en voyant que j’étais enceinte, et pourtant mes amis, les vrais étaient toujours là. Quand j’avais besoin de pleurer, de rire, de taper, de me défouler, de parler, de sourire….je savais que je pouvais les voir. Comme on dit, les meilleurs des amis sont ceux qui sont là quand ça ne va pas et quand ça va. Après tout n’était-ce pas le retour de ce que je faisais moi ? Peut être. J’avais beau tout faire pour être heureuse, ce n’était pas toujours simple et pourtant même dans les pires moments j’étais là pour eux, enfin surtout pour ma petite Maë. Enfin pas dans tous les moments, car je me souviens de l’anniversaire, le mois dernier, de Keyon, j’ai mis ma petite à l’association toute la journée car je n’avais pas la force de la garder. Est-ce vraiment la bonne chose à faire ? Je n’en savais fichtre rien. J’étais encore ado et pas facile de toujours faire les bons choix. Aujourd’hui, ma petite était malade et je devais être à ces côtés pour la rassurer pourtant je ne restais pas tout le temps avec elle, puisque je voulais me reposer et surtout me vider la tête le temps de quelques minutes. Avec de la chance je me retrouvais avec Ewan, enfin c’est lui qui était à ma rencontre, et j’adorai passer du temps avec lui, d’ailleurs en quelques minutes nous avions parlé de tout et de rien mais surtout de…moi. J’avais l’impression de ne pas être là pour lui mais était-ce réellement une impression ? Je ne savais pas trop, mais de toute façon j’allais bientôt lui poser des questions sur lui, car je voulais en savoir un peu plus. Pour le moment j’écoutais mon ami en hochant la tête doucement. « Le souci c’est que je suis obligé de tout calculer à l’avance, je dois tout planifier, sinon je serais perdue et j’oublierai certainement beaucoup de chose…et t’en fais pas, j’arrive à souffler de temps en temps, la preuve, regarde moi. » Je parlais bien évidemment du faite que je sois enceinte, tout ça car j’avais voulu m’amuser avec un ami et maintenant je portais son enfant. Bien évidemment je savais évacuer avec une autre manière, mais ça c’est depuis que je suis enceinte parce qu’avant je faisais tout et n’importe quoi et la preuve avec cet enfant, mais maintenant que je le porte, je l’assume. Après tout, lui il n’y est pour rien. Absolument pour rien. Puis il mit ces deux mains sur mon visage afin que je le regarde et que je ne lâche pas mon regard, je l’écoutais tout attentivement avant d’hocher doucement mais surement, mon visage. « Que je me ménage, mais ça ne veut pas dire que je dois rester chez moi allongée ? » C’était impossible que j’envisage ceci puisque j’avais Maë, et j’allais devoir toujours être là pour elle, même à terme. Je souriais en le regardant, il avait toujours des mots, des conseils pour moi et c’était juste parfait à mes yeux. Parfaitement, parfait, oui. Un large sourire vint sur mon visage quand il mit sa main sur mon ventre. « Il a commencé à me donner des coups, la semaine dernière et c’est vraiment étrange comme sensation. » J’avais les yeux qui pétillaient, j’étais toute heureuse de parler de ma grossesse comme ça, oui. En plus j’avais de la chance car je savais qu’il serait là pour moi. Ewan ou le meilleur ami que l’on puisse avoir dans n’importe quelle situation.

On entrait dans la salle de ma petite princesse et j’allais directement vers elle pour aller la caresser doucement. Je regardais mon ami avec un léger sourire. « Oui…elle est magnifique. » Puis je regardais Maë avant de lui parler un peu. « Je suis là…tu peux dormir tout le temps que tu veux, je ne te laisserai plus toute seule. » Je venais de lui chuchoter à l’oreille afin qu’elle l’entende plus simplement, puis je restais là devant elle à la regarder, je caressais son front, ses cheveux, ses mains, sa joue…tout. Tout était une raison de la câliner. Puis je regardais mon ami par la suite, puisque j’avais été prise de mon défaut le plus grand : la curiosité. Je voulais qu’il me dise ce qu’ils avaient fait pour elle, le diagnostic et tout ce qui la concernait en réalité. J’aurai bien regardé moi mais je ne suis pas un médecin et je n’ai pas le droit, encore moins qu’Ewan, mais si il ne voulait pas me le dire alors je le ferai, tout simplement parce que je veux le savoir. Je le regardais avant qu’il ne secoue la tête et qu’il ne s’assoie sur un siège. Je baissais doucement les yeux avant d’attraper la main de ma petite. « S’il te plait Ewan, je veux savoir ce qu’ils lui ont fait…je veux savoir si elle va mieux, si sa maladie, son rhume, va empirer sa leucémie…S’il te plait. » Je relevais mon regard pour le regard, et puis je repris. « Si tu ne le fais pas alors je le ferai par moi-même. » J’avais besoin d’avoir ce réconfort, d’être rassurée ou non, tout dépendait des résultats. Pour le moment il ne bougeait pas de son siège et ne semblait pas vouloir m’aider, tant pis j’allais une nouvelle fois tendre la perche et je verrai par moi-même si il allait m’aider ou non. Je lâchais la main de ma princesse avant de prendre le dossier et d’aller vers mon ami et de lui donner. « Tu sais mieux que moi qu’il n’est pas prudent de mettre une fille enceinte en colère…» J’essayais de jouer de mon charme, de tout faire pour qu’il m’en parle mais je n’en savais rien, je ne savais même pas si il allait jouer dans mon sens. Ma fois, affaire à suivre, comme on dit.

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On a tous besoin de se confier de temps en temps.
Aleyna ► Erwan

Spoiler:

Tomorow may not be better. Il y a des gens qui nous changent. Qui nous poussent à nous surpassé, à donner le meilleur de nous même qu'importe la situation. Et puis d'autre qui, au contraire, nous poussent dans les plus sombres et douloureux côté de notre personnalité, dans nos plus profond retranchements. Et il n'y a pas beaucoup de monde avec qui je pourrai me sentir bien. Avec qui je pourrai me sentir moi. Le genre de personne en qui je pourrai avoir une énorme confiance. Ce genre de confiance aveugle que tu ne rencontres que très rarement. Oui, il n'y a pas beaucoup de monde avec qui je peux me sentir bien et moi même à la fois, sauf peut être Aleyna. Je n'avais jamais vraiment réfléchit à cela avant ; c'est là seule à qui je ne m'en suis pas pris après la disparition de Melvina. J'ai été odieux avec tout le monde, y compris Brittany, Emy, Rylee, mais jamais Aly. Ma petite Aly... Elle qui est là depuis le début, elle n'a jamais rien connu de moi que celui que j'étais avant. Elle n'a jamais eu à faire face au méchant Erwan. Celui qui laisse les gens dans leur merde après les avoir bien enfoncé. Celui qui fait n'importe quoi ici et là, avec n'importe qui. Celui qui pourrait vous envoyer balader, simplement parce que vous avez eu le malheur de venir lui parler, quand il n'était pas d'humeur à ça. Celui qui, pendant un temps, ne faisais aucunes consetions pour écouter les autres. Celui qui ne penser qu'à lui. Non, jamais je n'ai montrer ce côté de ma personnalité avec elle. Simplement parce que c'est le genre de personne qui peut vous faire oublier qui vous êtes. C'est le genre de personne qui vous fait tout oublié, simplement par sa présence, sa joie de vivre à toutes épreuves, son sourire angélique et son rire de poupée. Le genre de personne qui vous poussent à être meilleure, à être une personne bien. Simplement parce qu'on ne peut pas en vouloir à ce petit bout de femme. Personne ne peut s'en prendre à elle, parce qu'elle est forte, mais également attachante. Et même si, un jour j'aurai pris le risque d'être odieux envers elle, je l'aurai tout de suite regretter. Aleyna, fait partis des gens qu'il est préférable d'avoir en tans qu'amis plutôt qu'ennemis. Derrière ce minois d'ange se cache un véritable tempérament de feu. Il est préférable de ne pas la chercher. « Le souci c'est que je suis obligé de tout calculer à l'avance, je dois tout planifier, sinon je serais perdue et j'oublierai certainement beaucoup de choses...et t'en fais pas, j'arrive à souffler de temps en temps, la preuve, regarde moi. » Je ris vivement en regardant mon amie. Je savais où elle voulait en venir, et je me rendis alors compte qu'elle aussi n'avait jamais montré son "sale comportement" en ma présence. En résumé, nous sommes horribles séparément, mais de bonnes personnes une fois réunis. On dit souvent qu'il existe une âme soeur, quelqu'un fait pour nous sur cette terre. Un être qui serait similaire à nous en tous points. Un alter-égo. Une personne capable de nous comprendre mieux que quiconque. Une âme-soeur qui n'aurait pour seul but que de combler notre vie. Et pour moi il n'y en a pas qu'une mais deux ; Un alter-ego amoureux et un alter-ego amicale. Tout comme il existe des coups de foudre en amour, il y a quelques fois des coups de foudre en amitié. Aleyna c'est mon coup de foudre amical. Et s'il y a quelqu'un en qui je peux accorder ma confiance, c'est bien elle. Pour rien au monde elle ne me décevra. Et c'est sans doute pour ça que je passe autant de temps à essayer de prendre soin d'elle. Elle fait partie de moi. « As-tu déjà fais quelque chose de fous Aleyna-kaitlyn Forzwood ?! Enfin a par tomber enceinte à dix-neuf ans, bien entendu. Je parle de quelque chose de vraiment dingue, un acte impulsif et purement irréfléchie, quelque chose que tu ne te serais jamais permisse de faire avant. » Je la regarde, droit dans les yeux, sachant que mes mots ne résonneront pas comme un reproche, mais plutôt comme un déclique.

« Que je me ménage, mais ça ne veut pas dire que je dois rester chez moi allongée ? » Imaginer ma petite Aleyna, allongé chez elle, bien au chaud sous une couverture, en sécurité pour elle et son bébé a quelque chose de plaisant, je dois bien l'avouer. Mais ça serait rêvé d'imaginer qu'elle s'y tiendra. C'est une dynamite cette fille, rien ne l'arrêtera : si elle veut bouger, elle bougera. Enceinte jusqu'au trou de nez ou pas. Autant demander à un chien de ne pas courir après sa baballe quand on la lui lance - Oui, bon, la comparaison n'est pas très flatteuse, mais vous avez bien compris où je veux en venir- Puis elle n'abandonnera pas Maë' au centre en attendant tranquillement d'accouché, ça m'etonnerais même que la petite accepte de ne pas être là pour accueillir sa petite soeur. Et connaissant Aleyna, même sur le point d'accoucher à continuerais à s'occuper de la petite et à se torturer l'esprit avec toutes ses questions et inquiétudes. « Non, sans doute pas. Mais tu devras faire attention à ne pas trop vouloir combler tout le monde. Tu devras penser à toi et au bébé en priorité. Puis si tu as besoin d'aide pour t'occuper de Maë, tu sais que tu peux m'appeler à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit ! » Je lui lance un petit clin d'oeil. Aleyna m'explique alors qu'il a commencé à donner des coups de pieds ; elle est heureuse de cette grossesse n'importe qui pourrait le voir, elle en parles comme si c'était la plus belle chose au monde. Il parait que c'est le cas d'ailleurs. Arrivé dans la chambre, Aleyna ne démordra pas de son idée. Faut dire que lorsqu'elle a quelque chose dans la tête, elle ne l'a pas ailleurs celle là. C'est une qualité d'être déterminé. Etre têtu par contre c'est un vilain défauts. Mais bon, comment voulez-vous que je résiste lorsqu'elle me regarde avec ses yeux de biche et son regard de chien battus. « Tu sais mieux que moi qu'il n'est pas prudent de mettre une fille enceinte en colère...» Bien sûr que je le savais. Et dans son cas enceinte ou non, ça serait du suicide. J'attrape donc le dossier et l'ouvre en prenant soin d'afficher un air très sérieux. Si ça la rassure, je peux au moins faire ça. Bien que techniquement je n'ai aucun droit de le faire. Je ponctuas ma lecture de quelques froncements de sourcils, histoire de laisser un peu de suspens. Puis je referme le dossier, l'air toujours autant sérieux et garde le silence pendant un petit moment. C'était mal de jouer comme ça avec les nerfs d'une femme enceinte, mais ça lui apprendra à vouloir à tout prix tout savoir. « J'irai bien boire un petit café moi, t'en pense quoi ? » L'air toujours autant sérieux, je m'étire longuement, essayant de réprimé mon petit sourire en coin. J'aime la taquiner. L'état de Maëlysse n'est pas préoccupant alors je peux me le permettre. Même si, en voyant la tête de mon amie je ne peux m'empêcher de rire. J'aurai pu lire dans ses pensées à ce moment précis Boire un café ?! Boire un café ?!!! Non mais il est dingue lui. Il abuse, qu'il aille le chercher son café je lirai le dossier toute seule, tans pis si j'y comprends rien !!. « T'en fais pas va ! Elle va bien. Ils l'ont mis sous respirateur pour soulager un peu ses poumons et l'aider à mieux respirer. C'est les tuyaux que tu vois près de son nez. Ensuite, ils lui ont mis une perfusion avec des antibiotiques pour faire baisser la fièvre. Ses analyses sont bonnes, il n'y a rien d'anormale. Les grippes sur les enfants comme elle sont toujours plus impressionnante que dangereuse. M'enfin bon, un médecin ne devrait pas tarder à passer pour te dire tout ça » Je lui adresse un petit sourire. « Rassuré ? »

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Erwan éè Aleyna :plop:

Ce que je trouve d’étrange avec Erwan c’est le fait d’être autant proche lui et moi, et surtout d’être aussi complice. Oui pas besoin de se connaître depuis de longues années, la preuve avec lui. Cela fait maintenant quelques longs mois que l’on se connait, et ce grâce à ma petite. C’est vrai que j’aurai plutôt voulu le connaître dans d’autres circonstances que celles qui nous ont rapprochés. Inutile de vous dire que nous nous sommes rencontrés à l’hôpital par le biais de ma petite princesse, mais en même temps une amitié comme celle que j’ai avec lui, je ne peux pas tourner le dos, ça serait sans sens. Je ne vais pas vous mentir, Erwan a donné un sens meilleur à ma vie, indirectement et je ne pourrai jamais lui dire assez ‘merci’. Puis toujours en sa compagnie je me mis à stresser quand il me parlait. Pourquoi ? Une simple question pourtant, rien de bien cruelle en fin de compte. Avais-je déjà fais quelque chose de fous ? J’aurai bien répondu d’être tombée enceinte à l’âge d’à peine 20ans, mais à croire qu’il commençait à me cerner il me coupa vite dans cette lancée. Je le regardais dans les yeux avant de les baisser doucement, sans pour autant me mettre à sourire…en faite je me rendis compte que je n’avais rien fait d’extraordinaire dans ma vie si on m’enlève le fait que je veuille adopter Maëlysse et que je sois enceinte d’un homme qui est depuis l’annonce de la grossesse, partit sans donner de nouvelles. La lâcheté des hommes, c’est comme ça. Allez j’essaie d’être gentille et ne pas les mettre dans le même panier. (aa) Je secouais doucement la tête avant de grimacer tout en relevant le regard vers lui et d’une voix assez douce et à peine audible je repris. « Pas vraiment non…puisque le tatouage que je me suis fait a été réfléchis et puis c’est encore un hommage pour lui…» je me mis à sourire, oui j’avais fais ce tatouage sur l’épaule à la mort de mon petit ami, donc rien de bien impulsif ou quoique se soit. « Non, jamais, mais en même temps que voudrais tu que je fasse ? Je ne peux rien faire à 5 mois de grossesse. » En faite, je commençais à me rendre compte que tous ce que je faisais c’était toujours tout réfléchis et tout ce qui s’en suit. Je soufflais doucement, en faite j’ai réellement un problème c’est vrai. Je n’arrive pas forcément à vivre avec mon âge et être moi-même, la petite fille ‘folle’ mais sage que j’étais auparavant. Mais on ne pourra pas me changer comme ça, mais un bon électrochoc ne me fera pas forcément du mal.

Erwan ou tout simplement l’homme, ou même la personne, qui me fait le plus réfléchir, celui qui prends un malin plaisir à me ramener sur terre, à toujours essayer de me tirer vers le haut et non de me laisser me tirer vers le bas. Oui bon, je n’oublie pas non plus tous ces moments où il a dû me donner un coup de pied au train arrière pour que j’avance un minimum et que je ne vive plus dans le passé. Mais c’est beaucoup plus facile de le demander que de le faire, vous ne pensez pas ?! D’ailleurs, vu la grande torturée de la vie que je suis, je ne pus m’empêcher d’avoir des tonnes de questions encore et toujours. Je regardais mon ami en souriant, comme toujours, je n’arrivais pas tellement à faire autrement face à lui. « Oui je sais que je vais devoir faire attention à moi et à ce bébé, mais Maëlysse c’est un peu comme ma fille, tu sais…alors je ne peux pas la laisser un peu de côté, et je sais que tu comprends totalement ceci. » C’est vrai que je ne voulais pas que Maëlysse se sente à l’écart ou quoique se soit. Je voulais toujours être avec elle, comme je l’étais depuis un an, et surtout depuis quelques mois. Je fronçais doucement les sourcils pour reprendre la parole. « Je sais que je peux toujours compter sur toi, et je t’en remercie mais…» je le regardais avant de sourire, il devait se douter qu’il y ait un mais, avec moi il y en a toujours. « Je ne peux pas toujours avoir besoin de quelqu’un d’autre, si je veux l’adopter il faut que j’y arrive seule. Je sais que ça sera dur que j’assume ma grossesse et Maëlysse…seule, mais je vais y arriver. » Oui, c’est vrai que j’aurai aimé avoir une épaule sur qui me reposer, avoir des béquilles pour m’aider, mais je voulais l’adopter, être sa mère adoptive, donc il fallait obligatoirement que je m’occupe d’elle, toute seule ce qui est logique…mais à ce moment là je ne me doutais pas que la vie de mon futur enfant puisse être compté, que je puisse faire quelque chose de mal. Pourtant à force d’aller à droite et à gauche, à courir de partout…il y avait ce risque, le risque de perdre ce bébé, mais ça…j’étais trop têtue pour l’entendre et l’admettre, et certainement un peu trop de fierté en moi. Me mettre à nue ? C’était beaucoup plus facile pour moi de retirer mes affaires que de devoir me montrer telle que je suis réellement.

Il fallait bien que ce temps de questions, de remise en questions, de manque de confiance en moi, et surtout de peur s’arrête à un moment donné pour que j’allais retrouver ma princesse. Quand j’arrivais dans la chambre se fut avec douleur que je vins me mettre à ces côtés, la voir avec les perfusions, et tous ces tuyaux me faisais mal. A ce moment là je n’avais qu’une envie : pleurer. Beaucoup de fois je l’aurai fais sans me poser de questions mais là j’étais avec Erwan et je ne voulais pas me montrer faible. Une dur à cuire ? Pas forcément…juste une fille qui essaye d’être à la hauteur de toutes les attentes de grandes personnes mais surtout des attentes de ma princesse…comme la 8ème merveille du monde. Bref là n’est pas le sujet…pas totalement. Je voulais savoir ce qu’avait Maëlysse mais il ne voulait pas ouvrir ce dossier, il ne fut donc que quelques instants avant de me mettre un minimum en colère devant lui pour qu’il daigne bouger ces fesses. Je le regardais faire tout en lâchant doucement la main de ma petite, oui je ne voulais pas qu’elle ressente l’angoisse ou autre. Je détestais ça. Il lisait, mais…pas tout et ça semblait l’amuser. On avait donc pas le même jeu lui et moi en cette journée. Oui il m’avait agacé, largement même. Si les yeux pouvaient tuer, je crois bien qu’il serait déjà à terre vidé de son sang. Je n’avais pas aimé cette touche d’humour, un humour raté à mes yeux…J’avais à peine ouvert la bouche quelques longues secondes après sa proposition de café qu’il reprit la parole, mais manque de bol pour lui, je suis assez chiante quand on joue avec moi, avec mes nerfs ou quoique se soit. Sa petite tirade m’avait certes rassuré sur l’état de ma petite que je pus souffler doucement, mais je me préoccupais toujours. Voir un enfant de 9ans sous respirateur s’est toujours difficile, je m’assis alors sur la chaise, sentant de la fatigue dû à ma grossesse, et je mis une main sur celle de ma petite et une sur mon ventre. Il me regardait en souriant, mais contrairement à lui je ne souriais pas et lâcha assez sèchement. « Pas autant que le plaisir que tu as prit pour lire le dossier. » Il allait tout à fait comprendre pourquoi j’étais comme ça, inutile de lui en faire faire voire de toutes les couleurs. Il allait être assez servit même si j’avais honte…honte de le traiter comme ça, après tout ce qui fait pour moi, mais s’amuser comme ça je n’aimais absolument pas. Défaut.

nb, je suis désolé d'avoir mis 6longs jours à répondre, mais je n'avais pas vu ta réponse...enfin pas avant hier soir. :out:

désolé.

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[center]On a tous besoin de se confier de temps en temps.
Aleyna ► Erwan

This girl is on fire. Analyser. Observer. J'ai toujours agi comme cela avec les gens ou les situations. Il n'est pas rare que je prenne le temps de décrypter une situation ou même une personne. Cerner quelqu'un aussi vite que j'ai réussi à cerner Aleyna, n'est donc pas si surprenant que ça pour moi, même si souvent, personne ne comprend vraiment comment je peux y arriver aussi vite et facilement ; honnêtement même moi, je n'en sais rien. Je sais seulement que c'est une qualité que je m'efforce de garder le plus longtemps possible. Il est également relativement important pour mon futur métier, du moins pour domaine dans lequel je veux m'exercer. Pour moi, la première impression est importante, mais je ne suis pas vraiment pour juger sans connaitre cela dit. Il est vrai que je préfère lorsque ma première impression sur une personne est bonne, mais je ne suis pas pour juger, ni cataloguer, une personne sur son style vestimentaire ou autre. Les filles par exemple : beaucoup font superficielles, stupides ou même aguicheuses aux premiers regards, et même si je ne peux aimer tout le monde, je suis pour penser que la majeurs parties de ses filles ne sont pas comme je les vois et la plupart du temps, si on prend le temps de creuser un peu, ses filles ne sont pas ce qu'elles paraissaient. Mais, je pense que cela vaut aussi pour moi.... J'ai tendance à montrer une mauvaise image de moi au départ. C'est une image dons je suis conscient et que je dirais même que je m'amuse à cultiver. J'aime paraître l'exacte apposé de celui que je suis réellement , ça permet de voir si les gens prendront la peine de creuser et d'apprécier vraiment pour ce que tu vaux et non ce que tu montres; c'est bien pour cela que l'on dit souvent qu'on ne compte ces véritables amis que sur les doigts d'une main. Les gens ne viennent vers toi que par intérêts, malheureusement. Combien de gens sont passer dans ma vie sans pourtant y rester. Les gens malhonnêtes ça m'intéresse pas.

« Non, jamais, mais en même temps que voudrais tu que je fasse ? Je ne peux rien faire à 5 mois de grossesse. »Je lui souris alors -comme d'habitude- revenant petit à petit a notre conversation. Je n'aime pas avoir l'esprit ailleurs lorsque je suis en compagnie d'une amie. Même si, j'avoue que là en ce moment cela devient dur et long de se répéter. J'adore Aleyna, mais elle sait très bien ce que je pense de son comportement. Et je n'ai aucunes envies d'être méchant avec elle. Loin de là. Mais, je suis peut-être un des mieux placer pour lui faire comprendre qu'elle dit changée, pour la mettre en face à ses réactions et ses doutes, pour la faire réagir... « Ne te cherche pas des excuses. C'etais déjà comme ça quand tu n'étais pas enceinte Aleyna. »Je la laisse réagir à cela, ne voulais pas non plu la vexer ni la mettre en colère. C'est l'une des rares personne que j'apprécie et je sais qu'elle n'est pas parfaite et c'est pour cela qu'on l'aime après tout. Mais j'aimerais arriver à la préserver, vivre comme ça n'est pas sain pour elle à mon avis. Elle pourrait très bien m'envoyer bouler et me dire que je n'ai aucuns droits de me mêler de sa vie, car après tout c'est vrai que je n'ai pas grand-chose à dire : elle mène sa vie comme elle l'entend. Elle est majeur et vacciné après tout. Je ne suis ni son père, ni son frère, ni son petit ami, donc elle fait comme elle veut... Même si je l'avoue, ça m'embête. Je suis conscient que je lui en demande beaucoup et que ce n'est pas facile pour elle de tout concilier, c'est pour ça que je devrai peut-être me montrer un peu plus cool et conciliant avec elle, mais je suis exigent avec mes amis mais également avec moi, c'est un de mes défauts. « Je sais que je peux toujours compter sur toi, et je t’en remercie mais Je ne peux pas toujours avoir besoin de quelqu’un d’autre, si je veux l’adopter il faut que j’y arrive seule. Je sais que ça sera dur que j’assume ma grossesse et Maëlysse…seule, mais je vais y arriver. » J'hoche la tête, à cours d'arguments. Je ne peux pas lui reprocher de vouloir être seule, s'assumer seule ; moi -même c'est ce que je fais tout le temps, alors je n'ai aucun droit de le lui reprocher. « Je te comprends, mieux que tu ne le crois. Heureusement que les amis sont là en tout cas » Je lui lance un petit clin d'oeil complice, je n'ai pas besoin de beaucoup plus m'exprimer, elle sait très bien que je la considère comme une de mes plus proches amie et donc que je serai là quoi qu'il arrive.
Dans la chambre règne désormais une atmosphère assez lourde. J'ai étais bête de jouer de la sorte avec ses nerfs, mais je voulais simplement détendre l'ambiance, la rassurer et me rassurer également, car en plus d'être touché par le stress d'Aleyna, je suis aussi stressé par le fait que je sois en train de lire un dossier médical, laissé la par un manque d'attentions des médecins. Je ne suis même pas médecin à par entière et je n'ai aucun droit de lire ça... « ça va détend toi ! Tu ne manques pas de culot quand même....»

Nb; Désolée pour l'attente et pour ce poste assez nul :/ jme rattraperais ! :plop:

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Erwan éè Aleyna :plop:

Se préserver, mettre sa vie de côté pour le bonheur des autres. Oui c’est exactement ce que je faisais avec Maëlysse et ce futur petit enfant. J’étais à 5mois de grossesse et je n’avais toujours pas voulu savoir le sexe de mon enfant. C’est un choix assez complexe, mais ne savant pas quoi répondre lors de la visite j’avais dis non. Oui je pourrai savoir le sexe de l’enfant plus tard, alors que si j’avais demandé à le savoir...je n’aurai pas pu faire demi-tour. Oui c’est toujours complexe dans ma tête. D’ailleurs que je sois enceinte ou pas enceinte, j’ai toujours été compliqué comme fille. On dit souvent que ce sont les filles les plus compliqués, et bien dans mon cas, c’est vrai…mais je suis la seule dans ma famille à l’être. Oui j’ai 2 sœurs et un frère et ils sont tous aussi simple que mes parents…moi je n’ai pas été un bon mélange. Oui ça doit être ça. Je regardais alors mon ami avec un léger, très léger sourire. « Des excuses ? Ce n’est pas vraiment ça…» et puis je me stoppais en réalisant que c’était le cas. En faite je me cherche des excuses pour tout et pour rien…et ça pouvait certainement lasser mes amis de me voir toujours comme ça, ruminant sur ma vie. Oui bon d’accord il a raison, je me dois de faire des efforts. « Tu as raison oui, mais je crois que je suis comme ça depuis…quelques mois déjà. » je le regardais en souriant faiblement. Il fallait bien que je lui dise que pour une fois il avait raison, non ? Nous étions dans la chambre de ma petite, et j’avais mis ma main sur mon ventre avant de me laisser plonger dans mes pensées. Cela faisait maintenant plus d’un an que j’avais cette petite à ma charge et je me voyais passer ma vie avec elle, à me battre avec elle contre cette maladie, et surtout de la voir heureuse, sourire, rire et courir…comme tous les enfants de son âge. Oui c’est un peu mon combat aussi. Je lui donne toute la force que j’ai en moi pour qu’elle puisse, elle aussi se battre. Je suis fière d’elle et tout ce que je veux c’est son bien, et...je me demande si l’adoption est une bonne chose, oui certainement. Je l’espère. « Les amis sont là oui, et je te remercie Erwan. Si un jour j’ai besoin de quelqu’un alors je penserai à toi. Mais je me dois de faire mes preuves...surtout aux yeux de l’état. » Je fis un large sourire. Cependant je fronçais doucement les yeux ne comprenant pas ce qu’il voulait dire. Je caressais mon ventre, j’étais comme apaisée quand je le faisais. Mon futur enfant avait un don sur moi et c’est juste magique de sentir un être grandir en sois, et à l’heure actuelle je n’ai qu’une envie, de voir sa bouille et de pouvoir vivre. Me sentir re-vivre, c’est certainement ce qu’il me manque : la sensation de vivre et de pouvoir respirer comme je le veux sans me soucier du reste. Cet enfant allait être chouchouté du mieux possible. « Hm, dis moi…ais-je le droit d’être éclairée à ce sujet ? Je ne comprends pas…» après tout avec son : mieux que tu ne le crois, ça ne pouvait que me mettre l’eau à la bouche. Maintenant je ne devais qu’attendre de voir si il allait me répondre ou non, et au fond de moi je l’espérais.

Et me voilà une nouvelle fois sur mes gardes, comme toujours j’aboie et je mords. C’est ce que je venais de faire envers Erwan alors qu’il essayait de me faire sourire, mais surtout de me détendre du mieux possible. Il avait essayé de me mettre à l’aise mais c’était un faux pas, que je venais de très mal prendre. Ce n’était pas ce qui avait été à faire mais tant pis. Les hormones ou pas, j’abusais et j’en avais conscience oui. Puis je soufflais assez fortement avant de le regarder. « Tu viens de jouer avec moi et je n’ai pas apprécié. Mais je suis aussi consciente du faite que tu n’avais pas le droit de lire le dossier d’une petite qui n’est pas ta patiente…mais je l’aurai fais sinon. » Puis je caressais le front de ma petite sans rien dire de plus, je la regardais avant de laisser couler une larme le long de ma joue. Je prenais de plus en plus conscience du faite qu’elle était malade, gravement malade, et que je pouvais la perdre du jour au lendemain, sans m’y attendre. En faite, j’avais constamment peur, peur de la perdre…Non je n’aime pas me plaindre mais il faut dire la vérité : je vis avec la boule au ventre depuis plus de 5ans. Oui depuis que j’avais su que mon défunt petit ami était malade. Puis toujours en regardant ma petite je repris. « J’ai peur de la perdre, tous les jours j’ai cette peur au ventre et pourtant je ne cesserai de me battre pour elle, pour la voir heureuse…mais il suffit d’une simple maladie comme la grippe pour me rappeler à l’ordre, pour me dire qu’elle n’est pas comme les autres…Une simple maladie qui peut lui retirer la vie. Et ça, ça me fais mal, et ça me fais peur. » Puis je mis ma main sur ma joue pour essuyer mes larmes. Elle devait tout ressentir ce que je vivais et je ne voulais pas qu’elle pense qu’elle me rendait malheureuse, ce n’était pas le cas. C’était grâce à elle si j’étais comme je suis actuellement et surtout si j’avais réussi à remonter la pente. Oui uniquement grâce à elle. Comme quoi les enfants nous donnes énormément de force pour continuer à se battre. Puis je m’assis sur une chaise, j’avais de plus en plus de mal à me porter… un peu comme le fait que je sois à bout de force. Je levais mes petits yeux vers Erwan. « J’aimerai beaucoup un café...tu en veux un ? » Oui je voulais marcher, j’avais besoin de quitter cette piève quelques instants, le temps d’un café.

Invité

» On a toujours besoin de confier quelque chose [PV Joshua ^^]
» On a tous besoin de quelqu'un [PV=Aubrey]
» On a tous besoin d'un ange gardien || PV STEPHEN
» on a tous besoin d'une figure paternel (noah and tyler)
» On a tous besoin de sa meilleure amie... [Alice &' Aleyna-Kaitlyn]

On a tous besoin de se confier, de temps en temps. ► ft. Erwan

On a tous besoin de se confier, de temps en temps. ► ft. Erwan

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