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Dix après....[Pv Maxou ]

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MessageSujet: Dix après....[Pv Maxou ] Dix après....[Pv Maxou ] EmptyJeu 5 Juil - 10:47

Dix après....[Pv Maxou ] 690815544 & Dix après....[Pv Maxou ] 462036Sanstitre27
Dans l'aéroport de Paris pour aller à la réunion des dix ans





Par un bon matin à l’aéroport de Tokyo.

- « パリに向かって出発することになっている飛行機はホールを去るでしょう8»
« L’avion en partance pour Paris partira du hall 8.»

Je me dirigeais donc pour aller à Paris dans le but de prendre un autre avion, enfin le même pour aller à San Francisco, j’aurais pu faire directement San Francisco-Paris, mais je devais me rendre à une conférence en Italie pour les violons. J’en jouais depuis un petit moment, j’avais commencé en dehors de la faculté il y a dix ans. Quand à mon saxophone, enfin mes deux saxophones étaient restés bien sagement à ma maison dans leurs boîtes. Alors que je partais donc pour le hall huit, je prenais donc le temps de passer à faire peser mes bagages et à mettre une étiquette sur la poignée de la valise. Tenant à ne pas oublier mes affaires, je partais donc pour un ou deux jours sur Paris pour alors rejoindre mon ancienne faculté. Il se trouvait que je devais être pour la première fois seule, sans mari, sans enfants et surtout que je n’avais pas ma famille sur le dos. Afin de ne pas les oublier, le téléphone était toujours allumé me permettant ainsi de répondre aux messages les plus croustillants de ma meilleure amie Emy. Bien qu’on ne vivait pas la porte à côté, on s’appelait souvent dans le but de ne pas s’oublier.

Etant dans l’avion, je lui avais donc dit que je ne pourrais pas répondre, mais que je lui répondrais une fois à terre sur le sol français. La durée de vol se trouva être dans le plus calme complet, essayant de ne pas oublier la partition que je devais jouer. J’avais mis mes écouteurs dans les oreilles afin de me rappeler ce dont je devais jouer. Il est bien convenable de vous dire que je me suis endormie avec les écouteurs dans les oreilles. Essayant donc de me réveiller, je voyais donc une hôtesse me dire que l’atterrissage serait donc assez proche. Me bougeant un peu, je voulais donc que je puisse être un minimum en forme pour aller à mon hôtel et surtout être correct devant mon père qui avait eu une nouvelle mutation à Paris en tant qu’ambassadeur. Bien que je ne vivais plus avec lui, j’allais parfois le rendre visite pour justement faire des petites représentations de « sa fille chérie » lors de ses réunions avec les autres ambassadeurs.

J’avais donc eu les directives assez simples, sauf que mon père en avait décidé autrement et donc alors qu’une voiture diplomatique m’attendait à l’aéroport, j’allais donc dormir à l’ambassade. Le temps de trajet se fit dans un silence dés plus calme. Sauf qu’arrivée à l’ambassade, tout alla de travers. La soirée avec le piano se trouvait être dans une sacrée pagaille. Bien que je ne désirais pas me tromper, sous le trac et sous ce bruit incessant, je me trouvais être dans un capharnaüm qui m’avait donné les picotements dans les mains. C’était le signe en général que j’aurais donc du mal avec le reste des évènements. Alors que la fin de ma partie au piano sonnait, je discutais avec les gens parce qu’il fallait « bien être polie » alors que finalement, je voulais aller simplement me coucher pour la simple et bonne raison que je voulais alors me reposer. Arrivant à y aller vers minuit et des poussières, je me contentais de refaire ma valise pour partir vers San Francisco. La même voiture qu’avant m’attendait et donc je partais pour la réunion des dix ans après avoir eu un peu de temps pour moi pour me reposer. Je partais le jour d’avant dans le but d’être « un peu réveillée » lors de cette soirée. Alors que l’aéroport se trouvait être rapidement atteint, je me retrouvais donc dans le flot de voyageur qui désirais donc aller dans la même ville que moi ou tout simplement une autre. Pour aller prendre l’avion, je me contentais de l’anglais alors que le français faisait partie de ma vie depuis un petit moment. Mais vu ma mauvaise humeur, je préférais donc ignorer la langue de Molière.

Alors que je désirais avoir la paix tout simplement, je me retrouvais sur une place en première classe comme je le désirais sauf qu’il y avait de l’agitation qui n’était même pas couvert par les boules kiess. Alors que je ne voulais pas être dans une position peu agréable, j’avais fermé ma bulle dans le but de me sentir un peu plus dans le calme. Sauf qu’â côté de moi, j’avais donc une femme qui n’arrêtait pas de vouloir me parler. Lui disant dans le clair des français que je ne tenais pas à lui parler, elle fit un scandale comme quoi la première classe était donc un comble et qu’elle irait donc porter plainte contre la compagnie. Je regrettais d’avoir refusé l’avion diplomatique mis à ma disposition. Sauf que la suite n’était pas encore prit dans la ligne de mire. Je ne me doutais pas que j’aurais encore des soucis avec un individu qui allait faire sortir chez moi mon mauvais côté. Alors que je sortais la feuille pour voir quand est-ce que la rencontre aurait lieu. La dame à côté de moi avait changé de place avec un homme que je ne connaissais pas du tout. Il regardait de temps en temps ma feuille, puis ne disant rien à part un sourire, j’avais donc une petite conversation avec lui. Enfin, elle était venue parce qu’il avait aussi sortie sa feuille et qu’elle était identique à la mienne. Afin de ne pas me tromper d’avantage, j’avais donc prit les évènements sous un autre angle.

Le trajet se fit dans le calme, je pus dormir un peu, et je n’arrivais qu’en ville, encore embrumée par autant de trajet. Je sortais donc de l’avion avec Maxwel dans le but de prendre encore un peu de nouvelles. Je ne savais pas qu’il avait été dans la même université que moi. Pourtant j’aurais pu le croiser sauf que cela ne s’était pas fait et pour ma part, je me disais bien que vu la surface du campus s’était donc une surprise assez amusante de l’avoir croisé dans l’avion. Descendant de l’avion, on était donc dans l’aéroport avec le but de continuer le même trajet pour essayer de rattraper un peu plus le temps perdu.


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MessageSujet: Re: Dix après....[Pv Maxou ] Dix après....[Pv Maxou ] EmptyJeu 5 Juil - 16:37


    « Allez mon bonhomme ! » Maxwell, dix ans après, un costume hors de prix ne masquant guère sa carrure toujours aussi désirable, une barbe impeccablement taillée et les cheveux en catogan, venait de donner la main à son fils de deux ans en vue de prendre l’avion. Évidemment, ils étaient à la bourre. La raison ? Une énième dispute avec Elina, refusant catégoriquement de se rendre avec eux à la réunion des anciens de l’université de Berkeley. Comme si elle n’y avait vécu que des saloperies ! Sauf que pour une fois, le chirurgien n’avait pas entendu ses arguments. Il voulait retrouver toute la smala, quitte à être interviewé par des journalistes au sujet de la catastrophe de la fusillade ayant eu lieu dix ans plus tôt. Il refusa également de laisser son bout de chou seul avec sa mère… Elina était merveilleuse avec Aaron, mais ces temps-ci, elle semblait plus prise par son boulot de chercheuse que par sa vie de famille. C’était ainsi, à tour de rôle ils se trouvaient bloqués par leurs carrières respectives quitte à provoquer d’innombrables tensions dans leur couple. Max n’était pas idiot. Il savait qu’en vivant avec l’ancienne gamma, sa vie allait être peuplée de difficultés du genre. Ils vivaient un amour complètement passionnel, avec tout ce que cela impliquait comme déchirures et réconciliations sur l’oreiller. Mais cette fois, il avait refusé de céder. Cette opportunité, c’était l’occasion rêvée pour revoir Kilian, son ancien pote de surf, pour essayer de croiser Joe qu’il n’avait plus vu depuis un lustre bien qu’il se soit enquit à de nombreuses reprises de la santé du petit Aaron… Max était ravi par cette opportunité, bien qu’il soit âgé aujourd’hui de trente-cinq ans et bien plus préoccupé par ses hautes responsabilités dans le monde de la médecine que par autre chose ces temps-ci. « On y est presque ! » Le père et le fils parvinrent non sans mal à l’embarquement, dans les derniers, alors que le chirurgien portait son fils dans un bras et portait son sac de voyage dans l’autre. Une chance qu’il ait gardé ses habitudes d’ancien Iota ! Le voyage fut en soi relativement calme, si l’on met de côté une vieille mémère plus occupée à se plaindre qu’autre chose. Max envoyait des regards désespérés à l’intention de Konomi, qu’il avait souvent croisée quand ils étaient tous deux étudiants à Berkeley, et à qui il avait respectueusement serré la main en arrivant. Aucune fioriture, aucun discours inspiré, il sentait sur son visage une fatigue sûrement due au décalage horaire et parti du principe qu’ils auraient tout le temps du monde pour se parler plus tard. Durant tout le trajet, il lut à son fils une histoire basée sur les elfes et les fées, à voix basse, ne pouvant que mesure sa propre hâte quant à l’arrivée de l’avion. Et quand ce fut enfin le cas, il mit un temps considérable avant de pouvoir descendre de l’avion, bloqué en compagnie de Konomi par le peuple qui voulait descendre en même temps. « Ils ont été élevés chez les animaux ma parole ! » s’exclama-t-il dans un anglais marqué par son accent américain, bien trop content d’avoir autre chose à parler que la langue de Molière. « Tu es arrivée du Japon il y a longtemps ? » se permit-il d’enchaîner, tout en prenant Aaron dans ses bras pour qu’il ne soit pas ballotté par l’impatience des uns et des autres. Oui, même dix ans après, il se souvenait encore d’elle, bien qu’il l’ait relativement peu connue. Si cela se trouvait, elle allait lui balancer dans les gencives qu’elle ne revenait pas du Japon et il serait bien avancé… « Je suggère qu’on aille ensemble chercher les bagages et qu’on prenne un taxi jusqu’à Berkeley, si ça se tente. Va y avoir foule sinon, autant se regrouper. » Max partait aussi du principe qu’elle se rendait à la réunion des anciens. Mais là encore, il pouvait se tromper.

    Parlons-en, de récupérer les bagages ! Entre Aaron qui s’agitait à cause du brouhaha impossible ambiant et le fait qu’ils ne mettent cinquante ans avant de trouver un simple sac de voyage, Max était comme fou. Il avait des nerfs d’acier dès qu’il s’agissait d’opérer ou de rester dans son rôle de médecin, mais pour tout le reste, la patience était reléguée à la trappe. Il n’aimait pas attendre, il n’aimait pas plus qu’on ne le fasse attendre, et risquait de taper un scandale sous deux minutes si on ne lui donnait pas son sac. Diable, qu’est-ce qu’il pouvait savoir jurer en français quand cela était nécessaire ! « Putain mais c’est pas vrai, même pas capables de trouver un pauvre sac alors que j’ai pris le strict nécessaire !! Bande d’incapables, responsables du dimanche !! » Aaron se mettait à pleurer face à la panique et au bruit, tant et si bien qu’il dû le reprendre bientôt dans ses bras pour le bercer, tapotant doucement son dos afin de créer une atmosphère plus calme. Il fallait qu’il ait l’impression d’être toujours dans une sorte de cocon familial… sans quoi, il allait lui aussi péter une véritable durite en plein aéroport de San Francisco. « Tu as retrouvé ta valise ? » osa-t-il demander à Konomi tandis qu’il calmait non sans mal son fils. Et encore, il n’était pas au bout de ses surprises, hélas !
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MessageSujet: Re: Dix après....[Pv Maxou ] Dix après....[Pv Maxou ] EmptyJeu 5 Juil - 17:37

Dix après....[Pv Maxou ] 690815544 & Dix après....[Pv Maxou ] 462036Sanstitre27
Dans l'aéroport de Paris pour aller à la réunion des dix ans






- « Je suis arrivée hier matin, j’ai fais une conférence dans une ambassade et j’ai pris l’avion le lendemain suivant. Je suis épuisée, si je voie encore un truc qui va aller de travers, je sens que je vais piquer une crise de nerf. Et oui je vais bien à la réunion des anciens élèves, mais je ne reste pas longtemps, juste un jour ou deux. »

Le suivant dans les gens dans la file qui tentaient de marcher pour alors rejoindre le quai et surtout la suite pour aller récupérer les bagages. Le chemin pour aller chercher les valises fut un vrai labyrinthe, tel le Minotaure on avait la sensation que cela durait donc une éternité. Tout comme j’avancer en essayant de ne pas marcher sur les pieds, cela commençait par une personne qui avait eu le don de prendre mes fesses pour un coussin me tournant vers lui, je lui disais dans un japonais assez explicite tout en parlant fort pour que les agents de police voient de quoi il s’agissait.

- « いいえ、けれどもあなたはあなたのポケットに(警戒)をあなたの手にしておくことができません!»
« Non, mais tu ne peux pas garder tes mains dans tes poches ! »

Lui assignant une gifle des plus belle, je reprenais ma route en rattrapant Maxwel par la suite. Alors que les gardes revenaient vers moi, je les voyais me parler dans une langue qui se trouvait être en anglais. Seulement, je ne tenais pas non plus à faire un effort après que je me sois rendue compte qu’il y avait plus de soucis qu’il n’y aurait dû en avoir. Il vint me voir alors que je voulais prendre ma valise, une fois qu’il eut le dos tourné, je la prenais avant de l’entendre me demander si j’avais besoin d’aide, je lui répondais donc en japonais alors que j’étais encore frustrée.

- «それほど無料でこの国で丁重さのそれで一つの1オンスを持つことは可能でしょうか?»
« Serait-il possible d'avoir donc une seule once de courtoisie dans ce pays si libre ? »

A sa tête, j’avais remarqué qu’il cherchait donc un traducteur vu que je l’avais amené sur un terrain qui se trouvait être glissant. Alors qu’il allait chercher quelqu’un, je lui disais dans un anglais presque parfait tout en gardant mon accent. - « En gros, soit vous lui apprenez la politesse pour avoir pris mes fesses pour un coussin, soit vous prenez alors vos responsabilités et il y aura une suite qui ne vous plaira pas trop. » Le regardant dans les yeux, il voyait bien qu’il fallait qu’il fasse quelque chose. Il hésitait, il ne disait rien, il agissait comme s’il ne fallait pas avoir une petite once de vérité dans tout le lot. Finalement, je savais qu’il n’y avait pas que ça, le type restait là planté comme un piquet puis après avoir vu l’autre type, il me disait qu’il s’excusait et qu’il n’y pas mort d’homme. Sauf que pour ma part, il y avait une tâche et même si je la frottais, elle serait toujours partante du principe que le type l’avait fait délibérément. Ayant ma valise d’une main et mon sac à main de l’autre, je patientais que l’autre garde me fiche la paix. Ensuite, je ne voyais pas comment faire le truc, mais alors qu’ils partaient, j’entendais Max me demandait si j’avais ma valise. Me tournant vers lui, je lui répondais donc lentement.

- « Oui j’ai tout, et toi ? Allons chercher un taxi. »

Faisant rouler ma valise, je commençais à marcher sur le large couloir qui nous menait dehors. JE voyais le petit garçon qui avait alors un peu marre de tout ça. Il gigotait et il était donc un peu plus sur les nerfs. Tout comme moi d’ailleurs, je ne me sentais pas trop bien, un bon bain, et un cocktail me ferait le plus grand bien. L’arrivée pour les taxis, il n’y avait pas beaucoup de monde, et donc on se mettait dans la file dans le but de pouvoir prendre un taxi. Je patientais donc dans le but de pouvoir m’asseoir rapidement dans une chambre et surtout que je ne serais pas encore plus au vacarme. Alors que je patientais pour la file, je voyais qu’il n’y avait pas beaucoup de taxi. Donc qu’il serait nécessaire de patienter le temps que cela vienne à notre tour. Alors que la file avançait lentement certes mais qu’il n’y avait pas de raison pour que cela devienne alors assez casse pied. Tout en appelant le taxi suivant, je comptais bien avoir celui-là. Je disais donc à Maxwel.

- « On peut avoir celui-là il est pour nous on est les suivant. »

Il était alors possible alors que le taxi ne s’arrêtait pas loin de nous pour que l’on puisse avoir le droit de monter dans la voiture jaune. Il avait des bandes jaunes vous savez comme ceux de NY ou autres villes. Ils étaient semblables aux autres en fait. Seulement pour ne pas l’oublier, je m’approchais donc de la voiture. Mais alors que le chauffeur voulait savoir qui devait prendre le taxi, un groupe de personne s’était approché avant nous. Regardant mon interlocuteur, je lui disais donc rapidement.

- « Il a cru que c’était la fête ou quoi ? »

Je tenais toujours ma valise dans le sens ou je ne voulais pas qu’on puisse me la prendre. Regardant mon ancien camarade de cours, je me demandais bien comment est-ce qu’il allait réagir par la suite. Il était évident que vu sa tête il y aurait un petit truc en plus qui allait sans doute faire déborder le vase. Néanmoins, regardant le chauffeur, il avait bien vu qu’on était arrivé avant, mais comme il ne réagissait pas j’avais une folle envie de lui mettre une tarte à la crème en pleine figure.


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MessageSujet: Re: Dix après....[Pv Maxou ] Dix après....[Pv Maxou ] EmptyVen 6 Juil - 11:18


    Une éternité après, Max fut enfin en mesure de récupérer son sac de voyage. Il s’en souviendrait du service de la compagnie aérienne ! Il n’allait pas manquer de faire un rapport incendiaire dès son retour pour Paris, et il était certain qu’Elina le rejoindrait : à chaque fois qu’elle avait eu à prendre l’avion, les mêmes soucis revenaient sans arrêt comme un refrain que l’on ne peut plus supporter. Mais il put enfin hocher la tête lorsque Konomi lui demanda s’il avait tout récupéré. Son sac dans une main, son fils dans l’autre afin qu’il ne soit surtout pas bousculé dans tous les sens, il fallait maintenant qu’ils n’attendent qu’un taxi ne daigne les remarquer pour les emmener à Berkeley. Nom d’un chien, il avait presque oublié ce fatras que cela provoquait à la moindre occasion dès que l’on se pointe dans un aéroport. Il fallait être très chanceux pour choper un taxi, ou savoir siffler plus fort que tout le monde, évidemment. Mais en l’occurrence, même cette solution fut insuffisante. « C’est marrant, ça ne m’avait pas du tout manqué ce genre de choserie » lâcha-t-il tout en soupirant bruyamment et en levant les yeux au ciel d’agacement. Décidément, sa patiente était mise à rude épreuve, mais ce n’était pas la fin de leurs ennuis. Une bande de petits cons avait évidemment décidé de leur chercher des noises, en premier lieu en cherchant à leur voler leur taxi puis en mettant tellement de temps à grimper que la voiture finit par s’éloigner sans personne à l’intérieur, pressée de prendre une autre course sans doute. Max avait légèrement serré les poings mais n’avait pas dégoisé le moindre mot, il valait mieux sans quoi il aurait pu devenir très ordurier, qu’importe qu’il ait son fils dans les bras ou pas. L’interlocuteur principal de la bande n’avait de cesse de les assommer de conneries depuis deux minutes et pourtant, ni Max ni Konomi n’avait cru bon de répondre. Du moins, jusqu’ici. C’était sans compter sur la patiente réduite à néant du chirurgien avec le décalage horaire. « C’est marrant, on dirait que tu utilises un vocabulaire spécifique pour avoir l’air encore plus con que tu ne l’es déjà. » Max n’avait aucune intention de déposer son fils à terre, de peur que ce petit bout explorateur ne lui file entre les pattes et qu’il n’ait plus de tête au final une fois qu’Elina l’aurait appris. Mais d’un autre côté, il ne voulait surtout pas qu’il lui arrive quelque chose alors que quatre pauvres fous avaient décidé de faire chier leur monde, ou en l’occurrence, deux anciens étudiants de Berkeley. « Tu veux bien me tenir Aaron une seconde ? » demanda-t-il à Konomi en la regardant à peine, refusant de baisser la garde face à ces abrutis. Non pas qu’il ait peur d’eux, mais il avait vu trop de choses à l’hôpital pour ne pas se méfier de la connerie humaine. « Alors, tu vas jouer des gros bras pour nous emmerder ou nous laisser juste passer ? Sois sage pour une fois, l’ami. Pour ta santé physique et mentale, ce serait mieux. » Max n’avait pas l’intention de blesser ses mains en or de chirurgien, mais ses tatanes faites avec les pieds restaient efficaces. En l’occurrence, il s’avérait qu’il ne s’agissait que de quatre drogués décidés à détroussés les plus riches passagers descendant de chaque avion. Le jeune père en fut persuadé une fois qu’un cran d’arrêt fut sorti et qu’il fut menacé avec. Ni une ni deux, il agrippa le bras de Konomi, tout en priant pour qu’Aaron ne soit pas lâché en route, avant de s’exclamer : « Cours ! » Soit le seul mot qu’il connaissait en japonais, pour être sûr qu’elle ne soit la seule à le comprendre. Etrange, les connaissances, tout de même !

    Max l’embarqua jusqu’à un loueur de voiture qui bordait l’aéroport, ayant la présence d’esprit de s’y réfugier quelques minutes avant de prendre un contrat de location pour quelques jours, le temps que durerait la réunion. Mais une fois à l’intérieur de la voiture, qui s’avérait être une magnifique BMW berline –autant dire qu’il n’avait pas pris la plus moche–, Max eut tôt fait de se rendre compte que les quatre lascars s’étaient mis en tête de les poursuivre. Rien de plus improbable que de lancer dans une course à travers les rues montantes et descendantes de San Francisco alors qu’il pensait que cette réunion serait calme et agréable… Cela commençait bien, ce foutu séjour ! « Ca va, vous allez bien ? Garde Aaron contre toi, vu qu’on n’a pas de siège enfant, et à mon avis ça va remuer, ces quatre abrutis ne vont pas nous lâcher. Il faut que je trouve un radar avec des flics à côté, histoire qu’on évite de finir la journée dans un bain de sang, j’avoue que ça m’arrangerait ! » Max restait poli, certes. Mais uniquement à cause de son fils, car dans d’autres circonstances, il aurait tôt fait de jurer comme si sa vie en dépendait !
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MessageSujet: Re: Dix après....[Pv Maxou ] Dix après....[Pv Maxou ] EmptyVen 6 Juil - 17:38

Dix après....[Pv Maxou ] 690815544 & Dix après....[Pv Maxou ] 462036Sanstitre27
Dans l'aéroport de Paris pour aller à la réunion des dix ans






- « Non mais laches moi ! Tu fais quoi là ?! »

Prise par le bras, je devais donc suivre avec ma valise pour alors voir que Max voulait que l’on fasse le marathon de NY pour échapper à une bande de sales petits morveux qui ne pensent qu’à nous faire les poches. Je savais donc qu’il était évident pour moi de suivre bien que le mot en japonais fut parfaitement prononcé, je voulais comprendre le truc. Ce ne fut le cas qu’une fois que la voiture partait donc dans les rues montantes et descendantes de la ville, que j’eus à plusieurs reprises fait la douce rencontre du plafond du véhicule pour mon plus grand plaisir.

- « Aie, ouie, mais arrête les dos d’âne, tu veux me rendre bête ou quoi ? »

Alors que je réalisais par la suite qu’on courait enfin qu’on roulait dans toute la ville, je lui disais le plus calmement possible.

- « Bon on fait un circuit de formule 1 ou quoi ? Sinon je propose le stand ambassade ou le stand quartier asiat, ils ne passeront pas la porte. »

Tenant son fils dans les bras, je pensais donc à ma pauvre bouteille de parfum dans ma valise. Est-ce qu’elle allait résister ? Est-ce qu’elle allait s’ouvrir dans mes vêtements ? Rien qu’à y penser, je me demandais bien si on allait donc réussir à s’en sortir sans trop de dégâts. Finalement, je sentais qu’au prochain feu rouge, qu’il y aurait donc une autre fuite qui serait alors pertinente. Essayant de me reprendre, je ne savais pas comment faire le truc mais là mon ancien camarade ne me donnait pas trop de bonnes espérances. Sinon en y réfléchissant je lui disais amusée.

- « Tu veux un radar ? Va alors en direction de la rue principale et là tu tourneras vers le centre commercial, il y a toujours du monde ; puis il y a un centre de police à l’angle de l’avenue suivante. »

Alors que je tenais son fils dans les bras, je savais aussi qu’il voudrait sans doute une autre réponse concernant sa demande de prendre soin de sa progéniture. Néanmoins, je ne voyais pas comment est-ce que je ferais donc pour alors arranger le truc. Je comprenais que pour une fois, je devais aussi alors lui donner une autre petite explication.

- « A part que l’on fait les montagnes russes dans le fond de la voiture. Sinon à part ça, ça peut aller…..Et toi ? Champion de formule 1 tout va bien ? »

Alors que je ne voyais pas comment faire le truc, je me cramponnais donc au fond du siège avec le but de pouvoir donc suivre tout cela. Il fallait bien vu comment mon amie prenait donc les virages. Il y avait aussi une petite chance pour que je sorte avec le mal de mer. Il fallait que je puisse m’en sortir sans avoir encore des soucis à me faire. De plus, je pouvais donc alors avoir encore une petite chose à lui dire. Mais seulement, alors que l’orage commençait à faire son apparition, je voyais que les essuies glaces tournaient donc à pleins régimes. Faisant un léger bruit aigu, j’avais du mal à supporter donc cela. Sauf que la pluie allait alors être encore plus puissante qu’avant. On aurait dit donc qu’il y avait un rideau de douche d’eau qui s’arrêterait comme si finalement cela n’était qu’une petite averse. J’aurais dit que la baignoire avait eu un trou aussi gros qu’un éléphant mais bon. Parfois, on ne pouvait pas alors tout contrôler.


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MessageSujet: Re: Dix après....[Pv Maxou ] Dix après....[Pv Maxou ] EmptyVen 13 Juil - 19:48


    « T’as pas fini de râler ?! » Maxwell maîtrisait la conduite de ce véhicule qu’il n’avait pourtant en main que depuis quelques minutes, et il ne pouvait s’empêcher d’être à la fois amusé et agacé par les réactions de Konomi. D’accord, ils se lançaient tous deux dans une sorte de rodéo dont il se serait bien passé, mais c’était ça ou risquer le pire. A la vue de ce cran d’arrêt, le sang n’avait fait qu’un tour dans le corps du chirurgien. Il n’était pas seul dans l’équation, qui plus est, son fils l’accompagnait. Ce petit bonhomme de deux ans n’avait pas à subir une quelconque image perturbante, ou autre scénario catastrophe comme ceux qu’avaient vécus tous les élèves de Berkeley présents à la fusillade. Il fallait à tout prix qu’il n’évite le pire pour son retour à San Francisco. « Tu n’as pas vu le cran d’arrêt que l’autre abruti a sorti ? Je ne sais pas ce qu’il te faut pour que tu prennes tes jambes à ton cou ! En tout cas, j’ai pensé à mon fils. Je sais que sa mère risque de me dézinguer la tête s’il lui arrive quoi que ce soit et elle aurait bien raison. » Elina était intransigeante sur la sécurité des personnes auxquelles elle tenait, et c’était un trait de sa personnalité qu’il adorait. Ce n’était pas pour rien qu’il s’était battu pour elle, après tout. Si Max cherchait le moindre regret dans ses dix années passées en sa compagnie, il n’en trouvait aucun. C’était plus véridique encore depuis la naissance du petit Aaron, dont le jeune homme n’était pas peu fier. Konomi ne comprenait sûrement pas la donne puisqu’elle ne semblait ni en couple ni mère de famille, mais elle allait certainement saisir l’inquiétude pouvant animer Max dès lors que son petit bonhomme se trouvait en danger… C’était tellement évident ! Cela étant, il n’enfonça pas le clou quant à ses premières réactions puisque la japonaise lui indiqua bientôt l’emplacement d’un radar quelques rues plus loin. Il leur faudrait simplement supporter cette véritable course poursuite pendant quelques minutes encore, jusqu’à ce qu’il ne soit en mesure de se faire aider par les autorités compétentes. Max ne voulait prendre aucun risque. Il ne savait que trop bien à quel point des tarés shootés aux enfet’ peuvent courir les rues de ce genre de ville gigantesque. Il était simplement venu pour profiter d’une réunion des anciens élèves, pas pour se prendre une balle et risquer la vie de son fils ou celle de son ancienne camarade l’accompagnant.

    « Ca va, tu t’accroches ? Je ne peux pas ralentir, cet enfoiré gagne du terrain ! » Max leva les yeux au ciel tout en imaginant la réaction d’Elina si d’aventure leur fils retenait le nombre d’injures impressionnant qu’il venait de débiter depuis son arrivée aux USA. Là encore, il risquait d’entendre parler du pays… Mais à moment désespéré, discours en conséquence. « Et pour te répondre, ça va. Disons que je m’attendais à autre chose comme première journée à San Francisco ! Mais il faut croire qu’ici, on est comme sur une autre planète. J’espère au moins que la réception vaut le coup d’œil et que les journalistes présents vont éviter de nous emmerder, parce que je ne serais définitivement pas d’humeur. Pas toi ? » Max se permit de lui lancer un petit sourire amusé tandis qu’il cherchait l’avenue précédemment indiquée par Konomi. Bientôt, ils allaient probablement être débarrassés, à moins qu’on ne les prenne eux aussi pour de « dangereux criminels ». Une chance presque que Max soit chirurgien… Sa tête était mondialement connue et c’était en soi un avantage dont il pouvait tirer parti en cas de situation comme celle-ci. Et dire qu’il trouvait sa vie presque sage jusqu’ici… Comme au bon vieux temps !
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MessageSujet: Re: Dix après....[Pv Maxou ] Dix après....[Pv Maxou ] EmptyJeu 19 Juil - 11:33

Dix après....[Pv Maxou ] 690815544 & Dix après....[Pv Maxou ] 462036Sanstitre27
Dans l'aéroport de Paris pour aller à la réunion des dix ans



- « Non je n’ai pas fini ! »

Riant de plus belle, je tenais as prendre cette situation comme une petite blague qui tourne mal, il fallait aussi que je me calme, et pour ma part, je râlais pour me dire que je ne pouvais pas en rester là. Tenant toujours son fiston dans les bras, je réalisais qu’il fallait aussi que je trouve une solution des plus adéquates. Il était donc nécessaire que je me concentre un peu plus sur la situation. Bien que je ne voyais pas comment continuer sans que je ne dise un mot de plus, je réalisais qu’il fallait que je lui réponde pour lui signifier mes encouragements.

- « Prendre les jambes à son cou pour une femme dans une famille de samurai c’est un comble ! Alors oui il a sorti je ne sais quoi, d’accord c’est un idiot, mais il n’en reste pas moi qu’il n’est qu’un pauv’ type comparé au plus grand chirurgien de la planète, alors calme toi champion de formule un. »

Tout comme je me trouvais bousculer dans tous les sens tel un prunier pour que l’on fasse en tomber les fruits. Seulement pour ma part, je ne voyais pas comment est-ce qu’il était possible pour nous d’arriver à notre destination sans que l’on se prenne encore des soucis en pagaille. Ensuite je regardais derrière moi et dans la vitre arrière, il se trouvait toujours la voiture qui nous pourchassait. J’avais l’impression de se faire poursuivre par une voiture de police en furie. Seulement, alors que je réfléchissais à quoi dire, je me rappelais qu’il avait dit que sa femme ne serait pas trop contente s’il arrivait un truc à son fils. De plus, il était bien vrai qu’en ayant pas encore ce genre de choses, il ne m’était pas trop possible pour moi, enfin pour le moment d’en faire une….Oui même si je ne réalisais pas que cela était alors une bonne chose, je ne voulais pas que cela devienne encore un défi de plus à relever. Un secret qui avait toujours été une chose importante qui ne me permettait pas de me lever face à l’adversité sans m’énerver un bon coup. Enfin de toute façon, il fallait bien que je lui réponde pour le reste.

- « Je n’ai pas le choix, alors oui, ne soit pas étonnée si j’enlève le cuir de la voiture… »

Riant encore un peu, je me contentais donc de me dire que la suite serait alors encore plus amusante. Bien que je ne savais pas lorsque je pourrais donc me calmer encore, je voulais juste un peu de silence pour me reprendre. Avec toute cette agitation, je me rendais compte qu’il fallait que je continue donc de lui parler pour justement me calmer.

- « Tu ne sais pas que c’est le pays des montagnes russes ici. Tout va de travers du moment que tu ne suis pas les règles du jeu. Ce qui va m’amuser encore plus c’est lors de cette réunion où il faudra être bien sage et bien entendu répondre à tout un tas de questions. Ah répondre encore à leurs petites phrases me donne l’envie de vomir….Encore les mêmes…Toujours les mêmes…. »

Tout comme j’avais formulé cela avec ironie, je me rendais compte que je ne pouvais pas non plus envisager le pire. Il y avait bel et bien toujours des gens curieux. Mais parfois, je ne voyais pas pourquoi est-ce que la curiosité permettait donc de satisfaire les gens. Ensuite, pour une simple et bonne raison que je ne désirais pas m’étaler sur ce fameux point qui m’agaçait fortement. Bien que je ne voulais pas être encore plus stressé, je voulais juste rire dans le but de me relaxer un peu plus.

- « Tu n’aurais pas une blague à raconter champion ? »




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MessageSujet: Re: Dix après....[Pv Maxou ] Dix après....[Pv Maxou ] EmptyDim 22 Juil - 21:12

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