C’était un samedi après-midi, Ciarán était partis faire un tour en ville, il avait besoins de réfléchir sur plusieurs choses. La première était qu’il avait repéré un jeune homme sa confrérie fort mignon qui n’arrêtais pas de regarder, et pourtant il était sur qu’il était hétéro… Ciarán n’était pas du genre à cacher sa sexualité depuis que son père l’avait mis à la porte à cause de cela. Il se disait que s’il avait été intéressé par lui, le jeune homme lui aurait envoyé des signes autre que quelque regard, le Sigma en avait par de courir après les hétéros qu’il croyait bi ou homo, il en avait marre de se faire rembarré par ces dit hétéros. Il avait donc décidé de ne plus draguer tant qu’il ne savait pas s’il y avait ses chances ou pas… Une deuxième chose qui le perturbait c’est qu’il n’arrivait plus à trouver de l’inspiration, il ne savait pas pourquoi mais il pouvait rester des heures sans rien peindre, et ça commençait à l’énerver de plus en plus… Un soupire, le jeune homme était assis su un banc, son regard se porta sur la foule qui passait devant lui, il faisait beau et chaud et les gens se pressait dans les rues cherchant un coin d’ombre… Un nouveau soupire, le jeune homme se leva peut-être qu’un peu de calme et d’aire frai pourrait l’aider à réfléchir… Il chercha un endroit où il pourrait se retrouver seul et méditer : Les Twins Peaks était l’endroit idéal et en plus il n’en était pas loin

Après plusieurs minute de marche alors qu’il arrivait vers les collines son portable sonna, il regarda le nom qui s’affichait c’est son père… Un long soupire, c’était vraiment la dernière personne à qui il voulait parler surtout depuis son dernière appel .Mais il décrocha tout de même et répond sur un ton sec tout en continua à marcher pour grimper vers le haut de la colline

-Salut, tu veux quoi ?
-Bonjour, je voulais savoir si tu avais réfléchir à ma proposition de l’autre jour.
-J’ai réfléchir et c’est non !
-Ecoute, c’est ta dernière chance alors réfléchis bien
-Ma réponse est a été très réfléchis.

Il raccrocha et rangea son portable avec énervement, il ferma les yeux un instant. Il y avait quelque jours son père lui avait proposé un marché s’il acceptait de sortir avec une fille que son père lui présenté il accepterait qu’il suive un cursus artistique. Et il oublierait son « petit écart de conduite », d’après son père, qui est d’aimer aussi les hommes. Ça l’énervait et pourtant Ciarán était difficilement énervable. Il avait la gorgée nouée pourquoi son père n’acceptait qu’il soit bi, ça faisait quand même plus d’un an qu’il le savait. Il continua à marcher, il avait marre d’être rejeté ainsi par son père… Son portable vibra une nouvelles dois c’était encore son père, il raccrocha avec rage, et frappa violemment contre l’arbre à coté de lui et se fit mal, bien sur…

-Aie, put*n…

Il entendit du mouvement vers sa gauche, le jeune tourna la tête et fit le jeune homme, qui ne cessait de l’observer à l’université, avec un appareil photo au cou…

-Désoler je t’ai déranger…

Même si sa colère n’était pas diriger vers le jeune homme, il ne pouvait pas s’empêcher d’avoir la voix tremblante de colère et de tristesse…

Feeling the tension. Feeling the stress

I've got a notion I want to confess.

Samedi après-midi. Soleil. Temps libre. Il ne m’en fallait pas plus pour embarquer mon appareil photo, un carnet de notes et ma paire de roller. J’avais envie de profiter de la lumière naturelle de la Californie, et de la vue des Twin Peaks. Ma petite sœur me réclamait sans cesse de nouveaux clichés de là où je faisais ma vie. Je savais qu’elle m’enviait. Elle vivait ce que j’avais fuis en m’installant ici. Peu d’amis, des cours à domiciles, des soirées mondaines. Ce dont les autres adolescents rêvaient et ce dont nous, nous voulions nous échapper. J'aimais mon pays de naissance, j’aimais ma famille mais j’avais envie d’autre choses.
Je me rendais au célèbre parc, où nombre d’habitants de la ville s’étaient donné rendez-vous. J’aimais voir ces gens si différents, si ouvert d’esprit. Personne ne vous jugeait sur votre attitude, votre look, votre orientation sexuelle. J’avais déjà croisé des couples gay ou lesbiens, et j’avais été étonné de voir que personne ne leur prêtait attention. Moi qui étais en pleine recherche de ma sexualité, j’avais peur de me montrer au grand jour. Et autour de moi, tout le monde s’affichait. Pour l’instant je ne préférais rien montrer, surtout devant Ciarán. Ce garçon m’intriguait. Et me plaisait beaucoup. J’avais encore du mal à me l’avouer. Ca me gênait de savoir qu’un garçon pouvait m’attirer. C’était assez nouveau pour moi, et j’avais du mal à gérer ce nouvel aspect de moi-même. Et puis, je ne le connaissais pas vraiment. Juste son visage et son nom, que j’avais réussi à obtenir en fouinant un peu. Jamais je n’oserais aller lui parler, ne sachant que dire et me ridiculisant surement. En plus, un garçon comme lui devait surement être hétéro, attrapant bon nombre de filles dans ses filets. Je soupirais, secouants doucement la tête et continua de patiner, mon sac sur l’épaule. L’air frais me faisait du bien, le soleil réchauffant doucement ma peau. J’avançais un peu plus jusqu’à un point de vue assez plaisant. Un bout du par cet de la ville s’étendait devant moi. La vue parfaite.


J’allais m’adosser à un arbre, enlevant mes rollers avant d’enfiler une paire de basket. Et je sortais mon appareil. Mon bébé. Le dernier Canon que je venais d’acheter, avec un objectif fish-eye. Je n’étais pas matérialiste, mais avoir de l’argent aidait pour mon matériel. C’était bien la seule chose pour laquelle j’étais prêt à dépenser. Ca ne voulait pas dire que je ne prenais pas soin de moi, j’aimais bien m’habiller mais ce n’était pas ma priorité. J’armais mon appareil et commençais à shooter. Quelle vue. Cette ville regorgeait de surprise. L’appareil toujours en main, d’une main j’ouvrais mon sac pour y chercher mon carnet. Je n’étais pas doué en dessin, mais des croquis m’aidaient pour de futurs projets. J’avais les doigts serrés autour du carnet, quand un bruit sourd me fit tout lâcher. L’arbre sur lequel j’étais adossé trembla un peu. Je relevais la tête pour voir la cause de ce tremblement, et à qui appartenait la voix qui venait de jurer. Mes yeux remontèrent le long du corps qui se tenait à côté de moi jusqu’au visage, et là mon cœur rata un battement. IL se tenait devant moi. Celui que j’essayais d’éviter. Celui que j’observais de loin par peur de lui parler. Ciarán.
Ohmondieu.Ohmondieu.Ohmondieu. Qu’est-ce que je fais ? je m’enfuis ? Mince, il me parle. Je déglutissais fortement, essayant de calmer mes mains qui tremblaient. « Heu….no-non. C’est rien… » Très éloquent, bravo. Non mais quel naze, c’est tout ce que j’arrivais à sortir, et en bégayant en plus. Il m’impressionnait. Son ton était un peu dur, et ça me faisait peur. Ca se trouve il savait qui j’étais. Oh mon dieu la honte que je devais me taper. Et voilà que je me trouvais à côté de lui. Je ne pu empêcher mes joues de rougir.

Il était énervé, énervé de se voir rejeter par son père, car même si quand il en parlait au autre et qu’il faisait genre je m’en fous de mon père, c’était loin d’être le cas. Chaque fois que son père lui faisait remarqué qu’il ne devrait pas aimer les hommes, que c’était « s’écarté du droit chemin » a chaque fois le jeune homme souffrais encore plus. Son père était surement l’un des meilleurs avocats de tout New-York mais il n’avait aucune tolérance pour son fils. Alors en ce samedi après-midi, après que son père l’ai appelé Ciarán était énervé ai point de s’en prendre a un arbre et de déranger l’homme qui était adosser contre celui-ci. Il faillait en plus que cet homme soit l’homme qu’il trouvait sexy et qu’il était persuader qu’il était hétéro. Et oui, les deux jeunes hommes se tournait autour mais chacun pensait que l’autre était hétéro et donc qu’il n’aurait aucune chance… Il était persuader qu’il était hétéro alors, il se comportait avec lui comme il le faisait avec tout les hétéros, en simple potes. il s’excusa alors de l’avoir déranger peut-être un peu trop durement, mais il n’arrivait pas à contrôler sa voix, sa dispute avec son père était trop récente pour qu’il puisse faire abstraction de celle-ci.

Il posa son regard sur le jeune homme qui semblait terriblement gène ou effrayer. Et voila à cause son père, encore une fois, le jeune homme devait le prendre pour un associable de service froid et méchant alors que c’était tout le contraire. Le sigma se sentit terriblement gène et rougis à son tour, sa voix avait-elle était si dur pour que le jeune homme en face de lui soit effrayer ou point d’en trembler et de rougir, ce qui le rendait au passage encore plus sexy. Il ferma les yeux un instant, il ne devait pas penser à cela, sinon il craquerait et se prendrais un joli vent doublé d’une baffe peut-être. C’était ce qu’il lui était arrive la dernière fois qu’il avait dragué un hétéro. Il sourit gentiment à l’autre Sigma et lui dit d'une d'une petite voix vraiment désoler.

-Je…Je suis désoler si je t’ai effrayé, mais je… que dire, Lui dire toute la vérité ? Non, il n’en avait surement rien à foutre… J’ai reçus un appel qui m’a un peu énervé…

Fit-il avec un sourire, Ciarán souriait beaucoup pour évité aux autre de s’inquiéter, toujours faire comme si tout aillait bien. Et même s’il avait envie de pleurer comme maintenant, il se retenait : les hommes ne pleure pas surtout pas devant les autres, c’était ce que son père lui avait répéter tout aux long de son enfance. Il remarqua alors un carnet de croquis par terre, et regarda le dessin. C’était joliment fait.

-Tien, ça doit être a toi… Tu dessine bien...

C’était une parole de peintre… Il regarda à la dérober le jeune homme, mais son portable vibra une nouvelle fois. Un simple regard, un simple mot écrit sur l’écran « Dad’ », et le jeune raccrocha… il se glisser au sol conte l’arbre, et sorti une clope, avant de se retourner vers le jeune homme.

-ça te dérange pas si je fume ?... au fait moi c'est Ciarán et toi?

Je ne bougeais pas. Ce mec m’impressionnait. Et me paralysait. Je ne savais pas comment me comporter devant lui, sans passer pour un blaireau. C’était la première fois qu’il venait me parler depuis que j’étais arrivé ici. C’était genre le moment à ne pas louper. Je n’avais pas intérêt à faire une bêtise. Quelques minutes avec lui était mieux que rien.
J’essayais de me calmer, de stopper mes tremblements. Déjà qu’il m’avait calé en train de le maté, si il prenait conscience des tremblements, du cœur qui bat, des frisons le long de ma colonne vertébrale, j’étais foutu. Quoi de pire que de se prendre un rateau par un hétéro. Le peu de réputation que j’avais serait détruit.
Il posa son regard sur moi, et je détournais le regard. Ciaran était beau, il avait quelque chose dans les yeux qui déstabilisaient n’importe qui. Surtout moi. Je bougeais sans cesse les yeux, ne sachant pas quoi faire et puis je me concentrais de nouveau sur lui. Un sourire. Ses lèvres s’étaient courbés en un discret sourire. Mon cœur manqua un battement. Et il s’excusa. Ohmondieu. C’est ma journée ou quoi ? Personne ne s’était excusé devant moi de manière si adorable. J’inspirais avant de lui sourire à mon tour. « Oh non c’est bon…c’est rien, ça va. » Un autre sourire. Décidément il était plus sociable que je ne le pensais.

Avant même que j’ai le temps de dire quelque chose d’autre, son regard se posa au sol. Sur mon carnet de croquis. Je n’étais pas un artiste, je dessinais mal, très mal. Malheureusement il avait vu mes gribouillis. Et il me complimenta. Mes joues devaient être aussi rouge qu’une pastèque mure. Un compliment. Du mec sur qui je fantasme depuis plusieurs mois. Si j’étais une fille, je me serais évanouie. Mais j’étais un mec, et j’allais pas me liquéfier. Enfin j’allais essayer. « Ah ça, c’est..c’est pas terrible. C’est juste pour pas oublier la vue… »

Il se laissa tomber à côté de moi. Et son parfum me frappa de plein fouet. Jamais je n’avais été aussi proche de lui, et ça m’angoissait un peu. C’est tellement plus facile quand je l’observe de loin. Je me concentrais sur l’horizon, mon regard déviant quelque fois sur mon voisin. Le sigma remua un peu, rangeant son téléphone avant de sortir des cigarettes. Je ne fumais pas, mais je n’allais pas l’en empecher. « Ca ne me dérange pas, vas-y.» Je souriais légèrement, tapotant le bout de mes doigts sur mes genoux. Il se présenta officiellement, et je réalisais que je connaissais son prénom et pas lui. Il ne savait rien de moi. Il ignorait habituellement mon existence. Ça c’était un moment gênant. « Moi c’est Félix-Teodor, mais Félix suffira. » Je lui tendis la main. Un geste avenant. Innocent. Rien d’ambigu. Je n’avais aucune chance avec lui, de toute façon je ne savais pas vraiment ce que je voulais. Est-ce que trouver un garçon mignon fait de moi un homosexuel ? Ou un bisexuel ? Est-ce que je voulais d’une relation avec un autre garçon ? J’étais encore perdu. Je n’avais pas vraiment d’amis à qui en parler. Bon si Heather essayait de me faire cracher le morceau, mais je tenais bon. Ma mère m’avait légué sa pudeur. Un rien me gênait. Genre des gens nu, ou des gens qui racontent leurs exploits sexuels. Peut-être que lorsque je serais… enfin plus… ‘fIn que ça changera quoi.

Ciarán avait surpris les tremblements de beau brun, et il était persuader qu’il l’avait effrayé en frappant conte l’arbre. Il s’était excuser avec le sourire, il était persuadé que le jeune homme avait pris le ton agressif pour lui alors que ce n’était pas ça. Il n’avait pas imaginé qu’il pouvait être stressé par sa présence. Pourtant d’habitude il arrivait a cerné plus bien les personnes qui lui faisait face et cela parce qu’il avait une empathie très forts, mais là il n’y pensait même pas… Il répondit à son sourire, un adorable sourire par un autre sourire.
Le Sigma avait alors ramassé son carnet de croquis et le complimenta sur les dessins qu’il trouvait jolis, certes il y avait encore des petites choses à améliorée mais c’était pas mal du tout. Il porta alors son regard sur le brun et vit qu’il avait rougis, il se put s’empêcher de sourire gentiment. Il le trouvait trop adorable avec ses deux joues très rouges, il ne savait pas qu’un petit compliment pouvait avoir autant d’effet… Ou alors, il lui plaisait ce qui expliquerais ses petits tremblant et les joues rouges, il secoua doucement la tête, non il devait juste être très timide.

-Si je t’assure c’est pas mal pour un simple croquis : les proportions sont bien fait, les perspective sont pas trop mal.

Il se laissa glisser a ses cotés, raccrocha au nez de son père, il ne voulait pas lui répondre ou du moins pas tant qu’il était avec le brun. Alors qu’il cherchait son paquet de clope, il sentit plusieurs fois le regard de l’autre. Il se faisait peut-être des illusions mais plus le temps passait plus il avait l’impression qu’il avait une chance, mais a chaque il se faisait la même réflexion : il ne se cachait, il ne cachait pas sa bisexualité alors pourquoi il ne lui avait pas envoyé d’autre signe que des petits regards ambigus.
-Merci…ça me détends un peu, même si, je sais, ça flingue ma santé.
Il sourit une nouvelle fois avant d’allumer sa cigarette de tirer une taffes… Il s’était présenté parce qu’il ne savait pas s’il connaissait son nom et par politesse il lui avait retourné les questions. Il connaissait son nom, ou du moins il savait qu’il y avait Félix dedans, mais il avait une mémoire affreuse pour les nom.. Bien sur qu’il avait fait de recherche personnelle sur le Sigma, mais il n’avait obtenus que très peu d’information Félix semblait être un jeune homme très discret…

-Ah oui, c’est vrai… Je suis désoler, j’ai une mémoire affreuse avec les noms

En lui serrant la main, le jeune homme exerça une légère et innocente caresse avec son pouce, juste pour tester Félix, juste pour voir sa réaction. Il remarqua que sa peau était douce, il sourit... Il se cala contre l’arbre tira une nouvelle taffe les yeux fermer pendant quelque seconde, c’était plus la présence du Sigma qui l’apaisait que sa clope… Son regard se porta sur Félix…

-Est-ce que je peux voir quelque une des tes photos ? S’il te plait…

J’avais du mal avec les compliments, et surtout quand il venait de lui. Déjà parce que c’était Ciaran ou le mec sur qui je fantasmais presque, mais surtout parce qu’en plus d’être de ma confrérie, son option touche à l’art pure comme le dessin, la peinture. Alors imaginez la valeur de mes gribouillis face à ses œuvres. Oui, parce que je me suis renseigné sur lui. Ciaran est très doué, prometteur. Je suis sûr qu’il deviendra un artiste très reconnu. Je souriais timidement et rangeais mon carnet dans mon sac, je n’allais pas me ridiculiser une seconde de plus devant lui. Je ne réalisais toujours pas qu’IL se tenait à côté de moi.
Il fumait à côté de moi, et bien que généralement je n’appréciais pas le tabac, venant de lui rien ne me dérangeait. J’étais en train de devenir une ado mielleuse, devant le garçon de ses rêves. J’essayais de ne pas le regarder mais ce n’était pas chose facile. Une beauté juvénile, innocente, une bouche pleine, un sourire craquant, un regard pétillant. Sa carrure montrait qu’il dansait, et son assurance démontrait qu’il faisait du théâtre. Mais tout ça, je le savais avant de l’avoir détailler, je connaissais ses options pour avoir vu son dossier. Je suis tellement…trop curieux. Et comme je pensais ne jamais avoir l’occasion de lui parler, j’ai préféré me renseigner auparavant.

Lorsqu’il serra ma main, je sentis une décharge électrique dans tout mon corps. Une délicieuse sensation qui se propagea dans mes veines jusqu’à mon cœur. Son pouce caressa doucement ma peau. Etait-ce volontaire ? Je n’avais pas rêvé quand même. Et ça déclencha une nouvelle rougeur sur mes joues. Ciaran était sociable, très sociable même, alors est-ce que ce geste était le même pour tout le monde ? Ou alors n’était-il que pour moi ? Mon cœur décida d’accélérer, un battement plus rapide, résonant dans les oreilles. Je relevais les yeux de nos mains pour le fixer dans les yeux. Quelque chose que je ne faisais pas habituellement. J’étais trop timide pour fixer les gens dans les yeux. Je détournais le regard, pour le reconcentrer sur la vue. Le Sigma s’excusa de ne pas avoir retenu mon nom…Comment ça ? Il savait qui j’étais ? Oh mon dieu. Il m’a surpris en train de le voir c’est ça. La honte du siècle s’abat sur moi. Il se cala contre l’arbre, tirant sur sa cigarette. Et me demanda s’il pouvait voir mes photos. Je me figeais. Montrer mes clichés. Je balisais, parce que j’avais beaucoup de choses sur ma carte mémoire, des portraits de Juno, d’Heather parfois. Des photos volées de la jolie rousse qui s’exerce dans la salle de danse quelques soirs par semaine. Des photos d’inconnus prise dans la rue, dans les parcs. Je priais pour que sur celle-ci il n’y ait pas des photos de Ciaran. J’avais essayé de le prendre à la dérobée, et si il tombait dessus, j’allais passer pour un pervers, un détraqué. Et il prendrait la fuite. « Je.. Tu es sur ?..Parce que c’est pas top top hein.. »

J’étais assez timide et discret sur mon travail. Rare étaient les personnes qui pouvaient voir mes clichés. Peut-être que j’avais peur de la réaction des gens, ou que je n’avais pas confiance en moi. Pourtant j’aimais prendre des photos, de tout et rien, et de modèles. Et avoir Ciaran en modèle serait absolument génial. Je l’imaginais danser, en mouvement sur mes photos, faisant ressortir sa passion. Ou alors lui en train de peindre. Je m’emballais tellement que je n’avais pas remarqué qu’il attendait. J’inspirais fortement et lui tendais mon appareil. Nos doigts se frôlèrent, et de nouveau la décharge électrique me parcouru. Etait-ce ça le coup de foudre ?

Ciarán ne lâchait pas regard le beau jeune homme à coté de lui, il cherchait un moyen de savoir qu’il était vraiment, s’il avait une chance avec lui, ou s’il devait abandonner. Pour l’instant tout laissait croire qu’il avait une chance avec le jeune homme, celui-ci rougissait dés qu’il le complimentait, tremblait, évitait son regard pourtant Ciarán n’osait pas se lancer de peur d’être rejeter par le jeune homme. Alors s’il lançait quelque signe, peut-être que y Félix répondrais positivement. Parce peut-être après tout les petites choses qu’il avait remarquées était de la simple timidité avec les inconnus. Il décida alors de prendre les devants mais discrètement, une petite caresse qu’il pourrait toujours justifier par de l’intention s’il le jeune homme venait à poser des questions, mais la réaction fut toute autre Félix rougis une nouvelles fois. Ciarán sourit gentiment, il était vraiment adorable. Ses yeux parcourais un instant le visage de Félix, il avait envie de gouter ses lèvres qui semblait si douce mais pourtant il se retient une nouvelle fois, il ne comprenait plus vraiment ce qu’il lui arrivait mais il était vraiment troubler par le jeune homme… Il ferma les yeux un instant et tire sur sa cigarette, pourquoi le jeune le troublait tant ? Il lui demanda s’il pouvait voir ses photos par curiosité et parce qu’il aimait regarder des photos, il prenait parfois quelque photo quand il voulait immortaliser une scène avant de la dessiner mais il fuyait les objectifs comme la peste. Il ne se trouvait jamais beau sur les photos, il y avait toujours un truc qui clochait ; sa position, son expression. Bref il se trouvait toujours horrible sur une photo… Félix semblait mal à l’aise quand il lui demandait, y avait-il des clichés qu’il voulait cacher ?

- Non, je sûr qu’elles sont bien…

Avant de saisir l’appareil photo, le jeune homme éteignit sa clope. Il attrapa l’appareil photo de Félix, un léger frisson le parcourra quand il sentit les doigts de celui-ci frôler les siens. Il fit très attention lors qu’il manipula l’appareil photo du brun, il ne voulait surtout pas l’abimer. Il se mit à regarder les photos, et sourit le brun devait prendre confiance parce que les clichés était jolis, réussi, bien composer. Il y avait des photos d’un peu tout ce qu’on voulait, des paysages, des portraits. Ce qui lui attira le regard c’est qu’il y avait beaucoup de photo d’une jolie rousse, ça devait être sa petite-amie. Rien qu’a cette pensée le jeune se dit qu’il avait eut raison de ne rien tenté. Il se tourna vers le jeune homme…

-La rousse c’est ta petit-amie ?


S'il répondait positivement à la question il laisserait effectivement tomber, le brun n'aurais qu'a l'oublier, il avait pour principe de ne jamais briser un couple

Il allait voir mes photos. Il allait voir mes photos. Il allait voir mes photos. Mon dieu. Je n’ai plus qu’à aller m’enterrer vivant maintenant. Je lui tendis mon appareil d’une main tremblante, et je sentis ses doigts sur ma peau. Caresse lente mais délicieuse. Chaude. Electrisante. Je donnerais n’importe quoi pour que nos peaux se frôlent de nouveau. Voir plus. J’observais Ciaran du coin de l’œil. Son regard concentré se fixait sur mes photos. Ses sourcils se fronçaient, était-ce les photos ? Etait-ce si mauvais ? Je me mordais la lèvre, son avis à lui importait beaucoup. C’était un artiste avec un regard spécial. Et je m’en voudrais de le décevoir.
Sa question me désarçonna. Au point de me faire éclater de rire. Alaina, ma petite amie ? Même pas en rêve. Vu comment ça se passe entre nous, ça m’étonnerait qu’un jour elle m’aime, qu’elle m’apprécie un tant soit peu. Je continuais de rire, devant le visage surprit de Ciaran. J’essayais de me calmer, de reprendre mon souffle. « Elle n’est pas ma petite amie. » J’adossais ma tête contre l’arbre, le regardant avec un petit sourire en coin. « Pour être honnête, elle ne m’apprécie même pas. Je l’ai prise en photo sans vraiment lui demander sa permission, et je crois qu’elle me prend pour une sorte de pervers maintenant..» Quand je repense à son regard. Si l’expression fusiller du regard était réel, je ne serais qu’un tas de cendre. Alaina était quelqu’un d’assez impulsif, et je ne l’avais pas approché de la bonne manière. Je ne voulais pas la déranger, bien au contraire, je voulais juste capturer sa grâce. Les quelques photos que j’avais d’elle, j’allais les garder et lui envoyer lorsqu’elle arrêtera de me tuer du regard dans les couloirs.

Je me reconcentrais sur le Sigma. Pourquoi m’avait-il posé cette question ? Il aurait pu juste me demander si c’était ma sœur, ma cousine, une amie. Mais non, la petite amie tout de suite. Est-ce que ça l’intéressait ? Ca titillait ma curiosité. Je devais savoir pourquoi cette question. « Et à vrai dire, je suis célibataire. » Qu’est-ce que je voulais dire par là ? Je devrais réfléchir avant de parler. Ma vie sentimentale ne l’intéressait probablement pas. Qui ça intéresserait d’ailleurs ? Ce n’était pas folichon. Je n’avais pas eu de copains, ni même de copines. Juste un béguin, un peu trop poussé pour un mec qui n’en valait pas la peine. Une belle bêtise. Sven s’était fichu de moi, trop longtemps j’avais cru qu’il m’aimerait. Tomber sur un con pour son premier amour c’est sympa. Je repartais du début, essayant de comprendre mes envies. Et de savoir où j’en étais.

Je secouais la tête, me sortant Sven de la tête. Je ne voulais pas penser à lui maintenant, et surtout pas en compagnie de Ciaran. Non merci pour les mauvaises ondes. Peut-être que j’allais apprendre que Ciaran, ce magnifique jeune homme, était lui aussi célibataire. Et ça emplirait un peu mon cœur de joie. Après tout le sujet était lancé, et je n’avais rien à perdre. « Pas comme toi, qui doit avoir une tonne de filles à ses pieds. » Je parlais de filles, car dans ma petite tête, il ne pouvait qu’être hétéro. J’avais tellement de chance pour craquer sur ceux qui ne m’était pas destiné. Les cons ou les hétéros. Je devais bien avoir quelqu’un fait pour moi sur cette planète. Y avait plus qu’à trouver ou. Je souris à Ciaran, le pauvre il devait surement se demander pourquoi je cogitais autant. Si seulement il savait que c’était en partie à cause de lui.

Ciáran lui avait demandé si la jeune rousse était sa petite amie parce qu’elle aparraissait plusieurs fois sur les photos, et aussi parce qu’il voulais savoir s’il avait une chance avec lui. Il ne cherchait jamais à casser les couples ou à mettre dans des doutes dans les esprits des heteros en couple. Pour lui, qui avait vécus une seule histoire d’amours et qui s’était mal terminer, très mal terminer et il ne savait pas pourquoi elle terminé : Son ex était simplement partis sans laisser de nouvelle. Il secoua doucement la tête et tourna le regard vers Felix lorsque celui-ci se mis à rire. Ciarán était surpris, il ne savait ce qui avait put dire de drôles. Il lui sourit doucement et l’écouta. Son cœur s’accéléras lorsqu’il entendit que ce n’était pas sa petite-amie et même qu’elle ne l'appréciait pas parce qu’il l’avais prise en photo. Un petit sourire, Ciarán pouvait comprendre, il n’aimait pas les photos, il se trouvait toujours moche sur la photo, il se détestait sur les photos, il y avait toujours quelque chose qui n’allait pas sur les photos.

-Non, je pense pas… Elle a dut juste être surprise… Ou elle n’aime peut-être pas être prise en photo… Il y a beaucoup de personne qui n’aime pas…Moi j’aime pas trop, je me trouve toujours horrible sur les photos.

Fit-il avec un sourire. Felix précisa qu’il été célibataire, Ciarán sourit, est-ce un signe ? C’était surement un signe mais Ciarán été un peu perdus. Il ne savait plus trop où il en était. L’autre Sigma lui plaisait mais il ne savait pas encore jusqu’au où, il ne savait pas s’il voulait juste une relation d’une nuits ou s’il voulait plus… Felix lui retourna la question, il sourit Felix ne savait donc pas qu’il aimait principalement les hommes. C’était le moment de lui envoyer un autre signe.

-Oh tu n’est pas au courant, pourtant je me caches pas vraiment… Fit-il avec un sourire. Ce n’est pas vraiment les filles qui m’interresse mais plutôt les mecs…Et célibataire, aussi… Et toi, tu toi aussi avoir plein de fille à tes pieds, vus que tu est pas mal.
C’était lancer soit il se prenait une jolie claque, soit c’était bon…Il le regarda, et il attendis sa réaction… Si le jeune réagissait violemment, cela le blesserais surement même si les remarques homophobes ne le touchait plus particulièrement.