the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -45%
PC Portable LG Gram 17″ Intel Evo Core i7 32 Go ...
Voir le deal
1099.99 €

Partagez

Si j'cafarde j'meurs jusqu'à c'qu'soit mort ✝ robin wood

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

Si j'cafarde j'meurs jusqu'à c'qu'soit mort ✝ robin wood Empty
MessageSujet: Si j'cafarde j'meurs jusqu'à c'qu'soit mort ✝ robin wood Si j'cafarde j'meurs jusqu'à c'qu'soit mort ✝ robin wood EmptyLun 25 Juin - 13:42


Maxwell & Elina
Le temps file, le temps n’attend personne. Le temps guérit toutes les blessures. Tous autant que nous sommes nous voulons plus de temps. Du temps pour se relever, du temps pour grandir, du temps pour lâcher prise. Du temps. © Chinook.
❝ Melie forever



Plusieurs jours s’étaient écoulés depuis qu’Elina avait quitté l’appartement de Maxwell, du moins la première fois elle l’avait quitté et la seconde fois, elle avait reçu un bon savon par le grand blond, à tel point qu’il lui avait craché au visage des paroles qui l’avait réellement blessée. Pire que Jane, son ex et coupable de ce qu’était Maxwell avec la gent féminine aujourd’hui. Des mots qu’elle avait pris bien mal et qui l’obligeaient à éviter Maxwell dès qu’elle le pouvait sinon elle sentait qu’elle ne retiendrait pas son envie de lui claquer le visage. Ses passages à l’hôpital pour voir Jaimie étaient heureusement courts puisqu’il n’y était allé que deux fois pour des examens et à chaque fois, Maxwell n’était pas là. Pourtant, la brune savait qu’à un moment donné, elle devrait le confronter ne serait-ce que pour le devoir qu’ils devaient rendre ensembles. Et depuis leur rencontre, divers problèmes avaient encombré la vie d’Elina à tel point qu’elle avait finalement oublié Maxwell. Le plus gros restait les retrouvailles douloureuses avec ses parents. Elle ne s’en remettait toujours pas. Il faut dire que la brune avait craqué qu’une seule fois, en revenant justement de l’hôtel où elle les avait vus à des centaines de kilomètres d’ici. Et ce n’était pas sa sœur qui avait tenté de lui remonter le moral, mais Kilian. Leurs relations houleuses avaient changé du tout au tout suite à cette nuit de larmes, de cris et de réconforts. Il avait été l’épaule qu’elle pensait ne jamais trouver sauf en compagnie de sa sœur. Mais ce n’était pas suffisant. Non, seul Juno serait capable de lui apporter le soutien, mais surtout de trouver LES mots qui feraient qu’Elina ne se sentirait pas aussi… minable. Seulement, elle n’avait pas réussi à revoir sa sœur et ne souhaitait pas l’inquiéter en pleine grossesse difficile. C’est pourquoi Elina devenait une loque moralement. Elle continuait à sortir avec Aloysia, buvant jusqu’à se retourner complètement la tête. À tel point qu’elle ne se souvenait de plus rien après chaque soirée passée en la compagnie de son amie. Et puis, il y avait la drogue qui circulait autour d’elle, devenant de plus en plus attirante à ses yeux sombres. Mais une rechute, Juno lui ferait subir mille et une tortures et c’est ce qui empêchait Elina d’accéder à la facilité. Mais la tentation était là.

Marchant dans les rues sombres de San Francisco, Elina allait rejoindre Aloysia pour l’une de leurs soirées habituelles. Elle portait un short en jean et un débardeur surmonté d’une veste en cuir. Elina n’était pas un modèle de beauté, mais sa minceur et son visage de poupée attirait et elle s’en contentait. Cependant, ce qu’ignorait Elina ce soir-là, c’est qu’elle n’arriverait jamais à rejoindre Aly. Parce qu’au bout de la rue qu’elle traversait, un groupe de dealer attendait qu’une proie vienne à eux. Ils étaient complètement défoncés et ils ne cherchaient qu’une chose, de l’argent à voler pour remplir leur sac de saloperie afin de ne pas être à sec pour la semaine. Seulement, ils allaient mal tomber avec Elina. Car si la jeune femme était frêle, bien trop mince et qu’on pouvait la casser facilement, elle n’en restait pas moins solide et savait se battre. Merci Aloysia pour ça au passage. Les mains dans les poches, son MP3 sur les oreilles, la brune était inconsciente de ce qui n’allait pas tarder à lui tomber sur le dos. Et lorsqu’elle déboucha, elle fut de suite attaquée par les deux dealers qui tentèrent de lui fouiller les poches. Et oui, pas de sac à main pour la brune filiforme. Mais Elina ne se laissa pas faire et son premier coup de coude fut donné au visage de celui qui la maintenant au cou. Il recule et Elina leva son genou qui rencontra le visage de l’autre dealer. « Bande de connards ! Vous croyez que je vais me laisser faire comme une merde ?! » Les deux dealers n’avaient pas réfléchi, la bagarre avait lieu en pleine rue qui était parfois fréquentée. Elina se défendit, mais à elle toute seule malheureusement, elle reçut de nombreux coups. Et ce n’est que lorsque l’un des deux sortit son poignard qu’Elina arrêta tout combat. Face à une arme, elle ne pouvait rien. Elle sortit son argent de sa poche arrière et le tendit. Les sirènes de police alertaient déjà la ruelle. Elina était bien trop intrépide, elle voulut leur donner une dernière leçon hélas la lame rencontra sa chair lui offrant une belle balafre sur le bras.

Les policiers débarquèrent, Elina dut faire une déposition avant d’être conduite obligatoirement aux urgences. Elle possédait des blessures, notamment cette plaie au bras profonde et des entailles au visage ainsi que des bleus. Des radios étaient à prévoir, mais Elina savait elle, ce n’était que superficiel. Grognant, elle fut placée sur un lit et attendit qu’on vienne s’occuper d’elle. Elle prit le miroir pour observer son visage marqué par cette rencontre fortuite et désagréable. La lèvre ouverte, l’arcade également ainsi qu’un œil qui allait certainement virer au beurre noir. Une joue rouge. Rien d’alarmant, le plus marquant était cette entaille au bras qui lui brûlait légèrement. Poussant un énième soupir, elle entendit une voix dont elle se serait bien passé ce soir. Maxwell. Passant sa tête vers le rideau, elle vit l’infirmière la montrer et elle grimaça. Se levant complètement du lit, Elina prit la poudre d’escampette en se cachant sous le lit. S’il voyait qu’elle n’était pas ici, il irait s’informer et Elina aurait le temps de s’enfuir avant qu’il ne la voie. Ça semblait être un plan formidable.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Si j'cafarde j'meurs jusqu'à c'qu'soit mort ✝ robin wood Empty
MessageSujet: Re: Si j'cafarde j'meurs jusqu'à c'qu'soit mort ✝ robin wood Si j'cafarde j'meurs jusqu'à c'qu'soit mort ✝ robin wood EmptyMar 26 Juin - 16:10

Si j'cafarde j'meurs jusqu'à c'qu'soit mort ✝ robin wood Tumblr_m04xq6U4v31r8nihy

    Les patients défilaient aux urgences, portant tous sur leurs corps respectifs des blessures qu’il fallait soigner. Ouvrir, recoudre, refermer. Telle était la devise de Maxwell bien qu’il ne soit pas au bloc opératoire aujourd’hui mais bien assigné à ce que le personnel médical appelait communément « la mine ». Là où les malades affluent comme la peste et ressortent aussi vite qu’ils sont arrivés. Cela ne lui déplaisait pas de faire des sutures toute la journée, bien au contraire, il préférait mille fois se concentrer sur une activité simple en de telles circonstances. En effet, il s’était enfin décidé, il l’avait faite cette maudite prise de sang. Celle-là même qui allait lui garantir de source sûre qu’il faisait bien une rechute de sa leucémie. Pour l’heure, il n’avait évoqué le sujet avec personne, si l’on excluait évidemment son lamentable fiasco avec Elina, et cette épée de Damoclès qu’il portait au dessus de sa tête devenait de plus en plus insupportable. Il fallait mieux pour la santé humaine qu’il n’opère pas aujourd’hui. Il fallait qu’il se préserve, d’autant qu’il était sur le coup d’un triple pontage avec le docteur Lennox le lendemain. Il était marqué au tableau, faisait d’ors et déjà partie de l’équipe et se devait de bosser la procédure d’arrachepied afin d’être à la hauteur. Hélas, à chaque fois qu’il faisait mine de s’approcher de son bouquin de procédures en chirurgie cardiaque, il était bipé pour une nouvelle urgence. Cette fois-ci, il ne s’attendait aucunement à l’identité du blessé. Lorsqu’il eut le dossier d’admission entre les mains et le nom ancré dans son esprit, l’envie d’ôter sa blouse et de partir, orageux, se fit de plus en plus forte. Fallait-il qu’il soit on ne peut plus professionnel pour ne pas risquer de quitter son poste. Il soupira simplement, remettant ledit dossier à l’infirmière qui le suivait comme son ombre, tout prêt qu’il était à suturer ce qui devait l’être avant de prendre la poudre d’escampette. Il allait s’en tenir à son plan. « Tu as un quel âge, cinq ans ? » annonça-t-il d’une voix forte en constatant avec agacement qu’elle n’était pas sur le lit qui lui avait été attribué il n’y avait pas cinq minutes. Maxwell leva les yeux au ciel, parfaitement conscient du fait qu’il ait bien d’autres chats à fouetter que de s’occuper d’une gamine dans son genre, n’ayant pas encore compris ce que signifiait d’être adulte. Il poussa d’un léger coup de pied chaque lit jusqu’à ce que celui-ci ne dévoile le corps frêle d’Elina, visiblement aussi peu désireuse que lui d’être ici. « Je te fais sangler à ton lit pour pouvoir te soigner ou tu vas te montrer raisonnable ? » Max n’avait aucunement l’envie de plaisanter ou d’être véritablement aimable. Il prit donc le kit de sutures tendu par l’infirmière avant d’attraper le bras d’Elina sans aucune violence. Au contraire, il était particulièrement doux à la vue des blessures qu’il devinait depuis la lecture de son dossier. Mon dieu que le monde est cruel…

    Le futur chirurgien l’installa à nouveau sur le lit lui ayant été assigné sans lui demander son avis, gardant à l’esprit qu’il était tout à fait capable de la sangler le temps que dureraient les sutures afin de s’assurer qu’elle n’allait pas risquer une infection. Avec son tempérament insupportable et buté, il la savait tout à fait capable de fuir juste pour ne pas se retrouver en face de lui. Ca tombe bien, il n’avait pas plus envie ! « Je vais t’administrer un sédatif local pour que tu ne souffres pas, et après procéder au nettoyage de la plaie. Il va bien falloir une trentaine de points étant donné la profondeur de la blessure. Je programme ensuite des radios pour s’assurer qu’il n’y a pas de lésions ailleurs. Il te faudra revenir dans quinze jours pour enlever les points, également. » Il n’osa pas lui demander si elle voulait qu’il lui note, il n’avait aucune envie de se prendre un pain dans la figure. Il se contenta donc de lui administrer le sédatif par intraveineuse, faisant preuve de son habituel brio en matière de piqûre. A moins qu’elle ne veuille être de mauvaise fois, elle n’avait strictement rien dû sentir. Ce n’est qu’ensuite qu’il s’occupa de nettoyer la plaie en profondeur. Vu l’entaille, il allait en avoir pour un moment. « Impossible que tu sois tombée vu la tronche de l’entaille. Tu es tombé sur quelqu’un d’aimable et de charmant, à ce que je vois. » Elina pouvait peut-être tromper la police, mais elle ne pourrait pas la lui faire à l’envers. Max allait bientôt attaquer sa deuxième année d’internat avec brio et en avait vu suffisamment pour savoir de quoi il retournait. Mais il avait beau la haïr de tout son être, il prenait un temps fou à nettoyer correctement la plaie avant même que d’envisager la moindre suture. Cela lui prit suffisamment de temps pour qu’une infirmière ne vienne le trouver en lui annonçant que son père avait cherché à le joindre… Une fois encore. « Vous pouvez lui dire qu’il aille se faire voir ? Ne soyez pas choquée, ce n’est jamais que la douzième fois que vous êtes contrainte de transmettre le message. Navré que cela tombe sur vous, du reste. » Bien plus qu’il ne l’était vis-à-vis du message qu’il transmettait. L’infirmière sourit et le laissa poursuivre, sachant à quel point cela allait lui demander une concentration parfaite de recoudre cette plaie. « Les pourtours sont saint et bien délimités. Tu ne devrais avoir qu’une toute petite cicatrice si je recouds de manière suffisamment serrée. » Elle avait de la chance qu’il soit suffisamment pro pour ne pas vouloir bâcler la chose…
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Si j'cafarde j'meurs jusqu'à c'qu'soit mort ✝ robin wood Empty
MessageSujet: Re: Si j'cafarde j'meurs jusqu'à c'qu'soit mort ✝ robin wood Si j'cafarde j'meurs jusqu'à c'qu'soit mort ✝ robin wood EmptyDim 22 Juil - 21:15

corbeille :out:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Si j'cafarde j'meurs jusqu'à c'qu'soit mort ✝ robin wood Empty
MessageSujet: Re: Si j'cafarde j'meurs jusqu'à c'qu'soit mort ✝ robin wood Si j'cafarde j'meurs jusqu'à c'qu'soit mort ✝ robin wood Empty

Revenir en haut Aller en bas

Si j'cafarde j'meurs jusqu'à c'qu'soit mort ✝ robin wood

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» bony, pavel, mackenzie ."Le plus important n'est pas de savoir si on est vivant après être mort, mais d'être vivant avant d'être mort."
» i want you ❙✝ D.
» you are so fuckin' special ✝ clemence and esteban
» Bla Bla [ James Wood ]
» C'est bien toi? Tu n'es pas mort ?

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-