LUBAYN

❝Depuis quelques mois je ne sors plus de chez, j'ai enfin trouvé ce qu'il me faut. Finit les soirées où on finit tous bourrés. J'ai besoin de rien, je mange ma soupe et c'est la teuf. J'ai l'impression d'être un autre homme depuis que je me tape susan boyle. Zayn aime être l’élément déclencheur de beaucoup de choses. Elle m'a présenté à ses enfants, ils ont l'âge de mes parents. Maintenant que j'ai connu cette expérience incongru, je ne regarde plus les autres filles. C'est comme le bon vin, plus le temps passe plus c'est divin. ❞ MAX BOUBLIL ;; susan boyle.

On était mardi soir, ce qui signifie donc que Lubja devait se rendre au cabaret. Là où travaille maintenant. S’en était finit avec le strip-tease. Elle y avait passé du bon temps, grâce à son amie Dylan. Mais malheureusement, elle y avait vécut aussi ses pires moments. Elle avait pu se faire taper par des hommes qui en voulaient plus, alors que Lubja tenait strictement à ne pas aller plus loin. Elle tient à ses virginité, ou plutôt non. Elle tient à le faire avec une personne dont elle a entièrement confiance. Et non pas des inconnus qui ne la veulent que pour son corps, et les strip-teases qu’elle pouvait leur faire. Qu’ont-ils les gens à assimiler strip-teaseuse avec prostituées ? Ce n’est tellement pas la même chose. Bien que certaines jeunes femmes fassent les deux, mais ce n’est pas obligatoire. Lubja n’était qu’une simple danseuse, tout comme son amie Dylan. Et c’est surement pour cette raison qu’elle ne s’entendait pas du tout avec les autres filles. Elles n’avaient pas du tout la même notion du métier. Lubie en avait eut marre. Elle avait eu l’occasion de pouvoir travailler dans un cabaret, elle s’était donc jetée sur l’occasion. Là, elle pouvait danser, chanter. Montrer son vrai talent. Ce qu’elle sait faire. Voilà ce qui lui plaisait. Elle avait un contrat l’autorisant à produire ses propres spectacles. Elle avait son propre show : The Lubja’s Show. Oui oui c’est vrai. Certaines personnes venaient la voir rien qu’elle. Et ça faisait plaisir. Le chant, la danse. C’est ce qu’elle avait toujours aimé. Ce n’est pas pour rien qu’elle avait prit des cours. Toutes les danses qu’elle connaissait, et toutes sortes de chansons elle pouvait danser. Même si bien sur elle avait des préférences. Dans tous les cas, les spectateurs voyaient bien les origines de la jeune femme : russe et portugaise. Des chansons portugaises, russe. Et des fois elle mélangeait les deux. Des danses des pays d’origines. Voilà ce qui caractérisait le plus le petit show de la belle brune. Elle transportait le public ailleurs. Elle partageait les traditions de ses deux pays. Cela changeait des autres shows. Et c’est ce qui plaisait aussi aux supérieurs. Ils misaient tout sur elle, maintenant. Il lui offrait la plus belle loge, les plus beaux costumes. Il lui fournissait de l’argent pour qu’elle aille acheter ses propres costumes. Il lui offrait même la possibilité d’avoir un auteur à son service pour pouvoir écrire des textes rien qu’à elle. Quant aux chorégraphies, elle n’en avait pas besoin. Dans ce cabaret, elle était devenue une vraie petite starlette. Lubie se sentait vraiment bien. C’était comme un rêve de petite enfant qui se réalisait à l’âge de vingt trois ans. Elle ne pouvait en demander plus. C’était donc avec le sourire qu’elle y allait. Le spectacle de ce soir allait être génial tout en étant différent des autres. Une fois dans sa loge, elle se changea. Se mettant en tenue : sous vêtements, guêpière ainsi que porte jarretelles. Le tout noir avec de légères dentelles. Ce soir ça allait être chaud, tout en étant d’une élégance. Une petite dédicace à son ancien job. Montrer qu’on peut faire dans le sexy sans pour autant être provocatrice. Elle avait confiance en elle. Le maquillage allait être soft. Ses cheveux, à l’air libre. Il était minuit pile, son heure. Elle entendit sa musique commencer, et entra donc sur scène avec ses autres danseurs. Le show commença à peine. Le sourire aux lèvres, elle regarda les spectateurs, ils étaient nombreux ce soir. Pourtant. Un seul attira son attention et lui fit retirer son sourire. Zayn. Mais qu’est ce qu’il foutait là lui ? Son visage se décomposa. Etre professionnelle. Rester concentrée dans le show. C’était trop dur. Ce mec lui faisait perdre tous ses moyens. Il avait joué avec elle pendant tout le long de son séjour au club de strip-tease. Profitant d’elle comme taupe, elle avait été obligé pour être sûr de garder son secret. Elle avait pensé que tout était terminé, même s’il avait continué à essayer de la titiller. Comme s’il était déçu qu’elle oublie déjà tout ce qu’il avait pu lui faire. Il avait la rage, et voilà qu’il revenait la hanter ici. Dans cet endroit où elle se sent si bien. Mais qu’est ce qu’elle pouvait le détester. Alors là s’il la cherchait, il l’avait trouvé. Elle n’allait pas se laisser faire. Bien qu’il ne puisse rien contre elle, quoique. Ce mec était un pervers. Surement dans tous les sens que vous le souhaitez. Il trouverait toujours quelque chose pour l’emmerder et la mettre dans une fâcheuse situation. Elle en avait totalement oublié que dans sa chorégraphie, un moment, elle devait écarter les cuisses, d’une façon assez provocatrice. Mais c’était le seul moment. Et comme par hasard, comme s’il avait su, il sortit son portable. Soit pour envoyer un message, soit… Il venait de prendre une photo. Si elle n’avait pas été sur scène. Si on ne comptait pas sur elle. S’il n’y avait pas à peu près une centaine de personnes qui la regardait, elle se serait mise à pleurer. Enfin de compte, elle était faible. Bien trop faible face à lui. Il l’avait toujours su, et c’est surement pour cette raison qu’il s’acharnait sur elle, et non une autre. Plus que cinquante minutes. Mon dieu que c’était long. D’habitude ça passait si vite, mais là. S’en était devenu un supplice. Le voir, au premier rang qui plus est, avec son regard sadique. Comme s’il avait un plan machiavélique en tête. Elle ne prenait plus du tout de plaisir, là, à chanter et danser. Il n’y avait que Zayn dans sa tête. Tout ce qu’il avait déjà pu lui faire subir, et ce qu’il allait surement faire par la suite. Une fois fini, elle les laissa applaudir pendant trois minutes, avant de rejoindre en vitesse sa loge, prétextant avoir un mal de crâne. Même pas une seconde seule, et on toquait à sa porte. Elle ouvrit. Le directeur la félicita pour sa prestation, tout en lui annonçant qu’un « fan » voulait la rencontrer. Et il partit tout en laissant Zayn devant elle. La porte se ferma sur lui, elle n’eut même pas le temps de la verrouiller qu’il entra. « Qu’est ce que tu fous là ? Dégages ! » Ah ça non ! Elle n’allait pas se laisser faire cette fois-ci. Voyant que ce n’était pas son objectif, de dégager, elle continua sur sa lancée « Sors, sinon j’appelle quelqu’un ! » Elle observa son regard, qui se balada sur son corps. Et merde, elle était encore en tenue de scène. Mais quel pervers ! Elle alla de suite se mettre quelque chose sur le dos.

Zayn était peut être casé mais ça ne l'empêché pas de se marrer un peu, et de mater aussi mais cette fois en se mettant des limites car il tenait vraiment à Nikki, chose qui ne lui arrivait pas tous les jours. Il avait donc prévu dans la soirée de passer au cabaret où travailler une de ses copines. Bon okay ce n'était pas une copine à lui, enfin il aimait bien la considérer comme tel car bah..ça l'amusait. Non puis bon d'accord il avait appris à à bien l'aimer, un peu, mais le truc qui n'arrêtait pas de le titiller c'était qu'elle ne semblait pas se rappeler le chantage qu'il lui faisait il y a de ça quelques mois. Je sais pas mais quand on vous fait chanter, vous vous en rappeler non? La fierté de ce jeune homme en prenait un coup et il n'aimait pas ça puisqu'il se savait bon dans la catégorie 'faire chier les gens', c'était franchement un de ses passes temps favoris et lui elle lui gâchait un peu le 'après' de tout cela. Bref tout ça pour dire que finalement c'était pas sa pote car elle le gavait -bad mood enclenchée-. Il avait fait un baiser à sa chérie avant de partir en lui disant qu'il allait faire un tour avec ses potes, en même temps c'était vrai puis bon il savait que dans leur couple, il avait sa confiance, enfin..je crois? Et donc qu'il n'avait pas besoin de lui tout ce qu'il faisait, de toute façon si ça devait venir à être le cas, ça le gonflerait certainement rapidement et même s'il la kiffait grave, ça en deviendrait un réel problème à la longue. Se sentant d'humeur taquine, le jeune gamma proposa à ses potes d'aller faire un tour au cabaret au sud de San Francisco, ce qui voulurent l'accompagnèrent, et les autres vaquèrent à leur occupation. Même s'il n'y aurait eu aucun partant, il y serait quand même allé, ça faisait un petit moment qu'il n'avait pas embêter Lubja.
Le jeune homme était assis à une table, face à la scène, son verre à moitié plein était déposé à côté de lui sur la table et il fixait la scène de son regard bleuté. C'était au tour de Lubja de montée sur scène, il ne savait pas comment elle avait réussi à obtenir autant de place dans ce cabaret mais bon il avait sa petite idée sur la question. Un petit sourire vint s'afficher sur ses lèvres lorsqu'il vit la jeune femme arriver sur scène. Hum il préférait lorsqu'elle était strip-teaseuse, au moins elle avait moins de fringues sur elle. Bon tant pis, elle en restait pas moins sexy, c'était un truc qui changeait pas ça. Enfin à pars quand tu prends de l'âge, ça c'est mortel. Il savait très bien qu'elle était ravie de le voir, il devait surement lui manquer, il était content de pouvoir remédier à cela. Il observa avec attention son show, sirotant tranquillement son verre. Mais une fois qu'elle quitta la scène, il ne pensait pas partir comme cela, laissant ses potes, il se dirigea vers les loges, demandant celle de Lubja. Il prétexta qu'il était un fan, un admirateur du talent de la jeune femme. Laisse moi rire. Il se retrouva alors rapidement dans sa loge, lui habillé d'un jean style usé accompagné d'un débardeur gris et par dessus un gilet foncé dont il avait retroussé les manches, alors qu'elle était toujours dans sa petite tenue de scène. Il fut surpris alors de la voir mal réagir quant à sa présence ici, mais n'y prêta pas plus attention pour ne pas être blessé. Ahah. Il ne trouva qu'à la mater en long, large et travers, une de ses activités favorites, alors qu'elle lui lançait déjà des menaces, il fit une petite moue déçue lorsqu'elle alla se passer quelque chose sur le dos. Oh non t'abuse, moi qui pensait pouvoir mater plus près dans ta loge! Lui fit-il en faisant alors quelques pas dans sa loge pour alors toucher un peu à tout ce qu'il y avait sur son bureau face à son miroir. Moi qui pensait que t'allais être contente de me voir, encore je pense à toi et toi tu veux appeler quelqu'un pour me virer.. Je te préférais largement lorsque tu faisais la strip', t'étais beaucoup plus cool comme fille! Lui déclara t-il avant de se retourner pour faire face à la pièce tout en se posant contre la table..

LUBAYN

❝Depuis quelques mois je ne sors plus de chez, j'ai enfin trouvé ce qu'il me faut. Finit les soirées où on finit tous bourrés. J'ai besoin de rien, je mange ma soupe et c'est la teuf. J'ai l'impression d'être un autre homme depuis que je me tape susan boyle. Zayn aime être l’élément déclencheur de beaucoup de choses. Elle m'a présenté à ses enfants, ils ont l'âge de mes parents. Maintenant que j'ai connu cette expérience incongru, je ne regarde plus les autres filles. C'est comme le bon vin, plus le temps passe plus c'est divin. ❞ MAX BOUBLIL ;; susan boyle.

Elle pensait bien s’amuser. En fin de compte, s’en était un tout autre qui comptait s’amuser. Zayn. Mais que foutait-il là lui ? N’en avait-il pas eu assez avec son foutu chantage ? Dès lors qu’elle avait le club de strip-tease, elle avait fait comprendre à Zayn que tout cela était terminé. Qu’il ne pouvait plus rien contre elle. Qu’il pouvait dire à tout le monde ce qu’elle avait été, ça ne la touchait plus du tout. Il avait très bien compris. Lulu souhaitait tout simplement oublier tout ce qu’il avait pu faire. Tout ce chantage qui avait duré quand même quelques mois. Ce n’était pas rien. Bien sur que ça l’avait énervé, et au fond elle n’oublierait jamais quel genre d’homme il était, même si apparemment il était avec une fille et qu’il changeait petit à petit. Ce n’était que des rumeurs. Elle ne croyait pas aux changements. Ce mec était un salaud, avait été un salaud avec elle, il en restait un, pour le restant des jours où elle le côtoierait. Par envie, ou obligation. Si elle faisait comme si tout ça ne s’était pas passé, c’était tout simplement car elle croyait qu’ainsi, elle le ferait s’éloigner d’elle. Lubie avait tort. Ca avait plutôt le don de lui donner envie de continuer, d’une autre manière, mais de continuer à la faire chier. Il avait trouvé comment. En venant à son cabaret, et en débarquant carrément dans sa loge. Ce mec, aucune gêne ! Mais vraiment. Et puis, elle devait revoir certains points avec la sécurité. Depuis quand laisse-t-on entrer de parfaits inconnus aussi facilement dans une loge ? La portugaise avait toujours eu peur de ce Gamma. Sinon, elle n’aurait jamais accepté de céder à son chantage. Et maintenant qu’il se trouvait dans sa loge, rien que tous les deux. Elle avait de quoi flipper encore plus. Zayn n’avait rien de plus qu’un autre homme, et pourtant il avait ce pouvoir atroce sur Lubja. Par ailleurs, elle détestait cette sensation. Cette sensation d’insécurité en sa compagnie. Certes elle avait moins peur que durant son agression à la sortie du club, mais s’en arrivait presque au même niveau. Et ce qui énervait vraiment la Russe, c’est qu’elle ne savait pas pourquoi il lui faisait si peur. Il a un certain charme, il ne devrait pas faire peur. Et puis au fond, elle savait qu’ils auraient pu être amis, s’il n’avait pas décidé de faire son con avec elle. « Super fidèle le mec à ce que je vois. Tu crois qu’elle le prendrait comment Nicki si je lui racontais tout ? » Elle n’espérait pas grand-chose, mais elle pouvait tout de même tenter de lui faire pression en parlant de sa copine. S’il l’aimait vraiment, il réagirait comme elle le voudrait face à ses paroles. Malheureusement, elle sentait que cet homme lui réservait encore plein de choses. Qu’il était plein de ressources. Ca ne sera donc pas tout de suite qu’elle réussirait à le rayer de sa vie, et se rayer dans sa vie. Merde à la fin, qu’il en trouve une autre à emmerder. Il continua à se croire comme chez lui, à toucher tout ce qui était à sa portée de main. Lubie détestait au plus haut point ce comportement. C’était sa loge. Son endroit. N’y entrait que ses amis proches, et à ce qu’elle savait il était loin d’en être un, à moins qu’elle ait manqué quelque chose dans leur relation. Elle le menaça d’appeler quelqu’un. Ca ne fonctionna pas. De toute façon, elle ne l’aurait jamais fait. Bien trop peur des répercussions qu’il pouvait faire par la suite. « Mais bien sur que je suis contente. Ca ne se voit pas sur mon visage ? » Mais quel con celui-là. Comme si elle pouvait l’être, après ce qu’il lui avait fait vivre parmi sa propre confrérie. « Je suis toujours la même Zayn, par contre, toi tu n’as pas changé, ou peut-être que si en fait…encore plus chiant et lourd qu’avant. » Au fond, elle savait qu’il ne pouvait pas faire grand-chose contre elle, alors elle se défendait. Tout en restant très soft, et polie. Tout le contraire du jeune homme. Sa soirée était gâchée. Elle n’avait plus aucun espoir pour qu’il dégage. Il était venu ici pour une bonne raison, pour atteindre un but, et tant qu’il ne l’aura pas atteint, elle aura le bonheur de le voire dans sa loge. Oh mais quelle bonne soirée.

Zayn aimait bien s'amusait, c'était indéniable, surtout avec les autres, il trouvait que c'était beaucoup plus réjouissant que tout seul! C'est vrai lorsque tu t'amuse avec une autre personne, tu as ses réactions à chaud, ses répliques, ses gestes, sa haine contre quoi et parfois même sa peur.. C'est ce qu'il pouvait ressentir chez Lubja lorsqu'il avait débarqué à l'improviste dans sa loge. Cela le faisait un peu rire intérieurement ne trouvant pas qu'il faisait si peur que ça et s'il venait à le dire à Ebony elle se marrerait certainement tout en se moquant de cet Epsilon et en même temps de lui en lui répétant ô combien en effet il pouvait être imposant et avoir ce regard, qui pour elle la faisait plus craquer qu'autre chose. Mais bon à croire qu'il pouvait faire peur, vous me direz ça ne fait qu'un peu plus renforcer son égo, se sentir encore un peu plus sûr de lui. Dans certaines situations c'était bon de pouvoir faire peur car cela pouvait te sortir de beaucoup de situation. Le jeune homme s'était renforcé durant sa jeunesse et aimait emmerdé les ados bon fils de son âge, c'était comme pour se venger de ne pas avoir la même considération dans sa famille. Tout ce qu'il avait pu faire dans sa jeunesse, dans sa rébellion c'était juste un message d'un jeune qui souffrait de ne pas avoir de l'attention sur lui. Ce comportement lui colla à la peau par la suite et il resta finalement ce gars rebelle que ses parents n'avaient pas assez considérés. L'éducation était quelque chose de primordiale, l'attention donnait à un enfant était certainement la chose la plus importante pour qu'il arrive à se construire. Quand tu ne ressens pas que l'amour est un cadeau, mais que tu dois le gagner c'est que quelque chose ne va pas, c'est que deux personnes devraient prendre du recul et se juger un peu. Oui, Zayn en avait beaucoup voulu à ses parents, il leur en veut encore aujourd'hui, mais avec la distance, le fait de ne plus les voir l'a aidé à faire sa propre vie. Bref, tout ça pour dire que si le jeune homme pouvait faire peur de part son comportement et ses paroles, c'est qu'il avait été aidé derrière. A cet instant, Zayn ne se gênait pas pour mettre mal à l'aise Lubja, et il s'amusait de ses réponses. Voila qu'elle essayait de le faire culpabiliser au sujet de Nikki, ou plutôt le pointer du doigt. Cela ne le touchait pas car sa relation avec sa copine ne regardait rien que lui. Il esquissa un petit sourire amusé. Elle serait certainement juste déçu que j'me rince l’œil sur une Epsilon et non une Gamma.. Fit-il pour blaguer un peu et bien lui montrer qu'il n'en avait rien à foutre, comme si elle était capable de mettre des doutes dans la tête de sa copine. Qu'elle fasse ça et elle pourra voir là un Zayn qui fait peur, elle aurait alors des raisons d'avoir peur de lui. Ensuite elle voulut le mettre à la porte mais bien sûr c'était perdu d'avance avec lui.. Hum.. Il fit une p'tite grimace assez sceptique face à sa question, rentrant dans la conversation avec sérieux. A sa prochaine remarque, elle lui donna le big smile, ouai là il l'avait la banane, elle venait de lui faire un très beau compliment, c'est pourquoi il ne put s'empêcher de la prendre quelques secondes dans ses bras avant de lui dire. Ah merci, merci pour ce compliment, j'adore tellement être chiant et lourd avec les gens que ça m’emplit de bonheur ce que tu me dis là. Lui déclara t-il n'en finissant jamais de faire le con. Mais voila qu'il reprit rapidement son sérieux en venant se poser contre sa table.. Bon alors c'est quand que t'arrête de montrer ton cul à tout le monde? T'en as pas marre? Ouai okay il était plutôt cash dans ses paroles, c'était Zayn quoi il fallait pas s'attendre à moins..

LUBAYN

❝Depuis quelques mois je ne sors plus de chez, j'ai enfin trouvé ce qu'il me faut. Finit les soirées où on finit tous bourrés. J'ai besoin de rien, je mange ma soupe et c'est la teuf. J'ai l'impression d'être un autre homme depuis que je me tape susan boyle. Zayn aime être l’élément déclencheur de beaucoup de choses. Elle m'a présenté à ses enfants, ils ont l'âge de mes parents. Maintenant que j'ai connu cette expérience incongru, je ne regarde plus les autres filles. C'est comme le bon vin, plus le temps passe plus c'est divin. ❞ MAX BOUBLIL ;; susan boyle.

Au fond, Lubie ne savait pas quoi ressentir face à ce jeune homme. Le détester ou l’apprécier. Elle l’avait apprécié avant qu’il ne se joue d’elle. Elle l’avait détesté. Et maintenant ? Que devait-elle ressentir ? Maintenant que tout était terminé. Elle pouvait être très rancunière, mais sur le coup, pour Zayn, elle ne l’était pas du tout. Elle préférait, cette fois, oublier cette fichue histoire, et peut-être redémarrer une nouvelle relation avec le Gamma. Seulement, c’est ce qu’elle voulait avant qu’il ne débarque à l’improviste dans sa loge. Elle tentait une dernière fois de le mettre sur le cul. Mais il avait toujours une bonne réponse. Et merde. « Comme si j’étais une simple Epsilon. Ce n’est pas comme si tu venais me mater durant mes shows. » Elle essayait, encore et encore. Qui ne tente rien, n’a rien. Mais avec cette conversation qui dura entre les deux, elle commença à l’apprécier. Bizarrement. Oui, c’était très étrange. Trop bizarre de voir à quel point ses sentiments pour lui pouvaient changer d’un instant à l’autre. Parce que oui, lorsqu’il la prit dans ses bras, elle s’y sentit agréablement bien. Elle en oubliait sa petite tenue sur son corps. Elle en oubliait tout ce qui avait put se passer dans le passé. Elle oubliait qu’il était un gamma. « Je vois ça, je vois ça. En même temps, tu n’es bon qu’à ça, alors autant le montrer. » Elle le provoquait. Elle venait de sous-entendre qu’il était mauvais dans tous les domaines possibles. Elle savait que ça ne le toucherait pas, et alors ? Ce qu’il lui disait aussi ça ne la touchait plus. Elle était passée à autre chose, et maintenant qu’elle savait qu’elle devait le supporter ici, il fallait bien qu’elle accepte ses dires. C’était bien trop dommage qu’il ait été comme ça avec elle. Ils auraient très bien pu s’entendre, beaucoup plus tôt. Mais il en avait décidé autrement. Too bad. Face à ses paroles, elle le regarda avec un petit regard coquin, et se mordit les lèvres. « Et bah quoi ? C’est toi qui en a marre ou quoi ? Perso j’adore mon cul, alors autant qu’il me serve à quelque chose : comme gagner de l’argent. J’arrêterais jusqu’à ce qu’il soit tout moche, et que je sois vieille avec pleins de rides. Bref, tu vois l’image quoi. » Elle se posa à ses côtés, sur la table. Elle le regarda et lui sourit. Au moins, elle venait de lui montrer qu’elle était pareille que lui. Il voulait la chercher, et bien elle répondrait. Action, réaction. Elle se leva, se mit face à lui, pour déposer ses mains sur ses épaules, pour enfin lui dire « Bon et sinon, tu es venue ici pour me faire la conversation ou bien ? … parce que je te préviens, les mecs qui viennent dans ma loge après, ce n’est pas pour parler mais bien pour autre chose… » Elle venait de dire cela comme ça, sans forcément réfléchir pour autant. C’était venu tout seul.

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