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bring me coconut • JUNE&LUBJA

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MessageSujet: bring me coconut • JUNE&LUBJA bring me coconut • JUNE&LUBJA EmptyDim 4 Mar - 1:11




June D. J. Martin

& Lubja T. Malhoa de Lima

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Votre vie peut s’avérer d’une complexité inexplicable à certains moments, alors qu’à d’autres instants elle se résumerait simplement au petit train-train de la vie. Plus jeune Lubja avait été adoptée, avait vécut dans un pays totalement différent du sien. N’avait pas eu énormément d’amis dû à son intelligence. Elle avait enfin rencontré sa famille biologique pour se rendre compte qu’il est difficile d’avoir enfin de compte deux familles prêtes à lui donner tout leur argent pour qu’elle les considère comme sa famille. Si seulement elle savait qu’il y avait une troisième famille qui rentrait dans cette course. On peut se sentir aimé, mais aussi terriblement envahi par tout cet amour. Amour qui devient alors totalement superficiel avec tout cet argent. Une fois en Amérique, il ne s’était pas passé grand-chose : elle avait trouvé une certaine routine, ce qui ne lui déplaisait pas du tout. La seule chose qui lui était arrivé, c’était de se faire battre par une bande de garçons à la sortie de son club. Même ici, en débutant une nouvelle vie, elle n’avait pas trouvé de garçon pouvant conquérir son cœur, et mettre fin à sa virginité. Enfin de compte, rien n’avait vraiment changé. Elle avait d’ailleurs retrouvé quelques amis de son passé. Par exemple June. Correspondante de l’époque où elle vivait en Russie. Cette jeune fille venait de Suède, et malgré que Lubja ne parle aucun mot du suédois, et June apprenant seulement le russe, elles avaient réussi à communiquer et à se forger une réelle amitié, entre elles deux. Elles avaient réussi à garder contact, merci Facebook, ou tous ces sites dans le même genre. Au début, elles se parlaient très souvent, mais plus le temps passait, et moins le contact se faisait. Elles se parlaient seulement environ quatre fois par mois. Pour donner les nouvelles comme ça, mais sans plus, alors qu’avant, elles parlaient de tout et de rien. Elles s’adoraient toujours autant. D’ailleurs, elles s’étaient tout de même revues après ce voyage scolaire. Mais, il y a toujours tout de même un moment où on peut se lasser d’une amitié à distance. Devoir se contenter seulement de conversations virtuels, facebook ou skype. Je ne vous raconte donc pas comment ont été leurs retrouvailles à Berkeley. Elles ne s’attendaient réellement pas à être dans la même université ; tellement loin de leur chez soi. Mais ce fut une plus grande joie encore lorsqu’elles virent qu’elles se retrouvaient aussi dans la même confrérie. Tout était présent pour qu’elles se retrouvent mais surtout pour que leur amitié reprenne là où elle avait fait une légère pause dû à la distance. Mais là. Elles se verraient surement au moins une fois par jour : du pur bonheur pour les deux jeunes femmes. Bien qu’elles n’étudient pas dans le même domaine, ou même que Lubja ne possède pas de chambre chez les Epsilon ainsi que June, elles ont tout de même le droit de se balader dans cette maison de leur confrérie. Et c’est souvent à cet endroit qu’elles se voient. A part lorsqu’elles programment une réelle sortie, toute une journée ou demie journée. Mais s’il s’agit de quelques heures seulement, elles profitent de cet endroit pour se parler. Il s’agit d’un endroit qu’elles connaissent toutes les deux, il y fait chaud, il y a de quoi manger, une télé, de la musique, des gens qu’ils connaissent aussi (une vraie petite communauté), et sur le campus. C’est donc ici qu’elles avaient décidé de se voir, en ce jour de début mars. Ou plutôt, c’était June qui lui avait ordonné de venir la voir. Peut-être cet ordre venait du fait que Lubja soit partie un bon moment on ne sait où, sans même prévenir qui que ce soit. Même sa famille ne savait pas, du moins sa famille en Russie. A se demander si June avait osé les appeler. Après tout, elle aurait pu oser, étant donné qu’elle s’était toujours très bien entendue avec eux. Ce n’était pas que Lubja ne voulait pas la voir, seulement : elle ne savait pas qu’est ce qu’elle pourrait lui dire, et encore moins si elle voulait le lui dire. Après tout J. est une très bonne amie, mais pas non plus sa meilleure amie, ou sa confidente, elle lui en avait caché des choses. Avec elle, elle ne se sentait pas obligée de tout lui raconter à l’instant même. Pour elle, ça lui va si la suédoise apprend les faits quelques jours, voire mois plus tard. C’avait toujours été ainsi, du moins c’est ce que pensait Lubja, car après tout, comment J. peut vouloir des explications alors qu’elle ne peut même pas savoir qu’il y en est. Oula, c’est bien compliqué tout ça. C’est donc avec une petite robe noire ainsi qu’un haut blanc avec une veste en cuir qu’elle alla rejoindre son amie. Elle se faisait toujours belle, même lorsqu’elle allait voir une amie. Il lui est toujours possible de rencontrer un garçon à tout moment de la journée. Elle était à l’heure, ainsi que son amie. Elles se saluèrent d’un câlin bien enlaçant, et allèrent s’asseoir sur le canapé dans le salon, face à la télé. Celle-ci allumée sur la chaine de clips. « Comment tu vas ma belle ? » C’était nul ! Oui, mais que vouliez-vous qu’elle lui dise ? C’est toujours ainsi qu’une conversation doit débuter entre deux amis. Après avoir fait défiler son regard sur son amie, et l’avoir stoppé au niveau de la cheville de son amie, elle se dit qu’elle n’aurait peut-être pas du lui poser cette question. Elle voyait sur la cheville de son amie une attelle. En parcourant la salle, elle se rendit compte qu’il y avait des béquilles posées contre le mur, mais June ne semblait les utiliser que par précaution. Sait-on jamais. « Qu’est ce qui t’es arrivé ? » Elle était revenue depuis seulement sept heures, et elle n’avait donc pas eu l’occasion d’être au courant de ce qui s’était passée ici, à Berkeley, dans l’enceinte même de l’université, le jour de la St Valentin. Bah oui, comment aurait-elle su étant donné qu’elle avait coupé son téléphone durant toute son excursion, et en ayant utilisé un autre mobile, pour être sur de ne pas être dérangé par qui que ce soit. Ca pouvait paraitre égoïste, mais pourquoi ne pas l’être de temps en temps ? Que c’est bon de pouvoir penser qu’à soi durant quelques jours, et ne plus penser à notre entourage. Ce qui ne veut pas dire que L. deviendra égoiste toute sa vie, mais elle a apprit que se faire plaisir de temps en temps, ça ne peut pas réellement faire de mal autour d’elle. Les gens n’ont pas vraiment besoin d’elle. A vrai dire, personne n’a vraiment besoin de quelqu’un d’autre ; c’est juste mental.

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Wren Rosenbach
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MessageSujet: Re: bring me coconut • JUNE&LUBJA bring me coconut • JUNE&LUBJA EmptySam 17 Mar - 0:53




    « Arthur apportes moi de la glace j’arrive plus à poser le pied ! » Criais-je à mon ex. Pas de s’il te plait ni de merci ou merde. Il ne fallait quand même pas poussé. Déjà j’avais crié seulement de manière à ce qu’il m’entende, sans même une once de méchanceté dans la voix ce qui était un exploit d’ailleurs. La fatigue étant vraisemblablement la cause de cette gentillesse soudaine, cela va sans dire. Allongée sur mon lit, je n’avais même pas la force de récupérer Savannah dans son berceau pour la prendre dans mes bras et passer un moment avec elle. Bordel j’en avais déjà marre d’être avec cette entorse. Cela faisait deux jours que la Saint Valentin était passée et que je m’étais tordue la cheville en tentant de fuir les tarés qui avaient décidé de tirer sur tout ce qui bougeait. De nombreuses personnes étaient mortes et parfois pas celles qui étaient visées à l’origine. Beaucoup de gros durs et d’Epsilon avaient été touchés, ce qui prouvait que l’argent n’attirait pas que les bonnes choses malheureusement. « Arthuuuuuuuur ramène tes fesses ! Et prends Savannah dans son berceau je pense qu’elle a un peu faim ! » Ma fille chérie n’avait que dix mois, autant dire que je lui donnais toujours le sein ce qui, je devais le reconnaître, était un bienfait autant pour elle, que pour moi. Allaiter en plus de rapprocher une mère et son enfant, avait des vertus réparatrices pour le corps de la maman en lui permettant de garder une silhouette des plus sublimes. Certes ce n’était pas bien de tirer profit de cette manière de son enfant mais après tout, c’était pour la nourrir elle. « C’est bon pas besoin de gueuler je t’avais entendu mais je suis pas au pite laisse moi le temps » Ahah la bonne blague. Arthur pas au pite. C’était la meilleure de la journée. La fusillade à peine terminée et l’ambulance m’avait à peine déposée à l’hôpital qu’il m’avait déjà dit qu’il dormirait dès à présent à mon appartement pour m’aider à m’occuper de Savannah et me soutenir. J’aurai eu beau dire non, j’étais à peu près sur qu’il serait rentré par la fenêtre s’il avait pu. « Mon petit Arthur arrête donc de dire des conneries et retourne à tes petites affaires. » Savannah posée sur le lit à mes côtés, je posais la poche de glace sur ma cheville de l taille d’un ballon de baudruche avant d’allumer la télé. « Alors ma petite chérie tu veux voir quoi ? Un petit dessin animé ? » Je savais qu’elle ne me répondrait pas mais je ne pouvais m’empêcher de gazouiller avec elle. Elle avait une telle bouille qu’il était difficile de lui résister. C’était d’ailleurs pour ça qu’une part de moi lui serait pour toujours reconnaissante de m’avoir offert une si jolie petite fille. Tout en donnant le sein à Savannah, j’entendis mon portable sonner. L’attrapant comme je pouvais sans trop déranger ma fille, je vis que j’avais un message de Lubja, ma Russe préférée. Je n’avais pas de nouvelles d’elle depuis quelques semaines déjà mais je connaissais la demoiselle depuis bien des années maintenant, et je ne m’inquiétais pas vraiment quand elle partait sans prévenir. Il nous arrivait à toutes les deux de ne pas nous donner des nouvelles pendant près de trois semaines sans que nous nous inquiétons réellement. Après tout, Lubja et moi c’était une amitié qui remontait à une dizaine d’années maintenant. Elle était ma première amie, la première qui en valait la peine et qui m’avait montrée que ça valait le coup d’avoir des amies. Alors ce n’était pas quelques jours sans se parler qui allaient entacher notre relation. C’était ça, le vrai sens de l’amitié après tout.
    Son sms me disait qu’elle me proposait que l’on se voit à la maison des Epsilon, histoire de se retrouver après quelques temps sans s’être vu. Je trouvais l’idée sympa, ce pourquoi je lui répondis dans la foulée que je la retrouvais d’ici deux heures, le temps de finir de m’occuper de Savannah et de me préparer.
    Finissant d’allaiter Savannah, j’appelais Arthur à nouveau, lui demandant de s’occuper de Savannah car je devais retrouver une amie. Sa suspicion n’avait pas de limites au point que je voyais clairement qu’il doutait que je vois une amie. « Oh et puis merde t’as pas besoin de savoir où j’avais. T’es pas mon père. »
    Une heure et demi plus tard, j’étais dans ma voiture, attendant que mon chauffeur roule et m’emmène à la maison des Epsilons. La route ne fut pas bien longue puisque l’appartement ne se trouvait pas loin de la maison de la confrérie. Entrant en son sein, je m’aperçus qu’il n’y avait pas grand monde et me posait tranquillement sur le canapé. Tout en retirant ma chaussure, je posais ma jambe handicapée sur la table base, afin que ma jambe soit la plus à l’aise possible. Une entorse bien que ce soit une faible blessure face à la gravité de certaines autres, n’était jamais agréable à vivre et se remettait toujours difficilement, même plus difficilement qu’une jambe cassée à vrai dire. A peine deux minutes après mon arrivée, je vis Lubja entrer et me rejoindre dans le salon tout en me demandant comment j’allais. Ce n’est que quelques secondes plus tard qu’elle se rendit compte que je portais une attelle à ma cheville. Tout en allumant la chaine des clips et s’asseyant à mes côtés, Lubja me demanda ce qu’il m’était arrivé au pied. « Ah que veux-tu ! J’ai voulu faire ma belle à aller au bal de la Saint Valentin et la seule chose que j’ai hérité c’est une belle entorse ! Et toi comment tu vas ? T’étais partie où tout ce temps ? J’ai eu peur que tu sois au bal même si je ne t’avais pas vu ! »
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MessageSujet: Re: bring me coconut • JUNE&LUBJA bring me coconut • JUNE&LUBJA EmptySam 17 Mar - 20:37



June D. J. Martin

& Lubja T. Malhoa de Lima

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Elle était partie sans donner de nouvelles sans même imaginer une seule seconde ce qui pourrait se passer dans l’université même, le jour de la St-Valentin. Un jour si précieux aux américains. D’ailleurs il n’y a que là-bas où les jours comme la St-Valentin sont si important, tel Halloween par exemple. C’était sans regret qu’elle ne passait pas le 14 février sur ce continent. Elle n’avait même pas de copain. Alors pourquoi fêterait-elle ce jour là ? Pour être seule, déprimée toute seule chez elle. Car tout le monde le passerait au moins avec une personne qui nous est cher. Elle préférait le passer avec un ami qui se trouvait loin d’ici. C’est pourquoi elle était partie quelques jours avant, pour le retrouver et passer du temps avec lui. Elle avait bien profité. Et ça lui avait fait tellement du bien. Pourtant, il y avait des fois où elle avait pensé à ses amis qui se trouvaient à Berkeley, eux qui n’avaient aucunes nouvelles d’elle. Il lui en voudrait peut-être, ou pas. Seulement, s’ils connaissent vraiment Lubja, ils sauraient qu’elle le fait assez souvent. Il lui faut des jours comme ça à notre brune : de liberté avec une personne en particulier. Il peut même lui arriver de proposer à quelqu’un de s’évader pendant au moins trois jours, quelque part, comme ça, au dernier moment. Lorsqu’on a de l’argent comme elle en possède, elle peut se le permettre, et heureusement. Bien que si elle n’avait pas eu tout cet argent, elle vivrait très bien sans. Elle en profite tout simplement, sans pour autant dépenser des millions par jour.

En étant enfin revenue sur le continent, elle demanda à voir June en premier. C’était elle qu’elle voulait voire avant tout le monde. Pourquoi ? Tout simplement comme ça. Enfin arrivée sur place, son amie était déjà arrivée. Et ce fut avec maladresse qu’elle lui demanda comment elle allait. Comment osait-elle lui poser la question alors que son attelle était bien voyante. Quelque chose s’était passé durant son absence. Un pressentiment quelconque, mais un très mauvais. Mais alors que son amie lui dit qu’elle avait peur qu’elle soit allée au bal, elle la regarda bizarrement. Comment pouvait-on avoir peur qu’une amie aille à un bal. Et puis, si elle avait bien comprit elle s’était fait mal à ce bal-même. Elle plongea son regard dans celui de son amie, sans pour autant comprendre. « Comment ça tu avais peur que j’y sois ? Ca ne peut pas être si grave un bal ! Je ne comprends pas. » June savait très bien que Lubja n’était pas pour ce genre d’événement, et que d’ailleurs elle n’y avait jamais prêté attention, ou bien même y avoir assisté. Ca n’allait pas être un St-Valentin 2012 qui la changerait. « Et puis je ne comprends toujours pas comment tu as pu te faire mal. Même en se cassant un talon ou autre… A moins que tu ais courue, mais pourquoi aurais-tu couru à un bal ? Expliques-moi June, s’il te plait, j’ai l’impression d’avoir raté un énorme truc là. » Son sourire disparut. Heureusement qu’elle avait passé un excellent séjour. Elle le lui aurait bien raconté, seulement elle ne voulait pas partager sa joie, son bonheur avec ce qui avait pu se passer ici. Cette St-Valentin ne semblait pas s’être déroulé comme tout le monde l’aurait imaginé. Comme quoi, ce jour-là ne peut qu’être maudit. Ou tout simplement, un jour comme un autre.


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MessageSujet: Re: bring me coconut • JUNE&LUBJA bring me coconut • JUNE&LUBJA EmptyLun 19 Mar - 1:07




    Mon attelle attirait toute l’attention de Lubja, au point qu’elle éluda ma question. Elle semblait bien trop intriguée par mon pied, ce qui me semblait assez étrange puisqu’après tout, c’était une bien petite blessure en comparaison à la mort des nombreux élèves lors de ce bal. Mais apparemment, elle ne devait pas être au courant de ce qu’il s’était passé. « Comment ça tu avais peur que j’y sois ? Ca ne peut pas être si grave un bal ! Je ne comprends pas. » Oui, elle ne savait définitivement pas ce que le bal de la Saint Valentin avait amené comme horreur à Berkeley. Cela signifiait aussi qu’elle ne savait pas que bon nombre de gens étaient morts et peut-être même, des connaissances à elle. D’un coup, le sourire que je portais sur mon visage s’effaça, pour laisser place à une mine des plus déconfites. Comment allais-je pouvoir lui annoncer tout cela ? La diplomatie ne faisait absolument pas partie de mes innombrables qualités, et je risquais d’être assez brusque dans la façon d’annoncer la nouvelle à ma Russe. « Mais tu n’as pas vu les nouvelles à la télé ou dans les journaux ? Enfin tu ne sais vraiment pas ce qu’il s’est passé ? Des tarés de la fac ont tirés dans le tas et ont descendu je ne sais combien de gens et blessés un bon paquet de personnes aussi ! C’était une véritable boucherie, un truc de malade ! » Bon, je n’avais pas été des plus douces en lui annonçant la nouvelle mais après tout, autant dire les choses telles qu’elle plutôt que de tourner autour du pot. « Et puis je ne comprends toujours pas comment tu as pu te faire mal. Même en se cassant un talon ou autre… A moins que tu ais courue, mais pourquoi aurais-tu couru à un bal ? Expliques-moi June, s’il te plait, j’ai l’impression d’avoir raté un énorme truc là. » C’est sur que dis comme ça, Lubja semblait totalement perdue et aurait aimé avoir une réponse plus clair quand je lui avais annoncé la nouvelle. Alors autant lui expliquer ce que j’avais subi et comment j’en étais arrivée là. « Oh disons qu’en voyant tous ces timbrés, Arthur m’a attrapé la main et m’a fait courir pour me mettre à l’abri. Mais comme tu l’as dit, en talon et en courant, c’est rare de ne pas se faire mal. Ma cheville a tapé quelque chose dans la course et résultat une belle entorse ! M’enfin, je vais éviter de me plaindre. Au moins je suis toujours en vie, même si je dois me taper Arthur vingt quatre heure sur vingt quatre sept jours sur sept maintenant . » Au moins les choses étaient claires et Lubja avait toutes les informations en mains pour pouvoir comprendre l’ampleur de ce qu’il s’était passé ce quatorze février 2012.
    Enfin avec toutes ces explications concernant ce bal, Lubja ne m’avait toujours pas expliqué où elle était partie durant ce long mois et ce qui l’avait poussé à quitter Berkeley comme ça. Ce n’est pas que je m’étais inquiétée de n’avoir aucune nouvelle d’elle puisque j’y étais habituée, mais malgré tout, une certaine part de stress m’avait tiraillé le ventre. Rares étaient les personnes pour qui j’avais un minimum de considération et d’intérêt, et Lubja en faisait partie. Autant dire que son bien être faisait partie de mes préoccupations. « Et alors avec tout ça tu ne m’as toujours pas dit où c’est que tu étais passée durant ces dernières semaines ! » Tout en discutant avec Lubja, j’aperçus rapidement Camélia P. Da Volpedo, et mon visage se crispa. Rien qu’à la voir elle m’insupportait déjà. Mais au moins, madame jemelapèteplushautquemoncul ne me vit pas et se tira vite fait bien fait. Ce n’était pas plus mal, car je passais un assez bon moment avec Lubja malgré les mauvaises nouvelles, et je n’avais aucunement envie de me confronter à la PDV à l’heure actuelle.Et en même temps, je doutais fortement que la jeune Epsilon cherche à se frotter à moi. Elle devait être bien trop occupée à s’occuper de ses deux frères chéris qui se trouvaient à l’hôpital après la boucherie du bal. Sur ce point là je devais bien avouer que je la plaignais quelque peu…
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MessageSujet: Re: bring me coconut • JUNE&LUBJA bring me coconut • JUNE&LUBJA EmptyMer 21 Mar - 15:55



June D. J. Martin

& Lubja T. Malhoa de Lima

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Comment aurait-elle pu être au courant alors qu’elle venait à peine de revenir ? Elle n’avait même pas prit le temps de jeter un coup d’œil aux journaux, ou à ce qui l’entourait. Elle n’était donc vraiment pas au courant, de rien du tout. Elle pensait qu’ici, en Amérique, cette fête ne pouvait qu’amener de la joie, du bonheur. C’est tout de même la fête des amoureux. Pour elle, le monde s’arrêtait, ainsi que toutes les horreurs qui peuvent survenir dans ce monde. Mais apparemment pas. Ces personnes avaient décidé de taper à un endroit où personne ne s’y attendait. Quel étudiant aurait pu deviner une telle horreur, ou même le prédire. Lubja avait eu de la chance de ne pas être présente : d’avoir décidé sur un coup de tête de partir, comme ça, sans réfléchir sur ce qui pourrait se passer ici. Si elle l’y avait pensé, elle aurait put se dire que ça ne pouvait pas être si mal de passer la fête des amoureux en Amérique. Qu’elle serait surement invitée par un beau petit étudiant. Et elle serait aux anges comme tous les autres, ou pas. Mais elle n’avait pas réfléchi, et était partie, comme une voleuse. Alors lorsque son amie lui raconta ce qui s’était passée, elle en fut bouche bée. Elle n’y croyait pas. Elle devait lui faire une bonne blague. Ou alors elle avait mal comprit. Elle avait peut-être manqué un bout de leur conversation, et elle lui racontait le film qui était passé. Ouais, ça devait être ça. Même si elle n’arrivait même pas à se convaincre de ça. Ca serait si beau. Mais son regard croisait celui de son amie, et elle comprenait que ce qu’elle venait de lui raconter n’était que la vérité, que le résumé de ce qui s’était réellement passé, ici, à Berkeley, dans cette même fac. Ces fous s’étaient trompés de fête, ils avaient mélangé la St-Valentin à Halloween. D’un coup elle se sentit heureuse d’être partie comme ça. Sans même penser aux morts lors de ce massacre. Lubie ne savait pas quoi penser, où son esprit devait aller, penser à quoi. Elle était perdue. La seule chose qu’elle fit, ce fut de prendre June dans ses bras. Parce que oui ; elle venait de réaliser qu’elle aurait pu la perdre. Son amie n’avait qu’une cheville foulée, mais ça aurait pu être bien pire. Elle la serra tout contre elle. Elle n’osait même pas demander qui avait périt. Elle ne voulait même pas le lui demander, ou en savoir plus. C’était horrible ! Elle était partie en laissant un Berkeley paisible, et elle le retrouvait totalement désemparée. Personne n’aurait imaginé une telle chose. « Je suis tellement heureuse de t’avoir en face de moi, en un seul morceau » Elle ne savait pas quoi d’autre lui dire. Elle était sous le choc.

C’était à Lub’ de lui raconter pour elle maintenant. Seulement elle n’osait pas lui dire que pour elle ça avait été un réel paradis, tandis ce qu’elle, elle avait surement vécut son pire St-Valentin. Comment lui dire qu’elle avait passé la St-Valentin à Tahiti, une destination paradisiaque, avec un super bon ami. Non, décidemment elle ne pouvait pas lui raconter. Ce serait se moquer d’elle en lui disant, en quelque sorte « et bien vois-tu, pendant que tout le monde vivait un véritable enfer, moi je me prélassais au soleil, sur une si belle plage… » Et on en passe. Elle ne pouvait pas faire ça à son amie. Lubja a tout de même un cœur. « Oh, j’étais juste avec un ami. Ca faisait longtemps qu’on ne s’était pas vu, alors on a décidé de passer un peu de temps ensemble… Mais ce n’était pas si bien que ça » Elle n’aimait pas mentir, mais c’était pour June qu’elle le faisait.


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MessageSujet: Re: bring me coconut • JUNE&LUBJA bring me coconut • JUNE&LUBJA EmptySam 24 Mar - 0:25




    C’était définitif, Lubja ne savait clairement rien. Et en même temps, il aurait peut-être été plus simple pour elle de ne pas savoir tout cela. Après tout, personne n’aime être le porteur d’un tel message, même si la nouvelle est toujours plus agréable à entendre lorsqu’elle sort de la bouche d’une belle fille telle que moi… Enfin Lubja ne s’attardait pas sur ce genre de détails après tout. Au vue de la réaction de Lubja, elle ne semblait pas vouloir entendre plus de détails et j’en étais bien contente. Je n’avais déjà pas particulièrement apprécié l’idée de devoir lui annoncer la nouvelle, alors ressasser les événements pour la énième fois, ce n’était pas la peine… J’avais déjà du raconter à la police tout ce qu’il s’était passé au moins une dizaine de fois, comme si les événements avaient pu changer en quelques heures… Quels débiles cela alors… Quel était mon intérêt à changer ma version des faits ? Enfin qu’importe. Lubja se contentait de cette simple nouvelle et c’était tout ce qui comptait pour moi. « Je suis tellement heureuse de t’avoir en face de moi, en un seul morceau » Je voyais bien qu’elle ne savait pas quoi dire de plus et ce n’était pas plus mal. Je devais déjà supporter le regard compatissant d’Arthur en permanence, alors si en plus je devais supporter le regard apeuré de Lubja ce n’était définitivement pas la peine pour moi. « Crois moi, je suis bien heureuse d’être en vie aussi ! Quelle perte pour le monde si j’avais disparu ! » Bien sur je rigolais quelque peu, même si j’étais sincère. J’étais une star, et le monde aurait du vivre sans ma petite personne… Quelle déception pour eux cela aurait été ! En même temps, j’aurai bien voulu revenir sur Terre à ce moment là et voir la réaction de tous ces gens, pleurant sur ma dépouille magnifiquement bien constituée ! Tah … j’aurai voulu voir la réaction d’Arthur pleurant toutes les larmes de son corps, version veuf épeuré ne sachant plus quoi faire sans sa chère femme chérie ! Sadique moi ? Du tout !
    J’attendais avec impatience que Lubja se décide à m’avouer où elle s’était envolée sans prévenir qui que ce soit. Mais la connaissant depuis près d’une dizaine d’année, je savais pertinemment qu’elle ne me dirait pas la vérité, étant bien trop gênée pour avouer qu’elle vivait de belles vacances pendant que d’autres s’étaient fait descendre ! Et je ne m’étais pas trompée puisque Lubja se contenta de me dire qu’elle avait passé de petites vacances sympa. Mouais, j’avais bien envie d’en savoir plus quand même. Bordel j’étais son amie quoi et puis la curiosité dépassait le reste je devais le reconnaître ! « Oh, j’étais juste avec un ami. Ca faisait longtemps qu’on ne s’était pas vu, alors on a décidé de passer un peu de temps ensemble… Mais ce n’était pas si bien que ça » Come on girl, sois sérieuse et dis moi la vérité, tu sais à quel point je déteste le mensonge, même par omission. Je n’avais aucune idée de là où elle avait été mais cela avait été suffisamment agréable pour la demoiselle au point qu’elle me mente et ne me dise pas la vérité pour ne pas me brusquer. Et en même temps, j’étais contente que la demoiselle ait été loin de tout ce tumulte et qu’elle ait profité d’un moment des plus agréables ! « Allez Lubja, raconte moi tout ! Genre je vais être gênée parce que tu vas me dire que t’as fait la fiesta sur une île déserte ! Non sérieux tu me connais assez pour savoir que je ne vais pas t’en vouloir pour un truc que tu ne pouvais pas contrôler ! J’aurai crevée je serai revenue te hanter pour ne pas avoir été là à mes funérailles mais ce n’est pas le cas alors tell me everything ! »
    Je repensais alors à un petit élément que j’avais omis de dire à Lubja. Elle revenait de quelques jours de vacances qu’elle s’était accordée je ne sais où et pourtant elle allait avoir la possibilité de repartir ! En effet, le doyen avait décrété la fermeture de l’Université pour quelques jours, le temps que l’enquête soit faite, que l’Université soit nettoyée et surtout que les survivants reprennent leur esprit. Quoi de plus normal en même temps ! Pour ma part j’allais mettre ce temps à profit pour m’occuper de ma fille chérie et me reposer, du moins reposer mon pied, qui en avait bien besoin. « Au fait je ne t’ai pas dit ? Tu es encore en vacances pour un petit moment ! Le doyen a donné congé aux élèves et professeur pour une durée de deux semaines pour le moment voir reconductible ! Tu vas faire quoi du coup durant ces deux semaines ? »
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MessageSujet: Re: bring me coconut • JUNE&LUBJA bring me coconut • JUNE&LUBJA EmptyDim 25 Mar - 14:24



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& Lubja T. Malhoa de Lima

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June avait toujours été ainsi. Avec cette forme de petite prétention. On pourrait croire qu’elle est ainsi juste à cause de sa célébrité, qu’elle a prit la grosse tête. Mais pas du tout. Elle est tout simplement comme ça. Même si elle n’avait pas été actrice, elle aurait été ainsi. Et dire que lorsqu’elles s’étaient connues, elles étaient toutes les deux renfermées, et n’arrivaient pas à donner leur amitié et confiance aux autres. Elles avaient été toutes les deux la vraie première amie de l’autre. Depuis ce temps, elles avaient toutes les deux changées. Lubja était plutôt contente pour son amie car elle l’aimait comme ça. Quoique, peut-être comment soit son amie, Lubie l’aimerait tout de même. Car L. ne juge pas ses amis sur leurs comportements, mais plutôt sur la présence qu’ils lui montrent dans leur amitié. Compliqué à comprendre ? Pas tellement, ou peut-être que si. Bref, en gros c’est pour dire : que June soit actrice, prostituée, sdf, etc. Lubja l’aimerait quand même, car elle compte dans sa vie. Et puis voilà quoi. Pas besoin d’en dire plus. C’est tout simplement une super belle amitié entre elles deux. Une amitié d’adolescente qui a continué jusque là. Elles ont grandit, muri ensembles. Elles en ont fait du chemin ensembles. « Plus de June ? Pas possible ! Tu dois encore nous pourrir la vie pour un bon siècle » Voilà comment elles étaient ensembles. Elles pouvaient parler d’un truc hyper triste pour tout de suite trouver quelque chose à dire de plus ‘drôle’. En même temps, elles sont pareilles. Elles ne sont pas trop du genre à se lamenter sur leur sort, et sur le sort des autres. Elles gardent tout cela en elle. Le sang du nord, peut-être. Bien sur que c’était triste ce qui s’était passé, mais elles n’allaient pas non plus faire une pause sur leur vie pour cela. Un hommage, une minute de silence, et cela suffira. Il y a des morts à chaque seconde. Ca voudrait dire qu’on ne pourrait pas parler du tout. C’est peut-être sans cœur de dire cela, mais c’est ainsi. C’est ainsi que pense notre russe. Lubja n’osait pas trop raconter son escapade à son amie. Mais étant pareilles, elle savait qu’à sa place, elle aurait voulu savoir, et qu’elle ne le prendrait pas du tout mal. Elle la regarda et lui sourit. « Bon très bien. J’étais avec un ami sur une petite île de Tahiti. On s’est accordé de petites vacances non-scolaires. C’était pas mal du tout. J’ai rencontré tellement de gens » Après tout, elle ne savait en fait pas trop quoi lui dire. En fait, elle n’avait rien fait de particulier : ça avait été magique, mais il n’y avait pas grand-chose à raconter. Et puis n’importe quoi paraitrait magique par rapport à l’horreur qui s’était déroulée à Berkeley.

June lui annonça par la suite qu’ils avaient deux semaines de congé. Elle lui demanda donc ce qu’elle comptait faire. Si ça ne tenait qu’à elle, elle partirait. Pour ne pas avoir affaire à tout cela. Seulement, elle avait aussi des cours à rattraper, donc elle allait rester. Mais ne mettrait tout simplement pas les pieds à l’université. Elle pourrait aussi aider son amie, elle savait qu’elle préférerait surement cela que se trainer Arthur pendant deux semaines pleines. « Je vais rester ici pour bosser les cours que j’ai manqué. Et je vais être là pour toi, je dégagerais Arthur… il mérite des vacances, tu ne penses pas ? » Après lui avoir dit cela, elle lui fit un clin d’œil, et posa sa mains sur la sienne.


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Wren Rosenbach
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MessageSujet: Re: bring me coconut • JUNE&LUBJA bring me coconut • JUNE&LUBJA EmptyMar 3 Avr - 1:02



    June et Lubja, Lubja et June. C’était une amitié qui roulait depuis des lustres et qui était connu de tous. Les gens savaient à quel point Lubja et moi étions proche et qu’est-ce la petite Russe représentait pour moi. Elle était ma première amie, ma première vraie amie, celle qui m’avait fait croire en l’amitié, et pour cela je lui serai à jamais reconnaissante. Je ne pouvais compter ni Blythe ni Chuck comme mes vraies premières amies car la relation que nous entretenions était totalement différentes. Blythe était comme une cousine, que je connaissais depuis ma plus tendre enfance, que je voyais lors de mes vacances en compagnie de nos familles. Chuck elle, était plus comme une petite sœur qui avait failli devenir ma vraie petite sœur puisque mon père avait tenté de l’adopter sans succès. Dans tous les cas, c’était plus un lien familial qui m’attachait à elles qu’un lien amical, autrement dit, c’était totalement différent de Lubja. Et d’ailleurs, elle en avait parfaitement conscience elle aussi j’en étais sur ! Et puis, à n’en pas douter, notre amitié compter bien plus que la majorité à ses yeux. C’était à peu près. Enfin heureusement que je pouvais compter sur elle de cette manière là car je n’avais pas à être inquiéter de ce qu’elle pourrait penser de moi. C’est d’ailleurs sans une once d’inquiétude que je fis mon habituel petit numéro de prétentieuse en déclarant que le monde se porterait bien mal sans ma magnifique petite personne pour l’éclairer. « Plus de June ? Pas possible ! Tu dois encore nous pourrir la vie pour un bon siècle » Hallelujah Lubja avait totalement compris ma logique et à quel point ma vie était précieuse au monde, et je ne disais pas ça pour rire, j’étais belle et bien sincère. En même temps elle avait raison. J’allais devoir pourrir le monde de mon venin perfide et arrogant pendant encore un long moment et ce serait avec un malin plaisir que je continuerai encore et encore à le faire. Bon dou diou qu’est-ce que j’aimais être une garde perfide et sans cœur avec la majorité des gens ! « Comment le monde tournerait sans moi hein ? Bah il ne tournerait pas bien rond crois moi ! » Déclairai-je tout en rigolant d’un rire tonitruant. Le pire dans tout ça, c’est que j’étais parfaitement sincère et je n’en éprouvais encore complexe. Bien des fois les gens m’avaient fait des remarques à ce sujet, m’accusant d’être totalement prétentieuse, agaçante et orgueilleuse, ce à quoi je répondais toujours d’un grand sourire tout en affirmant qu’ils avaient tout à fait raison puisque j’étais totalement ce genre de personne. Enfin Lubja se mit enfin à m’avouer où elle se trouvait et là je retrouvais mon amie avec plaisir. « Bon très bien. J’étais avec un ami sur une petite île de Tahiti. On s’est accordé de petites vacances non-scolaires. C’était pas mal du tout. J’ai rencontré tellement de gens » Ah oui d’accord ! C’est sur, elle était à dix miles lieux de ce que nous avions réellement vécu lors du bal de la Saint Valentin et en même temps, c’était tout ce que je pouvais lui souhaiter. J’étais certes une garce mais pas sadique au point de souhaiter la mort de qui que ce soit, encore moins celle de Lubja. Enfin cette petite escapade à Taitï ressemblait tout bonnement à une escapade romantique, autant dire que sa petite réponse me mit la puce à l’oreille. Comment ? Ma petite Lubja avait un ami garçon avec qui elle était partie à Taïti ? Ahah, tout d’une relation amoureuse naissante ! « Bitch tu m’as jamais parlé de cet ami ! C’est qui ? Ton mec ? Attends raconte moi tout là !! Tell me everything girl ! » J’étais totalement intriguée par ce que Lubja venait de me balancer comme nouvelle et j’attendais avec impatience qu’elle m’avoue tout. Bien sur je ne serai pas la plus heureuse du monde si elle m’avouait que c’était l’homme de sa vie car je ne croyais totalement pas à l’amour. Pourtant si c’était la meilleure chose qui pouvait lui arriver alors soit ! « Je vais rester ici pour bosser les cours que j’ai manqué. Et je vais être là pour toi, je dégagerais Arthur… il mérite des vacances, tu ne penses pas ? » Que du bonheur alors cette Lubja ! Elle comprenait vraiment tout du premier coup et je n’avais pas besoin de dire grand-chose pour qu’elle comprenne la moindre de mes pensées. « Ouh Lubja studieuse ça fait du bien de te retrouver ainsi ! Arthur mérite des vacances ? Je ne crois pas ! C’est plutôt moi qui mérite des vacances après avoir passer deux jours non stop en sa compagnie ! »
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MessageSujet: Re: bring me coconut • JUNE&LUBJA bring me coconut • JUNE&LUBJA EmptyJeu 12 Avr - 22:41




June D. J. Martin

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Là est bien la différence entre les réels amis et les autres. Avec un réel ami on peut être qui on est réellement, pas besoin de se cacher derrière un quelconque personnage. C’est donc ainsi que June fit et dit des choses qu’elle aurait tout de même fait devant n’importe qui, mais elle sait que devant Lubja, elle ne passera jamais pour une meuf qui ne pense qu’à elle, qui pense qu’elle est la meilleure, qu’elle est supérieure à tout le monde. Bon en fait, la suédoise est comme cela, mais Lubja ne la voit pas de cet œil là. Pour elle, elle reste toujours cette petite fille qui ne croyait pas en l’amitié, tout comme à l’époque. Elles se ressemblaient tellement à l’époque… depuis elles ont bien changé toutes les deux, et pourtant leur amitié n’a en rien disparu ou même un temps soit peu changé. Elle a juste changé sur le plan : il s’agit maintenant d’une amitié entre adultes et non plus de petites filles. Elles se sont toutes les deux trouvées, elles ont trouvé leurs voies, ce que leur futur attend d’elles. Lubja entrait donc dans le jeu, ou plutôt la personnalité de sa chère amie. Elle ne mentait pas, sauf bien sur qu’elle devrait changer « le monde » par « moi ». Qu’est ce qu’elle ferait, elle, sans June ? C’était en quelque sorte grâce à leur présence respective qu’elles en sont là, telles qu’elles sont maintenant. « Déjà que la Terre ne fait pas une trajectoire en cercle, mais en ellipse. C’est déjà assez complexe comme ça, alors si elle se décidait à tourner sur elle-même comme bon le semble, je crois bien qu’on deviendrait fou. On deviendrait fou sans notre June. » Lulu et sa science. C’est qu’en même temps ça a toujours été ses cours préférés à l’école. Elève très brillante et très souvent insultée par les autres, voilà ce qu’était son passé d’adolescente. Que les enfants peuvent être méchants entre eux. Si l’on donnait un coup d’œil au nombre de personnes mal dans leur peau à cause de leur enfance, on se rendrait compte à quel point il est élevé. Malheureusement, on n’y peut rien. Peu importe ce que l’ont pourrait dire à ces enfants, ça ne ferait qu’envenimer la situation. Quelle boucle vicieuse. D’ailleurs c’est surement à cause de ce traumatisme mental que Lubja n’arrive toujours pas à faire confiance à qui que ce soit pour sa première fois, ou même pour donner sa confiance. Heureusement elle va beaucoup mieux maintenant. Mais cette chance, beaucoup ne la connaisse pas. Et très souvent cela se finit mal. Peu importe. Ju’ voulait tout savoir sur la petite escapade de son amie qui était partie pour la st-valentin, ou plutôt c’est ce qu’elle préférait dire. Elle a toujours détesté fêter son anniversaire. Personne n’est donc au courant de sa date d’anniversaire, à part cet ami, qui est ami d’un de ses frères. Et puis ce n’est pas forcément parce qu’on passe le quatorze février avec quelqu’un qu’il s’agit tout de suite de notre partenaire. Il peut s’agir simplement d’un ami. L’anniversaire de Lubi tombe ce même jour, ce qui veut dire que si elle fêtait son année de plus, elle serait en couple avec toutes les personnes présentes ? Oui, non, il ne faut quand même pas exagéré. « Wow wow ! Non non ce n’est pas mon copain, mais juste un ami. Et je t’assure qu’il n’y a rien de plus à raconter. C’était juste parfait. » Voilà pourquoi lorsque June lui avait annoncé pour le massacre elle l’avait très mal pris. Tout ça c’était passé le jour de son anniversaire. Elle avait toujours eu raison : ce jour est maudit. Ca l’avait bouleversé. Les deux jeunes filles se complétaient mentalement. Lubie proposa tout de suite à son amie de dégager Arthur pour être avec elle. « De toute façon, j’ai envie de te dire que du moment qu’il est absent il s’agit de vacance pour toi ! » Elle lui lança un clin d’œil, et sourit suivit d’un petit rire.


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