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something tells you know how to help me. JACK&ISAAC

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MessageSujet: something tells you know how to help me. JACK&ISAAC something tells you know how to help me. JACK&ISAAC EmptyMer 2 Mai - 14:32

    « Monsieur Isaac reprendra du café ? » T’as vu ma gueule ? File moi toute la cafetière tant que tu y es. Aujourd’hui c’était pas mon jour, mieux valait que tout le monde reste aux abris parce que j’allais débarquer. Je ne peux pas dire que je possède un bon caractère dans la vie quotidienne, mais là c’était pire. Un rien m’énervait. L’autre elle était mon employée de maison, elle me connaissait par cœur, et il fallait encore qu’elle me demande si je voulais du café. Non mais réveille-toi un peu ma vieille sinon je vais te foutre dehors avec un coup de pied au cul. Enfin bon, je disais ça mais je savais très bien que je n’étais capable de rien parce que c’était certainement la meilleure employée que j’avais eu depuis mon arrivée. Tout était fait avec minutie et sans défauts. Elle ne se mêlait pas de ma vie, se faisait la plus discrète possible, bref tout allait bien. « Oui » J’avais renoncé à lui en foutre plein la figure. Peut-être qu’enfin je mûrissais – à vingt-six ans il était temps – et que je comprenais que bon nombre de personne n’y étaient pour rien dans mes sautes d’humeur. Sauf que j’avais vraiment envie de frapper quelqu’un, pour me défouler, pour rendre ma journée un peu plus gaie. Je n’étais pas du genre violent mais quand on prononçait rien que le prénom ‘Adriel’ j’avais envie de détruire tout ce qui se trouvait autour de moi. J’évitais quand même de m’énerver en sa présence, il serait capable d’un nouveau coup foireux qui me permettrait de me mettre toute l’université à dos, mais dès que j’étais chez moi, tout sortait. Quelque part cela me faisait du bien de faire sortir tout ce que j’avais emmagasiné durant la soirée. Hier j’ai cru que je le tuais, que je le fracassais contre un mur. Rien que de voir sa tête, qui laisserait croire que c’est un garçon sans histoires, me faisait passer du côté obscur de la force. Au départ ça avait été physique. Je ne pouvais pas le voir, quelque chose n’allait pas dans son comportement, quelque chose m’agaçait au plus haut point. Et puis nous nous étions aventurés sur une pente glissante et dangereuse en devenant ce que l’on pourrait qualifier de ‘pires ennemis’. Tout cela s’était fait naturellement. Selon lui c’était de ma faute si on en était arrivés là, pour ma part je pense que c’est entièrement de la sienne. C’est quand même lui qui a commencé à gâcher mes fêtes après tout. D’ailleurs, hier il a recommencé, cause de mon état de ce matin. J’aimais bien, quelques fois dans l’année, louer des salles de réception dans des hôtels par exemple pour inviter le gotha californien. Je leur donnais tous les divertissements possibles et imaginables pour que la soirée se passe sans encombre et, en général, tout allait pour le mieux. Sauf qu’Eynsford a eu la grandiose idée de se pointer. Ne pas être sur la liste des invités ne lui a, apparemment, pas été un grand obstacle, remarquez, ça ne l’est pas pour moi non plus lorsque je m’introduis chez lui, et il a pu laisser libre court à son imagination, qui est débordante soit dit en passant. De la drogue dans les verres de champagne aux invitations à ses soirées privées en passant par la corruption d’orchestre pour qu’ils foirent leurs morceaux, si ça existe, je crois que j’ai à peu près tout eu. Lui aussi a eu ce qu’il voulait puisque je crois que je n’étais pas prêt de réinviter tout ce beau monde. C’est pas grave, au pire je ferais mon anniversaire au McDonald avec les quelques personnes qui voudront encore de moi. Dans tous les cas, il allait entendre parler de moi et ça allait déboucher sur une nouvelle dispute. La seule question encore en suspens était le nombre de décibels que nous allions atteindre cet après-midi car oui, je comptais bien lui rendre visite dans la journée. Je ne fais pas partie du groupe de ceux qui repoussent à demain ce que l’on peut faire tout de suite. En attendant, je me fis servir mon troisième café. Je comptais bien être le plus excité possible en allant le voir. Il était hors de question que je sois mou ou quelque chose dans ce genre. « Vous savez si on a une hache et une pelle ici ? » L'idée d’enterrer le corps d’Eynsford était quelque chose qui me redonnait tout de suite le sourire. En tout cas mon employée me regardant d’un air choqué. « Détendez-vous, je rigole » Ça ne la fis pas rire tant que ça. Enfin, je m’en fichais tout ce que je voulais c’était prendre ma voiture et prendre la direction de la maison de mon meilleur ami.

    Finissant ce qu’il y avait dans mon assiette, je me levai en trombe pour rejoindre l’étage supérieur. Ma douche fut des plus rapides, je ne voulais pas que mon camarade Epsilon croit que je m’étais fait beau pour lui. Il méritait même que j’arrive plein de boue et que je lui en foute de partout chez lui. Mais bon, il fallait croire que j’étais trop bien élevé pour lui faire ce genre de coup. Je mis le contact et démarrai en trombe. Direction : la maison hantée. Heure d’arrivée prévue : dans deux minutes. C’était à l’autre bout de la ville mais je ne comptais pas mettre beaucoup de temps pour le rejoindre. J’avais tellement envie de lui en balancer plein la figure, cela me démangeait tellement que griller un feu rouge ne serait pas un obstacle à mon plaisir. Ce ne fut pas un feu rouge qui me fit sortir de la route en premier mais bien le panneau ‘stop’ qui se trouvait en bas de chez moi. Manquant de renverser un piéton qui se trouvait non loin de moi, j’appuyai comme un dératé sur l’accélérateur jusqu’à ce que le compteur affiche 100. 50km/h au-dessus de la limite, c’était suspension de permis ou pas ? Peut importe, je m’en fiche, un petit chèque au bureau de police et tout rentre en ordre, enfin je pense. Ce n’est que quelques minutes plus tard que je lâchais enfin un peu ma pédale de droite. Je venais de prendre conscience qu’il était hors de question que je me tue ou que je tue quelqu’un par sa faute. Je ne voulais pas qu’il soit heureux et me voir mort serait, sans doute, source de réjouissement chez lui. C’est donc en respectant les limitations et le code de la route que j’arrivais devant ce grand portail. Oui, comme chez les Harros, on ne comptait pas l’argent chez les Eynsford. Pour entrer, je voulus d’abord encastrer ma voiture dans son portail. Très belle option, sauf que j’avais pas le temps de passer me racheter une autre voiture avant quelques jours donc je choisis l’option sonnette. J’étais presque certain qu’il n’était pas du genre à aller voir qui sonnait chez lui et que ses sbires d’employés s’en chargeaient pour lui. Oui, Mr Eynsford n’était pas du genre sportif. Le seul sport qu’il pratiquait était le sport de chambre et vu l’épaisseur de son ventre, cela devait pas mal l’occuper. Lorsqu’on décrocha, je voulus lancer une petite phrase narquoise ou ironique s’il s’agissait d’Adriel, ou encore un énorme mensonge s’il s’agissait d’un employé, sauf qu’au lieu de cela, on me raccrocha au nez et le portail s’ouvrit quelques secondes plus tard. Même pas un mot, rien. Je ne savais même pas à qui j’avais affaire et ma soif de pouvoir et de contrôle sur le monde n’était pas satisfaite. J’avançai ma voiture jusque devant la maison et attendis que la grande porte d’entrée s’ouvre. Surprise. Non, ce n’était pas Eynsford qui se pointait mais plutôt sa sœur, ex petite amie, coup d’un soir ou d’inceste, enfin bref : Jack. Ma Jacqueline. Non, cette fois désolé mais tu tombes mal parce que je viens casser la gueule à ton frère. Je sais, t’as l’impression que je veux refaire le portrait de tous les Epsilon m’enfin c’est comme ça. « Quelle bonne surprise Jacqueline ! Viens m’embrasser ! » J’aimais faire l’hypocrite, c’était dans mes gènes, dans ma nature. En même temps je tendis les bras pour lui montrer que je n’avais rien contre le fait que ses cheveux blonds, voir blancs, ne viennent toucher se frotter contre ma joue et le haut de mon corps. J’aimais faire l’intéressé alors que pas du tout, la seule et unique c’était Perdita et cela n’était pas prêt de changer. Bref, c’est pas qu’on se fait chié mais je suis pas venu ici pour qu’on se fasse une partie de cartes sur le capot de ma voiture. « Tu me laisses entrer ? Très jolie maison au passage » Fais pas l’innocente, je sais que tu meurs d’envie de me faire rentrer chez toi Jacqueline.
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Jake Fitzgerald
there's no place like berkeley
Jake Fitzgerald
prénom, pseudo : elo, lodiie
date d'inscription : 22/10/2009
nombre de messages : 37026
avatar : sam claflin

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MessageSujet: Re: something tells you know how to help me. JACK&ISAAC something tells you know how to help me. JACK&ISAAC EmptyMer 16 Mai - 13:28

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