Sorry I'm a Bad Boy.

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A l’heure actuelle, Eileen était incapable de prendre la bonne décision, à savoir prévenir son père des récents événements, ou le laisser dans l’ignorance encore quelques temps ? Devait elle lui parler en face ou au téléphone ? Devait elle lui présenter Alexander à qui elle devait tout désormais. Elle savait que son père arrivait à remercier Alexander dignement de son geste, il pourrait lui demander n’importe quoi, car même si il ne le montrait pas, Gregory tenait à sa fille comme à la prunelle des ses yeux ; elle était la chose la plus importante pour lui. Ainsi il lui passait tout, lui offrait tout ce qu’elle désirait, il voulait voir sa fille heureuse, mais il n’en avait plus le temps. Ils s’étaient peu à peu éloigné, elle le voyait chaque week end en coups de vent, elle lui demandait de l’argent, partageait un verre avec lui, ce n’était plus comme avant. Mais il avait promis de réorganiser son emploi du temps pour passer plus de temps avec sa fille. Elle avait envie de le croire mais elle avait du mal. Elle termina alors son verre de tequila d’une traite et s’en resservi un, elle avait besoin de sentir l’alcool parcourir son corps, lui faire oublier.

Elle avait donc demandé à Alexander ce qu’elle devait faire, son expression était restée neutre, il réfléchissait, peut être n’en savait il rien. Il semblait préoccupé par les blessures d’Eileen. Jamais un inconnu n’avait était autant aux petits soins pour elle. Surtout qu’il ignorait complètement qui elle était, il ne faisait pas ça pour l’argent, peut être pour le sexe, mais elle en doutait. Elle trouva la situation étrange, elle devait en savoir plus sur Alexander, car pour le moment les informations qu’elle avait sur lui étaient bien minces. Elle avait l’intention de le questionner, mais il disparu aussitôt. Elle le regarda monter les escaliers, et en profita pour regarder dans l’ordinateur portable qui était sur le plan de travail. Peut être trouverait elle des informations intéressantes sur lui. Une page s’ouvrit, remplie de symboles indéchiffrables pour elle, une langue asiatique, elle n’irait pas bien loin. Elle referma alors l’appareil juste à temps, Alexander revenait déjà.
Dans sa main ; il tenait une trousse de premier secours, crème, pansements et tout le nécessaire. Il s’installa au salon et fit signe à Eileen de le rejoindre, elle but une nouvelle gorgée de tequila et s’allongea sur le canapé.

Il lui retira la chemise qu’elle portait et elle se mit sur le ventre, afin qu’il puisse s’occuper de son dos quelque peu écorché pour le coup. Elle sourit, ses mains étaient douces, ses gestes et son regard rassurants. Il n’était pas la uniquement pour la soigner, il voulait aussi la protéger elle le sentait. Mais elle n’était pas encore sure de pouvoir lui faire confiance les yeux fermés, son père lui avait appris à être méfiante, d’autant plus avec des inconnus, après tout elle ignorait tout de ces intentions. Etaient elles bonnes ou mauvaises ? Une fois qu’il eu terminé elle se redressa, et il attrapa ses poignets avec une extrême douceur afin de les couvrir de crème. La douleur disparaissait peu à peu laissant place à un sentiment de confort et de sécurité. Il attrapa la chemise sur le canapé et lui remit, reboutonnant chaque bouton un à un. Dans d’autres circonstances, elle se serait sans doute jetée sur lui, mais quelque chose l’en empêchait, encore troublé par cette soirée. Après tout, s’il voulait aller plus loin, il n’avait pas grand-chose à faire. Elle remarqua la manière dont il détaillé chaque parties de son corps, il la trouvait belle, et elle devait avouer qu’il n’était pas mal non plus. Ils se regardèrent quelques secondes dans les yeux en silence puis il prit la parole.

Il lui conseilla de ne rien dire à son père pour le moment, voulant terminer lui-même le travail qu’il avait commencé, c'est-à-dire s’occuper lui-même de ces ordures, leurs régler leurs comptes à sa manière. Quelque part entre la torture et la mort sans doute. Mais elle s’en fichait, elle n’avait aucun état d’âme pour ses agresseurs, qu’ils crèvent. Il passa une main le long de sa joue, s’amusant avec une mèche de ses cheveux, sa voix se voulait rassurante. Il lui promettait de s’occuper de ces types, il avait des hommes prêts pour ça. Donc il était puissant, elle aimait ça. Quelqu’un du même statut qu’elle, elle avait le sentiment d’être plus proche de lui, des points communs, qui les rapprochaient. Elle le remercia rapidement, sachant qu’il était tout à fait capable de la venger. Il se leva alors et alla chercher son portefeuille, elle lui lança un regard interrogateur. Il se contenta de disposé face à elle trois cartes de visites : La première indiquait qu’il était le PDG de la compagnie Samsung, la seconde qu’il était le PDG de LG et la dernière désignait son poste de CEO dans la compagnie de Hyundai. Elle releva les yeux vers lui. Donc il était Alexander Park, milliardaire, puissant, c’était bien beau, mais que faisait t’il à San Francisco, à des années lumières de la Corée ?

« Pourquoi tu es a San Francisco ? Les affaires ? »

Elle se rendait compte qu’elle n’avait pas n’importe qui face à elle, elle retourna dans la cuisine attrapa son sac à main et revint dans le salon. Elle se remit assise à coté de Park et sortit son Ipad. Elle lui montra trois photos, celle du Wynn, du Encore et du MGM Grand à Vegas. Elle lui fit un large sourire et ajouta.

« Voila pour moi ! »

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S’occuper lui-même de ses hommes était quelque chose de vital. Car si jamais Eileen prévenait son père avant qu’il ait finit de résoudre les détails qu’il se fallait de résoudre, une guerre allait éclater, et les Lee découvriront vite qu’il était là. Et la seule raison de sa présence était de les exterminer. Tous. Hommes. Femmes. Enfants. Ne laisser aucune trace. C’était le protocole. Sa mission. Avoir pitié ? Non. De toute façon il était un homme de glace. Si maintenant il était en train de se montrer affectueux, gentil et attentionné envers Eileen, c’était tout le contraire dans la réalité. Il ne s’occupe de personne. Jamais. Il était au contraire, cruel, froid, et sans cœur. Son visage n’affichait jamais de sourire à part un sourire en coin qui, généralement, ne disait rien qui vaille…

Maintenant qu’il avait, en partie, la confiance d’Eileen, il fallait qu’il se rapproche d’elle le plus possible. Et s’ils n’avaient pas étés dans cette situation, s’il n’y avait pas eu cette fausse tentative de viol, ils se seraient sautés dessus et auraient surement fait l’amour jusqu’à ce que le soleil se lève. Mais ce n'était pas arrivé et cela n'arrivé et cela n’arriverait pas. Il devait l’approcher avec tact, pour qu’elle ait entièrement confiance en lui, et qu’elle le présente à son père. C’était vital. Il devait donc flirter avec elle, la draguer, faire semblant de tomber amoureux d’elle et lui promettre mondes et merveilles… Écœurant. Il n’était pas du tout le genre d’homme à faire cela non. Lui, couchait, et abandonnait. Le sexe était le plus important. Rien d’autre. Mais il n’avait guère le choix.

Il avait soigné Eileen qui se détendait à chaque instant de plus qu’elle passait avec lui. Il sentait la confiance la gagner de plus en plus. Et puis elle accepta sa proposition. Il allait tuer lui-même ses hommes après leur avoir créé une vie pour ne pas se faire attraper. Elle avait l’air d’apprécier le fait qu’il puisse la venger, et c’était un excellent point pour lui. Il était puissant et elle s’en rendait compte. Elle devait l’aimer encore plus, ou du moins l’apprécier. Il lui montra alors ses cartes de visites et vit que cela la ravissait encore plus. Elle aimait les personnes de son rang social. Et justement, Alexander était multi milliardaire.

« Pourquoi tu es à San Francisco ? Les affaires ? »

« En partie… Pas totalement. En Corée du Sud, je suis poursuivi à longueur de journée par les paparazzis, la presse accorde beaucoup d’importance à l’élite du pays… J’avais besoin d’anonymat, pour me concentrer sur mes études. Et je voulais voyager aussi. Découvrir un autre pays. »

Il sourit, c’était en partit vrai. Être le fils du plus grand clan de la mafia coréenne, tueur à gage, et être le futur de la Corée étaient dangereux. Il avait dû partir certes pour une mission, mais parce qu’il faisait bien trop souvent la une des magazines peoples. C’était une concession, et un peu d’anonymat ne lui ferait pas de mal, au contraire, cela lui permettait de respirer et d’agir sans avoir peur de se faire prendre… Eileen se releva et alla chercher son sac dans la cuisine avant de revenir et sortir son iPod afin de lui montrer ses trois propriétés, du moins, celles de son père, qu’il connaissait déjà. Il avait enquêté sur elle…

« Eileen Rosenbach n’est-ce pas ? Enchanté mademoiselle… »

Il prit sa main et fit un baisemain avant de sourire. Il devait la faire craquer, il fallait avouer qu’une ou plusieurs nuits en sa compagnie ne le dérangerait pas le moindre du monde… et de prendre son iPod de ses mains et de le tourner dans tous les sens avant de le lui rendre. Un sourire amusé apparut sur ses lèvres. Il croisa les jambes en la regardant dans les yeux tout en disant d’un ton ironique :

« Tu n’as pas honte de me montrer la marchandise de mon concurrent direct… ? Regarde chez moi, tout est Samsung. »

Il se mit à rire, pour lui faire comprendre qu’il plaisantait. Il se devait d’introduite une conversation, même si ses regards qu’ils se lançaient devenaient de plus en plus intenses au fur et à mesure qu’ils passaient du temps tous les deux…

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Eileen aimait le courage d'Alexander, elle se sentait en sécurité parce qu'il savait qu'il était capable de la protéger. Pas uniquement comme l'un de ces gardes du corps que son père avait embauché pour veiller sur elle, mais aussi comme un ami, un confident. Elle savait qu'il allait la venger, elle le voyait dans son regard. Tout chez Alexander inspirait la confiance, plus les minutes passaient, plus elle tombait peu à peu dans son jeu. Elle ne le voyait pas la manipuler, pouvoir se servir d'elle, sinon pourquoi l'avoir sauver ? Les gens qui s'intéressaient à elle pour autre chose que ses courbes ou son fric étaient tellement rares qu'elle avait envie d'y croire, et personne ne pourrait lui en vouloir pour ça, même si cela revenait à signer un pacte avec le diable. Il se tenait face à elle, attentionné, souriant, il l'a mettait clairement en confiance. Cela cachait peut être quelque chose mais elle s'en fichait, elle avait envie de vivre l'instant présent. Elle savait que l'agression l'avait fragilisé mentalement, que cela l'a rendait faible, peut être un peu naïve, mais elle se moquait éperdument qu'il en profite. Après tout si elle allait plus loin avec lui, il ne serait pas le premier inconnu à être passé dans son lit pour une histoire sans lendemain, un coup d'un soir. Et qui sait à quel point elle avait envie de se changer les idées la maintenant !

Néanmoins, avant d'aller plus loin elle voulait en savoir plus sur lui, puissant il l'était, riche aussi, ce qui rentrait tout à fait dans ses critères, de plus son corps était assez proche de la perfection. Elle l'observa avec un petit sourire en coin, ses projets pour la suite de la soirée se bousculaient dans sa tête. Elle voulait savoir ce qu'un type de son rang pouvait bien venir faire à San Francisco, immédiatement elle pensa au business. Elle se souvenait de l'absence de son père durant son enfance, sans arrêts en voyage d'affaire à l'autre bout du monde, signant de nouveaux contrats, gravissant les échelons. Un jour il était à Paris, s'associant avec des casinos français, le lendemain à Hong Kong. Quelques années plus tard, il bâtissait un véritable empire, s'entourant des bonnes personnes, aujourd'hui il était lui aussi multimilliardaire et l'un des hommes les plus riches de la planète selon certaines grandes revues économiques américaines. Une vingtaine de place en dessous de Bill Gates, ce n'était pas si mal. Eileen fut donc surprise d'apprendre qu'Alexandre était en Californie pour les études, immédiatement elle songea à Berkeley, et si ?

Non ! T'es pas à Berkeley quand même ?

Tellement de coïncidences. Il lui avoua aussi vouloir échapper aux paparazzis, bon dieu elle connaissait ça. Sous prétexte qu'elle était la fille de elle était poursuivie dans les clubs et les rues de Vegas, chacune de ses apparitions était connue de tout Sin City, mais heureusement pour elle sa renommé était uniquement « locale », à San Francisco elle profitait des joies de l'anonymat. Elle alla cherché son Ipad et lui montra les hôtels de son père, qu'il connaissait forcément, puisqu'ils étaient mondialement connu, temple du jeu, de la démesure. Ce qui la surpris beaucoup plus ce fut lorsqu'il fit immédiatement le rapprochement avec son père et enchaina en lui sortant son nom de famille. Soit ce type suivez de près l'économie mondiale, car en effet, il y a encore 10 ans l'empire Rosenbach n'était pas si puissants, elle faisait parti des nouveaux riches, soit il connaissait son père le très controversé Gregory Maxwell Rosenbach. Avant qu'elle ne puisse lui demander, il attrapa sa main, et y déposa un baiser.

C'est exact, je peux savoir comment tu sais ça ?

Dis t'elle d'une voix enfantine avec un délicieux sourire. Il reposa l'appareil d'une marque concurrente sur la table basse et fit une plaisanterie, elle ria. Après tout il était en Californie, la Silicon Valley, le siège même de ses concurrents directs. Puis subitement son visage adopta un air plus grave, elle voulait lui demander quelque chose, d'un peu moins futile. Elle se rapprocha de lui attrapa son bras, et lui fit un regard des plus irrésistible, celui auquel il est impossible de dire non. Elle approcha son visage du sien avant d'ajouter, d'un ton presque implorant.

Je peux dormir chez toi ce soir ?

En effet, elle n'avait aucune envie de rentrer à l'hotel dans cette chambre impersonnelle, se retrouver seule, sans défense, alors qu'ici elle était en sécurité et en charmante compagnie. Elle fixait ses grands yeux marrons, il n'avait toujours pas donner sa réponse. Eileen n'avait jamais était du genre patiente, elle voulait tout et elle le voulait tout de suite. Elle retira la chemise que lui avait prêté Alexander et la jeta à l'autre bout du canapé. Ni une, ni deux, elle passa ses mains autour de son cou, colla son corps à moitié nu contre le sien, et posa sauvagement ses lèvres sur les siennes. Elle laissa ses mains se balader sur le torse d'Alexander, elle n'avait plus vraiment besoin de réponse désormais, puisqu'elle la connaissait.

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HJ :: Clip à regarder pour voir Alexander dans toute sa splendeur !

Tout ce qu’il avait prévu était en train de fonctionner. Elle commençait à rire avec lui et c’était un très bon point. Il sentait par ailleurs que c’était sans doute la première fois qu’Eileen devait se trouver aussi proche de quelqu’un, cela se voyait à ses gestes. Mais il fallait avouer qu’Alexander ne s’était pas gêné pour la surveiller et analyser son comportement. Après tout il ne faisait pas le travail à moitié, c’était d’ailleurs ainsi qu’il avait pu déterminer les petites habitudes d’Eileen. Maintenant qu’il avait sa confiance, il fallait qu’il la garde, et qu’elle ne découvre pas ce qu’il avait en tête. Parce que si elle découvrait qu’il était à ses côtés que pour rencontrer son père et ensuite repérer les informations nécessaires pour accéder au clan des Lee afin de les exterminer, cela allait terminer en guerre. Car le père d’Eileen était puissant il le savait, et Alexander dirigeait la mafia coréenne… Cela ne donnerait rien de bon. Et lorsqu’il lui avait dit qu’il était venu ici pour les affaires mais aussi pour poursuivre ses études loin de la pression médiatique, une expression de surprise mêlée à l’anticipation apparut sur son visage.

« Non ! T'es pas à Berkeley quand même ? »

« Si. A Berkeley même, Gamma, pour être précis. En cinquième année de droit. »

Il sourit, il s’y attendait à cette question, et il savait que le fait qu’il soit également à Berkeley allait les rapprocher tous les deux. En effet, s’ils fréquentaient la même université, ils se côtoieraient plus souvent. Et donc pourrait devenir plus proches et plus rapidement… Et tout cela était en train de se faire. Puis elle lui montra les photos des trois casinos de son père. Il les avait déjà vu, lorsqu’il avait mené son enquête sur elle, il était allé très loin, allant jusqu’à savoir où étaient nés ses grands-parents. Il lui fit alors un baisemain, lui prouvant qu’il savait qui elle était… Ce qui la perturba alors. Mais Alexander était loin d’être mal à l’aise, il avait ce don de s’en sortir, quelle que soit la situation dans laquelle il était.

« C'est exact, je peux savoir comment tu sais ça ? »

« Rosenbach n’est pas un nom de famille très répandu… De plus, il nous faut de savoir qui peut être potentiellement un adversaire dans le monde de l’économie… Et les casinos, c’est mon truc… »

Impressionner et flatter la jeune femme, cela faisait également parti de son plan. En fait, il était désormais en train de la séduire, mais à sa propre façon. Il était loin du genre cliché, non, il n’avait pas l’habitude de le faire, les filles lui tombaient habituellement dans ses bras à peine les avait-il regardé de ses yeux… Ses yeux d’ailleurs, c’était la chose qui devait faire toute la différence chez lui. Son regard était violent de nature, ses yeux montraient que son âme était très loin d’être pure… Ses yeux, qui, combinés à un sourire en coin, effrayerait n’importe qui… Mais soudainement, elle saisit son bras et le regarda dans les yeux, utilisant un regard irrésistible en avançant son visage vers le sien tout en lui demandant… Ou en l’implorant.

« Je peux dormir chez toi ce soir ? »

Il ne le montrait pas mais intérieurement, il cria victoire. Mais il pouvait comprendre. Car elle avait été victime d’une tentative de viol, et se retrouver seule, dans sa grande suite à l’hôtel. Elle ne ferait que d’avoir peut, se souvenir de ce qu’il s’était passé sans pouvoir dormir. Mais ici, elle serait apaisée, dans les bras d’Alexander. Car elle devait avoir conscience qu’il serait là à ses côtés si elle se réveillait en sursaut suite à un cauchemar. Il entreprit d’ouvrir la bouche pour lui répondre, mais elle enleva la chemise qu’il lui avait prêtée et la jeta à l’autre bout du canapé avant de passer ses bras autours de sa nuque et de se jeter avec envie sur ses lèvres. Sans même attendre d’avantage, Alexander répondit au baiser alors que les mains d’Eileen se glissaient sur son torse. Le coréen lui posa ses mains sur sa taille… Qu’il caressa avant de les laisser glisser vers ses fesses, puis enfin les cuisses… Ni une ni de deux, il la serra alors et la souleva. Son poids était tellement infime avec sa force qu’il la porta aisément vers le lit… Il avança jusqu’à buter sur le bord du lit et de tomber dessus. Bras de part et d’autre de sa tête, il rompit le baiser.

« Tu peux rester autant que tu voudras Eileen. »

Un petit sourire en coin et il grimpa sur le lit, souriant, se tenant d’un bras au-dessus d’elle, laissant l’autre parcourir le corps de la jeune femme. Il se pencha pour l’embrasser fougueusement alors que ses mains qui la caressaient descendaient de plus en plus bas… Ainsi que ses lèvres d’ailleurs qui terminèrent sur sa clavicule avant de descendre progressivement…

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Eileen avait toujours manqué d'une chose dans sa vie, l'amitié. La vraie amitié, sincère, durable, basée sur la confiance mutuelle, le partage. Lorsqu'elle était gamine, elle parcourait les longs couloirs des hôtels de son père, s'asseyait dans un coin et observait le comportement des gens. Autant dire qu'elle n'avait pas vu que de jolies choses, mais cela lui permettait désormais de mieux cerner les gens qui se trouvaient sur son chemin. Son père avait fait le choix de ne pas inscrire sa fille à l'école, car il avait peur pour sa sécurité. Eileen était trop riche, absolument pas adaptée au système scolaire, on ne pouvait pas lui dire non. Lorsqu'elle était plus jeune, elle était une véritable peste, pourrie jusqu'à la moelle. Pendant que les autres gamins de son age allaient en cours, elle les suivaient à domicile grâce à des professeurs payés une petite fortune. Durant les 14 premières années de sa vie, elle était restée enfermée dans un palace, une prison dorée, vivant dans un autre monde, coupé du monde extérieur. Ce qu'il se passait en dehors de Vegas elle s'en fichait éperdument, les guerres, les meurtres, les conflits armés ou la fin dans le monde. Ces choses la ne la concernait pas. La solitude, c'est ce dont elle se souvenait de cette période. Sa mère en voyage 10 mois par an, son père toujours à faire du Business. Elle parcourait l’hôtel de fond en comble, pourrissant la vie de tout le monde, littéralement. En tout, elle avait facilement fait renvoyer une bonne cinquantaine de personnes. Elle était tout bonnement insupportable, tout le monde savait qu'un jour ou l'autre elle allait exploser, imploser.

Vers l'age de 14-15 ans, elle a commencée à écumer, les clubs de Vegas, les bars branchées, les soirées sans limites, elle passait ses nerfs en claquant du fric en chaussures, puis au Poker, apprenant aux cotés des meilleurs. Elle s'était bâtie une réputation, un nom. Mais son père savait que si personne ne lui mettait de limites elle franchirait un point de non retour, mais lui il n'avait pas le temps de surveiller sa fille vingt quatre heures sur vingt quatre. Il devait trouver quelqu'un prêt à tout, n'importe quoi, à avoir toujours un œil sur Eileen, lui fixer des limites, l’empêcher de faire des conneries, quelqu'un qui aurait sur elle un minimum d'autorité, et qui serait prêt à supporter le moindre de ses caprices. Il avait cherché la perle rare pendant des mois, une sorte de grand frère qui conduirait sa fille vers le droit chemin. Ses critères étaient extrêmement exigeant mais le salaire plus que confortable. Il venait de créer un job de rêve, à doubles tranchants, surveiller la fille de l'homme le plus riche de Vegas. Il voulait un homme, plutôt jeune, mignon, qui inspirait la confiance, quelqu'un qu'elle pourrait considérer comme son meilleur ami, son grand frère.

Ce fut lors d'un voyage d'affaire à New York, qu'il le rencontra Mikaël Wheeler, il correspondait parfaitement à ses critères. Il avait la trentaine, était célibataire, plutôt bien bâti, il avait coupé les ponts avec sa famille depuis plusieurs années déjà, et il cherchait un boulot en vain. Il n'avait pas de diplômes, pas de connaissances qui auraient pu le pistonner. Il venait d'une banlieue modeste et sa vie était des plus banales. Gregory M. Rosenbach, l'avait rencontré dans un casino New-yorkais, alors qu'il jouait au Poker. Un bon point. On lui avait dit que ce type venait chaque soirs jouer, et que c'était ainsi qu'il se faisait de l'argent. Quelques échanges de paroles, des allusions sur Vegas, et deux jours plus tard, il était dans le jet du milliardaire, en costume cravate, période d'essai. Eileen se souvenait lorsque son père lui avait présenté cet inconnu, elle l'avait traité comme un moins que rien, lui avait demandé de faire tout et n'importe quoi. Mais elle était coincé son père était le seul à pouvoir le virer, elle n'avait pas son mot à dire. Puis un soir dans une soirée, il l'avait sauvé d'elle même, de types louches, de la tentation de la drogue. Exactement ce que Park avait fait en la sauvant de ces violeurs en fait, voilà pourquoi au fond elle se sentait en confiance avec Alexander. Il l'avait engueulé comme jamais personne n'avait osé le faire auparavant, il lui avait dis ses quatre vérités en pleine face. Elle s'était avoué vaincue pour la première fois de sa vie, et elle avait tout partagé avec lui, il était l'homme sur terre qui la connaissait le mieux, il était intouchable, il faisait parti de la famille. Et il était complètement et totalement à sa disposition à n'importe qu'elle heure du jour ou de la nuit. Il était devenu le messager entre Eileen et son père au fil des années, il partait en vacances avec les Rosenbach, il faisait la fête avec Eileen, il veillait sur elle comme sur la prunelle de ses yeux et il était payait pour. Mais loin de l'argent une véritable complicité s'était installé entre eux, il était son seul et unique véritable ami, et parfois plus que ça.

Elle ignorait pourquoi mais Alexander lui rappelait beaucoup Mikaël, à la fois dans ses gestes et dans ses paroles. Doux mais pas stupide, prévenant, rassurant mais aussi redoutable. Le genre de type avec qui elle aurait pu parler de tout et de rien pendant des heures, ou tout simplement ne pas parler. Elle était persuadé que les deux hommes s'entendraient bien ensemble, mais il était encore trop tôt pour parler de rencontres, elle avait bien mit 1 an avant de réussir à faire un minimum confiance à Mikaël, et elle connaissait Park depuis quoi : 2 heures ? Néanmoins, elle avait envie de croire que Alexander puisse devenir ce genre de personne lui aussi, qu'elle puisse le compter parmi ses amis, tout commençait si bien. Elle n'avait pas besoin de potes de beuverie ou de coups d'un soir supplémentaire, elle avait envie d'apprendre à faire confiance aux gens sans que cela lui retombe dessus. Quitte ou double coup de poker. Après tout la personne qui pouvait prétendre le mieux la connaître sur cette Terre n'était ni son père, ni sa mère, mais ce foutu inconnu embauché par son père qui avait débarquer dans sa vie il y avait 4 ans de cela.

Elle avait envie de croire en une amitié avec Sander pour plusieurs choses, leur rencontre, peu communes, les points communs qu'il avait Mikaël, et aussi toute ces choses qui les rapprochaient depuis ces quelques heures passées avec lui. La tequila, l'argent, le goût pour les casinos, le business, et Berkeley. C'était comme, le destin était avec elle pour une fois. Néanmoins il venait de dire « Gamma » et elle connaissait la réputation sulfureuse de cette confrérie, celle des méchants garçons, des excès, il avait donc une bonne raison d'en être sous ses airs de parfaits gentlemans. Les Gammas, une longue histoire depuis son arrivée sur le campus, elle partageait leurs goûts pour l'alcool, les soirées, les jeux dangereux et les plaisirs charnels. Zayn Kremer et Charles Edouard Castello, deux nuits interminables, l'une à Vegas l'autre à San Francisco. Loin d'elle l'intention de s'envoyer en l'air tous les membres de cette confrérie, mais drôle de coïncidence. Le danger, la prise de risque l'attirait s'était indéniable, ils devaient sentir ça. Elle mit ses pensées de cotés et répond avec un grand sourire au tac au tac.

Gamma, oui je connais, ils ne sont pas réputés pour leur gentillesse. Epsilon, 1ère année, Psychologie.

Elle allait donc le recroiser sur le campus, ce n'était pas une mauvaise nouvelle, mais depuis qu'il lui avait dit dans quelle confrérie il était, elle se posait quelques questions sur lui, pas ses intentions, mais plutôt sa personnalité et son passé. Il semblait s’intéresser à la vie de sa nouvelle petite protégée, mais elle refusait de lui en dire trop. Elle lui montra ce que tout le monde savait déjà, les hôtels de son père. Mais elle fut surprise quand il lui lança son nom de famille l'air de rien. Il se justifia en prétextant suivre l'économie mondiale de très près et d’être intéressé par les casinos, elle le cru, après tout elle n'avait aucunes raisons de se méfier de lui et de ses paroles. Il avait était tellement gentil et agréable jusque ici. Elle plongea son regard dans le sien, répondit à ses sourires. Elle savait ce qu'elle voulait. Passer la nuit ici, en sécurité, loin de la solitude, loin de cette foutue suite qui l’insupportait. Elle avait envie d'oublier son agression dans ses bras, elle avait une terrible envie de lui. Elle lui demanda si elle pouvait dormir ici, mais n'attendit pas la réponse. Eileen n'avait jamais eu besoin de l'accord de qui que se soit, elle se servait. Elle retira donc sa chemise et la balança à l'autre bout du canapé avant de se jeter au cou d'Alexander.

Puis tout se passa très vite, depuis le début ils se cherchaient, il avait attendu qu'elle fasse le premier pas. C'était comme une explosion, ils s'attiraient, chacun avait envie de l'autre et ça se sentait clairement. Elle ne cessait de l'embrasser, de laisser ses mains se balader sur le corps du Coréen, il fit de même. Puis il l'a souleva dans un mince effort, elle était tellement légère, elle s’agrippa à lui, l'encerclant avec ses jambes pendant qu'il se dirigeait vers le lit. Elle se retrouva allongée sur le matelas, et il cessa de l'embrasser. Elle le regarda droit dans les yeux, repoussant ses mèches blondes qui s'étaient dispersés, et l'écouta.

Tu peux rester autant que tu voudras Eileen.

Elle sourit, sans vraiment le croire, il ne la connaissait pas. Jamais il ne pourrait supporter une fille comme elle au quotidien, le seul qui jusque la en avait était capable, c'était Mikaël, et il avait du s'accrocher. Et puis, il était payer pour du moins au départ. Mais elle décida de retenir cette information dans un coin de sa tête juste au cas ou, après tout une promesse reste une promesse. Après cette charmante proposition, ils retournèrent la ou ils s'étaient arrêtés, elle sentit les mains de Sander parcourir son corps ; il était juste au dessus d'elle. Elle profita de son déséquilibre pour prendre le dessus, l'embrassant de plus belle, plus tentante que jamais. Elle plaqua ses épaules au lit, dans de faux airs de domination, car après tout elle était tellement faible par rapport à lui. Elle approcha son visage du sien, avant de murmurer.

Annule tes plans pour ce week-end , tu m'accompagnes à Vegas.

Non ce n'était pas une proposition, plutôt un ordre. Elle avait envie d'apprendre à le connaître et elle désirait être sur son terrain de jeu pour se faire, la ou elle était sure d'avoir toutes les cartes en mains.

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Alexander était bien plus que satisfait de sa soirée. De cette soirée plus exactement. Parce que d’une, il avait mis en place un plan, qui comme toujours, avait réussi. Et de deux, il allait coucher avec elle aujourd’hui. Il avait déjà eu l’occasion de se faire une ou deux filles depuis son arrivée ici, mais celle-ci, Eileen, était une fille de premier choix. Elle avait tout pour lui plaire, blonde, grande, mince, un corps parfait. Elle était le genre d’Alexander. Ses mains se baladèrent alors sur son corps, essayant de trouver les points sensibles sur le corps d’Eileen petit sourire en coin. Sa main remontait progressivement le long de ses cuisses mais elle profita de son instant de déséquilibre afin de le renverser sur le lit pour inverser leurs situations. Elle se retrouva au-dessus de lui et Alexander afficha un sourire satisfait. Elle se pencha et l’embrassa de plus belle. Profitant de son sa « chance » de le dominer… Car il était clair qu’elle ne faisait pas une seule seconde le poids contre la force d’Alexander.

Mais Alexander était bien plus que satisfait ce soir… Si elle était entreprenante au lit alors c’était encore mieux. Il préférait coucher avec des femmes qui savaient ce qu’elles faisaient, qui avaient de l’expériences, et qui étaient donc légèrement perverses et coquines sur les bords que de coucher avec une fille, qui ne faisait rien à part gémir ridiculement… Non. Alexander aimait s’amuser. Elle rompit le baiser et rapprocha son visage du sien, après avoir plaqué ses épaules sur le lit pour l’empêcher de se redresser. Alexander ne fit rien, mais ils savaient bien qu’il n’avait même pas besoin de fournir un effort considérable pour se redresser… Elle murmura alors…

« Annule tes plans pour ce week-end, tu m'accompagnes à Vegas. »

Il se figea et la regarda dans les yeux. Le pire, c’est L’accompagner à Vegas. Dans six jours exactement… Elle allait drôlement vite. Un peu trop vite même. Parce que l’accompagner à Vegas signifiait qu’il devait rapidement tuer les trois hommes qu’il avait engagé pour ma mission, et changer tout leur passé… Mais cela signifiait qu’il rencontrerait son père plus rapidement et ce n’était pas plus mal. Il fallait juste qu’il s’occupe de cette affaire le plus vite possible pour se tenir prêt à aller à Vegas. Un sourire arriva sur ses lèvres et il força pour se redresser pour l’embrasser après lui avoir sourit. Même s’il devait s’occuper urgemment de cette affaire, cela n’empêchait pas qu’il allait coucher avec elle ce soir… Et il en avait très envie.

« Bien… Je t’accompagnerai. Mais là… J’ai autre chose en tête… »

Il sourit et l’embrassa encore avant d’inverser les positions se retrouvant sur elle. Sa main alla dégrafer son soutien-gorge, avant qu’il dépose ses lèvres sur sa poitrine et de laisser ses mains glisser vers son dernier sous-vêtements qu’il enleva. Il se redressa et la regarda en tenue d’Eve et se pencha pour l’embrasser une fois de plus en se déshabillant lui-même. Il tendit alors la main vers sa table de chevet et en sortit un préservatif… Ils allaient bien s’amuser cette nuit.

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