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a nos vies de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin.

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MessageSujet: a nos vies de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin. a nos vies de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin. EmptyDim 5 Fév - 0:48

→ elena de suza & flavia de suza
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    « Quoi tu es de retour à San Francisco pour la Saint Valentin ? Ecoute, il y a une fête à Berkeley tu dois y être. » Merci à ma filleule, que je nomme Dylan, pour cette invitation, mais très franchement le cœur ne me disait pas du tout d’y aller. Et en même temps, je savais pertinemment que c’était ma dernière fête à Berkeley. J’avais décidé de retourner chez mes parents justes après que Flavia m’avait tout raconté sur le pourquoi de son départ. Et très franchement, après ses aveux, j’espérais fortement qu’elle eut l’idée de partir loin d’ici et de changer d’identité. Tout était définitivement de sa faute. J’étais retournée chez ma tante quelques jours, j’avais les dernières formalités administratives à faire avant de retourner une bonne fois pour toute au pays. La mode devra attendre un peu, et peut être que je reprendrais les études que j’avais tant espéré terminer.
    Je devais aller chercher Dylan à son appartement et je savais déjà que je ne serais pas à l’heure chez elle. J’enfilais une robe blanche avec un nœud rouge tout autour de la taille. C’était un ruban de soie qui donnait toute la classe à la robe. J’avais attaché mes cheveux dans un chignon simple et élagant. C’était ma dernière fête à Berkeley, et je voulais marquer le coup en laisser une bonne image de moi ici. J’enfilais une veste en faux cuire rouge, j’étais perchée sur des talons blanc, et je pouvais enfin dire que j’étais prête. Croyait moi, c’est pas toujours évident d’être une femme. Je démarrais à toute vitesse de chez moi pour aller rejoindre Dylan. J’avais seulement une petite demi heure de retard mais la brunette était habituée à ça, du moins je l’espérais. Je klaxonnais en bas de chez, suivit d’un sms « Je suis en bas de chez toi. ». Dylan descendit et on entamait déjà les grandes conversations sur ce qui c’était passé depuis la dernière fois, et sur cette stupide fête de saint valentin. Elle m’expliquait également pour le fameux tyran qui avait fait flipper toute l’université, si j’en avais bien compris, et donc l’origine de la fête. Il était donc là le piège. Bizarrement, ce qu’elle me racontait ne me faisait en rien regretter de quitter l’université, hors mis le faite que mes espoirs de devenir la plus grande styliste qui s’envolaient. Je garais enfin a voiture devant l’université, il y avait déjà quelque personne de présente, car plusieurs voitures s’y trouvaient déjà. Dylan était à peine sorti de la voiture que je la sifflais. « Wahou, canon la filleule, tu cherches cupidon toi ce soir non ? » . Avec Dydy, je savais d’avance que j’allais passé une excellente soirée. « Ah moins que cupidon ce soit déjà occupée de ton cas ? ». Quoi que, si c’était le cas, elle ne serait pas là avec moi pour aller à cette soirée. On avait en direction de la cafétéria, le lieu où le bal avait lieu. Non franchement, il y avait pas d’être salle de libre que la cafétéria, Berkeley où le lieu qui s’étale à des dizaines et des dizaines de kilomètres. Enfin soit, maintenant que tout était fait. La salle avec les petits cœurs partout, heureusement que j’étais du genre sentimentale, même célibataire, sinon je crois que j’aurais été malade d’entrée de jeu. Je me retournais vers la présidente de confrérie Sampi. « Je t’en supplie, dit moi que tu as envie de boire un verre, parce que là, si j’avais une bouteille d’alcool sur moi, elle y passerait surement. ». Quoi de mieux que l’alcool pour débrider ses pensées. Après tout, quitte à faire une dernière fête avant de retourner en Colombie, autant que je m’amuse comme il se doit, une dernière fois pour toute. J’emmenais presque de force ma filleule et lui servit un verre en même temps que moi. La soirée promettait d’être intéressante, je n’allais rien laisser de cette soirée gâcher mon plaisir de m’amuser.

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MessageSujet: Re: a nos vies de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin. a nos vies de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin. EmptyMar 7 Fév - 22:45

→ elena de suza & flavia de suza
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    Partir. La seule chose dont j’étais vraiment capable maintenant. Une bonne De Suza comprend le fait que l’on prenait la fuite dès que l’occasion se présentait. Mes frères l’avaient déjà compris bien avant que Flavia ne s’y mette à son tour. Quand nos frères étaient partis à l’étranger pour suivre leurs études, enfin pour certains d’entre eux, ça avaient été les plus malins dans l’histoire. Bien loin des histoires de famille et des souffrances que ça pouvaient engendrer. Je m’y étais mis à tour. J’avais fuis comme une lâche l’université alors que j’avais promis à Flavia il y a quelques mois déjà qu’elle pouvait me parler, je ne fuirais pas. A aucun moment je n’avais imaginé qu’à elle seule elle avait pu faire autant de dégâts au sein de ma famille. Mes parents travaillaient d’arrache pied pour nous offrir le meilleur train de vie possible, qu’ils puissent nous offrir des études dignes de ce nom. Pendant ce temps là, mademoiselle se droguait et avait mis en danger notre vie à tous. Je pouvais supporter des tonnes de choses, si je faisais encore partie de ce monde, c’était que j’avais des épaules bien lourdes. Mais qu’on mette en danger ma famille, et ceux délibérément, c’était bien trop pour moi. C’était dans ses moments où on enviait presque les orphelines.
    Alors oui, j’étais devenue tout ce que je ne voulais, autrement dit ma sœur. Ou du moins ce que la biologie en disait que c’était ma sœur, car à l’heure actuelle, j’avais perdu un frère et une sœur. Ma seule sœur, celle avec qui je jouais en étant enfant, celle avec qui je partageais absolument tout. Celle qui était ma vie jusqu’à présent.

    J’étais allée à ce bal de saint valentin presque sous la contrainte, c’était la dernière occasion pour moi de faire la fête à Berkeley, et quelque part, ça ne me gênait pas non plus. Les gens avec qui j’avais passé trois ans méritaient bien que je leur dise au revoir une dernière fois avant de partir pour la Colombie, ma ville natale. Pour une fois je devais avouer que je me trouvais vraiment jolie, comment faire honneur à la gente masculine selon une De Suza ? J’avais eu l’occasion de prendre Dylan, et on papotait en voiture. Elle non plus n’avait pas l’envie de trouver l’âme sœur ce soir. Si je devais trouver quelqu’un, ça serait surement un charmant colombien, puisque les trois quart de ma vie futur se ferait là-bas maintenant. Ça me faisait bizarre de limiter ma vie à juste une toute petite partie du globe alors qu’il y a quelques mois, je rêvais de parcourir le monde, et de le conquérir.
    Une fois dans la salle j’étais avec Dylan et une dénommée Kyarah avec qui je n’avais malheureusement pas eu le temps de connaitre plus, que le temps d’une coupe de champagne. Oui car les fantômes du passé ne sont jamais loin. Enfin en même temps, je n’avais pas pensé une seule minute qu’elle avait quitté Berkeley, à vrai dire, elle aurait du penser à le faire elle aussi. Enfin soit, j’avais eu le droit à l’une de ses remarques toujours aussi poignante comme on pouvait dire. Je ne faisais que la dévisageais dans un premier temps, de haut en bas, comme elle le faisait. Je n’avais aucune envie de lui adresser le moindre mot, tellement lui parler me semblait être comme me rabaisser à son niveau. Elle applaudissait, et moi j’étouffais un rire tellement elle semblait ridicule. Voilà à quoi on en était réduite, à se moquer l’une de l’autre et de n’en avoir plus rien à faire, à part blesser. Mais à sa deuxième répliques je ne pouvais pas la laisser comme ça sans rien dire, tellement elle me mettait sur les nerfs. « Excusez-moi les filles, je dois vous laisser un peu. » Je m’excusais au près de mes amies de soirée pour aller voir ma sœur. Elle n’avait pas le temps de rejoindre la piste de danse que j’allais la voir pour l’attraper et qu’on finisse dans un des coins de la pièce. Au final, je l’emmenais droit dans les couloirs de Berkeley. Si j’avais une envie de la tuer, je ne voulais pas de témoins. « Ecoute moi bien, je te dois rien d’accord ? Et oui, soit fière de toi, j’ai appris ça de ma grande sœur. » Finalement les talons et la robe n’était que le décor de la soirée, et cette fête qui devait s’annoncer extra, finalement sera couverte de sarcasmes et de remords. « Et si tu veux tout savoir, je suis retournée chez nos parents. Tu te souviens ? Ceux qui ont tout fait pour toi et que tu as mis dans la merde ? » . Je devais aussi rouge que la décoration de la salle tellement la colère était présente dans mon esprit, et ce n’était surement que le début. Je connaissais très bien Flavia, je savais qu’elle me trouverait mille et un prétexte pour m’en mettre plein la tête ou de retourner la situation à son avantage. N avait toutes les deux un fort caractère, ça personne ne pouvait nous l’enlever. « Ah non, c’est vrai j’oubliais, tu es un ange, c’est eux qui se sont mis dans la merde tout seule. Ils ne t’ont pas assez aimé, ils m’ont tellement choyé… » Ironie quand tu nous tiens. Ce soir, je ne lâcherais rien, ou du moins pas pour le moment. Je ne comptais pas me laisser faire comme j’avais pu le faire jusque maintenant. Avec la colère qui m’envahissait, et le fait de ne quasiment pas pouvoir crier sans éviter le scandale, les larmes perlaient sur ma joue que j’essuyais d’un revers de la main aussi rapidement que possible. « Ils n’ont pas mérité ça… » avais-je fini par lâcher à moi-même, même si c’était audible par celle qui se tenait aussi droite qu’une barre de fer devant moi. Je me plaquais contre les casiers, ce n’était pas pour dire, mais je pensais qu’on allait passer un moment dans ce couloir, et autant prendre appuie sur quelque chose avant que les talons ne commencèrent à faire mal au pied.
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MessageSujet: Re: a nos vies de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin. a nos vies de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin. EmptyDim 12 Fév - 20:11

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    « S’il suffisait qu’on s’aime, s’il suffisait d’aimer. Si l'on changeait les choses un peu, rien qu'en aimant donner. » Sauf que malheureusement, l’amour arrivait à un certain stade, ça ne suffisait plus. Il y avait une vérité toujours là dans ce présent, c’était que j’aimais ma sœur. Car la haine provient bien de l’amour et de nulle autre chose. J’espérais juste qu’elle ne nous amènerait pas à la destruction. Si on regardait d’un peu plus près les romances, Roméo et Juliette avaient fini par mourir à cause de la haine qui était autour d’eux. Bon certes, Flavia et moi on n’était pas Roméo et Juliette. Mais si j’avais pris la fuite, quelque part c’était pour ne pas dire des choses horribles à ma sœur. J’avais juste du mal à définir si c’était une simple excuse que je m’étais trouvée ou si c’était réellement ce que je pensais. Je connaissais l’abandon par la personne que l’on aimait le plus, je l’avais subit, et je le faisais maintenant subir à Flavia. Je savais qu’à l’heure actuelle, j’avais tout perdu d’elle, que ma réaction n’avait pas été la meilleure, mais je ne voyais vraiment pas ce que j’aurais pu faire d’autre. Ma sœur, droguée jusqu’à l’os, qui s’était permis de mettre ma famille en danger rien que pour se droguer encore plus. J’avais énormément de mal à digérer ça. Alors j’étais partie, surement pour refaire un point sur tout ça, un point sur ma vie et les événements que je venais d’apprendre, mais ça c’était fait dans le plus grand silence. Seule Dylan était réellement au courant que j’étais retournée en Colombie, personne d’autre ne savait les raisons de mon départ. Pas même l’université où j’avais prétexté des raisons personnelles – ce qui n’était pas faux en soit. En voyant les premières réflexions qui fusaient déjà dans la salle, il était évident qu’on n’allait pas se donner en spectacle ici comme les autres personnes le faisaient non loin de nous.
    Dans le couloir, les critiques pouvaient commencer. « Il est trop tard pour jouer les grandes sœurs maintenant Flavia, alors merci pour ces belles paroles, mais je t’emmène pas dans le couloir pour me jeter dans tes bras » La colère montait déjà d’un cran, mais comme il faisait plutôt sombre dans les couloirs, le rouge de mes joues étaient assez estompées. Merci les lumières tamisées. Flavia ne me laissait pas le temps déjà d’en placer. J’avais beau être partie quelque temps, il y avait des choses qui ne changeraient décidément jamais. Je soutenais son regard, les bras croisés, l’avantage de tout ça, c’était que j’avais gagné en force mentale tout de même. Vu l’acharnement qu’on se livrait entre Flavia et moi, il fallait avoir une bonne résistance tout de même, sinon c’était des pleures assurés. Je l’avais écouté sans essayer de lui couper la parole. Dans mon fond intérieur, je savais que je lui devais au moins ça, que je lui devais ce temps de parole. Par contre, ça bouillait aussi à l’intérieur de moi. J’étais venue ici pour profiter de dernier moment à l’université avant de repartir, par pour m’engueuler avec ma sœur. « Je crois avoir compris la leçon que tout n’était pas tout beau, tout rose ne t’en fait, grâce à toi j’aurais appris ça ces dernières années. Tu veux que j’avoue mes tords ? Parfait. Je n’aurais pas du partir comme ça, sans rien dire. C’était loin d’être honnête de ma part. Mais tu voulais que je fasse quoi ? Tu m’apprends que Pedro était au courant de tout, que la maison des parents était mise sur gage, que t’a failli tout briser dans la famille. J’étais prête à entendre beaucoup de chose, la preuve j’ai accepté le fait que tu sois divorcée, que tu es avorté d’un enfant. Rien de tout ça n’a été évident pour toi, ça ne l’a pas été pour nous deux. ». Si jamais quelqu’un était passé dans le couloir, il aurait connu rapidement la vie de Flavia en deux trois mouvements. Enfin bon, personne n’était passé, c’était le principal. J’essayais d’être la plus calme possible en parlant, mais ma voix avait des sursauts par moment dû à la colère contenue. J’écoutais son ironie et une fois de plus, je la laissais continue après ça. J’allais même à me taire durant plusieurs secondes pour la laisser me parler de Pedro, et de moi qui n’était pas sensée la juger. Là c’était définitivement trop pour moi. « La famille ça ne te laisse pas tomber ? Tu as tenté toi de les appeler pour leur dire que tu étais désolée de toutes les conneries que tu avais fait ? Quand t’étais encore qu’une adolescente, ils ont tenté de sauver plus d’une fois. A un moment, ils ont lâchés prise, et je pense que tu es assez mature pour comprendre ça. Je n’étais pas sensée te juger c’est vrai, et je te le redis j’ai eu tord. ». Je ne voyais pas quoi rajouter de plus, aucun « Désolé » n’était réellement sortie de ma bouche, mais j’estimais qu’on avait cinquante/cinquante sur les tords de notre situation actuelle. Ce que je m’apprêtais à lui dire maintenant, je savais que ça aller déclencher sa colère au plus au point, ou du moins c’était ce que j’en pensais sur le moment. « Je ne sais pas si tu étais au courant, mais je suis retournée chez nos parents. Rassure-toi, je ne leur ai pas dit qu’on s’était retrouvée à Berkeley, je leur ai juste dit que j’avais foiré mon semestre et que je ne pouvais plus financer mes études, et que donc, je revenais en Colombie. Je repars dans quelques jours… Accompagne-moi Flavia. Je sais que tu ne me dois rien, ni à moi, ni aux parents, ni même aux frères. Mais qui sait, si on pouvait tout arranger maintenant. » Je n’étais pas spécialement suppliante, car je m’apprêtais déjà à recevoir les foudres d’une De Suza. Sa réponse était déjà tout faite dans ma tête. Non. En même temps, je n’avais forcément choisi le bon moment pour aborder ce type de sujet. Je fonçais droit dans le mur, et la chute allait être assez brutale.

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MessageSujet: Re: a nos vies de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin. a nos vies de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin. EmptyMer 15 Fév - 23:19

COURTNEY
▬ sort de la cafétéria et tombe un peu plus loin sur Flavia & Elena De Suza.
▬ vise Flavia de Suza et tire un seul coup de feu.
Elena De Suza se met devant et prend la balle dans l'aisne.
▬ Courtney part sans demander son reste ni vérifier qui est touché.
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June D. J. Martin
there's no place like berkeley
June D. J. Martin
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MessageSujet: Re: a nos vies de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin. a nos vies de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin. EmptyMer 7 Mar - 2:36






    La soirée dansante avait tout pour plaire aux étudiants de Berkeley, en particulier en ces dures temps de restriction, thanks to the doyen Frederiksen. On dit souvent que lorsque l’on prive un enfant de quelque chose qu’il affectionne tout particulièrement, ou qu’on lui interdit de faire quelque chose, cela l’attire d’autant plus et l’encourage à braver les interdits. Et bien dans le cas des étudiants de Berkeley, c’est exactement la même psychologie qui est appliquée. Les fêtes, soirées à thèmes, soirées panhélleniques en tout genre avaient été proscrites par le nouveau doyen de l’Université, et instauré dans un nouveau règlement de Berkeley. Autant dire que c’était plus que stricte, et que les conséquences d’une telle désobéissance pourraient être assez terrible pour les étudiants. Pourtant, nous autre présidents de confrérie n’avions pas mis longtemps à trouver que cette idée de bal de la Saint Valentin, au sein même de l’Université était la meilleure chose à faire si nous voulions montrer à ce Doyen que nous étions bien décidé à ne pas nous laisser faire. J’avais beau appartenir aux sampis, soit disant la confrérie des baba cools, je n’allais certainement pas me laisser faire, et laisser les choses en l’état actuel.
    Mais ce soir, je n’avais pas la tête au doyen. Je ne pensais en réalité qu’à m’amuser, et profiter au maximum de cette soirée, en compagnie de ma cousine et de ma marraine. Je savais que je n’allais plus revoir Elena avant un long moment, sachant qu’elle allait pertinemment repartir vers sa ville natale. Mais pour le moment, je savais qu’elle avait des choses à régler avec Flavia, et que cela n’allait pas être de tout repos pour elle. Alors autant m’amuser maintenant car après la soirée, elle allait avoir besoin d’un fort soutien morale.
    J’étais donc sur la piste de danse, après avoir entrainer ma chère cousine Kyarah, dans un rythme endiablé. Je savais que la danse manquait à ma cousine d’adoption, et que les moindres petits moments où elle avait la possibilité de danser étaient des moments de bonheur pour elle. Alors autant la faire profiter un maximum en cette soirée de joie. Ou du moins, c’était ce que je pensais… qu’elle serait pleine de joie. Jusqu’aux douze coups de minuit, c’était la seule image que j’avais en tête. Mais comme dans le conte de Cendrillon, tout reprends sa place, et le revers du bâton se fait ressentir. Nous avions voulu tenter le diable en organisant une soirée aux pieds et au nez de Frederiksen, et voilà que nous prenions le revers de la médaille… Douze coups de minuit, douze coups de feu. Voilà de quoi nous avions hérité. La pagaille commença à se faire sentir et tout devint complètement flou dans ma tête. Je voyais seulement des gens courir dans tous les sens. J’eus même l’impression de voir le jeune homme que Kyarah avait renvoyé balader tout à l’heure tenir une arme à la main… J’étais totalement perdue et dans la confusion, ce fut Kyarah que je perdis. Pourtant, je tenais fermement sa main. Mais rien à faire, la force de la cohue avait été plus forte et j’avais perdue Kyarah dans la course. Je ne sais pas comment j’atterris dans ce couloir, mais il semblait ni avoir personne et semblait être sécurisé. Soudain pourtant, j’entendis un bruit. Je ne savais pas réellement à quoi cela pouvait correspondre jusqu’à ce que j’entende des gémissements et des chuchotements. Quelqu’un sommait une autre personne de faire moins de bruits et étrangement, la voix ne m’était pas inconnue. Au même moment, mon portable se mit à vibrer et sonner à la fois, sur un air de musique brésilienne mondialement connue à l’heure d’aujourd’hui. Je me précipitais dessus pour le mettre en silencieux sans même prêter attention à qui m’avait écrit. L’heure n’était pas aux textos, d’autant plus qu’avec une sonnerie pareille, j’étais bonne pour être repérer. Les chuchotements disparurent en même temps que ma sonnerie de téléphone apparut et soudain j’entendis une petite voix, toute faible m’appelant « Dylan, ma chérie c’est toi ? » Je reconnus immédiatement la voix de ma marraine et j’accourus dans sa direction pour y découvrir un spectacle auquel je ne m’attendais certainement pas… Elena gisait au sol, la tête sur les genoux de sa sœur Flavia, et la main posait sur son bas ventre. Ce n’est que lorsque je vis les deux mains ensanglantées de Flavia pressant fortement l’aine gauche d’Elena que je compris que quelque chose de grave c’était produit. Les tueurs fous avaient sévis aussi par ici et ils s’en étaient pris à Elena. Sans me rendre compte de ce qu’il m’arrivait, je tombais à genoux à côté d’elle et de sa sœur, sentant les larmes coulaient sur mes joues sans pouvoir y faire quoique ce soit. « Mon dieu, Elena qu’est-ce que tu as ? » hoquetai-je en tentant de garder un semblant de calme. Avant même qu’Elena ne puisse me répondre, je me tournais vers Flavia, cette sœur dont j’avais si souvent entendu parler – bien souvent en négatif je devais le reconnaître – et que je n’avais pourtant eu que très peu l’occasion de croiser. Je ne savais même pas si elle se souvenait ni même de mon nom, de qui j’étais, de mon lieu avec sa sœur ou quoique ce soit. Mais qu’importe si elle savait qui j’étais ou non, elle voyait bien que l’état d’Elena m’inquiétait tout autant qu’elle et que je ne pouvais laisser ma marraine mourir dans ces conditions. « Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Elle va s’en sortir n’est-ce pas ? Tu as besoin que je fasse quoique ce soit ?? » Et pendant que Flavia me regardait, réfléchissant surement à ce qu’elle allait pouvoir me répondre concernant l’état de sa sœur, je repensais à la première fois où je rencontrais Elena.

    4ANS PLUS TOT

    J’étais chez les Sampi depuis un an déjà et pourtant je n’avais jamais trop sympathisé avec la présidente de confrérie Elena de Suza. En même temps à cette époque, je me renfermais totalement sur moi-même, étant dans un processus de guérison, en vue de battre mon anorexie. J’étais même en très bonne voix pour y parvenir. Seulement voilà, une chose vint chambouler tout cela : mes parents. Ils avaient décidé de m’apprendre une grande nouvelle sur ma vie, mon existence, et réduire ainsi à néant tout ce sur quoi je pensais que ma vie était basée. Mon adoption, mes vraies origines, le fait qu’ils auraient préféré un garçon plutôt qu’une fille d’où ce prenom masculin, leur décision de couper les ponts avec moi… autant de nouvelles que j’avais du intégré en l’espace de quelques minutes, minutes qui m’avaient parues éternité. Cela avait été le début de ma descente aux enfers . Drogue, alcool, anorexie again, autant de choses noires et mauvaises dans lesquelles je m’étais plongée pour oublier ma misérable existence. Et puis, le Doyen des Sampi, au courant de mes problèmes familiaux, décida de m’accorder une marraine, qui serait mon soutien, mon pilier au sein de la confrérie, de l’Université, et dans ma vie. Ma première réaction avait été de lui rire au nez et de ne pas y croire, mais c’était le doyen, et je suivais les règles. Alors j’avais accepté de rencontrer cette fameuse marraine et qu’elle ne fut pas ma surprise quand je m’aperçus qu’il s’agissait en réalité d’Elena de Suza, la présidente de Confrérie. Notre première conversation entre marraine filleule fut épique. Elle se prit certainement le vent le plus monumentale qu’elle n’ait jamais connu de toute son existence. Je refusais totalement de lui parler de moi et de mes soucis. Mais alors savoir comment elle avait réussi ce tour de passe passe, deux minutes plus tard, j’étais dans ses bras, les larmes coulant à flot, pendant que je lui déballais mon sac. C’était la première fois que je racontais avec de clarté et d’honnêteté mon histoire à quelqu’un. Même Elmas, ma meilleure amie n’avait jamais eu les détails de mon mal-être. Elle avait juste eu un topo général sans la moindre précision. Mais avec Elena, c’était différent. Il émanait d’elle une aura de bien-être, de confiance et de joie, qui m’avait ainsi permis de vider mon sac et me soulager d’un lourd fardeau par la même occasion. Depuis ce jour là, il n’a pas cessé un instant où Elena n’a pas veillé sur moi, et ne m’a pas soutenu. Même lorsqu’elle dut quitter Berkeley il y a quelques semaines, elle était toujours présente, par téléphone ou réseaux sociaux, à s’assurer que j’allais bien. Elle était plus qu’une amie, elle était mon ange gardien, ma marraine la bonne fée comme je l’appelais et j’étais sa cendrillon, sa filleule, comme dans le conte.

    Face au corps d’Elena si mutilée, je me sentais impuissante et en colère. Elle qui m’avait tant aidé, j’étais dans l’incapacité de faire quoi que ce soit pour qu’elle aille mieux… Flavia me fit signe de prendre le relai et de faire pression sur l’aine d’Elena. Il fallait un maximum stopper cette hémorragie, d’autant plus qu’une artère ne passait pas loin de là où la belle était logée. J’imaginais donc bien que Flavia commençait à fatiguer. Je pris donc le relai et pressais mes main sur la plaie, tout en tentant de rassurer Elena. « Tout va se passer à merveille ma bonne fée. Tu verras ce soir tu seras dans un lit d’hôpital, avec un Alex Karev comme interne pour te soigner ! Et il sera à tes petits soins pendant au moins une semaine ! » J’essayais du mieux que je pouvais de la distraire, et quoi de mieux que de penser à un magnifique homme tel que Justin Chambers en blouse médicale.
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