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Donner un sens à ma vie, ça aurait été comme jouer la 5e symphonie de Beethoven avec les ongles sur un tableau.

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MessageSujet: Donner un sens à ma vie, ça aurait été comme jouer la 5e symphonie de Beethoven avec les ongles sur un tableau. Donner un sens à ma vie, ça aurait été comme jouer la 5e symphonie de Beethoven avec les ongles sur un tableau. EmptyMar 24 Jan - 0:31

Donner un sens à ma vie, ça aurait été comme jouer la 5e symphonie de Beethoven avec les ongles sur un tableau. 21acu93
Le temps file, le temps n’attend personne. Le temps guérit toutes les blessures.
Tous autant que nous sommes nous voulons plus de temps. Du temps pour se
relever, du temps pour grandir, du temps pour lâcher prise. Du temps
.


Il y a des soirs comme ça où l'on a envie de prendre du recul, de se retrouver un peu seul à penser tranquillement. Il est 23h30, et je ne trouve pas le sommeil, je me tourne et retourne dans mon lit mais rien n'y fait. Je n'arrive pas à me sortir de la tête cet épisode affreux qui nous est arrivé à Lou et moi... C'est atroce, j'ai peur, tellement peur et on ne peut en parler qu'entre nous et c'est frustrant, très frustrant. J'en tremble encore, j'ai peur de rester seule, peur du noir, peur du moindre bruit. Le seul moment où je ne crains rien c'est lorsque je sors le soir et finie ivre morte, là mes idées noires s'interrompent le temps de quelques heures et je me sens mieux. Lorsque je suis sur le campus je me sens en sécurité aussi mais dès que je franchis les grilles j'ai peur. la peur est vraiment un sentiment horrible, c'est incontrôlable, j'aime prendre des risques, jouer, mais là c'est différent. Puisque je ne trouve pas le sommeil je vais aller faire un tour, j'enfile une veste, une grosse écharpe, un jean et me voilà partie à errer dans la confrérie. Il n'y a pas un bruit, les uns travaillent, les autres dorment ou les plus fêtards sont sortis faire la fête en dehors du campus, dans le centre de San Francisco. Je me prépare psychologiquement à mettre les pieds dehors, mais finalement pour un mois de janvier c'est une nuit plutôt douce, il n'y a pas de vent et il ne fait pas si froid que ça. Je vais aller me réfugier dans mon lieu favori du campus, le toit. Il y a parfois du monde , mais par chance à chaque fois que j'y suis allée il n'y avait soit personne soit très peu de monde. Je grimpe par les escaliers extérieurs qui mènent à une porte qui parfois s'enclenche très mal, puis à d'autres escaliers intérieurs très longs à monter, qui donnent enfin sur le toit. J'arrive donc au sommet du bâtiment et découvre avec plaisir qu'il n'y a pas un chat. Je file directement m'asseoir sur le rebord, dans un coin où je peux m'adosser confortablement contre une sorte de poteau. D'ici on peut voir tout le campus, ma foi très vaste, ainsi que la ville de San Francisco un peu plus loin, c'est tout simplement magnifique. J'extirpe difficilement mon paquet de cigarettes d'une de mes poches et sort une clope. Trouver mon briquet est une mission encore plus délicate, en effet je toujours du temps à le trouver, je ne le mets jamais au même endroit. Bingo ! La poche arrière de mon jean ! Là, en hauteur, face à la ville, je me sens bien, je me sens mieux du moins si l'on excepte cette foutue larme qui coule lentement sur ma joue et que je chasse d'un revers de la main. Cette situation me détruit, je n'ai jamais été comme ça, moi qui prend tout à la légère d'habitude, je me retrouve totalement démunie, sans défense. J'aimerais pouvoir en parler mais ça ne sort pas, et puis au final, j'ai Lou pour ça même si je sais qu'elle ne va pas bien du tout et que cette histoire ne l'enterre que plus bas sous terre. Bref. Stop. Je concentre sur autre chose, je lance mon mégot dans le vide et ressors une clope.
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MessageSujet: Re: Donner un sens à ma vie, ça aurait été comme jouer la 5e symphonie de Beethoven avec les ongles sur un tableau. Donner un sens à ma vie, ça aurait été comme jouer la 5e symphonie de Beethoven avec les ongles sur un tableau. EmptyMer 7 Mar - 13:58

Ces derniers temps, Stephen était tout bonnement devenu un bourreau de travail, à croire qu’Emy lui avait refilé le virus du « j’veux réussir », d’une part, il travaillait d’arrache pieds pour cette expo qui avançait à grand pas, d’autre pas, il était bien plus impliqué dans ses études depuis quelques semaines, si bien que les sorties et le peu d’amis qu’il avait étaient plus ou moins mis de coté ces derniers temps. Ce soir, il était resté un peu plus tard avec un prof d’art plastique et quelques élèves, ils avaient fait en quelques sortes quelques heures supplémentaires pour préparer une sorte de mini expo commune, certains avaient peint d’autre sculpté, Stephen pour une fois, avait sculpté, un nouvel art auquel il s’essayait depuis quelques temps en parallèle de la peinture.
Il était maintenant près de minuit et tout le monde était très fatigué, il était temps de stopper cela et de rentrer chez soit, chacun se dirent au revoir, puis Stephen fouilla dans ses poches à la recherche de son portable, il ne comptait pas envoyé de message à Emy pour lui dire qu’il rentrait, car elle dormais peut être à cette heure, mais il voulait au moins voir, si lui en avait reçu. Il fouilla, et refouilla… ses poches le sac, sa veste, rien, pas de portable, il regarda alors dans chaque recoins de la salle d’art plastique retenant le prof au passage, ce dernier commençait d’ailleurs à s’impatienter, rien non plus.
Sortant de cette salle, il commença alors à réfléchir, et il se posa cette question « ou l’ai-je vu pour la dernière fois… » soudain, un illumination éclaira ses pensées, le toit !!! Mais oui, il était allé y fumer une clope, même plusieurs, en paix dans la fin d’après midi, il s’y rendait régulièrement ayant parfois besoin de s’y isoler, il était donc possible qu’il l’ait oublié à cet endroit. Il monta alors quatre à quatre les marches le menant jusqu’à ce toit, puis, essoufflé étant donné la vitesse à laquelle il était monté, il ouvrit laborieusement la trappe à moitié rouillée qui séparait ces escaliers du toit, puis il parcourut les lieux du regard, devant une fille assise en train de fumé et à quelques mètres d’elle, l’endroit ou lui-même avait fumé un peu plus tôt et bien sur, son portable sur le sol contre un muret. Un air de soulagement empli alors son visage, malgré ce


-putain…

Qu’il lâcha comme pour évacuer la petite peur qu’il avait ressenti en pensant qu’il l’avait perdu, il s’était vu, déjà, en train de devoir faire les démarches, bloquer la carte sim, en acheter un autre etc… Il s’empressa d’aller ramasser l’objet, puis il le regarda, aucun message, mais il vit l’heure : minuit douze

-putain !

Lâcha t’il pour la seconde fois, après avoir rangé le portable dans sa poche, il se dirigea alors vers la fille, puis sans prévenir, il lui prit la main et l’entraina presque de force avec lui derrière une sorte de local de ventilation, une fois derrière ce local, il lui prit sa cigarette puis l’écrasa au sol, il plaqua ensuite la jeune fille contre la parois de ce petit local et il lui mit la main sur la bouche afin de l’empêcher de crier, sachant qu’elle devait peut être flipper un peu, il lui fit ensuite de gros yeux, lui faisant signe de ne pas faire de bruit, il tendit alors l’oreil, regardant dans le vague pour se concentrer, soudain, il entendit la trappe s’ouvrir, quelques pas… puis les pas s’arrêtèrent, un petit faisceau de lumière blanche se mit alors à circuler non loin d’eux, puis les pas reprirent et la trappe se ferma, le type était parti, Stephen enleva alors sa main tout en commentant

-ce gardien est réglé comme une horloge, il passe toutes les nuits à la même heure…

Il fouilla ensuite dans sa poche, non sans remarquer les yeux rougis de la jeune femme, visiblement venu ici pour pleurer en paix, puis il sorti un paquet de cigarette qu’il ouvrit et qu’il lui tendit

-désolé pour ta clope…

Lui dit il simplement, tout en lui en proposant une…
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MessageSujet: Re: Donner un sens à ma vie, ça aurait été comme jouer la 5e symphonie de Beethoven avec les ongles sur un tableau. Donner un sens à ma vie, ça aurait été comme jouer la 5e symphonie de Beethoven avec les ongles sur un tableau. EmptyVen 9 Mar - 15:40

Moi qui prend tout à la légère, il a tout de même une chose que je ne supporte pas c'est l'effet de surprise. L'effet de surprise dans le mauvais sens du terme bien sur, quelque chose qui vous tombe dessus et qui ne vous plais pas, vous surprend dans le mauvais sens. Il m'est indispensable de contrôler ma vie, mon avenir, mes conquêtes, mes actes mais il arrive toujours un jour où une situation inimaginable vous tombe dessus et plombe tout le travail effectué sur soi-même auparavant. Je me rend alors compte qu'en une soirée, l'espace de quelques minutes ma vie a en quelque sort basculée. Je ne vois plus rien de la même manière, j'appréhende beaucoup plus les choses et je ne me ressemble plus. Ca fait très peur. J'aspire une longue taffe de fumée et la rejette quelques secondes après dans un petit nuage de fumée. J'entend du bruit derrière moi, qui peut bien venir ici à une heure pareille ? Je me pensais seule insomniaque du campus ce soir, si l'on excepte bien entendu les fêtards réguliers. Une insulte fuse, je me retourne en sursautant et vois un jeune ramasser un petit objet par terre non loin de moi qui semble être un téléphone portable. Je fixe la personne essayant de décerner son visage dans la pénombre ambiante. Je lui lance un petit sourire compatissant, en effet si un jour j'étais amenée à perdre mon téléphone portable je pense vraiment que je serais ultra déprimée et j'irais à la première heure le lendemain dans une boutique afin de m'en racheter un autre. Sur mon portable j'ai tout, mes messages, les numéros, internet, les e-mails, des photos, etc... Je me sentirais vraiment seule sans mon petit objet virtuel.

C'est toujours embêtant de perdre cette petite chose là, hein ?!

Dis-je en essayant tant bien que mal de sourire. C'est alors qu'en regardant son portable il lâche une seconde insulte, toujours la même, et se dirige droit sur moi. Mon coeur ne fait qu'un bon ! Tout se passe alors très vite, il prend me prend la main et m'emmène dans un petit local, écrase rapidement ma cigarette et me colle contre la parois. Dans ma tête tout se passe très vite, les flashs de la fameuse nuit me reviennent en mémoire je n'ai qu'un réflexe tenter d'hurler mais ce dernier me colle sa main sur la bouche et mes larmes jaillissent, je suis apeurée et je suis à deux doigts de tomber dans les pommes. Que me veut ce garçon ? Qui est-il ? Des pas se font entendre sur le toit, je reprend ma respiration en me croisant le regard du jeune homme qu'il ne veut aucun mal. Je me sens bête, je suis à bout de nerfs. Les pas se font plus lointains puis plus rien. L'homme enlève sa main de ma bouche doucement et me proposes gentiment une cigarette, j'accepte d'un petit signe de tête puis reprenant mes esprits le remercie tout en me relevant.
Merci et... désolée pour ma réaction ...

J'allume machinalement ma cigarette sans rien rajouter, il me fixe avec un air que je ne saurais décrire...
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MessageSujet: Re: Donner un sens à ma vie, ça aurait été comme jouer la 5e symphonie de Beethoven avec les ongles sur un tableau. Donner un sens à ma vie, ça aurait été comme jouer la 5e symphonie de Beethoven avec les ongles sur un tableau. EmptyLun 19 Mar - 9:41

Le jeune étudiante était visiblement des plus apeurée, en même temps, il y avait de quoi, il fallait dire que le peintre avait la fâcheuse habitude d’être plutôt du genre avar en explication et cela s’était manifesté une fois de plus aujourd’hui, alors qu’il avait emmené cette fille et plaqué sur le mur sans autres explications, elle avait alors eut tout le temps de faire un tas de films sur les intentions de Stephen, surtout que ces derniers temps l’ambiance était plutôt à la psychose ici, avec cette fusillade notamment…
Le gardien, après avoir parcourut les lieux du regard à l’aide de la lumière de sa torche, était finalement reparti, heureusement, il ne semblait pas si rigoureux que cela dans ses recherches, il aurait pu, par exemple voir ici et là un mégot de cigarette fraichement éteint…
Le jeune peintre avait ensuite proposé une cigarette à cette inconnue, et dire qu’il projetait d’arrêter de fumer prochainement, c’était pourtant un bon moyen de briser la glace une cigarette non ? Ou encore de calmer ses esprits ou ses nerfs tout simplement et les occasions de calmer les nerfs sensibles de Stephen ne manquait pas. Ce soir, il n’était pas dans cette situation, il se sentait même plutôt calme finalement, malgré ce petit épisode, mais qu’il avait finalement maitrisé en allant se cacher à temps.
Il la laissa se servir dans son paquet, puis il se servit à son tour s’en allumant une lui aussi, la voyant s’excuser de sa réaction, il n’y avait pourtant pas de quoi, Stephen pouvait faire peur parfois, il haussa les épaules


-c’est moi, je suis un peu brutal, mais quand on a la chance d’être à Berkley, c’est un peu dommage de s’attirer des ennuis pour pas grand-chose…

Stephen la laissa ensuite reprendre un peu ses esprits, puis il marcha un peu jusqu’au rebord du toit, observant le campus vu d’en haut, lui qui pourtant était parfois noctambule, bien qu’il s’était calmé sur ce point depuis qu’il était en couple, n’avait que rarement observé cette vue de nuit, il s’y était tout de même aventuré plus d’une fois, d’où sa forte connaissance des horaires de passage des gardiens, mêrme vu d’en haut, ce campus était immence, Berkley, c’était tout de même quelque chose. Tout en regardant la vue, sentent la présence de la jeune femme non loin derrière lui, il ajouta

-ne t’inquiète pas, je ne reste pas bien longtemps, en général on aime pas être dérangé en plein moment de déprime…

Par cette phrase, il lui faisait ainsi comprendre qu’il avait remarqué qu’elle semblait pleurer lorsqu’il avait débarqué sur ce toit ou du moins, qu’elle ressassait des idées noires ou ce genre de chose, en tout cas, il avait tout de même remarqué des yeux légèrement rougis lorsqu’elle les avait éclairé en allumant sa cigarette. C’était un peu le franc parlé du personnage qui ressortait, ce coté sans tabou, il avait l’habitude de dire ce qu’il voyait et pensait sans détour, sans pudeur. Stephen n’était pas du genre à partir dans de longs discours brodés, il allait en général droit à l’essentiel…
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Zachariah La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: Donner un sens à ma vie, ça aurait été comme jouer la 5e symphonie de Beethoven avec les ongles sur un tableau. Donner un sens à ma vie, ça aurait été comme jouer la 5e symphonie de Beethoven avec les ongles sur un tableau. EmptyLun 30 Avr - 10:47

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