Sujet: Judah → I'm about to lose my mind. Mar 24 Jan - 18:37
Judah Landon Kennedy
▬ Come up to meet you, tell you I'm sorry ▬
▬ avant propos ▬
Judah Landon Kennedy, plus connu(e) sous le pseudonyme de Jude a 23 ans et est né(e) le 11 mai 1988 à Oakland, Californie. De nationalité américaine mais d'origines irlandaises, il/elle est hétérosexuel et est divorcé. Il/Elle étudie en deuxième année dans le domaine de la médecine et fréquente la confrérie ALPHA.
▬ si tu étais ... ▬
Un film ? : Le roi lion. Une chanson ? : Like Toy Soldiers; EMINEM Un plat ? : Hamburger. Un pays ? : L'Écosse. Une couleur ? : Le vert. Un animal ? : Le chien. Un smiley ? :
Domaine d'etudes
▬ à traiter en dix lignes complètes ▬
MÉDECINE → profil scientifique Tout ça commence par un rêve. Ou plutôt un cauchemar. Toujours le même, toujours cette même vision du lieutenant Gordon, allongé sur le sol. Il hurle, il tient s jambe déchiquetée et appelle à l’aide. Aucun de nous n’avait été formé pour réagir à ce genre de situation. Si nous savions enlever la vie à quelqu’un en l’espace de quelques secondes. En sauver une était une tâche que les Marines avait omit de nous enseigner. On avait fait ce qu’on pouvait, mais ce qu’il restait de sa jambe fut rapidement infectée et l’on su plus tard que le lieutenant Gordon avait perdu la vie alors qu’il se rendait à l’hôpital militaire. Je pense que c’est à partir de cet instant que j’ai voulu poursuivre des études en médecine. Pour éviter la perte de grands hommes tels que lui. Pour éviter des pertes inutiles, pour avoir l’impression d’être utile. Je ne fais pas ça pour jouer aux héros, ni même pour le chèque de paye, mais plutôt pour aider. J’ai vu la mort sévir dans le désert, sans justice. Une mort violente et gratuite. Si j’avais été formé à l’époque, peut-être aurais-je pu éviter de trainer les cadavres de mes camarades. Je souhaite simplement aider les gens à vivre, à vivre mieux. Il est peut-être naïf de croire que je pourrais sauver tout le monde, peut-être qu’au final je ne fais ça que pour panser ma culpabilité d’avoir vu un ami et frère d’arme mourir sous mes yeux. Au fond, ma motivation ne diffère pas des autres. J’aspire simplement à avoir l’esprit en paix, peut-être qu’en aidant les autres, je pourrai calmer ce tourment qui me hante. Peut-être qu’en me confrontant à la mort elle-même, je pourrais dormir enfin tranquille. On a tous nos rêves, nos raisons de poursuivre ceux-ci, il en serait donc de même pour se libérer d’un cauchemar qui me hante depuis bientôt un an.
Confrerie
▬ 3 choix à détailler en 5 lignes chacun ▬
•• ALPHA : N’entre pas qui veut en médecine à Berkeley, pour être accepté il faut une certaine moyenne scolaire. S’il y a une chose que l’on m’a apprit lors de mon service militaire, c’est que le travail acharné finit toujours par payer. On ne peut compter que sur soi-même pour arriver à ses rêves. À mon arrivé à Berkeley, j’étais un peu perdu, sans point de repère. L’idée même de recommencer une vie normale, loin des armes, du désert et de l’armée, me terrorisait. Au départ, j’avais cette impression de n’être à ma place nulle part. Que l’université n’était pas le bon endroit pour moi, qu’après tout ça, j’étais tout simplement brisé pour vivre une vie normale. Et puis j’ai trouvé chez les Alphas, une deuxième maison. Une idéologie qui me convient plutôt bien. Peut-être qu’avec le temps, je finirai par me sentir réellement à part entière dans cette confrérie, que mon passé militaire cessera de gérer mon présent. Si je me suis niché chez les bleus, c’est probablement par peur. Parce que je ne sentais à ma place nulle part. Avec le recul, j’ai fais le bon choix. •• IOTA : J’ai toujours apprécié le sport et l’activité physique, par contre, je ne suis pas le genre de gars fait pour jouer dans une équipe. Tête forte de nature, je trouve toujours le moyen de me disputer avec les autres. Même si l’armée à calmé cette nature, Il reste encore que les sports d’équipe, ce n’est pas pour moi. Pourtant, j’en ai passé des journées au gym, des soirées à courir sur la plage, à me mettre en forme. Ce n’était pas pour une guerre sur un terrain de football, mais plutôt pour une joute en plein milieu du désert afghan. Si ma place n’est pas avec cette confrérie, c’est probablement parce que mon plaisir pour le sport s’est dissipé avec le temps, quelques années auparavant, j’aurais fait un excellent Iota. •• BETA : Si j’ai le pédigrée pour faire un excellent Beta de l’extérieur, il en est autrement de l’intérieur. Si Sarah et moi, alors fiancés, avons été nommés roi & reine de notre bal de promotion, si nous avions tous du jeune couple entreprenant, il est en tout autrement aujourd’hui. Je ferais un bien piètre Beta, l’amour déchu et divorcé, ravagé par les cicatrices de la guerre et l’âme aussi tordue que ses cauchemars, il faut dire que ma place n’est pas chez les Betas. Je ne fréquente plus les soirées à cause de mon anxiété chronique et de mon choc post-traumatique. Je ne suis plus le jeune homme extraverti que j’étais il y a quelques années. L’armée m’a complètement changé, elle a forgé un nouveau Jude et assombri ce qu’il restait de lui-même en l’envoyant de l’autre côté du monde.
Celui qui se cache derriere
▬ au niveau de l'avatar▬
Célébrité sur l'avatar : Ashton Kutcher. Acceptes-tu de doubler ton avatar ? : OUI [ ] NON [ ] DEJA FAIT [ X ] Personnage Inventé, Scénario, ou Prédef' ? : Inventé. Crédit de l'avatar : AVATAR; enation. ICON; gentle heart. GIF; tumblr. MUSIC; Aerosmith.
•••••
▬ toi joueur d'un futur berkeléen▬
•• Pseudo/prénom : T. •• Âge : 19 ans. •• Des remarques sur le forum ? : magnifique, magnifique, bravo au staff •• Te sens-tu un peu perdu(e) ? : J'me débrouille •• Double compte ? : Non. •• Déjà inscrit ici ? : Non, jamais. •• Fréquence de connexion : 5 jours sur 7. •• Exemple de rp :
Spoiler:
M’arracher le cœur, le tenir à bout de bras, le faire traverser le mur qu’on a frappé tous les deux. Juste, qu’il soit capable de continuer, te retrouver d’ton côté du monde. Mal au cœur, envie d’vomir mes sentiments. Insomnie, mal aux os. Impression de déjà-vu. Chaos. Pense trop. Impression que l’temps n’passe pas assez vite. Chaque seconde m’oppresse. Videz-moi d’mon sang, remplacer le par du pétrole. Ne plus jamais rien ressentir que le vide. Ne pas sourire, ne pas respirer. Ne vivre que la douleur. Vivre. Remonter la pente. Faire comme si de rien n’était. Enterrer les sentiments. Loin. Au fond d’moi. Les oublier, ne pas les supporter. Se concentrer sur autre chose. Être seul à deux, solitude partagée, relation à sens unique. Besoin de toi. Jalousie insupportable, bouffante. Peur. De la vie elle-même. Impression que mon existence n’est qu’une partie de tic-tac-to. À recommencer infiniment, parce qu’elle finit toujours nulle. La douleur physique déjà plus supportable que le trou de balle qu’on m’a foutu dans l’cœur. Moi, le reste du monde. Rien à battre. Plus rien à battre. À force de faire semblant de ne plus aimer, j’imagine qu’on finit par ne plus rien ressentir. Un faux bonheur que j’étale sur mes plaies. Un masque. Encore. Envie d’abandonner. Envie de pleurer. Le silence, insoutenable. Automatisme, se protéger, survivre à soi-même, à ses sentiments. Sexe. Violence. Plaie béante. Douleur, douleur, douleur, la seule chose supportable. Mensonges. Ces putains d’mots qui font trop mal. Sa voix comme lame dans ma gorge. Douleur. Alcool. Violence. Alcool. Décadence. Envie de prozac. Chimio. Sensation de fièvre, impression de me balancer au dessus du vide. Mal au cœur, il ne s’arrête pas, toujours en mouvement. J’ai envie d’me vomir moi et tous c’que je ressens. Même plus peur de la mort, elle semble réconfortante, un long sommeil sans rêve. Les rêves, ils font mal. Ils sont trop réels. Un miroir sur ce que je pourrais être aujourd’hui. Ils font trop mal. Il est trop tard pour devenir ce que j’aurais pu être. De nouveau le silence, puis des cris. Des larmes. J’ai l’impression de ne pleurer que lorsque le soleil se lève. Quand je suis seul, à bout de souffrance. Je ne supporte plus la solitude. Je suis devenu un parasite. Besoin de l’autre pour survivre. Abandonner le bonheur pour assurer le sien. Je vais mourir dévorer par mes chiens. Ou mes chats. Foutre le camp à Vegas. Ne jamais revenir. Incapable de ressentir, même si je voudrais. Même si mon corps le hurle. Envie de tout effacer, appuyer sur le bouton « rewind » et revenir en arrière. Loin. M’étouffer avec mon cordon ombilical. Inspiration. Expiration. Je suis toujours en vie mais je suis mort à l’intérieur. L’amour ça fait mal. J’ne suis pas doué pour aimer. On devrait m’enlever ce droit-là. Je ne mérite pas de faire mal aux autres. Famille dysfonctionnelle. Tempête intraitable, constantes éclatées, futur condamné. Je n’aime pas, je n’aime plus, je suis assez manipulateur pour m’en convaincre moi-même. Douleur à l’épaule. Douleur en dedans. C’est l’hiver dans mon corps, qu’un désert de poudre blanche. Sans début, sans fin, sans direction précise. S’abandonner soi-même est la meilleure façon de ne pas avoir peur de l’abandon. Je n’applique pas ce que je dis. Impression que le temps coule dans mes veines. Elle pompe chaque parcelle de vie en moi. Tic. Tac. Tic. Tac. Essoufflé. À bout de souffle d’avoir tout donner derrière soi. Continuer, toujours continuer. Ne rien promettre à personne. Se faire mal qu’à soi-même. Je le mérite. J’assume. Je gère. Je vais bien. Conneries. Il fait encore froid en dedans. Petite sœur, seul fil à la réalité. L’univers tangue. Impression de perdre la raison. Trop tard, la raison je l’ai déjà perdue. À l’autre bout du monde. Tout tremble. Incapable de vivre ses émotions-là. Je n’aime plus, je refuse, plus jamais. Pas de maison à réparer, ni d’enfant, ni de mariage. Juste le vide devant moi. Debout devant l’infini. À la croisée de rien du tout. Inspire. Expire. Doucement. Faire semblant jusqu’à s’en convaincre. Je suis une tragédie grecque. Et il y ses moments. Parfois, où tout semble bien. Au bon moment, au bon endroit. Ces petits moments auquel je m’accroche probablement trop. Ces choses qui au final, sont plus importantes que la douleur. Qui, je sais. Se transformeront en douleur. Inévitable. Mais ça me convient. Un autre mur dans lequel je me jette allégrement sans trop penser à ce qu’il y autour.
•• Mot de passe :
Spoiler:
code ok; will
Dernière édition par Judah L. Kennedy le Mar 24 Jan - 22:29, édité 8 fois
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Sujet: Re: Judah → I'm about to lose my mind. Mar 24 Jan - 18:43
Histoire
▬ l'histoire du personnage, 50 lignes min.▬
I COULD SPEND MY LIFE, IN THIS SWEET SURRENDER
« L’adage dit qu’on regrette ce que l’on n’a pas fait, plutôt que les gestes que l’on a posé. C’est tout à fait vrai. S’il y a une chose que je regrette dans ma vie, c’est bien d’avoir laissé partir Sarah, de ne pas l’avoir retenue, de ne pas m’être battu jusqu’à mon dernier souffle pour l’a supplié de rester à mes côtés, de m’attendre. Parfois, aimer quelqu’un, c’est aussi le laisser partir. Pour son bien. Elle est sûrement plus heureusement maintenant, qu’elle ne l’aurait été avec moi. Ce sont les choix que j’ai fais qui m’ont mené jusqu’ici. Ce sont eux qui ont fait de moi ce que je suis aujourd’hui, à l’instant précis où j’écris ses lignes. Pourtant, je donnerais tout pour revenir quelques années en arrière. Ne pas signer le contrat qui allait me lier pour trois ans aux Marines de l’armée américaine. Choisir de rester avec elle et apprécier le présent au lieu de chercher à assurer notre futur. Pourtant, je suis là, à rêver d’elle chaque soir, à me persuader le lendemain que tout va bien et qu’elle n’existe plus, à porter un masque devant nos amis communs pour ne pas avoir à assumer ma peine. J’aimerais lui hurler qu’elle me manque, qu’elle m’a accompagné toutes les nuits froides dans l’infini du désert, j’aimerais lui dire que j’ai changé, que je suis redevenu celui qu’elle a jadis aimé. Il est trop tard pour ça, maintenant. Alors, j’essaie d’avancer aux travers des brumes, avec le mince espoir qu’un jour ma lumière revienne. Celle qui a toujours été mon phare. Et si toutes mes certitudes sont à présent ébranlées, si tous mes amis me disent que je trouverai quelqu’un d’autre, quelqu’un de mieux, quelqu’un qui ne m’abandonnera pas à chacun de mes choix, si le monde continue de tourner. Moi je reste là, immobile. »
X
« Sarah Élisabeth Johnson, acceptez-vous de prendre pour époux monsieur Judah Landon Kennedy ici présent ? » « Oui, je le veux. » « Je vous déclare à présent, mari & femme, vous pouvez embrasser la mariée. » Nous avions 17 ans. C’était l’été après notre dernière année de lycée. On croyait avoir le monde à porté de main. Dès septembre, c’était l’université, la vie de couple, notre univers à nous deux. La vie nous appartenait et notre amour semblait alors infranchissable. Pourtant, la réalité nous rattrapa rapidement. L’argent fit rapidement défaut, le temps aussi et l’amour s’effrita peu à peu. Pour subvenir à notre univers, je laissai tombé l’idée de commencé l’université et enchaina quelques boulots pour permettre à Sarah de se concentrer à temps pleins à ses études de journalisme. Mais les quelques boulots ne suffisaient pas à soutenir notre mode de vie de jeune tourtereaux. C’est à ce moment que je trouvai un emploi dans la réserve de l’armée américaine, rien d’engageant, simplement un travail comme mécanicien sur la base militaire d’Oakland. La famille Kennedy était, depuis longtemps, affiliée aux marines. Mon père ayant combattu pendant la guerre au Vietnam et mon grand-père avait servit durant la deuxième guerre mondiale. La seule personne qui ne se réjouissait pas de mon embauche au sein des forces militaires, c’était Sarah. Malgré le fait que l’emploi payait beaucoup plus, que les avantages sociaux pleuvaient de partout, elle avait toujours cette peur. Cette peur que je finisse par suivre les traces de mon père, que je finisse par succomber à l’appel de la patrie. Six mois plus tard, je signais les deux documents qui allaient changer ma vie. Mon contrat comme soldat à temps plein dans l’armée et les papiers du divorce. Et du jour au lendemain, ma vie avait complètement changée. Elle était repartie vivre chez sa mère et l’appartement vide ne laissait qu’un goût d’amertume sur mes lèvres. Toute mon énergie passait alors à m’entrainer, à pousser mes limites au-delà de ce que je croyais possible. Avec la lassitude du soldat, de celui qui n’a plus rien à perdre, qui n’a plus peur de mourir. Je me portai donc volontaire pour partir en mission en Afghanistan, puisque je ne n’avais plus d’attache ici. Si mon père éprouvait une fierté envers son fils unique, moi je ne ressentais que le vide et n’entendait maintenant plus que les balles de mitraillette qui sifflait à l’horizon. Trois jours après mon anniversaire, je m’envolais vers une mort quasi certaine.
X
« Kennedy, viens par ici ! » La voix du lieutenant s’élève au dessus du chaos sonore qui se déroule autour. Je traverse le chemin de terre pour rejoindre mon supérieur, les balles sifflent à mes oreilles, j’entends un bruit sec, un cri étouffé, une chute. Pas le temps de me retourner. J’arrive près du lieutenant Gordon, me laisse glisser dans le trou précédemment formé par une bombe artisanale. « Lieutenant ! Peters est blessé, on doit aller le chercher. » C’était devenu une habitude pour nous, ce genre de journée. Il pouvait se passer des semaines sans que l’on entende un bruit et soudainement, aussi rapidement qu’il faut pour inspirer, le véhicule en avant du notre heurtant une mine et les représailles commençaient. « Laisse Peters où il est, c’est toi qui va prendre une balle si tu t’fous à découvert ! » Trouver d’où venaient les balles, au milieu des flammes provenant du véhicule, de la tempête de sable, au milieu de nulle part. Et dans ses moments-là, nos pensées filent à mille à l’heure. Tu vois ton enfance, tu te revois en train de jouer au base-ball avec ton père au fond de la cour. Tu te revois en train de faire du vélo avec tes amis. Tu revois ta première journée d’école, ton premier amour, tu l’a revois elle. Son sourire que tu aimes tant. Tu revois ta vie comme un mauvais film de série B. Et puis. « Kennedy ! Au nord-est, ils sont là les salauds ! Je m’avance en position de tir, couvre-moi !» La réalité te rattrape. Je pose mon arme en position, recharge. Pointe ma mitraillette nord-est et puis. Une explosion. Le sang se mêle au sable. Des morceaux de chair s’envolent et lorsque la tempête se calme, je détecte le corps immobile du lieutenant. Il hurle, il n’arrive pas à bouger. Sa jambe droite n’est devenue qu’un amas de sang et de lambeaux de chair. Je reste là, immobile, alors que les tires finissent par arrêter. À la course, je vais rejoindre mon supérieur. « Ça va aller lieutenant… Ça… Ça va aller. » Je me retourne vers Lionel. « Prends le tank, faut ramener les blessés à la bases, maintenant! » Il n’était plus question d’avancer. Nous devions retourner au campement pour permettre aux blessés d’obtenir les soins nécessaires. Lionel & moi rapatriions nos frères vers la base. Aucun d’eux ne survécu ce jour-là. Peu importe le nombre de médaille, peu importe le nombre de zéro sur le chèque que vous envoie l’armée lors de votre retour. Il n’y a rien qui peut vous enlever cette vision de l’enfer. Voir ses amis mourir devant ses yeux. Voir l’explosion d’une voiture piégée détruire en morceaux un enfant qui passait par là. Après ça, plus rien n’avait de sens. La réalité n’était qu’une vision altérée de l’enfer que nous venions de vivre. Que nous restait-il alors, si ce n’était que plusieurs séance de thérapie payé par le gouvernement américain pour nous faire vivre un semblant d’existence normale. J’ai revu Sarah qu’une fois depuis mon retour. Une froide et brève rencontre alors qu’elle prenait un café avec son nouveau copain. J’avais l’impression de revenir dans un univers parallèle, tordu. J’étais retourné vivre chez mon père en attente de recevoir l’argent que me devait l’armée. Je fini par tombé dans une triste léthargie. Toujours les mêmes cauchemars, toujours la même routine. Cette lente chute vers les abysses, avec cette sensation de ne jamais se retrouver. Puis un jour, après presqu’un an à stagner, je décidai d’essayer. De tenter quelque chose, dans l’espoir de me sortir de cette mélancolie. Je n’étais peut-être pas prêt, mais je décidai de me lancer. De poursuivre mes études. En médecine. C’est là que je fis mes premiers pas à Berkeley. La première fois où je mis les pieds sur le campus, je fus épris d’un malaise. L’angoisse montante et la peur de ce qui m’était devenu inconnu. Je fermai les yeux, j’inspirai. Puis il ne restait plus qu’à se reconstruire. Repartir à zéro. Depuis mon retour, j’avais totalement changé. J’étais devenu lunatique, taciturne, inconscient de se qui se passait autour de moi, la tête encore plongé dans des souvenirs qui s’éclataient les uns contre les autres. Cette nouvelle version de moi me déplait. Elle me dégoute. Je n’aspire qu’à redevenir ce que j’étais. Mais j’ai peur, j’en suis totalement terrifié. Parce que je ne suis que l’ombre de moi-même si elle n’est pas là.
Dernière édition par Judah L. Kennedy le Mar 24 Jan - 22:19, édité 8 fois
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Sujet: Re: Judah → I'm about to lose my mind. Mar 24 Jan - 18:44
Kutcher
Bienvenue à toi
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Sujet: Re: Judah → I'm about to lose my mind. Mar 24 Jan - 18:45
kutcher bienvenue
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Sujet: Re: Judah → I'm about to lose my mind. Mar 24 Jan - 18:46
Ooooh Welcomeeeeeeeeee Bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: Judah → I'm about to lose my mind. Mar 24 Jan - 18:50
bienvenue
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Sujet: Re: Judah → I'm about to lose my mind. Mar 24 Jan - 18:53
Thanks groupe Et que dire de Lea, Julian & Jaimie sinon:
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Sujet: Re: Judah → I'm about to lose my mind. Mar 24 Jan - 18:54
Attention avec un smiley de ce genre...on pourrait s'attendre à un lien du tonnerre ...
*je sors, promis ^^*
Nael Silvano Sala
there's no place like berkeley
› prénom, pseudo : inès › date d'inscription : 04/08/2011 › nombre de messages : 8335 › disponibilité rp : kira, swan› avatar : mathias lauridsen
Sujet: Re: Judah → I'm about to lose my mind. Mar 24 Jan - 19:00