the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon EV6.5 : où trouver le Bundle Lot 6 Boosters Fable ...
Voir le deal

Partagez

Nowhere Left To Run

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

Nowhere Left To Run Empty
MessageSujet: Nowhere Left To Run Nowhere Left To Run EmptySam 4 Fév - 23:26

Nowhere Left To Run Bcusamuelhughlaurie Nowhere Left To Run Hilarie-Burton-hilarie-burton-7160638-100-100 Nowhere Left To Run Vq1apt



Payson était partie à grandes enjambées de la salle commune où était censé se dérouler le bal. Merde. Quel con il faisait. Il se passa une main sur le visage pour tenter de reprendre son calme, son self-control, ce qui pour l'instant était encore assez difficile pour lui. En effet, le couple venait de se disputer pour une simple histoire de jalousie mal placée. Il détestait ce sentiment, le ressentir, se sentir en infériorité face à un autre garçon devant sa petite amie -même si au final cela lui arrivait souvent-. Il détestait ne pas arriver à garder son calme, mais cette fois-ci ça avait plus fort que lui. Se retrouver nez à nez avec un garçon qu'il ne connaissait ni D'Eve ni d'Adam qui avait presque autant de charme que Sullivan -ou Callum- et qui se prétendait être l'ex petite amie de sa belle, son premier amour et que plein de choses les liaient ça avait été plus fort que lui. C'était insupportable... surtout la façon dont ce garçon, ce James reluquait la belle blonde, et comment cette dernière se comportait face à elle... Comment elle avait accepté de lui parler et compagnie, la façon dont ils avaient l'air si proche. Tout cela le rendait littéralement malade, alors oui, pour une fois il avait craqué. Ils s'étaient plus ou moins engueulés et maintenant le sampi s'en mordait les doigts. La Saint Valentin, la fête des amoureux, quelle connerie quand même ! C'était bien la pire soirée qu'il avait vécu depuis... un bon gros mois, voire plus.
Eirik se passa une main dans les cheveux, il ne savait plus quoi faire. Sortir dehors pour finir de se calmer, se griller une clope avant d'aller retrouver Payson et d'essayer de parler avec elle, ou bien aller la rejoindre tout de suite ?! Attendre, laisser passer du temps ne semblait pas forcément la meilleure solution à envisager. D'un autre côté il ne voulait pas passer pour le toutou qui revenait à elle pour s'excuser à la moindre dispute. Il se mordilla doucement la lèvre, et finalement, il se décida à aller la voir, essayer de parler avec elle, tenter de lui faire entendre raison, qu'elle revienne avec lui dans la salle de bal. Miss Chanel était quelqu'un d'intelligent, s'il arrivait à bien exprimer son point de vue, elle comprendrait sûrement pourquoi il avait agi de la sorte, du moins, il fallait l'espérer. Il finit le fond de son verre cul sec comme si cela pouvait lui donner du courage, et se dirigea vers la porte que la sampi avait utilisé pour sortir quelques minutes auparavant (deux ou trois à tout casser). Il se dépêcha d'avancer pour tenter de la rattraper. Il se doutait que la jeune femme avait dû aller soit prendre l'air soit se rafraîchir aux toilettes. Comme il était plus près de ces dernières, il se dirigea donc vers ce lieu. Arrivé devant la porte des filles, il hésita quelques secondes avant d'entrer. Ca ne se faisait pas d'entrer comme cela, mais tant pis, il franchit doucement la porte, heureusement pour l'instant il ne semblait il y avoir que Payson qui était accoudée au bord d'un lavabo. Il avança doucement main dans les poches et aller se caler à côté elle tout en espérant de tout son cœur qu'il n'y aurait personne qui n'entrerait, il n'avait pas spécialement envie d'expliquer ce qu'ils faisait dans les toilettes de filles. Au bout de quelques secondes, Eirik se décida à reprendre la parole, et doucement il prononça: Pay', on peut parler s'il te plaît ?! Des excuses ?! Non pas encore, il voulait s'expliquer, et après, à la limite s'excuser. Il ne rajouta rien d'autres, il n'y avait rien d'autres à dire quoique. Si tu préfères, je peux sortir... Il n'avait pas non plus envie de l'obliger à parler. Avec ce petit rajout, il lui laissait le total choix de l'avenir de leur soirée. Il fallait maintenant juste espérer qu'elle fasse le bon choix, et pas sa mauvaise tête. Il s'en voulait déjà assez sans en rajouter une couche, mais ça,, la jeune femme ne pouvait pas le deviner étant donné qu'il ne lui avait pas encore dit clairement... Alors Payson, le verdict ?!
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Nowhere Left To Run Empty
MessageSujet: Re: Nowhere Left To Run Nowhere Left To Run EmptyLun 6 Fév - 18:29





« Non mais c'est bon là Eirik. Tu sais quoi ? J'en ai marre. Excuse moi d'être si heureuse de revoir James après tant d'année. Je le croyais mort et son corps quelque part dans la flotte. Il était censé se trouver dans l'avion qui a tué toute mon équipe de gymnastique. TOUTE L'EQUIPE ! » Je me leva, larmes aux yeux et quitta ma chaise rapidement. Il était jaloux et ça, je pouvais faire avec en temps normal mais là, c'était trop, beaucoup trop. Je n'aimais plus James et oui, il avait joué à l'arrogant avec le jeune norvégien mais pour un seul et unique but : le tester. Le jeune Da Silva avait réussi son coup ; il avait réussi à me mettre hors de moi mais aussi à faire mal à Eirik. Je le connaissais par cœur, je les connaissais par cœur seulement je pensais sagement, pour ne pas dire bêtement, qu'Eirik ne dirait trop rien. L'alcool n'aidait pas, je le savais bien mais bon. Me dirigeant vers les toilettes d'un pas pressé, j'espérais fortement pour lui qu'il n'allait pas me suivre tout de suite parce que je risquais de lui hurler dessus comme jamais. Nous avions passé tellement de mauvais moments avec mon précédent viol que je voulais éviter la confrontation à tout prix. Je devais me calmer, respirer, râler sur quelqu'un ou quelque chose dans le genre. Cette soirée, je ne la sentais pas mais alors pas du tout et il était bientôt minuit. J'inventerai un mal de tête, une envie de vomir ou je ne sais pas trop quoi pour rentrer dans les alentours de minuit et demi. J'en avais marre de me prendre la tête pour un oui pour un non et j'avais envie – pour ne pas dire besoin – de me retrouver au calme au fond de mon lit. Je savais bien que cette petite altercation ne voulait pas dire grand chose, que je ne lui en voudrais pas indéfiniment mais pour le moment, ça me faisait mal. James était un coureur de jupon comme un autre mais j'étais sûre que mon comportement un peu ''ami'' avec le jeune français l'avait blessé. Que devais-je donc dire de son amitié câlins/chatouilles avec Winnie ? J'étais assise sur un toilette et fermais les yeux. Inspirer, expirer. J'enleva mes talons qui étaient entrain de me déchirer les orteils en mille morceaux et me recroquevilla. Des soirées comme ça, non merci. J'aurais encore préféré rester à l'appartement ou profiter de la piscine chauffée au centre de l'immeuble. Je savais qu'une soirée avait été organisée entre les propriétaires et j'avais du décommander, quelle connerie. Enfin, cette soirée aurait pu être pire parce que des jeunes en maillot de bain, ce n'est jamais trop bon pour tout le monde. J'entendis des pas et sortis rapidement des toilettes. Si c'était un homme faisant parti de la sécurité, j'allais me faire crier dessus et ce n'était pas trop ce que je voulais en ce moment même. J'étais donc pied nues sur le sol et le froid du carrelage propre me faisait un bien fou. Talons en main, je me regarda dans le miroir et vis le visage de mon petit ami dans le reflet de ce dernier. J'étais mal à l'aise et pas qu'un peu mais c'était comme ça. Il posa ses mains sur mon corps et je sentis un large frisson dans tout ce dernier. Je n'étais toujours pas franchement à l'aise dans ces conditions mais je le faisais tout de même. « Tant que tu ne râles pas à cause de James, on peut discuter oui. » Je releva le visage et capta son regard dans le miroir. Je lui fis un léger sourire avant de me tourner. Je laissa tomber mes chaussures sur le sol avant de passer mes mains derrière son cou. Il avait eu ma réponse, j'étais prête à discuter tant qu'il ne me faisait pas une scène de jalousie en ce qui concernait mon ancien camarade de gymnastique. Je le regardais droit dans les yeux et dis « Tu sais Eirik, j'en ai strictement rien à faire de James. Oui, j'ai été amoureuse de lui, oui, je suis sortie avec lui pendant plus ou moins un an mais c'est tout. Il n'y a jamais rien eu entre nous deux et même si je le croyais mort, rien ne changera. C'était un homme merveilleux il y a sept ans de cela, j'ai changé, lui aussi. Je ne le connais plus et même si ça m'a fait plaisir de le revoir, je m'en fiche. Celui que j'aime c'est toi. Pas lui. » Et ça, j'en étais plus que sûre. Je ne pourrais sûrement plus jamais refaire confiance à James et ce pour bien longtemps. Il c'était caché pendant tant de temps et je n'en avais rien à faire de ses excuses à deux francs. Il n'avait pas voulu revenir dans ma vie dès la fin du crash, pourquoi l'avait il fait maintenant ? Toutes ces questions tournaient dans ma tête et j'avais presque honte de me les penser mais c'était ainsi. Maintenant j'avais Eirik et j'avais tourné une page sur mon ancienne vie, je n'allais pas laissé revenir James et les mauvais souvenirs qui allaient avec comme cela. J'étais une armure en béton et ça, personne ne pourrait le nier. Je n'avais plus qu'à espérer que mon petit ami me fasse confiance et qu'il ne me pique plus de scène plus ou moins forte pour le jeune iota – d'après ce que j'avais compris. James avait peut être de mauvaises intentions mais pas moi. Il était tombé sur la mauvaise personne c'était clair et net. Je regardais Eirik, un peu perplexe et attendais sa réponse. Pourvu qu'il comprenne mais aussi accepte mon choix, ma réaction et tout ce qui allait avec. Le regardant je dis « Tu ne me fais pas confiance ? » Au moins c'était demandé, j'allais droit au but.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Nowhere Left To Run Empty
MessageSujet: Re: Nowhere Left To Run Nowhere Left To Run EmptyLun 6 Fév - 21:42

Nowhere Left To Run Tumblr_lxtzxeeyOi1r8wbj2o1_500

Bien sûr que oui il avait poussé le bouchon un peu trop loin et il en avait conscience, mais il n'avait pas confiance en ce type, et en son arrogance. L'autre lui avait parlé comme... limite comme à un moins que rien, et lui avait bien fait comprendre qu'il comptait reconquérir la jeune femme; à moins que se soit son esprit totalement paranoïaque qui lui avait fait croire cela, ce qui était également fortement probable. Ce James représentait un peu tout ce qu'il détestait (enfin du moins s'il se fiait à sa première impression): le mec sûr de soi, sûr de plaire, qui savait exactement où taper pour faire mal. Il avait réussi. Eirik venait de taper une mini crise de jalousie à Payson et cette dernière l'avait clairement envoyer bouler. Les arguments de la jeune femme étaient tout à fait recevable, c'était certain. D'un autre côté, si elle s'était mis de son côté, voir débarquer ce mec PILE un jour de fête où il était tranquillement avec sa petite amie, entendre qu'il était LE premier amour et qu'ils avaient plein de choses en communs, il y avait de quoi être jaloux.... Jaloux oui, mais sûrement pas au point de faire pleurer sa petite amie, même s'il trouvait qu'il n'avait franchement pas été très méchant.
Au bout de quelques minutes, il était donc allé la rejoindre. Il la trouva sans peine dans les toilettes, ses chaussures à talons à la main. Après qu'il eut parlé, il y eut un léger blanc, il s'approcha doucement et posa ses mains sur les hanches de la jeune femme. Lorsqu'elle posa sa condition, il acquiesça doucement. Ok. Il ne râlerait pas... même si ça serait certainement très difficile. Il allait devoir prendre sur lui, c'était certain ! Payson lui fit ensuite un petit sourire avant de finalement passer ses mains derrière son cou, il en profita pour étreindre légèrement la jeune femme. Finalement, après quelques secondes de silence, la demoiselle reprit la parole. C'était très plaisant tout ce qu'elle pouvait bien dire, même s'il y avait quand même un arrière goût amer pour le garçon. Niahniah merveilleux. S'il était si merveilleux que cela il aurait pu au moins avoir la décence de faire sa "réapparition" un autre jour. Lorsqu'elle eut finit de parler, il ne sut quoi dire. Expliquer ce qu'il ressentait n'était pas forcément la chose à faire, car il était à peu près certain qu'il "râlerait" contre l'autre garçon... Ne rien dire était encore pire, c'était certainement la plus à proscrire le plus possible. Répondre rien qu'à partir de ce qu'elle avait dit, ou dire que tout était oublié n'était pas non plus la bonne solution. Certes, ils se réconcilieraient, mais le problème resterait le même et ce n'était pas bon pour leur couple les non-dits... Il y en avait déjà assez eu ces deux derniers mois. Néanmoins, dès que la sampi lui demanda s'il lui faisait confiance, il lui répondit sans l'once du hésitation et très sincèrement Bien sûr que oui que je te fais confiance ! Je serais vraiment stupide de ne pas te faire confiance...Mais... Il se mordilla doucement la lèvre et attendit quelques secondes avant de répondre Je sais que tu même, que je peux avoir confiance en toi, mais il reste quand même ton premier amour, et me l'a bien fait comprendre... Vous avez plein de points communs, vous avez vécu plein de choses ensemble, dont certaines choses que tu veux certainement oublier j'en suis conscient. Et t'as vu comme il est foutu ?! J'ai franchement l'air ridicule et d'un clown à coté... Et en plus il te reluquait. Il prit une grande inspiration et continua Je ne veux pas te voir pleurer, ou te faire du mal à cause de mon comportement, mais là, j'ai du mal... qu'il débarque comme ça et tout. Enfin, j'te promets, j'vais gérer et me taire... je ne dirai plus rien.... du moment qu'il reste décent avec toi. Il savait bien qu'avec son petit discours cela pouvait passer ou casser, mais il avait préféré être franc, lui dire ce qu'il avait sur le coeur. Mais oui, pour elle il ferait l'effort de se taire, de ne plus rien sur cette jalousie qui allait certainement le bouffer toute la soirée, si ce James repointait le bout de son nez... mais parler à ce garçon semblait si important pour Payson, c'était donc la moindre des choses qu'il pouvait faire... Il la serra doucement un peu plus avant de lui déposer un petit baiser dans le cou et de lui souffler Je t'aime, et avant de tomber dans les niaiseries, je te propose que l'on sorte de ces toilettes, parce que l'air de rien, j'suis quand même dans les toilettes des femmes. Et si quelqu'un rentre...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Nowhere Left To Run Empty
MessageSujet: Re: Nowhere Left To Run Nowhere Left To Run EmptyVen 10 Fév - 10:39




Les jours avaient passés mais la fatigue était toujours au rendez vous. J'acceptais bien moins de choses que par le passé et je m'emportais bien plus vite. Je n'arrivais plus trop à me contrôler bien que ça aille bien mieux qu'avant que je dise à tout le monde ce qui m'était arrivé. J'étais forte, en quelque sorte puisque je n'étais pas trois fois sûre que beaucoup de monde arrive à supporter ce que je supportais en ce moment même. Entre le travail sur moi même que je devais faire et James qui débarquait dans ma vie après tant d'années d'absence, il y avait de quoi péter les plombs et pas qu'un peu. C'était simple, je venais à peine de me remettre du choc de ma vie et voilà qu'un autre arrivait à ce moment même. J'étais perdue, déboussolée et j'avais peur de perdre pied rapidement, trop rapidement. Eirik était là pour moi et tout ce qui allait avec mais j'avais peur de mal diriger le retour de mon premier amour. C'était totalement légitime et vu la mini crise que venait de me faire Eirik, je n'étais pas au bout de mes surprises. Je ne pouvais trop rien dire sur le fait que le jeune homme était jaloux parce que je l'étais et j'avais fait une mini crise le jour de mon retour de Miami à cause de cela. Une jalousie injustifiée mais tout de même présente. Certes, cela me faisait plaisir parce que cela voulait dire qu'il tenait à moi et tout ce qui allait avec mais mon degré de fatigue me faisait occulter cette partie de la jalousie. Il n'avait pas confiance en moi, voilà ce à quoi je pensais en ce moment même, pendant que je quittais la salle de bal alors qu'il était près de minuit moins cinq. J'en avais marre, j'étais lessivée et mes pieds me faisaient mal. J'avais voulu être parfaite pour le bal et au final cela n'avait servi qu'à me faire souffrir des orteils. J'étais partie me réfugier dans les toilettes, partie respirer un petit temps avant qu'il n'arrive parce que je connaissais bien Eirik, il ne laissait pas tomber la discussion aussi facilement même si j'en étais sûre : il ne voulait pas gâcher cette journée ni même penser qu'il me gâchait ma saint valentin, la première en couple soit dit en passant. J'étais debout dans ces toilettes parce que je venais d'entendre ses pas au loin. Il était prévisible mais c'était aussi pour cela que je l'aimais. Je ne pouvais pas savoir comment les choses l'affectaient, c'était une fatalité mais je pouvais très bien savoir comment il allait réagir dans les minutes qui suivaient. Je le connaissais bien mon petit ami. Je n'aurais pas du sourire mais pourtant penser à cela me faisait sourire et je n'allais pas le faire languir bien longtemps. Je n'avais pas grand chose à dire, lui non plus à mon humble avis et nous n'avions commis aucun crime alors partant de là... Je lui expliquais calmement et posément ce qu'il y avait, ce que je ressentais et oui, j'étais heureuse d'avoir revu James, oui cela me touchait énormément et me rappelait des tas de choses mais ce que je voyais surtout c'était qu'il m'avait lassé traverser cela toute seule, que j'avais été la seule rescapée, la seule survivante et que lui avait pu se dorer la pilule pendant que je m'étais auto détruit pendant quelque temps. Il me ramenait de doux souvenirs en tête mais d'autres bien moins. Que le jeune norvégien se compare au jeune français me faisait doucement rire, cela non plus ne m'étonnait pas mais je me fichais bien de James. Oui, il était bien foutu, oui il faisait surement tomber les cœurs de tas de jeunes femmes mais ce n'était plus le James que j'avais connu et je ne craquais jamais pour un homme pour son physique. Bon, bien entendu, cela jouait quelque peu mais ce n'était pas le critère premier dans le choix de mes petits amis, le jeune brun n'avait pas à se faire du soucis pour cela. « S'il te plait, ne te compare pas physiquement à lui. Il fait des heures et des heures d'entraînement par jour, c’est normal qu'il soit un peu plus dodu que toi et tu n'as pas l'air d'un clown à côté de lui. Tu es très bien comme tu es et je t'aime comme cela. Et tu sais quoi. De plus, je ne sais pas si ça va te soulager mais je ne ressors jamais deux fois avec la même personne. Il a eu sa chance il y a sept ou huit ans de cela, il a choisi la gymnastique et bien, c'était son choix, personne ne la forcer et je suis très bien avec toi alors, pourquoi changer ? » Je disais cela avec un petit sourire qui était tellement vrai, et qui voulait tout dire. J'étais en couple avec lui maintenant et c'était lui que j'aimais, énormément alors James, rien à foutre. Tout était compréhensible mais ce n'était pas pour autant que je l'acceptais. Posant mes lèvres sur les siennes, je lui fis tout de même un léger sourire pour lui montrer que je ne lui en voulais pas. Je souris à sa remarque et c'était vrai, il valait mieux qu'on sorte des toilettes avant qu'un professeur le trouve ici et lui fasse une scène parce qu'il n'avait absolument rien à faire ici. Je me baissa pour enfiler mes talons et gagna quelques centimètres mais une sacré grimace se dessina sur mon visage. Je me torturais comme jamais en ce moment même. « Allez, retournons à la soirée »Je pris sa main dans la mienne et un silence de mort régnait dans toute la faculté. La police venait peut être d'arrêter la soirée pour nuisances sonores, je n'en savais rien et cela ne m'importait peu jusqu'à ce que l'on entende un bruit de détente et des cris. Paniquée, je tourna le visage vers Eirik et je commençais à trembler. Une prise d'otage, un bain de sang, voilà ce qui se dessinait en ce moment même dans ma tête et le fait que j'ai déjà vécu ce genre de choses ne me rassurait guère. Le kidnapping et tout ce qui allait avec me faisait une peur bleue et c'était peu dire. On voyait des larmes apparaître dans mes yeux. « Qu'est-ce que.. ? » Je tira Eirik à l'intérieur des toilettes et regarda des tas d'étudiants courir vers des salles diverses. C'était l'apocalypse à Berkeley et je commençais presque à regretter d'être ici. Un professeur tentait de garder son calme pour acheminer les élèves vers des salles pour les enfermer mais cela ne servait rien, les clés étaient on ne sait où. J'étais paniquée, au milieu du couloir et voulais m'enfuir, rapidement, le plus rapidement possible. Je le voulais vraiment, pour ne pas finir traumatiser de cette soirée de bal de la saint valentin. Le professeur qui aidait les élèves se dirigea vers nous pour qu'on se dirige vers une salle de classe mais je sentis un objet dure dans mon dos. Me tournant, je fis face à un homme que j'avais déjà vu dans les couloirs mais cette fois, il avait un revolver pointé vers mon ventre. J'étais terrorisée, je n'entendais rien à ce qu'il disait de faire ou de ne pas faire, rien jusqu'à ce qu'il m'attrape par le bras.

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Nowhere Left To Run Empty
MessageSujet: Re: Nowhere Left To Run Nowhere Left To Run EmptyVen 10 Fév - 21:19


"Le mal n'est jamais spectaculaire. Il a toujours forme humaine."


    Jouer les chaperons n’était pas l’idée que Maxence c’était fait de cette soirée. Il avait revêtu un smoking avec lequel i lavait mit une cravate. Enfin cette cravate, c’était sa voisine qui la lui avait nouée. Oui, il avait mis cinq minutes à tenter de bien la nouer, sans y parvenir. Il s’était énervé, l’avait traité de tous les noms, avant d’aller frapper chez sa voisine pour qu’elle l’aide. Il avait bien vu son sourire moqueur, mais il n’en avait que faire. Après un signe de tête en remerciement, il alla ensuite chercher sa veste. Mettant une dernière touche en vérifiant que son col était bien mit, il soupira. Cette soirée, lui l’a voyait comme un moyen de mettre des bâtons dans les roues du doyen. Il devait avouer qu’il avait été surprit que les étudiants organisent cette soirée. Bon après tout pour un évènement comme la Saint Valentin, il pouvait le comprendre, même s’il n’en était pas un fan. Mais, il savait aussi qu’il n’y avait pas que cela, derrière cette soirée. Du coup, il préférait prendre cette soirée, comme une nouvelle ligne dans son dossier personnel, pour désobéissance envers les ordres du doyen. Après tout, il savait qu’il n’allait pas perdre son emploi en une journée. C’était Maria qui l’avait embauché, alors si le doyen voulait le virer, il savait parfaitement qu’il pourrait se retourner contre lui. Il ne couchait pas avec les étudiantes, il n’avait pas été embauché parce qu’il avait couché avec la directrice, même si par le passé ils avaient eu une liaison. Rien de tout cela, le doyen aurait donc intérêt à avoir des éléments en bêtons pour pouvoir lui dire qu’il ne pourrait plus enseigner à Berkeley.

    Prenant sa voiture, le français partit sur le campus. Une fois là-bas, il salua quelques étudiants qui fumaient à l’extérieur, avant de marcher dans les couloirs. Arrivant enfin dans la salle, il repéra des étudiants qu’il avait dans ses classes de médecine et des enseignants également présents. Allant vers le buffet, il attrapa un verre et commença à boire, tout en écoutant la musique de fond. Rien de bien passionnant en soit, avant qu’il se fasse aborder par des étudiants. Parlant avec ces derniers, il devait avouer que la conversation fut agréable. Pour une fois, il ne parlait pas des cours avec eux, mais plutôt de leur vie un peu personnelle, même s’il n’en dirait pas beaucoup sur lui. De plus, il n’avait pas une vie plus passionnante que cela. Passant une bonne heure à parler avec eux, il s’excusa, expliquant qu’il avait des rondes à faire. Pendant une partie de la soirée, il sortait pour aller voir si tout allait bien et il revenait, reprenant parfois les conversations qu’il avait dû interrompre.

    Cette fois-ci, il sortait du bâtiment. Personne à l’extérieur, alors il pû rentrer tranquillement. De couloirs en couloirs, il écoutait, sans entendre le moindre bruit. C’était vraiment calme. Un peu un calme de film d’horreur. Vous savez celui où tout d’un coup un bruit violent retentit, fait bondir le public et on voit le personnage qui était seul se faire charcuter. Mais Maxence n’était pas aussi trouillard. Il arpentait donc les couloirs, cherchant son portable dans sa poche pour voir s’il avait eu des messages. Ne le trouvant pas, il fronça les sourcils, tentant de se rappeler ce qu’il en avait fait. C’est alors qu’il le visualisa sur la table de son salon où il l’avait mit quelques heures plus tôt pensant le retrouver avant de sortir de chez lui. Finalement à cause de sa cravate, il avait oublié de prendre son portable. Tant pis, il ferait sans pour ce soir. N’attendant pas de coup de fil important, ça n’était pas si grave que cela.

    C’est alors qu’il entendit une détonation. Fronçant les sourcils, entendit des cris et vit des étudiants arriver en courant. Cherchant à savoir ce qui se passait, il entendit une nouvelle détonation et comprit alors. C’était un bruit d’arme à feu. Voyant des étudiants entrer sans ménagement dans certaines salles, il tenta d’en faire aller un peu partout. Ne sachant pas combien il y avait de personne armées, il préférant que les étudiants s'éparpillent et ne restent pas tous au même endroit. Fermant certaines salles pour que les personnes armées ne puissent pas entrer, il était content d’avoir les clés pour une fois. Puis, il vit des étudiants qui ne semblaient pas savoir quoi faire, du coup, il leur fit signe de venir vers eux. Avançant ensuite vers deux jeunes gens, il allait leur dire de venir avec lui dans une des salles, malheureusement, il vit un jeune homme, une arme à la main. Serrant les dents, Maxence fixa le garçon qu’il avait déjà croisé rapidement.

    Laissez la tranquille !

    Le français n’était pas des plus héroïque ou costaud. Face à une arme à feu, il ne faisait clairement pas le poids. Cependant, il protégerait les élèves quoi qu’ils arrivent et comptait bien tout faire pour cet étudiant ne s’en prenne pas aux autres en leur tirant dessus à tout bout de champ. Mais, il suivit ses instructions sans broncher.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Nowhere Left To Run Empty
MessageSujet: Re: Nowhere Left To Run Nowhere Left To Run EmptySam 11 Fév - 22:42

DAVID
▬ évolue dans le couloir et fait face à Maxence J. Delacre et deux élèves
▬ les forces à entrer dans la salle de classe la plus proche et pris d'impatiente, bouscule violemment A. Payson Chanel-Stinson
▬ Tire sur Eirik Pedersen qui, trop près, prend la balle dans la hanche.
▬ Constatant que Maxence J. Delacre tente de s'interposer, le frappe et retire un coup dans sa direction. Cible manquée
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Nowhere Left To Run Empty
MessageSujet: Re: Nowhere Left To Run Nowhere Left To Run EmptyDim 12 Fév - 17:59

La discussion avait du bon et pouvait généralement résoudre pas mal d'ennuis du moment que l'on était posé et que l'on expliquait bien son point de vue... C'était certainement pour cette raison là que la dispute finie très rapidement. Ils s'étaient expliqués, point final. Il n'y avait pas mort d'homme juste un peu de jalousie, et comme ils étaient pareil l'un et l'autre face à leur partenaire, ils se comprenaient d'autant mieux. Chacun ferait un effort de son côté et tout irait mieux dans le meilleur des mondes. Il avait écouté attentivement sa réponse et oui, c'était normal qu'elle soit heureuse de le revoir et compagnie, par contre lui n'avait pas à la reluquer de cette manière, ni à faire de commentaires désagréables sur le plus jeune... Il soupira doucement avant de finalement reprendre la parole Un peu plus dodu que moi ?! Lui aurait plutôt dit quelque chose dans le genre qu'il faisait fil de fer comparé à un mec faisant des altères mais bon... le terme un peu plus dodu était franchement trop mignon pour qu'il dise quelque chose. Néanmoins, il lui fit un petit sourire attendrit lorsqu'elle lui fit que c'était comme ça qu'elle l'aimait. C'était sûrement là seule -enfin disons plutôt une des seules- mais au final c'était quand même l'avis de sa petite amie le plus important du monde -avec celui de Viktoria-, mais bon s'il faisait ce genre de commentaires, cela risquait de nouveau de tourner en dispute. Il savait qu'il devrait avoir un brin plus confiance en lui, mais il n'y arrivait pas. Merci, Princesse lui souffla t-il en guise de réponse. Puis miss Chanel dit qu'elle ne ressortait jamais deux fois avec la même personne, alors même si c'était un soulagement en ce qui concernait le cas de James, maintenant il allait angoisser à chaque dispute que la sentence "finale" soit prononcée. S'il merdait, il n'aurait pas d'autres chance, alors il avait plutôt intérêt à assurer. Eirik était tenté d'en savoir un peu plus sur le sujet, mais il savait que pour l'instant ce n'était vraiment pas ni le lieu, ni le moment... Il pourrait toujours tenter de lui extorquer quelques petites réponses dans les jours qui suivaient. Je ne veux surtout pas que ça change, parce que tu es vraiment une des filles les plus géniales et adorable qu'il m'ait été donné de rencontrer. Il préféra se taire, s'il continuait comme ça, ils allaient virer l'un et l'autre dans un certain pathétisme et niaiserie. Il l'embrassa tendrement avant de déposer un autre baiser dans le cou de la jeune femme, puis, finalement il se détacha d'elle. Il se connaissait, s'il continuait dans son élan il aurait bientôt envie de lui enlever tous ses vêtements. Le garçon ne tarda pas à proposer de sortir des toilettes avant que quelqu'un du corps professoral ne les voient ici tous deux. Payson du remettre ses chaussures à talons et visiblement cela ne lui faisait que du bien. T'as besoin de pansements ?! Tu veux rentrer... pour te changer ?! Il la regarda. Oui, il était sérieux. Très sérieux même. Il ne voulait pas qu'elle se bousille les pieds à cause d'une soirée... Visiblement elle préférait retourner à la soirée. Main dans la main, ils ne tardèrent pas à sortir des toilettes, et c'est sûrement à ce moment-là qu'il remarqua qu'il n'y avait plus trop de bruits. C'était étrange. Il n'eut pas réellement le temps de se poser des questions qu'un bruit d'armes à feu suivi de cris retentirent. Rien que le bruit lui faisait froid dans le dos. S'il commençait déjà à perdre tout son sang froid et à paniquer, il pouvait voir qu'il en était de même pour sa petite amie. Comme un abruti il restait planté en plein milieu du couloir et c'est Payson qui le ramena à l'intérieur des toilettes. Voyant l'était de la demoiselle, il la serra contre lui. De toute façon qu'est-ce qu'ils pouvaient bien faire d'autres ?! Fuir... était certainement la meilleure idée, mais ils n'avaient aucune idée de là où était la (ou les) personnes tenant des armes, et se risquer en dehors des toilettes était dangereux... tout comme y rester d'ailleurs. La seule solution aurait été de s'échapper par les fenêtre des Wcs, mais malheureusement jamais ils ne pourraient y passer... Heureusement un professeur -dont le nom était inconnu de Perdersen- vint les chercher afin de leur dire de venir avec lui. Qu'est-ce qu'il comptait faire ? Les emmener vers une autre salle ?! Tout était plutôt flou et confus dans la tête du sampi et il préférait suivre l'adulte, après tout il devait savoir ce qu'il faisait... Malencontreusement tout ne se passa comme prévu. Payson ne tarda pas à avoir une arme pointée sur elle. Ils se trouvaient face à face avec leur "agresseur". Avec Maxence sans aucune doute ils auraient pu, à eux deux, le neutraliser sans soucis... Néanmoins cette option là comportait beaucoup trop de risques. Il ne voulait pas prendre le risque de blesser sa petite amie, et de toute manière pour l'instant Eirik était dans la totale incapacité de bouger ou réfléchir. Il se contentait de fixer l'arme, puis le type. Il l'avait bien dit à Miss Chanel, il était tout sauf courageux et téméraire, et ça se voyait en cette occasion. Il aurait pu tenter de faire le brave, dire au type qui tenait l'arme de le braquer à lui et de la laisser partir mais il n'en avait ni le courage, ni la force. Ce fut certainement le professeur qui eut le plus de réaction en lui disant de la laisser tranquille mais rien n'y fit...
Payson fut prise par le bras et les trois furent dans une autre salle. La demoiselle fut violemment poussée par David, et en tombant elle s'assomma à moitié. C'est certainement de la voir inerte -ou presque- par terre qui fit enfin réagir le sampi qui parla trop vite -ce n'est jamais bon de perdre son sang froid- Hey mais doucement !!. Ok, c'était certainement une des phrases les plus stupides qu'il pouvait bien sortir en de telles circonstances, mais au moins il n'avait pas été réellement agressif. Il hésita quelques secondes, mais finalement voulu aller voir comment allait la jeune femme. Grand mal lui en pris, il avait à peine esquissé l'ombre d'un mouvement qu'il se fit tirer dessus. La surprise et le choc le firent tomber à deux bon mètres de l'endroit où se tenait sa petite amie. Puis, à peine quelques secondes plus tard une douleur assourdissante le prit dans la hanche droite. Les larmes ne tardèrent pas à lui monter aux yeux,suivi de petites gémissements de douleurs, il se recroquevilla essayant certainement de trouver une position antalgique avant de poser une main sur sa plaie, main qui se teinta d'une façon rougeâtre très rapidement. Il venait se faire tirer dessus comme un vulgaire gibier et se trouvait dans un état assez lamentable aussi bien physiquement que moralement.


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Nowhere Left To Run Empty
MessageSujet: Re: Nowhere Left To Run Nowhere Left To Run EmptyLun 20 Fév - 18:07





« Non, ne t'inquiète pas, il faut souffrir pour être belle et ce serait dommage de quitter la fête aussi tôt » Je ne voulais pas rentrer maintenant parce que j'avais mal aux pieds. Je n'étais pas une faible et je devais le prouver maintenant, une fois encore. Je souriais à mon petit ami et étais heureuse de l'avoir. J'avais ce doux sourire sur les lèvres, sourire qui ne mit pas bien longtemps à disparaître. Le silence régnait dans la faculté et ce n'était pas normal, vraiment pas normal. Il ne fallut pas attendre longtemps pour comprendre ce qui se passait, pour comprendre qu'une – ou plusieurs – armes à feu avaient été introduites dans la faculté et qu'un massacre se préparait. C'était ce qui me venait à l'esprit en ce moment même. Une fusillade. On en voyait beaucoup dans les films, séries, dans certains lycées aux États-Unis mais rien de bien concret. Non, ça n'arrivait pas qu'aux autres, oui il y avait aussi des fous à Berkeley et je ne savais même pas qui pourrait faire une telle chose. Pas quelqu'un que je connaissais ou alors j'avais vraiment la poisse, même en amitié. Des tas d'informations arrivaient à mon cerveau en peu de temps, beaucoup trop même. Une fusillade, une prise d'otage, une demande de rançon. Je revivais la même chose que lorsque j'étais enfant, l'histoire se répétait et je commençais à paniquer. Il fallait se dépêcher, se cacher, ne plus bouger, ne plus respirer et attendre que les autorités viennent nous chercher, qu'ils viennent nous sauver ou qu'ils payent. Ne pas chercher à négocier, il y avait trop de monde dans cette faculté pour qu'on commence à négocier la peau d'une personne ou d'une autre. Il y avait de moins en moins de temps entre deux coups de feu et c'était stressant. Je ne me sentais pas bien, j'avais du mal à parler et ce n'était pas tout. Lorsque je sentis quelque chose de dure dans mon dos, je sursauta et me retourna. Une arme à feu était pointée sur moi. Il appuyait sur la gâchette et il me tirait dans l'estomac. Mon cerveau était déconnecté de tout ce qu'il y avait ici. J'étais plus que mal et étais apeurée. Eirik n'était pas du genre courageux et je ne voulais pas que l'alcool qu'il venait de boire lui monte à la tête et qu'il fasse quelque chose de regrettable. Nos vies ne tenaient qu'à un fil, nous pouvions tous mourir dans les heures qui allaient suivre et je ne voulais pas que cela arrive. Je titubais – dans mes chaussures qui me faisaient plus que mal – et lorsque celui qui me tenait par le bras me poussa pour que je m'assois, je dérapa sur le sol glissant de la salle de cours et mon crâne tapa contre une armoire non loin de là.

Un coup de feu, puis deux. Ma tête me faisait horriblement mal et je voyais flou, beaucoup trop flou. Portant ma main à ma tête, je sentis un liquide et je me rendis vite compte que le liquide en question était du sang. Ma main était pleine de sang et j'entendais des pas et des cris. Le taré qui nous avait emmené ici était entrain de torturer le professeur qui avait tenté de nous aider. Je faisais toujours semblant d'être dans les vappes, de ne rien entendre, rien sentir mais c'était difficile. J'avais les yeux entrouverts, très petits pour que le tireur ne voit rien et lorsqu'il quitta la salle, la fermant derrière lui dans un fracas, je me leva rapidement et me dirigea vers mon petit ami et le professeur qu'il y avait à côté de lui. Eirik était touché et il perdait du sang. J'avais fait des études de médecine mais j'étais perdue à ce moment même. Est-ce que la balle était sortie ou non ? Tournant les yeux vers le professeur, j'eus un haut le cœur en voyant que la balle l'avait frôlé et qu'on voyait la chair. Je devais être plus forte que cela et Eirik gémissait de douleur à côté de moi. Le regardant, je dis « Mais qu'est-ce que t'as encore fait ? Me dis pas que t'as voulu joué au super héros par pitié » Les larmes coulaient doucement sur mon visage et lorsqu'il désigna ma tête et ma chevelure blonde plutôt rosée, je lui dis « Ne bouge pas, ne parle pas, économise toi Eirik. Je ne veux pas que tu décèdes, pas maintenant » Il me fallait un tissu pour stopper cette putain d'hémorragie, ce sang qui coulait le long du sol. J'ôta mes talons et me leva rapidement, ce qui me fit tituber pendant quelques secondes. Me rattrapant à une table, j'entendis la voix du professeur me dire de faire attention. Je le regardais, désespérée, et continuais de pleurer. Je devais rester calme, respirer et m'occuper des deux hommes qui étaient dans cette salle. Ne trouvant rien pour appuyer sur la plaie d'Eirik, j'attrapai ciseau et fit une entaille dans ma robe. Je tira dessus de toutes mes forces et réussis à en tirer un bon morceau de tissu. Bon, on voyait à moitié mes fesses mais ce n'était pas grave, j'étais une gymnaste qui avait montré ses fesses bien souvent. Je voyais Eirik qui essayait de baragouiner et dis « Tais toi Pedersen ! La ferme. Tu utilises de l'énergie pour rien là ! » J'étais en colère et il devait se taire le plus rapidement possible. Je tourna les yeux vers le professeur et dis « Je ne suis pas si agressive tous les jours, je vous le jure » Je ne maltraitais pas mon petit ami, ça c'était clair et net. Je m'assis à nouveau à côté de lui et dérapant, ma main atterri dans son sang et je donna un léger coup dans sa blessure. Merde. Je regardais le professeur à côté et dis « Si j'appuie il va avoir mal non ? Ça va vous ? J'ai peur, je... Faut pas qu'il revienne sinon je vais pas pouvoir bouger. Aidez moi.. » Un appel au secours qui serait pris en compte, je l'espérais. Tout comme j'espérais que le fou qui avait tiré sur mon petit ami et un membre de l'équipe professorale ne revienne. La peur m'envahissait mais je devais être courageuse et forte pour Eirik, même si ma tête me faisait de plus en plus mal et que j'avais les cheveux roses à ce moment même.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Nowhere Left To Run Empty
MessageSujet: Re: Nowhere Left To Run Nowhere Left To Run EmptyMar 21 Fév - 14:32


"Le mal n'est jamais spectaculaire. Il a toujours forme humaine."


    La soirée semblait plaire aux étudiants ce qui était parfait. Chacun avait amené son partenaire du coup les amis pouvaient également se retrouver. Bref, une fête comme les autres, ou presque. En effet, alors que le français revenait dans le bâtiment principal, près à retrouver la fête, il entendit du bruit. Un coup de feu et il vit alors des étudiants arriver en courant. Il avait l’impression de se voir dans Le Roi Lion. Vous savez où Simba voit un petit caillou bouger et se déplacer tout seul, avant que le troupeau de buffles n’arrive en courant. C’était imagé, mais c’était totalement ça. Il allait devoir faire face à un nombre d’élèves trop important pour pouvoir tous les aider. Cependant, il garda son sang froid malgré un second coup de feu. Amenant des étudiants dans des salles, il ferma les portes. Il ne savait pas si le fait de fermer les portes allait arrêter la personne ou les personnes qui étaient armés, mais autant tenter le coup. Une fois qu’il û fermer quelques portes, il remarqua deux étudiants dans le couloir, qui semblait ne pas savoir quoi faire. Du coup, il alla vers eux, mais n’eu pas le temps de faire grand-chose qu’un jeune homme armé était arrivé face à eux. Il menaçait la jeune blonde et l’enseignant cria au preneur d’otage de la laisser tranquille. Evidemment l’étudiant ne l’écouta pas et il leur fit signe d’avancer, poussant la jeune femme. Cette dernière termina d’ailleurs au sol, s’était frappé la tête fortement. Voyant l’autre garçon, qui semblait être son petit ami au vu de leur comportement, aller vers elle, Maxence n’en revint pas quand il entendit le coup de feu partir et toucher Eirik.

    Mais vous êtes malade !

    Ayant amorcé un pas pour aller voir comment allait le garçon, il se prit un coup au visage. Au sol, sous la surprise du choc, il serra les dents, ne se laissant pas faire. Il se redressa, près à bondir sur l’agresseur et protéger les deux étudiants, quand il eu le souffle coupé. Se retrouvant à nouveau au sol, il porta sa main à sa hanche droite et sentit un trou dans sa veste et sa chemise. Baissant les yeux, il sentit du sang couler. Enlevant sa veste, il souleva sa chemise et vit que la blessure n’était que superficielle, mais il saignait quand même. Cependant, il entendit la porte s’ouvrir puis se fermer. Levant la tête, il vit que leur agresseur venait de partir. C’est alors qu’il sentit quelque chose couler sur son œil. Passant ses doigts sur son sourcil gauche, il sentit su sang. Attrapant sa veste, il enleva le sang qu’il pû avec et se retourna quand il entendit une voix. Voyant les deux étudiants l’un à côté de l’autre, il jeta un œil à la porte, mais personne ne revenait. Du coup, il bougea, grimaçant à cause de sa blessure à la hanche et se rapprocha des deux jeunes. C’est alors que la jeune femme se leva pour faire quelque chose dont il ignorait encore l’issu. La voyant tituber, il lui dit de faire attention et la regarda alors trouver des ciseaux pour déchirer une partie de sa robe. Puis, l’entendant crier après le garçon, il ne dit rien et haussa les épaules quand elle lui parla ensuite directement. Puis, la voyant trébucher et appuyer sur la blessure de son ami, il grimaça ayant mal pour lui, avant de se focaliser sur ce que lui disait son interlocutrice.

    Moi ça va, vous en faites pas. Mais il faut le soigner avant. Comme vous dites, ça va lui faire mal, mais il faut que le sang arrête de couler, sans quoi il va perdre connaissance rapidement et surtout pas assez de sang en lui pour pouvoir …

    Gardant son regard dans celui de la jeune femme, il lui faisait ainsi comprendre que la fin risquait de ne pas lui plaire, ce qu’elle avait sans aucun doute deviné.

    Venez là.

    Il la fit venir de son côté et se bougea, toujours en grimaçant pour regarder la jeune femme.

    Bon, vous votre tête ne semble pas aller trop mal, mais il faudra voir ça quand même.

    Puis, attrapant sa propre veste, il la donna à la jeune femme.

    Le tissu de votre robe risque de ne pas être assez épais, prenez ma veste si jamais vous devez compresser encore plus.

    Regardant la plaie du garçon, il chercha à l’allonger au maximum, les jambes droites et il fronça les sourcils. Puis, il se mit sur le côté, s’excusant d’avance s’il lui faisait mal. Soulevant un peu la jambe droite du garçon, il regarda la plaie de l’autre côté, mais la balle ne semblait pas avoir traversé, du coup elle était toujours dans sa hanche. Alors, il indiqua à la jeune femme quoi faire. Comment appuyer sur la blessure et de ne surtout pas relâcher. Déchirant le bas de sa chemise, là où lui avait eu la balle qui l’avait touché, il le prit en main et tenta d’essayer sa plaie à lui. Puis, il regarda comment allait le jeune homme, lui interdisant également de parler. Il devait simplement respirer et il lui expliqua comment faire et surtout de faire en sorte que sa respiration ne lui fasse pas ressentir la douleur de la blessure. Il parlait, tout en regardant quand même comment la jeune femme s’en sortait et ça semblait plutôt aller bien. Cependant, cela ne dura pas longtemps. En effet leur agresseur revint dans la salle avec un sourire sur le visage. Maxence se fichait bien de se faire tirer dessus à nouveau et il fronça les sourcils. Il protégerait les étudiants peut importe le prix à payer. Seulement, il vit la jeune femme qui semblait comme tétanisé. Alors, il murmura doucement.

    Hey, regardez-moi.

    Il fixa la jeune femme, faisant fi du type qui lui disait de se taire. Il finit par réussir à capter le regard de l’étudiante et il eu un léger sourire.

    Continuez d’appuyer, n’arrêtez pas.

    Il hocha la tête, espérant qu’elle le ferait vraiment. Puis, il tourna la tête vers le garçon armé qui ne semblait pas l’apprécier plus que ça. De toute façon, c’était bien réciproque. Du coup, Max plia les jambes pour tenter de se mettre debout, mais le garçon pointa son arme sur lui et il resta au sol.

    Qu’est-ce que vous voulez ? Si c’est tuer quelqu’un, allez-y, tuez moi, mais eux n’ont pas besoin de subir ça. Alors allez-y, lâchez-vous sur moi si ça peut vous faire plaisir.


    Il fixait le garçon dans les yeux, près à se faire frapper ou à mourir. Même s’il n’avait jamais imaginé mourir dans de telles circonstances, il ferait tout pour protéger les deux étudiants qui étaient là.

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Nowhere Left To Run Empty
MessageSujet: Re: Nowhere Left To Run Nowhere Left To Run Empty

Revenir en haut Aller en bas

Nowhere Left To Run

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

Sujets similaires

-
» everything left to say [r]
» But you left away...
» We've been been together and now, there is nothing left... [Pv Mattys]
» I left you; you come. Close
» The tenderness left us.. - Jayden

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-