the great escape
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GINGER • « haunted to be wanted. »

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GINGER • « haunted to be wanted. » Empty
MessageSujet: GINGER • « haunted to be wanted. » GINGER • « haunted to be wanted. » EmptyJeu 12 Jan - 8:39

    GINGER • « haunted to be wanted. » Brittana_-_Light_Up_the_World
    IN THE SHADOWS.


Le strip-tease est un art, un jeu de séduction et de charme. Un mélange intense de mouvements sensuels et d’un bombardement d’effluves sexuels. Une passion de pas rythmés, d’un corps dansant sans limite. Et pourtant, ce n’était pas ainsi que je percevais mon travail. Je dansais, m’évadant le plus rapidement possible dans un autre monde, parallèle probablement, mais qui me donnait un certain niveau serein, qui m’aidait à ne pas m’enfuir en courant. Oui, j’adorais ce que je faisais, mais pourtant, contre moi-même, je détestais voir ces hommes, crapuleux, sans vie et sans charisme, me regarder de la sorte. Comme si je n’étais qu’un vulgaire jouet trop souvent utilisé. Je ne me voyais pas ainsi ; j’avais un bon nombre de frais à payer pour mes études, et mes cours se trouvaient être un mélange de danse et de théâtre. Présentement, j’étais face à plus de cinquante hommes, tous autant excité les uns que les autres. Et j’étais là, avec mes collègues de tous les jours, à danser sans la moindre limite, sans penser aux quelconques conséquences. Je me sentais libre, répugnante en même temps. Cet emploi rapportait un salaire sublime, mais un bon nombre d’ennemis du coup. Tout se rassemblait. Je dansais, plusieurs hommes me demandaient de les raccompagner lorsque j’avais complété mes heures et je n’étais jamais intéressée ; même si celui-ci était âgé d’une vingtaine d’années, j’imaginais le nombre de femmes à qui il s’était permis de tenter sa chance, et j’avais le cœur sur la flotte.

Terminant ma dernière danse de la soirée, je regardais les nombreux hommes armés d’un verre d’alcool à la main, comme si tout ce qu’ils faisaient était d’un calme normal. Certes, ils semblaient n’avoir rien à se reprocher, mais pourtant, ils étaient tous une bande de minable, sans la moindre conscience, la tête au sexe. L’argent dans les poches s’épuisaient comme un tas de poussières déplacé trop rapidement ; de l’alcool, une pute corps à corps, et repartaient sans le sous. Me dirigeant tranquillement vers l’arrière de la scène, je perçu mon patron, un crétin de première classe, mais qui me donnait une bonne somme d’argent. Dès que je croisai son regard, je savais déjà qu’une demande lui trottait dans la tête. « Shanelle, ce soir, tu raccompagnes, que tu veules ou non. J’ai ce client, c’est même un prestige de l’avoir ici avec nous, et c’est toi qu’il veut. Occupes-toi en bien, car j’attends dans de plus brefs délais ses commentaires. Je te fais confiance sur ce coup.. vraiment confiance. Ne foire rien.» dit-il, comme si mon corps se retrouvait véritablement n’être qu’un pauvre jouet et comme si ma tête, n’éprouvait pas le moindre sentiment. Alors que je voulus prendre la parole était parfaitement contre cette idée, puisque le mot raccompagner voulait simplement dire « embarques dans sa voiture, fais-toi baiser comme une salope et dégages. », je n’en eus même pas le temps, alors qu’il avait repris la parole, comme un vrai trou du cul. « Et ne ripostes pas. Tu fais ce que je te dis, sinon tu sais où se trouve la porte. Allez, vas-y, il est impatient de te rencontrer plus personnellement. Et putain, ne fais pas comme la dernière fois, pour ta propre santé. » dit-il finalement, plus menaçant que jamais. Et là, il quitta la salle, avec son manteau en main. Je n’avais pas le choix, malgré cette envie déplacée que j’avais, cette envie qui me disait sans cesse de partir, de quitter cet endroit de merde. Et je savais bien qu’au fond de moi, je ne le ferais pas. Qu’avait-il voulu dire par faire comme la dernière fois? J’avais giflé un pauvre con d’une trentaine d’années qui, même pas dans sa voiture avait agis d’une façon tellement déplacée, que je l’aurais tout simplement tué. Bref, les détails n’étaient pas nécessaires à être décris.

Je sortis donc enfin de l’arrière de la scène avant de me diriger vers la salle, où bon nombreux lapins-chauds s’excitaient à voir l’heure où les femmes étaient enfin nues. J’étais une danseuse, mais pas nue. Sous-vêtements très osés. C’était déjà un peu moins pire que d’offrir mon corps entier au public des yeux. Je ne savais toujours pas qui me désirait, et c’était une façon pour moi de profiter de mes quelques minutes voir plutôt, quelques secondes de solitude avant de me retrouver face à un surement, ingrat. Et un peu plus loin, je vus un homme d’une cinquantaine d’années me faire signe de la main. C’était lui. Le pire dans tout cela était que oui, j’étais une stripteaseuse, mais au final, je n’étais pas une salope. De toute façon, j’avais déjà fait un bon nombre de sales boulots auparavant ; cela n’était rien à comparer tout ce que j’avais pu faire. Du moins, malgré le dégout de coucher avec un homme de cet âge. Je me dirigeai vers lui, faux sourire aux lèvres. Ce soir, j’allais faire quelque chose qu’auparavant on m’avait imposé, mais que j’avais refusé maintes fois. Je ne sais pas par quelle faiblesse je passais, mais seulement, ce soir je le ferais, comme si une force invisible m’y obligeais. Sans répits, j’étais. Face à lui, je portais rien de bien énorme ; sous-vêtements de scène avec un long manteau, puisque je me devais être ainsi, rendant la tâche toujours plus facile à un homme. Me perchant devant lui, je m’assoyais sus ses jambes, lui faisant comprendre que je lui appartenais pour la soirée. « Accompagnes-moi, tu veux? » dit-il, alors que je venais à peine d’arriver. Punaise, moi qui croyait que j’aurais tout au plus trente minutes de préparation mentale à tout ça, je n’en avais même pas une. Souriant de nouveau, je savais que ma réponse n’avait pas d’importance ; je le suivais, ou je me trouvais à la rue. Acquiesçant donc, je me levai, lui tendant le bras, sachant qu’il s’y accrocherait surement, montrant son trophée de la soirée, comme tous les hommes qui se trouvaient dans cette pièce. J’avais ce haut-le-cœur, mais je devais le repousser, faire face d’être bien, d’être contente de faire ce travail. Au contraire, si cet homme pouvait lire dans mes pensées, il aurait su que je ne ressentais que de dégouts, aucun désir, et que les larmes me guettaient l’œil. J’étais mal, malade de vivre ce moment, mais de cette façon, je survivrais aux renvoies. J’étais faible sur ce coup, mais je ne pouvais m’y résoudre. J’étais condamnée à cette situation, ainsi va la vie. Nous étions déjà à l’extérieur, où je pus comprendre que nous n’avions pas à prendre la moindre voiture. Il devait avoir un hôtel face à la boîte, sinon je ne savais aucunement où cet homme comptait me conduire. « C’est Shanelle ton petit nom, c’est ça? » J’acquiesçai d’un nouveau sourire beaucoup plus meurtrie que le précédent, détestant de plus en plus cette soirée, celle d’avoir été travaillée alors que j’aurais dû appeler malade. Je n’avais pas envie de lui parler, de lui raconter ma vie ; non, je voulais simplement me débarrasser de cette corvée, qui me pesait présentement très dure sur la fierté. « Eh, salope ; je te conseille de me répondre lorsque je te parle. » dit-il, confiant comme si ces menaces se trouverait faire face à une mort obligatoire. Je frissonnai de peur et pourtant, je ne pouvais pas faire la moindre connerie, soit de le frapper, soit de m’enfuir. J’étais prise entre ses griffes et je savais déjà que j’étais dans un intense pétrin. Traversant la rue, j’étais silencieuse, ne sachant tout de même pas ce qui m’attendait. Si j’allais être frappée en plein acte, qu’est-ce qu’il me ferait sexuellement subir ou si encore, son but était de se retrouver dans un endroit sombre et de m’abattre. Certes, j’étais du genre à me faire bon nombre de scénarios, mais je n’étais pas en sécurité et je le savais déjà. Nous tenant bras par bras, il semblait se faire un plaisir étrange de me voir de la sorte, souffrant le martyr, effrayée comme un enfant. Marchant sur le trottoir, j’aurais voulu me retourner, lui en donner une bonne, m’enfuir et me réveiller en plein cauchemar. Nous avancions et c’est là que je compris que nous étions face à un hôtel. J’avais besoin d’un sauveur et du coup, je n’en voulais pas en même temps. Je devais réussir à affronter cela, même si cela se réveillerait être moi, morte dans le lit de cet hôtel. Du moins, j’aurais une mort farfelue, mais intéressante qui probablement passerait aux nouvelles du soir.

« Allez, suis-moi et tâche de faire tout ce que je te dis. » dit-il sur un ton obligeant, sincère et qui me fit frissonner de nouveau. Pourtant, à cet instant, l’idée de prendre la parole, de lui en foutre plein dans la gueule, me vint à l’esprit, le frappant de plein fouet. Mais sachant que je devais répondre, je pris une bonne bouffée d’air frais, m’approchant de cet hôtel, toujours sur le trottoir. « Oui, c’est bon, j’ai compris. » m’exclamai sur un ton neutre, mais tout de fois, à bout de nerfs. Contre toutes mes attentes, ce fut une baffe en plein dans la gueule que je me pris. Comme quoi, j’aurais mieux fait de le suivre et de complètement fermer ma gueule. La douleur était intense, et lui riant comme un pauvre con, prenant l’un de ses mouchoirs de sa poche, s’essuyant la jointure courverte d’une minuscule tâche de sang qui s’était enfuie de ma narine droite. Oh, allez seulement imaginer la haine qui me couvrait en ce moment même. J’aurais pris la voiture face à nous, me serait assise dû côté du conducteur et aurait foncé de plein fouet sur lui. Je ne le connaissais même pas, mais il s’était attaché avec classe à la case ennemi de ma liste. « Finalement, tu fermes ta gueule. T’auras de toute façon la bouche assez pleine pour ne pas dire le moindre mot. » dit-il, où j’aurais normalement vomis, mais par cause que mon nez me faisait terriblement mal, je me redressai la tête, tentant de sourire, comme s’il avait parfaitement raison. Nous étions seuls dans cette rue, ce qui ne m’accordait aucunement. « Pauvre .. » dis-je, alors que je commençais à parler, qu’une voix semblant familiale m’interrompis. J’allais lui balancer un simple pauvre con avant d’aller joyeusement batifoler avec lui. Merde, qui tentant de s’immiscer entre lui et moi?
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MessageSujet: Re: GINGER • « haunted to be wanted. » GINGER • « haunted to be wanted. » EmptyMer 25 Jan - 15:15


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Shanelle&Ginger




La caméra branchée, les voitures filaient à une vitesse folle, laissant une trainée de lumière derrière elles. Mes amies titubaient au milieu de la route, écrasant les feuilles jaunes et rouge qui s'emmêlaient dans leurs cheveux. Elles s'arrachaient la bouteille au liquide ambré et la portait à la bouche tandis que je filmais leurs exploits. L'odeur de tequila me venait au nez mais je la rejetais, sentant la douçâtre sensation de l'ivresse me gagner, manquant de me faire oublier pourquoi j'étais là. Cette vidéo représentait mon projet d'art de la semaine. Je me voyais déjà enclencher la vidéo, tandis qu'un titre morbide s'étalerait sur l'écran et qui empêcherait les jeunes de ma classe à boire une goutte d'alcool pendant au moins une semaine. Mélina entremêlait ses doigts dans ses cheveux, et mastiquait vulgairement un chewing-gum qui était déjà passé dans plusieurs bouches. Changeant de plan, je coupais pour reprendre ma prise vers le ciel teinté de sang qui étendaient ses bras délicieusement pourpres vers nous. Mes pieds apparurent sur l'écran, et je fis quelques pas maladroits, feignant l'ivresse qui c'était prise, avec fourberies, de mes actrices. Beth lâcha une cigarette sur le sol, à côté de mes talons noirs luisants, faisant miroiter les cendres sur la surface vernie du cuir et je lui souris, la remerciant de cet effet.
J'avais toujours aimé la mise en scène, les mots et les images. J'avais longtemps hésité à étudier la littérature, mais le théâtre était ce qu'il me fallait. On avait le droit de tout faire, d'appuyer nos idéaux, même si ils dérangent, de déverser toute la tristesse qui nous avale, nous recrache, froide et brulante. C'était grâce aux images que j'étais sortie de ma dépression, me plongeant corps et âme dans ma passion. C'était la seule chose que j'aimais dans mon côté obsessionnel, j'étais sûre de réussir ce que j'entreprenais.

▬ C'est bon les filles, j'ai ce qu'il me faut ! Rentrez chez vous, et prenez un bain. C'est un conseil d'amie.

Elles s'agglutinèrent autour de moi pour claquer des baisers bruyants et collants sur le visage, laissant des traces de rouge à lèvres poisseux. Une fois parties, je me regardai dans une vitrine d'un magasin effaçant à l'aide de mon écharpe la substance gluante et désagréable.
Je me mis à marcher pour aller jusqu'au campus. Etant prévoyante, je ne savais pas si j'allais sortir indemne de cette vidéo sur l'alcool et je n'avais pas pris ma voiture qui m'attendais sagement juste à côté de l'université.
Je filmais encore, accrochant quelques images que je pourrai rajouter au passage. N'ayant pas envie de rentrer toute suite, je fis un détour, et passait devant une boîte de striptease dont le perron recevait quelques hommes dépravés. Je dépassais vite la maison, en espérant ne pas attirer l'attention, mais un des plus jeunes me héla et se mis à courir dans ma direction. Je sentis un tremblement parcourir mon dos et je m'apprêtais au pire.

▬ Alors, on se balade toute seule ? T'as pas de clients ce soir ?

Son haleine puait l'alcool et je le sentais s'approcher de moi. Sa main se posa sur mes hanches. J'enlevais sa main lourde et me dégageais, essayant d'oublier l'odeur infâme de sa personne.

▬ Je fais pas dans ce business. Et puis, même si c'était le cas, tu serai mon dernier choix.

Au même moment, je vis une jeune fille blonde et familière se faire choper par un de ces abrutis. Ils venaient de tourner au coin de la rue d'en face. Sans doutes, pour aller retrouver un hôtel. Malheureusement pour elle, ce n'était pas un de ces parasites abrutis par l'alcool qui la tenait par le bras, mais un de ces hommes d'affaires cruels qui batifolaient pour le plaisir.

▬ Allez, juste une quoi !
▬ Dégage pauvre con, je t'ai déjà dis qu'on était pas de même division toi et moi. Trouves toi un gentille fille pas trop compliquée et surtout pas trop exigeante et laisse mon tranquille.

Je retirais mon bras et traversa la route, tandis que mon cerveau réfléchissait à toute vitesse. J'avais reconnu qui était la jeune fille et je savais que je devais l'aider. Malheureusement, si elle ne ripostait pas, c'était sans doutes pour une raison que j'ignorai. Jusqu'à ce que je me rappelle une vieille conversation avec mon beau père. Cela prenait du temps de se créer une relation dans les affaires, tous pouvait s'écrouler si on découvrait que le dit homme d'affaire avait une vie mitigée. Surtout si est déjà marié. Une maîtresse c'était classe, des prostitués beaucoup moins.

▬ Finalement, tu fermes ta gueule. T’auras de toute façon la bouche assez pleine pour ne pas dire le moindre mot.

Les mots du vieux me donnèrent envie de vomir et je ravalais la bile qui était montée, me laissant un arrière goût acide dans la bouche.

▬ Pauvre ...
▬ Hé le vieux ! T'as pas des enfants qui t'attendent ?

Il reste interdit, sans doute persuadé quelques minutes au paravent qu'ils étaient seuls dans la rue. Je plissais les yeux et dévisageaient Shanelle. Sa tenue me rappelait celle de ma mère quand elle rentrait le soir, éreintée, le rouge à lèvre étalé sur la jour, un soutient gorge en moins et les vêtements qui sentaient le vieux tabac froid.

▬ Allez, viens. On y va.

J'adressais une supplique à Shanelle. J'avais vraiment pas envie de devoir tabasser un quinquagénaire.
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MessageSujet: Re: GINGER • « haunted to be wanted. » GINGER • « haunted to be wanted. » EmptyJeu 26 Jan - 15:48

GINGER • « haunted to be wanted. » Tumblr_ly6bpeHxDO1qcxzk1o1_250 GINGER • « haunted to be wanted. » Tumblr_ly6bpeHxDO1qcxzk1o4_250
J’aurais pu, si je l’avais bien voulu, m’enfuir en courant. Laisser ce pauvre plein de merde, là, seul dans la rue, avec une victoire de moins en poche. Un mal de cœur m’empêchait de répliquer à toutes ses remarques. Et pourtant, avoir eu la force, avoir sur que je m’en sortirais avec un boulot par la suite, je lui aurais foutu mon poing sur la gueule. Et dommage, c’était bien entendu une chose impossible pour le moment. Je restais calme, répliquant sans exagération à toutes ses demandes. Et pour tout dire, je n’avais aucune envie d’être là, d’être face à cet homme qui ferait de moi qu’une simple poupée de chiffon, prête à tout côté sexuel. Semblait-il que cette femme forte que j’étais en temps normal avait pris la fuite. J’étais ainsi donc, véritablement coincé avec cet homme. Et pourtant, alors que la violence allait être le sujet principal de ce moment, j’entendis une voix connue à l’arrière de moi, reconnaissant automatiquement Ginger, qui me dévisageait comme jamais. J’étais là, comme une petite fille recherchant la miséricorde de quiconque voulait bien me la donner, recherchant une rédemptrice. Alors qu’elle était là, semblant réellement prête à partir, j’arborai une mine désolée, mais ayant malgré tout une envie incroyable de quitter l’étreinte de cet homme, qui me dégoûtait à un point révolutionnaire. « Ginger .. » dis-je, toujours autant stupéfaire de la voir là. Cette femme qui semblait toujours vouloir venir à mon secours. Elle était tombée au bon moment, mais je ne pouvais pas la suivre. Au risque de comment dire .. complètement tout perdre. « Je .. j’ai du travail. Je peux pas. Je dois rester. » répliquai-je, à bout de souffle, ne voulant rien d’autre que la suivre. Même si je détestais ce côté d’elle à toujours vouloir me sauver, à être ma supergirl. Même si ce côté d’elle-même en fait, me contredisait parfois sur ce qu’elle représentait véritablement à mes yeux.

« Deux pour le prix d’une. Dis à ta copine de s’amener avec nous. » dit-il, alors que j’avais de plus en plus le cœur sur la flotte. Certes, Ginger avait un charme à tout casser, mais l’idée de la voir baiser avec un homme ainsi et moi à côté, bref, je passerais bien entendu mon tour. Tentant de rattraper ce sourire narquois qui était apparu sur mes lèvres lorsqu’il s’était tenté à l’idée de m’avoir en tant que proie facile, je rétorquai. « Non, mais t’es retardé?! Tu crois vraiment qu’elle .. » dis-je enfin, ne pouvant même pas terminer ma phrase avant de recevoir un coup en pleine gueule. Putain, ça fait mal, j’te le dis. Portant ma main à mon visage, le tout se faisant tellement rapidement qu’il était presque impossible de réagir à tout cela, j’écoutai de nouveau les radotages du vieux, avant de comprendre qu’il était parfaitement sérieux et que Ginger, il la voulait aussi. « Elle vient .. ou tu dis gentiment au revoir à ton boulot, c’est assez précis pour ta tête de blonde? » répliqua-t-il, assez simple de compréhension. Oui, il était assez claire, mais ce n’était pas pour autant que j’accepterais ce marchandage. Mon regard, envers celui de la jeune brunette, était assez sincère. C’était pour dire que nous ne communiquions pas télépathiquement, sachant que mon regard tentait de lui faire comprendre qu’elle était mieux de ne pas interagir dans cette situation. Je venais de signer mon arrêt de mort, voilà tout. Rien de bien complexe après tout. Alors que je croyais bel et bien intéragir pour une dernière fois avec Ginger, j’avais repris la parole, larme à l’œil, désespoir total à l’intérieur. « Ginger, dégages. S’il te plaît. Pour moi. » Non, tout ce dont j’avais besoin? Son aide. Mais bon, je n’avais aucunement envie de la mettre dans le moindre problème potentiel alors que ses pieds y étaient déjà mis. J’avais mal, mal partout en fait. De toutes les façons possibles. Et je savais que si cet homme se permettait de dire qu’il me foutrait avec plaisir à la porte et bien, il le ferait bien sûr. Tout ce qu’il me restait à faire? Me plier à ses attentes et espérer que rien n’arriverait à Domino, tout simplement. Oui, c’était vraiment cela mon désir du soir. Avoir simplement la bonne conscience que Ginger était chez elle, en bon état. Je ne désirais rien d’autre.
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MessageSujet: Re: GINGER • « haunted to be wanted. » GINGER • « haunted to be wanted. » EmptyLun 30 Jan - 21:47

membre supprimé, corbeille
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MessageSujet: Re: GINGER • « haunted to be wanted. » GINGER • « haunted to be wanted. » Empty

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