Aujourd’hui était le début des cours pour Eileen. Le veille elle s’était rendue sur le campus récupérer son emploi du temps et signer divers papiers. Par chance elle n’avait pas cours ce matin, et commençait les cours à 14h00. Elle profita de sa matinée de libre pour dormir, rêvasser. Elle avait décidée d’emménager au Palace Hôtel de San Francisco, le meilleur hôtel de la ville, mais vraiment mal situé par rapport au campus. Elle se demandait déjà comment s’y rendre, il y avait certes le taxi, mais elle n’avait pas confiance lorsqu’elle montait en voiture avec des inconnus. Les transports en communs étaient complètement inenvisageables. Ses voitures, elle les avaient laissées à Vegas, voila ce qui lui manquait une voiture. Elle regarda l’heure sur son smartphone 10h15. Il lui restait donc un peu moins de quatre heures pour se préparer et aller s’acheter une voiture. Le sourire aux lèvres elle se dirigea vers la salle de bain de marbre de sa suite.

Elle passa sa matinée, chez les plus grands constructeurs automobiles. Elle termina sa quête de la voiture parfaite chez Porsche. Elle la vit, la voiture parfaite pour Berkeley en cette fin d’été ou les températures était agréable. Rouge, décapotable, féminine, puissante. Le sourire aux lèvres, elle s’arrangea avec le vendeur pour partir avec immédiatement. Après une bonne demi heure de négociation, il accepta, en tant normal il ne laissait pas les clients repartir immédiatement avec leur voiture, mais exceptionnellement et en échange d’une semaine de vacances dans l’un des meilleurs hôtels de Vegas pour lui sa femme et ses deux mômes il accepta. Il lui tendit les clés, qu’elle fit sautiller dans sa main. Le moyen de transport pour aller à Berkeley s’était fait !

Dépensière, c’était sans doute l’un des plus grands défauts d’Eileen, chaque personne qui a eue l’occasion de la rencontrer vous le confirmera. Son budget était séparé en trois grandes catégories, la première pour les vêtements et le maquillage qui était le plus conséquent, la deuxième en alcool, discothèque et autres plaisirs nocturnes, et enfin le reste de son budget illimité était consacré au Poker. Bluffeuse et manipulatrice sans égal, parmi ses amis de Vegas elle était d’ailleurs surnommée « The Queen » lors des parties de Poker. Ce n’était pas totalement faux, néanmoins Eileen contrairement aux jeunes gens riches qui l’entouraient n’avait pas la grosse tête, c’était une flambeuse, une sacrée flambeuse.

Elle mit le contact de la voiture, un véritable monstre, le moteur rugissait pour son plus grand plaisir. Elle quitta le concessionnaire et prit la route en direction du campus. Plus elle s’approchait de Berkeley plus la route était bouchonnée, les piétons sur le trottoir regardait sa voiture avec envie et curiosité, elle était ravie de son choix. La journée commençait bien, elle espérait qu’il en soit pareil pour ses cours de l’après midi, elle avait Psychologie, sa matière principale. Après une bonne vingtaine de minutes passées dans les embouteillages elle se retrouva à l’entrée du Parking de l’université. Il lui restait un petit quart d’heure pour trouver une place et se rendre en cours. La chose s’avérait être difficile, il n’y avait pas de place, et il était hors de question de garer son petit bijoux n’importe ou. Elle roulait au pas, sa voiture rouge rutilante et décapotée, ses cheveux blonds aux vents. Certains étudiants la sifflèrent, la complimentèrent sur sa voiture, d’autres soupiraient en voyant cette abondance de fric. Mais son unique souci à elle était de trouver une place. A gauche rien, à droite rien.

Sur le trottoir à coté d’elle était posté une jeune femme blonde de dos, elle haussa la voix.

- Excuses moi, tu ne saurais pas ou je pourrais trouver une place ?

C’est alors qu’elle se retourna.

Jézabel s'était levée de plutôt bonne humeur ce matin-là, appréciant cette ville de plus en plus, elle sentait qu'avec ce nouveau départ, elle pouvait enfin se reconstruire entièrement et essayer d'effacer complétement son passé difficile. Bien sûr, elle n'en oubliait pas la personne la plus importante pour elle, sa mère, qui se trouvait toujours à Las Vegas avec son mari, propriétaire d'une hôtel/casino, la classe quoi. Elle l'appelait quotidiennement car elle en ressentait le besoin et qu'elle savait que sa mère se faisait vite du soucis pour elle. Le droit, c'était aussi pour elle qu'elle l'avait choisi, pour ne pas qu'elle s'inquiète sur son avenir. Qu'est-ce qu'elle ne ferait pas pour elle après tout? Bref, même si elle trouvait certains de ses cours rébarbatifs à souhait, elle devait avouer que d'autres, comme le droit de la famille était assez intéressant, elle apprenait pleins de choses. Et puis il fallait dire que cette filière lui allait bien, en général il y avait beaucoup de beaux-parleurs, l'apparence comptait beaucoup ici et elle ne veut qu'une seule chose, qu'on la juge sur l'apparence, et pas plus. Elle ne veut juste pas qu'on essaye de chercher plus loin en elle, se contenter juste de la partie superficielle, cela lui convient. Ce matin, elle avait mi à peu près une heure pour se préparer, aimant toujours sortir à son avantage, elle a ce besoin de se sentir belle. Elle avait passé un bon quart d'heure sous la douche du petit appartement qu'elle habitait dans sa confrérie, et ensuite avait passé le plus clair de son temps à choisir ce qu'elle allait mettre. Elle finit par opter pour une mini jupe tailleur noire qui lui arrivait à mi-cuisses, un débardeur bleu nuit et des talons aiguilles noirs. Elle alla ensuite se maquiller et se coiffer, se laissant les cheveux détachés, finissant par le parfum. Jézy' repassa dans sa chambre pour alors se passer sa veste courte de tailleur noir et se regarder une dernière fois dans la glace. Plutôt chic mais décontracte à la fois avec son débardeur, elle aimait s'habiller ainsi et ça allait très bien avec sa filière. La jolie blonde prit son sac à main ainsi que sa pochette qui contenait son ordinateur portable et partie dans la salle commune des Epsilons. Là bas, elle tomba sur quelques connaissances, elle but rapidement un jus de fruit avant qu'elle se fraye un chemin jusque dans la voiture d'un epsilon qui partait pour l'université. Autant en profiter, elle n'avait pas envie de conduire, et n'avait pas envie de marcher non plus même si elle était sportive normalement et que la faculté n'était pas loin des maisons de confréries.
La matinée passa assez lentement, droit constitutionnel..qu'est-ce que ça peut être barbant cette matière..trois heures, le martyre! Heureusement que l'amphithéâtre captait la wifi, au moins elle a pu trainer un peu sur le net et regarder les nouvelles lignes de vêtements par de gros couturiers. Ouai son pêché mignon, le shopping, une vraie dépensière! Certainement que certains étudiants à quelques rangés plus haut avaient dut bien se marrer en la voyant faire ses achats en cours, mais qu'importe? Après ce cours, il était déjà midi et elle alla manger avec quelques amies à la cafétéria avant de prendre le chemin du parking de l'université, n'ayant plus aucun cours de la journée avant la fin de l'après-midi, elle comptait donc retourner à sa confrérie pour étudier un peu, car oui, même si ce n'était pas son choix d'études, elle restait tout de même sérieuse. Alors qu'elle venait de dire au revoir à ses amies, la jeune femme fit un tour du regard des personnes sur le parking, oui elle regardait s'il n'y avait pas un epsilon dans le coin qui pourrait la reconduire, sa flemme persistait. Mais alors qu'elle était en pleine recherche visuelle, une voix derrière elle vint l'interpeler. Jézabel se retourna et bugua un instant sur le visage de l'étudiante au volant de sa Porsche. Elle prit un air étonné avant d'afficher un beau sourire. Eileen?! Qu'est-ce que tu fiche ici? Lui demanda t-elle en la regardant alors qu'elle s'était approchée de sa voiture, elle avait l'air plutôt contente de revoir cette tête connue. Ah oui pour ta voiture. Attends. Elle n'eut à passer qu'un coup de regard vers le parking pour alors se diriger vers une place à quelques mètres, un jeune étudiant venait tout juste de se garer, et alors qu'il était en train de verrouiller manuellement sa voiture plutôt vieille, Jézy' alla l'accoster. Elle déposa sa main sur la sienne, l'arrêtant dans son geste, et lui murmura quelques paroles à l'oreille. Lui, ça devait être un première année..alpha je dirais, ou elle hésitait, peut être qu'il ne faisait parti d'aucune confrérie. Après juste quelques paroles, la jeune femme se recula alors que l'étudiant remonta à bord de sa voiture et libéra la place pour re-galérer à en trouver une autre. Vus le sourire qu'il esquissa à Jézabel en partant, on pouvait se douter du style des paroles qu'elle eut envers lui. Se mettant à côté de la place, elle regarda Eileen avec un petit sourire malicieux, lui indiquant la place juste à deux pas de l'entrée..

La jeune femme se retourna, c’était incroyable, improbable, impensable. Jéz, sa Jéz, jamais elle n’aurait imaginé la recroiser ici à Berkeley. Si loin de Vegas, un sourire se dessina sur ses lèvres. Jézabel Waterson et Eileen Rosenbach, c’était une longue, grande et belle histoire. Les deux jeunes femmes s’étaient rencontrées à Vegas environ deux ans plus tôt. Le beau père de Jézabel possédait un hôtel concurrent à ceux du père d’Eileen. Elles venaient du même milieu social, avaient les mêmes préoccupations, participaient aux mêmes soirées. Il était inévitable qu’elles s’entendent. Bien que d’un an plus jeune Eileen était la plus fetarde des deux, souvent Jézabel avait tentée d’arrêter Eileen avant qu’elle n’aille trop loin en vain. Toutes les deux elles étaient entrées dans une spirale autodestructrice pavée de drogue, d’alcool, et de sexe. Mais elles ne parlaient jamais de leurs vies privées ensemble, de leurs problèmes personnels, c’était sûrement pour ça qu’elles ne s’étaient jamais disputées. Puis un jour Jézabel à quitter Vegas, Eileen a continuée seule, pourquoi se donner des nouvelles ? Pour se dire quoi ? Leur amitié était à Vegas pas à distance. Elles se perdirent de vue, et au fond ça ne changeait rien. Des gamins pétés de thune et prêt à festoyer Eileen allait en retrouver à Vegas. Idem pour Jéz, des filles à papa atteintes jusqu’à la moelle, prêtes à jeter un an de salaire moyen par la fenêtre en une soirée, elle en retrouverait. Jamais Eileen n’aurait imaginé tomber sur Jézabel ici, sur le parking du campus. C’était trop beau pour être vrai, elle ne serait plus seule. Jézabel serait la pour veiller sur elle comme au bon vieux temps. Mais avait t’elle changer ? Physiquement non pas tellement, ses cheveux avaient poussés, mais elle était toujours aussi jolie. Eileen savait qu’à bord de cette voiture elle ne ferait que confirmer sa réputation que Jez connaissait trop bien. Les deux jeunes femmes se sourirent longuement. Puis Jézabel pris la parole, surprise de cette rencontre imprévue.

- Eileen?! Qu'est-ce que tu fiche ici?
- Tout ce que mon père ne voulait pas que je fasse, Psycho. Et puis c’est la meilleure université qui n’est pas trop loin de Vegas

Soudain elle se redressa changeant immédiatement de sujet, c’était du Jéz tout craché, passer du blanc au noir en une demie seconde, cette fille était une véritable boule d’énergie. Elle se rappeler du pourquoi Eileen l’avait accosté, une place de parking. Et Jézabel était déterminée à rendre ce service à son amie de longue date peut importe le prix. Elle suivie Jézabel du regard, qui s’approcha d’une voiture grise d’une marque pas chère et un peu cabossé. Le propriétaire venait tout juste de se garer, une place parfaite juste devant l’entrée, il avait sûrement du tourner sur le parking pendant plusieures heures. Au moment où il verrouillait sa voiture Jézabel le stoppa dans son geste et se pencha vers lui avec une certaine sensualité. Elle savait jouer de son charme pour arriver à ses fins, Eileen l’avait vue faire à maintes reprises. Eileen imaginait très bien ce qu’elle pouvait être entrain de dire à ce pauvre étudiant. Elle avait les moyens de lui rendre la vie dure si il ne partait pas, c’était des menaces, Eileen n’appréciait pas forcement cette façon de faire, mais c’était pour la bonne cause. L’homme s’en alla jetant un coup d’œil à la rutilante voiture d’Eileen. Elle lui fit un large sourire et se gara, ce problème était résolu. Elle appuya sur un bouton qui eu pour effet d’actionner la fermeture du toit de la voiture, brillante technologie. Elle attrapa un paquet de cigarette dans son sac, et son briquet incrusté de diamants et sortit du véhicule, sous des dizaines de regards, curieux, envieux, jaloux, et celui de Jézabel, amusée de voir au combien Eileen n’avait pas changé.

Eileen fit quelques pas vers Jézabel et la serra dans ses bras, puis elle se recula, l’a regardant de plus près, le sourire accroché aux lèvres. Elle tira une latte sur sa cigarette.

- Jéz, Oh mon dieu, je suis tellement contente de te voir, t’as pas changé, t’es toujours aussi jolie et « influente ». Merci pour la place, je n’avais pas envie d’abîmer mon nouveau petit bijou. Mais parle moi de toi !

Elle n’y croyait pas, elle était surprise, heureuse, sa journée, et même sa vie à Berkeley allait être différente si elle pouvait partager ça avec Jézabel. Soudain elle se souvint de ce type au casino juste avant son départ, elle devait en informer Jézabel, trop à l’affût des rumeurs.

- Juste, l’autre jour j’étais au Bellagio, je traînais au bar, jouait au Black-Jack et il y a ce type qui m’est tombé dessus. Tu te souviens celui qui nous avait dragué à l’inauguration de la nouvelle salle du Venetian, un héritier italien ou espagnol, enfin peu importe. Il voulait savoir ou tu étais, si t’avais vu sa tête quand je lui ai dis que tu avais quitté Vegas. Bon du coup j’ai du le consoler toute la nuit, si tu vois ce que je veux dire…

Bavarde, incroyablement bavarde, Eileen n’arrivait jamais à s’arrêter et surtout pas lorsqu’elle était en présence de Jézabel, un moulin à parole qu’on n’arrêtait plus. Et pour le coup des choses à raconter à Jézabel elle en avait des centaines. Il fallait qu’elles sortent ce soir, fêter leurs retrouvailles !

- Tant que j’y pense, que dirais tu, pour fêter ça de sortir ce soir ? Je sais exactement ou nous pouvons aller, tu veux savoir ?

Jézabel n'en revenait pas de tomber sur Eileen à San Francisco. Avait-elle décidé de venir faire ses études à Berkeley elle aussi? Cela ne serait finalement pas très surprenant vus la réputation de l'université et la proximité qu'elle avait par rapport à Las Vegas. Mais en même temps, Jézy ne s'était jamais mis de croiser la jeune femme ici, ça faisait tout simplement..bizarre. Oui, après tout, elles s'étaient toujours vus à Las Vegas, et nul part ailleurs, donc de se voir dans un tout autre contexte changeait. Mais une chose était sûr, c'était que la jolie blonde était clairement contente de revoir son amie d'antan qu'elle n'avait plus revue depuis plusieurs mois. Comment cela se faisait? C'était simple en fait, les deux jeunes femmes ne se voyaient sur Las Vegas que pour des sorties en soirée et folies en tout genre, elles n'étaient pas proches à se raconter leur vie mais étaient complice lorsqu'elles sortaient ensemble. C'est vrai que lorsque Jézabel quitta Las Vegas, elle ne trouva pas cela utile de donner des nouvelles à Eileen car cela serait juste bizarre, et elle ne savait même pas si elles auraient quelque chose à se dire. Leur relation avait toujours été basée sur les sorties en boite, en casino ou alors sur le shopping, donc vus qu'elles ne pouvaient plus faire aucune chose de cela.. Mais maintenant que la jeune femme était bel et bien là, elle pensait bien que cela changerait, et peut être même qu'elles retrouveraient leurs vieilles petites habitudes? La jeune epsilon montra sa surprise à son amie qui se trouvait dans sa superbe voiture, avant d'esquisser un sourire amusé sur ses premières paroles, toujours la même! Elle aimait cela car elle ne se laissait pas dicté ce qu'elle devait faire, et faisait ce qu'elle désirait même si, par exemple, son père était contre. Avant de continuer la conversation, la jolie blonde alla à la trouvaille d'une place pour Eileen, après tout, ça serait un peu comme son cadeau de bienvenue non? Bon bien sûr ce n'était qu'un début car Eil' n'allait pas se débarrasser si facilement de Jézy maintenant qu'elles s'étaient retrouvées. Sans pas vraiment de surprise, Jézabel finit par récupérer une place pour la jeune femme qui pouvait maintenant garer sa Porsche à un emplacement privilégié puisqu'il était juste à côté de l'entrée du bâtiment principal. Elle la laissa se garer, impatiente qu'elle sorte de sa voiture et qu'elles puissent enfin se faire des retrouvailles dignes de ce nom! C'est ce qu'elles firent quelques instants plus tard, se serrant dans les bras l'une de l'autre, ne cachant aucunement leur contentement. Quelques secondes après, elles finirent par se lâcher pour alors se regarder l'une l'autre, fallait bien voir si l'autre avait changer ou non. Eileen était toujours la même, aussi jolie et avec ce petit côté rebelle qui faisait la fille. Jézy arborait un beau sourire sur ses lèvres tandis qu'elle lui disait quelques mots. Ne me remercie pas voyons, c'est un peu comme ton cadeau de bienvenue, même si j'avoue que je peux faire mieux. Lui déclara t-elle en esquissant un petit air malicieux avant de déposer une main sur son avant bras. Moi aussi, ça me fait tellement plaisir de te voir, j'avais pas imaginé pouvoir te croiser ici! Lui fit-elle en arborant toujours ce sourire enjoué avant de retirer sa main et de poursuivre. Première année de droit pour moi, mais je n'ai pas changé, je joue toujours à l'actrice et je pense que bientôt je serais prête à aller passer un casting à LA! Fit-elle pour répondre à sa question qui était de parler d'elle. C'est vrai que les gens qui l'entouraient, savaient très bien qu'elle voulait devenir actrice et qu'elle pratiquait son jeu au quotidien en se mettant dans diverses situations. Elle esquissa alors un petite moue nostalgique lorsqu'elle commença à lui parler du Bellagio, endroit où elles trainaient beaucoup, mais très vite un sourire intéressé vint apparaitre sur son visage, appréciant toujours autant les petits récits de Eileen, surtout lorsque là, c'était pour lui dire un petit potin qui la concernait. Elle hocha brièvement de la tête lorsqu'elle lui demanda si elle se rappelait du mec, restant tout de même concentrée sur ses paroles. Elle prit un air surprise par ses paroles car à la première approche, elle n'avait pas pensé intéressé ce mec mais comme quoi.. Jézy ne put alors s'empêcher d'esquisser un éclat de rire sur sa fin. T'es toujours aussi aimable Eil'! J'espère au moins que c'était un bon coup! Lui déclara t-elle en plaisantant doucement avec elle, cela lui faisait longtemps, elle devait avouer que son moulin à parole lui manquer, Jézy était d'ailleurs aussi assez douée dans son genre quand elle s'y mettait. Elle fut heureuse de voir qu'elle n'avait pas du tout changer, puisque à peine retrouvées, elle lui proposait déjà de sortir. La jolie blonde prit un air intrigué mais avait en même temps ce petit sourire accroché aux coins de ses lèvres. Bien sûr que je veux savoir, tu sais que je suis toujours intéressée par tes plans de sortie, et puis, je dois avouer que ça m'a manqué. Lui déclara t-elle en la regardant, attendant impatiemment sa réponse, adorant le fait qu'elle lui propose déjà un plan pour la soirée..

Mieux oui tu peux faire bien mieux, si tu veux vraiment me faire un cadeau de bienvenue attend ce soir, j’ai une idée des plus excitante ! Jézabel s'amusa au début de la phrase d'Eileen, en même temps elle n'avait pas tord, une place de parking comme cadeau de bienvenue? On va dire que ce n'était pas à la hauteur de ce qu'elle pouvait donner en général, elle n'était pas le genre de personne à être égoïste, elle aimait bien faire plaisir à ses proches, et beaucoup se faire plaisir aussi. Mais sa suite vint titiller la curiosité de la jeune femme qui n'en disait pas assez à son goût, et elle savait combien Jézy pouvait être impatiente dans certaines situations. Mais le fait qu'elle sache qu'Eileen ait déjà un plan pour la soirée, lui faisait arborer ce beau sourire qui était preuve de son excitation. Cette fille était juste génial, elles venaient à peine de se retrouver qu'elle avait déjà une idée pour elles deux et la soirée qui les attendait. C'est par son regard, que la jolie blonde comprit qu'elle n'aurait pas de réponse de suite et qu'il fallait qu'elle prenne son mal en patience. Elle lui fit une petite moue pour ainsi lui faire comprendre sans mot qu'elle était toujours aussi sadique, mais le léger sourire qu'elle avait au coin des lèvres ajouté qu'elle appréciait toujours autant cela. Après tout, on dit qu'avec un peu d'attente c'est encore plus bon donc elle jouait le jeu et ne l'interrogeait pas plus. Par la suite, Jézabel vint dire à son amie qu'elle était partie dans des études de droits, bon elle trouvait cela un peu ennuyeux et pas assez énergique pour elle, mais certains cours pouvaient être vraiment intéressant donc elle ne regrettait pas d'avoir écouter sa mère, et d'avoir donc continué ses études. Elle rajouta tout de même qu'elle voulait toujours autant devenir actrice et donc qu'elle se jouait toujours des personnes autour d'elle. Certaines pouvaient très mal le prendre mais d'autres s'en amuser, en général ses amis étaient dans cette catégories là car Jézy' avait le don de les surprendre à chaque fois avec un nouveau personnage qu'elle se serait créée. Elle esquissa un éclat de rire avec elle lorsqu'elle vint dire sa remarque à propos de l'accompagner à LA pour des auditions. Merci, je pense que j'aurais bien besoin de soutien une fois là-bas, avec la concurrence que je vais avoir! Déclara t-elle en roulant une seconde des yeux, c'est vrai que dans les castings à Los Angeles, il y avait toujours un monde fou et donc il fallait vraiment faire la différence pour pouvoir être repéré. C'était pour cela que Jézy' préférait se préparer dans la vie quotidienne, perfectionner son jeu avant de se lancer dans la cours aux fauves.
A Las Vegas, il était difficile de se faire de vrais amis, la capital international du jeu était vraiment un lieux de passage, et même les jeunes qui s'étaient posés ici avec leur famille, déménageaient car ils ne trouvaient pas l'endroit approprié et qu'ils en avaient vite fait le tour. Jézabel avait eu différentes étapes dans sa vie, des moments où elle s'était renfermée sur elle-même et où elle n'avait juste pas envie de se faire sociable avec les autres, mais il y avait eu une autre époque où elle avait eu envie de sortir de ce cercle vicieux et où elle avait eu besoin de compagnie. C'est des personnes comme Eileen qui lui avaient fait du bien, sortir tous les soirs était rapidement devenu un rituel pour la jolie blonde, et son acolyte préférée avait été rapidement Eileen. Même si elles n'avaient pas des discussions privés, elles entretenaient une relation que chacune aimait car il n'y avait aucune complexité et elles s'amusaient toujours! Jézy' s'amusa d'ailleurs en entendant lui dire qu'elle avait profité de son absence pour se taper un mec qui était à sa recherche. Elle ne lui en voulait pas du tout, elle l'amusait juste car elle adorait ce côté-là chez elle, elle le lui disait sans aucune retenu, elle aimait cette façon qu'elle avait d'être entière. Lorsqu'elle vint lui dire qu'elle était amabilité incarnée, elle ne put s'empêcher étouffer un petit rire. Cela semblait comme résonner faux sorti de sa bouche. Elle écouta sa suite, cela semblait plutôt intéressant mais Jézy' prit son air sur d'elle, fière et vint lui répliquer. Comme si j'avais besoin de piston pour devenir ce que j'veux devenir, Eileen voyons j'croyais que t'avais plus d'estime pour moi! Lui fit-elle avant d'esquisser un petit air amusé à son intention, même si au fond c'était très vrai puisqu'elle voulait y arriver par elle-même. Pour le numéro..elle esquissa une légère grimace..J'aime pas passer derrière les copines..Tu sais bien que j'préfère être la première! Lui déclara t-elle en venant sur sa fin mordiller sa lèvre inférieure de son air malicieuse. Elle aimait vraiment parler avec elle même si ça n'avait pas beaucoup de porter, c'était toujours léger, comme elle aimait! Par la suite revint sur le plat l'histoire de l'idée d'Eileen pour ce soir, elle la faisait patienter juste parce qu'elle était consciente du petit défaut de son amie. C'était purement sadique, ça va que ça l'amusait, elle essayait de deviner par son regard, mais jusque là, elle ne s'était jamais connu des dons de devin donc..dur. Jézy' plissa doucement ses yeux lorsqu'elle commença à parler du jet de son père. Quel gentil papa. Elle était en train de lui faire affreusement envie, le faisait-elle exprès? Elle écarquilla alors doucement ses yeux en la regardant, était-elle sérieuse?? Sa bouche s'ouvrit à moitié sans qu'elle s'en rende compte et très vite elle sauta au cou de son amie qui venait de lui proposer juste le bon plan qu'elle n'avait pas eu depuis ces dernières semaines. Enfin une bonne soirée comme on les aime! De toute façon rien ne dépasserait les soirées à Vegas, impossible! J'adoreeee! T'es vraiment mon icône de la fête! Comment j'ai pu faire sans toi?! Bien sûr que j'viens avec toi!! Lui fit-elle déjà des plus excitée, ne tenant presque plus en place après avoir dis cela.Il faut être prête pour quelle heure? Non parce que là je sens que je vais mettre encore plus de temps pour me préparer! Tu m'attendra si je suis en retard? Ah c'est moi qui devait te faire un cadeau mais au final c'est toi qui m'en fait un! Jt'adore encore plus qu'il y a une minute! Lui déclara t-elle des plus enjoué, c'était toujours amusant de la voir dans cet état, au moins elle ne cachait pas son impatience et son excitation! Elle aurait pu parler encore comme ça durant plusieurs minutes mais les questions avaient continué à fusé dans son esprit donc en mode muet..

Le sourire de Jéz, sa bonne humeur, son rire enfantin, toutes ces choses avaient vraiment manquées à Eileen. Jézabel la seule qui était toujours prête pour faire la fête, la seule qui ne l’aurait jamais laissé tomber. A Vegas, elle pouvait l’appeler à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit. C’était bon, sécurisant de savoir qu’on pouvait avoir quelqu’un sur qui compter. Lorsqu’elle c’était retrouvée seule dans cette grande ville pleine de tentations, Eileen n’avait pas voulue l’avouer mais pendant quelques heures elle s’était sentie seule, désorientée, perdue. Avant elle avait Jéz qui l’aidait à affronter cette ville et du jour au lendemain elle s’était retrouvée dans ces boites, et autres casinos avec des gens dont elle ne connaissait même pas le nom, des vulgaires partenaires de fêtes. Au fond même si Jézabel avait elle aussi était une partenaire de fête des plus banales au départ, elle s’était avéré être un peu plus chaques soirs, c’était sa partenaire numéro, celle avec qui elle était le plus complice. Evidemment Eileen ne lui avait jamais avoué tout ça, elles étaient proches mais pas à ce point. Par exemple elle ne savait rien de la vie familiale de Jézabel, et Jézabel ne connaissait pas la famille Rosenbach. Lorsqu’elles se retrouvaient toutes les deux, elles entraient dans une bulle, leur bulle, ou tous les soucis s’évaporait, plus rien n’importait appart les coupes de champagnes, les robes à paillettes et les jetons du casino Bellagio. Eileen s’était sentie perdue au départ de Jéz mais pas abandonnée, elle ne lui en voulait pas, elle aurait agit de la même manière. Mais aujourd’hui elles n’étaient pas à Vegas, alors qu’en serait il de leur « amitié » ? Eileen ne voulait pas prendre le risque de perdre Jézabel une seconde fois, c’est pourquoi ce soir elle l’emmenait la ou tout avait commencé, Vegas, LA Fabuleuse, leur terrain de jeu, las haut elles étaient les reines de la nuit.


Elle voyait l’impatience pétiller dans les yeux de Jézabel, patiente, elle ne l’avait jamais était, elle mourrait d’envie de savoir ce qu’Eileen lui avait concocté pour la soirée. Elle n’allait pas être déçue, elle le savait d’avance, car jamais elle n’avait passé une mauvaise soirée avec Eileen. Elle devait savoir d’avance que le programme serait assez incroyable, hors norme, voir même un peu fou. C’était le coté extravaguant d’Eileen qui ressortait, jamais elle ne faisait les choses à moitié, et surtout pas lorsqu’il s’agissait de faire la fête. Par chance ce soir tout lui serait permis étant donné que la soirée allait avoir lieue dans l’une des boites de son pères. Tout serait entièrement gratuit, de l’alcool aux jetons, en passant par les suites. Elle et Jézabel pourraient tout contrôler, des projecteurs à la musique, en passant par les invités. Après tout à Vegas, elles étaient connues de tous les clubbeurs, dans le monde de la nuit les noms de Waterson et Rosenbach étaient connus de tous. Comment voudriez vous comparez cette notoriété, cette grandeur aux minables boites de San Francisco peuplées d’étudiants fauchés ? Servant de mauvais cocktails ? Eileen était sur le point d’offrir à Jéz l’une des plus belle soirée de sa vie. Quelle genre d’amie à le pouvoir de vous offrir de telle chose ?


Les deux jeunes femmes se connaissaient trop bien, elles ne pouvaient pas se mentir, sinon quelque chose dans leurs visages les trahiraient et l’autre le percevrait tout aussitôt. En la regardant Eileen voyait l’impatience de Jéz, son excitation aussi, et en regardant Eileen elle savait qu’elle n’aurait pas sa réponse dans l’immédiat, elle savait aussi qu’Eileen ne faisait jamais durer le suspens pour rien, et que si elle laissait cela s’éterniser ce que cela en valait la peine. Vraiment. Eileen changea donc de sujet s’intéressant à la carrière de Jézabel, elle trouvait ça étrange qu’elle ne soit pas pistonnée, étais ce par choix ? Elle l’ignorait ne sachant rien de sa famille, ses parents, les seules choses qu’elle savait de Jéz, était que son beau père dirigeait un casino concurrent, et que son casino favori à Vegas était le Bellagio. Néanmoins Jézabel ne s’était jamais gêné pour passer des soirées tout frais payés dans les hôtels du père d’Eileen, à savoir le MGM et le Wynn. C’était donc étrange qu’elle soit contre le piston, Eileen oublia ces pensées sordides qui ne la regardaient pas. Si elle pouvait accompagner Jéz à L.A elle le ferais, plus pour les fêtes que pour le soutien psychologique. Elle ne doutait pas du talent de la jeune femme, les gamines écervelées rêvant de gloire Jézabel n’en ferait qu’une bouchée. Eileen décida de lui dire, avec ces mots à elle toujours aussi tranchants.


- Jéz, t’es vraiment entrain de me parler de concurrence ? Tu crois que toutes ces petites putes anorexiques, ces inconnues qui rêvent de gloire et toutes les autres filles à papa sans talents peuvent faire le poids face à toi ? Tu débarques à L.A et elles tomberont toutes dans l’oubli immédiatement. Dis toi qu’elles sont prêtes à tout pour leurs quinze minutes de gloire. Tu sais à Vegas dans les hôtels de mon père j’en ai vu des producteurs et autre réalisateurs qui ramenaient des gamines pour les sauter pendant tout le week end et leur promettaient la lune. Au final, elles ont jouées dans une pub pour shampoing et sont tombées dans l’oubli ! Mais toi tu vaux plus que ça, pas vrai ?


Elle fit à clin d’œil amical à Jézabel avant d’ajouter


- Alors ne me parle pas de concurrence ! Tu n’en as aucune, tu joues tes rôles à la perfection au quotidien ! J’ai traîné avec toi pendant presque 24h sur 24, et t’as eu le temps de m’exposer toute l’étendue de ton talent, tu vis ton rôle !


Elle fit un large sourire à Jézabel. L’un des plus grand défaut d’Eileen : bavarde, mais aussi et sans doute celui que ses amis préférait, elle n’avait pas sa langue dans sa poche. Quand quelque chose n’allait pas Eileen était toujours la première à l’ouvrir, un caractère bien trempé, une gueule d’ange, une répartie inégalé, ce qui lui valait d’être aimé et adoré par quelques personnes mais détestée par la plupart. Il fallait avouer qu’elle avait fait les 400 coups à Vegas, détruit des dizaines de couples, détruit une bonne cinquantaine de suites, et dépouillé un gros paquet de gens au poker, de quoi se faire une bonne liste d’ennemis. C’était sans doute pour cette raison que le père d’Eileen avait eu l’excellente idée depuis le départ de Jéz de coller à sa fille un garde du corps. Sa sécurité était primordiale, elle était la fille de l’un des hommes les plus riches de la ville, et du pays, et les demandes de rançons de gens fous n’étaient pas si rares. Néanmoins Eileen avait émit ses propres règles, hors de question que ce garde la colle au basque, il ne venait que lorsqu’elle le décidait, et lorsqu’elle jouait au poker. Car à Vegas, encore plus que l’argent ou le sexe, c’était les jetons qui contrôlaient tout ! Les deux jeunes femmes parlèrent de leurs souvenirs passés, rien de bien important, depuis le début de la discussion Jéz n’attendait qu’une chose, connaître les plans d’Eileen pour la soirée.


Deux mots suffirent à changer complètement l’expression de son visage. Ces yeux s’écarquillèrent, sa bouche s’ouvrit, c’était limite si elle ne sautillait pas de joie, si elle ne hurlait pas de bonheur. Eileen, sadique, l’avait méchamment menée en bateau, parlant de Jet privé, d’Hôtel, de boite alors que tout ce qui importait vraiment c’était qu’elle et Jéz allaient se retrouver à Vegas, et pas plus tard que ce soir ! 1h15 de voyage entre l’aéroport de S.F et l’aéroport privé de papa Rosenbach au bout du Strip. L’ouverture de la boite commençait vers 23h00. L’idéal était donc qu’elles arrivent à Vegas pour 20h00, le temps de manger, prendre l’apéro et se préparer. Eileen s’attendait à plusieures réactions de la part de Jézabel, mais pas que cette dernière lui saute littéralement au cou. Mais bon sang depuis combien n’avait elle pas mit les pieds à Sin City ?! Eileen ria aux éclats, essayant de contenir la joie de son amie, qui était entrain de se donner en public.


- Jéz’ du calme ! Mais depuis combien de temps n’est tu pas allé à Vegas ? Tu sais moi par exemple, ce n’est pas parce que je fais mes études à Berkeley que je ne vais pas rentrer tous les week ends à Vegas. Demande à tes parents un jet, ils ont les moyens non ? Au pire tu pourras toujours emprunter le mien.

Ce jet, le cadeau de son père pour le début de ses études, enfin ca c’était la version officielle, en réalité il devait se faire pardonner son absence, et il savait que si Eileen s’ennuyait elle lui reprocherait tout ca, le jet était le bon compromis ainsi il savait qu’elle pourrait rentrer à Vegas quand bon lui semblerait et ainsi ne jamais s’ennuyer, c’était trop facile. Il n’était pas la pour elle, et Eileen n’avait personne avec qui partager ça, pas sa mère qui trompait son père et à qui elle ne parlait pas, car elle ne la voyait jamais. Pas Jézabel, parce que leur relation n’était pas basée sur les révélations, elle était seule avec ses souffrances, seule avec son fric, son jet, et ses cours de psycho attendant la fin. Elle aussi masquait ses vrais sentiments face à Jézabel, souriant, insouciante, pour qu’elle ne se doute de rien.


- J’ignore comment tu as pu faire sans moi, mais il faut qu’on rattrape le temps perdu … Viens à l’aéroport de S.F vers 19h00 mais ne te prépare pas, une suite nous attendras à Vegas avec des fringues, des chaussures, du maquillage et tout ce qu’il faut. Après tu me diras ou tu veux aller avant l’ouverture de la boite et on improviseras. Tu sais Vegas n’est qu’à 1h15 en jet, la porte à coté … Attends ce soir pour m’adorer, tu vas passer la meilleure soirée de ta vie Jéz !


Eileen ria et attrapa un jeton de casino de sa poche, elle le lança en l’air et fit signe à Jézabel de le rattraper.


- Il va peut être te porter chance … B.C.P.V.W.MGM


B.C.P.V.W.MGM, ce qui signifait pour elles : Bellagio, Caesars Palace, Venetian, Wynn, MGM Grand. Un langage codé, leur itinéraire favori quand elles ne savaient pas quoi faire, celui qui durait des heures. Bellagio pour le poker, le Caesar pour boire un verre, le Venetian pour rejoindre le groupe, rencontrer des hommes, le Wynn pour danser jusqu’au petit matin, le MGM, la maison, pour finir la nuit, seule ou accompagnée. Il était très probable qu’elles répètent encore ce schéma ce soir, mais en prenant soin de rien louper de l’ouverture de la boite de nuit.


- Prends garde à toi princesse, la nuit va être longue …