the great escape
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« This is gonna hurt like Hell » • Charles

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MessageSujet: « This is gonna hurt like Hell » • Charles « This is gonna hurt like Hell » • Charles EmptyJeu 27 Oct - 12:42





« pretty handsome awkward »

La chanson résonnait doucement à mon oreille, chanté par un duo incongru formé d'un mec ayant réussi à faire venir Sting pour l'anniversaire de sa copine. Il chantait de choeur avec l'artiste, porté à fond dans sa mélodie comme si rien d'autre au monde n'existait que lui, le groupe, et la femme de ses rêves. C'était beau, l'amour... En ce qui me concernait, j'avais beau faire partie de la foule comme tant d'autres, les sièges entourant le mien dans la petite alcôve dans laquelle j'étais installée restaient désespérément vide. Enfin. Désespérément est peut-être un grand mot, disons que cela pourrait paraître désespéré aux yeux d'un témoin, mais qu'aux miens la situation ne me déplaisait pas. Je me sentais bien comme j'étais pour l'instant et ce n'est pas parce que j'avais été invitée ici avec d'autres professeurs de la faculté que je devais me sentir obligée d'y arriver avec un cavalier. La solitude était synonyme de tranquillité, mais surtout de sécurité: mon dernier compagnon m'avait déjà bien assez démoli le cœur comme ça, qu'on me laisse un peu souffler aussi ! Et ce n'est qu'en posant les yeux sur une petite table à l'éclairage tamisé que je réalisais l'une des quelques autres raisons pour laquelle je refusais la présence "permanente" d'un autre homme à mes côtés. Pourquoi mes relations n'étaient que des amourettes sans lendemain, sans sentiments aucun: la gent masculine avait un don incroyable à me taper sur le système ou à me rendre tout particulièrement inconfortable, ces temps-ci.

22.14 Mes yeux s'étaient posés dans ta direction. Vers ce petit coin de salle que tu occupais si habituellement, comme si tu t'imposais un timing précis qui t'ordonnais de revenir t'installer ici, exactement à la même heure, aussi souvent que moi j'y venais. Je ne me demandais pas si c'était coutumier lorsque je n'étais pas présente ou si tu basais ta venue sur le fait que je soie là aussi... Il y avait bien trop de choses étranges chez toi qui portaient à confusion et sur lesquelles je n'étais pas des plus désireuses de trouver une réponse..
CHEYENNE – « Charles... »
Pendant un moment, je balaie la pièce du regard pour trouver de quoi distraire ma soirée sans me demander si tu avais remarqué que j'étais là. Sûrement. Tu semblais avoir ce sixième sens en ce qui me concernait qui était d'autant plus agaçant que je n'y pouvais rien. Je n'avais toujours pas percé le mystère de tes apparitions soudaines, nées de ce jour où tu m'avais surprise avoir un malaise dans le couloir du campus et suivi malgré le sursaut qui t’épris comme si me toucher t'avait brûlé. Cela, en soit, avait su être plus vexant que je ne me serais doutée. Depuis lors, il y avait toujours cette expression de ton visage que je n'arrivais pas à resituer, même si je tentais par tous les moyens de découvrir ce que j'avais bien pu faire pour provoquer ce sentiment de tristesse et de solitude alors que je ne te connaissais que trop peu. Posant une nouvelle fois mon regard sur toi, à tout hasard, je ne peux réprimer un sourire carnassier lorsque je réalise que je n'étais pas la seule à avoir remarqué que tu étais seul dans ton coin. Edward se faisait déjà un plaisir de fondre sur toi, préparant sans le moindre doute d'égayer ta soirée une bonne fois pour toute à coup de shots qu'il te ferait boire sans le moindre répit... On dit bien que l'alcool déliait les langues et c'était une leçon qu'Ed' adorait faire comprendre. Rester seul et immobile dans son coin n'irait jamais pour plaire à mon collègue et meilleur ami, bien que je bénéficiais d'un traitement de faveur en qualité de femme et de grande-petite soeur de coeur... et aussi parce qu'il savait pertinemment que je pouvais parfaitement le mettre au tapis sans le moindre effort, tant pis si la robe bleue proche du corps que je portais n'était pas vraiment propice aux combats au corps à corps. Non pas que pour le peu de temps que l'altercation durerait, on pourrait véritablement appeler ça "combat" ...








Une bonne heure passe. Au moins... Caly' s'est portée volontaire pour endosser le rôle qu'aurait pu avoir Edward avec moi, à savoir de me lever de mon siège et de m'attirer sur la piste pour me faire danser et flirter et me faire apprécier ma soirée. Je ne la savais pas si "marieuse" dans ses attitudes et rien que ça me fit rire et prendre du bon temps. Le rythme était simple, pas trop électrique mais juste suffisamment engageant pour que je finisse par doucement rouler des hanches et danser au rythme des chansons qui nous étaient diffusées par le DJ. Jusqu'à cet instant précis où je ressens un regard posé sur moi, un autre... Mais celui-ci tient du différent, comme si le sixième sens n'allait pas que de lui à moi mais que je pouvais percevoir l'instant précis où il m'observait. Au frisson de malaise qui me parcouru l'échine, mû par un instinct dont j'ignorais la provenance, je sus que j'avais raison et cette impression fut confirmée dès l'instant où je pressens une présence à mes côtés, se tenant debout comme si elle attendait. D'avoir quelqu'un si proche n'était pas inhabituel (je me trouvais sur une piste de danse après tout), mais que la personne reste immobile en me dévorant du regard avait de quoi me déstabiliser un tant soit peu. Moi, l'archéologue expérimentée qui n'a pas peur de me risquer dans une jungle inhospitalière pour retrouver tel ou tel monument antique, je me retrouve à ne plus pouvoir aligner deux mots devant toi. Je devais même avoir l'air d'une idiote, à ouvrir la bouche pour parler, à la refermer, à la rouvrir en pointant un doigt vers le haut comme pour accentuer ces mots qui se refusaient à venir. Résignée, dépitée, je refermais finalement cette bouche traîtresse avant de doucement incliner ma tête vers toi, posant sur ton visage le regard interrogateur d'une personne qui cache bien son jeu. Me demandant ce que tu me voulais. N'attendant qu'un geste de ta part pour prendre mes jambes à mon cou et fuir cette soirée avant qu'elle ne devienne plus embarrassante. Mais Caly' bloquait ma retraite alors qu'Edward susurrait quelques mots à l'oreille d'un homme qui semblait déjà nettement plus libéré par l'alcool; sous un regard que j'espérais meurtrier, Ed' alla s'occuper ailleurs mais non sans s'assurer que Charles devienne mon compagnon de danse pour les quelques instants à venir... Je n'étais pas trop sûre de savoir lequel des deux faisait la meilleure marieuse, Ed' ou Calyope.
CHEYENNE – « Est-ce que tout va comme vous voulez ?? »
Ma voix voilée d'inquiétude ne dû pas atteindre ses oreilles sous le vacarme qui nous étouffait, parce que son regard vitreux était toujours posé sur moi comme s'il était ailleurs, prisonnier de souvenirs dont je ne savais rien. Ce que je savais, en revanche, c'est que je ne connaissais pas l'homme assez pour le tutoyer et que s'il continuait de me fixer ainsi, je n'allais jamais lui offrir l'opportunité de faire plus ample connaissance. Pour seule réponse, il s'approcha de moi jusqu'à me coller de manière plus qu'acceptable au vu de la mélodie sur laquelle nous bougions jusqu'à m'agripper par les hanches et adopter une attitude plus que familière pour que je ne l'apprécie. En tout cas, c'était le sentiment qui s'empara de moi, alors que je me retirais soudainement de l'étreinte qu'il semblait apprécier mais qui me rendait mal à l'aise, décochant un dernier regard assassin à Edward et Calyope qui avaient été les instigateurs de la situation avant de tourner les talons et me faufiler aussi rapidement que possible vers la sortie du club.

La soirée était fraîche, comparé à la chaleur qui régnait dans le club, aussi frissonnais-je doucement en sortant sur la rue en maudissant le fait de n'avoir pas pris de veste plus réchauffante. Je commençais déjà à marcher vers mon véhicule lorsque j'entendis la porte du club s'ouvrir et se refermer de nouveau derrière moi, songeant alors qu'un autre couple devait quitter les lieux au même titre que moi. Mais ce n'est que lorsque quelqu'un agrippa mon bras, me forçant à me retourner à peine quelques secondes avant que l'on ne m'embrasse comme si la vie de l'autre en dépendait que je compris à quel point j'avais eu tort sur toute la ligne. Et que j'avais définitivement raison en songeant que Charles était un bien étrange personnage....






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MessageSujet: Re: « This is gonna hurt like Hell » • Charles « This is gonna hurt like Hell » • Charles EmptyJeu 27 Oct - 20:10

Ma journée de cours avait été relativement chargée et, pour je ne sais quelle raison, les élèves étaient beaucoup plus turbulents qu’à l’habitude et de plus, peu après le commencement de mon premier cours de l’après-midi, une douleur lancinante à la tête fit son apparition. Comme si j’en avais réellement besoin. Et mon dernier groupe, je ne sais si c’était parce qu’ils voyaient la fin de semaine arriver à grands pas ou parce qu’ils étaient déjà dans cet esprit de fête, mais c’était pire qu’atroce. Il n’est pas dans mon habitude de déblatérer ainsi contre mes élèves, mais trop, c’est trop. Enfin, les cours finirent et je rassemblai tout mon matériel avant de rentrer chez moi. En posant le pied dans mon logement, je savais pertinemment que je ne survivrais pas à une soirée enfermé entre ces murs, seul. C’est probablement la raison première qui me poussa à sortir et marcher dans les rues. La seconde est que j’avais définitivement besoin de prendre l’air. J’avalai donc, après avoir posé la petite mallette qui contenait mes documents sur le sol, deux aspirines pour soulager mon mal de tête. Je ne pris même pas le temps de manger que je quittais de nouveau mon logis. Après environ une heure de marche, j’arrêtai dans un petit resto et y mangeai avant de continuer ma route et de flâner dans les rues de la ville. Puis, comme une révélation, je vis ce lounge et il m’apparut comme l’endroit idéal pour relaxer. J’y entrai donc et m’installai au comptoir, commandant mon premier verre de la soirée.

Il devait être environ vingt-deux heures lorsque je la vis. Pourquoi faut-il que, dès lors que j’oubliais Holly, cette femme revienne me hanter? Enfin, c’était peut-être par plaisir personnel que je reviens ici pourtant, tout les soirs, et que je la regardes de loin sans jamais oser la toucher. Pourtant, c’est une telle torture que je m’infliges. Même moi je ne me comprends plus. Enfin, j’étais sagement assis dans mon coin lorsque l’un de mes collègues vint m’aborder. Je ne saurais dire la durée de temps que nous avons passés ensemble, lui et moi, à boire et à discuter de tout et de rien. Puis, j’ai pris la direction de la piste de danse, emboîtant le pas à mon collègue. Puis, assurément à cause du niveau d’alcool présent dans mon sang, je dansai avec la demoiselle que je n’avais toujours pas cessé d’observer tout au long de la soirée. Je vis les lèvres de Cheyenne bouger, mais ne pu déceler ses paroles. Et là, mes actes dépassèrent tout ce dont j’étais capable en temps normal. Je m’approchai de ma compagne de plus en plus et posai mes mains sur ses hanches. Décidément, je ne tenais pas très bien l’alcool. Puis, elle partit avant même que je n’en aie conscience. Ce n’est qu’une fois que je le réalisai que je pris la direction de la sortie, ce chemin même qu’elle avait emprunté quelques minutes auparavant. Pris dans ce qui devait sembler un excès de folie, je repérai l’enseignante et me dirigeai vers elle. Je tendis le bras une fois près d’elle afin de saisis le sien puis, murmurai ce simple nom : « Holly. ». Lorsque Cheyenne se retourna, je posai mes lèves sur les siennes et l’embrassai avec la passion du désespoir. Pendant cet instant qui me paru si long et si court à la fois, je me sentis revivre. Une énergie nouvelle naquis en moi. C’était magique.
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MessageSujet: Re: « This is gonna hurt like Hell » • Charles « This is gonna hurt like Hell » • Charles EmptyMar 1 Nov - 5:31





« pretty handsome awkward »

CHARLES – « Holly »

Il y avait quelque chose d'étrange entrelacé dans la manière qu'il avait de m'embrasser. Quelque chose d'urgent, de désespéré. Comme s'il avait peur qu'une fois mes lèvres libérées il n'aurait jamais plus la moindre chance de m'embrasser et que dès lors il comptait bien en profiter un maximum immédiatement. Autant dire qu'il n'avait pas tort sur le fait que jamais je ne l'embrasserais de nouveau, cet énergumène brûlait toutes les étapes de la bienséance romantique et commençait par m'appeler du prénom d'une autre. Etait-il fou? Devais-je m'inquiéter? Maria avait-elle fait erreur en l'engageant et devait-elle s'occuper de la sécurité du corps professoral avant de voir pour s'intéresser à un tout autre animal? Charles avait au moins le mérite de m'avoir estomaquée et ce n'est qu'une fois que j'entendis un gémissement de plaisir provenir du fond de sa gorge que je réagis. Il m'embrassait, je ne répondais pas. Au lieu de quoi, je restais les yeux largement ouverts dans l'espoir qu'il ouvre les siens et ne remarque que je n'étais pas celle qu'il imaginait. Je gardais les yeux ouverts pour maintenir en vue le fait que cela n'était jamais qu'un quasi inconnu m'embrassant et que je ne devais pas commencer à m'imaginer des choses comme je pouvais si bien le faire. C'était à croire que tout le monde s'était donné le mot ces temps-ci, comme si j'étais marquée d'une cible dans le dos qui disait quelque chose du genre "mère célibataire, flirtez, séduisez, embrassez à volonté !". D'abord Logan, maintenant Charles. J'allais devoir revoir Edward demain, allais-je devoir m'inquiéter? Non. J'en doutais: il était marié, cet énergumène là . Ouf !!! Un peu de répit.

CHEYENNE – « Non mais. CA VA PAS DANS VOTRE TÊTE ?! »

De mon exclamation s'était échappé un geste brusque mais pourtant aussi instinctif que l'était le fait de me méfier de tout ce qu'il pourrait bien dire pour se justifier. Après tout, il n'était qu'un homme et je m'entendais fréquemment dire que j'étais une femme désirable. Sans doute était-ce Edward qui avait arrangé ce coup là aussi, auquel cas il avait signé son arrêt de mort puisque j'étais déterminée à ne pas laisser l'action impunie. Charles, lui, y a eu droit immédiatement: à peine ses lèvres lâchèrent les miennes que je fixais son regard dans l'attente d'une reconnaissance, d'un signe qui me ferait savoir que tout n'était qu'un mauvais rêve de sa part, qu'il était somnambule et que rien n'était sa faute. Rien. Aucun regret. Aucune reconnaissance d'erreur. Aucun geste laissant à supposer qu'il était navré d'avoir ainsi profité de moi. Mon poing vola, comme en slow motion pour détailler le moindre muscle détaillé alors que je préparais mon coup. Quelques secondes plus tard, un magnifique uppercut avait démoli la mâchoire de Charles au même titre que mes phalanges, aussi alors qu'il se passait la main sur la joue je secouais ma main sous l'effet de la douleur, priant pour que cela ne disparaisse pas trop vite.

CHEYENNE – « Pourquoi vous avez fait ça, exactement ?? »

J'étais en colère, mais je voulais surtout comprendre. Savoir pourquoi ça m'arrivait à moi et, si la réponse ne me plaisait pas, envisager de lui en coller une seconde si le besoin s'avérait....
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MessageSujet: Re: « This is gonna hurt like Hell » • Charles « This is gonna hurt like Hell » • Charles EmptyDim 13 Nov - 5:22



CHEYENNE & CHARLES



Leaning now into the breeze
Remembering Sunday, he falls to his knees


Je devais peut-être être trop … absorbé par le baiser que je donnais à la brunette pour me rendre compte de quoi que ce soit, l’alcool me brouillant les idées n’aidait certainement pas à me faire garder les deux pieds sur terre. Il y avait si longtemps que je n’avais pas revu Holly et la voilà qui se tenait droit devant moi. Je ne pouvais en aucun cas laissé la chance me passer sous le nez. Elle me manquait terriblement et je tentai de lui faire comprendre par un baiser. Pourtant, elle était différente. Ce n’était pas la Holly que j’avais connu. Évidemment. Lorsque ce baiser qui, soit dit en passant me plu peut-être plus qu’il n’aurait du, se termina il ne fallu que quelques secondes avant que je sentes une pression sur ma joue qui e fit tourner la tête. Au même moment ou je réalisai que l’on venait de me gifler, j’entendis la voix mélodieuse de la jeune femme presque hurler ces mots.

    « Non mais. CA VA PAS DANS VOTRE TÊTE ?! »


Une fraction de secondes plus tard, je sentis une douleur lancinante qui paralysait le côté gauche de mon visage. Ce qu’elle avait de la force cette femme. Je me massai la joue pendant un long moment, histoire de voir si la douleur disparaîtrait, mais pas de chance. Après tout, il faut vivre avec les conséquences de ses actes. Enfin, je ne sais si c’est la voix de la femme ou la claque qui m’a fait reprendre mes esprits, mais on dirait que lentement, je réalisai qu’il y avait peut-être eu erreur sur la personne. Pourtant, tout restait quelque peu flou dans mon esprit. Je ne savais pas si je devais partir chez moi ou retourner dans le bar. Je n’envisageais même pas l’excuse. J’étais trop dans ma bulle pour avoir conscience de la réalité, de la gravité de mes actes. Dans mon état, il m’était impossible de faire une quelconque différenciation entre la brunette qui se tenait devant moi, toujours cet air vexé, fâché, outré au visage, et celle qui fut jadis celle que je considérait comme étant la femme de ma vie. Alors que je tentais de tout comprendre, je sentis un léger vertige me prendre et mes jambes fléchirent. Je me redressai rapidement par contre. Me massant toujours la joue, j’entendis sa douce voix résonner une fois de plus sans que je n’aie répondu quoi que ce soit à sa première questoin. Je ne savais pas quoi lui dire de toute façon. Tout était trop confus.

    « Pourquoi vous avez fait ça, exactement ?? »


Ohla, elle me demandait tout un effort de concentration maintenant. Attendez, je dois me souvenir… en fait, je me souviens très bien, mais comment lui expliquer sans passer pour un fou. Du moins, comment faire pour ne pas empirer ma situation. J’étais déjà dans de sales draps et j’avais agis comme le pire des idiots, un saoulon de première.

    « Je … euh … je ne sais pas. »


J’avais cette voix dans ma tête qui me traitait de menteur. Elle me répétait ce mot sans cesse.

Allez Charles, dis lui tout. Racontes lui cette jolie histoire, ce qui s’est passé avec Holly. Dis lui à quel point tu as aimé ce baiser et que tu voudrais réitérer l’expérience.

Oh mais tu vas la fermer?, pensais-je.

Je fermai les yeux une fraction de seconde avant de les ouvrir de nouveau, tentant de rassembler mes pensées. J’ouvris la bouche, mais pas un son n’en sortit. Je la refermai, poussant un soupir. J’étais véritablement pathétique.

    « Vous n’êtes pas Holly? »


Ces paroles franchirent mes lèvres sans que je n’y aie ne serait-ce pensé. C’était une question idiote vu sa réaction. Et pourtant, c’était tout ce que j’étais capable de dire.

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MessageSujet: Re: « This is gonna hurt like Hell » • Charles « This is gonna hurt like Hell » • Charles EmptyMer 18 Jan - 17:15

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