Buvant un verre dans le bar du coin, le jeune homme voulait prendre de la distance avec sa vie réel et tous les défauts qui entouraient le jeune homme. Adam n'avait pas eut une des plus bonnes journées, à vrai dire non ce n'avait pas été une bonne journée. Il poussa un soupire demandant un nouveau verre toutes les deux minutes et le buvant d'une seule traite ... Adam avait cette mauvaise habitude ; de boire pour oublier les soucis du quotidien et toutes les perturbations causées par toutes les personnes qui l'entouraient. Une personne en particulier lui chagrinait ses pensés ; Jude. Depuis quelques semaines Bennet n'avait pas eut de nouvelles de la demoiselle, tout s'était bien passé. Même s'il pensait qu'il avait des sentiments pour elle, mais c'était encore trop confus dans sa tête et dans son cœur. Dans le parc du campus ils avaient parlé et avaient échangé de tendres baisers mais tout cela c'était terminé d'une façon plus que déplorable ... Ils avaient crié et s'étaient séparés avec des mots plus hauts les uns que les autres. Adam ne voulait pas perdre la jeune femme avec qui il avait lié une belle relation. Il avait le sentiment d'avoir une nouvelle fois tout gâché, de l'avoir terriblement blessé. Adam but un dernier verre et poussa un soupire en posant les billets sur le comptoir lui laissant la monnaie au barman pour son pourboire. Il poussa les portes du bar, la cigarette au bec l'allumant en se dirigeant vers sa voiture qui tait de l'autre coté de la rue. Le jeune Bennet ouvrit la portière et alluma le contact et baissa la vitre avant de claquer la portière. Il embraye, passa la première vitesse et accéléra et roula en direction de The Milky Way Residence.

Continuant de rouler et de fumer sa cigarette il jeta celle-ci quand elle arriva au filtre. Adam se gara dans le parking réserver aux étudiants et descendit de sa voiture, la fermant à clé. Il traversa le parking, dans l'espoir de pouvoir croiser la jeune femme qui hantait ses pesées, il savait qu'elle habitait dans la chambre d’à côté mais n'avait jamais osé taper à la porte de cette chambre. Certainement pas peur .. Il était vrai qu'avec Jude, Adam n'était plus le même, il n'était plus arrogant, sûr de lui ... Elle le changeait mais de la bonne manière. L'étudiant arriva au pas de sa porte sortant les clés de sa chambre et tenta d'enfoncer la clé dans la serrure, même s'il avait les idées claires sa vue était dans le brouillard. Soudain il entendit des pas derrière lui, et une voix qu'il connaissait si bien ... Il avait tant espérait ce moment qu'il pensa que c'était l'alcool qui lui jouait des tours et ne se tourna même pas.

Mon monde s'écroulait. Spectatrice du désastre je ne pouvais tenir une seule partie de ce passé menteur encore debout. Mon père n'était pas mon père, ma mère avait été tué par mon " père ", 'javais une soeur, au fond.. Qui étais-je ? Les yeux pleins de larmes je ne savais plus quoi faire ni vers qui allé. J'étais déchirée, perdue et seule. J'avais toujours aimé la solitude mais aujourd'hui je la détestais. Je ne voulais pas de ça, je voulais quelqu'un qui puisse me prendre dans ses bras et me dire que tout se passera bien. Quelqu'un qui prendrait soin de moi dans cette période sombre de ma vie, de cette nouvelle vie avec des vérités qui m'éclatent à la gueule.
Enfermée dans cette chambre je n'avais pas parlé à mes colocs. J'attendais. J'attendais la seule personne qui voudrait peut être ouvrir ses bras à mon corps et pansé les blessures de mon coeur. J'avais peur, je tremblais, j'étais en crise de larmes, mais toujours aussi silencieuse. Je ne savais pas comment y allé. Tout s'était si mal finit mais j'avais encore la chaleur de ses lèvres sur moi. Deux jours. Deux jours que je n'allait plus en cours, juste en danse et cela avait été pitoyable aujourd'hui. Contre le mur, le briquet dans la main, j'entendais sa démarche. Je me leva, pieds nus, en débardeur et short noir, les cheveux encore humide. J'ouvris la porte et de mes pieds humides, je marcha jusqu'à lui , la voix tremblante et cassée.

- Adam..

Il ne se retournait pas et ouvrit la porte pur s'engouffrer dans sa chambre. Encore plus de larmes, toujours plus de larmes et de douleur. Je ne savais pas si il ne m'avait pas entendu ou si il n'en avait pas fait exprès pour me punir )pour me dire de partir que je n'avais plus de place dans sa vie. Un coteau planté dans le coeur qui descendait dans mon ventre te labourait mes entrailles. J'avançais vers sa porte et y tapait, mais à bout de force pour cause d'avoir pleuré pendant des heures et des heures depuis des jours je tomba a genoux, au pieds de son entrée. Je posais mes mains sur la porte.

- Adam.. murmurais-je

J'avais besoin de lui et j'avais peur, une peur bleue, qui s’emparait de chacun de mes pores, qui dévorait mon âme et mes pensées. Et dans des sanglots encore plus fort et encore plus douloureux je me mis à hurler de toutes mes force ces mots qui pourrait peut être le faire changé d'avis. Ma voix était pleine de douleur, de sentiment d'abandon, de question, une voix cassée par la vérité.

- Adam j'ai besoin de toi !

Le jeune homme n'était pas dans son meilleur état et crut entendre une voix familière ; celle de Jude. Mais il pensa directement que c'était l'alcool et son cerveau qui lui jouaient des tours. Il poussa un soupire en même temps qu'il poussa la porte de sa chambre. Il ferma la porte avec son pied et jeta les clé sur le meuble proche de cette dernière. Adam avait beaucoup souffert de cette situation de confiance à sens unique qu'il a, enfin avait avec la jeune femme. Oui puisque cette relation n'était plus puisqu'il n'avait plus eut, depuis leur dispute, de nouvelles de Jude. Mais il est vrai que lui non plus ne lui en avait pas donné, plusieurs fois il avait commencé à l'appeler mais avait aussitôt raccrocher. Il pensait qu'elle ne voulait plus entendre parler de lui, après tout elle avait peut-être raison sur le fait qu'elle ne voulait plus le voir. Il avait haussé le ton sans véritable raison ; enfin, il avait juste dit ce qu'il pensait et ressentait. Adam avait l'impression que de se confier à elle, de se montrer vulnérable n'avait rien d'important pour la demoiselle, mais au fond il savait parfaitement que c'était le contraire. Adam ouvrit la fenêtre -pas de colocataires en vue- et alluma une cigarette quittant alors son blouson en cuir noir.

Il se dirigea de nouveau vers la fenêtre et posa ses avants bras du le et tira sur la cigarette. Relâchant dans la pénombre la fumée grisâtre et épaisse. Adam fixa les lumières de la ville, les jeunes gens qui étaient en bas du bâtiment et qui discutaient à haute voix, il écrasa la fin de sa cigarette contre le rebord de la fenêtre et jeta celle-ci dans le vide. Bennet ferma l'ouverture donnant sur la ville et se retourna en sursautant entendant de nouveau cette voix familière, remplie de douleur. Les quelques mots que cette voix lui disait lui donnèrent des frissons. Il alla vers la porte et l'ouvrant, à hauteur des yeux il n'y avait personne. Adam baissa son regard et vit Jude, au sol .. Il fronça ses sourcils et se mit à sa hauteur. Il caressa ses cheveux et lui dit :

- Jude rentres ne reste pas comme ça ..

Il prit le bras de la demoiselle et la releva, et la conduit dans sa chambre, fermant de nouveau la porte et l'installa, assise sur le lit. Adam regarda la jeune femme qui n'avait pas l'air d'aller du tout. Son visage était remplit de peine comme quand elle l'avait quitté sauf que ce soir il n'y avait pas d'amertume, et il était heureux que Jude soit venu le voir lui et pas un autre. C'était peut-être une façon pour elle de lui montrer qu'elle lui faisait confiance.

Alors qu'il me prenait dans ses bras un long discours sortie de ma bouche. Des phrases,d es mots, si douloureux que cela m'en tranchait la gorge. je ne pouvais plus m'arrêter. Je parlais je parlais même si cela devait causer ma perte, même si cela devait engendrer sa fuite.

- Je suis perdue Adam il n'y a plus rien qui tient debout dans ma vie, Je ne m'appelle pas Jude Callen mais Judiana Korajkov je suis Russe et mon père Russe n'est pas mon père. J'ai une demi soeur qui à débarqué dans ma vie comme ça du jour au lendemain pur que je m'occupe d'un homme que je ne connais même pas et dans tout ça rien ne me semble absurde car quand j'ai tué ces hommes et que j'ai pris la fuite avec mon dernier garde du corps encore vivant je savais qu ce n'était pas moi, que je ne savais nullement qui j'étais. Je me suis toujours battue pour avoir un semblant de vie, pour valoir quelque chose, pour avoir un repère une fierté, mais seule ma mère était capable d'être fière d'avoir eu une fille avec un parfait inconnue et de mentir à son petit bonheur. Je ne suis pas humaine et en te rencontrant j'ai enfin vécu quelque chose, quelque chose qui me faisait dire que j'étais humaine, que j'avais peut être le droit au bonheur et que mon passé resterait mon passé mais Emy est arrivé me brandissant la lettre sous les yeux et je ne pouvais qu'affirmer, que constater que cela n'était que vrai puisque mon père ne s'est comporter avec moi que comme un homme qui devait s'occuper d'une chose vivante. Alors j'ai dérapé et j'ai faillis mourir, je me suis même jeté dans les bras de la faucheuse et pour la première fois de ma vie Adam je sens que je fais quelque chose de bien, que je peux entreprendre quelque chose dans le quel je serais heureuse, je sens que j'ai le droit de vivre un tout petit peu mais tout s'effondre tout brûle.. Et puis qui voudrait d'une tueuse ?

Tout était sortie aussi glaciale et douloureux que quand c'était dans mon coeur, me voilà libre et soulagée, une chaleur humaine envahissant mon corps. les larmes devenaient chaude malgré mes tremblements incessants. Il n'y avait plus rien, non plus rien qui n'avait résisté à ce feu dévastateur que je venais provoqué. Chaque parcelle de ma vie venait de brûler dans mes mots sous mes yeux. Je pouvais enfin m'avouer la vérité ; je n'étais pas celle que je croyais..
Mais en fait qui suis-je ? Personne.
alors que tout était glaciale et douloureux, j'avais parlé, bruler des mots et des cris en m'agitant dans la chambre et je croyais que tout resterait chaleureux et doux. mais en fin de compte tout redevenait glacial et douloureux.