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" Today is the tomorrow we worried about yesterday."

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MessageSujet: " Today is the tomorrow we worried about yesterday." " Today is the tomorrow we worried about yesterday."  EmptyLun 27 Juin - 13:58


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CLAYNON She glared at him, feeling the old frustration. Sometimes in his presence she felt the deepest connection to him, and other times she felt completely alone-as though any bond to him was her own bitter imagination. ANN BRASHARES


Quelques semaines plus tôt,
Alors qu’une jolie blonde se penchait un peu plus pour agrandir son champ de vision. Ou surtout zoomer par trois sa vision quasi-latérale des saisonniers du DNA Lounge, sa soif de potins et sa facilité de tenir des secrets 5 minutes eurent raison d’elle. « Petrov’ ? Tu sais ton français là… Le pas moche ? » Chose a laquelle la brunette répondit par un « hum » totalement désintéressée. Comme si pendant une fraction de seconde une de ses plus proches amies venait d’insinuer que Manon connaissait des garçons au physique atypique. Et comble, qu’elle leur adressait la parole. Superficielle un jour, superficielle toujours.
« Il a un jumeau, mais genre jumeau à l’identique. Et en plus c’est un des tiens, enfin tu sais un Iota quoi. » Inutile de garder le suspense plus longtemps, les seuls mots qu’elle garda en tête furent « jumeau & iota » ni plus, ni moins. En reliant avec le reste d’informations récoltées cela donnait l’information capitale : « Guillaume a un jumeau » et vu comment était le français ce jumeau susciterait toute son attention l’espace de quelques temps. C’est dans de telles conversations qu’elle regrettait presque de ne pas vivre dans le pavillon IOTA et de ne plus y passer aussi souvent que ça. Pour ne pas passer pour la totale ignorante elle se contenta d’opiner du chef, manière "j’étais déjà au courant merci" et commença discrètement à effectuer ses premières recherches. Non pas qu’elle cherchait déjà un moyen peu honorable de se venger de Guillaume (alors qu’il ne lui avait rien fait mit à part coincer dans un couloir pour discuter) mais surtout de comprendre pourquoi il ne lui avait rien dit de ce grand élément de son livret de famille. Monsieur prenait l’étiquette du parfait homme honnête mais à la question de sa famille restait quasi-muet.

***

Entre la semaine où elle a appris l’existence de ce jumeau et aujourd’hui ; 10 jours se sont écoulés. Non pas le temps qu’il lui a fallu pour récupérer son numéro de téléphone, juste le temps de se renseigner sur lui. Savoir ce qui faisait, d’où il venait, comment il s’appelait. Un travail de détective enfin pas tellement ; à Berkeley y suffisait seulement de connaître les bonnes personnes pour qu’elles parlent sans s’en rendre compte. Rien de bien flippant dans tout ça vu qu’avec le premier renseignement obtenu le contexte de leur future première rencontre se dessina trop facilement que ça en devenait suspect.
Dans la vie il y a ceux qui se laissent vivre croient au destin ou à n’importe quelle idiotie de ce genre, et il y a ceux qui forcent les choses à se produire. Pas de l’éternel refrain que chaque chose se passe pour une raison mais surtout de la témérité et une curiosité qui lui causerait des troubles un jour. Manon s’aventurait pour la première fois dans La Marina, et pour cause ce lieu était connu des amateurs de sports nautiques. La française n’en a vaguement entendu parlé, après tout mit à part le cheerleading elle ne pratiquait plus rien d’autre alors elle n’avait eu juste à se renseigner sur les horaires des entraînements et a remercier le ciel qu’elle assisterait donc au dernier entraînement de la saison.
Si au départ le plan semblait se dérouler à la perfection une fois arrivée sur place l’envie de faire demi-tour se fit à plusieurs fois ressentir. Anxieuse et fébrile elle porta à plusieurs reprises ses ongles sur le bord de ses lèvres, prête à les ronger d’une seule traite. Ce n’était pas comme si elle allait à la rencontre d’un total inconnu pour la première fois, et s’il tenait aussi bien aux Iotas que tous les autres garçons de la confrérie il ne resterait pas totalement insensible au fait d’avoir une cheerleader encore habillée de son uniforme sous les yeux. Rien qu’avec son absence totale de connaissances sur le surf ou sur l’équipement nécessaire elle grillerait sa première idée que de vouloir faire semblant d’être intéressée par le surf et s’inscrire pour le semestre prochain. Alors ne trouvant pas autre chose qui puisse tenir la route, l’improvisation serait le maître mot. Là elle était encore trop sûre d’elle, tout à fait en mode d’agir comme la petite peste que tout le monde adorait détester. Manon avait juste oublié qu’elle se prendrait une sérieuse gifle en se rendant compte qu’elle parlerait avec le sosie d’une hypothétique future relation. Enfin ça n’était même plus vraiment d’actualité avec le Sigma vu comment cela s’était terminé. S’avançant pestant Dame Nature de la tonne de sable située au bord elle aurait préféré que ce Clayton fasse du parachute, n'importe quel sport qui titillerait son adrénaline. L'équipe de surf n'avait pas une renommée glorieuse chez les cheerleaders, mais depuis que l'équipe de foot' avait éliminé les Stanfordians ; la direction des sports avait prôné l'ouverture d'esprits, le rassemblement autour d'une seule chose ; Berkeley. Mais le surf sérieusement...

Enfonçant un peu plus ses baskets dans le sable, elle se maudit de n'avoir pas retiré ça et surtout d'arriver comme une fleur devant un type qui la prendrait pour une folle, ou une obsessionnelle de sa personne. Au pire les cours finiraient bientôt et ils auraient donc 2 mois pour oublier ce petit incident. Essayant de trouver la mimique parfaite pour arriver devant lui, elle se rendit compte bien trop tard qu'elle n'en était plus qu'à quelques mètres. Si bien que faire demi-tour maintenant lui vaudrait sûrement une réflexion de la part d'autres membres. Par chance l'entraînement avait du commencé plus tôt ou bien les sportifs avaient été libérés plus tôt. Alors il ne restait plus quelques personnes dont ce fameux Clayton. Encore hésitante sur la manière de l'aborder sans trop le bousculer, elle entreprit d'ouvrir la bouche quand son regard croisa le sien et qu'elle fut quelque peu décontenancée.
A croire qu'elle oubliait même qu'elle en avait une de jumelle, et que les réactions des gens tournaient toujours au même interrogatoire. Histoire d'éviter de passer pour une petite adolescente qui reste ébahie, l'idée d'un double date avec sa jumelle et les deux se forma dans sa tête. Plum la tuerait si elle lui évoquait juste l'hypothèse que... Plum se concentrait trop sur le titre de Prom Queen pour juste se divertir de quelque chose d'autre. Rapidement ressaisie elle n'hésita plus et fonça en accélérant le mouvement.
Quelques mètres les séparaient, puis de quoi caser plusieurs serviettes de plage, puis là presque proches. Rien de bien tendu, rien de bien complexe elle avait beau avoir du mal à le regarder dans les yeux elle savait qu'elle avait en face d'elle Clayton et plus Guillaume. Maintenant il ne lui restait plus qu'à voir si comme son frère, monsieur se la jouait aussi beau parleur.

« Je savais que ce n'était pas le genre de Guillaume, la plage, le surf et tout le reste. »

Ton entendu, pas de tactique d'attaque. Après tout c'était un Iota et on se jurait clémence entre membres de même confrérie. Parler de son frère était sans doute risqué car si certaines relations de gémellité sont fusionnelles, ou de bonne entente comme les Petrov-Versier d'autres étaient beaucoup plus tendues et difficile à comprendre. Il ne fallait pas être issu d'une grande école pour en déduire qu'eux deux se situaient plus de ce côté là que du côté de la franche camaraderie. Manquait plus qu'à savoir si le jeune Iota pouvait se montrer aussi mauvaise langue que la jeune femme.

« Non pas que je sois en train de te comparer à ton frère... J'essaie juste de comprendre pourquoi il ne m'a jamais parlé de ce côté là de sa vie, ou plutôt de son sang même. »
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MessageSujet: Re: " Today is the tomorrow we worried about yesterday." " Today is the tomorrow we worried about yesterday."  EmptyLun 27 Juin - 16:45


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Contrairement à ce qu’on pourrait penser, le surf n’a rien d’amusant quand on le pratique dans un cadre universitaire. Ici, c’était bien connu, on pratiquait un sport et non pas un loisir. D’ailleurs, l’entraineur de l’équipe était là pour s’en assurer. Heureusement pour Clayton, il n’avait rien contre cela et se pliait facilement aux exigences de son entraineur. Après tout, cela ne lui ferait pas de mal… et puis les entraineurs étaient généralement d’anciens professionnels, alors leurs conseils étaient toujours bons à prendre. Et puis de toute façon, en ce qui concerne le plaisir, Clayton se débrouillait toujours pour passer plus de temps que prévu sur la plage. Aujourd’hui ne faisait pas exception étant donné que l’entrainement avait tournait court à cause des vagues qui ne semblaient pas décidées à montrer le bout de leurs nez. Assis sur sa planche, Clayton continuait de guetter le large à la recherche de la moindre petit vague. Après plusieurs minutes passaient à tanguer au grès de la mer, Clayton se décida à rejoindre la plage. Il s’allongea alors sur sa planche, avant de se mettre à ramer à l’aide de ses bras.

Sur la plage, la moitié de l’équipe de surf s’était réunie dans un bar non-loin. Tous espéraient le retour des vagues, autrement dit, du vent. Toujours armés de leurs combinaisons, ils se tenaient prêts. Mais Clayton avait quelque chose d’autre de prévu, il fallait qu’il appelle sa mère histoire d’organiser son retour à Washington. Quelque peu nauséeux à l’idée de revoir son père adoptif, Clayton organisait son week-end de telle sorte à ne pas tomber nez-à-nez avec celui-ci. Arrivé sur la plage, Clayton attrapa sa serviette et se la passa autour de la taille. Il ôta finalement sa combinaison, laissant son torse frémir sous la brise qui soufflait continuellement sur le littoral. C’est d’ailleurs à ce moment précis que Clayton remarqua la cheerleader qui semblait s’approcher de lui. Comment savait-il qu’elle était Cheerleader ? Tout simplement parce qu’elle portait encore l’uniforme, ce qui n’était pas tellement judicieux vu l’état de ses chaussures. Arquant un sourcil, Clayton laissa tomber sa combinaison sur sa planche… Il n’était pas du genre à draguer et n’était pas non plus du genre à fantasmer sur les cheerleaders, du coup, il continua sa petite affaire, sans se soucier de la cheerleader qui semblait se débattre avec le sable.

Il dénoua alors la serviette qu’il s’était passé autour de la taille et s’essuya. S’il ne craignait pas le soleil et la chaleur, le froid avait tendance à le paralyser sur place et dieu seul sait à quel point la chaire de poule n’a rien de glamour. Une fois les jambes et le torse sec, il sécha ses cheveux encore trempés et dégoulinant. Aveuglé par la serviette, Clayton remarqua tout de même la présence d’une autre personne vraisemblablement arrêtée face à lui. Elle était donc là pour lui…

Tout souriant, Clayton leva alors la serviette de son crâne. Sans surprise il reconnut Manon qu’il avait déjà croisé sur le campus ou chez les Iotas. Pourtant, même s’ils s’étaient croisés plusieurs fois, ils ne s’étaient jamais adressés la parole, alors pourquoi maintenant ? Un coup de foudre ? Ouais ou pas… Quand Manon annonça la couleur, Clayton ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel. A croire que le monde ne tournait qu’autour de ça ! Sans répondre à la cheerleader, Clayton se pencha pour attraper sa planche. Il n’avait pas spécialement de temps à perdre… surtout si c’était pour parler de ce soi-disant frère. Mais quand Manon reprit la parole, Clayton se redressa.

« C’est pas mon frère… » Dit-il sèchement avant de placer sa serviette sur ses épaules. C’était bien connu, Guillaume était un sujet tabou et quiconque abordait le sujet, n’était pas forcement bien reçu. Pourtant la jeune fille ne semblait pas forcement porter Guillaume dans son cœur vu les petites remarques qu’elle lançait.

« Et pourquoi ça t’intéresse ? Il t’a largué et tu cherches à te venger ? Ou un truc du genre ? » Reprit-il un peu moqueur « Si c’est le cas, je suis désolé, mais je peux pas t’aider… »

Sans ajouter mot, Clayton se baissa à nouveau, attrapa sa planche de surf qu’il glissa sous son bras. Quand il se releva, il sourit à la jeune fille. « Mais t’es du genre canon comme fille, t’auras pas de mal à te trouver un autre gars. » Bon d’accord, là il se la jouait un peu dragueur du dimanche. D’un signe de tête, il désigna alors le parking non loin de la plage.

« Ca te dérange pas si on continue cette fooolle discussion en marchant ? »
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MessageSujet: Re: " Today is the tomorrow we worried about yesterday." " Today is the tomorrow we worried about yesterday."  EmptyLun 27 Juin - 20:30


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« Oui ce n’est pas ton frère j‘ai des troubles de la vision… L’uniforme de cheerleader ne veut pas dire conne hein. » Regard noir, depuis quelques temps les réflexions peu gentillettes à propos de leur activité revenaient en force. Et si au début Manon n y voyait de la part de leurs détracteurs seulement de la taquinerie et de la jalousie, le phénomène prenait une telle ampleur qu’elle commençait à voir l’agression où il n y en avait pas. A sortir de ses gonds pour la moindre petite phrase et a rester cynique tout au long du reste de la conversation. Elle sentait bien que Clayton s’en foutait qu’elle soit cheerleader ou pas, c’est surtout le fait de devoir parler de Guillaume qui le perturbait. Et son regard fuyant, ou son attitude à vouloir occuper ses mains lui montrèrent bien qu’elle faisait bonne route pour l’énerver. Ce n’était pas son ambition première après tout, ne jugeant pas utile qu’il se mette à l’insulter ou à l’assommer avec sa planche. Elle cherchait juste à savoir si ce qui se disait était vrai, que même sur le campus il y avait la comédie dramatique de l’année. Soupirant une première fois, elle se retourna et ramena ses cheveux sur son épaule droite, elle avait beau être gauchère elle les ramenait toujours vers la droite et ce manège pouvait durer une bonne heure si ils continuaient à virevolter un peu trop fortement. La Marina était un endroit agréable au premier coup d’œil, en venant ici on aurait limite un bon pressentiment sur ce qu’on ferait ici. Dommage que ce lieu servait surtout aux sports, Manon s’y verrait presque lézardant toute la journée. Quoique cela serait possible il suffisait juste de faire son plus beau sourire au staff des multiples baraques d’équipements.

Pensant qu’en le lançant directement sur le sujet de son frère elle avait malheureusement tout faux et qu’il se braquerait ensuite instinctivement. Manon commença déjà à réfléchir à la manière dont elle se sortirait de là et quel sujet pourrait potentiellement l’intéresser. Pour une fille qui savait à peine comment monter sur une planche on exclut d’office le sujet du surf. Commencer à critiquer, elle ne le faisait pas avec de total inconnu ; il ne lui restait plus qu’à attendre. Limite prier pour un signe, pour un petit quelque chose qui viendrait la sauver. Par surprise c’est Clayton qui lui apporta ce signe, et même si le ton se voulait moqueur et taquin. La remarque la fit éclater de rire, si bien qu’elle ne s’en cacha même pas. Il n’avait pas l’air de connaître le lien qui l’unissait à Guillaume. Et si il pensait qu’elle se vengerait de cette façon si il l’avait bien largué c’est qu’il la prenait vraiment pour une débutante. Jouant la comédie d’être vexée, elle enchaîna sur une petite moue boudeuse et triste. La petite moue de la fille a qui on a du mal à en vouloir, celle qui accompagnée de larmes vous obligerait presque à donner tout ce que vous possédiez. Le côté femme-enfant que la française maîtrisait encore à la perfection et qui lui permettait de s’offrir de beaux échappatoires dans des situations d’ordinaire difficile à gérer.

« Il m’a brisé le cœur oui… » C‘est qu‘elle en serait presque crédible. Y aurait presque des larmes qui perleraient sur son visage, et une voix qui tremblerait. Oui, d‘où le presque. Se penchant à nouveau vers Clayton, son regard se fait plus pétillant et effectuant un mouvement de tête qu‘elle termine par un sourire. « J’en arrive au stade où je dois chercher du réconfort ailleurs, et a donc effectuer un transfert sur le jumeau… » Ses prunelles noisettes qui ne lâchent pas une seule seconde les siennes, malgré les rayons du soleil qui picotent à plusieurs reprises, si bien qu’elle en arrive au point de placer sa main en visière. Mais ce détail ne la trouble en aucune sorte.« J’espère ne pas t’avoir provoqué de fausse joie, c’est faux tout ça. Il ne m’a donc jamais largué je l’ai juste abandonné en venant à Berkeley. Et il s’était mit dans la tête que peut-être ça pourrait se faire ou quelque chose comme ça une fois installé ici aussi. » A l’entendre on penserait qu’elle prenait un malin plaisir à le tourner en dérision, à limite le rendre inutile. Alors que ce n’était pas vraiment le cas, Guillaume s’était montré sympathique avec elle, et elle lui serait toujours redevable du fait qu’il lui ait permit de connaître du monde à Paris. Manon a une curieuse façon de rendre la pareille, et d’éviter de se porter en héroïne à chacun de ses récits. Le pire c’est que pour une fois elle n’en rajoutait pas, pour une fois, elle était honnête. Et qu’elle disait vraiment vrai. En venant pour l’échange, elle l’avait vraiment abandonné lui promettant de lui donner des nouvelles chose qu’elle ne fit bien entendu pas une fois à l’heure de San Francisco. Et avait rit jaune quand elle l’avait croisé à Berkeley tout sourire, depuis quand il vivait pour le rêve américain ? Manon s’était retenue tout commentaire et avait donc préféré le laisser s’expliquer ; un mal pour un bien.
La brunette n’avait vécu que des histoires vouées à l’échec, et ne souhaitant pas ranger Guillaume dans la case des « hommes à abattre » elle préférait l’avoir en ami tout en sachant qu’elle pourrait compter sur lui à n’importe quelle heure de la nuit. En attendant, elle continuerait à croire que quelqu’un est fait pour elle. Quelque part dans le monde (niaiserie puissance mille), son âme-sœur, sa moitié, le coup de foudre. Bien sûr, n’empêche elle avait soit trompé son dernier petit-copain, soit l’avait quitté parce qu’il se montrait trop engageant pour l’avenir. Comme si à une fille qui ne pensait qu’à vivre au jour le jour on pouvait lui parler d’avenir, d’emménager ensemble et se mettre à organiser des barbecues chaque dimanche. Qu’on s’étonne pas ensuite, si elle vivait mal chaque début de relation et qu’elle préférait maintenant s’en tenir à lointaine distance. En parlant de distance, c’est bien la pensée qu’elle eut en tête en entendant la petite tentative de Clayton. Il semblait hésitant, ou novice mais cela ne lui ôtait pas ce petit charme, cette petite aura qui faisait que même s’il lui proposait un truc pourri elle ne s’empêcherait pas d’accepter. Par pur esprit de défi, et de découverte ; qu’il ne fallait pas voir autre chose là-dessous.
« J’en ai même trouvé DEUX !… » Sourire colgate, elle espérait quand même qu’il note la pointe d’égocentricité et de narcissisme. Et qu’il ne fuit pas par autant d’auto-compliments. La notion de modestie lui était inconnue et elle ne se voyait pas jouer à la fille sérieuse et estimable. La parfaite belle-fille à montrer aux parents. Manon n’a jamais été modeste même gamine alors commencer la vingtaine passée devenait suicidaire.

A son invitation, Manon arqua un sourcil. De son accent français et de ses petits tics elle avait pour habitude d’accentuer certaines syllabes en fonction de son humeur à l’instant précis. Si la situation l’agaçait, elle soupirait et accentuait les « o » dans le cas contraire c’était une autre voyelle. L’utilisation de folle & l’accentuation la fit illico penser qu’il cherchait à se moquer royalement et joyeusement d’elle, tout en jouant le parfait séducteur. Ou peut être qu’encore une fois elle se faisait un film pour rien & qu’il voulait juste marcher avec elle partit d’une bonne intention. « Tu veux plutôt dire t’accompagner jusqu’à ta voiture en discutant ? Je dois sûrement faire le trajet que toutes tes groupies font à chaque fin d’entraînement ou de compétition… Je me sentirais presque dans la normale, et être normale ça ne me rassure pas des masses. »

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MessageSujet: Re: " Today is the tomorrow we worried about yesterday." " Today is the tomorrow we worried about yesterday."  EmptyMar 28 Juin - 22:07



CLAYNON She glared at him, feeling the old frustration. Sometimes in his presence she felt the deepest connection to him, and other times she felt completely alone-as though any bond to him was her own bitter imagination. ANN BRASHARES

La serviette sur ses épaules, la moitié des poils de ses bras hérissés, Clayton lutter pour ne pas grelotter. Il avait beau passer la majeure partie de ses après-midi dans l’eau, il n’en restait pas moins frileux et le vent iodé propre aux bords de mer n’arrangeait rien. Après avoir assuré la prise qu’il avait sur sa planche, Clayton se mit à sourire. Bien qu’elle fût française, la cheerleader ne manquait pas d’humour, persuadée d’avoir un certain pouvoir sur tous les mecs qu’elle croisait. Que ça soit par ses petites remarques, ou son attitude, on voyait bien que c’était le genre de fille qui n’aimait pas passer inaperçue. Point positif, elle était suffisamment intelligente pour ne pas sortir avec Guillaume qui se révéla être une vraie sangsue. Pas étonnant en même temps… faut bien qu’un des deux frères soit plus débile que l’autre. Tout en écoutant les complaintes de la jeune étudiantes, Clayton attrapa son sac à dos dans lequel il avait précédemment rangé sa combinaison. Il ne voulait pas s’attarder sur la plage… il ne voulait pas finir congelé. Surtout qu’il devait téléphoner à sa mère en rentrant avant que le paternel ne soit rentré.

Quand il se redressa une nouvelle fois, Manon annonça fièrement avoir deux nouveaux soupirants. Sans vraiment le vouloir, Clayton se mit à rire doucement. Qui a dit que les cheerleaders n’étaient pas toutes les mêmes ? Dommage qu’elle n’est aucune originalité, elle n’était pas mal comme fille.

« Quelle chance tu as dis donc… ! » lança-t-il alors ironiquement. Clayton avait beau faire partie de la confrérie qui réunissait tous les sportifs, il avait du mal à rester sérieux quand il attendait les conneries que certains de ses frères ou sœurs étaient capables de sortir… comme le fait de se vanter d’être la fille du moment par exemple. Tu m’étonnes qu’après tout le monde traite les sportifs de sans-cervelles. Mais bon, il trouvait ça mignon dans un sens… être fier de ses défauts c’est ne pas faire preuve d’hypocrisie. Mais le meilleur était à venir. En effet, quand Manon prit la mouche concernant leur éventuel retour sur le parking, Clayton ne put s’empêcher d’éclater de rire.

« Sérieusement ?... Regarde autour de toi Miss Sunshine, t’en vois toi des groupies ? » Dit-il en jetant un coup d’œil à la ronde. Contrairement à l’équipe de football, l’équipe de surf ne comptait pas beaucoup de groupies… les seules qui étaient assez bête pour se dire groupie de surfeurs, faisaient elles-mêmes partie de l’équipe. « Tu dois confondre avec l’équipe de football je pense… et puis t’inquiète pas va… je suis sûr que t’es unique comme fille ! » Sans rien ajouter mais tout sourire, Clayton se mit en marche. Derrière lui ne restait que quelques goutes d’eau qui continuaient de tomber de son maillot. Elle avait beau se la jouait grande dame, Clayton se doutait bien que Manon allait suivre le pas. Les pieds qui s’enfonçaient un peu plus à chaque pas dans le sable chaud, Clayton se demandait pourquoi Manon s’intéressait à lui si elle n’en avait rien à faire de Guillaume…

Arrivé sur le parking, Clayton se dirigea vers sa voiture. Bizarrement le pas fut plus pressant. Surement du au goudron brulant. Arrivé à la chevrolet captiva grise de Clayton, celui-ci ouvrit le coffre et y rangea sa planche et son sac à dos. A l’intérieur tout était rangé, tout était en ordre… la faute à son côté maniaque, dans un coin de son coffre, une pile de vêtements secs, ses rechanges. Un sourire sur les lèvres, l’américain se tourna vers la française.

« Bon je me doute que tu sais à quoi ça ressemble là-dessous… » Commença-t-il à dire en montrant son maillot d’un geste du menton. « Mais ça te dérangerait pas de te tourner. » finit-il en faisant un cercle avec son annulaire. Quand la jeune fille s’exécuta, Clayton lança un coup d’œil à la ronde et retira son maillot. Avec la serviette qu’il avait gardé autour du coup il ôta les dernières traces d’humidités de ses jambes et le sable qui s’était collé à ses pieds. Il attrapa ensuite un caleçon qu’il enfila vite fait bien fait. « C’est bon ! » lança-t-il finalement à la jeune cheerleader qui avait suffisament patienté. En enfilant son jean diesel et son tricot Marc Jacobs, Clayton jeta un coup d’œil à Manon. Ouais bon, on est narcissique ou on l’est pas… faut toujours voir si les gens réagissent à votre sex-appeal. Enfin bref, pour finir, Clayton passa sa main dans ses cheveux encore humides qui prirent de suite une forme style coiffée mais décoiffée. Il s’assit finalement dans le coffre avant de mettre ses chaussures.

« au fait… je t’ai pas demandé mais … pourquoi t’es venue me voir au juste ? Tu t’intéresses vraiment à Guillaume ou t’étais juste curieuse de voir les différences ? » Dit-il tout en nouant les lacets de sa première tennis. « Je dois avouer que venant d’une jumelle, c’est assez surprenant… j’aurais pensé que ces choses là t’énervaient plus qu’autre chose… » Avec ça, Clayton annonça clairement que si elle ne le connaissait pas, lui la connaissait… bon il n’avait pas de super méga dossier sur elle, mais disons qu’elle ne passait pas inaperçue sur le campus. Une fois ses lacets noués, Clayton se releva avant de sautiller sur place.
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MessageSujet: Re: " Today is the tomorrow we worried about yesterday." " Today is the tomorrow we worried about yesterday."  EmptyMer 14 Sep - 21:37

corbeille :plop:
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