Étant donné que je ne partais pas en vacances cet été j’avais décidé de profiter autrement de mes vacances, ici à San Francisco. J’avais appelé mes parents la veille, ils m’annonçaient qu’ils auraient adoré me voir pendant les vacances, mais avec mes cours particuliers je leur disais que ce n’était pas possible, que je devais me concentrer pour la rentrée de septembre. Qu’est-ce qu’il ne faut pas leur dire aux parents, à une distance pareil, il n’avait aucun contrôle de mes activités à San Francisco, et l’indépendance était mon plus grand bonheur. J’avais mon appartement, enfin un studio à la confrérie, et je vivais comme bon me semblais. La clé du bonheur. Ce matin là, je m’étais levée de bon heure, la veille, j’étais juste sortie en ville pour aller au cinéma, le dernier Transformers ne me tentait que trop bien. Même seule mais qu’importe. J’étais rentrée chez moi tôt, il fallait bien que je rechargeais les batteries pour une soirée d’enfer qui m’attendait. Il y avait un mois pile maintenant, j’avais eu mes vingt deux ans, mais je n’étais pas encore bien installé ici, je n’avais donc pas fêté mon anniversaire. Juste une simple sortie en boite de nuit, mais c’était tout. Aujourd’hui, je commençais à bien me faire connaitre au sein de l’université, Blair Waldorf était dans la place, et je faisais déjà un peu ce que je voulais. Il y avait quelques personnes avec qui le courant passé très bien, et qui étaient décidées à me faire un anniversaire, même en retard. Je n’avais pas le droit de savoir où nous allions, et ce que nous y ferions. Tout ce que je savais, je devais être la plus sexy possible. Jusque là rien de bien dur, c’était naturelle chez moi. Me voilà donc un jeudi matin, sous la douche chaude qui me réveillait et me faisait un bien fou. Je n’étais pas une habituée des matins bon heure, mais j’avais un cours avec Plum qui m’attendait quand même. Direction le dressing, j’enfilais un jean, des converses noires, et un top noire. J’allais étudier pas draguer, surtout une femme. Je me coiffais avec un crayon que je trouvais sur mon bureau pour enrouler mes cheveux dedans après les avoir coiffé. Mon sac avec mon livre de biologie dedans, je marchais en direction des salles de tutorat de l’université où Plum m’attendait déjà. Le cours se passait normalement. Les cours étaient faits pour ça, mais j’en apprenais vraiment chaque fois un peu plus en y ressortant, Plum était réellement une bonne tutrice, malgré parfois nos différences. En sortant, il était déjà midi trente passé, j’allais me chercher un petit truc à manger tout fait dans une grande surface, pour faire chauffer dans la chambre à la confrérie. Je n’avais encore aucune idée de ce que j’allais faire cet après midi. Je mangeais donc comme prévu dans ma chambre et devant mon ordinateur, un petit tour dans mes mails, je lisais celui de mon frère qui commençait déjà à regretter la vie américaine. Proche de mon frère, j’avais dans l’espoir qu’il me rejoigne un jour à San Francisco, j’étais sur qu’il se ferait une place dans souci au sein de cette grande ville, bien qu’il prendrait plus de temps à surveiller ce que je ferais plutôt que de prendre plaisir dans cette grande ville. Dans les alentours de quatorze heures et des bananes, on frappait à ma porte de chambre. Raven et Sharon, deux jeunes femmes rencontrées dans l’université. C’était elles mon programme de l’après midi, et on enchainerait la soirée d’anniversaire ensuite en rejoignant le reste du groupe dans le lieu donné. On passait l’après midi à ragoter sur tout et n’importe quoi, surtout sur certaine personne de Berkeley, je ne connaissais encore pas grand monde, alors autant être prévenu un peu sur certaine chose. Arrivée dix sept, dix huit heures, je me préparais enfin à sortir, j’avais bien mangé à midi, je n’avais donc plus fin, et au pire, j’improviserais durant la soirée. Je passais par la salle de bain en premier, les filles faisaient le tour de mon dressing en attendant. Avec mes yeux clairs, je décidais de les laisser naturels, juste un trait de liner afin d’avoir des yeux de biche. Par contre une règle en maquillage, soit les yeux, soit les lèvres, j’avais donc mis un beau rouge flashy sur les lèvres mais qui ne choquait pas pour autant. De retour dans la chambre, les filles m’avaient choisi une tenue réellement courte, mais avec un très bon gout. La robe était rouge, échancré sur le devant laissant paraitre le haut de la poitrine, il formait un dos nu tellement bas qu’il descendait jusqu’à la chute des reins. Le tout s’arrêtait presque à mi-cuisse mais pas tout à fait. J’avais trouvé cette merveille à New York, dans la cinquième avenue de Manhattan, dans une des boutiques les plus cher de la ville, c’était surement la raison pour laquelle je me rappelais autant d’où je l’avais acheté. Le sac et les chaussures à talon de la même couleur que la robe, je m’apprêtais enfin à partir avec les belles. Mais elles en avaient décidé autrement. L’une d’elle sortit un loup de son sac, et me le plaça sur les yeux, me demandant si je voyais encore quelques choses, évidemment que non. Satisfaite de leur coup, je n’avais plus qu’à leur faire confiance pour le guider jusque le lieu du rendez vous. Mais pourquoi tant de mystère ? Mais bon, je n’avais pas le choix pour une fois. Je ne serai pas dire combien de temps la route avait prise, je sais juste que j’avais très froid en sortant de la voiture. J’entendais une musique au loin. Tout ça pour une boite de nuit ? C’était une blague ? Je tenais l’une des filles par son bras, et je reconnaissais Sharon qui demander la réservation à son nom. Je me trompais donc, on réservait que rarement en discothèque. Je me laissais toujours guider, quand on m’installa enfin sur une banquette assez confortable. Une des filles me demanda ce que je souhaitais boire, et ma réponse ne se fit pas attendre « Enlève moi ce voile, que je puisse au moins lire la carte… ». Les filles rigolaient, je n’aimais vraiment pas ne pas avoir le contrôle des choses c’était terrible. « Pas maintenant Lex’, pas maintenant. ». A entendre les rires, on devait être facilement un groupe d’une dizaine de filles. L’une d’elle me leva, et m’installa ailleurs, enfin à deux pas à vrai dire. On me fit m’assoir sur une espèce d’estrade, je sentais quelque chose de froid dans mon dos, je touchais, et je sentais une barre froide entre mes mains. « Ah non les filles, je ne fais pas de show moi ! ». Je les entendais rire de nouveau, et cette fois-ci c’était Raven qui me répondait « Détends toi et laisse toi faire. ». Elle me tendit un cocktail en demandant vraiment où j’étais tombée.
Maël était revenu depuis quelques jours déjà de Cancun. Le temps avait passé à une vitesse folle là-bas, qu'il n'arrivait pas encore à croire qu'il était rentré il y a deux jours de cela. Bon, il devait bien avouer que peu importe le lieu, il trouvait que le temps passait incroyablement vite, surtout en période de vacances. Bien sûr, le jeune brun à la crête se sentait bien souvent en vacances étant donné que durant l'année il ne faisait pas grand chose. Il n'avait vraiment pas l'étoffe d'un Alpha, ça non, cette confrérie n'était définitivement pas faite pour lui. Il n'était pas bête non, loin de là même, mais disons qu'il n'avait jamais été du genre bosseur, à se donner à fond, et surtout pas pour ses études. Dès son jeune âge, il avait collectionné les mauvaises notes, non pas parce qu'il n'y comprenait rien, simplement parce que pour lui l'école n'avait aucun intérêt, ce n'était qu'une perte de temps. Mais il avait aussi fait cela pour se faire remarquer à la maison. Dès la naissance de sa sœur, ses parents n'avaient eu d'yeux que pour elle, et ne s'était dès lors plus occupés de Maël, qui était à présent l'aîné. Par conséquent, pendant des années, il avait absolument tout tenté pour attirer leur attention, sans grand succès malheureusement. Ou alors, ne montrant que son mauvais côté, il avait accéléré le processus pour qu'on le mette dehors. Ce que son père avait fait, à ses quinze ans. Aujourd'hui, peut-être seraient-ils étonnés de découvrir sa situation, ou pas d'ailleurs. Mais en tout cas, se retrouver à travailler dans une boîte de strip-tease, non pas en tant que serveur ou quoi que ce soit, mais bel et bien en morceau de viande qui retirait ses vêtements sur commande, ce n'était pas son rêve. Et à ses yeux, il y avait bel et bien deux personnes à blâmer, les deux qui l'avaient mis dehors lors de son adolescence sans argent, et sans se soucier une seule seconde si il saurait rebondir sur ses pattes. Fort heureusement pour lui, il y était parvenu, et malgré ce boulot quelque peu dégradant qu'il venait de se dégoter, il s'en était toujours bien sorti, et dans un sens il était plutôt fier de lui. Bien sûr, ce n'était pas le travail de rêve, mais ce n'était pas si mal non plus dans le fond. Ça payait bien, et surtout, le jeune Lefevre pouvait enfin faire ce qu'il savait faire le mieux, autrement dit séduire et jouer de ses charmes, car c'était bel et bien ce en quoi ça consistait. En tout cas, tout ceci confirmait une chose, il n'était vraiment pas moche à regarder, et ses particularités faisaient que dans quelques temps, ce club ne pourrait plus se passer de lui. Il voyait les choses en grand certes, mais quelques petits détails lui faisaient penser qu'il n'avait pas tellement tort. À commencer par le nombre, impressionnant soit dit en passant, de personnes qui le demandait lui, et pas quelqu'un d'autre, malgré le peu de temps depuis lequel il travaillait ici. À croire qu'il était plutôt doué, et qu'il aurait peut-être dû penser à cette solution bien avant ! Enfin, encore une fois ce soir il était demandé, pour quelque chose qu'il n'avait encore jamais fait. Les show en privé, il en avait déjà fait. D'ailleurs, son tout premier avait été en compagnie d'une jeune femme qu'il n'aimait pas particulièrement, et autant dire que ça s'était plutôt mal terminé. Ensuite, les shows normaux, devant tous le monde, il ne les comptait même plus, seulement faire les deux en même temps était une grande surprise. Visiblement, un groupe d'amies avaient décidé de fêter un anniversaire. Très honnêtement, cela n'étonnait même pas le jeune brun à la crête étant donné que c'était ce qu'il y avait de plus rependu, avec les enterrements de vie de jeune fille, mais il fallait bien avouer qu'il n'y avait pas un mariage par jour après tout. Il ne lui restait plus beaucoup de temps pour se préparer donc. Autant dire qu'il avait du mal à se remettre de son week-end à Cancun et honnêtement il aurait aimé que cela dure plus longtemps, mais pas l'impression d'être espionné à chaque fois qu'il sortait de sa chambre par exemple. Car c'est ce qu'il s'était passé, et très franchement il n'arrivait pas encore à croire que la jeune Spencer ait osé demander à ses amies de faire ce genre de choses. Il avait aussi du mal à croire que ces dernières avaient accepté. N'avaient-elles rien de mieux à faire au Mexique, dans un hôtel de luxe, là où visiblement on ne dort jamais ? Visiblement non en tout cas. Enfin, il avait du mal à digérer à la chose. À vrai dire, pour sa plus grande surprise, il n'était pas celui qui faisait le plus d'erreurs dans cette histoire, loin de là. Pour le moment, il n'avait fait aucun faux pas, mis à part peut-être en acceptant ce travail. Mais qu'importe, il fallait bien qu'il gagne sa vie non ? L'argent ne poussait après tout pas sur les arbres, ou ça se saurait ! De plus, il ne pensait pas faire quelque chose de mal, ce n'était pas comme si il repartait avec l'une des jeunes femmes tous les soirs, bien au contraire, il se dépêchait très souvent de rentrer chez lui, histoire de penser à autre chose qu'à ce qu'il pouvait faire ici. Ça devrait lui plaire certes, mais disons qu'il faisait plus cela parce qu'il en avait besoin, et non parce qu'il en avait envie. Il avait d'ailleurs été étonné de savoir que tout ceci était la passion de certains de ses collègues. Une chose était sûre, ils ne visaient pas très haut. Quoi qu'il en soit, une fois habillé simplement, de toute façon ça ne servait à rien d'en faire des tonnes, il allait enlever ces fameux vêtements par la suite, il pu enfin entrer en scène, car oui, dire que c'était une petite production serait se tromper sur toute la ligne ! Une surprise, encore une fois, la jeune blonde dos à lui pour le moment était donc assise, les yeux bandés, alors qu'elle tentait tant bien que mal de reconnaître l'endroit avec un peu de chance. Le jeune brun vint se mettre face à elle. « Elles ont raison, détends toi et laisse toi faire ! » C'était bien le but après tout non ? Le beau brun à la crête saisit le cocktail de la demoiselle pour le passer à l'une de ses amies, puis ôta doucement son bandeau, pour qu'elle découvre où elle était réellement, mais aussi pour que Maël découvre que cette jeune femme, et bien il la connaissait, et pas qu'un peu si il pouvait se le permettre. Ils passaient beaucoup de temps à se taquiner, notamment le jeune homme au sujet des études d'Alexeen, mais dans le fond oui, ils s'entendaient plutôt bien. À savoir si ça serait un avantage, ou alors tout l'inverse pour le petit spectacle qu'il s'apprêtait à lui offrir.
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Sujet: Re: tient ... quelle bonne surprise ♣ Jeu 28 Juil - 0:02
J’étais quelqu’un de très joueuse, peut être un peu trop, mais jouer avec le feu était ma spécialité. La peur de me brûler ? La vie était bien trop courte pour que je puisse m’embêter avec ce genre de détail. Je ne considérais pas les autres comme inférieur à moi, mais les sentiments des autres m’importaient peu. C’est pour ça que j’acceptais sans avoir besoin de me faire supplier pour mettre ce bandeau sur mes yeux. J’avais des amies dans le même style que moi, mais je les choisissais plus influençable tout de même. N’est pas l’élite de l’université qui veut. Il fallait juste espérer pour elle que je n’allais pas regretter pour elles de me laisser faire, sinon elle savait que leur vie à l’école était finie. Je ne supportais pas le ridicule, alors. Je le devais peut être à mon frère qui m’avait protégé de tout durant mon enfance. Devan ne laissait personne m’approcher, dans le risque que l’on puisse blesser sa princesse. Je me souvenais encore d’un jour au middle school, je faisais ma première rentrée là bas, Devan en dernière année, j’étais souvent la source de conflit dû à ma famille trop rire à leur gout. J’avais à peine le temps de réagir que ces gosses-là s’en prenaient souvent plein la tête, et on ne venait plus m’embêter suite à ça. J’avais pris exemple sur mon frère pour forger mon caractère actuel, bien que maintenant, nous nous étions bien différencier. Moi j’assumais pleinement l’argent sur mon compte en banque, lui ne s’en ventait pas du tout. Bien au contraire. A quoi servait d’avoir autant d’argent si l’on ne pouvait pas en profiter pleinement ? Pour ça, je ne le comprenais vraiment pas. Enfin au moins, il ne devait sa réussite financière qu’à lui-même, mais tout de même. J’avais déjà dans l’idée, pour ma part, de profiter de l’argent de la famille pour pouvoir m’installer à mon compte, et m’équiper comme il le fallait. Enfin bon, là ce soir, c’était mon anniversaire que l’on fêtait avec un mois de retard, certes, mais c’était à moi que l’on faisait les cadeaux. J’étais donc dans ce lieu, sans savoir où j’étais exactement, mais il y avait de la musique, de la bonne musique même, comme l’on pouvait écouter en boite de nuit, mais on sentait tout de même que l’ambiance était différente. Je suppliais que l’on me retire ce voile noir sur les yeux pour que je puisse au moins connaitre l’endroit. Ce n’était pas mon genre de supplier, mais intérieurement, je rageais de ne pas pouvoir diriger les choses. J’avais pour habitude d’organiser les fêtes et non pas qu’on m’en organise une. Il y a juste à voir les merveilles que j’avais faites pour la baby shower d’Holly Spencer. Me lancer dedans était la plus belle idée que j’avais pu avoir depuis mon arrivée à San Francisco. Installée contre une barre froide, j’aurai pu imaginer toutes sortes de scénario : un salon privée en discothèque, un cours pour apprendre le Pole dance, qui n’était ni plus ni moins que de savoir danser avec une barre verticale, ou tant d’autres mais pas vraiment ça. Alors que les filles me demandaient de me détendre, une voix masculine juste en face de moi me disait qu’elle avait raison, que je devais me détendre. Bizarrement, cette voix me disait quelque chose, mais quoi ? Je n’arrivais plus à mettre de prénom sur cette voix, mais le suspense ne se faisait pas attendre. On me prit le cocktail des mains pour le poser je ne savais trop où, et je sentais des mains se glisser dans ma nuque pour m’enlever enfin le bandeau qui me cachait tant la vue. Et bien, je n’étais pas au bout de mes surprises dit donc. Maël. Le beau Maël avec qui tout avait commencé par un petit dos bloquait et une bonne partie de fou rire avec le médecin qui était venu le débloquer. Depuis, on se cherchait, on se taquinait sur tout et n’importe quoi, mais c’était assez amusant. Je n’étais pas du genre de me laisser démonter à la moindre petite réflexion, lui non plus, ça ne rendait le jeu que plus intéressant. Je ne pouvais que sourire en voyant le jeune homme devant moi. Je profitais également pour regarder autour de moi, il y avait d’autres groupes de personnes qui était là, d’autres tables où des hommes à moitié dénudé en train de danser. Les liens ne mettaient pas des plombes à se faire : j’étais dans un club de strip tease. Non mais les filles n’avaient pas idées de m’emmener dans ce genre d’endroit, où les hommes étaient là, à notre merci, sans même pouvoir les toucher, ou juste avec les yeux. Pour avoir eu l’occasion de masser Maël, je savais en plus que le jeune homme était très bien fait, bien en muscle. Ce n’était vraiment pas juste. Bon certes, en attendant, il allait devoir se déshabiller devant mes yeux et j’aurais une autre chose pour pouvoir le taquiner quand il aura fini. Je revenais enfin à regarder mon strip-teaseur, je m’amusais en le fixant avec un regard qui en disait long et un petit sourire en coin. « Il n’y a aucune raison que je ne me détente pas avec toi. ». Sans aucune connotation sexuelle ça va de soit. Je me concentrais uniquement sur lui, le groupe d’ami avec lequel j’étais venu n’exister plus, tout ce qui pouvait se passer tout autour de nous également. Pour Maël c’était son travail, c’était surement bien différent, je ne savais absolument depuis combien de temps il travaillait dans cette boite, mais il devait être habitué au show, je supposais. Je m’appuyais, mes mains posées en arrière de mon corps, tendus, sans lâcher du regard le Sigma qui n’était rien qu’à moi ce soir. « Que le spectacle commence mon chéri » lui dis-je accompagné d’un clin d’œil. S’il voulait éviter d’entendre parler de ce show pendant des années, il valait mieux pour lui qu’il assure ce spectacle, et qui sait, peut être il y aurait un petit bonus ensuite.
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Sujet: Re: tient ... quelle bonne surprise ♣ Dim 31 Juil - 1:08
Maël avait toujours été le genre d'homme à en faire qu'à sa tête. Il n'écoutait pas les autres, il ne s'intéressait pas à leurs envies, tout simplement parce qu'il s'en fichait complètement, et c'était loin d'être son but dans sa vie que de s'occuper des autres. Honnêtement, il avait bien mieux à faire. Pourtant, le métier qu'il avait gentiment accepté, ou plutôt qu'il avait recherché et supplié d'avoir pendant des jours consistait un peu en cela en réalité. S'occuper de jeunes femmes qui avaient toujours quelque chose à fêter ici. C'était étrange de voir que tant de demoiselles pouvaient se rendre dans ce genre de club sans aucune honte. Il est vrai que le beau brun à la crête avait fréquenté une ou deux fois ce genre d'endroit, juste pour regarder et boire un verre, pas en y travaillant. À vrai dire ça c'était plutôt récent, et lorsqu'il avait tenté de faire démissionner son amie Dylan, il était loin de se douter de tous les avantages que pouvaient offrir ce genre de travail. Bien sûr, il savait depuis des années que ce genre de métier payait toujours très bien, il trouvait cela d'ailleurs dingue l'argent que l'on pouvait se faire avec son corps, mais jamais il n'avait pensé que ça atteindrait de tels sommets. Pour dire, son banquier avait même été étonné de cette soudaine grosse rentrée d'argent. Mais à lui comme à bien des personnes, le jeune Lefevre n'avait strictement pas de comptes à rendre, loin de là. Il n'était pas devoir quelque chose à qui que ce soit. Il n'aimait pas l'idée de ne pas pouvoir gérer sa vie comme il l'entendait. Après tout, devenir strip-teaseur, ce n'était vraiment pas comme si c'était une vocation pour lui, bien qu'il n'y avait rien de plus facile pour lui que d'enlever ses vêtements pour un peu d'argent, mais il avait vraiment besoin de cela. Tout comme le fait de se sentir quelque peu désirer, car si on le demandait lui et pas quelqu'un d'autre, c'était bien parce qu'il n'était pas moche à regarder donc ? Les demoiselles qui avaient se privilège devaient sans doute faire reposer tous leurs fantasmes ou presque sur le beau jeune homme, et ceci n'était pas dérangeant dans le fond, tout du moins pour lui. Pour Holly, la jeune femme qu'il fréquentait depuis peu, ça allait sans doute être très différent, et il était déjà certain qu'elle ne le verrait pas de cet œil. Mais qu'importe, ce n'était pas comme si il avait quelque chose à se reprocher. Il se contentait d'enlever ses fringues en musique, et libre aux demoiselles dans la salle de faire de cette image tout ce qu'elles voulaient. Lui au contraire ne faisait rien de mal. Et il n'avait pas non plus à se justifier, par conséquent, il ne voyait vraiment pas pourquoi il tentait de soulager sa propre conscience alors que l'autre jeune blonde en question n'était au courant de rien, et n'était pas prête de l'être. Il préférait franchement lui éviter ce genre de surprise, même si elle savait malgré tout désormais qu'il travaillait dans le monde de la nuit. Elle n'irait pas chercher si loin, il en était persuadé. Quoi qu'il en soit, il y avait des gens avec une très grande influence dans cette université, et eux n'avait aucun mal à financer leurs études, ce qui n'était pas le cas de tout le monde ! Et Maël n'était certainement pas le seul, loin de là, et lui n'avait pas reçu de bourse. Cette année donc, il avait eu beaucoup de mal lorsqu'il était arrivé à San Francisco. À vrai dire ici c'était tellement différent de la France, mais il n'avait pas eu le mal du pays. Rien d'étonnant là-dedans, il détestait la France. Le meilleur moyen pour lui d'oublier un peu son passé pour changer avait été la fuite, et il ne le regrettait en aucun cas. Pour preuve, il ne comptait absolument pas y retourner un jour, hors de question. Il était parti, et il n'allait pas faire un retour en arrière. Alors oui, pour le coup il voulait bien avouer qu'il était quelque peu lâche, mais qui ne le serait pas très franchement ? Sans vouloir se vanter, malgré toute ces histoires, il pensait s'en être bien sorti. Il aurait pu tomber bien plus bas qu'une boîte de strip-tease, et être devenu expert en tant que briseur de cœurs. La drogue aurait sans doute été un bon échappatoire, il n'en doutait pas une seule seconde, mais ça ne lui avait pas semblé utile, loin de là même. Non, sa vie d'aujourd'hui lui plaisait telle qu'elle était. Qui plus est, il était à présent capable de payer sa prochaine année à Berkeley sans la moindre difficulté, alors que demander de plus très franchement ? Il n'avait plus à se plaindre, surtout en sachant que dans le fond, il y avait bien pire que sa situation. C'était dingue, on ne se rendait compte de ce genre de choses que lorsqu'on vivait quelques galères. Un exemple tout simple, les Epsilons de cette université n'auront probablement jamais ce genre de révélation, tout simplement parce que ce genre de personne ne voyaient rarement plus loin que le bout de leur nez ! Enfin, rares étaient ceux qui ne faisaient pas partis de cette catégorie. De vraies licornes oui. Pourtant, cela n'empêchait pas Maël de s'entendre assez bien avec quelques uns d'entre eux. C'était le cas avec Alexeen par exemple. Enfin, bien s'entendre était un bien grand mot, disons simplement qu'ils se supportaient, qu'ils s'envoyaient bien souvent des vannes en souvenir d'un massage totalement raté qu'elle avait pu lui faire un jour. Par sa faute, le beau brun s'était retrouvé aux urgences, et le dos bloqué pour plusieurs jours, et à l'heure d'aujourd'hui, il ne savait toujours pas comment elle avait fait son compte pour le mettre dans cet état ! Quoi qu'il en soit, il fut relativement surpris lorsqu'il la vit là, sur cette fameuse scène où il s'apprêtait à faire un show. Pour elle visiblement. Il lui ôta donc le bandeau qu'elle avait devant les yeux, et sourit en haussant les sourcils lorsqu'elle lui fit remarquer qu'avec lui, il n'y avait pas de raisons pour qu'elle ne se détende pas. Faire ce genre de chose fasse à quelqu'un que l'on connaissait était toujours d'autant plus difficile. Il y avait le risque qu'elle le trouve mauvais, et donc qu'elle ne manque pas cette belle occasion pour se moquer de lui pour les prochains mois à venir. « Garde tes belles phrases pour plus tard. Ah non j'oubliais, tu seras sans voix. » De la provocation, tout simplement. Non, il ne se pensait pas si bon que cela, mais disons qu'il faisait de son mieux. Si elle était satisfaite, peut-être qu'elle reviendrait un jour ou l'autre, et par conséquent, cela ferait un peu plus d'argent pour le beau brun à la crête, qui n'allait certainement pas refuser ce genre de chose. La musique se mit enfin en route, ce qui ne laissa pas le temps à la demoiselle de répliquer, et c'était sans doute mieux. Que le show commence, c'était comme cela qu'on disait non ? Une chose était sûre, elle allait prendre son pied à le regarder, cela se voyait rien qu'à sa façon de s'installer sur son siège.
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Sujet: Re: tient ... quelle bonne surprise ♣ Ven 5 Aoû - 1:01
Je n’étais pas le genre de femmes à avoir des complexes ou être honteuse de ce que je faisais, bien au contraire. J’assumais pleinement tous mes faits et gestes, peut importe de quoi il s’agissait. Et le fait de me retrouver dans ce club de strip-tease, c’était simple, l’idée me plaisait plutôt bien, et je ne me sentais aucunement honteuse de me retrouver là. Que ce soit dans une chambre ou dans un bar adapté, un strip-tease restait un strip-tease non ? Il y avait juste un peu plus de monde autour, souvent en groupe d’amis, et ce n’était pas le lieu le plus intime aussi également. Quoi que, j’étais quasi sur qu’il y avait forcément des nanas qui prenaient bien leur pied quelques parts dans cette boite. Après tout, il n’y a pas de mal à ce faire du bien à ce que l’on dit. Et puis le beau jeune homme devant moi, j’en aurai bien fait mon dessert sans aucun souci. Mais à quoi servait de venir dans ce genre de lieu pour en ressortir gênée comme pas deux ? Autant vivre avec son temps. Nous étions dans une époque ou l’alcool et le sexe primait avant tout, où une fête réussie sans ces deux éléments n’existaient pas. Peut être était-ce une génération trop superficielle, j’en faisais alors partie. Je ne dirais pas que ça se fini toujours dans un lit quand je suis en soirée, mais c’était souvent soit l’un soit l’autre, en privilégiant un peu plus l’alcool tout de même. Voilà comme j’étais, c’était à prendre ou à laisser. Mais la plus part des gens prenait puis laissait, je ne leur en voulais pas, je faisais exactement pareil de mon côté. Sans attache, j’aimais vivre ma vie comme je l’entendais, ne devoir dépendre de personne : pouvoir rester chez moi en pyjama si j’en avais envie tout le long d’une journée, pas forcément me maquiller si je n’en avais pas envie, sortir avec qui bon me semblait, à l’heure que je voulais, où je voulais. Je me sentais libre comme l’air par le fait d’être seule. Et très franchement, l’homme fait pour me voler toute cette liberté n’était pas né. C’était surement pour ça aussi que mes amies avaient choisi ce lieu, amusette comme j’étais, il pouvait être sur que j’allais passer un agréable moment. Quand l’occasion se présentait, je prenais tout à la dérision, il y avait déjà assez de moment dans une vie où l’on devait prendre les choses au sérieux, j’estimais qu’il n’était pas nécessaire que l’on soit comme ça tout le temps. Bonjour la prise de tête sinon ! Et ce soir, je comptais bien faire joujou avec mon nouveau jouet, bien qu’il était un cadre professionnel, j’espérais bien me faire pardonner de ce massage raté. Enfin ratée c’était le mot, je ne comprenais vraiment pas ce qui c’était passé pour qu’il reste bloquer ainsi. J’avais déjà fait des tonnes de massages, amis, famille, ex amants, jusque là, aucun d’entre eux n’avaient manifesté le fait que je pouvais mal masser. Et puis ma branche d’étude de septembre en disait beaucoup également, et ça Maël le savait que j’allais rentrer en cursus médecine spécialisation kinésithérapie, car c’était en lui disant mes études à venir qu’il avait accepté que je lui touche le dos. Notre groupe et moi-même n’étions pas si isolé que ça, on avait tout de même une vue sur les autres tables, et en entendant un groupe de jeunes femmes hystériques, je tournais la tête vers ses nanas. Leur strip-teaseur était à moitié dénudé, et je n’avais qu’une hâte, que le mien porte aussi peu de vêtement que son collègue. Je regardais de nouveau mon joli français en le déshabillant du regard. Non mais il attendait quoi pour qu’il puisse commencer son spectacle, le dégel ? Intérieurement je trépignais d’impatiente pendant qu’on s’échangeait quelques gentillesse, avant qu’il ne me dise qu’il fallait que je garde mes belles phrases, que son show me laisserait sans voix. Non mais le macho ici, incroyable. Il avait intérêt à assurer et être à la hauteur de ses paroles, il avait lancé le challenge, je l’acceptais avec plaisir. Alors que j’allais lui répondre une phrase comme il avait l’habitude de recevoir venant de ma part, la musique se mit en route pour qu’il puisse commencer son strip. D’un côté ce n’était que du bonheur qu’il commençait enfin, mais de l’autre, ne pas avoir pu répondre à une phrase pareil me frustrait légèrement. Enfin bref, je passerais au dessus pour ce soir, je ne comptais pas me mettre de mauvaise humeur maintenant, j’allais le laisser faire, j’aurai toute l’occasion qu’il me fallait après pour me moquer de lui… ou pas d’ailleurs. Ça se trouvait, j’allais avoir le meilleur show qu’on ait pu me faire de toute ma vie. En même temps, les hommes qui tentaient un strip-tease dans une chambre pour impressionner une nana n’avait surement rien à avoir avec un homme qui a été embauché pour ça justement. En tout cas, je voulais vraiment savoir comment il se débrouillerait, tellement que j’en pris une position confortable pendant que les premières notes de la musique retentissaient dans le petit coin où nous étions. Je ne ratais aucun geste qu’il pouvait faire, aucune mimique, je l’observais de A à Z. Pendant que moi, je jouais la carte de la séduction, enfin plus la mauvaise séductrice, vous savez celle que l’on s’en venir à dix milles, mais bon je vous l’avais dit que j’aimais jouer la carte de la dérision. Je m’amusais donc à croiser, décroiser mes jambes tel Sharon Stone dans Basic Instinct, surtout avec la robe que j’avais, il n’y avait aucun problème pour faire un remake du film. Un coup de temps en temps, je passais une main dans mes cheveux, mais ce n’était pas que j’avais chaud, c’était juste un réflexe qui me poursuivait depuis des années. Quoi que, il faisait chaud aussi, et ce n’était surement pas dû à la chaleur de la salle, mais surement une chaleur corporelle. Je prêtais plus aucune attention à mes amies, ils auraient même pu partir que je le verrais surement pas.
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Sujet: Re: tient ... quelle bonne surprise ♣ Sam 13 Aoû - 16:58
Maël était loin d'être le genre d'homme à être complexé par son corps, à ne pas s'assumer physiquement, bien au contraire. Non, au risque de paraître prétentieux, il se trouver plutôt pas mal, pour ne pas aller trop loin. Ainsi, le strip-tease était sans doute le métier qu'il lui fallait, même si il n'aurait jamais imaginé faire ce genre de chose. Ça ne le dégoûtait pas non, ça ne le repoussait pas non plus, mais malgré le fait qu'il aimait bien se montrer et qu'il n'avait aucun problème avec son corps, il n'avait jamais pensé plus que cela à faire se genre de chose. Et il avait été très loin de se douter qu'un jour, il serait réduit à faire ce métier. Il n'était pas de la vieille école non, et finalement, contrairement à ce qu'il avait pu penser au départ, il ne trouvait pas cela si dégradant au final, mais il continuait de penser que ce n'était pas pour lui, même si jouer de ses charmes était sans doute ce qu'il savait faire de mieux. Séduire, il aimait cela, par conséquent, ça ne posait pas de problème. Mais il avait tout de même hâte qu'une année passe en vitesse pour qu'il puisse se résoudre à arrêter tout ceci, car non, malheureusement pour les demoiselles qui se plaisaient à venir le voir, tout ceci était loin d'être quelque chose qu'il comptait faire pendant des années. Juste le temps de mettre pas mal d'argent de côté, et ça serait terminé, sans doute, il l'espérait en tout cas. De toute façon, ça ne devait pas poser de problème pour lui, il avait toujours été du genre économe. En même temps, il avait toujours vécu avec le stricte minimum, alors il se devait de faire attention. Par conséquent il n'était pas du genre dépensier parce qu'il savait jusqu'à il y a quelques semaines, qu'il ne pouvait pas se permettre le moindre petit luxe. À l'heure d'aujourd'hui c'était tout l'inverse et cette sensation était plutôt étrange, étant donné qu'il ne l'avait jamais ressenti. À ce niveau là donc, et seulement celui-la, son boulot lui plaisait. Jamais son compte en banque n'avait été si rempli, et ce n'était pas un petit boulot minable qui lui permettrait de lui payer ses études et tout ce dont il avait besoin. Ce club était donc le bon plan, et lui ramenait de l'argent facile, il n'allait donc pas se plaindre. Surtout que ces derniers temps, il était l'attraction à la mode dans ce club, faisant de l'ombre à ses collègues qu'il n'avait pour ainsi dire jamais calculé. Lorsqu'il était ici, il ne faisait pas attention à ce qui pouvait l'entourer, aux gens qui pouvaient être présent. Il priait chaque soirs pour ne pas tomber sur quelqu'un qu'il connaissait puisque c'était déjà arrivé à de nombreuses reprises, mais c'est tout. Il n'ouvrait pas la bouche, et ne disait strictement rien sur lui, même si ça, c'était une habitude chez lui ! Mais ce boulot faisait qu'il se renfermait de plus en plus. Il refusait de croire que c'était tout simplement de la honte, la honte de se déshabiller pour de l'argent, alors qu'habituellement, il n'avait honte de rien et assumait toujours ce qu'il faisait. En réalité, ce n'était pas tant le fait d'enlever ses fringues pour quelques billets qui le dérangeait, mais le fait qu'on puisse s'imaginer que dans ce club, et pour quelques billets verts de plus, les choses pouvaient aller un peu plus loin que ce qu'ils étaient autorisés à faire. On lui avait déjà même fait certaines propositions qu'il avait bien évidemment refusé. Vendre du rêve était une chose, passer à l'action en était une autre, et pour rien au monde le beau brun à la crête ne souhaitait franchir cette limite ! Sans quoi, il n'en n'aurait plus aucune. Difficile à croire qu'il avait certains principes, mais il se plaisait à penser qu'ils étaient venus en même temps que ce job. Vendre son corps pour de l'argent devrait être le rêve pour le jeune Lefevre, lui qui excellait littéralement dans ce domaine, mais ce n'était absolument pas le cas. En réalité ça le dérangeait plus qu'autre chose. Ce n'était pas l'idée de passer à l'acte, mais plutôt l'idée générale qui était de se faire payer pour prendre du bon temps. Encore une fois ça aurait pu être de l'argent facile, même très facile pour le jeune français, mais il ne voulait absolument pas tomber dans ce genre de chose. Il n'était pas n'importe qui, et ne comptait pas faire n'importe quoi, même si certaines propositions étaient plus qu'alléchantes. Il y a encore peu, il pouvait affirmer qu'il n'avait absolument aucune morale, mais visiblement ce n'était plus vraiment le cas maintenant. Et il ne savait vraiment pas ce qui avait réellement changé en lui. Enfin, il mentait, il avait dans le fond bel et bien sa petite idée, mais il la repoussait littéralement, comme si cette dernière l'effrayait plus que tout. C'était peut-être le cas. Au moins une chose qu'il n'avait pas peur d'avouer sur ce coup. Qu'il n'avait plus peur d'avouer plutôt. Il fallait bien voir la réalité en face non ? Se voiler la face un peu plus longtemps ne servait strictement à rien, et il le savait parfaitement. Comme sur le fait qu'il ne se pensait vraiment pas destiné à faire ce genre de chose un jour. Dans le fond, il avait sans doute toujours été persuadé qu'un jour il tournerait mal. Bien sûr, il y aurait pu avoir bien pire, mais il estimait que c'était déjà amplement suffisant. Et pour tout ceci, hors de question de se remettre lui-même en cause. D'après lui, ce n'était absolument pas de sa faute, et seuls ses parents étaient responsables de tout ceci à ses yeux. D'ailleurs, il ne devrait même pas les étonner aujourd'hui si ils savaient qu'il se retrouvait à se déshabiller pour de l'argent devant des femmes qu'il ne connaissait ni d’Ève ni d'Adam pour la majeure partie. Oui car là, la demoiselle présente en face de lui, il la connaissait plutôt bien. Il y avait d'ailleurs une anecdote assez amusante à son sujet, dont le beau brun à la crête aimait se moquer à l'heure d'aujourd'hui. Mais là n'était pas la question, simplement il était sûr et certain aux yeux du jeune homme qu'elle ne poserait plus jamais une main sur lui, et notamment sur son dos. Elle avait déjà proposé au jeune français de renouveler l'expérience mais il n'avait jamais voulu reprendre ce risque et c'était tant mieux pour lui. Et là, il se retrouvait à devoir se déshabiller devant elle, alors oui ça aurait dû être très simple, mais la peur de paraître ridicule devant une jeune femme qu'il connaissait le mettait un peu mal à l'aise. Gêne qu'il parvenait largement à cacher parce que même en faisant semblant, le jeune brun semblait parfaitement sûr de lui. Ainsi, la jeune femme n'eut pas le temps de lui répondre étant donné que la musique s'était déjà mise en route, et c'était tant mieux. Plus vite commencé, plus vite terminé nan ? Il fit donc son boulot, se déshabillant doucement sur le rythme de la musique, commençant d'abord logiquement par le haut, plus ensuite par le bas. Une chose était sûre, la demoiselle n'avait vraiment pas l'air de s'ennuyer, et ceci fit sourire le beau brun à la crête. Il n'avait jamais ennuyé personne, mais venant de cette petite riche qui parfois arrivait à voir plus loin que son nez, ça faisait plaisir dans le fond. Il ne lui fallait pas grand chose certes, mais bon, autant se contenter du peu qu'on avait non ?
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Sujet: Re: tient ... quelle bonne surprise ♣ Mer 31 Aoû - 22:15
Au cours de ma vie, on m’avait fait toute sorte de surprise, des bonnes comme des moins bonnes, mais en général, j’étais toujours gâtée. Ce qui m’a valu pas mal d’ennemie à vraie dire. Le monde qui nous entoure n’était pas forcément très équitable, et beaucoup de gens avait faim, avait froid. Et je savais que le fait que je n’avais juste à claquer des doigts pour avoir ce que je veux ne serait pas forcément plaisant. Mais d’une, je ne m’en rendais pas forcément compte, de deux, est-ce que je dois vraiment m’excuser pour avoir eu la chance de naître dans une famille avec de bonnes conditions. On me disait souvent qu’il fallait comprendre ceux qui était dans l’attente ou le besoin, mais je ne pensais pas être égoïste en disant qu’être riche n’était pas une fatalité non plus. Ok, ça faisait souvent plaisir aux gens, le cliché de la petite fille riche qui avait tout ce qu’elle voulait par ses parents, qui ne sait pas ce qu’était la misère, et qui par conséquent ne voyait pas plus loin que le bout de son nez. Mais apparemment, il n’y avait pas que les personnes riches qui restaient enfermés dans leur clichés, car à partir du moment où l’on avait une certaine fortune, on était directement envoyé dans cette catégorie sans même qu’on avait pris le temps de nous connaitre. Je ne demandais pas à ce qu’on m’apporte toute l’attention qu’il se doit, les gens hypocrites, très peu pour moi, mais juste un effort ne serait pas de trop par moment. Là par conséquent, j’étais la jeune fille de bourge qui était venue entre amies pour son anniversaire reluquer un homme dans une boite de strip-tease, alors que je n’avais absolument pas besoin de ça pour pouvoir regarder un homme mais soit. Je ne pouvais pas changer le regard des gens, et je m’en amusais par conséquent. Il ne supportait pas que je m’affiche avec ma fortune, à moi les chaines en argent, les habits de grandes marques, et ma voiture de luxe. Au moins, je donnais une bonne occasion à ces personnes de critiquer tout ce qu’il voulait de ma personne. Superficielle ? Oui je l’étais sans aucun doute, et je jouais de cette image, ceux qui prenait la peine d’en connaitre plus sur moi pouvait avoir un réel aperçut de qui était réellement Alexeen Beth Campbell. Et Maël ne faisait pas tant exception à la règle que ça, il y avait un petit jeu d’installait entre eux, mais au fond, il ne me connaissait pas plus que ça, comme je ne le connaissais pas. Je ne savais absolument pas où ce petit jeu nous mènerait, surement nulle part comme la plupart des hommes incapables d’avoir un jeu qui dure longtemps tant qu’il ne s’agissait pas sexe. Et dans les cas où c’était une histoire de sexe, c’était moi qui mettais les ola en faisant comprendre qu’il n’y avait absolument aucun avenir. Les hommes pour un soir, il n’y avait rien de mieux et ça évité bien des problèmes. La seule relation que j’avais pu avoir avec un homme était avec Aaron, mon meilleur ami et le seul homme ayant réussi à obtenir ma confiance. On dit souvent que l’on n’a pas confiance aux autres quand on n’a pas confiance en soi-même, cela montrait bien à quel point cette phrase était absolument débile. Ma confiance en moi, je l’avais et sans problème. Mais aux hommes, il était très difficile pour moi d’y avoir confiance, d’autant plus que c’était un homme qui m’a enlevé ce qu’il y avait de plus innocent chez moi. Et oui, la jolie petite bourge, sous air de file hautaine, a belle et bien aussi un passé pas toujours des plus brillants derrière elle. Enfin ce soir, elle jouait encore avec ses objets préférés, ou du moins son objet préféré. Maël se déshabillait lentement mais surement, tout en rythme avec la musique. Une chose était sur, il n’en était pas à son premier show, vu comment il était capable de faire baver une femme sans même la toucher. Vraiment douée ce jeune homme. Mais je ne laissais rien paraître, et j’avouais le dévisager des pieds à la tête au fur et à mesure. J’étais sur de pouvoir rentrer chez moi et de pouvoir le redessiner les yeux fermer tant je ne perdais rien à ce qu’il faisait. Il était juste là en boxer devant moi. Maël avait de la chance que l’on soit dans un endroit avec du monde, j’aurai pu littéralement lui sauter dessus sans aucun scrupule. Sauf s’il possédait une petite amie, qui sait, je pourrais avoir des remords, et encore, ce n’était pas sur. Et puis en même temps, quelle petite amie assez folle laisserait son petit copain faire des strip-tease comme ça. Un bel étalon comme Maël, il ne faudrait pas le laisser galoper comme ça, mais plutôt le menotter au lit pour qu’il ne s’en aille jamais. Le show se terminait tout doucement et une chose était sûr : je n’allais surement pas en rester, cela serait mal me connaitre. J’accordais enfin un peu d’intérêt aux filles qui étaient avec moi en les regardant et que dire de plus : elles n’en pouvaient absolument plus, la bouche grande ouverte, et surement en transe. Ses filles là avaient un peu de classe donc elles se contenaient, mais elles ne rêvaient qu’une d’une chose, de se lâcher avec le beau brun. Leurs regards avaient eu le don de me décrocher un vrai petit rire. De la moquerie ? Sans aucun doute, en même temps vu les têtes. Je revenais enfin vers mon joli petit strip-teaser, je l’avais à peine laissé deux petites secondes, mais je ne voulais pas lui manquer, cela serait dommage. Nous n’étions pas sensée toucher les hommes qui faisaient les shows. Franchement, s’il y avait des régler s’était bien pour les franchir. Toujours assise, Maël était assez proche de moi pour pouvoir passer une main délicate le long de son torse en descendant le plus bas possible le long de ses abdominaux. Je regardais le jeune homme droit dans les yeux avant de rajouter simplement « Et c’est tout ce que tu sais faire ? » De la provocation pure et dure, mais il était là notre jeu, nous provoquer sans cesse, jusqu’à ce qu’il y ait un qui craquait. Je pourrais mettre ma main au feu en pariant que ça ne serait pas moi. Je ne savais pas de quoi le jeune homme était vraiment capable, mais il pouvait faire bien mieux j’en était sur, que ce soit là ou en privé. Du moins j’osais espérer.
Maël n’enviait pas Alexeen non. Ce qu’il enviait en quelque sorte, c’était son argent, toutes les facilités qu’elle avait pu connaître grâce à tout ceci tout au long de sa vie. Beaucoup de portes s’ouvraient dans ce genre de situation, et la jeune femme ne pouvait pas dire le contraire. Mais sinon non, il n’avait rien à lui envier. Elle n’avait pas de problèmes pour payer ses années d’étude à Berkeley et alors ? En tout cas une chose était sûre, le jeune Lefevre serait sans aucun doute fier de lui une fois arrivé à la fin de ses études. Il ne savait pas encore précisément quand cette fin allait pointer le bout de son nez, ni même ce qu’il allait faire ensuite puisque ça branche ne lui plaisait pas tant que cela au final. Simplement, cet argent qu’il gagnait à cet instant précis, il savait parfaitement qu’il en serait fier par la suite. Il n’irait certainement pas crier sur tous les toits qu’il s’était déshabillé devant des centaines et des centaines de femmes pour l’obtenir, mais il ne pouvait pas le nier, prendre sur lui avait payé, et pas qu’un peu, c’était le cas de le dire. Une chose était sûre donc, cette année, il n’aurait aucun problème financier. Et quitte à repasser un été comme celui qu’il venait de passer l’année prochaine, pourquoi pas, même si attention, il n’y prenait aucun plaisir. Sauf ce soir en réalité. Il avait souhaité des milliers de fois de ne pas se retrouver en face de quelqu’un qu’il connaissait, de près ou de loin d’ailleurs, mais sur ce coup, la situation l’amusait drôlement. A lui de lui montrer ses talents, comme elle l’avait fait avec lui il y a quelques semaines de cela. Bien que pour une étudiante en kinésithérapie, elle n’était pas très douée, puisque le beau brun à la crête avait terminé la soirée aux urgences avec un affreux mal de dos. Autant dire donc qu’il n’était certainement pas prêt de renouveler l’expérience, loin de là ! Et dans le fond, il espérait vraiment que ses études lui seront utiles, parce que pour le moment, il valait mieux qu’elle fasse d’autres plans de carrière. Enfin, le jeune français extrapolait la situation, mais l’idée était là, et c’était dans le fond, le principal. Quoi que bon, dans un sens, elle n’avait peut-être pas à faire d’autre plan. Il était presque certain qu’avec ce que ses parents pourront lui léguer plus tard, elle pouvait d’ores et déjà prendre sa retraite maintenant, à vingt-deux ans, si bien évidemment, elle n’avait pas peur de s’ennuyer. Quoi que si le jeune brun devait lui choisir entre les deux, il n’hésiterait pas une seule seconde, et abandonnerait sans aucun doute ses études actuelles, pour lesquelles il était doué sans même faire un effort, et irait se prélasser au soleil. Il est vrai qu’il n’avait aucune difficulté particulière. Il avait des capacités, beaucoup de capacités, seulement il ne faisait rien pour les exploiter. Plutôt mourir. Il avait toujours été ainsi, se fichant de tout, puisque même sans bouger le petit doigt, il parvenait à avoir une moyenne des plus correcte, que beaucoup n’arriveraient pas à atteindre par exemple. Même si à cause du boulot qu’il faisait ces derniers temps, ça n’allait pas être la même chose, bien au contraire, puisque les soirées se prolongeaient de plus en plus, et par conséquent il rentré de plus en plus tard chez lui, et dormait peu. Il ne savait pas vraiment combien de temps il pourrait tenir ce rythme, mais qu’importe. Après tout, c’était peut-être l’effet de l’été et des grandes vacances. Les demoiselles avaient besoin de s’amuser, de faire quelque chose qu’elles ne feraient sans doute pas en temps normal, et il faut croire que les clubs de strip tease étaient enfin à la mode. Enfin oui, il n’allait pas s’en plaindre, il était arrivé plus qu’au bon moment lorsqu’il y réfléchissait, et c’était tant mieux. Il n’irait pas jusqu’à dire qu’il se plaisait énormément ici, mais en tout cas, ça lui avait été bien utile, et ça n’avait fait que confirmer qu’il n’était vraiment pas fait pour ce genre de choses. Certes il aimait séduire, certes il ne se trouvait pas moche à regarder, bien au contraire. En regardant d’autres jeunes hommes, il pouvait vraiment s’estimer heureux et chanceux. Mais ce n’était pas pour autant qu’il aimait faire tout ceci pour de l’argent. Et l’idée d’aller plus loin dans ce but et non par plaisir le faisait limite vomir. Il n’avait pas de sujet tabous non, il était ouvert à tout, mais pas à ça, surtout pas le concernant à vrai dire. Alors oui il avait déjà eu plusieurs propositions, qu’il avait toutes déclinées. Il n’avait pas de morale habituellement, mais là, il y était forcé. Et la mauvaise conscience n’était vraiment pas quelque chose de positif, loin de là. Il ne savait même pas pourquoi il en avait une exactement alors que d’habitude c’était vraiment le cadet de ses soucis. Quoi qu’il en soit, il devait bien avouer qu’à cet instant précis, il redoutait les moqueries de la demoiselle présente face à lui. Il était normal qu’elle ne se gêne pas, puisque lui ne l’avait pas fait une seule seconde avec elle. Mais pour cela, pour savoir ce qu’elle allait bien pouvoir lui dire, il fallait attendre encore un peu qu’il termine ce qu’il ne devait pas bâcler. C’était la règle d’or. Une fois terminé, il lui sourit lorsqu’elle lui demanda si c’était bel et bien tout ce qu’il savait faire. « Le peu que je fais, je le fais bien moi aussi. » Maël : un, Alexeen : zéro. Toujours la même histoire certes, mais celle-ci, il ne pourrait pas l’oublier de si tôt. Il sourit de nouveau, laissant un instant la main de la jeune femme sur son torse avant de la retirer. « L’intégrale c’est pas pour aujourd’hui, faudra que tu repasses un autre jour pour ça. » Bah quoi ? Il avait aussi le sens des affaires, et devait fidéliser les clients. Même si bon, ça avait un côté assez triste il fallait bien l’avouer que de payer pour avoir l’occasion de voir quelqu’un nu.
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Sujet: Re: tient ... quelle bonne surprise ♣ Jeu 13 Oct - 15:32
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