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Enjoy the silence [Olive]

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MessageSujet: Enjoy the silence [Olive] Enjoy the silence [Olive] EmptyVen 8 Juil - 22:30

    L’homme est un être complexe. Capable du pire comme du meilleur. Mais une attitude se retrouve en tout être, l’égoïsme. Même la personne la plus altruiste au monde est un être égoïste. Car l’homme ne fait rien pour rien. Il aidera ses congénères pour de l’argent, pour effacer une dette ou même simplement pour un sourire, pour de la reconnaissance. C’est pour cela qu’une personne altruiste est elle aussi égoïste. Certes, elle ne demande rien de matériel en échange de son geste. Non, ce qu’elle attend, ce qu’on lui offre, c’est un sourire, un merci qui prouve notre reconnaissance. Elle est récompensée par le fait qu’on reconnaît son existence, et que l’on parle en bien d’elle autour de nous. Une attitude si naturelle qu’on ne voit pas qu’il s’agit là de sa récompense. Et que la personne concernée ne se rend même pas compte que c’était là ce qu’elle attendait en aidant autrui. Mais si, par hasard, elle n’est pas remerciée pour son geste, regardez bien sa réaction. Son visage se crispera de colère et elle pensera que son "débiteur" est une personne ingrate et inintéressante. Preuve, s’il en est besoin, que tout homme est égoïste. Un être égoïste et donc, régi par ses désirs. Désirs qui mèneront parfois l’homme à sa propre perte.

    Le professeur savait cela. Il n’était pas dupe. Même si sa vie n’était plus dédiée qu’à sa survie, qu’à protéger son petit monde, il savait qu’il était égoïste. Comment ne pas l’être quand vous protégiez un monde entier, aussi minuscule soit-il, de tout votre être simplement par désir de ne jamais le voir mourir ? De ne pas le voir souffrir, changer ou pire, quitter votre vie pour toujours ? Alcide van Stexhe protégeait le secret de ses relations pour qu’elles restent à ses côtés, pour qu’elles restent sa Lumière et qu’elles le considèrent comme indispensable. Et c’était pour cette même raison qu’en leur présence il se laissait aller à ses sentiments, parce qu’il savait que son attitude de sociopathe éloignerait sûrement la magie de lui. Et ça, le quinquagénaire blessé sentimentalement et relationnellement ne le permettrait jamais. La simple évocation de cette éventualité envoyait des courants électriques dans tout son être, libérant des effluves de désespoir mais surtout de rage. Van Stexhe le savait, il ne laisserait pas partir toutes ces filles facilement. Il serait même capable de tout détruire sur son passage pour les récupérer. Car cette vie dissolue était la seule chose qu’il ait daigné épouser, et d’une certaine manière, c’était sa moitié. Elle était la Lumière de ses Ténèbres. Son obsession, son amour impossible. Et jamais il ne la laisserait, pas sans un combat, qu’il soit mental, physique, psychologique, verbal ou les quatre à la fois lui importerait peu. Il utiliserait simplement tous les moyens qu’il possédait.

    Mais heureusement ce jour n’était pas encore arrivé et Alcide espérait bien que ce jour n’arriverait jamais. Seul l’avenir le dirait, cependant il ferait tout son possible pour qu’il aille dans la direction qu’il voulait. Mais il ne pourrait que contrôler une infime partie de son chemin. Il lui faudrait donc faire comme d’habitude, réagir en fonction des événements, faire face aux imprévus et les tourner à son avantage. Si cela était possible.

    Présentement le professeur de psychologie et de critique parcourait pour la énième fois les interminables quais de la ville, promenade qui n’était pas sans lui rappeler ses déambulations nocturnes dans les couloirs du collège où il était interne quand il était adolescent. C’était d’un ennui inimaginable, mais au moins cela le promenait. Comme aurait dit sa soeur, il faisait du sport ainsi. Le sport… c’était loin d’être sa passion. Il n’était pas mauvais dans les différentes disciplines sportives qu’il avait dû suivre étant petit, mais il manquait de motivation et préférait de loin le sport cérébral. En effet le sport s’associait souvent à un esprit de compétition. Le besoin de gagner contre son opposant, qu’il s’agit d’un individu ou d’une équipe. Mais si au début le petit Alcide se fichait de gagner ou de perdre, en grandissant, il avait dû développer une véritable rage de vaincre. Mais il se cantonnait aux sports intellectuels. Les échecs. Les jeux de logique… et le sport en chambre, évidemment. Pour le reste, remplir la tâche demandée était sa seule raison de participer aux divers jeux sportifs. De toute manière il ne voyait pas en quoi c’était si important de gagner. Certes, un sentiment de fierté vous habitait en gagnant un match difficile, mais pour combien de temps ? Quelques minutes ? Quelques heures au grand maximum. Il éprouvait une fierté bien plus intense et bien plus durable en faisant travailler son intellect. Enfin, il s’éloignait du sujet.

    van Stexhe avançait en direction de la rambarde et ne rencontra que peu de personnes sur sa route. En effet les étudiants préféraient se regrouper dans les bars. Des terrains connus en somme, où ils se sentaient à l’aise et pensaient qu’il y avait moins de risque pour qu’ils se fassent agresser en ces lieux. Les idiots. La mort ne se limitait pas au nombre, à l’heure et encore moins à l’endroit. Quand elle voulait quelqu’un, elle se l’accaparait. On avait beau lutter, si elle ne souhaitait pas être clémente et nous laisser vivre encore un peu, elle nous aspirait dans l’au-delà. Fous étaient les êtres qui pensaient pouvoir la défier et la faire reculer. Si l’on survivait à son attaque c’est qu’elle s’était montrée charitable. Alcide le savait. Lui-même avait pu y échapper jusqu’ici. Pas son frère. Mais ceci était une autre histoire.

    Maintenant que les cours n’avaient plus lieu, qu’il se sentait pris au piège comme un rat dans cette ville, le temps n’avait plus d’importance. Il était inutile de se presser, il était impossible d’éviter le destin en se précipitant. De plus, si on se pressait de réaliser tous nos désirs par crainte de mourir avant que cela ne soit fait on risquait de se précipiter dans le gouffre du désespoir. Car si au final on ne mourrait pas ? Que nous resterait-il alors à faire ? Nous aurions déjà réalisé toutes nos envies. Or l’homme est fait de telle manière que ce sont ses envies qui le poussent à vivre. Quand il réalise toutes ses envies, il meurt. Pas physiquement, mais mentalement.

    Depuis la rambarde, l’homme savait qu’il pourrait voir son reflet dans cette surface non vitrifiée qui lui renverrait l’image qu’il renvoyait à tout le monde ici. L’image d’un homme sombre, ténébreux, triste et fier. Alors qu’il avait aussi tout à fait autre chose en lui. Si au moins le fleuve fonctionnait comme le miroir du Riséd de Harry Potter, il aurait pu trouver quelque raison de vivre ici, d’espérer, peut-être… mais la tristesse était là. Et l’homme pensait à son frère aîné depuis qu’Emy lui avait appris la mauvaise nouvelle de son cancer…

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MessageSujet: Re: Enjoy the silence [Olive] Enjoy the silence [Olive] EmptyLun 11 Juil - 12:16

    Olive n'aimait pas le sport. Elle détestait cela. Il lui arrivait de faire du jogging, mais cela était assez rare. Elle pratiquait ce sport pour décompresser, pour se changer les idées, prendre un peu l'air. Et puis aussi pour garder la ligne, parce que personne ne voudrait d'une grosse loque horrible pleine de graisse, si ? Et ben non. C'est pour ça que le sport a été inventé et qu'Olive en pratique un minimum. Car Olive a toujours été assez fine, elle ne c'est jamais connue avec des kilos en trop. Elle n'a jamais connue les insultes de ces camarades par rapport au fait qu'elle soit grosse ou enrobée. Oui, on lui a déjà dit qu'elle était trop maigre pendant son enfance, car la demoiselle avait quand même fait de l'anorexie, et en avait beaucoup souffert. C'est pour cela qu'aujourd'hui, elle n'accepte aucune critique concernant son poids. Elle avait toujours voulu devenir mannequin, c'est pour cela qu'elle faisait aussi attention a son alimentation, a son poids, et tout ce qui concerne son physique.

    Malgré cette envie de plaire et d'être parfaite, la jeune femme avait toujours eu un comportement assez masculin. Mais elle n’étais pas un garçon manqué. Elle portait des talons, s'habillait comme une femme et était une femme. Mais elle jurais comme un routier, fumais comme un pompier et se droguais comme.. Comme un drogué. Elle était aussi une femme libérée, couchait a droite et a gauche, et avec n'importe qui, femme comme homme. Et oui, Olive avait récemment découvert qu'elle était bisexuelle. Mais elle ne pourrait jamais se caser avec une bisexuelle ou une lesbienne. Non, toutes ces histoires c’était juste pour le plaisir, et prendre du bon temps.

    Ce jour là, il faisait beau. Olive en avait donc profiter pour aller faire du jogging. En plus, c’était les vacances, et elle n'avait plus rien a réviser. Elle n'avait personne a voir aujourd'hui. En vérité, elle voulait voir d'autres tête, rencontrer de nouvelles personnes, et faire de nouvelles expériences. Pendant qu'elle courait, elle repensait a cette jeunesse qu'elle avait eu, cette jeunesse merdique et gâchée, bâclée, et qu'elle a tans détestée. Cette jeunesse qui avait fait d'elle se qu'elle était aujourd'hui. Elle s’était forgée un caractère en béton, et avait apprit a se défendre seule, et donc de n'avoir peur de rien.

    Après avoir couru assez vite en pensant à tout cela, ces jambes allait lâcher. Elle décida donc de s'assoir sur un bans, de boire un peu d'eau, et de se reposer, pour mieux repartir.


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MessageSujet: Re: Enjoy the silence [Olive] Enjoy the silence [Olive] EmptyMar 12 Juil - 15:20

    Parfois, même le beau temps ne permet pas à la bonne humeur d’être présente. Même chose pour un cadre qui aurait pu, pourtant être agréable et coloré. Quand la déprime vous prend, tout semble terne et morne. Et c’était bien ce qu’il se passait pour Alcide. Ce n’était pas faute d’essayer de se sortir la tête de l’eau, pourtant, mais là, il n’en pouvait tout simplement plus. Trop de poids sur les épaules, ce n’était certainement pas la meilleure manière de se sentir bien dans sa peau.
    Même à cinquante ans, des événements vécus durant l’enfance continuent encore et toujours d’influer sur la vie. Ainsi, van Stexhe ne pouvait s’empêcher de se remémorer bon nombre de moments vécus alors qu’il était petit, avec Eric, avec Gwendoline, avec ses parents… et puis, surtout, il ne se rappelait que trop bien de la maladie d’Eric, de ce qu’elle avait fait vivre à toute la famille van Stexhe et puis de l’enterrement, aussi, sans nul doute le moment le plus traumatisant de la vie de l’enfant qu’il était alors…
    Quoi d’autre ? eh bien, comme tout le monde, sans doute, ou en tout cas comme toute personne un peu sociable, chaque échec relationnel d’Alcide lui revenait dans la gueule comme un boomerang lancé à toute allure… il y avait eu Ana, la première vraiment importante, puis Lucie… ensuite des aventures sans grande importance, juste parce qu’il aimait bien ces filles-là, Florence et Lo Shen, par exemple… du sexe en toute amitié, avec Addison, avec Emy… ou du sexe brut, sans sentiments, juste parce que ça collait superbement mien, c’était ce qui se passait avec Lexie, c’était ce qui se passait aussi avec Olive… deux étudiantes d’Oméga que l’homme n’était pas censé connaître au sens biblique du terme… et pourtant, il ne pouvait pas s’empêcher de ressentir chaque fois une puissante attraction charnelle. Au risque de perdre son emploi pour une histoire de fesses.

    Faire le point sur tout cela, c’était prendre conscience qu’on menait une vie dissolue et sans véritable attache autre que celle fournie par un enfant de sept ans. C’était pour Elyott qu’Alcide se devait de se prendre en main… mais, à vrai dire, l’homme n’était pas sûr d’être prêt pour cela. Se prendre en main, accepter de prendre toutes les responsabilités qui lui incombaient et donc, tout à fait logiquement, se mettre à mener une vie un peu plus rangée et sans nul doute bien plus rébarbative.
    Tout cela faisait partie du questionnement existentiel de van Stexhe. Il fallait dire que la fin de l’année académique signifiait qu’il allait être en congé pour une période assez longue durant laquelle il n’aurait certainement que très peu l’occasion de voir les étudiantes qu’il aimait avoir à ses côtés certaines nuits… Lexie, par exemple, allait partir loin pendant quasiment tout l’été. Et ça, ça avait tendance à miner le moral de l’homme qui adorait la retrouver n’importe où, pour que tous deux puissent s’amuser ensemble dans des contextes chaque fois différents…
    Et puis, franchement, Alcide devait aussi avouer que d’autres personnes allaient pas mal lui manquer pendant ces vacances. À commencer par Eileen Dawson, la sublime Eileen Dawson, jeune femme toujours intéressante avec qui il adorait discuter, avec qui il aimait partager des idées, une jeune femme qui aimait rire avec lui et qui semblait l’apprécier… Parfois, il arrivait à Alcide de vouloir l’appeler, juste pour entendre le son de sa voix, mais il se ravisait, parce qu’il se trouvait pathétique.
    Emy Conway aussi allait lui manquer… elle qui entamait son traitement de chimiothérapie cet été… van Stexhe lui avait promis d’être présent et disponible pour la soutenir, mais il ne savait pas vraiment s’il en aurait la force. Cette affaire-là avait l’air de lui être tombée dessus comme un piano lâché par un déménageur maladroit et qui tomberait pile poil sur Alcide au moment où il passait là. Une situation qu’Alcide ne savait pas gérer, parce que cela mobilisait beaucoup trop de choses personnelles, comme les souvenirs pour ne citer qu’eux. Il avait pourtant accepté de jouer son rôle d’ami, d’être là et d’épauler Emy… mais il ne savait pas du tout s’il serait à la hauteur pour cela.
    Et que dire d’Esmeralda ? Alcide avait toujours un tas de craintes pour cette jeune femme… parce qu’elle avait déjà eu une vie pourrie alors qu’elle n’était pas vraiment très âgée. Van Stexhe avait donné beaucoup d’importance à Esme dans sa vie, parce qu’elle ressemblait très fortement à la fille qu’il aurait aimé avoir s’il avait eu la chance d’avoir un môme à lui… qu’allait-elle faire cet été ? allait-elle pouvoir être un peu heureuse, enfin ?

    Penser à Emy et à Esmeralda, c’était immanquablement penser à Elyott Weelsher. La connexion se faisait automatiquement dans l’esprit d’Alcide, c’était un corollaire véritable.

    Il était heureux qu’Alcide ait accueilli son filleul Elyott, en tout cas. Passer l’été avec ce petit bonhomme allait sans doute être agréable. Grâce à l’enfant. Grâce à sa candeur et son innocence. L’homme voulait voyager un peu avec le petit bonhomme, l’emmener en Europe, lui présenter sa famille et réciproquement, lui faire découvrir les lieux de son enfance, les endroits importants qui avaient vu Alcide grandir, prendre des décisions – bonnes ou mauvaises – et qui avaient aussi une signification toute particulière pour le quinquagénaire.
    Peut-être bien que c’était à ce petit bout d’homme qu’il devait s’accrocher. L’enfance, c’était l’espoir, c’était l’avenir… et Elyott était bien le genre de petit garçon pour qui Alcide était prêt à faire semblant d’être heureux et d’aller bien, en espérant que cela ferait naître sur le visage du jeune Weelsher un sourire rayonnant comme il savait si bien les faire…

    Van Stexhe se redressa. Le fait de rester penché au-dessus de la rambarde commençait à lui faire mal au dos. Ça aussi c’était une sale situation pour lui… il allait devoir se faire opérer au niveau des lombaires, ça ne faisait pas un pli… et le souvenir de tout ce qu’il avait pu soulever comme lourdes charges lorsqu’il était allé enseigner en Afrique et qu’il s’agissait surtout de permettre à des gosses d’avoir un toit et de la nourriture, lui revint en mémoire. Il s’était démoli le dos, certes, mais c’était pour de très bonnes raisons. Des raisons humaines, de la solidarité…
    Alcide fit craquer sa nuque. Il se sentait relativement vieux aujourd’hui. Vieux et seul. C’était une situation qui n’avait rien d’agréable et qui ne s’améliorerait que si l’homme acceptait cette foutue opération qui devait lui remettre le dos en place. Mais bon, il ne croyait pas vraiment aux miracles. Pas après toutes les merdes qui lui étaient tombées dessus durant sa vie.
    Il se retourna, s’adossant à la rambarde et laissant son regard se perdre sur le petit port qui s’étalait devant lui. Parfois, des gens venaient faire leur jogging par ici. Alcide en voyait parfois, mais en ce moment, il ne voyait qu’une silhouette, au loin, sur un banc. Ne sachant pas, de là où il était, discerner les traits de cette silhouette, l’homme n’insista pas et détourna les yeux.

    Cet endroit avait l’avantage d’être assez calme pour permettre de se poser un peu et de réfléchir, d’essayer de faire un peu le point sur sa vie et puis souffler, aussi, tout simplement. De la poche de sa veste, l’homme sortit son paquet de cigarettes dont il en tira une qu’il alluma rapidement avant de marcher quelques pas jusqu’au banc qui se trouvait à cinq ou six mètres de lui. Encore loin de celui qu’avait choisi la silhouette, mais un peu plus proche tout de même. Alcide se positionna de façon à pouvoir à nouveau regarder la surface de l’eau, entre les barreaux de la rambarde, et là, il se mit à fumer tranquillement, en prenant bien son temps, en savourant chaque bouffée qu’il prenait et en gardant la fumée quelque temps en lui avant de la relâcher doucement. Les yeux fermés, il prenait le temps de vivre, tout bonnement, en essayant de ne pas trop penser à tout ce qui le rendait mélancolique. Penser à Elyott. Penser à Eileen. Voilà ce qui pouvait lui redonner l’espoir. Mais à ce stade-ci, à vrai dire, van Stexhe ne savait pas encore vraiment ce à quoi il devait s’attendre pour la suite. Il savait bien ce qu’il espérait, mais il y avait souvent un monde de différences entre ses espoirs et la réalité, c’était comme ça, la vie, on s’attendait à quelque chose et c’était autre chose qui arrivait. Nombre de désillusions venaient de cette manière, au fond, et être trop plein d’espoir, c’était se vouer à un échec certain, songeait Alcide en prenant la décision qu’il ne devait plus être si dépendant de son indécrottable espérance. Garder espoir pour de petites choses, pour de petits événements, ça oui, ça pouvait fonctionner, mais pour les gros trucs, il valait mieux éviter, sinon, la chute était horrible et très douloureuse. L’homme en avait déjà suffisamment fait l’expérience pour savoir qu’il était peut-être grand temps pour lui de changer son fusil d’épaule à ce sujet-là.

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MessageSujet: Re: Enjoy the silence [Olive] Enjoy the silence [Olive] EmptyVen 22 Juil - 16:05

Elle eu une folle envie de fumer. La cigarette et elle, toute une histoire d'amour. Depuis son plus jeune age, la jeune demoiselle avait vécu dans la fumée des cigarettes et des cigares. Tout les hommes de sa famille fumaient, hommes de la haute société, société que la demoiselle détestait tans. Tout le monde rêve de vivre dans une famille de bourgeois, fortunés et fière de ce qu'ils possèdent. Mais c'est toute une attitude qui suis cela. Le cliché de l'enfant modèle, avec ces petites couettes, ces petites jupes, ce n’était vraiment pas pour elle. Elle qui aujourd'hui, pioche dans son armoire les yeux fermés pour s'habiller. N'allez pas croire que la demoiselle s'habille comme une clocharde, loin de là ! Mais elle a tellement été habituée a être parfaite, qu'aujourd'hui, elle fait tout pour ne pas l'être. La jeune femme avait un passé douloureux, et ne souhaitait a personne de vivre se qu'elle avait vécu. Et oui, l'argent ne fait pas le bonheur contrairement a ce que tout le monde pense. Elle qui avait grandit une cuillère en argent dans la bouche aurait tout fait pour avoir une enfance normale. En cherchant a ce démarquer de l'image des riches, la demoiselle avait vécu des choses horribles, notamment un viole qu'elle avait subit, étant jeune, et dont personne ne connaissait l’existence.

Elle alluma donc une cigarette. Elle tira une fois, et savoura. Elle relâcha la fumée très lentement. Elle recommença, encore et encore. Puis s’arrêta, finit sa cigarette, l'écrasa par terre, se releva, s'appuya contre la rambarde, et respira l'air qui venait de l'eau. Elle tourna la tête de droite à gauche, pour contempler les environs. A sa droite, personne, mis à part quelques coureurs, mais personne qu'elle connaissait. A sa gauche, un homme était assis sur un banc, seul. Elle le fixait. Elle essayait de distinguer le visage de la personne, car sa posture et sa présence lui disait quelque chose. Elle connaissait cette personne. Mais qui était-ce ? Et bien, la demoiselle qui n'arrivait pas a ce souvenir a cette distance, décida de rejoindre la personne.

_ Tiens tiens, mais qui est-ce que je vois, assis sur un banc, seul ? Serais-ce monsieur Van Stexhe qui bizarrement n'est pas accompagné par une jeune demoiselle qu'il va mettre dans son lit ?

Olive appréciait la compagnie d'Alcide. Tout deux s'entendaient à merveille, et passaient aussi de très bons moments a faire des choses pas très catholiques dans des endroits complétement inimaginables. Malgré sont vieil age, l'homme avait la forme. Et cela, toutes les filles avec qui ils couchaient pouvaient l’affirmer. Olive préférait faire l'amour avec des hommes plus vieux. Eux au moins, avaient de l’expérience. Ils n’étaient pas des gamins content de 's'faire une meuf' comme disaient-il. Olive était heureuse de l'avoir rencontré. Et elle était aussi heureuse de vivre cette expérience de fou avec lui. Il semblait... pensif. Peut être Olive l'avait-elle déranger ? Il était trop tard de toute manière. Ils allaient surement finir comme a chaque fois qu'ils se voyaient, dans un placard, dans une voiture, derrière un arbre, ou même dans l'eau, qui sait. Plus rien n’étonnait Olive de la part d'Alcide.
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MessageSujet: Re: Enjoy the silence [Olive] Enjoy the silence [Olive] EmptyLun 25 Juil - 13:06

    Assis sur un banc, occupé à faire le point sur tout ce qui clochait dans sa vie, occupé à ressasser tout cela en savourant une cigarette, Alcide ne prêtait que bien peu attention à ce qui l’entourait. De fait, lorsque l’intériorité prenait le pas sur le reste, il était plutôt difficile de faire « comme si » tout allait parfaitement bien…
    Et c’était précisément parce que tout n’allait pas comme sur des roulettes que l’homme était venu là. L’ambiance de la Marina avait souvent un effet apaisant sur lui. Sans doute le bruit de l’eau faisait-il en cela partie d’un processus relaxant que le silence de chez lui ne pouvait lui apporter. Il y avait trop d’éléments extérieurs mobilisés dans tout cela. Trop de choses que l’homme ne pouvait pas contrôler. Il ne pouvait dès lors que subir et cela le rendait fou. Heureusement qu’il avait la possibilité de se changer les idées avec des amis ou avec des jeunes femmes de temps en temps, car sinon, il y avait de fortes chances qu’Alcide finisse par baisser les bras et repartir d’où il venait. L’Europe lui manquait de plus en plus.

    Van Stexhe aurait pu continuer à réfléchir de la sorte, presque en se lamentant en silence sur cette chienne de vie qui continuait décidément à s’acharner, mais un mouvement, puis une voix le forcèrent à relever le nez de son intériorité pour regarder qui venait de s’asseoir à côté de lui et de l’interpeler de cette manière.
    Olive Allen… une sacrée coquine, cette jeune fille ! Tous les deux, ils avaient pris l’habitude de s’envoyer en l’air partout et nulle part, selon l’endroit où ils se croisaient. La Marina, c’était une première.


    "Ai-je vraiment besoin de mettre une jeune demoiselle dans mon lit quand il est possible de s’amuser un peu partout ailleurs ?" Il lui adressa un sourire. Le lit, c’était bien l’un des seuls endroits où Olive et lui n’avaient jamais couché ensemble.

    Comment devait-il réagir, au fond, à présent ? Un professeur ne devait pas laisser sa vie privée influer sur le reste… oui, mais Olive n’était pas vraiment son étudiante… elle était sa « coquine de placard », comme il aimait l’appeler, ce n’était pas tout à fait la même chose…
    Quoi qu’il en soit, Alcide ne voulait pas envoyer mademoiselle Allen balader. Après tout, elle était bel et bien le moteur de l’anti-déréliction, dans la situation présente.
    "Je suis content de te voir, Olive. Ça me fait plaisir que tu sois là…"

    Il n’avait pas forcément besoin d’une présence à côté de lui, mais il aimait sentir son corps réagir en prévision de l’excitation que la demoiselle n’allait sans doute pas tarder à éveiller en lui. Van Stexhe et Olive, c’était quelque chose de pulsionnel, chaque fois c’était différent et les imprévus ne manquaient pas. Tout comme le risque de se faire repérer… Il n’y avait rien qui excitait plus Alcide que de s’unir à l’étudiante d’Omega dans un lieu de l’université où, cachés, ils pouvaient entendre passer des gens tout près d’eux. Le risque de se faire prendre en flagrant délit de plaisir coupable, c’était quelque chose qui donnait encore plus de saveur au fait même de faire l’amour dans des lieux insolites.

    "Alors, tu fais du jogging souvent par ici ?"[b] La tenue que portait la jeune femme ne trompait pas, elle avait bel et bien fait du sport juste avant de venir poser ses magnifiques fesses sur ce banc… [b]"Je comprends mieux ton endurance dans les placards…" Il comprenait mieux, aussi, la fermeté des chairs de la belle et ses formes bien dessinées.

    La regardant, l’enseignant focalisait son attention sur la jeune fille. Il n’y avait jamais eu que le sexe pour lui permettre de se changer les idées et, à vrai dire, c’était un excellent moyen, aux yeux d’Alcide, pour ne pas se laisser aller. Avançant une main vers la joue d’Olive, il l’effleura de l’index, tout doucement, juste pour avoir la sensation de caresser cette jeunesse presque avec tendresse.


    "Tu fais quelque chose après ton jogging ?"

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Constance La Tour Dubois
there's no place like berkeley
Constance La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: Enjoy the silence [Olive] Enjoy the silence [Olive] EmptyVen 16 Sep - 20:49

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