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Il y a des bêtises que l'ont fait juste pour pouvoir les raconter •• Jayan

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MessageSujet: Il y a des bêtises que l'ont fait juste pour pouvoir les raconter •• Jayan Il y a des bêtises que l'ont fait juste pour pouvoir les raconter •• Jayan EmptySam 13 Aoû - 22:33



Il y a des bêtises que l'ont fait juste pour pouvoir les raconter •• Jayan 1120559987Il y a des bêtises que l'ont fait juste pour pouvoir les raconter •• Jayan 1120560174
Il y a des bêtises que l'ont fait juste pour pouvoir les raconter •• Jayan 516290ahcc21f51ddIl y a des bêtises que l'ont fait juste pour pouvoir les raconter •• Jayan 1120832339
« Jayan C. Peerson-Barckley&F. J. Rowan Adams-Reeder »
CHILD • TO • CHILD I feel just like, a child. Well I feel just like, a child, I feel just like a child, I feel just like a child from my womb to my tomb. I guess I’ll always be a child, some people try and treat me like a man, they just don’t understand, well some people try and treat me like a man, they think I know shit but that’s just it, I’m a child. I need you to tell me what to wear, I need you to help and comb my hair, yeah I need you to come and tie my shoes, I need you to come and keep me amused from my cave to my grave. I guess I’ll always be a child, I need you to help me reach the door and I need you to walk me to the store and I need you to please explain the war and I need you to heal me when I’m sore You can tell by my smile that I’m a child. __


    « Plus fort la musique! Plus fort!» beuglèrent deux ou trois omégas, rescapés du naufrage de la barque sur laquelle ils allumaient les feux d’artifices. La musique tonitruante retentit de plus belle, plein tube, les hauts parleurs faisaient vibrés les murs au rythme des paroles de Pitbull. Fuir, l’unique solution pour ne pas devenir sourde et faire l’impasse sur tout ce tintamarre. Je posais mon verre de punch sur l’une des baffes, avec un peu de chance, le contenu finirait par se renverser la mettant hors d’état de nuire, et promenais mes iris sur la pièce circulaire à la recherche des portes de sorties. Mes prunelles se posèrent sur un groupe de jeunes bêtas, montaient sur les tables et se livrant à des laps dance très explicites, encouragées par les deltas et certains iotas à la carrure hulkienne, avides de s’en mettre plein la vue. Divertit par ce pathétique spectacle pendant un moment, je finis enfin par apercevoir une baie vitrée à l’autre bout de la pièce, l’appel de la fraîche nuit silencieuse. Je jouais des pieds et des mains, enfin surtout des coudes pour me frayer un passage vers le lieu désiré, poussant plusieurs sigmas exubérants, écrasant les orteils de quelques gammas révoltés et saluant quelques têtes familières made in alpha. J’arrivais enfin à mon havre de paix quand une vilaine tignasse blonde me barra la route. « On peut savoir où tu vas comme ça?», mes yeux rencontrèrent les prunelles azurées de Nathaniel, mon jeune colocataire avait l’air en forme ce soir, des gouttes de sueurs perlaient sur son front et ses joues avaient rosi autant que s’il s’était amusé à piquer mon maquillage. « Au calme.» rétorquais-je d’une voix sèche, agacée par mes petits camarades qui s’éclataient comme des petits fous tandis que je broyais du noir tout en pensant à Cameron et l’impact qu’il avait sur ma vie merdique. Un sourire se dessina sur son visage, avais-je la berlue où le petit premier de la classe se moquait de mes malheurs. Je le vis lever l’index puis l’amener juste devant mes yeux que j’en louchais presque, il s’en servit pour me répondre par la négative tout en le balançant d’un côté vers l’autre comme une maîtresse de CE1. Non, non, non, non, non, mademoiselle O’Cannel, vous resterez ici et me tiendrez compagnie jusqu’au bout de la nuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiit!» chanta-t-il tellement fort que plusieurs personnes nous jetèrent un regard courroucé, un comble. J’essayais de le repousser de mes bras frêles mais en vain, le gaillard tenait bon et m’encerclait de ses bras squelettiques pour un jeune homme de son envergure. « Tu vas me lâcher Nathaniel Atwoodth oui, en plus tu chantes aussi bien qu’une sirène se déshydratant au soleil!» tempérais-je d’une voix criarde. Malheureusement, il était trop tard, mon persécuteur m’avait saisi par la taille et m’emmener de force au centre de la piste de danse où la fête battait son plein. Un déhancher à droite et une pirouette plus tard, j’avais accompli l’exploit d’arracher les chaînes métalliques dont on m’avait affublé, Nathy était dans un tel état d’excitation qu’il ne s’était même pas aperçu de ma disparition. La sortie du labyrinthe atteinte, le vent frais nocturne fouetta mon visage, je savourais le doux goût de la liberté, libre de mes mouvements, je recevais à l’instant même une décharge d’adrénaline, m’intimant de repousser mes limites, de m’éloigner de la demeure où les festivités étaient de mises, exactement les mêmes que l’on donnait dans les maisons de confrérie quand le corps administratif avait le dos tourné, et partir à l’aventure. J’avais pris congé de la Californie pour me dérober à la routine qui s’installait petit à petit, les mêmes activités qui se répétaient indéfiniment, les visages familiers que je croisais au recoin des couloirs, lors d’une réunion à l’amphi ou sur le terrain de football au cours d’un effort sportif. Du neuf, comme le globe que l’on faisait tourner avant de crier Australie, je voulais remettre mon destin entre les mains du hasard, qu’une force extérieur guide mes pas vers de nouveaux horizons. Perdue profondément dans ma songerie, je n’avais pas eu conscience de m’être éloignée de l’hôtel, le sourd bruit de la musique s’était tu laissant place au reposant reflux de la mer des Caraïbes et soudainement, mon pied rencontra un obstacle. La seconde d'après, mon corps se heurta à quelque chose de mou et dur à la fois, puis un petit cri de douleur me signala que ce quelque chose était vivant. Dans la pénombre, mes yeux rencontrèrent un bleu aussi azurin que le ciel de Cancun quand le soleil atteignait son apogée et comme l'eau translucide qui appelait les vacanciers à la baignade. Je me massais l'épaule endolorie par le choc, sans quitter ce regard envoutant, porteur de l'innocence même d'un enfant. Mes prunelles s'attardèrent ensuite sur son visage angélique, ce n'est qu'au bout d'un long moment capitonnée dans mon silence que je reconnus la petite bouille du célèbre epsilon. « Jayan, tu m'as fichu une peur bleue!» dis-je dans un soupir de soulagement, heureuse d'être tombée sur lui plutôt qu'un autre sombre individu errant. Je le connaissais un tantinet soit peu, mais les rares fois où nos chemins s'étaient croisés avaient été mémorables et cette nuit serait un exploit de plus à ajouter à notre palmarès. « Toi non plus, tu n'es pas à la fête. Je peux t'imposer ma compagnie?» demandais-je d'un faux ton timide. La soirée s'annonçait pleines de surprises finalement et les enfants, ça aime les surprises.
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MessageSujet: Re: Il y a des bêtises que l'ont fait juste pour pouvoir les raconter •• Jayan Il y a des bêtises que l'ont fait juste pour pouvoir les raconter •• Jayan EmptyVen 19 Aoû - 12:41

Il y a des bêtises que l'ont fait juste pour pouvoir les raconter •• Jayan Tumblr_ljrqu82bkm1qbcdbao1_500

    Je me retrouvais seul pour cette soirée. Vous avez dur à y croire, hein ? Je dois l'avouer que moi aussi. Néanmoins, j'étais loin de m'en plaindre.. Après le retour de Ebony dans ma vie et les retrouvailles avec Neela, je pensais qu'un peu de repos serait la bienvenue. Bien entendu, j'en étais conscient, en prenant le risque de venir au Summer Break, j'allais avoir la surprise de recroiser des personnes dont je m'étais éloigné volontairement ou non. Berkeley peut paraitre immense mais ici, à l'hôtel, c'est loin d'être la cachette parfaite pour continuer son train train habituel. Leevah avait disparu depuis l'après - midi, elle devait être en charmante compagnie pour me fausser compagnie. Ma colocataire et aussi meilleure amie attitrée m'avait malgré tout parler dans la matinée de cette soirée organisé dans le club à côté de la plage. Je pouvais y aller, faire un tour et me trouver quelqu'un à qui parler. Dans tous les cas, ça ne pouvait qu'être plus enrichissant que de me faire un monologue avec ma conscience. Seulement, fallait que je me lève de ce lit et que je lâche cette télécommande. Le courage me manquait, allez savoir ce qui me pesait si lourd sur les épaules pour me retenir clouer sur ce matelas. Fallait que je bouge, fallait que je prenne l'air. Je me fis rouler sur le côté, attrapa le téléphone de l'établissement. Je me décidais à bouger et pour se faire je commandais au room service une bouteille de champagne. J'avais un quart d'heure pour me passer sous la douche et être paré à ouvrir la porte quand on viendrait toquer. Sans perdre une miette de seconde, je balançais mes affaires à travers la pièce. Allumant la douche et sans attendre, je m'y glissais. J’eus une pensée pour Vraona, me demandant ce qu'elle pouvait bien faire. Je ne savais même pas si elle était également venue chercher le soleil et du bon temps au Summer Break. Si je devais la croiser, je suis certain que le destin la mettrait sur mon chemin. Pour le moment, je n'ai eu aucun signe. Cependant, j'étais loin de courir après. Sortant de la douche, j'enfilais un trois quart en jeans et une chemise de couleur blanche. Comme un coup du sort, on frappa à la porte. Je lui ouvris et il me livra ce que j'avais bien demandé. Descendant alors vers la soirée qui faisait beaucoup de bruit, je me positionnais devant l'une des fenêtres et remarquais le monde qu'il y avait à l'intérieur. Mon dieu. Ils arrivaient encore à tous respirer là de - dans. C'est le genre de situation qui me faisait devenir claustrophobe. Je savais que j'avais pris la bonne initiative. Bouteille de mousseux à la main, je m'éloignais de cette ambiance pétillante pour prendre la direction de la plage. En fin de compte, j'avais bien calculé mon coup.

    Allongé sur le sable, les pieds dans l'eau et en charmante compagnie, plus rien ne me manquait. Hormis le fait que la bouteille de champagne ne pouvait pas parler. J'allais devoir me supporter moi - même. Mais l'ennuie fut de courte durée quand une charmante sirène trébucha sur moi. « Jayan, tu m'as fichu une peur bleue!» Sérieusement, je faisais peur à ce point là. En même temps, on devait se douter que tout le monde était en train de bouger son popotin sur la piste de danse ou encore en train de draguer une demoiselle par ci, par là. On m'imaginait déjà en train de boire sans compter. C'est sans aucun doute que j'ai en moi, ce sentiment d'aimer la fête avant tout car c'est de cette manière que je prends la vie, comme elle vient. Je me pose rarement des questions et quand j'agis, c'est toujours sur le coup. Je ne suis pas le mec à vous sortir, moi je tourne ma langue sept fois dans ma bouche avant de parler. C'est les peureux qui vous sortent ce genre de discours. Cela ne sert à rien de tout calculer parce qu'au final, on se ferait quand même avoir d'une manière ou d'une autre. Alors je profite et après je ramasse les conséquences quoi qu'il advienne. Je n'ai pas peur du destin, sachant qu'il est déjà tout tracé. Il ne me reste plus grand chose à faire, que de le suivre. « Qui voilà, madame vient se perdre si tard au bord de la mer. Tu viens te faire, un bain de minuit, c'est ça. Avoue à Jayan le terrible. » En lui souriant, je voyais sa silhouette s'approcher. Rowan est une magnifique femme mais c'est aussi une alpha. Donc cela prouve bien que la couleur de ses cheveux ne joue pas sur son intelligence. L'homme qui avait du lancer les blagues sur les blondes, avait du surement se faire plaquer par l'une d'entre elle. Je comprend que c'est loin d'être marrant quand on se mange un râteau ou que nous ne sommes pas la personne qui décide de rompre. Enfin cela ne m'était jamais arrivé mais j'étais certain que si un jour, je le vivrais, je le prendrais mal et ma fierté descendrait d'un étage. Je me demandais bien alors ce que cette jeune femme venait faire par ici toute seule. S'ennuyait - elle a Cancun ? « Toi non plus, tu n'es pas à la fête. Je peux t'imposer ma compagnie?» Et moi qui pensait que les alpha seraient ceux qui en profiteraient le plus. Étant donné qu'ils auraient passé toute l'année à étudier et à travailler pour décrocher les plus grosses notes. Je les imaginais décontracté et pratiquement saoule tous les jours pour rattraper le temps perdu. Je me disais qu'elle faisait l'exception et avouer que ça me plaisait assez. Je ne connais pas beaucoup de choses à son sujet, on s'est déjà croisé plusieurs fois, on a discuté de tout et de rien lors de plusieurs rassemblements de l'université. Mais personnellement, je ne connaissais aucun de ses mystères et des traits de personnalités, aucune idée sur ses préférences ou sur ce qu'elle déteste. Néanmoins, elle avait du penser à la même chose que moi pour se retrouver à cet endroit. « Non, il y a trop de monde et trop de bruit. Si je voudrais même draguer, je n'en aurai pas la possibilité avec cette musique qui bourdonne encore dans mes oreilles. Impose toi, ça me fait plaisir. Au moins je pourrais partager ma seule compagne jusqu'ici. Tu en veux ? » Lui tendant la bouteille de champagne. J'étais content que le destin l'aie amené jusqu'à moi. Je pourrais de cette façon en profiter et voir ma soirée prendre une toute autre tournure..
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MessageSujet: Re: Il y a des bêtises que l'ont fait juste pour pouvoir les raconter •• Jayan Il y a des bêtises que l'ont fait juste pour pouvoir les raconter •• Jayan EmptySam 20 Aoû - 19:25



Il y a des bêtises que l'ont fait juste pour pouvoir les raconter •• Jayan Cha
« Jayan C. Peerson-Barckley&F. J. Rowan Adams-Reeder »
PARTY ROCK Let's go ! Party rock is in the house tonight, everobody just have a good time and we gonna make you lose your mind ! Everobody just have a good time ! Party rock is in the housse tonight, everobody just have a good time and we gonna make you lose your mind, we just wanna se ya, shak that ! In the club party rock look up on your girl, she on my jock non stop when we in the spot. Booty move away like she on the block, what the track, I gots to know, top jean's, tatto 'cause I'm rock and roll. Half black, half white, diamino, gane the money out the door, yo !! I'm runninc through these hoes like drano, I got that devilish flow, rock and roll no halo. We party rock __


    Cette ville avait été définitivement fondée pour le tourisme, prompte aux nouvelles rencontres, aux summer loves, à créer de nouvelles amitiés et à faire la fête jusqu'aux aurores. Une beauté paradisiaque, un climat propice, de quoi faire fondre la personne la plus ronchonne de la terre. Ses plages de sable blanc, ses palmiers titanesques, et surtout l'eau turquoise renfermant les magnifiques bancs de coraux, Cancun était la destination idéale ! Pourtant, ce sentiment de solitude, détestable, ne me quittait plus. Depuis que j'avais pris l'avion sans Keyllan, le rêve avait tourné au cauchemar, le bel epsilon me manquait plus que je ne le pensais. La compagnie de Nathaniel Atwoodth m'était d'un grand secours mais je n'étais pas emballée par tout ce qui touchait à l'imprévisible. Mes plans étaient tombés à l'eau, et tout résultait dorénavant de l'improvisation. Je devais passer de sympathiques et chimériques vacances romantiques, mais au lieu de m'éclater comme jamais et décompresser après les examens, j'errais seule sur les plages édéniques. Seule, jusqu'à l'instant où mes pieds rencontrèrent un élément qui n'y avait pas sa place.

    Enfin j'avais trouvé âme vivante sur cette partie du globe terrestre, moi qui pensais que je me noierais dans ma solitude la plus totale. « Qui voilà, madame vient se perdre si tard au bord de la mer. Tu viens te faire, un bain de minuit, c'est ça. Avoue à Jayan le terrible. » Je détachais mes yeux du ronflement de la mer pour regarder Jayan, celui-ci possédais encore cet éternel sourire doux qui marquait ses traits d'une beauté enfantine. Son visage se dessinait dans la pénombre, mais grâce aux lumières postés sur les terrasses, non loin de là, je parvenais toujours à discerner la couleur délicate de sa peau satinée. Ses paroles taquines eurent un effet apaisant. Pour oublier la tristesse, il n'y avait rien de mieux qu'une bonne dose de gaité. Mes commissures s'étirèrent, faisant place à un sourire léger. « Maintenant que tu le dis, ça me semble être une bonne idée..» répondis-je avec une lueur de malice. Je posais les mains sur mes genoux repliés, recouverts du tissu blanc cassé de ma robe coktail, serrée à ma taille, et bouffante sur le bas du dos, là où se profilait une ouverture. Parfait contraste avec ma peau au bronzage dorée. « Hélas non, madame a le blues et une forte envie de se changer les idées.» confiais-je d'un ton badin. Jayan faisait partit de ces personnes qui semblent ne vous vouloir que du bien. Avec le bel epsilon, je n'avais pas besoin de surveiller mes propos ou l'impressionner. Son caractère de petit garnement était un atout, je commençais a bien le connaître, derrière son visage innocent se cachait un môme enclin à faire mille et une facéties. L'homme parfait pour me sortir de cet état morose. Je fermais les yeux, me plongeant à nouveau dans l'ambiance infernale de la fête où je ne mettais pas sentit à mon aise. La musique tonitruante et les baisers langoureux échangés aux quatre coins de la pièce, vision écoeurante. Quand je rouvris les yeux, je me retrouvais sur cette plage silencieuse et relaxante, chargée de palmiers et donc l'unique présence était Jayan. « Non, il y a trop de monde et trop de bruit. Si je voudrais même draguer, je n'en aurai pas la possibilité avec cette musique qui bourdonne encore dans mes oreilles. Impose toi, ça me fait plaisir. Au moins je pourrais partager ma seule compagne jusqu'ici. Tu en veux ? » Sa remarque me fit sourire. Dans un sens, il n'avait pas tord, la musique les avait tous rendu sourd et le seul moyen de communication était dans les gestes. Je trouvais cela très béotien et impudent. J'avais toujours eu ce caractère raisonnable, une bonne conscience qui m'empêchait de faire tout et n'importe quoi. Elle ne m'avait jamais trompé, et grâce à elle, je n'avais jamais de regrets. Je préférais les belles et tendres histoires d'amour, au lieu d'un coup d'un soir avec un mystérieux inconnu. En revanche, la bouteille de champagne ne me sembla pas une mauvaise idée. Elle allégerait mon humeur, agissant comme un délectable remède. « Fatalité. Mais console toi, tu finis la soirée avec ton alpha préférée.». Un sourire naquit sur mon visage. Je l'observais de mes prunelles mutines de jade avant d'ajouter. « Avec plaisir, ça ne me fera pas de mal..». Je saisis la bouteille qu'il me tendit et posais mes lèvres sur le goulot. Il avait des arômes de biscuit et de moisson chaude. Une sensation de puissance en émanait où se mêlait un fruité dense. Je bus de nouveau une gorgée, en réclamant encore. Je jetais un coup d'oeil furtif à Jayan, même si il était allongé tout seul sur une plage désertique quelques minutes plus tôt, il semblait de très bonne humeur. Peut-être y avais-je apporté une petite contribution. Le fait que deux étudiants, passant tous les deux leur année brillamment, en vacances à Cancun, s'ennuyaient à mourir me paraissait impossible. Saisie par un soubresaut d'impulsivité, j'avais envie que nous y remédions. Je pris une mine pensive, les yeux fixés sur l'étendu de sable. Les lumières qui guidaient les derniers fêtards à leur chambre d'hôtel s'évanouissaient peu à peu, si bien que l'obscurité devenait maîtresse. « Dis moi, ça ne te dirait pas de quitter cette triste plage ?» lui demandais-je subitement. « On pourrait tourner cette soirée à notre avantage, profiter des opportunités de Cancun.» enchainais-je pour le convaincre. Il n'y avait pas de raison pour que nous nous morfondions toute la nuit durant. Quand les grands esprits se rencontrent. Je me hissais sur ma paire de longues jambes et tendis la main à mon acolyte pour l'aider à en faire de même. Je ne savais pas encore où nous allions aller, ce que nous allions concocter et les ennuis que cela nous attireraient. J'étais juste guidée par ce goût exquis d'adrénaline, celui qui vous encourage à braver les interdits. Mon coeur battait déjà plus fort, le doux parfum d'un bon pressentiment persistait.

    Nous longions à présent le sable blanc, beaucoup plus dynamiques qu'avant. L'euphorie provoquée par le champagne commençant à faire bouillir le sang dans nos veines. Le breuvage des rois et ses bulles d'ivresse avait vaincu mon amertume de manière rapide mais éphémère. Il fallait donc profiter du laps de temps que l'on m'offrait, ou rien d'autre n'avait son importance, mis à part le divertissement. « Tu sais où l'on pourrait aller?» m'enquis-je avec ma bonne humeur légendaire. Jayan avait la chance de toujours avoir des bons plans sous la main et les bonnes idées déferlaient à foison dans son esprit de génie. Son tempérament bouillonnant guiderait nos pas vers un sanctuaire aux courbes de disney land et la nuit s'annonçait inoubliable. L'esprit folichon, je regardais Jayan du coin de l'oeil, un grand sourire aux lèvres. Oui, j'avais une requête, et à mon air espiègle, le gentil epsilon devait appréhender quelque peu. « Jayaaaaan... Tu me portes sur tes épauuules?» chinais-je comme si j'avais cinq ans. Voilà en quoi constituaient les effets notoires de l'alcool. Nous oublions toutes ces dernières années pour retourner à l'âge innocent. Des gosses, nous redevenions de vraies gosses.
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MessageSujet: Re: Il y a des bêtises que l'ont fait juste pour pouvoir les raconter •• Jayan Il y a des bêtises que l'ont fait juste pour pouvoir les raconter •• Jayan EmptyLun 29 Aoû - 13:01

Il y a des bêtises que l'ont fait juste pour pouvoir les raconter •• Jayan Tumblr_lq14ae2JW21qfacr7o2_500

    Il y a des regards qui ne trompent pas.. Des choses qu'on sent plus que d'autres. Est ce que j'avais eu des projets en tête lorsque j'avais accepté de me rendre au Summer Break ? Personnellement, non. Je venais ici pour prendre un bol d'air frais. J'avais ce besoin d'évasion et ce ticket était mon billet de sortie. J'avoue aimer la vie à l'université mais parfois, le changement ne peut qu'être bénéfique. Allongé sur le sable, je m'étais laissé emporter, comme les vagues frappant contre ces gros rochers. Le bruit de la mer était mélodieux. Cet instant débordait de ressources. Je garderai sans aucun doute un souvenir de cette nuit. Alors que d'autres étaient trop occupés à cumuler bière après bière. J'étais plongé dans l'un des plus grands silences complet. La nuit était mon seul associé; ma bouteille de champagne, ma seule compagnie et ma conscience mon plus fidèle ami. Je fermais les yeux, les ré ouvrit et recommençais comme si c'était à chaque fois un étonnement. Ce sable chaud, la fraicheur étonnante de l'été, je me sentais parfaitement en osmose avec toutes mes idées, toutes mes envies. J'étais prêt à tout recommencer, une seconde année chez les epsilon. Recroiser le regard de celle que j'ai aimé, connaitre d'autres personnalités et toujours vivre les choses qui se présentent face à moi à du deux cent à l'heure. Ce soir, un léger vent me faisait front. Il venait caresser ma peau et me prouver une fois de plus mon existence. J'étais vivant après tout ce que avait pu défiler dans ma vie. Après les épreuves d'une existence sans repos, j'étais devenu l'homme dont ma mère serait fière. Son absence était devenue une force. Mais également une faiblesse, mon plus grand secret, ce qui pouvait tout faire basculer en un claquement de doigt. Elle était le pilier de mon coeur. Alors il était normal qu'elle ait tant d'importance au quotidien, même si son chemin n'est plus lié directement au mien. Mon coeur et le sien ne faisait qu'un, éternellement.

    Doucement des pas s'étaient approchés, une présence s'était faite remarquer. Rowan apparaissait dans la lumière de la nuit. Sa blondeur était reconnaissable entre mille. Ses jambes si bien dessinées, j'aurai pu les reconnaitre entre des centaines. Mais je dois m'avouer que son parfum m'avait toujours charmé, cette douce odeur enivrante qu'elle portait, lui appartenait si bien que je ne pouvais pas imaginer la sentir sur une autre. Elle s'était approchée, s'était joint à moi. Notre solitude devenait moins grande et notre soirée trouvait d'autres horizons encore inexploré. « Hélas non, madame a le blues et une forte envie de se changer les idées.» Nous étions tout deux dans le même état d'esprit. Loin de l'ambiance délurée que présentait la salle de fête de cet hôtel, loin de l'envie de danser jusqu'aux aurores, nos âmes nous avaient mené jusqu'ici. Il y avait peut être une raison à cela, il y avait sans aucun doute un coup de pouce du hasard pour notre plus grand plaisir. Nous étions réunis. « Fatalité. Mais console toi, tu finis la soirée avec ton alpha préférée.» Fatalité. Nos chemins se liaient le temps d'une nuit. C'était un plaisir pour ma part, une rencontre plus que appréciée. Rowan me réservait bien des surprises. Son regard en disait assez long pour en déduire ce genre d'idée. Même si elle faisait partie de la confrérie la plus intellectuelle qui soit, je savais que ça ne lui enlevait pas son côté fantaisie et malice. Au de - là de sa personnalité, j'arrive à percer ce type de vice. J'arrive à voir qu'elle n'est pas seulement la fille belle et intelligente. Rowan est sans aucun doute pleine de surprises et rebondissement. J'avais eu l'occasion de la côtoyer mais jamais sans trop m'y attarder. Je n'avais pas eu des confidences, pas des sujets qui auraient pu me faire comprendre certains traits de sa personne. Ce soir était peut être l'occasion de voir ce que son visage angélique peut cacher. « Je n'aurais pas mieux rêver. En effet. » Lui souriant, je lui tendais ma bouteille. Je partageais généreux comme jamais. La nuit nous appartenait. Elle avait envie de bouger et je n'allais pas rester éternellement allongé. Elle n'avait pas tort. On devait bouger maintenant que nous étions d'eux. On n'allait pas se laisser mourir d'ennui. Sans attendre, je bougeais. Me levant droit comme un homme fort et fière, je lui tendis ma main. N'ayant véritablement aucune idée d'où je pouvais l'emmener. Je savais que le hasard ferait parfaitement les choses. Aucun calcul, aucun projet, tout ce qui comptait c'est qu'elle se souvienne de cette soirée. « Si on s'en allait d'ici. Si on allait voir ce qui se cache de l'autre côté de la plage. Si on prenait le risque de longer la mer et de voir ce qui nous attend. »Je voulais qu'elle aie confiance, qu'elle ne doute pas de moi et qu'elle n'aie pas peur de mes intentions. Je l'invitais à me suivre et à marcher dans mes pas. Nous avancions sur le sable chaud. Je pensais qu'engager la discussion pourrait nous aider à commencer les hostilités. Elle était là rien qu'à moi, autant en profiter et savoir quelle personnalité peut se cacher derrière ce regard doux et profond. « Sinon tu avais des projets en arrivant à Cancun ? Tu savais de quelle manière, tu allais occuper tes journées ? » Nous allions profiter de l'instant présent, profite de ce que nous donne le temps. J'avais une envie de folie, un besoin de changement. La connaitre, l'avoir près de moi, était une chance. Je comptais bien lui faire passer un excellent moment sans limite et remplis de folie. A nous deux, on pourrait se refaire un monde à part, le temps d'une soirée, le temps de quelques heures.
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MessageSujet: Re: Il y a des bêtises que l'ont fait juste pour pouvoir les raconter •• Jayan Il y a des bêtises que l'ont fait juste pour pouvoir les raconter •• Jayan EmptyDim 11 Sep - 15:51

corbeille :plop:
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MessageSujet: Re: Il y a des bêtises que l'ont fait juste pour pouvoir les raconter •• Jayan Il y a des bêtises que l'ont fait juste pour pouvoir les raconter •• Jayan Empty

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