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Ne me dits pas qu'on a fait ce que je pense? [Sandro]

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MessageSujet: Ne me dits pas qu'on a fait ce que je pense? [Sandro] Ne me dits pas qu'on a fait ce que je pense? [Sandro] EmptyMer 28 Sep - 18:52

    Les vacances d'été étaient finies depuis quelques semaines déjà, et Stasya faisait surement partie des rares étudiants à avoir été heureuse de reprendre les cours. En même temps, lorsque t'étudiais ta passion, que tu faisais beaucoup plus de pratique que de théorie, c'était normal de ne voir aucune objection à reprendre les cours, ou même de ressentir une petite hâte. Stasya avait bien sûr pratiqué la danse classique durant l'été mais pas autant qu'elle l'aurait voulu car elle avait été occupé entre repartir à Moscou, en Russie voir sa famille au mois de juillet, et régler quelques trucs en août qui n'avaient pas été des plus réjouissant. Cet été avait été teinté de plusieurs couleurs, pas toutes ses préférés, elle avait juste sincèrement confirmé qu'elle ne devait plus s'attacher à un homme comme elle avait pu le faire l'année dernière car ça ne lui avait fait que du mal au final et ça l'avait perturbé dans sa danse, venant même à lui provoquer un petit incident physique. Donc cette année, elle tiendrait ses paroles, et ferait comme durant sa première année à Berkeley, elle ne garderait que les relations non sérieuses, et jetterait les autres. Après tout, elle était plutôt bonne pour ce dernier point. Malheureusement pour la jeune russe, il y avait un autre homme qui avait pénétré dans sa vie au début de cet été, elle espérait juste que ça n'aille pas trop loin, que ça n'aille nul part même.
    Stasya avait donc passé sa semaine à jongler entre ses cours théoriques et ses cours pratiques, elle s'était fait plusieurs heures d'entrainements à la fin de ses cours, en fin d'après-midi, pour bien se remettre dans le bain. Elle appréciait retrouver cette ambiance qui se voulait rigoureuse et studieuse, ses professeurs de danse étaient strict mais elle ne pouvait leur en vouloir puisqu'ils étaient là pour qu'ils soient les meilleurs. La jolie russe faisait d'ailleurs partie des meilleurs de la classe. Après s'être donc donné à cent pour cent en semaine, elle pouvait enfin souffler en week-end. C'était ainsi qu'elle marchait, la semaine elle ne pensait qu'à sa danse donc elle était peu accessible, mais le week-end elle en profitait pour se détendre et sortir en soirée ou en boite de nuit, vus qu'elle aimait danser et apprécier la compagnie d'homme de temps en temps. Après tout c'était un moyen de se détendre aussi que de finir la nuit avec un mec. Bien sûr, elle était plutôt difficile donc ce n'était pas tous les week-end qu'elle trouvait homme à son goût mais ce samedi soir, elle trouva apparemment quelqu'un qui lui plaisait puisqu'elle n'était pas dans son lit en ce dimanche matin. C'est un petit mal de tête qui vint doucement réveiller Stasya ce matin-là, elle n'ouvrit pas tout de suite les yeux, plaçant juste une main sur sa tête pour essayer de stopper ce tambourinement incessant. C'est alors que son bras heurta quelque chose dans le lit, ou plutôt quelqu'un. La soirée de la veille ne lui revenait pas encore en tête, donc elle dût ouvrir un œil pour regarder de qui il s'agissait. C'est là qu'elle eut un gros bug, elle dût même ouvrir ses deux yeux pour vérifier. Elle crut d'abord qu'il s'agissait de Augusto, mais très vite, elle remarqua qu'il s'agissait de son frère jumeau, Sandro! Elle jeta un rapide coup d’œil sous le drap et confirma qu'ils étaient tous les deux nus. La jolie blonde ouvrit de grands yeux choquée par la situation et surtout bien dégoutée! Mais qu'est-ce qu'elle avait foutu la veille! Elle était partie en boite de nuit, okay c'était un peu trop penchée sur l'alcool, elle qui d'habitude évite car l'alcool fait grossir, bah là.. Elle aurait vraiment mieux fait d'éviter pour le coup!
    Oh mon dieu! Déclara t-elle encore sous le choc de ce qu'elle avait fait durant cette nuit. Sous le coup de la colère, elle vint alors pousser le jeune homme en dehors du lit pour qu'il tombe à terre. T'es qu'un profiteur! Déclara t-elle en haussant bien la voix, tout en rabattant le drap sur elle, quittant le lit à son tour mais de son plein grès bien sûr, avant de commencer à chercher ses vêtements. Ouh ça avait dût être chaud, puisqu'ils étaient un peu éparpillés de partout dans la chambre de l'Epsilon. Là à ce moment, elle se haïssait, elle venait de coucher avec un des mecs qu'elle ne pouvait pas supporter mais qui plus est le cher et tendre jumeau de son meilleur ami, 'Gusto. Mon dieu, il allait la tuer..
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MessageSujet: Re: Ne me dits pas qu'on a fait ce que je pense? [Sandro] Ne me dits pas qu'on a fait ce que je pense? [Sandro] EmptyDim 2 Oct - 21:44

Et voilà, c’était fait. J’avais fini par prendre ma décision qui, je le savais, serait lourde de conséquences. Je savais très exactement quelle était l’issue qui m’était destinée ; et plutôt que de fuir, de rester chez moi en Italie, j’avais préféré rentrer à San Francisco. Je n’allais certainement pas reprendre ma scolarité ; tout du moins, pas comme je l’avais menée jusqu’à maintenant. J’allais vivre cette année à fond : j’allais sortir, profiter, m’autoriser des tas de trucs que je n’avais jamais osé réellement faire. Depuis quelques années, je m’imposais des restrictions, des barrières, dictées par les médecins. Mais maintenant, c’était terminé : j’allais vivre, vivre à cent à l’heure.

Et pour démarrer l’année (scolaire) en beauté, quoi de mieux que de se rendre à une fête ? Ce soir, ce ne serait pas caviar et champagne ; pour la première fois de ma vie, j’allais me mêler au bas peuple, fréquenter une boîte de nuit standard, et boire de l’alcool de pauvre. Inutile de préciser que le choc culturel allait avoir un impact considérable sur moi, et je risquais fortement de ressortir de cette soirée traumatisé à vie. Mais bon, c’était décidé, j’allais faire de mon mieux pour m’amuser, même si je n’allais pas me retrouver dans un univers que j’avais l’habitude, depuis tout petit, de fréquenter. L’expérience ne pourrait être qu’enrichissante, j’en étais certain.

••••

Comme prévu, j’avais décidé de me rendre à cette soirée au Lexington Club. Je m’étais longuement questionné, quant à la tenue que je devais porter, l’attitude que je devais adopter, et les gens que j’allais retrouver. Est-ce bien raisonnable ? N’étais-je pas en train de me consoler d’un malheur d’une façon plus que triviale ? Probablement. Mais j’avais besoin de changement, j’avais besoin de découvrir autre chose. Alors, contrairement à mes habitudes, j’avais troqué mon costard pour une tenue plus simple et plus décontractée. Jean, basket et pull en V noir. Chic, classe, et sobre. Pas besoin d’en faire des tonnes pour épater la galerie, et c’était plutôt appréciable. Une fois près, j’avais appelé un taxi, qui m’avait déposé à l’entrée de la boîte. Je m’étais directement dirigé vers le videur, j’avais décliné mon identité et il m’avait laissé passer. Il faut croire que même dans le bas monde, le nom de Pelizza Da Volpedo impose le respect.

••••

Certaines choses devaient être fait avec modération ; boire par exemple. Désormais, je comprenais mieux le pourquoi du comment de toutes ses publicités à la con sur l’alcool. En me réveillant ce matin là, ce qui me frappa en premier fût mon léger mal de tête. Ensuite ? Cette désagréable impression que je n’allais pas pouvoir faire un pas sans tituber ou manquer de m’écrouler. Apparemment, la veille, j’avais plus qu’abuser de l’alcool. Alors que j’établissais mon constat (et me maudissait mentalement d’avoir forcé sur la bouteille), j’ai entendu une voix s’exclamer : « Oh mon Dieu ! », et puis plus rien. Enfin si, j’ai soudainement senti que je perdais l’équilibre. Et merde, j’étais tombé du lit. Depuis quand ça ne m’était pas arriver ? Depuis que j’avais eu quatre ou cinq ans ? Bravo Sandro, tu es officiellement une loque, et en plus tu entends des voix. Non, c’était clair et net, plus jamais on ne me reprendrait à sortir avec le bas peuple. Plus jamais je ne me laisserai avoir avec leurs jeux d’alcoolos, leur descente phénoménale et leur vodka frelatée. Alors là, c’était absolument hors de question, même si ça m’avait permis de parvenir à mes fins avec Stasya. D’ailleurs, je tentais péniblement de me relever, et… Attendez, je suis parvenu à mes fins avec Stasya ?

J’ai relevé les yeux, avant de poser mon front sur le matelas. Bon, dans un sens, la voir dans mon lit me rassurait sur un point : je n’étais pas bourré au point de tomber du lit comme un gosse. Mais je savais aussi que cette vue allait me laisser un souvenir amer : elle n’allait certainement pas laisser passer cette nuit aussi facilement. Et d’ailleurs, elle commençait déjà à râler.

« Ouais ouais, c’est ça, un profiteur. » Répétais-je en levant les yeux au ciel, alors qu’elle sortait de mon lit, un drap fermement serré autour du corps. Je n’ai fait aucun commentaire (en tout cas pour le moment) face à cette réaction puérile. J’ai ricané alors que je la voyais arpenter la pièce à la recherche de ses vêtements. « Torride, la nuit… » Lâchais-je, comme si je me parlais à moi-même, tout en sachant très bien qu’elle allait m’entendre, et certainement sortir de ses gonds. « Jusqu’à hier soir, je n’avais pas imaginé que je parviendrais à coucher avec toi. Finalement, ça n’a pas été trop dur, vu comment tu t’es pendue à mon cou. » Ajoutais-je en remontant sur le lit. D’ailleurs, dans quelle chambre j’étais ? Je n’avais jamais vécu à Berkeley, et pourtant, je me retrouvais dans l’internat de ma confrérie. Bizarre, songeais-je en fronçant légèrement les sourcils, mais pas essentiel à ce moment. « Sinon ça va, tu as passé une bonne nuit ? » Demandais-je sur un ton qui se voulait le plus innocent possible. Agaçant le Sandro ? Si peu.


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MessageSujet: Re: Ne me dits pas qu'on a fait ce que je pense? [Sandro] Ne me dits pas qu'on a fait ce que je pense? [Sandro] EmptyDim 23 Oct - 21:57

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MessageSujet: Re: Ne me dits pas qu'on a fait ce que je pense? [Sandro] Ne me dits pas qu'on a fait ce que je pense? [Sandro] Empty

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