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I did NOT fall... The floor just needed a hug ! ❖ Lauralynn

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MessageSujet: I did NOT fall... The floor just needed a hug ! ❖ Lauralynn I did NOT fall... The floor just needed a hug ! ❖ Lauralynn EmptyJeu 8 Sep - 0:24





« There we go ! Ba-da-boom !! »

C'en est presque amusant ce que la douleur peut vous faire comprendre. En ce qui me concerne, elle m'avait ouvert les yeux sur un monde que je croyais connaître, sur un système vis à vis duquel je me pensais familier. Un système où amour et famille avaient encore une signification et où on ne donnait pas d'importance à la trahison et à la tromperie. Où l'on ne donnait aucune valeur aux coeurs brisés ou alors au désespoir que cela engendrait. J'aurais pu choisir de m'effondrer lorsque mon histoire avec Emily s'est abruptement terminée, mais s'il n'y avait pas quelques petites choses pour me maintenir en surface, je ne doute pas que je me serais évanoui dans les abysses d'un oubli que je ne désirais que hardiment. Solange était là, me forçant à être un meilleur homme et père pour tâcher de combler le vide inhérent imposé par l'absence de sa mère; mon travail me maintint concentré sur une tâche précise, ma formation aidant ainsi à décidément résoudre un problème à la fois. Enfin, et non des moindres, la présence de certaines personnes contribuèrent au fait que je suis aujourd'hui l'homme que je suis et non l'épave que j'aurais pu être: ma mère bien évidemment, paix à son âme. Et puis, Charlotte. Ma très chère Charlotte. Une amitié ancrée dans un passé qui remontait loin avant ma rencontre d'avec Emily, bien qu'il n'y eut jamais avec cette jeune demoiselle plus qu'une amitié vraie et solide doublée d'une complicité à toute épreuve. En admettant que l'idée de "plus" nous ait traversé l'esprit, il n'aurait jamais été question pour sa famille qu'elle ne fréquente quelqu'un comme moi; heureusement donc que la pensée de devenir un "et plus si affinités" ne nous ait jamais frôlé, même si lorsqu'elle épousa ce norvégien, il passa une sacrée partie de son temps à nous soupçonner. Ce n'était pas simple d'être l'ami d'une femme, tout le monde vous soupçonne immédiatement de coucher ensemble; mais j'ai été là pour elle comme elle avait été là pour moi et cela semblait être une qualité que je reconnaissais à la plupart des femmes qui avaient traversé ma vie. Toutes sauf une, au moins sur la fin...
BYRON – « Oki doki »
Dépliant le col de ma veste pour y fourrer mon menton dans une tentative déplorable d'échapper à la morsure du vent glacé en ce soir de début septembre, je décidais de secouer ces pensées de mon esprit et de me concentrer sur la tâche à venir. Je ne sais pas d'où m'est venue cette soudaine introspection vis à vis des femme les plus importantes de ma vie, mais je n'étais pas mécontent de la brièveté du cours de mes pensées à ce niveau là. Ma mère et Charlotte n'étaient malheureusement plus, Emily... je préférais ne pas y penser et il ne me restait véritablement que Solange pour ramener un sens à ma vie. Ma fille, autant dire la plus grande source de fierté que je connaitrais jamais... sauf quand elle m'a proposé cette sortie à deux ce soir, comme un guet-apens qui, elle ne l'ignorait pas, s'avèrerait pour moi d'un incroyable caractère irrésistible. C'était pareil lorsque je lui proposais quelque chose: nous étions d'une manière ou d'une autre incapable de refuser une demande de l'autre, surtout si cela impliquait une belle dose d'amusement à la clé. Elle m'avait fait rendez-vous dans le centre, mais ce n'est vraiment que lorsque j'ai atteint l'arrêt de bus qui était mon terminus qu'elle ne me confia par texto notre destination finale...
SMS DE: SOLANGE – « J'espère que tu t'es habillé chaudement, puisque je t'emmène à la patinoire ce soir, vieil homme »
Quoi?! Oh, la petite .... Elle savait pertinemment que m'annoncer ça après que j'aie passé je ne sais combien de temps dans les transports en commun pour arriver au centre était la manière la plus sûre pour que je ne me défile pas. Ce n'était pas que je n'aimais pas patiner, j'étais même plutôt bon (ou ainsi aimais-je m'en persuader), mais c'était un contexte si particulier que je ne réservais d'ordinaire qu'aux souvenirs que j'avais de mon temps avec Emily. Solange le savait, et rien que pour ça j'aurais dû me douter du piège: cela faisait quelques jours maintenant qu'elle avait découvert ces photos de sa mère et moi sur la glace d'une patinoire des environs de Londres et s'était mise en tête de m'y amener. Elle "voulait son tour".... Non mais franchement, pour un génie, je payais bien peu de mine ce soir à m'être laissé berné aussi facilement par une jeune femme d'une vingtaine d'années.
SMS DE: BYRON – « Tu ne perds rien pour attendre, fillette »
Dans la catégorie "chamailleries sur des surnoms stupides destinés à enflammer l'agacement de l'autre", ma fille et moi étions champions. Elle ne cessait de me taquiner sur mon âge en espérant qu'un jour ça m'énerve pour de bon et moi je ne pouvais jamais vraiment résister au rappel qu'elle était toujours ma petite fille. Elle avait juste un peu plus de mal que moi à l'admettre, surtout lorsque cela donnait naissance à toute sorte de combinaisons de surnoms destinés à raviver le souvenir de ce fait... Nous étions taquins de génération en génération, de toute manière...





« une grosse demie-heure plus tard »





La météo devenait véritablement un gros n'importe quoi et comme si cela ne suffisait pas que le vent soit bien trop mordant pour une soirée d'été californien, une légère bruine s'était mise à tomber m'imprégnant doucement d'une humidité qui n'avait rien d'agréable dans la fraîcheur ambiante. Solange et son retard commençait vraiment à bien faire et mon agacement se faisait ressentir dans le mouvement de va et vient que je tentais d'un pied à l'autre, emmitouflé dans ma veste dans un espoir de rester au chaud tout en évitant autant que possible la pluie. A cette allure, je n'allais pas l'attendre énormément plus longtemps et lui ferais rendez-vous à l'intérieur: une patinoire avait le mérite d'être fraîche (évidemment) mais au moins j'y serais au sec ! Cinq minutes de plus à souffrir de l'eau me décidèrent à entrer et à payer ma droit d'entrée; il n'était pas encore trop tard, mais je ne pouvais plus vraiment attendre et envoyait un sms à Solange pour lui indiquer que je l'attendais à l'intérieur du bâtiment.
SMS DE: SOLANGE – « ... »
Les détails manquèrent de parvenir à mon esprit conscient, mais le message général du sms flashèrent dans ma tête comme s'ils étaient faits de néon: Solange était contrainte d'annuler... Et moi je me retrouvais avec un patin de mis et le noeud du second à moitié fait, condamné à passer un peu de temps sur la glace si je ne voulais pas que mon entrée soit complètement fichue. Je n'étais pas radin, mais je ne roulais pas sur l'or non plus et l'idée d'avoir payé pour rien m'exaspérait déjà sans y donner plus de considération. Solange me condamnait à vaquer seul avec mes pensées, comme si l'introspection que j'avais eu plus tôt n'avait été suffisante pour me mettre d'humeur morose...
SMS DE: BYRON – « On se verra demain à la maison, alors »
Le sms que j'eus en réponse, avec un "désolée" tout niais, me laissait savoir qu'elle était misérable de me faire ainsi faux bond et qu'elle commençait doucement à craindre le châtiment que je fomentais déjà pour le lui faire gentiment payer... Quelle jeune femme s'était un jour payé la tête de son père sans en payer le prix, hein? Au moins, je m'armais de farces et de taquineries là où d'autres iraient de manière plus violentes; c'était parfois à se demander lequel de nous deux était le plus mature, elle ou moi... personnellement, je restais certain que la pomme ne tombait jamais loin de l'arbre et qu'aucun ne pouvait rattraper l'autre: également ingénieux, également "gosse" une fois que nous étions à deux... Le premier contact avec la glace me laissa un instant songeur, appuyé contre la rambarde de bois avant de finalement me décider à m'élancer. Mon agilité sur la glace se confirma une nouvelle fois lorsque les gestes me revinrent aussi aisément que possible malgré les années d'absence de pratique. Un pas après l'autre, chaque pied glissant sur le sol éraflée par d'autres dizaines de patins ayant déjà entamé la perfection de la glace. Il n'y avait pas trop foule, mais juste assez de monde pour ne pas se sentir totalement seul; tant mieux, la compagnie me serait profitable alors que des souvenirs commençaient doucement à me revenir, comme si quelqu'un là haut s'amusait à superposer une scène du passé avec la banalité du présent. Décidant de ressentir l'instant comme une occasion de me remémorer notre innocence et notre joie d'alors plutôt que de souffrir du souvenir de ce qui n'était plus, je manquais la soudaine agitation qui régnait dans le coin est de la piste; ce n'est que lorsque mes pas légers et glissant sur la surface gelée me guidèrent vers le lieu précis que je remarquais une petite foule de badots se concentrant sur un point précis alors qu'un groupe de quelques garçon s'en éloignaient au contraire. Ils avaient l'expression coupable de ceux qui ne voulaient pas être attrapés la main dans le sac et leur attitude m'agaça soudainement; mais je préférais découvrir le pourquoi des gens qui restaient malgré tout rassemblés autour de quelque chose qui semblait les captiver. Leur curiosité me mettait mal à l'aise, et il ne fallu que quelques badauds s'éloignant pour que je n'aperçoive enfin l'objet de toutes les attentions.
BYRON – « Mais qu'est-ce que vous faites tous là, à rester plantés là?! Que quelqu'un aille chercher de l'aide tout de suite ! »
Ils ne me connaissaient pas, n'avaient aucune raison de m'obéir mais la dureté dans ma voix sembla les sortir de leur torpeur curieuse puisque plusieurs personnes se mirent soudainement à glisser vers l'ouverture dans le mur par laquelle nous étions tous entrés. Au sol, à mes pieds, gisait une jeune femme immobile et apparemment inconsciente, probablement mise à mal par un choc temporal avec la dureté de la glace; le souvenir des hommes s'éloignant de la scène me revint en mémoire et je tournais la tête pour tenter de voir où ils étaient. Couillons, lâches pour fuir, mais assez arrogants pour imaginer rester sur place.
BYRON – « Oh, oh... Doucement... »
La jeune femme gémit un instant et eut le réflexe quasi automatique de vouloir se relever au bout d'une bonne minute. Moi je savais qu'il ne fallait pas, elle avait une légère plaie quelque part sur la tête ou alors je ne savais pas d'où venait les petits éclats de sang sur le blanc immaculé de la glace, se relever tenait donc donc déconseillé au possible. Il n'y a que son visage qui parvint à me distraire assez longtemps pour faire fi de mes recommandation et tenter à nouveau de s'asseoir.
BYRON – *gasp* « Lauralynn ? »
Ma voix s'étrangla en une question murmurée, espérant que ma surprise à la découverte de son identité soit maquillée par son état confus. Elle profita de l'instant en revanche pour se relever et me pousser à la conduire à l'écart, hors piste, au moins juste le temps qu'elle soit prise en charge par quelqu'un d'apparemment plus qualifié que moi, même si elle ne me quittait pas des yeux pendant un moment suffisamment long qui me donnait l'impression d'être sondé de l'intérieur, avec informations "meilleur ami de ta mère" inscrit en grand sur le front. Je n'étais pas un inconnu total pour elle, mais je doutais vraiment qu'elle ne me reconnaisse dans cet état.
TÊTE A CLAQUE – « Alors poupée, on ne tient pas le coup ?? »
Il n'y a pas 36 choses qui auraient pu me faire perdre mon calme, mais savoir qu'il ne s'agissait pas de n'importe quelle jeune femme, que mon esprit était surchargé de souvenirs d'Emily, de ma vie à Oxford, de cet aspect de moi qui ne supporterais jamais qu'un homme s'amuse de la souffrance supposée d'une jeune femme, tout ça suffit soudainement. Lauralynn était prise en charge, et avant que je ne réalise pleinement m'être levé, j'étais soudainement face à face avec l'armoire à glace...
BYRON – « Je reviens tout de suite... »
Ce bouffon et moi avions deux mots à nous dire quant à ce qu'il s'était passé, exactement.

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Jake Fitzgerald
there's no place like berkeley
Jake Fitzgerald
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MessageSujet: Re: I did NOT fall... The floor just needed a hug ! ❖ Lauralynn I did NOT fall... The floor just needed a hug ! ❖ Lauralynn EmptyLun 26 Sep - 22:48

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