the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal

Partagez

on prend les mêmes et on recommence. pv

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

on prend les mêmes et on recommence. pv Empty
MessageSujet: on prend les mêmes et on recommence. pv on prend les mêmes et on recommence. pv EmptyMer 26 Jan - 23:25

Depuis qu'il était, officieusement, avec Militine; Aymeric semblait revivre. Il semblait recommencer une nouvelle vie, avec une nouvelle petite amie, des nouveaux amis. Il ouvrait le deuxième chapitre du livre de sa vie tout en essayant de brûler les souvenirs douloureux pour la plupart de son premier acte. Pour la plupart car il y en avait des rares qu'il ne voulait pas oublier. Il ne pouvait pas oublier Johanna, Drew, April, Constance ou ... Manon. Oui, malgré qu'ils ne soient jamais allés plus loin qu'un baiser, Aymeic ne voulait pas oublier la jeune Petrov-Versier. Un simple baiser qui semblait pouvoir tout changer. Mais Manon était en couple à ce moment là et même si il avait tenté de faire des insinuations, de lui lancer des regards explicites, jamais la jeune femme n'avait répondu par la positive. Elle avait même envoyé leur relation aux oubliettes, pas très heureuse aprés avoir remarqué qu'Aymeric la tester, c'est pour cela que malgré qu'elle était charmée par le jeune français, elle avait décidé que rester avec son petit copain de l'époque était le meilleur choix. Aymeric ne se souvenait plus exactement de tout ce qui avait pu se passer, mais il n'avait pas oublier ce baiser. C'était à la soirée du bal des Iotas. Ce baiser signifiait tout, et rien à la fois. Il signifiait une attirance mais ca n'avait pas été plus loin. Il arrivait souvent à Aymeric à se demander ce qu'aurait pu être sa vie si ils étaient restés avec Constance. Si il était sorti avec Manon. Mais depuis qu'il était tombé amoureux de Militine, il avait décidé d'arrêter de vivre dans le passé. Et c'est quand on veut arrêter de vivre dans le passé que celui ci ressurgit. Encore et toujours. Aprés un cours peu intéressant sur le modèle d'urbanisation de l'Inde et de la Chine, Aymeric avait un trou dans son emploi de temps. Etant assez fatigué de sa nuit précèdente, qu'il n'avais pas passé seul, il décida de partir dans San Francisco, trouver un endroit tranquille pour pouvoir boire un café avant de retourner en cours. En se baladant, il trouva sur Mission District un petit café, d'apparence tranquille, avec peu de personnes à l'intérieur. L'endroit parfait en soit. Aymeric commanda un café. Aprés que le serveur lui remette sa commande, il se retourna et c'est là qu'il la vit, assise à feuilleter un magazine. Manon Petrov-Versier. Cela faisait un moment qu'ils ne s'étaient pas vus, ni même parlés. A vrai dire, ils n'avaient pas grand chose à se dire. Même si lorsqu'ils se voient, ils paraissent être de bons amis, leurs rencontres ne sont pas signe de grandes discussions. Malgré qu'ils ne sont que de simples amis, parfois les regards sous-entendus de l'un ou de l'autre prête à confusion. Alors juste ami ? Aymeric aimait Militine, de tout son cœur, mais il avait beaucoup d'affection pour Manon. Aymeric voulait en avoir le cœur net. Ils étaient amis, rien de plus, rien de moins. Il lui arrivait de se faire des films parfois, rêveurs comme il est. Et c'est pour avoir le coeur net, pour avoir la certitude qu'il n'y avait et cela pour longtemps que Militine dans son coeur. Que Manon n'y avait pas sa place, qu'elle n'avait été qu'un baiser, qu'un instant pour lui. C'est pour cette raison là qu'Aymeric, aprés avoir bu une gorgée de son café brûlant, décida d'aller s'asseoir en face de Manon, sur une banquette. La demoiselle leva les yeux vers lui avant de les remettre sur son journal. C'est quelques secondes plus tard, qu'elle releva brusquement sa tête tout en regardant Aymeric. Elle avait mis quelque minutes à se rendre compte de qui était en face d'elle. Elle devait surement être étonné de le voir là, vu qu'il ne se parlait pas souvent. « Salut Manon. Ca fait un bail... Une entrée en matière simple, efficace et tout ça en seulement six mots, il y avait pas à dire, Aymeric avait un don pour s'exprimer auprés des gens, il ferait surement un grand avocat, si il décidait de prendre cette voie. Mais, cette introduction ne faisait pas avancer le bordel qui se trouvait dans la tête d'Aymeric. Ca faisait un bail qu'il ne s'était pas vraiment parlé, se croisant sans vraiment s'occuper l'un de l'autre, s'évitant même parfois. Mais il ne pouvait pas arriver et demander à Manon si elle avait des sentiments pour lui, personne n'était assez bête pour faire ça. Puis savoir ça ne l'aiderait pas. Il se rendit compte que la situation dans laquelle il venait de se fourrer n'était pas enviable car il était pris au piège et ne pouvait pas partir comme il était arrivé. « Tu vas bien ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

on prend les mêmes et on recommence. pv Empty
MessageSujet: Re: on prend les mêmes et on recommence. pv on prend les mêmes et on recommence. pv EmptyJeu 27 Jan - 22:30


“ If you are ever in doubt as to whether to kiss a pretty girl,
always give her the benefit of the doubt.”



« No way, bang you're dead dead, here's your silhouette... ♪ » Mission Pie à Mission District pouvait servir de délicieuses tartes aux pommes/ananas avec de la crème glacée la musique ambiante devenait assez lourde à supporter. Ce café Manon y avait ses habitudes, et cela depuis son arrivée et installation visiblement définitive à Berkeley. Une table pour deux qu’elle occupait seule ; elle prenait toujours le côté du siège et laissait la banquette complètement vacante. Cet emplacement devenait tout de suite l’idéal pour toute la bagagerie qui lui servait à transporter son ordinateur portable, ses affaires, et ses nombreux magazines. L’établissement n’était pas réputé pour son nombre d’étoiles, ou son haut standing mais plus pour son côté authentique. Ici pas de Wifi, de parking privés comme elle avait eu l’occasion de voir quelques semaines plus tôt. Pour une jeune femme comme la jolie Manon l’absence totale de luxe devait la refroidir mais pour cet endroit non, elle le jugeait tranquille, apaisant et surtout offrant d’adorables desserts. Et pour une gourmande comme elle cet aspect doit être absolument pris en compte. « Bang you're dead dead, alouette, here's your silhouette ♫ » Tentant de se concentrer sur le nouveau numéro d’ASOS, la française essaya de faire ainsi un premier repérage pour sa prochaine séance shopping avec Rosana, Wyskie ou n’importe laquelle, ou les deux au choix. Penser à ces accessoires, son dressing, les cosmétiques permettaient de mettre de côté le reste. Et Dieu seul savait comment sa vie tournait dans un sens particulier.

Il y avait d’abord eu Plum et tout ce qui concernait Ethan cette longue histoire qui avait occupée la moitié de leur conversation de vive-voix. Suivait de très près sa vie sentimentale qui partait dans tous les sens, sauf bien entendu dans celui qu’elle voulait. Y avait bien Matthew mais c’était compliqué. Leur relation virait au beau fixe comparé à leurs débuts mais Manon se sentait facilement perdue avec lui. Il avait un charisme assez impressionnant, un truc qui la faisait vaciller en un regard, et il n’était pas aussi imbu de lui-même quand on prenait le temps de discuter avec lui.
En y pensant bien Manon aurait préféré qu’il soit aussi odieux qu’à l’accoutumée même sur un lit d’hôpital, tout devenait plus simple ainsi. Elle continuerait à le détester et hop problème résolu : sauf que non à croire que son cerveau prenait ses propres décisions sans contrôler le rythme cardiaque qui augmentait bien trop quand il la regardait à peine. Plongée dans ce long cheminement elle continua à feuilleter les pages de son magazine sans grande conviction, les pages défilaient, les marques aussi. Mais rien de bien tape à l’œil, rien qui puisse lui remonter le moral à fond aussi puissant qu’un achat lors des ventes privées de Chloé. Elle devait voir Matthew le soir même enfin pas en tant que rendez-vous mais juste parce qu’elle savait qu’il se trouverait à la soirée où elle irait aussi. Elle ne le suivait pas du tout à la trace il s’agissait seulement d’un banal concours de circonstances.

La tarte pommes/ananas à peine entamée et la crème glacée qui fondait à vue d’œil, l’étudiante y plongea un coup de cuillère qui ne servit qu’à mélanger le tout ; bon pour la glace on repassera finalement. Prête à couper un morceau de tarte elle grimaça en entendant la chanson se répéter pour la troisième fois consécutive. Elle terminerait bientôt sa friandise paierait et s’en irait lui suffisait juste de ne plus se porter sur cette foutue chanson. Négligeant les gens autour d’elle elle remarqua juste par un léger frottement que la banquette n’était plus aussi vacante qu’auparavant. Bon sûrement quelqu’un qui s’est installée pas loin, le truc qui fait un réverbération de fou et c’est tout. Une paire de Roberto Cavalli qui attira tout de suite son attention. Niveau talons ça se transformait en challenge mais vu sa taille c’est bien ce qui lui fallait. « Salut Manon. Ca fait un bail... » Sensation de sortir d’un rêve qu’on pense non-terminé, pour lequel on serait même prêt à se rendormir pour pouvoir le finir. Cette voix, l’accent qui renvoyait à l’autre côté de l’Atlantique nul doute ; Un De quelque chose venait de prendre la parole. Tout de suite le petit sourire sadique fit son apparition. « Je te plumerai la, tete...♪ » Et bah tiens c’est bien ce qu’elle voulait lui faire là maintenant. Dieu qu’elle pouvait se sentir vulnérable devant lui, toujours aussi étrange ce pouvoir qu’il pouvait avoir en elle. Non, non, non on ne se fera pas avoir cette fois-ci entre temps même si célibataire elle saurait résister et pas retomber comme une vulgaire collégienne face à son coup de cœur masculin de l’année. Pitoyable comme sensation sérieusement… « Ouais ça fait un bail en effet… » Dis tout de suite que ça t’ennuie Manon chérie ! Forcément le revoir comme çà débarquer comme une fleur ne lui renvoyait pas de bons souvenirs sauf leur baiser et la magie de leur relation d’amitié ambigüe du début. Aymeric aurait pu vraiment gagner au change, mais monsieur pensait que Manon serait le type de fille à accepter le fait de pouvoir flirter un jour, l’ignorer le lendemain. Mais oui bien sur demain on verrait Manon assise au premier rang à son cours d'histoire de la littérature française… « Ça va plutôt bien et toi ? Tu te fais discret en ce moment... Mais les vilaines poches sous tes yeux parlent pour toi… » Reposant son regard sur sa revue elle continua innocente : « Longue nuit hein ? » Plus pire sous-entendu ? Tu meurs !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

on prend les mêmes et on recommence. pv Empty
MessageSujet: Re: on prend les mêmes et on recommence. pv on prend les mêmes et on recommence. pv EmptyLun 31 Jan - 20:13

*Arrête de penser à elle. Arrête de penser à elle. Mais arrêtes de penser à elle putain.* Il arrivait à Aymeric de Lavigneres de se parler à lui même. C'était une bonne façon de souffler, d'essayer de faire une pause. Une pause dans cette vie qui était si éprouvante pour lui. Car, tout ce qui semblait facile ne l'était pas. Ne l'étais jamais. Ses cours ? Peut-être ne lui servirait ils à rien car ils n'était plus sur de ce qu'il voulait faire plus tard, après les études. Mais, il n'était plus sur de rien. Tout était si compliqué. Il aimait Militine. Mais, elle était encore avec Woody. Lorsqu'on est amoureux, on a l'impression de voler dans les airs. Mais, la réalité est toujours là pour remettre l'alpha les pieds sur terre. Et au passage, lui mettre une sacrée claque. Peut-être qu'il ne serait jamais heureux. Peut-être n'y était il pas destiné, peut être qu'il ne le méritait pas. Mais, à présent, il connaissait la marche à suivre et le chemin pour le bonheur. Et il se trouvait sur ses pas. Sur les pas de Militine. Le bonheur ne pourrait venir que d'elle. Rien que d'elle. De sa présence, de sa peau contre la sienne, des ses lèvres contre les siennes. C'était le seul chemin, qui le conduirait vers le bonheur. Il le savait désormais et ca lui donnait une longueur d'avance face au destin. Il savait que la route serait longue. Qu'elle serait semée d'embûches. Qu'il passerait par des moments de solitude, par des moments de doute. Mais qu'à l'arrivée, il ne fallait pas lâcher, et se battre pour celle qui était son âme sœur. Se battre pour celle qui faisait battre son cœur. Ce serait désormais la seule chose qu'aurait en tête Aymeric, mais il devait tout de même arrêter d'y penser sans cesse. Sans repos. Allez boire un café tranquillement lui changerait les esprits. Mais, rien n'est jamais simple. Alors qu'il voulait aller dans ce petit café tranquille, le Mission Pie, il fallut qu'il retrouve un visage connu. Même si ce visage était d'une rare beauté, il fallait avouer que ce n'était pas forcément la personne qu'Aymeric voulait rencontrer lorsqu'il voulait se ressourcer. Manon Petrov-Versier. Malgré cela, il avait décidé de ne pas jouer l'hypocrite en passant à côté d'elle en faisant semblant de ne pas al voir et décida de s'asseoir en face d'elle. Ils étaient censés être amis tout de même. Il n'y avait rien eu de plus que ce baiser. L'entrée en matière était simple, mais faisait en quelque sorte apparaître une esquisse d'excuse de l'hypocrisie qu'avait pu témoigner l'alpha à l'égard de la iota ces derniers temps. « Salut Manon. Ca fait un bail... » « Ouais ça fait un bail en effet… » La réponse semblait d'une froideur incomparable. Aymeric savait qu'il n'avait pas été correct avec elle, il avait joué avec elle aprés ce baiser entre eux, le jour du bal des iotas. Elle était encore en couple. Ce baiser n'avais aucune signification. Sauf peut être celle d'animer Aymeric d'une envie de tester le française en lui envoyant des regards équivoques. Une relation trés ambigüe entre les deux, mais qui avait tourné court. La belle n'étais pas femme à se laisser considérer comme un jouet, avec lequel on joue lorsqu'on en a envie. « Ça va plutôt bien et toi ? Tu te fais discret en ce moment... Mais les vilaines poches sous tes yeux parlent pour toi… » « Longue nuit hein ? » Au moins, elle y allait pas par quatre chemins Manon. Pour Aymeric, cela voulait en quelque sorte dire "Tu préféres surement faire la fête ou te taper d'autres filles plutôt que de m'adresser la parole." Ce n'était peut être ps ça, mais Aym' le prenait comme cela. « Ca va, même si j'suis courbaturé. Il y a des choses ces derniers temps qui font que je suis pas trés souvent dans ma chambre, et encore moins dans ma confrèrie. Mon lit est pas trés utilise ces derniers temps. Je réfléchis beaucoup bizarrement. A tout et à rien. Donc, voila les raisons de ces trés vilaines poches sous mes yeux. » Aymeric n'allait pas lui dire du tac au tac qu'il passait ses nuits avec Militine et que quand il ne les passait pas avec elle, il ne cessait de penser à elle. Il était obsédé par elle par moments. « Tu ne me vois plus vraiment comme l'Aymeric de ce soir là, pas vrai ? Je te ferais pas l'affront d'essayer de te dire de quel soir je parle, je pense que tu peux pas l'avoir oublié. Avec tout mes ennuis, je ne l'ai, moi même, pas oublié... » Il était calme, d'un calme presque effrayant, qu'il avait parfois. « Elle est débile cette question, non ? » ditil en souriant.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

on prend les mêmes et on recommence. pv Empty
MessageSujet: Re: on prend les mêmes et on recommence. pv on prend les mêmes et on recommence. pv EmptyMer 16 Fév - 20:40


“ If you are ever in doubt as to whether to kiss a pretty girl,
always give her the benefit of the doubt.”



Etre en couple Manon s’en faisait une curieuse description, et appréhendait plus que de raison. Alors quand avec Havier tout s’était fait presque naturellement : elle devenait une véritable boule de nerfs ambulante. Doutant tout le temps, faisant part de ses inquiétudes, de ses doutes, de cette sensation toute nouvelle que d’être un couple officiel. Au début un long travail sur elle-même devait être fait ; des petites manies à gommer, apprendre à supporter l’autre et puis plus les jours avançaient, plus tout ressemblait enfin à quelque chose sans tomber dans le niais et le chiant. Manon se serait définie amoureuse mais pas totalement ; bien heureuse dans l’idée que d’être en couple plutôt. Une certaine stabilité et puis affaire conclue, ça passe ou ça casse en fait.
Et puis comme arrivé de nulle part ; une nouvelle rencontre, des rires, des sourires, des regards, une tension, des regards encore mais qui cette fois en disent longs, un genre de coup de foudre non-avoué. Et puis cette soirée du bal de sa confrérie. Si la française avait la possibilité de faire un retour en arrière elle le ferait sans hésiter. Elle ne serait, mais jamais permise de commettre le pêché d’adultère alors que même elle s’imaginait tout un cas de films toute la journée sur Havier et ses relations amicales avec les filles. Comme quoi la première qui semblait la plus jalouse et méfiante fautait directement. Si on veut conclure sur une note positive on admettra qu’elle n’avait pas choisi l’un des plus moches et qu’Aymeric était canon, pas ridiculement canon mais qu’il y aurait pu y avoir quelque chose. En d’autres circonstances et si monsieur ne prenait pas les filles pour des pions dans ces jeux étranges. Il s’étonnait encore de la froideur avec laquelle elle lui parlait sérieusement ? Y a eu un changement entre le Aymeric de la soirée et celui qui se trouvait en face d’elle ou bien ? Elle eut rapidement sa réponse quand il s’avança sur le terrain tumultueux que de cette soirée. La boule de crème glacée qui ressemblait à de la purée du encore supporter les nerfs de l’étudiante quand il continua le plus calmement possible sa tirade (version ADL).

Après tout un ami ça se raye facilement dans une vie, et le jeune homme le lui avait bien montré en l’ignorant totalement après le baiser. Elle embrassait aussi-mal que ça ? No way sinon tous les autres se seraient plains donc forcément le problème venait de lui. Okay Manon avait trompé Havier et il ne le savait même pas au final, mais si il y aurait pu avoir plus entre elle & l’Alpha ; Game on. Soudainement plus enjouée, elle lui adressa un sourire enjôleur et répondit de manière évasive : « S’il te plait… De Lavignères à toutes mais à pas moi. Vraiment tu penses que j’allais croire ça ? On sait tous que la réflexion que tu pratiques se fait à deux… » Et encore elle se censurait.
Pas de sa faute à elle ; si tous ses cours étaient alimentés quotidiennement par une grosse tournée de potins en tout genre, et si certains ne possédaient pas la langue aussi bien pendue qu’ils ne le disaient. Et que donc à chaque fois tout se savait, Manon ne savait rien de la vie sentimentale d’Aymeric et elle s’en fichait royalement mais le plaisir que de mettre le doute dans les yeux de quelqu’un devient jubilatoire. La personne en face de vous devient hésitante, se demande comment vous le savez, et lâche toujours le truc qu’il ne faut pas. Suffit juste ensuite de bien savoir jouer la comédie et avec une Petrov-Versier vous ne pouviez pas mieux tomber. Se sentant subitement en position de force, elle préféra ne pas lâcher toutes ses questions maintenant mais le laisser mariner sous ses yeux. Joli transfert quand on se souvient de la manière dont laquelle elle se trouvait dans la même situation en espérant stupidement qu’il reviendrait vers elle. Honteuse à l’idée d y penser mais elle avait vraiment pensé que quelque chose aurait pu être possible entre eux, peut être que l’étincelle n’avait été qu’un seul sens ce soir là. Et dans l’hypothèse où ils se croiseraient à nouveau il ne fallait pas qu’il pense qu’elle lui sauterait dessus, non trop tard. Comme une jolie femme au caractère bien trempé qui se respecte Manon disposait d’un sérieux égo, et une fois celui-ci froissé par quelqu’un…

Presque choquée qu’il se permette de remettre l’histoire du baiser sur le tapis, elle fit volte-face sentant le retour de flammes à cent kilomètres au loin. La brunette savait qu’elle devrait prendre ce sujet avec des pincettes ; pas trop en dévoiler, mais pas faire la fille blasée. Sinon dans les deux cas elle serait grillée, et il ne la lâcherait plus voire ne se gênerait plus d’en parler ouvertement. Autant Manon assumait, autant la solution de facilité que de la perturber s’approchait dangereusement. Son teint qui changea de couleur, son calvaire d’évoquer cette soirée venait tout juste de débuter en fait c’est ça ? Malheureusement pour elle -heureusement pour lui- l’ambiance de ce café l’apaisait. Pas de meurtre en perspective ce soir, pas d’homicides, pas de gifles non plus. Juste une conversation d’adulte à adulte, avant ils discutaient des heures durant pourquoi ne pas retourner à cette « vie » là ?

« Non je n’ai pas oublié…MAIS tu peux remarquer que je t’adresse encore la parole ce qui veut quand même dire que j’ai mis de côté le reste ; comme genre le fait que tu m’aies plus ou moins boycotté ensuite. Histoire de flatter mon égo j’ai dis que ça voulait sûrement dire que je valais plus que toi, ça flatte pendant quelques temps. Mais ça ne marche pas longtemps. »

Elle n’était pas méchante, juste réaliste. En même temps de se faire passer pour victime et bourreau, elle glissa quelques petites vérités coincées entre plusieurs phrases. A lui de comprendre que la totale ignorance décidément avait eu du mal à passer. En pensant à Havier elle ne pu contenir un rire cynique, elle ne savait même pas si il avait été courant que quelques jours après ; elle & Havier se conjuguaient au passé.

« Des ennuis ? Hum… Du genre ? » Cela faisait vraiment jeune retraité qui commençait sa nouvelle vie constitué d’ennui, d’ennui, et d’ennui. Et aussi le mec qui avait genre vachement vécu et qui voulait étaler sa science. Curieuse au maximum elle fut quand même amusée par tout ça quels genre d’ennuis il pouvait avoir ? Ce « De quelque chose » ; dés qu’on a un nom composé les ennuis se règlent par Amex.

« Si t’es venu me voir pour parler de cette soirée où nous nous sommes embrassés au passage, tu remarqueras que moi contrairement à toi je le dis. Sinon si ça te dérange on peut toujours dire la chose dont on ne doit pas prononcer le nom. Rien qu’en le disant on s’attends à un truc de malade ça ajoute du mystère ! Enfin bref si t‘es venu pour voir ce qu‘il en était je te résume la situation en une phrase ; j‘ai rompu avec Havier, je suis heureuse à nouveau célibataire et non on ne couchera pas ensemble après mon latté. »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

on prend les mêmes et on recommence. pv Empty
MessageSujet: Re: on prend les mêmes et on recommence. pv on prend les mêmes et on recommence. pv EmptyVen 18 Fév - 20:53

Comment avait il pu un seul instant qu'elle n'aurait pas tourné la page de ce petit baiser complétement débile ? Et comment avait il put penser une seule seconde que la demoiselle ne l'aurait pas accueilli avec une froideur digne de l'iceberg ayant coulé le Titanic. Et puis, Aymeric avait aussi refait sa vie de son côté. Même si celle ci n'était pas encore rose, les jours paraissaient de moins en moins sombre pour lui depuis quelques temps. L'arrivée de Militine dans sa vie avaient fait fuir les nuages et le brouillard qui se mettaient sur son chemin. Désormais, seul le soleil paraissait pouvoir guider la route du jeune alpha. Un soleil prénommé Militine. L'avenir s'annonçait radieux à ses côtés. Mais, avant de pouvoir enfin avouer ses sentiments à la belle gamma, il lui avait pris une folle envie d'aller discuter avec Manon, celle qu'il avait embrassé quelques mois plus tôt, avant de ne quasiment pus se retourner sur la petrov-versier. Il appréciait beaucoup Manon, il avait même pensé l'aimer à un moment. Mais il n'avait pas envie de faire de mal à la francaise, et être avec lui à ce moment là était loin d'être quelque chose de très facile. Et puis, l'envie de ne pas s'accrocher à une personne était si forte à cet période là qu'Aymeric ne désirait pas sortir avec elle, ni même sortir avec qui que ce soit. La seule qui avait, dans ce temps là, réussit à le sortir de cette morosité était Constance, souvent pour faire des conneries mais cela le sortait de sa solitude, ne serait-ce que pour une journée. Mais l'eau avait coulé sous les ponts depuis ce jour là, et les deux jeunes gens avaient bien changés. Il avait bordé la belle aprés des mois sans avoir levé la tête sur elle, et ne put pas être étonné de l'accueil glacial de Manon. « S’il te plait… De Lavignères à toutes mais à pas moi. Vraiment tu penses que j’allais croire ça ? On sait tous que la réflexion que tu pratiques se fait à deux… » Le ton de la iota était un tantinet sarcastique, mais qui, dans une telle situation, ne l'aurait pas été. « T'as pas changé Manon -dit il en souriant-. Qu'est ce que tu voudrais que je te dise Manon ? Il est vrai que je ne passe pas toutes mes nuits seuls. Mais je réfléchis beaucoup. A chaque fois que je fais quelque chose, j'ai l'impression que tout va s'écrouler devant moi. Tu dois me prendre pour un parano...» Aymeric avait un peu perdu son sourire en coin qui montrait qu'il était calme, de ce calme effrayant qu'il pouvait avoir à certains moments. Manon ne l'avait pas blessé par sa réflexion quoiqu'un peu déplacé, rien ne pouvait blesser Aymeric, sauf peut être un rejet de celle dont il était amoureux. De plus, Manon n'avait jamais été le genre à se laisser marcher sur les pieds. Le tact n'était peut être pas sa première qualité mais au moins, elle n'était pas femme à garder ses critiques pour elle, même si ces réflexions étaient toujours d'une subtilité parfaite. « Non je n’ai pas oublié…MAIS tu peux remarquer que je t’adresse encore la parole ce qui veut quand même dire que j’ai mis de côté le reste ; comme genre le fait que tu m’aies plus ou moins boycotté ensuite. Histoire de flatter mon égo j’ai dis que ça voulait sûrement dire que je valais plus que toi, ça flatte pendant quelques temps. Mais ça ne marche pas longtemps. » Et voila. Cela allait revenir sur le tapis, c'était obligé. « J'imagine que tu vaux plus que moi Manon. J'ai été un vrai con, et je le suis surement encore. Je changerais peut être jamais, qui sait ? » Aymeric se repentissait en quelque sorte, sans pour autant dire qu'il regrettait cela. Sa présence n'était pas trés recommandable. Parler avec un glaçon, ca a pas vraiment de charme. De surcroit si c'est pour se prendre des remarques sarcastiques toutes les cinq minutes. En soit, Aymeric savait que sa présence n'était pas des plus agréable. Et malgré la cosncience de cela, il n'allait pas changer cela. Il devrait. Il s'y résoudrais surement un jour. Mais pour le moment, mis à part avec celle qui faisait vibrer son cœur, il se complaisait dans ce cynisme et cette froideur. Et puis en plus, la jeune femme était du genre à noter dans sa tête chaque syllabe pour comprendre chaque mot prononcé par son interlocuteur.« Des ennuis ? Hum… Du genre ? » Même si la demoiselle avait en quelque sorte dit, en lisant entre les lignes, qu'Aymeric ne l'intéressait pas tant que ça, elle se trahissait en voulant en savoir plus sur lui. La curiosité est un vilain défaut. « Des ennuis du genre dont je peux pas vraiment parler. disons que c'est compliqué. » Aymeric imaginait déja la réaction de Manon. Elle dirait qu'il ne voulait pas lui en parler parce que c'était elle, et elle dirait qu'il y avait une fille derrière ça. Elle n'aurait pas tout à fait tort. Mais les ennuis venaient de lui avant tout. Ils venaient de son attitude, mais surtout du fait qu'il fallait toujours se mettre dans des situations pas possibles. Mais la dernière en date étaient celles qui paraissaient enfin avoir une raison. Cette situation lui donnait une raison de vivre. Militine. « Si t’es venu me voir pour parler de cette soirée où nous nous sommes embrassés au passage, tu remarqueras que moi contrairement à toi je le dis. Sinon si ça te dérange on peut toujours dire la chose dont on ne doit pas prononcer le nom. Rien qu’en le disant on s’attends à un truc de malade ça ajoute du mystère ! Enfin bref si t‘es venu pour voir ce qu‘il en était je te résume la situation en une phrase ; j‘ai rompu avec Havier, je suis heureuse à nouveau célibataire et non on ne couchera pas ensemble après mon latté. » Ce qu'elle dit fit sourire Aymeric. Un grand sourire s'afficha sur son visage. Il ne s'attendait pas à une telle déclaration. « Je pensais vraiment que tu me connaissais un peu plus que cela cher Manon. Tu crois vraiment que je suis de ce genre là, à profiter d'une feuille qui sort d'une rupture ? Voyons, j'ai été un salaud ces derniers moi, mais je n'oserais pas faire cela. A aucune fille et encore moins à toi. J'ai beaucoup trop de respect pour toi. J'aurais du venir te voir aprés ce baiser mais je ne l'ai pas fait et j'en suis désolé. Mais si tu veux savoir, il y a quelqu'un dans ma vie. Et je ne pourrais pour rien au monde, espérer coucher avec toi. J'aurais trop peur de la perdre... »
Revenir en haut Aller en bas
Constance La Tour Dubois
there's no place like berkeley
Constance La Tour Dubois
prénom, pseudo : julia.
date d'inscription : 15/04/2010
nombre de messages : 36874
avatar : nina dobrev.

on prend les mêmes et on recommence. pv Empty
MessageSujet: Re: on prend les mêmes et on recommence. pv on prend les mêmes et on recommence. pv EmptyMar 3 Mai - 0:18

corbeille :plop:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

on prend les mêmes et on recommence. pv Empty
MessageSujet: Re: on prend les mêmes et on recommence. pv on prend les mêmes et on recommence. pv Empty

Revenir en haut Aller en bas

on prend les mêmes et on recommence. pv

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» On prend les mêmes et on recommence
» [ Terminé & Hot ] On prend les mêmes, et on recommence ? [..] Aurlanne&&CEC
» ❝ on prend les mêmes et on recommence. ❞ ▬ alaska & zéphyr.
» Parfois le destin semble s’acharner sur les mêmes personnes.
» Il y a des cicatrices qui saignent encore plus que les plaies elles-mêmes.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-