the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -39%
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
Voir le deal
399 €

Partagez

ı there's no surprises Ω william c.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

ı there's no surprises Ω william c. Empty
MessageSujet: ı there's no surprises Ω william c. ı there's no surprises Ω william c. EmptyDim 13 Mar - 14:11

ı there's no surprises Ω william c. Iqsy
a job that slowly kills you, bruises that you won't heal.

C’était un jour de semaine, un jour banal, un jour où la routine s’installe d’elle-même. Je m’étais réveillé dans mon lit, en face de celui de mon camarade de chambrée Calvin, comme une fleur, j’avais enfilé un jean et un t-shirt après avoir pris ma douche pour descendre boire un café dans la salle commune de mon cercle, assis entre Théa et Brianna, les deux omégas les plus bandantes des Etats-Unis. Mais aujourd’hui, ma main ne glisserait pas sur la cuisse de Brianna, même pas pour la mettre mal à l’aise, car le geste aurait été déplacé d’un gars en couple comme moi. En couple avec la femme que je considérais comme l’incarnation de la perfection, venue sur terre pour mon plus grand bien, j’ai nommé Evan. La femme parfaite, avec un gosse et un ex dans le portrait pour être sûr que je sois bien à mon aise dans mon nouveau rôle de petit ami. Bien sûr, la situation était gérable pour moi qui avais l’habitude de tout prendre avec des pincettes. Mais ça, c’était avant de recevoir le coup de fil de mon père me proposant un énorme contrat seulement si j’arrivais à obtenir la star de cinéma en vogue du moment, William Carmichael, pour le casting de son film. Pas de problème, vous vous dites, évidemment, pas de problème. William est dans mon université et nous partageons, à peu près, la même vie. Le soirées mondaines, les soirées de débauche des Oméga, les soirées costumées et coincées des Epsilon, la vie sur le campus… Evan. Oui, parce qu’il fallait évidemment qu’il y ait un « kwak » dans le décor. William est le père d’Andréa, le fils de la femme qui partage ma vie.

C’est en connaissance de ces détails que vous pouvez commencer à vous rendre compte que la situation était compliquée pour moi, d’autant plus que Carmichael venait de perdre son père et qu’il était toujours fou amoureux d’Evan – il l’avait confirmé en se pointant chez elle, le soir de son anniversaire, et de la Saint-Valentin d’ailleurs, avec un pendentif à l’effigie de leur enfant. Mais en bon professionnel que je suis, je m’étais décidé à lui proposer le contrat. C’est clair que j’allais me retrouver mal à l’aise, devant lui. Je ne m’en rendais juste pas encore compte. C’est après un coup de fil que nous avons décidé d’un rendez-vous. « Ok ca me va. J'y serais, à tout à l'heure. » Il y a encore quelque chose à préciser. Je déteste ce type, Carmichael, pas parce qu’il est amoureux de ma copine, pas non plus parce qu’il l’a engrossée, mais plutôt parce qu’il l’a presque forcée à tomber amoureuse de lui pour pouvoir la lâcher du quinzième étage de l’immeuble de l’amour en se cassant et en l’abandonnant. Et moi, j’étais là, à ramasser les morceaux, naïf comme jamais, sachant très bien qu’il suffirait de quelques mots de sa part pour que je perde Evan, parce que je suis conscient qu’elle aussi l’aime toujours. Passionnément, à la folie, mais surtout pas pas du tout. J’étais là à faire mon gentil auprès d’Evan, mais c’est seulement après le coup de fil, quand j’étais remonté dans ma chambre pour m’habiller d’une façon un peu plus professionnelle – costume cravate, oui, oui – que je me suis rendu compte que je jouais un jeu dangereux. Alors que quand mon père m’avait proposé le contrat, je n’avais pas refusé une seconde, c’est après, livré à moi-même, que je me suis rendu compte que même en séparant vie privée et vie professionnelle, je risquais gros à prendre la responsabilité d’envoyer William en tournage, loin de son fils. Tout simplement parce que c’était la raison principale qu’avait Evan pour détester Will. Oui, je risquais gros, mais c’était trop tard. Et puis j’avais beaucoup à y gagner.

J’ai pris mon attaché-case dans lequel se trouvaient des tonnes de papiers d’information, des contrats pour William, pour moi, des copies officielles, des tampons (pas pour les règles, pour tamponner le nom de la société), des stylos, de l’encre, des gants en cuir et de l’argent. Les deux derniers éléments, je n’avais aucune idée de ce qu’ils faisaient dedans, mais j’ai trouvé les gants classe alors je les ai mis. Je suis sorti de la maison, direction l’Albatross. Clope au bec, je marchais vite ; je voulais être là avant lui. C’était gagné, parce qu’une fois arrivé, le café était presque vide. C’est vrai qu’il n’est pas beaucoup fréquenté en après-midi, le lieu allait être calme, et la lumière tamisée donnerait une atmosphère particulière, c’était excitant, j’avais l’impression d’être dans un film de James Bond avec mes gants en cuir et mon attaché-case. Un vrai gamin. Alors j’ai pris un soda au bar – j’étais tenté par un Whisky mais c’aurait été très peu sérieux, on est pas dans un film – je me suis assis et j’ai attendu William, jusqu’à ce qu’il arrive.

Et il est arrivé, pile à l’heure, alors que j’étais à la moitié de mon soda. J’avais viré mes gants en cuir, et quand il est arrivé, je me suis levé, machinalement. J’étais solennel parce que j’avais les boules, rien de plus. J’étais mal placé pour proposer le contrat à William. Si il refusait, j’étais dans la merde. Je l’ai regardé, et une fois qu’il était suffisamment près de moi pour m’entendre clairement, je me suis énoncé. « Salut, Will. » Je me suis rassis, il s’est assis, normalement, quoi. « Tu veux boire quelque chose ? »

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

ı there's no surprises Ω william c. Empty
MessageSujet: Re: ı there's no surprises Ω william c. ı there's no surprises Ω william c. EmptyMar 5 Avr - 11:03

ı there's no surprises Ω william c. Francisco-lachowski-male-model-shirtless-photos-01252010-109
WILLIAM & PLASTIC


    La perte de mon père avait été une véritable épreuve. L’enterrer, me dire que plus jamais je ne le reverrai, fut l’épreuve la plus difficile qu’il m’avait été donné de vivre depuis que j’existais. Heureusement, dans cette épreuve, ma meilleure amie Seextine avait été avec moi du début à la fin. Et jamais je ne l’en remercierai assez. J’étais resté quelques semaines avec ma mère et ma sœur après l’enterrement de papa et puis j’étais rentré, enfin. Parce que mon fils me manquait plus que tout. La perte de mon père m’avait fait réalisé beaucoup de choses. Si au début, j’avais eu du mal à m’en remettre, plongeant dans une dépression, j’avais vite ressorti la tête de l’eau. Si je plongeai, ma sœur et ma mère plongeaient, et ça ce n’était pas possible. Alors j’avais repris le rôle du William fort, pour aider les deux femmes de ma vie. Je m’étais remis à sourire, à faire des blagues pas drôle pour les faire rire, j’avais passé des heures à leur parler d’Andréa, à leur présenter via des photos car elles ne l’avaient jamais vu encore et petit à petit elles aussi avaient doucement retrouvé leur sourire. Papa était parti, mais il sera toujours là dans notre cœur, à nous surveiller de l’endroit où il se trouvait, nous le savions et cela nous rassurait quelque peu. La mort d’un proche, aussi brutale soit-elle, vous fait réfléchir. La mort de mon père m’avait fait réfléchir. Elle m’avait fait réaliser à quel point la vie pouvait être courte et vous enlevé à chaque seconde. A quel point elle nous était précieuse cette putain de vie et qu’il ne fallait pas la gâcher et en profiter de mieux que nous le pouvions. Et j’allai en profiter désormais. Fini le William torturé et dépressif, prenant des anxiolytiques. J’allai profiter de mon fils, il devenait ma priorité. J’avais peut-être perdu mon père et l’amour de ma vie, mais si il y avait bien une personne que je ne perdrai pas de sitôt c’était bien mon fils. Evan pouvait bien s’amuser avec Plastic en attendant de réaliser que nous formerions à nouveau une famille dans pas très longtemps, quand elle aura réalisé que nous deux, c’était pour la vie, moi en attendant je me donnais corps et âme à mon bébé, mon ange. En parlant de Plastic, une chose étrange venait de se produire. Alors que quelques minutes plus tôt, j’étais entrain de courir au parc, histoire de me défouler et de me vider la tête, mon cellulaire avait retenti, avec à ma plus grande surprise, Plastic au bout du fil. Il voulait me voir, pour du boulot apparemment. Je connaissais Plastic, je connaissais son père, et je me doutais du genre de boulot qu’il allait me proposer. Mais c’était hors de question pour moi. Après tous les efforts que j’avais fais pour qu’Evan me pardonne, c’était inimaginable de repartir pour moi. De plus, je ne voulais pas quitter mon fils. Peut-être me trompais-je et que Plastic n’allait pas me proposer un rôle dans un des films de son père, mais j’en doutais fortement. Je n’étais pas spécialement ravi d’aller rencontrer Plastic, actuel petit ami de la femme de ma vie, mais j’avais accepté, plus par politesse et en rappel de notre vieille amitié, qui ne remonte à pas si loin que cela. A une époque, avant que je ne reparte en promotion mondiale pour mon film, Evan, Plastic et moi nous ne nous quittions jamais. Un véritable trio, toujours à déconner, à trainer ensemble. Et puis j’étais parti. Sans donner de nouvelles ni à l’un, ni à l’autre. Et si avec Evan les choses s’étaient arrangées, notamment grâce à Andréa, avec Plastic c’était loin d’être le cas. Il m’en voulait toujours. Et moi j’acceptais mal qu’il m’ait pris Evan. Il nous avait connu quand nous étions en couple, plus heureux que jamais. Il connaissait nos sentiments l’un envers l’autre, sentiments qui étaient toujours présents, nous le savions tous les trois. Mais il me l’avait pris, devant moi en plus, ce fameux 14 février 2011. Cette date restera surement ancré en moi comme n’était pas la meilleure de l’année. Elle représentait beaucoup de choses à présent. L’anniversaire d’Evan, le jour de l’amour, le jour de la mort de mon père et le jour où Evan et Plastic s’étaient embrassés devant moi, sans pudeur. Mais j’essayais de ne plus y penser. Evan était heureuse avec Plastic et c’était tout ce que je lui souhaitais. Si elle ne trouvait pas le bonheur avec moi, peut-être le trouverait-elle avec Plastic. Mais je ne perdais pas l’espoir de la récupérer un jour. C’était une question de temps. Qu’ils en profitent tous les deux, bientôt la femme de ma vie m’allait être restituée je le savais. Et si le temps ne faisait pas son effet, alors je brusquerai le destin. Car nous avions perdu trop de temps et la vie était trop courte. Pour l’instant, il fallait que je pense à mon rendez-vous avec Plastic et que je rentre me doucher. Je n’allais quand même pas y aller plein de sueur et en jogging, ça n’allait pas le faire. Je rentrai donc en courant chez moi et filai directement sous la douche. Dix minutes plus tard j’en ressortai, serviette autour de la taille. Je me rasai, me parfumai et tentai de faire quelque chose de mes cheveux. Puis j’allai m’habiller d’un jean et d’une chemise. Qui disait rendez-vous professionnel disait chemise. Je n’allais pas non plus sortir le costume, cela allait faire un peu trop à mon goût. Je m’étais plus belles et chères chaussures en cuir et une fois prêt, j’empoignai ma veste en cuir que j’enfilai tout ne marchant vers ma porte d’entrée. Quelques secondes plus tard j’étais au volant de mon cabriolet, direction l’albatross. J’étais pile à l’heure quand je me garai et entrai dans le café. Un rapide coup d’œil à l’endroit désert qu’était le café et je rejoignais rapidement Plastic, déjà assis à une table. Voir sa tête ne me plaisait pas particulièrement, m’enfin j’allais faire un effort. Je m’approchai de lui alors qu’il s’était levé. Lui avait sorti le grand jeu avec sa cravate et son costume. J’avais envie d’éclater de rire ne le voyant faire mais je me retins. « Salut Plastic ». Je m’asseyais en même temps et en face de lui. « Non merci, j’ai pas beaucoup de temps, je dois aller récupérer Andréa chez Evan après. Alors si tu pouvais aller à l’essentiel ». Et bam, oui bon d’accord je n’étais pas très gentil. Mais je n’avais pas pu m’en empêcher, lui rappelant que même si il était en couple avec la jeune femme, moi j’avais bien plus en commun avec elle qu’une simple histoire de cul, comme un enfant par exemple. Bref je quittai ma veste, le regardant et attendant qu’il me propose son fameux contrat. Oui je n’étais pas débile et j’avais bien vu qu’il avait apporté avec lui un attaché-case qui devait surement contenir tous les contrats et papiers officiels. Allez Plastic, sort tout ton bordel, que je te dise non et que je me barre.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

ı there's no surprises Ω william c. Empty
MessageSujet: Re: ı there's no surprises Ω william c. ı there's no surprises Ω william c. EmptyLun 11 Avr - 12:34

ı there's no surprises Ω william c. Iqsy
a job that slowly kills you, bruises that you won't heal.
William était rentré, il était froid et il était distant. Voilà la description que je pouvais me faire de William, maintenant : froid et distant. Si il l’était, c’était compréhensible : tout d’abord, c’est moi qui l’avait été pendant les quelques mois qui ont suivi son retour de la promotion de son film. C’est aussi pour ça que ma demande pourrait paraître ironique ; moi qui lui en ai tant voulu pendant des mois, je voulais à nouveau l’expulser. Il y avait aussi une autre raison qui aurait pu le rendre comme ça – et, en fait, je savais que c’était ça – je sortais avec la mère de son fils. Il n’aurait plus été amoureux d’elle que la pilule serait déjà probablement mal passée, mais je savais pertinemment qu’il l’aimait toujours. Même peut-être plus que ça. Peu importe, j’avais mon point de vue particulier sur l’amour qu’il aurait pu porter à Evan : un amour éphémère de starlette qui cherche à vivre une vie « normale », comme si William cherchait en Evan une façon de vivre comme Hannah Montana. Ou peut-être essayais-je juste de m’en persuader parce que je ne voulais pas admettre que quelqu’un puisse aimer Evan comme ça. Ouais, ouais, j’avais un peu peur de la concurrence, surtout en sachant qu’Evan avait elle-même été éperdument amoureuse de lui et qu’elle l’était peut-être toujours – ça me déchirait le cœur en deux d’y penser. C’est pourquoi la proposition que j’allais faire pourrait lui paraître comme étant une raison et une occasion de ma part de l’éloigner d’elle et d’Andréa. Le seul problème, c’est que si même tout pourrait le lui prouver, ça ne l’était pas. Parce que je n’étais pas assez con pour ne pas savoir dissocier vie privée et vie professionnelle et parce que je n’avais pas le cœur de briser une famille – même si je continue à penser que de voir William toutes les semaines, Evan a beaucoup plus de mal de l’oublier – et surtout d’empêcher un fils de connaître son père. Je ne serais rien sans le mien, j’ai vu William dans le plus pitoyable des états le jour où son père est mort et j’en connais d’autres. C’aurait été impensable de ma part de vouloir briser leur idylle familiale, même si je devais sacrément être un point d’exclamation qui briserait tout le sens de leur histoire. Ainsi, je comprenais pourquoi William l’était : froid et distant. Il m’a salué et s’est assis en face de moi ; j’avais la bouche sèche alors j’ai aspiré un peu de mon soda à la paille, ce qui devait faire tout sauf homme d’affaire. Pour ma défense, j’étais nouveau dans ce domaine professionnel et je ne pensais déjà pas m’être trop mal débrouillé pour le moment – au moins, William était venu, ce qu’il n’était pas forcé de faire. C’est quand il m’a parlé d’aller rechercher Andréa que j’ai compris que je devrais éviter de trop copiner avec William aujourd’hui. Ma stratégie du « on boit un verre » n’aurait probablement pas aussi bien fonctionné que si je lui jetais les cartes sur la table d’un coup. J’ai quand même passé la langue entre mes dents et ma lèvre supérieure, signe de ma réflexion, pendant deux à cinq secondes – mon calcul du temps n’a pas été parfait. J’ai posé mes coudes sur la table et j’ai essayé de parler d’une façon familière. « William, tu connais mon père, non ? Je pense que tu as eu l’occasion de le rencontrer une fois ou deux, oui, ça me revient. Vous vous étiez parlé aux Golden Globe de l’année passée, je pense. » les Golden Globe, cérémonie de remise de prix en relation avec le cinéma, forcément que William y était. Mon père aussi, plus pour qu’on le voie en présence de beau monde que pour s’intéresser aux navets de 2010. J’y étais aussi et j’avais présenté William à mon père comme étant un bon ami à moi. Ils s’étaient alors recroisés une fois depuis lors, quand Will faisait toujours partie de mes amis, mais ils ne s’étaient plus vu depuis, et étaler ma vie sentimentale et blablabla devant mon père étant tout à fait surréaliste dans mon esprit, j’avais omis de lui dire que William et moi… On se fuyait comme la peste et on se détestait comme un chien déteste un chat, oui, ça devrait être de bonnes comparaisons. « Bref. Ils veulent adapter sa dernière trilogie à l’écran. Le casting est presque complet : on a Jessica Alba pour jouer la meuf du héros, on a Edward Norton pour interpréter le méchant et on a « la brioche », tu vois, le petit gros de la guerre des Stevens, pour jouer le rôle du type marrant mais qui sert à rien. » J’ai ravalé ma salive. « Et ils veulent la crème pour jouer le héros, c’est pour ça qu’on m’a envoyé de parler. C’est toi qu’on veut, William. T’as le profil type. » Je savais qu’il allait refuser, j’en étais persuadé, j’en étais certain. Mais il n’avait pas intérêt à le faire. Quoi qu’il en soit, un autre point de ma stratégie était de le laisser refuser avant que je ne lui aie fixé les conditions, le temps de tournage, les lieux, le salaire… Un salaire très important, soit dit en passant. Mais le laisser refuser avant même qu’il ait toutes les données en tête pourrait peut-être, par la même occasion, lui donner un temps de réflexion. Mais bon, tout ça faisait partie de ma stratégie, seulement de ma stratégie. Et je n’étais pas infaillible. Je pensais juste qu’une fois qu’il connaîtrait les conditions, il ne pourrait plus refuser.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

ı there's no surprises Ω william c. Empty
MessageSujet: Re: ı there's no surprises Ω william c. ı there's no surprises Ω william c. EmptyMer 13 Avr - 16:34

ı there's no surprises Ω william c. Francisco-lachowski-male-model-shirtless-photos-01252010-109
WILLIAM & PLASTIC


    Avoir Plastic en face de moi m’horripilait très fortement. J’aurais pu refuser de le rencontrer aujourd’hui. J’aurais pu trouver un prétexte bidon n’importe quoi, un rendez-vous chez le médecin, des courses à faire, n’importe quoi, du temps qu’il y croyait. Seulement j’avais accepté. Comme ça, sans vraiment y réfléchir. Sans vraiment me rendre compte que ce n’était pas un ami avec qui j’allais boire un verre mais véritablement avec Plastic, le petit-ami d’Evan. Je détestais employé ce mot le concernant. Pour moi, il n’avait rien du petit-ami de la mère de mon fils. Il n’était qu’une roue de secours, un bouche trou quoi, jusqu’au jour où Evan se rendra compte que c’est véritablement moi l’homme de sa vie. Et ce jour-là, elle acceptera enfin la bague de fiançailles que je lui avais offert quelques jours plus tôt. En pensant à cette bague et à la demande un peu particulièrement que j’avais fait à la jeune femme, je me demandais si Plastic était au courant de tout cela. Il semblait étrangement calme et je me doutais alors qu’Evan n’avait pas encore du lui parler. Ce n’était probablement qu’une question de temps et le poing de l’oméga finira surement dans mon visage à ce moment-là mais je ne regrettais en rien ma demande en mariage à Evan. J’espérais vraiment que cette demande allait la faire réfléchir et au moins elle le savait, que je l’aimais toujours autant et que j’étais à nouveau dans la course, prêt à me battre. La mort de mon père m’avait détruit, laissant naviguer mon âme quelque part où je n’étais plus, mais aujourd’hui, j’étais revenu, plus vivant et plus serein que jamais, prêt à tout pour réunir ma famille. Et ce que j’entendais par famille c’était Andréa, moi et Evan. Le père, la mère et l’enfant. Car nous étions une famille, que nous le voulions ou non. Unis tous les trois à jamais. Et ça, Plastic ne pouvait pas faire le point face à une telle situation. Il n’était pas le père d’Andréa et ne le sera jamais et malheureusement pour lui, je n’étais pas prêt à m’effacer du tableau. Plastic allait bientôt être game over et j’espérais que cela arrive rapidement. En attendant, je me retrouvais face à cet ancien ami, devenu presque mon ennemi aujourd’hui et je n’étais vraiment pas d’humeur à faire semblant d’être copain copain avec lui. Il m’avait rayé de sa vie, sans écouter mes excuses et mes regrets, me prenant au passage la seule femme qui n’eut jamais autant compté dans ma vie pour moi et il croyait vraiment que j’allais arriver la bouche en cœur, grand sourire aux lèvres, prêt à boire gaiement un verre avec lui ? Je venais pour des raisons professionnelles comme il me l’avait certifié au téléphone, rien de plus. Il m’était alors apparu important de remettre les choses au clair en lui certifiant que je n’avais pas beaucoup de temps et que j’étais juste là pour qu’il me parle du quelconque contrat qu’il avait à me proposer, point, ça s’arrêtait là. « William, tu connais mon père, non ? Je pense que tu as eu l’occasion de le rencontrer une fois ou deux, oui, ça me revient. Vous vous étiez parlé aux Golden Globe de l’année passée, je pense. ». Je me mis alors à réfléchir quelques secondes, me reportant à mes souvenirs. Le père de Plas, le père de Plas. Ah oui, moi aussi ça me revenait, Plastic m’avait présenté à son père, écrivain phare, avec qui je m’étais plutôt bien entendu. Les Golden Globe, rien que de repenser à cette cérémonie me donnait le sourire. J’avais toujours apprécié cette cérémonie à laquelle j’avais assisté un nombre incalculable de fois, à la vue de mon ancien statut de comédien. Repenser à cette période de ma vie me faisait toujours un petit pincement au cœur, mais beaucoup moins qu’avant. Je commençais enfin à tourner la page doucement sur mon ancienne vie et je prenais réellement mes marques dans ma vie d’étudiant et de père lambda et je craignais que Plastic vienne tout foutre en l’air. Mes craintes se confirmèrent quand il reprit la parole. « Bref. Ils veulent adapter sa dernière trilogie à l’écran. Le casting est presque complet : on a Jessica Alba pour jouer la meuf du héros, on a Edward Norton pour interpréter le méchant et on a « la brioche », tu vois, le petit gros de la guerre des Stevens, pour jouer le rôle du type marrant mais qui sert à rien. Et ils veulent la crème pour jouer le héros, c’est pour ça qu’on m’a envoyé de parler. C’est toi qu’on veut, William. T’as le profil type. ». Mes craintes se confirmèrent. Il me proposait un nouveau contrat. J’avais l’opportunité de repartir et d’exercer ce qui fut ma passion pendant presque dix ans. Mon cœur s’emballa doucement et j’avalai ma salive difficilement. J’étais comme un ancien drogué devant qui on brandissait un sachet d’héroine. Le tout était de résister à la tentation et de ne pas se saisir du sachet. Même si une voix dans ma tête me criait de demander à plastic plus d’informations, mon cœur me rappelait tout de suite à mon fils et à Evan. Je n’avais pas fait tous ces efforts pour rien. J’avais enfin eu le pardon d’Evan, je lui avais déclaré ma flamme une fois de plus, demandé en mariage, j’étais plus proche que jamais d’Andréa, c’était impensable et inimaginable pour moi de repartir maintenant. Evan le prendrait encore une fois comme une trahison et ça serait un peu plus la pousser dans les bras de Plastic. Et c’est alors que je compris. Son père me voulait peut-être, mais j’étais en droit de dire non, ils trouveraient mieux. Néanmoins, la chose dont j’étais certaine, était que Plastic n’allait pas lâcher l’affaire. C’était tellement tout bénéfique pour lui. Si je partais, lui restait avec Evan et Andréa et lui avait le beau rôle, celui du petit ami aimant, présent et stable. Et moi comme d’habitude je passerais pour le salaud de service à abandonner tout le monde. Mais la chose qu’il ignorait était que plus jamais je ne laisserais tomber mon fils. C’était tout simplement hors de question maintenant qu’il grandisse sans que je sois à ses côtés. Surtout depuis que j’avais perdu mon père. Sa mort m’avait fait énormément réfléchir et je ne laisserais plus Andréa. « C’est non Plastic. Tu peux dire à ton père qu’il se trouve quelqu’un d’autre. Ca ne m’intéresse pas ». J’étais entièrement conscient que ces informations ne conviendraient pas à Plastic. Il n’allait pas ne rester là. Mais moi je ne voulais pas l’entendre. Je voulais juste me barrer. « Merci pour le verre ». Voilà, je m’étais déjà levé, prêt à quitter cet endroit.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

ı there's no surprises Ω william c. Empty
MessageSujet: Re: ı there's no surprises Ω william c. ı there's no surprises Ω william c. EmptyDim 17 Juil - 3:16

corbeille
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

ı there's no surprises Ω william c. Empty
MessageSujet: Re: ı there's no surprises Ω william c. ı there's no surprises Ω william c. Empty

Revenir en haut Aller en bas

ı there's no surprises Ω william c.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» Rendez-Vous avec William, Deux semaines après The Bionart [William P.]
» Hi William, how u doin :) ?! ( William J. Lawrence)
» J'aime pas les surprises...
» La vie est faite de surprises
» Retrouvailles surprises (PV Aubrey)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-