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Doit on croire au destin? | Camille

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MessageSujet: Doit on croire au destin? | Camille Doit on croire au destin? | Camille EmptyMar 8 Mar - 21:32

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Aider quelqu’un, Lia n’avait jamais été contre et Camille l’avait bien vu. En effet, un peu perdu le jeune homme avait demandé à la jeune maman anglaise de l’aider pour ses études de droit. Il était en troisième année et elle en quatrième année alors elle pouvait l’aider correctement car ses souvenirs de l’année passée étaient frais. Le jeune homme n’avait pas eu besoin de lui faire de chantage pour qu’elle accepte de l’aider comme elle elle avait dû le faire auparavant avec Drew, ce dont elle n’était pas très fière pour ne pas dire pas du tout fière. Bref, les jours passés à la bibliothèque, en salle de cour libre, dans les parcs s’étaient enchainés jusqu’au jour où après un cours, ils s’étaient décidés à aller boire un verre puis sortir ensemble. Ils s’étaient bien amusés, ils avaient bien bu puis ils avaient sauté le pas. Oui ils avaient bel et bien couché ensemble, chose qui ne ressemblait pas du tout à Lia. Elle avait eu sa période volage à Paris et avait voulu la faire rester à Paris mais les choses n’avaient pas été comme elle l’aurait souhaité. En effet, la jeune maman avait autant sauté le pas que Camille ce soir-là, il ne l’avait pas forcé bien loin de là mais l’alcool l’avait bien aidé. En se réveillant le lendemain elle était très vite partie, elle n’avait pas accordé d’importance à cette nuit-là mais elle se sentait particulièrement gênée face aux jeunes hommes tout simplement car il avait vu une Lia qui ne lui ressemblait pas, qui n’était pas vraiment elle. Enfin si c’était une partie d’elle mais pas la plus importante, pas celle qu’elle voulait montrer.

Bref, à la suite de cela elle avait refusé tous les appels de Camille, elle n’avait pas répondu à tous ses sms et l’avait évité le plus possible à chaque fois qu’elle le voyait. Sa présence lui avait montré oui car au fil du temps elle s’était attachée au jeune homme, elle le voyait comme un ami. La jeune maman ne savait pas vraiment comment il la voyait de son côté et si il s’était amusé à dire ce qu’il s’était passé à tous les passants qu’il croisait mais elle espérait bien qu’il ne l’avait pas fait. Elle était presque persuadée, car elle commençait à le connaitre un petit peu, qu’il avait tout gardé pour lui, cependant elle était bien loin de se dire qu’il voulait des explications face à son comportement et qu’il ne comprenait pas pourquoi elle avait réagi comme cela. C’était normal après tout.

Lia sortait d’un établissement de soin où elle avait un peu pris soin de son corps. Elle avait fait des soins du corps et du visage et s’était faite masser de la tête aux pieds, sans oublier la piscine à remous, enfin elle était totalement détendue. A la fin de l’après-midi, elle se dirigea vers la caisse pour payer la note, remercia et salua les employés et sortit du salon. La jeune femme atterrit directement dans la rue piétonne où elle faisait souvent les magasins avec ses amies, cependant elle regardait son téléphone tout en sortant et elle ne vit pas que quelqu’un passait justement juste devant la porte du salon, elle lui rentra donc dedans. Pas très fort non, mais assez pour s’excuser tout en ramassant son téléphone qui avait volé par terre à cause du choc, aucun mal heureusement.

Je suis desolée je suis tête ne l’air je ne regardais pas où j’allais.

La jeune maman qui n’avait pas regardé la personne dans laquelle elle était rentrée le fit après avoir terminée de récupérer son téléphone sur le sol. Là elle fut assez surprise de voir qui se tenait devant elle. Il avait autant le droit qu’elle d’être dans cette rue à ce moment mais la coïncidence était plutôt poussée, elle allait finir par croire au destin, tomber sur la personne exacte qui avait tenté de lui demander des explications plusieurs fois et qu’elle avait évité. Lia sourit légèrement gênée puis lui dit.

Ah Camille ! Salut! Tu vas bien ?

Elle n’avait pas dit cela sur un ton vif et enjoué non mais plutôt sur une petite voix qui en disait long sur les questions qu’elle se posait à se demander à quelle sauce elle allait maintenant être manger.


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MessageSujet: Re: Doit on croire au destin? | Camille Doit on croire au destin? | Camille EmptyMer 9 Mar - 1:39




DOIT-ON CROIRE AU DESTIN ?

LIA C. COOPER, CAMILLE DUPENHER




Quelques temps après son arrivée à Berkeley, retardée de quelques semaines, voire quelques mois à cause du décès de sa sœur, Camille était enfin parvenu à s’adapter et s’habituer au rythme imposé par l’université, et à prendre les repères qu’il avait déjà autrefois établis, lorsqu’il était ici dans le cadre de l’échange université de l’année passée. Cependant, comme il aurait pu s’en douter, prendre le train en marche n’avait pas été une chose aisée et Camille, malgré son intelligence remarquable et sa volonté de réussir, peinait à emmagasiner la quantité de travail qu’il avait manquée au cours des derniers mois. Si cela ne tenait qu’à lui, Camille aurait laissé couler, étant donné que cela lui donnerait une raison parfaite de passer son temps à penser à Claire, sa petite sœur qui n’était désormais plus. Mais ses parents comptaient sur lui et voulaient le voir heureux, alors Camille s’accrochait. Il ne voulait pas les décevoir, et encore moins être une énième source de tourments pour eux, car il se doutait que la vie était sans doute encore plus pénible pour eux que pour lui. Résultat, Camille avait fini par accepter de l’aide, qu’il avait trouvée en la personne de Lia Cooper. La jeune femme avait peut-être trois ans de moins que lui, elle était à un stade plus avancé dans ses études et ces deux facteurs combinés avaient convaincu Camille : elle était la personne qu’il lui fallait. Les leçons particulières avaient donc commencé, devenant ensuite de plus en plus fréquentes, permettant ensuite à des liens d’amitié de se tisser, jusqu’au jour où, fatalement, ce qui devait arriver arriva. Il n’y avait pas eu de tension sexuelle inexpliquée entre eux, ni le moindre signe avant-coureur. Lia et Camille avaient tout simplement un peu abusé de la boisson, et il fallait dire qu’aucun des deux n’était repoussant, bien au contraire. Résultat, ils avaient fini cette soirée arrosée au lit. Loin d’être un Dom Juan, Camille n’était cependant pas du genre à être mortellement gêné par ce genre d’aventures, d’autant plus que celle-ci avait plus été menée par l’alcool que par leurs désirs inavoués. Certes, Lia était sublime, mais Camille ne voyait en elle qu’une amie secourable. Une amie secourable plus qu’attirante, dont les formes se dessinaient à merveille sous ses vêtements et dont la peau brillait d’un hâle encore plus envoûtant à la lumière tamisée… mais une amie quand même. Comme tout homme, Camille était sensible aux charmes des femmes, d’autant plus que cela lui permettait, l’espace de quelques moments, de ne pas penser à sa sœur. Alors, Camille avait bien rapidement considéré cette nuit passée ensemble comme un simple écart dont ils rigoleraient bien, une fois le temps venu. Désireux de maintenir les choses claires et dénuées de toute ambiguïté, Camille avait bien vite tenté de rentrer en contact avec Lia pour être sûr que tout était bien entre eux. Mais il n’avait pas eu droit à autre chose que la messagerie de la jeune femme. Consterné et surtout perplexe, Camille avait fini par laisser tomber les appels, se disant qu’il la croiserait bien un jour ou l’autre. Ce qui était arrivé à plusieurs reprises, mais à chaque fois, Lia avait bien rapidement coupé court à la discussion. Il avait l’impression bien sentie qu’elle tentait de le fuir. Camille pouvait concevoir la gêne de la jeune femme, bien qu’il considérât que celle-ci n’avait pas lieu d’être. En effet, ce n’était pas comme s’il comptait en parler à tout le monde et ce, de manière répétée. Il ne comptait même pas particulièrement aborder le sujet avec Lia. Bien que de nature taquine et joueuse, Camille n’aimait pas aborder les sujets trop fâcheux s’il savait que cela ne ferait qu’aboutir à des tensions. Il fallait également tenir compte du fait que le jeune homme n’avait pas vraiment la tête aux plaisanteries ces derniers temps, et qu’en dehors des rares moments où il semblait se détendre et profiter de la vie, il était plutôt mal en point et ressassait ses sombres pensées. Autrement dit, Lia n’avait rien à craindre. Mais le savait-elle ? Apparemment non. Elle, qui devait pourtant savoir quel genre de type était Camille, préférait ne pas lui parler et rester autant à l’écart que possible. Que pouvait faire le jeune homme en réponse à cet éloignement radical ?

La chance sembla cependant lui sourire, un jour où il ne s’attendait absolument pas. Alors qu’il se promenait au hasard dans les rues de Sunset District, le jeune homme faillit être projeté à terre par une silhouette féminine… silhouette qu’il reconnut bientôt comme appartenant à Lia. Celle-ci ne l’avait pas encore reconnu et se répandait en excuses. « Je suis désolée je suis tête en l’air je ne regardais pas où j’allais. » Un léger sourire se dessina sur les lèvres pleines de Camille alors qu’il observa la jeune femme se pencher pour ramasser son portable. « Y a pas de mal. » Allait-elle tilter en entendant sa voix ? Difficile de le savoir, étant donné qu’entre-temps, elle l’avait déjà regardé, et donc, forcément, reconnu. Il vit la surprise, puis la gêne, se dessiner sur le visage la jolie blonde, qui tentait tant bien que mal de paraître à l’aise et qui lui souriait à présent, lançant aussitôt : « Ah Camille ! Salut! Tu vas bien ? » Un nouveau sourire, plus joueur et taquin, étira les lèvres de Camille, qui tentait de garder un air impassible malgré un amusement grandissant. « Ca va pas trop mal. Et toi ? Je vais enfin avoir l’occasion de te parler plus de trente secondes ? » Il s’appuya contre la façade du bâtiment devant lequel ils se trouvaient, bloquant ainsi le passage à Lia. Bien sûr, elle pouvait toujours partir dans l’autre sens, mais Camille espérait qu’elle ne le ferait pas. « Tu me dois quelques explications, il me semble. Ou me tromperais-je ? » Cette affirmation n’avait rien d’une accusation ou d’un reproche. Un léger amusement et une ironie certaine étaient nettement perceptibles dans la voix aux intonations de velours de Camille, qui, en réalité, était tout simplement curieux de savoir ce que répondrait Lia, maintenant qu’elle ne pouvait plus lui échapper, à moins de faire preuve d’une incroyable mauvaise foi.

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MessageSujet: Re: Doit on croire au destin? | Camille Doit on croire au destin? | Camille EmptyMer 9 Mar - 13:50

Doit on croire au destin? | Camille Tumblr_lo8qparMIu1qb9bajo1_500

La fuite face à une situation qui ne lui ressemblait pas était surement la chose la plus facile que Lia avait trouvé lorsqu’elle avait couché avec Camille, cette personne qu’elle aidait et qu’elle aimait côtoyer. En effet, depuis cette soirée elle usait de tous les stratagèmes pour ne pas le croiser ou alors lorsqu’ils se retrouvaient face à face elle inventait des tonnes d’excuses pour devoir filer et à chaque fois cela marchait plutôt bien même à ravir puisque à chaque fois le jeune homme ne la retenait pas pour son plus grand soulagement. Cependant aujourd’hui cela avait l’air d’être différent. Camille avait bien l’air décidé à avoir une discussion et peut être même une explication sur ce silence radio de la jeune maman. La jeune femme se demandait, alors qu’il se tenait en face de lui en train de lui répondre, si il voulait lui parler car il avait de nouveau besoin d’aide ou que cela devenait urgent ou tout simplement car il voulait la revoir car il l’appréciait. Bref, elle fut très vite fixée puisque dans les deux phrases qu’il prononça elle n’entendit pas du tout de mots entrant dans le champ lexical des cours ou de l’université. Le jeune homme, qui tentait de ravaler son amusement face à la situation, demanda à Lia si ils allaient enfin pouvoir parler plus de trente secondes ensemble et s’il allait pouvoir avoir des explications. Lia ne savait pas pourquoi mais pour une fois elle n’avait pas envie de fuir, après tout la course poursuite avait assez durée, il pouvait savoir ce qu’il se passait dans le tête blonde de la jeune maman. Elle se détendit un peu puis s’appuya contre le mur en face de lui et tout en le regardant elle lui répondit.

Oui oui tout va bien pour moi ! Promis aujourd’hui je ne m’enfuis pas je suis bien installée là alors vas-y dis-moi tout.

Des explications, il voulait des explications, et bien il allait en avoir mais à une condition, condition qu’elle ne manqua pas de lui faire savoir.

Je t’explique ce que tu veux si tu m’invites à boire un petit café parce que le mur n’est pas vraiment très confortable mais bon tu as déjà dû t’en rendre compte !

Lia était plus décontractée, bizarrement affronté Camille n’était pas si dur pour lui expliquer le pourquoi du comment elle avait réagi comme cela, il n’était pas si impressionnant et il paraissait très simple, très à l’écoute enfin pas comme les autres garçons elle pouvait donc penser qu’il l’écouterait d’une manière différente et qu’elle comprendrait très bien ce qu’elle allait lui dire sans pour autant croire qu’elle avait fui parce qu’elle s’était rendue compte qu’elle avait des sentiments, car cela n’était pas le cas du tout. Le jeune homme acquiesça avec un sourire et ils se dirigèrent ensemble vers un café qui se trouvait au coin de la rue non loin de là. Ils s’installèrent puis commandèrent deux boissons et finalement se fut Lia qui commença la conversation en premier après tout, une fois qu’elle lui aurait tout expliqué elle se sentirait surement soulagée, c’était ce qu’elle se disait pour se motiver.

Alors que veux-tu savoir ? Tu veux des explications sur quoi ? Enfin non question bête sur mon silence depuis la dernière fois je suppose non ?

Elle supposait bien elle le savait mais elle voulait tout de même confirmation de sa part pour ne pas paraitre ridicule devant lui en expliquant tout un truc qui ne l’intéresserait pas. Camille allait répondre mais le serveur vint amener la note, il était rapide, ils n’avaient même pas eu le temps de commencer à boire de leur boisson qu’il fallait déjà qu’ils payent. Ce fut alors un peu la course au billet et finalement se fut Lia qui trouva un billet dans son portefeuille en premier qui ferait l’affaire. Elle le donna au serveur et lui dit de garder le petit rab qu’il y avait. Au moins il ne les dérangerait plus, ils avaient maintenant le champ libre pour se parler tranquillement. La jeune maman avait du temps devant elle Shown passait du temps avec son parrain alors elle pouvait en quelque sorte rattraper le temps perdu avec le jeune homme à cause de sa bêtise qui l’avait poussé à l’éviter. Maintenant, même si elle ne lui avait pas encore parlé, alors qu’elle retrouvait son aisance, aisance qu’elle avait toujours eue avec lui, elle se trouvait réellement bête de l’avoir évité et surtout elle s’en voulait un peu, car peut-être avait-il eu besoin de son aide pendant cette période et elle ne lui avait pas apporté. Elle espérait bien qu’il ne lui en voudrait pas, ou même qu’il n’avait pas eu de sales notes de par sa faute. Après quelques secondes de silence à regarder Lia faire avec le serveur, le jeune homme se décida à parler à la jeune maman.


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MessageSujet: Re: Doit on croire au destin? | Camille Doit on croire au destin? | Camille EmptyJeu 10 Mar - 0:56



Camille fut soulagé de remarquer qu’apparemment, cette fois-ci et contrairement à ce que ses habitudes avaient laissé paraître, Lia ne comptait pas prendre une nouvelle fois la fuite. Au contraire, peu à peu, elle sembla se détendre et son sourire sembla plus naturel que celui, crispé et nerveux, qu’elle lui avait adressé en le reconnaissant et le saluant. Camille était heureux de noter ce brusque changement dans le comportement de Lia, qui semblait tout juste s’être rendue compte qu’elle avait à faire à un ami et non pas son pire cauchemar – bien qu’apparemment, Camille ait joué les deux rôles ces derniers temps, à en juger par l’étrange comportement de la jeune femme. Mais là, ces longues journées d’ambiguïté et de flou quant à l’état de leur amitié semblaient enfin toucher à leur fin au profit d’explications plus qu’attendues par Camille. Le jeune homme en eut d’ailleurs bien vite la confirmation, dans la réponse enjouée de Lia. « Oui oui tout va bien pour moi ! Promis aujourd’hui je ne m’enfuis pas je suis bien installée là alors vas-y dis-moi tout. » Camille sourit à cette nouvelle et répondit aussitôt, toujours amusé et encore plus détendu : « C’est bon à savoir, je commençais à m’inquiéter… J’avais l’impression d’être un monstre ou une espèce de psychopathe ! » Il sourit une nouvelle fois à la fin de sa phrase, l’air taquin et amusé, comme pour ne laisser aucun doute quant au fait qu’il était bel et bien sain d’esprit et pas un malade mental complètement obsédé et expert dans le harcèlement. Avant qu’il ne puisse, cependant, poursuivre en lui demandant les fameuses explications, elle lui coupa la parole pour lui faire une proposition des plus judicieuses, compte tenu de leur position peu confortable à tous les deux. « Je t’explique ce que tu veux si tu m’invites à boire un petit café parce que le mur n’est pas vraiment très confortable mais bon tu as déjà dû t’en rendre compte ! » Cette fois-ci, un éclat de rire franc et sincère s’échappa de la bouche de Camille, qui acquiesça un signe de tête et répondit : « Va pour un café, t’as raison, j’aurais pu trouver plus confortable comme endroit pour t’interpeller. » Ajoutant le geste à la parole, Camille se détacha du mur et les deux jeunes adultes se dirigèrent vers le premier établissement sur leur route. Le printemps était bel et bien arrivé, et même s’il ne faisait jamais froid en Californie, le temps commençait à se réchauffer de plus en plus. Ils s’installèrent donc sur la terrasse ensoleillée et passèrent commande. Une nouvelle fois, ce fut Lia qui prit la parole en premier. Elle sembla décidément complètement rassurée et complètement débarrassée de la réserve qui l’avait caractérisée ces derniers jours. « Alors que veux-tu savoir ? Tu veux des explications sur quoi ? Enfin non question bête sur mon silence depuis la dernière fois je suppose non ? » Camille acquiesça d’un signe de tête et voulut élaborer mais fut interrompu par le serveur qui leur apporta leurs boissons, et, en même temps, l’addition. Visiblement, il était assez pressé d’empocher son dû, mais son empressement n’était rien, comparé à la frénésie qui prit Camille et Lia au même moment, chacun d’eux plongeant sur son portefeuille pour attraper en premier les quelques billets nécessaires à payer la note. Camille soupira, visiblement excédé, en voyant que Lia l’avait emporté sur lui et n’eut pas le temps de faire quoi que ce soit, car le serveur s’éloignait déjà, visiblement satisfait. Camille soupira alors, mais son sourire démentait son agacement apparent. « T’es vraiment pas croyable. Et pour qui je passe, moi ? » Secouant la tête d’un air navré, il glissa un billet de 10$ vers la jeune femme et ajouta, avant qu’elle n’eût le temps d’émettre la moindre protestation : « Tatata, je ne veux rien entendre. Je paye, tu parles. Ça marche ? » Il sourit une nouvelle fois, avant de changer de sujet, craignant que Lia ne tente à nouveau d’avoir le dernier mot. « Bref, où en étions-nous… Ah oui » s’exclama le jeune homme, tout en rivant son regard sur celui de Lia. « Tu as bien deviné, j’aimerais savoir pourquoi tu m’évites comme la peste depuis l’autre soir. J’étais si atroce que ça ? », plaisanta-t-il, sans se départir de son éternel sourire. Si en façade, le jeune homme semblait détendu et sûr de lui, il commençait de plus en plus à bouillonner d’une curiosité difficilement répressible, sans compter le fait que, comme tout homme, il eut un moment de léger doute en prononçant sa dernière phrase : et s’il avait vraiment été mauvais, et que c’était ça qui avait poussé Lia à le fuir ? Camille avait beau ne pas être du genre à entretenir son ego à grands renforts de compliments adressés à son reflet, il devenait comme n’importe quel mec de son âge dès lors qu’il s’agissait de ses performances sexuelles. Après tout, n’était-ce pas la honte d’apprendre qu’en réalité, il avait été en-dessous de toutes les attentes que pouvait avoir Lia ? Camille commençait sérieusement à redouter la réponse de la jeune femme, mais se ressaisit rapidement. Tout s’était bien passé, aussi loin qu’il s’en souvienne. Lia avait semblé passer un bon moment – c’est le moins que l’on puisse dire. Et puis, la raison pour laquelle elle le fuyait n’était sûrement pas celle-ci, du moins l’espérait-il. Camille eut envie de rire de sa propre bêtise, mais ne parvint pas à chasser un faible écho de sa crainte. Il ne laissa cependant rien paraître sur son visage, soucieux de maintenir son air détendu, plaisantin et rieur afin de ne pas plomber l’ambiance. Il avait dû recourir à des trésors de patience pour enfin parvenir à interpeller Lia sans que celle-ci ne prît ses jambes à son cou, et maintenant qu’il la tenait enfin entre ses mains, il avait eu la chance que par un miracle dont il ignorait la nature, elle semblât s’être détendue. Ce n’était donc surtout pas le moment de tout gâcher sous prétexte qu’il commençait, brusquement et sans raison apparente, à douter de ses performances sexuelles. Camille s’exhorta donc silencieusement au calme et à la raison, conservant soigneusement son apparence et son expression. Un léger sourire aux lèvres, il se contenta de scruter le visage de Lia, comme s’il espérait y trouver un quelconque indice quant à la réponse qu’elle était sûrement en train de formuler mentalement. Inconscient de la pression qu’il pouvait parfois exercer sur ses interlocuteurs en les fixant ainsi, de cette manière si particulière qui lui était bien propre, Camille ne détacha pas son regard noisette de celui de son amie, et sans trahir l’effervescente impatience qui bouillonnait en lui, attendit.
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MessageSujet: Re: Doit on croire au destin? | Camille Doit on croire au destin? | Camille EmptyJeu 10 Mar - 12:38

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La jeune maman ne put s’empêcher de rire lorsque Camille lui avoua avoir pensé être un monstre ou un psychopathe à cause de son comportement fuyard. C’est sûr qu’il avait dû s’en poser des questions comme chaque personne le ferait face au silence soudain d’un ou d’une ami ou amie. Lia comprenait très bien cette réaction et elle s’en excuserait presque mais elle n’eut pas le temps de le faire puisque le jeune homme répondit à sa demande d’invitation d’un café et ils se dirigèrent directement vers le premier café de la rue.

Les deux jeunes gens s’installèrent et n’eurent pas le temps de commencer à parler que le serveur arriva. Deux minutes après même pas les boissons arrivaient et la note avec. La course au billet fut évidemment gagnée par Lia et Camille prit un petit air exaspéré qui fit rire la jeune maman. A force de l’éviter elle en avait presque oublié à quel points chaque moment passé ensemble était un moment de rire. Le jeune homme lui demanda alors pour quoi il allait passer puis très vite lui glissa un billet de dix dollars et lui coupa net la parole en lui disant qu’il payait et qu’elle parlait. Cela fit bien rire une nouvelle fois la jeune maman qui trouva tout de même à riposter. Oui elle ne serait pas une vraie femme si elle ne trouvait pas toujours à riposter face à un homme, c’était ce qui faisait le charme des femmes !

Pas besoin de me payer pour que je parle hein! Si je suis en face de toi c’est bien que je vais te parler même si tu ne payes pas ! Enfin bref si tu insistes je prends ton billet mais que à une condition : que tu me donnes un billet de cinq dollars pas de dix car c’est le double de ce que je lui ai donné et la ça voudrait vraiment dire que tu me payes pour que je parle en plus de payer le café !

Lia n’avait pas besoin de l’argent pour parler et il le savait bien tout comme elle savait bien qu’il ne voulait pas acheter ses mots mais elle avait envie de le taquiner, cela faisait longtemps après tout qu’ils n’avaient pas passé un moment ensemble alors la jeune maman comptait bien en profiter. Le jeune homme ne se laissa cependant pas déconcentré et il se demanda où ils en étaient pour finalement retrouver le fil de la conversation et lui demander pourquoi elle l’évitait comme la peste. Puis il ajouta la question de savoir si il était aussi horrible que cela. Lia n’allait pas directement lui avoué que non il n’était pas horrible bien loin de là mais elle allait tout de même tenter de lui expliquer.

Ben justement j’avais entendu dire que tu avais la peste c’est pour ça que je t’évitais au maximum ! Non je rigole euh… Par où commencer ? Te dire que non ce n’était pas si horrible que ça mais que c’était troublant…

Troublant oui c’était le premier mot qui lui était venu à l’esprit alors que cela n’avait pas grand-chose à voir avec ce qu’elle avait voulu dire au début. Camille avait l’air surpris du mot qui venait de sortir de sa bouche. La jeune maman se reprit pour mieux s’expliquer ne voulant pas le laisser croire qu’elle avait trouvé cela troublant dans le sens où elle recommencerait bien, enfin ce n’était pas totalement cela mais bon ça l’était à peu près. La jeune étudiante anglaise prit donc un petit air sérieux et lui dit.

Bon j’avoue je me sentais pas à l’aise de t’avoir en face de moi après ce qu’il s’était passé la dernière fois, parce que me laisser aller comme ça, ça me ressemble pas trop on va dire que ce n’est pas franchement dans mes habitudes. Ça m’était déjà arrivé hein je ne suis pas une sainte ni touche quand même mais voilà ce genre de truc n’a jamais bien fini alors ça me faisait un peu chier dirons-nous… Je sais pas si je suis vraiment claire dans mon explication…

Lia avait tenté d’être la plus précise possible, d’expliquer au mieux ce qu’elle pensait, ce qui lui était passé par la tête mais ce n’était pas si simple que cela pour elle. Elle n’avait jamais été à l’aise dans ce genre de situation et surtout comme elle l’avait dit, la coucherie avec un ami ne lui avait jamais réussi, elle avait toujours fini par le perdre de vu ou le perdre tout court.



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MessageSujet: Re: Doit on croire au destin? | Camille Doit on croire au destin? | Camille EmptyMer 23 Mar - 1:05



S’il y avait bien une chose que Camille avait apprise de l’éducation qu’il avait reçue de ses parents, c’était de ne pas être regardant sur l’argent tant que l’on pouvait se le permettre. Le jeune homme était issu d’une famille plus que modeste et avait même dû retarder ses études de quelques années pour prendre un job qui aiderait ses parents à boucler les fins de mois, mais la générosité était une notion essentielle et incontournable chez les Dupenher. Alors, il allait de soi que le jeune homme n’avait même pas fait attention à la somme d’argent qu’il avait donnée à Lia pour rembourser la note qu’elle venait de payer au serveur. Pour lui, l’important était de ne pas la laisser payer, même si cela restait davantage symbolique qu’utile : il se doutait que, étant étudiante à Berkeley, Lia avait les moyens de se passer des quelques dollars qu’elle venait de débourser. Mais Camille estimait qu’il n’y avait rien de plus grossier que de le laisser une demoiselle payer – d’autant plus que c’était lui qui lui avait demandé des explications. Camille espérait donc que cette histoire prenne rapidement fin et que Lia n’insiste pas – il n’allait pas s’énerver dans le cas contraire mais pour lui, de toute façon, il n’était même pas envisageable de le faire changer d’avis : c’était à lui de payer. Heureusement pour lui, Lia ne semblait pas vouloir opposer une trop grande résistance, même si elle prit cependant un malin plaisir à le contredire, sans doute plus par principe que par nécessité. « Pas besoin de me payer pour que je parle hein! Si je suis en face de toi c’est bien que je vais te parler même si tu ne payes pas ! Enfin bref si tu insistes je prends ton billet mais que à une condition : que tu me donnes un billet de cinq dollars pas de dix car c’est le double de ce que je lui ai donné et la ça voudrait vraiment dire que tu me payes pour que je parle en plus de payer le café ! » Le jeune homme leva les yeux au ciel, faussement exaspéré mais sincèrement consterné par l’interprétation qu’avait faite Lia de sa dernière phrase. Il répliqua aussitôt, un sourire moqueur aux lèvres : « Mais t’es vraiment pas croyable, toi… » Il lui adressa un léger clin d’œil et consentit, de bonne grâce, à reprendre son portefeuille pour y ranger le billet auquel Lia ne semblait pas vouloir toucher et en prendre un d’une valeur inférieure, qu’il tendit à la jeune femme sans rouler une fois supplémentaire des yeux pour souligner combien il trouvait son comportement ridicule. Bien sûr, il n’y avait rien de méchant ni de sérieux là-dedans, il se contentait de la taquiner, comme toujours, et c’était quelque chose qu’il adorait, en particulier avec Lia qui se laissait toujours avoir sans pour autant s’énerver. Elle le lui rendait d’ailleurs bien et pendant leurs soirées d’études, ils s’étaient taquinés mutuellement à de nombreuses reprises, ce qui les détendait plus que bien après des heures de révisions harassantes.

Quoi qu’il en fût, Lia reprit la parole pour lui expliquer ce qu’il en était, et Camille sourit à sa plaisanterie, sans pour autant ajouter quoi que ce soit afin de lui laisser l’occasion de s’exprimer et de s’expliquer jusqu’au bout – car, après tout, c’était tout ce qu’il lui avait demandé.
« Ben justement j’avais entendu dire que tu avais la peste c’est pour ça que je t’évitais au maximum ! Non je rigole euh… Par où commencer ? Te dire que non ce n’était pas si horrible que ça mais que c’était troublant… » Camille ne put cependant réprimer un regard surpris en entendant la fin de la phrase de Lia. Troublant ? Qu’est-ce que ça voulait dire, au juste, ça ? Le jeune homme ne cacha pas sa confusion et apparemment, Lia le remarqua car elle s’expliqua plus précisément, se lançant dans des spéculations hasardeuses qui finirent par embrouiller Camille. « Bon j’avoue je me sentais pas à l’aise de t’avoir en face de moi après ce qu’il s’était passé la dernière fois, parce que me laisser aller comme ça, ça me ressemble pas trop on va dire que ce n’est pas franchement dans mes habitudes. Ça m’était déjà arrivé hein je ne suis pas une sainte ni touche quand même mais voilà ce genre de truc n’a jamais bien fini alors ça me faisait un peu chier dirons-nous… Je sais pas si je suis vraiment claire dans mon explication… » Il l’écouta cependant jusqu’au bout et fut soulagé de constater qu’en fait, il n’y avait rien de compliqué dans le discours de la jeune femme – et, d’ailleurs, ce qu’elle disait était plutôt soulageant, car c’était bien moins grave que ce qu’il avait imaginé comme raisons à son silence depuis leur aventure. Un léger sourire aux lèvres, Camille acquiesça d’un signe de tête et prit aussitôt la parole, désireux d’exprimer son soulagement et tous les autres sentiments que les explications de Lia avaient suscités. « Non non, t’en fais pas, j’ai tout à fait compris ! » Un léger sourire agaçant accroché aux lèvres, accompagné d’un air taquin, comme toujours, Camille poursuivit : « Écoute, Lia… Déjà, je suis soulagé de savoir que ce n’est qu’à cause de ça que tu m’évitais – j’avais vraiment peur d’avoir fait une gaffe. Ensuite… Tu n’as pas à t’en faire pour nous, vraiment. C’est quelque chose qui est arrivée une seule fois, et je ne pense pas qu’elle se répétera. » Camille s’interrompit cependant quelques secondes, l’air de dire : Quoique… Mais la lueur joueuse et amusée dans son regard démentait l’air coquin qu’il affichait – une fois de plus, il la taquinait. Il reprit toutefois son sérieux et acheva son explication. « C’est pas dans mes habitudes non plus, les coucheries sans lendemain, surtout avec mes amies… Mais je t’assure qu’il n’y a vraiment pas de quoi en faire tout un plat. Vraiment, je suis la dernière personne envers qui tu dois être gênée par rapport à ce genre de trucs. Moi, ça ne me pose aucun problème, je veux pas dire par là que je veux absolument recommencer, parce que comme je l’ai dit, c’est pas mon genre… Mais c’est pas quelque chose que je considère comme honteux, ou gênant. C’était juste une expérience, tu vois ? Un bon moment qu’on a passé tous les deux et qui, pour ma part, ne devrait pas créer d’ambiguïté parce que justement, on n’a pas l’intention de recommencer… Alors, moi, j’en garde juste un souvenir – un très bon souvenir, d’ailleurs. » conclut-il avec un large sourire, avant d’ajouter, soucieux de rassurer Lia et de bien se faire comprendre : « Bien sûr, si t’es pas à l’aise avec toute cette histoire, ce que je peux tout à fait comprendre, ne t’en fais pas, je vais vraiment pas aller crier sur tous les toits qu’on a couché ensemble. C’est pas mon genre non plus, et je trouve que c’est important de respecter la vie privée des gens. Alors si tu veux garder ça secret, tu n’as pas à t’en faire – je suis une tombe. Et je suis très doué pour faire comme si de rien n’était, donc pour ma part, on peut même l’oublier entre nous et faire comme si ça n’était jamais arrivé… Même si, bien sûr, ça ne serait pas très honnête envers nous-mêmes, tu penses pas ? » Le ton taquin et provocateur de Camille ajoutait une légèreté certaine à son discours, et il agissait de la sorte dans le seul but de ne pas laisser planer le moindre doute, ou la moindre inquiétude. Il tenait à Lia en tant qu’amie et était soucieux de maintenir leur relation aussi positive qu’elle l’avait toujours été, car il estimait que ce serait vraiment dommage de la gâcher à cause d’une seule nuit passée ensemble – une seule nuit qui, en ce qui le concernait, avait déjà été étiquetée du label « Affaire Classée ».

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MessageSujet: Re: Doit on croire au destin? | Camille Doit on croire au destin? | Camille EmptyLun 28 Mar - 13:38

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Lorsqu’il s’agissait de passer du temps avec ses amis ou avec sa famille la jeune maman ne comptait pas, enfin si elle faisait attention à ce qu’elle dépensait mais elle n’hésitait pas à le faire si elle pouvait le faire. Oui car elle avait beau être étudiante à Berkeley ce qui signifiait qu’elle avait un minimum de fond, elle ne roulait pas sur l’or loin de là. Ses parents avaient emprunté de l’argent pour lui acheter un appartement pour qu’elle soit bien, ils lui envoyaient de l’argent faisant attention à tout ce qu’ils dépensaient pour pouvoir lui donner des moyens à elle. Bref, elle n’était pas radine mais elle n’était pas non plus du genre à jeter son argent par les fenêtres. Après que Camille lui ait donné le billet de dix euros la jeune femme n’avait pas essayé de faire de la résistance, elle savait qu’avec un homme c’était inutile mais elle avait voulu qu’il lui donne que ce qu’elle avait donné au serveur pas plus, moins si il le voulait mais surement pas plus et pourtant c’est ce qu’il avait fait. Le jeune homme après une petite remarque lui faisant comprendre qu’elle était légèrement insupportable quand elle le voulait, en rigolant bien sûr, reprit le billet que Lia lui tendait et en sorti un autre qu’il lui mit dans la main. La jeune femme le rangea en soupirant et en allant tout doucement pour montrer qu’elle n’était pas d’accord avec cela, c’était de la comédie bien sûr, elle n’était pas vraiment énervée contre le jeune homme, mais bon elle se disait que ce n’était que partie remise… Après ce petit moment de cafouillis un grand moment de cafouillis suivi. Lia tenta d’expliquer à Camille pourquoi elle l’avait évité et elle fut assez maladroite pour ne pas dire complètement gauche, c’était bien connu elle n’était pas douée pour cela, alors hein soit il décryptait, soit il n’avait pas d’explications et heureusement pour elle il avait choisi la première solution, ils allaient crever l’abcès et tout irait mieux. Le jeune homme avoua avoir compris ce qu’elle voulait dire et il lui dit aussi qu’il était soulagé qu’elle ne lui en veuille pas à propos d’une chose qu’il aurait pu mal faire et sa fin de phrase du jeune homme, lorsqu’il lui dit qu’il ne pensait pas que cela se répéterait fit rire la jeune maman. Ça oui cela ne se reproduirait pas où alors si cela se reproduisait c’est que les conditions seraient pires que celle de la dernière soirée car cette dernière soirée lui avait servi de leçon et elle faisait attention maintenant, coucher avec un ami peut ne pas bien se finir après tout. « Oui je te confirme qu’on va quand même tenter de ne pas remettre le couvert hein ça serait mieux, on va faire les adultes responsables un peu ! » La jeune étudiante anglaise rigolait, ils étaient responsables, enfin du moins un minimum, même si ils avaient dérapé, après tout elle en était sûre, cela arrivait à tout le monde alors bon cela lui permettait de se sentir un peu plus comme tout le monde. La jeune maman entendit ensuite ce qu’il avait à lui dire, il ne trouvait pas ce qu’ils avaient fait honteux, elle non plus et elle était désolée si il avait cru qu’elle pensait cela mais elle n’eut pas vraiment le temps de penser à ce qu’elle allait lui dire pour lui avouer qu’elle ne trouvait pas cela honteux non plus que c’était juste en quelque sorte un décalage avec ce qu’elle faisait d’habitude alors c’était pour cela que ça lui faisait bizarre puisque le jeune homme lui déclara avec un grand sourire satisfait que leur nuit ensemble restait un très bon sourire. La présidente thêta le regarda étonnée en rigolant et secouant la tête, oui il était fou mais cela l’amusait, ils savaient tous les deux que même si ils s’expliquaient et que les explications sont censées être sérieuses, ils se taquinaient, ils rigolaient et donc qu’il ne fallait pas tout prendre au sérieux. « Ah oui si bon que ça ? Tu me flattes dis donc ! » Elle agrémenta sa petite réponse avec un clin d’œil lui montrant vraiment que cela était de l’autodérision puis elle reprit. « Et pour ce qui est du fait que cela soit honteux je le pense pas même si certaines personnes peuvent le penser, après tout hein on est comme tout le monde on a des faiblesses de temps en temps, c’est pas comme si on avait commis un meurtre non plus… » Le jeune homme reprit ensuite ses explications, lui disant qu’il serait une tombe et qu’ils pouvaient aussi oublier ce qu’ils s’étaient passés entre eux cependant il avait raison, cela ne serait pas honnête envers eux. La jeune maman lui répondit alors cette fois sur un ton plus sérieux que précédemment. « Gênée oui je l’étais mais là ça va beaucoup mieux ! Ne pas en parlé aux autres ça je suis pour, je n’aime pas voir ma vie afficher de partout surtout pour pas que des gamins méchants entendent des bêtises et aillent embêter mon petit bout, mais par contre je suis d’accord, faire comme si de rien était, enfin oublier ce passage-là entre nous ça serait bête puis c’est les mauvaises choses qu’on veut oublier pas les bonnes non ? Et puis si je dois continuer à faire ta professeur il faut bien qu’on soit à l’aise l’un avec l’autre autrement les cours vont être beaucoup plus long et ennuyeux… !!» Bref, pour Lia, maintenant qu’elle avait osé lui parlé du fait qu’elle se sente un peu mal à l’aise après cela, ça allait bien mieux et cette histoire d’une nuit était du passée, il n’y avait pas de quoi en faire tout une histoire après tout car ils ne pouvaient ni l’un ni l’autre revenir dessus ! « Moi je dis qu’on a fait le tour de cette histoire non, puis tu as des choses plus intéressantes à entendre de ma bouche, parce que oui vu que tu avais la peste et que je t’ai évité un bon petit moment, tu as de nouveau pris du retard… Mais tu as peut être réussi à te débrouiller sans moi ? » Lia ne voulait pas non plus s’éterniser sur le sujet, ils en avaient fait le tour maintenant ils allaient passer à autre chose et ils en avaient des autres choses à faire puisque les deux amis n’avaient pas travaillé ensemble depuis un bon petit moment avec les bêtises de la jeune maman, elle espérait d’ailleurs que cela ne lui ait pas porté préjudice.


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MessageSujet: Re: Doit on croire au destin? | Camille Doit on croire au destin? | Camille EmptyJeu 26 Mai - 23:35



L’ambiance avait sensiblement changé en quelques minutes, pour le plus grand soulagement de Camille. Certes, elle n’avait à aucun moment été réellement tendue ou quoi que ce soit du genre, car heureusement, cette affaire n’avait pas pris de telles proportions. Mais la gêne avait été nettement perceptible entre Lia et Camille au début de leur conversation et c’était un soulagement pour les deux jeunes adultes de réaliser que celle-ci avait fini par disparaître au profit des diverses plaisanteries qu’ils se lançaient d’un ton taquin. Camille était comme ça, il n’aimait pas s’étendre sur sa misère ou sur quelque problème que ce fût, et dès que cela pouvait être arrangé, il s’en chargeait – et lorsque le problème était résolu, il ne revenait plus dessus, pas forcément parce qu’il trouvait cela dérangeant mais plutôt parce qu’il n’en voyait pas l’utilité, étant plutôt du genre à aller de l’avant, et ce pour tous les types de problèmes. Cependant, depuis quelques temps déjà, la mentalité de Camille avait considérablement changé et le jeune homme avait pris l’habitude de s’enfermer dans sa rancœur et les reproches qu’il adressait à ceux qu’il avait toujours considérés comme ses amis, mais qui avaient disparu au moment où il avait le plus besoin d’eux, ne sachant deviner à quel point Camille était en proie à une détresse inouïe. Le jeune homme autrefois insouciant et facile à vivre avait laissé transparaître son côté rancunier et amer et ses relations en avaient considérablement pâti. Braqué et désormais agressif, Camille avait adopté un comportement à mille lieues de tous ceux que l’on aurait pu lui attribuer en temps normal, et ceux qui ne connaissaient pas les raisons du jeune homme avaient bien du mal à comprendre ce qui lui passait par la tête. S’il faisait un effort pour ne pas paraître désagréable, Camille était bien souvent tenté de tout envoyer balader, trop rongé par le chagrin pour prêter attention à son comportement vis-à-vis des autres. Mais Camille restait Camille, et il était hors de question qu’il devienne un être infect, de ceux que l’on finissait par éviter de peur de passer un moment des plus désagréables. Il ne voulait pas finir par avoir une réputation digne du pire des enfoirés et c’est la raison pour laquelle il continuait de faire des efforts afin de ne pas se laisser submerger par la tristesse et la douleur. C’était difficile, et souvent, Camille se demandait où il trouvait le courage de se lever jour après jour afin de poursuivre sa vie qui avait été dramatiquement chamboulée. Mais même si tout semblait aller au plus mal, Camille commençait, peu à peu, à se sentir un peu mieux, en majorité grâce à l’aide et au soutien des quelques amis qu’il comptait encore. Le jeune homme retrouvait peu à peu une joie de vivre et une envie de continuer à se battre qu’il pensait avoir perdues pour de bon lorsque sa sœur avait disparu. Lia avait été une des personnes qui l’avaient aidé à remonter la pente, même si ce n’était pas forcément de la même manière que tous les autres. La jeune femme, au lieu de se contenter de lui témoigner le même soutien que ses autres amis, avait tout fait pour qu’il réussisse son année et rattrape le retard qu’il avait accumulé au cours des derniers mois. Elle avait fait preuve d’une gentillesse et d’une patience pour lesquelles Camille demeurait des plus reconnaissants. Malgré cette nuit qu’ils avaient passée ensemble, il éprouvait énormément de respect pour Lia et aurait été très peiné de voir que leur relation puisse être lourdement entamée par cet écart. Il tenait beaucoup à Lia, pas seulement parce qu’elle était une excellente prof particulière mais aussi parce qu’elle était une vraie amie, une personne au cœur d’or avec qui Camille ne se lassait pas de passer du temps. Elle le comprenait et souvent, il lui avait suffi de passer un moment avec elle pour se sentir un peu mieux. Parfois, c’était parce que penser à autre chose que sa sœur, comme ses études qu’il rabâchait encore et encore avec Lia, lui permettait de se changer les idées, et parfois, c’était tout simplement par la simple présence de Lia. Comme quelques autres, elle était arrivée pile au moment où Camille avait le plus besoin de soutien et s’était senti plus seul que jamais. À présent, il savait que ce n’était plus le cas – il n’était plus seul pour affronter ses problèmes, et de le savoir lui mettait du baume au cœur, car le sentiment de solitude qu’il avait éprouvé pendant de longues semaines avait été presque aussi douloureux que la mort de sa sœur en elle-même. Mais même si, notamment grâce à Lia, Camille se sentait mieux qu’avant, il avait toujours beaucoup de mal à ne pas penser à sa petite sœur, à tous les moments qu’ils avaient passés ensemble avant qu’il ne la perde pour de bon et à chacun des détails qui la caractérisaient. Dans ces conditions, difficile de se concentrer sur quoi que ce soit d’autre. Camille y parvenait péniblement, mais tôt où tard, le visage angélique et unique de Claire finissait par jaillir dans son esprit, refusant de s’effacer au profit de quoi que ce soit d’autre. C’était douloureux, et pourtant, Camille se raccrochait à ces souvenirs car il craignait plus que tout de les perdre, car cela signifierait que Claire mourrait une deuxième fois, et il ne pouvait concevoir pareille tragédie. Peu importait qu’en échange de ces souvenirs, il soit handicapé dans ses études. Mais il fallait dire que cela n’en restait pas moins peu pratique, et en l’absence de l’aide précieuse de Lia, Camille n’en menait pas large. Elle avait toujours eu le don de maintenir l’attention du jeune homme fixée sur ce qu’il avait à faire et parvenait à l’empêcher de divaguer au bout de quelques minutes.

Alors que Lia lui expliquait que désormais, le malentendu était levé et qu’il n’y avait plus lieu d’être gêné, Camille sourit, rassuré. Il hocha la tête pour signifier qu’il avait compris et qu’il était soulagé que tout se soit arrangé si vite, et lorsque Lia changea de sujet pour aborder celui, bien différent, des études. « Moi je dis qu’on a fait le tour de cette histoire non, puis tu as des choses plus intéressantes à entendre de ma bouche, parce que oui vu que tu avais la peste et que je t’ai évité un bon petit moment, tu as de nouveau pris du retard… Mais tu as peut être réussi à te débrouiller sans moi ? » À ces mots-là, un sourire amusé et gêné se dessina sur les lèvres de Camille, qui fut brusquement ramené à la réalité et confronté au retard qu’il avait accumulé. Après quelques courts instants d’un silence légèrement embarrassé, il répondit avec une légèreté qui masquait une certaine crainte de reproches de la part de Lia : « Oh, bah justement… Non, en fait, non. Tu connais mes problèmes de concentration ces dernirers temps… » Avant d’ajouter précipitamment : « Mais ça va, hein, je tiens le coup, quand même ! » Il sourit comme pour appuyer ses propos, désireux de convaincre Lia de ce demi-mensonge. La dernière chose qu’il voulait, c’était plomber l’ambiance, que ce soit en culpabilisant Lia ou, au contraire, en s’attirant ses foudres.


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MessageSujet: Re: Doit on croire au destin? | Camille Doit on croire au destin? | Camille EmptyDim 19 Juin - 21:45

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Outre Camille, Lia avait fait l’expérience avec Holly, que travailler ensemble permettait de se rapprocher. Cependant, la jeune maman n’avait jamais eu de dérapage avec la future maman ce qui était tout à fait normal car elle n’était pas de celle qui était attirée par les personnes du même sexe qu’elle comme il y en avait maintenant ce qu’elle respectait totalement. Avec Camille, elle avait dérapé, en même temps la jolie blonde n’était pas toujours sérieuse, elle avait une ligne de conduite, elle la tenait au mieux mais elle s’en écartait de temps à autre comme il avait pu le voir. Après tout, la vie n’était pas un long fleuve tranquille et le fait qu’elle soit ponctuée de moment plus difficiles les uns que les autres nous faisait zigzaguer plutôt qu’allait tout droit ce qui n’était pas plus mal car cela évitait bien la monotonie ! Bref, avoir fui Camille ne lui avait servi à rien elle s’en rendait compte maintenant car ils auraient pu lever le malentendu bien avant car ça c’était fait là rapidement et sans aucune dispute, en même temps, Lia ne voyait pas vraiment où il y aurait pu avoir de dispute dans cette explication vu qu’ils se connaissaient maintenant assez et qu’ils étaient assez sur la même longueur d’onde même s’ils étaient très différents tous les deux. Une fois le sujet de la coucherie clos, la jeune maman avait parlé des études. Si ils s’étaient rencontrés c’était à la base pour le travail et même si maintenant leur rencontre avait pris un tournant plus qu’amical ils se retrouvaient aussi pour travailler et cela tenait à cœur à Lia d’aider son ami qui en avait besoin. Elle comprenait très bien qu’il n’avait pas toujours la tête à cela, qu’il avait d’autres problèmes mais elle avait toujours trouvé les mots juste pour lui faire comprendre qu’il ne devait pas gâcher sa vie, même si cela était plus facile à dire qu’à faire, qu’il ne devait pas se laissé aller mais qu’il devait redresser la barre et s’en sortir, elle avait aussi toujours trouvé les bons mots pour rendre les cours qu’elle trouvait intéressants encore plus qu’ils ne l’étaient pour intéresser Camiller, oui il faut se rendre à l’évidence, un homme est plus difficile à intéresser qu’une femme et il est dur de trainer un homme dans un amphi si il n’a pas envie d’y aller si le prof est con et moche et surtout qu’il appartient à la gente masculine alors que cela devient tout de suite plus simple lorsque c’est une jolie femme toute en forme… Mais là n’était pas le sujet. A sa question, Camille avait tenté de ne pas inquiéter Lia, enfin elle ne s’inquiéterait pas, mais elle culpabiliserait un peu de l’avoir pénalisé par sa bêtise ce qui était différent et moins grave mais qui tenait à cœur à la jeune maman tout de même. Il tenta donc de cacher au mieux tout ce qu’il pouvait mais la blonde, même si elle était blonde, n’était pas bête et folle, elle n’était surement pas dupe. Elle avait appris au fil des années à décrypter les gens pour savoir ce qu’ils pensaient réellement, notamment lorsqu’elle avait été enceinte, et elle arrivait à le faire au mieux sur ses amis, ce qui était une chance pour elle mais pas de chance pour eux car très peu arrivaient à lui mentir. « Ouai tu tiens le coup mais c’est pas le top quand même je te connais hein ! On va redresser la barre et puis maintenant dès qu’il y a quelque chose tu peux être sûr que quand tu m’appelleras je te répondrais !» Oui car après le petit dérapage lorsque Camille avait voulu appeler la jeune maman celle-ci n’avait pas répondu, c’était une grande bêtise, elle reconnaissait qu’elle avait eu tort mais bon, elle n’allait pas se changer, se refaire elle était comme cela et c’était tout. «T’as vu hein j’ai fait un effort énorme je vais tenter de ne pas me culpabiliser de t’avoir fait prendre du retard, mais bon juste tenter quand même c’est pas gagner ! Rooh puis c’est la fin de l’année c’est moins grave ! Je culpabilise plus de pas avoir été là auprès de toi ! Mais on va rattraper ses moments ! » Ils étaient proches et complices, cela s’était fait naturellement et Lia ferait tout pour ne pas perdre cette amitié qui était importante pour elle-même si au début elle n’aurait jamais cru devenir aussi proche du jeune alpha.




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