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Never thought I'd be the one to bring you down ✿ PV

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MessageSujet: Re: Never thought I'd be the one to bring you down ✿ PV  Never thought I'd be the one to bring you down ✿ PV - Page 2 EmptyDim 22 Mai - 20:53

 Never thought I'd be the one to bring you down ✿ PV - Page 2 Images?q=tbn:ANd9GcQTJZXHqFth2aaTz3ScFFMUDdYizTfbTXtmeMEvFw79xvn6w2h8&t=1
il y a des milliers de façons de dire à quelqu'un qu'on l'aime, mais un seul réel amour MATTEAGAN.






    J’avais tout, j’étais beau, riche, intelligent, j’avais des amis géniaux, j’étais populaire, j’étais un des membres clés de l’équipe de football, je réussissais bien en cours tout en faisant la fête, bref tout me souriait. Tout ou presque. Il y avait un grand vide inexplicable dans ma vie, comme une sensation de non achevé. Jusqu’à présent, je ne savais pas de quoi il s’agissait, je pensais juste que j’étais comme la plupart des gens des pays développés : éternel insatisfait, toujours à en vouloir plus, toujours à exiger l’impossible, à demander la lune, toujours à se plaindre de ce qu’on a, ne pas réaliser la chance que l’on avait. Désormais je savais, j’avais compris que ce qui manquait, c’était la chose la plus importante, celle qui provoquait l’épanouissement personnelle, celle qui nous faisait pousser des ailes, qui nous permettait de déplacer des montagnes, de se surpasser. Cette chose que l’on appelle amour. Il ne s’agissait là pas de sexe ou de relations qui finiraient tôt ou tard, non, il s’agissait de l’amour du vrai, du grand, de l’unique, de celui dont beaucoup de personnes passe à côté, celui qui ne peut être partagé qu’avec une personne, cette personne qu’on appelle âme-sœur, cette personne dont rares sont les gens qui ont la chance de la rencontrer. Cette personne dont on aime tout, même les traits de caractère qui paraissent insupportable à autrui. Mais comment pouvais-je être donc sûr d’avoir rencontré cette âme-sœur en la personne de Reagan ? C’était simple, je ne pouvais pas le savoir. Du moins, pas à cent pour cent. Mais le seul fait que j’avais envie de la prendre dans mes bras et de l’embrasser même lorsque nous nous criions dessus me laissait penser qu’il s’agissait là bel et bien d’amour, du vrai. Ce baiser en avait été la preuve, alors que l’on venait de se traiter de tous les noms, nous nous étions laissés aller à quelques instants de tendresse, avant que monsieur Hambrush ne fasse apparition dans la pièce, en pleine nuit et ne nous passe un savon. Je sentais que Reagan n’était pas vraiment à l’aise avec ce qu’il venait de se passer. Elle accélérait le pas, voulant partir d’ici au plus vite, contrairement à moi, qui étais plutôt amusé par la situation. A vrai dire, j’étais plutôt heureux qu’amusé, heureux après le court moment que nous venions de partager. Après avoir lâché quelques propos ironiques, j’eu le droit d’assister à un volte face et à un regard pour le moins noir. Apparemment, elle n’avait pas trouvé mes dires très drôles. Réponse sur le même ton que la mienne, cela me rappelait tous les petits affrontements qu’on avait eu auparavant, c’était un de nos petits jeux à nous, sortir le plus de répliques ironiques débiles possibles, tester la répartie de l’autre, et pendant cette année d’absence, cela m’avait plus ou moins manqué, sans que je m’en rende compte… Ce n’était pas seulement elle qui me manquait, mais toutes les petites habitudes que nous avions ensemble, ces disputes, ces petits jeux, ces réconciliations enflammées, c’était elle, mais c’était aussi nous. Cette seconde chance, je la voulais, je la voulais plus que tout, le lui dire avait apparemment apaisé la tension qu’il y avait dans l’air. Nous étions désormais un peu plus proches, les mains dans les mains, elle s’amusait à jouer avec mes doigts, comme au bon vieux temps, comme la grande enfant qu’elle était, ce même petit côté enfantin qui me faisait littéralement craquer. « Comme si tu étais le seul à avoir tout cassé. C'est moi qui suis partie sans prévenir, souviens toi. On était deux. On a tous les deux notre part de torts et de raisons, si je devais tout réparer, j'aurais un an de ta vie à remplacer. » Surprise. Je ne m’attendais pas du tout à ce qu’elle admette qu’elle avait des torts dans l’histoire, tête de mule qu’elle était, quand elle disait ou faisait quelque chose, il était extrêmement rare qu’elle revienne dessus. Et pourtant, c’est bel et bien ce qu’elle venait de faire. Plus le temps passait, plus les battements de mon cœur venaient heurter violemment ma poitrine, plus l’envie de l’embrasser une nouvelle fois était grande, tout comme celle de lui dire ce que je ressentais à son égard. Je libérais une de mes mains de son emprise pour caresser cette chevelure blonde qui m’envoutait toujours autant qu’au premier jour. « Oui on était deux, oui c’est toi qui est parti, mais c’est moi et mon caractère jaloux de merde qui t’ont poussé à partir… Un an de ma vie à remplacer ? Il va donc falloir rattraper le temps perdu. Autant ne pas perdre une minute et s’y mettre dès à présent non ? » lâchais-je en me rapprochant peu à peu d’elle, ma main qui se trouvait dans ses cheveux ayant entre temps glissé pour se placer au creux de son cou. L’embrasser, c’était devenu une obsession, c’était la seule chose à laquelle je pensais, ressentir ses lèvres contre les miennes, reprendre les choses là où on les avait laissé il y a un an, c’était mon vœu le plus cher.

    S’en suivit un long monologue coupé de brèves pauses pour prendre sa respiration de cette blonde qui contrôlait mes actes et mes pensées. « Tu veux parler de nous ? D'accord. Imagine ta vie, d'ici à dans cinq ans, ou dix ans pourquoi pas. A quoi ça ressemble ? […]Et ne me dis pas que tu te vois dans une immense maison seul à attendre que je revienne de voyage. Que tu serais prêt à me voir plus à la télévision qu'en face à face, que t'attendrais... […]Même-moi, en dépits de tous le sentiment que j'ai pour toi, je ne voudrais pas de cette vie là. Alors te faire subir ça, t'imagine ? […]Moi non. Excuse moi, je ne suis pas assez égoïste pour ça. » Tout ce déballage me fit sourire, elle était toujours aussi speed quand elle avait beaucoup de choses à dire, encore une de ces manies qui me faisait craquer, qui me rendait amoureux. D’un côté, elle n’avait pas tort, l’attendre gentiment à la maison, ce n’était pas mon truc, mais je ne pouvais pas non plus l’empêcher de poursuivre son rêve, pour la simple et bonne raison que je l’aimais. « Dans cinq, dix, vingt ou trente ans, je ne sais pas ce que je ferai, je ne sais pas ce que je serai. Mais j’ai une certitude et une seule, c’est que je t’aimerai encore, et pour toujours. » Peut être qu’on ne serait pas ensemble dans tant d’années, mais un amour comme ça, il m’était impossible de l’oublier, impossible de faire un trait sur une personne qui a fait de ces dernières années les plus belles de toute ma vie. « Si tu crois que pour moi, il s’agit d’une petite amourette, tu te trompes. C’est bien plus que ça, tu es celle qui me fait aimer la vie malgré tout ce que j’ai pu endurer auparavant, tu es mon oxygène. Alors non, je ne sacrifierai pas tout, je ne pourrai pas supporter de te voir seulement quelques jours dans le mois, dans l’année. Mais des sacrifices, je suis tout de même prêt à en faire, et de nombreux. La seule qui compte pour moi aujourd’hui, c’est ton bonheur, notre bonheur, à nous deux. Je t’aime. Et ça, quoi que tu dises, tu ne pourras pas me l’enlever. » Je baissai la tête et respirai enfin après avoir à mon tour fait un léger monologue. Je ne savais plus quoi faire, ces dernières paroles m’avaient un peu désemparé, apparemment j’étais le seul à vouloir faire tous les efforts nécessaires pour qu’une réconciliation ait lieu. J’étais faible comme je ne l’étais que très rarement, moi qui d’habitude ne cédait pas un mètre de terrain venait de me mettre à nu, de supprimer toute carapace, toute protection, en attendant le coup de grâce, cet au revoir qui, je l’espérais, ne sortirait jamais de sa bouche.
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Adriel Eynsford-Baxter
there's no place like berkeley
Adriel Eynsford-Baxter
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MessageSujet: Re: Never thought I'd be the one to bring you down ✿ PV  Never thought I'd be the one to bring you down ✿ PV - Page 2 EmptyMer 1 Juin - 21:08

 Never thought I'd be the one to bring you down ✿ PV - Page 2 2rmwod2
Maybe I'm actually growing up after all...
About being happy ? That's not the most important thing. People don't write sonnets about being compatible or novels about shared life goals or stimulating conversation. The great loves are the crazy ones. There's a difference between a Great Love.. and the Right Love. […] This is your chance at happiness.. You think you shouldn't want it 'cause you've never had it, and it scares you.. but you deserve your fairytale... We make our own fairytales. ♥. I need to let you go. You need to let go...
I will always love you .♥.
▬ blair waldorf & chuck bass;;
Je n'étais personne ici, rien qu'une pâle ombre échappée du passé, à la recherche d'un nouveau départ. Je n'avais au départ aucune attache ici, tous les véritables amis que je pouvais avoir lors de mon année à Berkeley avait pliés bagage en même temps que moi à l'époque. Désormais il ne me restait que de vagues prénoms à coller sur des visages, quelques connaissances vagues... et Matt. Sans attache aucune la veille, revenue avec la ferme intention de prendre un nouveau départ, je me retrouvais cantonné dans le passé à l'angle d'un couloir universitaire. Supposée me maudire d'avoir joué les insomniaques cette nuit, plus encore d'avoir eu l'audace de penser que je serais seule à vagabonder en pleine nuit dans la grande Berkeley, en réalité je me retrouvais à apprécier l'instant présent. Reagan Lennon-Barckley, l'art d'aimer se faire mal. Car il était bien la seule personne au monde à pouvoir me faire mal et quel mal ! Voilà l'un des rares avantages que j'avais retiré de mon escapade musicale, je n'avais plus aucune vie sociale, si ce n'est très peu, le contact scène/public et fan ne comptant pas comme un intermède social bien entendu. De fait, pas d'amis, pas d'amour, pas d'emmerdes. Cependant, Matt, son visage, sa voix, sa présence, me rappelait combien il était bon d'avoir des emmerdes parfois, je me souvenais de nos disputes certes, mais le souvenir des réconciliations assorties valait mille fois les insultes que nous avons pue nous cracher au visage. J'avais l'impression de tous reprendre depuis le départ, nous nous redécouvrions, je lui donnais la main timidement et n'osait même pas le regarder. Une histoire reprise depuis le début, j'en souriais, repensant à nos premières sorties. Seulement d'un autre côté, notre rencontre nocturne prenait des airs de retrouvailles certes, mais j'en souffrais déjà. C'était comme un tout nouveau commencement, le tome 2 de Matteagan, seulement je connaissais déjà la fin de l'histoire. Bien connu que les secondes éditions sont toujours moins bonnes que les premières, même si lorsqu'il s'agissait de nous tout serait toujours très bon, dans tous les cas, j'étais déjà pétrifié d'avoir à affronter notre '' fin'' de nouveau. Si tant est que cette nouvelle fin soit assez soft pour ne pas me foudroyer sur le coup. Si tant est qu'il y ait une nouvelle fin... Mais comme habituellement, nous ne donnions pas tous les deux dans le soft, je faisais trois pas en arrière après un pas en avant, me protéger d'un second excès de peine, équivalant ou pire à notre précédente séparation, c'était bien là tout ce que j'étais capable de faire face à une discussion à laquelle je me décidais hermétique. «.Oui on était deux, oui c’est toi qui est parti, mais c’est moi et mon caractère jaloux de merde qui t’ont poussé à partir… Un an de ma vie à remplacer ? Il va donc falloir rattraper le temps perdu. Autant ne pas perdre une minute et s’y mettre dès à présent non ? .» Mon visage basculait machinalement de droite à gauche, je baissais les yeux, cherchant à me protéger d'un dialogue sur laquelle je savais que nous ne tomberions pas d'accord. Par ailleurs, je préférais rester muette et me contenter de jouer avec sa main encore prise dans la mienne, silencieuse un instant, avec un milliard de choses à lui dire, mais aucune réponse à lui fournir. Finalement, je me décidais, pour le meilleur... ou le pire. «.J'pourrais encore être partie demain, tu le sais ça ? Tu te sens prêt à revivre ça encore une fois ? Réfléchis bien et sois objectif s'il te plait.» Pense avec ta tête et pas avec ton coeur. Là était bien le message qe je voulais transmettre lui transmettre. Je me décidais à relever mes prunelles afin de les plonger dans les siennes, le bleu dans le bleu, j'y cherchais la vérité, du moins la sienne. Pour moi, revivre cela une fois encore me serais pire qu'insupportable, la première fois avait déjà été bien de trop et encore aujourd'hui, c'était bien pire.

Nous avions tous deux de très bon arguments, seulement je devais bien avouer qu'il commençait peu à peu à avoir raison de ce que je voulais pour nous. Le préserver était désormais mon unique but, la célébrité avait son lot de bon mais aussi de très mauvais. Seulement, plus il parlait, plus je me rendais compte des efforts qu'il faisait pour que cela s'arrange, plus j'avais envie de céder. «.Dans cinq, dix, vingt ou trente ans, je ne sais pas ce que je ferai, je ne sais pas ce que je serai. Mais j’ai une certitude et une seule, c’est que je t’aimerai encore, et pour toujours.» Mon coeur se serra, mes lèvres se pinçèrent. Pas pleurer, pas pleurer, pas pleurer. Je me le répétais, seulement j'étais tellement heureuse de découvrir que finalement, après tous le temps passé et la rancoeur, il arrivait encore à m'aimer. Mes doigts serrèrent les siens plus fermement. «.Si tu crois que pour moi, il s’agit d’une petite amourette, tu te trompes. C’est bien plus que ça, tu es celle qui me fait aimer la vie malgré tout ce que j’ai pu endurer auparavant, tu es mon oxygène. Alors non, je ne sacrifierai pas tout, je ne pourrai pas supporter de te voir seulement quelques jours dans le mois, dans l’année. Mais des sacrifices, je suis tout de même prêt à en faire, et de nombreux. La seule qui compte pour moi aujourd’hui, c’est ton bonheur, notre bonheur, à nous deux. Je t’aime. Et ça, quoi que tu dises, tu ne pourras pas me l’enlever.» Attendris par ses paroles, je le contemplais sans piper mots. Le coeur jouait une sérénade victorieuse un ma cage thoracique, je me sentais suffoquer. Suffoquer d'amour, encore une belle façon de mourir. Cependant, j'avais l'impression d'être un monstre, une personne sans coeur qu'on déclamerait si nous nous trouvions dans un film, pour son manque de sentiments et de compassion. Et pourtant toutes mes pensées se contredisaient, là où j'étais auparavant déterminé à répondre non fermement, mon jugement et mes intentions se retrouvaient violemment morcelés par ses déclarations. Il n'avait pas tort, je n'avais aucune idée de l'endroit où je me trouverais dans quelques années, peut-être le souffler « Célébrité & Musique » serait retombé et je serais alors retourné à l'anonymat. Etonnamment, même si j'aimais à croire que je resterais bloqué dans mes petites chimères enfantines durant le restant de mes jours, j'aimais aussi m'imaginer le futur. Et un futur sans lui me serait bien amère, à la réflexion. Qu'est ce qu'était la célébrité, la gloire et compagnie lorsque l'ont à personne avec qui le partager. Happiness only true when shared . Seulement tout résonnait comme un fracas assourdissant dans mon esprit, tout semblait si simple lorsque cela sortait de sa bouche, pourtant lorsque la situation passait dans mon esprit, tout devenait d'un compliqué insupportable. Mes lèvres se pincèrent, une fraction de seconde pour graver ses mots dans mon esprit, une autre pour m'en remettre, une autre pour réagir. Il m'aimerait pour toujours, il venait de le dire et de ce que j'en savais, je l'aimerais toujours aussi, quoi qu'on en dise, quoi qu'on en face. Par-dessus les situations compliquées, les coeurs brisés, Matt serait toujours le seul et unique à mes yeux. Mon Mien. Je lui adressais un sourire, un peu bouleversé sur les bords, mais un sourire quand même, nous étions si proche qu'il m'était facile de deviner que ses derniers mots jouaient la cadence de son souffle. Je passais lentement mes bras autour de ses épaules, me hissait sur la pointe des pieds et le serrais dans mon étreinte. Mon visage se réfugia dans son cou, je respirais son parfum à plein nez et fermais les yeux dans cet instant de rare douceur et d'apaisement. «.Je ne vais rien t'enlever.» lui murmurais-je, toujours perché sur la pointe des pieds, serrant ses épaules dans mes bras.

Finalement, je me détachais. Lentement, mais surement, je l'embrassais d' un léger baiser du bout des lèvres lorsque nos visages se croisèrent et reprenaient ma place initiale, tachant de masquer mon malaise par un vague sourire rassurant. «.Je ne te demande pas de sacrifice Matt', j'veux pas changer ta vie comme ça, du jour au lendemain. Et surtout pas pour quelqu'un comme moi qui peut partir du jour au lendemain sans dire au revoir. Ce serais se faire du mal que de se remettre ensemble maintenant, j'suis pas maso et j'ai pas envie de te faire ça une seconde fois. J'ai pas une vie assez stable, je serais jamais là autant que je le voudrais pour toi.» Rude, je regrettais déjà mes paroles. Aussi, avant de recevoir une quelconque réaction ( qui, je l'attendais, serais mauvaise, même si je n'étais pas à l'abris des surprises ), je renchérissais. «.J'suis personne ici, je signifie rien du tout dans cette université. J'veux juste m'installer, reprendre mes études tranquille, être quelqu'un... Après on verra. Ca n'est pas un oui, mais ça n'est pas un non non plus... J'espère que tu comprends, du moins essaye, si ce n'est pas trop te demander. Pour l'instant c'est tout ce que je peux te donner, je suis désolée.» Mes doigts vinrent caresser sa joue, passer dans son cou, puis dans ses cheveux, maniaques de cheveux que j'étais, c'était ma manière à moi de garder le contact. Ca n'était pas un oui, à notre seconde chance s'entend, mais ça n'était pas un non non plus. J'avais honte, tout ce que je pouvais lui dire c'était un " peut être ", maudite sois-tu Reagan Barckley. Nous avions déjà fait la moitié du chemin, d'un non direct j'étais passé à un peut-être, démonstrationn de persuasion de monsieur warrens ( ou crawford ), il était fort à ce jeux-là et même moi qui fut un temps avait été habitué, j'étais encore vulnérable. Mes sentiments s'alliaient à lui en tout cas, je mourrais d'envie de lui accorder notre seconde chance, mais j'avais toujours cette appréhension quant à la possibilité que l'histoire ne se répète. «.Si on doit encore être ensemble un jour, on le sera.» déclarais-je, un ton de voix à la pointe de la douceur, je lui adressais un sourire franc cette fois, convaincue que ce que j'avançais était vrai. Enfin, mes mains attrapèrent les siennes, mes mots n'allaient certes pas dans le sens où il l'aurait souhaité, mais j'espérais au moins me rattraper par les gestes, même si encore une fois, je savais que ça n'était pas suffisant, décidément je ne serais jamais assez, je ne donnerais jamais assez, crap. «.Tu l'as dit toi-même, tu ne sais pas ce qu'on sera dans 10 ans. Qui sait ce que réserve l'avenir.» Voilà un sujet qui allait m'obséder, emprisonner mon attention jours et nuits, Matt. Matt et Moi. Moi et Matt. Ça c'était sur maintenant, ça n'était pas finis.

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MessageSujet: Re: Never thought I'd be the one to bring you down ✿ PV  Never thought I'd be the one to bring you down ✿ PV - Page 2 EmptyMar 28 Juin - 16:47

 Never thought I'd be the one to bring you down ✿ PV - Page 2 Tumblr_lnezbgkGMd1qimkbio1_500
Mais j' trouve pas d' refrain à notre histoire, tous les mots qui m' viennent sont dérisoires. J' sais bien qu' j' l'ai trop dit, mais j' te l' dis quand même...




    Quitte à vivre la vie, autant la vivre à fond. C’était l’état d’esprit dans lequel j’étais depuis quelques mois déjà, depuis que j’avais miraculeusement survécu à cette balle qui était venue se loger dans mon abdomen. Faire des choix rapidement, suivre son instinct, ne pas tergiverser, réactivité l’emporte sur réflexion. Sérieusement, à quoi bon perdre du temps à réfléchir, la vie est bien trop courte pour la gâcher à réfléchir. Les décisions hâtives peuvent amener à des erreurs certes, mais c’est de ces mêmes erreurs que l’on apprend, que l’on grandit, alors j’avais adopté cette philosophie… Et, pour la première fois, je venais de la prendre à revers en pleine face. Je m’étais jeté à l’eau, j’avais dit ce que j’avais sur le cœur, dévoilé mes sentiments les plus intimes – chose que je n’aurai jamais fait auparavant – et le retour ne s’était pas fait attendre. Enfin j’espérais avoir encore quelques tours dans mon sac, elle était indécise, un petit rien pouvait la faire basculer d’un côté comme de l’autre voilà tout. Pour un mec qui agissait à l’instinct je pensais sûrement un peu trop. Mais que faire lorsque les mots ne vous viennent plus, lorsque vous êtes étouffé ? Toutes mes pensées se brouillaient, divaguaient, s’emmêlaient. Mon cerveau était en éruption, frappé par la déferlante Lennon-Barckley, chanteuse et briseuse de cœur professionnelle. La revoir, lui reparler, avait détruit d’un coup d’un seul toute cette carapace que je m’étais forgé depuis qu’elle était partie, dans l’optique de ne plus jamais laisser quelqu’un entrer dans mon cœur en lui donnant la permission de le détruite de le piétiner… Après tout, mon cœur n’était pas un jouet. Elle était la seule à avoir jamais eu un tel contrôle sur mes sentiments, sur mes humeurs. Même lorsqu’elle était en tournée à des milliers de kilomètres, elle influençait mon humeur. Il me suffisait de revoir une photo, d’entendre une de ses chansons à la radio, pour que je retombe dans la nostalgie, pour que la douleur au creux de mon cœur se fasse de nouveau ressentir. Et dans ma probable tendance masochiste, j’en étais allé jusqu’à acheter son album et à l’écouter en boucle dans les périodes de déprime, histoire de m’achever une bonne fois pour toutes. J’étais aussi à l’affût de tous les posters de son groupe, mais ça, c’était pour une toute autre raison. Cet enculé de Jagger, qui avait mis à mal notre relation, était devenu ma cible favorite. Que ce soit collé sur un punching-ball ou sur une cible d’un jeu de fléchettes, il me servait à évacuer toute la pression, la frustration, la colère qui était en moi. Il pouvait me remercier. Pour une fois dans sa vie, il servirait à quelque chose.

    Main dans la main, le silence régnait, elle ne me répondait pas, préférant jouer avec mes doigts. Non pas que cela me déplaisait, mais ce n’était pas vraiment le genre de réponse que j’attendais, je voulais entretenir une discussion, une vraie. Après plusieurs secondes supplémentaires, elle prit enfin le temps de répondre à ma précédente réplique, pas forcément de la manière dont j’aurais pu l’espérer. « J'pourrais encore être partie demain, tu le sais ça ? Tu te sens prêt à revivre ça encore une fois ? Réfléchis bien et sois objectif s'il te plait. » Je vacillais légèrement, pris de court par cette réponse que je n’avais pas du tout anticipé. J’avalai ma salive non sans difficultés dans l’optique de répondre du tac au tac. Seulement aucune parole ne sortait de ma bouche, pour la simple et bonne raison que je n’avais rien à répondre à cela. Estomaqué, je me contentais de regarder ses doigts jouant avec les miens, puis ses yeux, et ainsi de suite. Après tout, elle avait peut-être raison, elle avait même complètement raison… J’en avais chié comme ce n’était pas permis quand elle était partie. Un an, un an et je m’en étais à peine remis. Alors comment réagirais-je si cela arrivait une nouvelle fois ? Peut-être serais-je mieux gérer ce manque en m’aidant de mon expérience précédente, ou peut-être que j’allais en baver doublement, car doublement déçu, doublement blessé, doublement dépressif… Je pris une longue inspiration avant de me lancer dans une réponse totalement improvisée qui s’annonçait des plus laborieuses. « Je… Comment dire… Oh et puis merde ! » lâchais-je, énervé par ma non-faculté à aligner trois mots à la suite, par ce blocage à émettre le moindre raisonnement, je passa rapidement une main dans mes cheveux, comme ces gars timides qui ne savent jamais quoi dire, avant de reprendre. « Une tournée ça dure combien de temps ? Un an maximum à peu près c’est ça ?! Alors oui je suis prêt à t’attendre pendant tout ce temps si c’est ce que tu veux savoir. Oui ça sera difficile, oui tu me manqueras, mais ce n’est pas une relation impossible. Tu sais, il y a beaucoup de moyens de communication aujourd’hui, et puis je pourrai faire le déplacement pour te voir certains week-ends et pendant les vacances. Ne me dis pas que ça me coûtera un bras, ce n’est pas un problème, j’ai hérité d’une somme colossale. Tu voulais une explication pour le « Crawford » et bien ça vient de là. Je ne m’imagine pas sans toi, tu peux le comprendre ça ? Tu es la seule personne qui m’importe, la seule. Le reste, je m’en fou, juste toi, toi et moi… » J’avais terminé en parlant bas, tout bas, c’était sorti avec difficulté mais c’était sorti. Pour quelqu’un qui n’arrivait pas à sortir le moindre son de sa bouche, j’avais fait fort en sortant tout à coup le moulin à paroles, à croire qu’on ne pouvait plus m’arrêter. Et puis merde, après tout je ne faisais qu’appliquer ma philosophie, vivre à fond, quoiqu’il arrive, et cela impliquait de penser avec son cœur, de suivre son instinct et non pas de prendre la décision la plus sage, la plus réfléchie. Je l’aimais, et j’étais prêt à tout pour la reconquérir. Peu importait si mon ego, mon honneur, ma fierté, ou toute autre chose que j’avais de surdimensionné – moralement parlant – en était affecté. Tout le monde avait des objectifs dans la vie, Reagan était le mien, mieux qu’une âme-sœur, mieux que Roméo et Juliette, mieux que Raiponce et Flynn, mieux que Adam et Eve, il y avait Matteagan…

    Alors qu’elle était venu dans mes bras, je pensais que tout était arrangé, que tout allait redevenir comme avant, intérieurement je criais déjà victoire, j’étais le plus heureux des hommes car accompagné par la plus belle, douce, intelligente et gentille des femmes, n’était-ce pas notre but à tous ? Trouver LA personne, celle qui nous donne des ailes – red bull à côté c’est de la merde – et qui nous fait sentir invulnérable, invincible. « Je ne vais rien t'enlever. » Sur le coup, je ne compris pas vraiment où elle voulait en venir. Je pris peur quand je sentis qu’elle se détachait de mon étreinte, mais je fus immédiatement rassuré par le baiser qu’elle me donnait. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, je tenais ses deux mains, la regardait amoureusement comme ses couples transis limite niais que l’on peut voir dans les parcs. Oui, mais ce n’était pas une question d’être niais ou non, c’était simplement le moment que j’attendais depuis un an, celui auquel je ne cessais de penser, jour comme nuit. Les femmes attendaient que leur mari revienne de la guerre, désormais les mecs attendent que leur rock star de copine rentre de tournée, les temps changent. Instant d’une durée courte, ce baiser cachait bien des choses, dont un coup de poignard en plein dos. « Je ne te demande pas de sacrifice Matt', j'veux pas changer ta vie comme ça, du jour au lendemain. Et surtout pas pour quelqu'un comme moi qui peut partir du jour au lendemain sans dire au revoir. Ce serais se faire du mal que de se remettre ensemble maintenant, j'suis pas maso et j'ai pas envie de te faire ça une seconde fois. J'ai pas une vie assez stable, je serais jamais là autant que je le voudrais pour toi. » Sur le cul, c’était probablement l’expression qui me correspondait le mieux en ce moment précis. Moi qui pensais avec quasi-certitude quelques secondes auparavant que nous allions nous remettre ensemble, venais de me rendre compte que j’avais littéralement fait fausse route, qu’apparemment tout ce que j’avais pu dire jusqu’à présent n’avait rien changé. Elle ne voulait pas de moi et venait de me le faire comprendre parfaitement. Rester fort, encaisser sans broncher, contenir toute émotion, voilà ce que je m’efforçais de faire tant bien que mal. Elle enchaîna, comme pour mettre un peu de baume au cœur. « J'suis personne ici, je signifie rien du tout dans cette université. J'veux juste m'installer, reprendre mes études tranquille, être quelqu'un... Après on verra. Ca n'est pas un oui, mais ça n'est pas un non non plus... J'espère que tu comprends, du moins essaye, si ce n'est pas trop te demander. Pour l'instant c'est tout ce que je peux te donner, je suis désolée. » Un peut-être, c’est tout ce qu’elle pouvait me donner. Peut-être si un jour j’suis de bonne humeur, dans un jour de bonté, que la musique me saoule, que j’ai envie d’un jouet qu’on puisse jeté facilement. C’est comme ça que ça sonnait dans ma tête, tout était fini de son côté, tout ce que je ressentais ce n’était pas réciproque, elle voulait juste ne pas me faire trop de mal en ajoutant ces quelques paroles et moi je devais encaisser tout ça silencieusement, je n’étais apparemment pas prêt de mettre entièrement ma fierté de côté… Je baissai légèrement la tête, n’ayant pas envie de répondre à tout ça au risque de m’emporter, de laisser une nouvelle fois mes sentiments parler, puisqu’apparemment, cela n’avait comme effet, que de me ridiculiser… « Si on doit encore être ensemble un jour, on le sera. » Phrase bateau par excellence, c’était comme ces personnes qui disaient lors des ruptures qu’ils voulaient rester amis alors qu’ils n’en pensaient pas un traître mot. Tout ça, toutes les paroles qui sortaient de sa bouche sonnaient chez moi comme le summum de l’hypocrisie, un sourire et quelques douces paroles ne réparent pas un cœur brisé, ça ne marchait pas comme ça, non… Elle continuait de s’amuser avec mes cheveux, avec mes doigts, comme elle s’amusait de jouer avec moi, avec mes sentiments. Je retirai brusquement mes mains des siennes, frustré par tout ce qui se passait, je ne savais que dire, que faire. Je voulais partir, courir le plus loin possible, mais il m’était impossible de détacher mon regard du sien, de séparer nos chemins une deuxième fois… «Tu l'as dit toi-même, tu ne sais pas ce qu'on sera dans 10 ans. Qui sait ce que réserve l'avenir. » Je me devais de réagir, réagir à tout ce qu’elle avait pu dire, et non me contenter d’être simple spectateur de cette scène de rupture qui j’en étais sûr, allait être le drame de ma vie si je restais à rien faire. « Je… Ça ne sert à rien de me donner de faux espoirs ou de vouloir atténuer le choc en plaçant des petits mots doux. J’ai compris que tu ne voudrais plus de moi, jamais. » En prononçant ce dernier mot, des larmes me montèrent aux yeux, ça ne pouvait pas se terminer comme ça, non je ne voulais pas ! « Donne-moi une raison, une seule raison valable. Et par pitié, épargne moi tes excuses avec ta vie de rock star, car tu sais très bien que cela est faux, même les rock stars ont des vies de famille. »
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Adriel Eynsford-Baxter
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MessageSujet: Re: Never thought I'd be the one to bring you down ✿ PV  Never thought I'd be the one to bring you down ✿ PV - Page 2 EmptyDim 10 Juil - 20:55

 Never thought I'd be the one to bring you down ✿ PV - Page 2 2reqidf
I'm the one who really loves you baby
«.I've seen you cry into the night. I feel your pain, can I make it right ? I realize there's no end in sight, Yet still I wait for you to see the light. I'm the one who really loves you baby, I can't take it anymore. As long as I'm living, I'll be waiting. As long as I'm breathing, I'll be there. Whenever you call me, I'll be waiting. Whenever you need me, I'll be there .♥.» Love is a friendship caught on fire;;
i'll be waiting
▬ lenny kravitz;;

I'm going to marry you one day, you know...
Is that a promise ?
If you want it to
noah & allie;; the notebook

J'avais l'impression qu'il me posait un milliard de question, assorties à un milliard d'ultimatum à laquelle je ne savais répondre ni par oui, ni par non. Certes, mon retour était bien trop récent pour que je ne puisse envisager un certain « retour à la normale » vis-à-vis de matt, mais d'un autre côté refuser d'écouter ses paroles et rester imperméable à ses déclarations était impossible, mais surtout inadmissible de ma part. Je me forçais à rester dans mon esprit de contradiction par pur masochisme , là il aurait été beaucoup plus simple de dire « oui, je veux qu'on se remettent ensemble » ou « non je ne veux pas qu'on se remettent ensemble ». L'esprit menait la bataille contre le coeur, j'avais beau fixer son visage, écouter ses paroles et essayer de me fier au son de sa voix qui m'avait bien longtemps dicté mes règles de conduites, ni esprit ni coeur ne semblait vouloir rendre les armes et signer l'armistice. Seulement j'avais beau nier, ne rien vouloir entendre, nous serions toujours tous les deux et je m'en rendais bien compte. Même loin j'avais fonctionné de telle manière que tout se rapportait toujours à lui, mes mots, mes phrases, mes chansons lui tournaient autour et dès que j'avais l'occasion de penser à lui, je pensais à lui, même si cela impliquait une tristesse incommensurable, l'importait était que j'y avais pensé, chaque jour un peu plus. Il était évident que le fait que nous soyons un couple coule de source. Nous faisions partie de ces gens qui même lorsqu'ils n'étaient pas ensemble, était un couple et aussi indéniable que cela puisse paraître, j'adhérais totalement à cette vision quant au duo que je formais avec Matthew. J'adhérais par ailleurs à tous les principes qui nous voulaient réunis, seulement nous avions beau être très proche à l'instant précis, le grand paradoxe était j'avais l'impression que nous étions à un millier de kilomètre l'un de l'autre. Des kilomètres dont je prolongeais la distance un peu plus à chaque mot, je faisais des pas en arrière lorsqu'il marchait dans ma direction. Du grand n'importe quoi, digne de mes plus grandes phases de contradictions. C'était bien dans ces moments-là que je me demandais comment il était possible qu'il puisse encore m'aimer, tellement je pouvais être imbuvable et difficile, une vraie emmerdeuse. Quoi que, qui se ressemble s'assemble il paraitrait. Après avoir lâchée un flot de parole, je baissais le regard, tenant ses mains dans les miennes dans un dernier instant. Réaction à mes mots qui ne se fit pas attendre bien longtemps, il détachait ses mains des miennes dans un geste brusques et en réflexe, je joignais mes deux mains à mon visage, me mit à me ronger les ongles par appréhension, j'arborais désormais un air à la fois timide, hébété et honteux. J'avais tellement honte de lui faire ça que la seule envie qui me venue à l'instant fut de prendre mes jours à mon cou et de me taper le plus grand sprint de ma vie. Mieux que de fuir, pleurer, j'avais beau me pincer les lèvres, j'étais une petite fille que l'ont réprimandais après une énième bêtise et comme pour toute petite fille qui se respecte, pleurer était le meilleur des remèdes après une bêtise. « Je... Ça ne sert à rien de me donner de faux espoirs ou de vouloir atténuer le choc en plaçant des petits mots doux. J'ai compris que tu ne voudrais plus de moi, jamais. » Le jamais de sa phrase m'interpella, tout comme le ton qu'il employait. Je n'osais même plus le regarder tellement je me sentais abjecte avec lui. Je n'avais jamais dit que je voudrais plus de lui pourtant le fait qu'il le prenne comme ça ne me surprenais guère. Enfin cela ne me surprenait pas certes, mais sa réplique se posa comme un tas de cendres incandescentes sur une plaie béante et douloureuse. Sa réaction me blessait, pourtant qui pouvait lui en vouloir, elle était mesurée et tout à fait de circonstance, tout ce qu'il me restait à faire maintenant était d'accepter et de m'écraser. M'écraser, ça c'était bien quelque chose qu'il m'était ardemment difficile de faire. « Je t'ai dis la vérité, je n'ai pas menti. Je ne t'ai jamais que nous ne serions plus jamais ensemble, seulement pas maintenant. Alors arrête de faire ressembler ça à la fin du monde, notre relation ne peut pas être comme avant en un claquement de doigt, ça ne marche pas comme ça. Mais je n'ai pas dit que je ne voudrais plus jamais de toi, comment tu peux penser ça ? Si c'était le cas, je ne serais pas là à discuter avec toi à 5h du matin. Crois ce que je te dis, du moins essaye s'il te lait. J'te jure que c'est vrai. » Je m'expliquais comme je le pouvais seulement j'avais bien conscience que mes paroles n'auraient désormais plus grande importance à ses yeux, ce qui était dit était dit, je ne voulais pas d'un retour de Matteagan maintenant. Maintenant ne signifiait pas jamais dans mon vocabulaire, mais je commençais à légèrement fatiguer de cette situation, sans parler de l'heure qu'affichait l'horloge et surtout de l'heure à laquelle je débutais mon planning le lendemain. Nous avions beau avoir arrêté les cours, ma vie était loin d'être un long fleuve tranquille, je travaillais pour entretenir ma toute récente fortune à l'inverse de mon partenaire qui s'entretenait lui-même à coup d'héritage. « Donne-moi une raison, une seule raison valable. Et par pitié, épargne moi tes excuses avec ta vie de rock star, car tu sais très bien que cela est faux, même les rock stars ont des vies de famille. » Je n'avais pas levé le visage lorsqu'il parlait seulement j'avais bien perçus le malaise dans sa voix et lorsque je me décidais enfin à le regarder, je remarquais les larmes aux yeux. La pire des tortures, comme si de la pointe d'un couteau ont me déchirait toutes les veines une par une. Reflexe émotionnelle, caractéristique d'une fille, les larmes vinrent inonder mes prunelles azurées. Après tout qui ne réagirait pas de cette manière dans cette situation, je faisais souffrir celui que je considérais comme l'amour de ma vie. « Oh non ne me regarde pas comme ça. » Je détournais le sujet, tout simplement parce que je n'avais aucune raison à lui fournir, du moins rien qui ne lui plairait ou conviendrait. De plus belle, j'étais profondément touchée par le visage qu'il arborait. À l'instant précis ce qu'il pensait pouvait être compréhensible, j'étais la seule constructrice de nos maux et me douta sur l'instant qu'il valait mieux pour nous deux que je sois la seule à savoir que je l'aimais encore bien plus qu'avant. Plus que hier et moins que demain. Il devait me détester seulement qui pouvait l'en blâmer, certainement pas moi. Habituée à être la conciliatrice de toutes les situations et douce Reagan, je me retrouvais à la place du bourreau, de la briseuse de coeur par excellence et ce fut de ressentir cela, la plus détestable des sensations. Rien que cela, une larme vint tracer son chemin sur ma joue droite, puis une à gauche. Je baissais le visage vers le sol, essuyait mon malaise d'un revers de manche. « Tu sais quoi, fait ce que tu veux. Sort avec des personnes, trouves toi une nouvelle copine, fais ce que tu veux. J'ai aucune raison valable à te donner maintenant. Je sais pas quoi te dire et je veux pas que tu gâches ta vie à attendre que je te sorte une raison valable. J'espère qu'un jour tu me pardonneras. » Autorisation de tourner la page, larmes assorties. J'étais un vrai bébé, dont le côté adulte avait laissé sa fierté et son sale caractère sur le bas côté. Je soufflais un bon coup, histoire de me calmer et je reculais, un pas, puis un autre, puis encore un, lentement, mais surement. La fuite s'installait à pas de loup. « Il est tard, je dois y aller. Au revoir Matt... » Au moins cette fois, je disais au revoir en bon et due forme, même si c'était bien différent de la dernière fois. Partir comme une voleuse semblait bien plus facile que de faire face à la réalité, j'en prenais bien conscience, si la dernière fois j'avais eu la présence d'esprit de dire au revoir, je ne serais probablement jamais partie. Je fis volte face sans même lui laisser le temps de répondre et me mit à foncer vers la sortie, certains auraient pu ressentir ça comme une sorte de délivrance seulement pour moi il n'en était rien, j'avais l'impression que ce n'était que le commencement de la fin, la vraie fin. L'horrible fin, tant qu'à faire, la descente aux enfers. Seulement arrivée au détour du couloir, je me souvins ... «  Oh fait ! J'ai écris une chanson pour toi... enfin pour nous. Elle s'appelle '' Remember when '' … Juste écoute là... Ok ?  » Il ne me devait rien, il était totalement libre de l'écouter ou non, seulement à sa place la curiosité m'aurait piqué au vif. Et puis au final, je voulais seulement qu'il sache que cette chanson là était la sienne. Sans attendre son approbation, je me retournais et me faufila dans l'ombre nocturne delayée par le soleil levant.
Je t'aime, mais pas comme les grands hein. Moi c'est pour de vrai ♥


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