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L'heure est aux explications (Amby ♥)

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MessageSujet: L'heure est aux explications (Amby ♥) L'heure est aux explications (Amby ♥) EmptyVen 6 Mai - 13:58

Ambrae & Joe



    Nous n'aurions peut être pas du. Mais nous l'avons fait. L'heure est aux explications.
    Tout mon enfance j'avais été le dindon de la farce si j'ose m'exprimer ainsi. J'avais été celui de trop, celui que mes parents n'avaient pas voulu. Ils ne voulaient qu'un enfant et malheureusement pour moi, ils eurent des jumeaux. Il fallut donc qu'ils en aiment un plus que l'autre. Si j'avais été plus grand, j'aurais certainement prié pour qu'ils me choisissent moi et même si ils ne m'auraient pas choisi, j'aurai peut être essayé de me remettre en question : pourquoi ne m'avaient-ils pas choisi ? Cependant, lorsqu'ils avaient fait leur choix, je devais avoir deux jours tout au plus : donc aucun moyen de me défendre et aujourd'hui, je ne sais ce qui les a poussé à faire ce choix. Nous étions les même avec mon frère ! Je vous l'accorde, les temps ont bien changés et à part notre physique, plus rien ne nous rapproche, Anton et moi. Durant les seize premières années de ma vie, j'avais tout fait pour essayer de lui ressembler, psychologiquement bien sur. J'avais tout fait : essayé d'avoir les mêmes goûts que lui, les mêmes attitudes, les mêmes notes en classe mais rien n'y avait fait. Tout avait été planifié pour que je sois détesté par ma famille. Le pire, c'était que même mon frère ne semblait s'apercevoir de rien. Enfin ... il savait mais comme il était un enfant, il se voyait ravi d'être celui qui avait les meilleurs jouets, les meilleurs vêtements, les meilleurs cadeaux. Moi, les seules choses qui m'eurent été offertes furent un toit, de la nourriture et, tout de même, des vêtements de ma taille. Pour jouer, pour m'amuser, j'avais du durant des années voler. les petites voitures de course à mon frère, les cacher dans ma chambre et ne les sortir que quand j'étais sur que personne ne me verrait en leur possession. Bien entendu, dans la famille Miller, personne n'était dupe de ces mystérieuses disparitions et tout le monde se mettait à retourner ma chambre pour retrouver les objets du vol. Bien entendu, on les retrouvait souvent mais au fil des années, j'avais eu le temps d'explorer mon territoire pour voir où se trouvait les meilleurs endroits pour cacher mes butins. J'avais finalement jeter mon dévolu sur une latte de plancher, qui se décollait et qui se trouvait sous mon armoire. Imparable ! A partir de ce jour, mon père ne trouva plus rien, ce qui lui donna une raison de plus pour me détester mais je m'en fichais, le mal était fait. Durant mes années de captivité où j'avais été traité comme un moins que rien, comme un bon à rien, j'avais réfléchi à un plan d'évasion. Je voulais m'enfuir, loin et le plus rapidement possible. Il n'y avait pas trente-six solutions pour cela : il fallait que je m'émancipe. Durant des mois, je remplit des tonnes de papiers pour donner mon consentement et tout le blabla qui va avec pour finalement annoncer la bonne nouvelle le jour de mes seize ans. Ne perdant pas une seconde, me voilà dans l'avion à destination du LAX, l'aéroport de Los Angeles. Ma mère avait réussit, en cachette, à me payer le billet. Certainement était-elle rongée de remords ?

    A moi la liberté. Pour la première fois de ma vie, je me sentais heureux. Même si mes conditions de vie furent difficiles durant deux ans, je me sentais bien. Alliant le service dans un restaurant et mes études de lycéens, j'arrivais miraculeusement à payer nourriture et loyer. A présent, je voulais montrer à mon père de quoi j'étais capable. Je voulais lui montrer que j'étais plus intelligent que mon frère, que je pouvais faire de grandes choses sans avoir l'aide financière de personne. Alors je me mis à travailler, à travailler sans relâche. Je voulais à tout prix décrocher une bourse dans une université prestigieuse; une université bien mieux que celle de New York, où j'étais destiné à aller. Ramenant chez moi des bulletins époustouflants, je ne manquais aucune occasion pour les envoyer à mon père qui, j'en suis sur, devait être en train de rougir assis à la table de mon ancienne cuisine. Bref, je vous passe les détails jusqu'à mon arrivée à Berkeley. A mon grand désarroi, Anton m'y rejoins. J'étais décidé à lui faire vivre un enfer, lui qui ne c'était pas gêné pendant notre enfance allait le regretter maintenant et je compris où se trouvait sa plus grande faiblesse : son couple qu'il formait avec Ambrae. Anton était son boyfriend, j'étais son meilleur ami. Bien entendu, cela ne plaisait absolument pas à mon cher frère mais je m'en moquais éperdument : Ambrae était mon amie et ça, il n'y pouvait rien. Tout allait pour le mieux, comparez à ce qui nous attendais tous les 3 oui tout allait pour le mieux !, jusqu'au jour où Anton partit sans rien dire à personne. Ambrae fut bien entendue anéantie et il fallut quelqu'un pour la consoler et c'est moi qui m'en chargea en tant que meilleur ami. Mais une chose en amenant une autre ... Je ne vais pas vous faire un dessin. Et si ce n'était que cela ... Car la Iota nous appris quelques jours plus tard qu'elle était enceinte. Le problème se posa, de qui l'était-elle ? C'était pour cela que je me trouvais actuellement dans les locaux de l'Absinthe Bar. Il fallait qu'Ambrae et moi, nous discutions. Il fallait que l'on s'explique sur ce qui c'était passé ce soir là et sur ce qui nous attendait. Peut être était-ce également le moment de dire de qui la brésilienne était-elle enceinte ? Toujours est-il que le bébé n'est plus d'actualité puisqu'elle a fait une fausse couche. Je ne sais pas comment j'aurais réagi si le bébé avait été de moi et si il serait né. Une chose était sur, je n'était absolument pas prêt à être père !
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MessageSujet: Re: L'heure est aux explications (Amby ♥) L'heure est aux explications (Amby ♥) EmptySam 7 Mai - 2:50


L'heure est aux explications (Amby ♥) Tumblr_ljgklaOWA31qgt3cjo1_500
don't cry to explain it

« Elles ne me fond pas »
Je secouais la tête en signe de détresse puis retournais me regard vers l'étagère adjacente à la banquette sur laquelle j'étais assise. Un sourire au coin des lèvres, je levai la main vers ma nouvelle proie. « peut-être celles-ci? Qu'en pensez-vous? » Je laissais retomber ma main lourde contre la banquette, suivant la dame du regard, le sourire s'effaçant sur mes lèvres. « oh et puis vous savez quoi? Laissez tomber, je ne les mérite pas. » Dis-je alors que j'enfilais mes gladiateurs, relevais mes cheveux pour dégager mon visage, puis aida cette pauvre vendeuse de chaussure que j'avais réussit à dévaliser. Madame Bass me disait toujours qu'une femme peut s'offrir un petit plaisir de la vie si elle le méritait. Ce matin, je ne le méritais point. Je fermais les yeux, essayant de chasser du revers de ma main l'image de madame Bass encrée en moi. L'image que j'avais d'elle était demeurée jeune. Sans ride, toujours aussi radieuse; si ça se trouve aujourd'hui elle ne serait plus la même femme. Cela faisait bien quatre ans que je ne l'avais pas croisé. Je tendis les boites de chaussures à la vendeuse, espérant que je n'ai pas mélanger les paires par inadvertance, puis sortie de la petite boutique. Dehors, c'était le brouhaha total. Le temps chaud était humide, les voitures criaient, les passant se bousculaient. Ils voulaient aller plus vite que le temps, on aurait dit. Ils voulaient dépasser les secondes, à première vue. Ces passants courrait presque après l'air pollué de la Californie. Je souris en apercevant au loin la mer. Le seul bout de paradis qu'il restait à notre Californie, le seul bout de nature encore regardable. Et encore là, le seul bout de paradis que j'avais pu salir de mauvais souvenirs. Tout ce que j'avais touché ne s'était pas transformé en or. Je soupirais, perdant alors mon sourire, tout en me remémorant ses souvenirs que je souhaitais se voir envoler avec le balayement des vagues. J'entrepris à mon tour une cours contre le temps, la fuite des secondes, pour faire comme tout ses vagabond et inconnues qui peuplait le boulevard, étant aller bousculé d'un côté comme de l'autre, emporter par les vagues de gens trop presser pour apprécier le temps. Ils me conduisirent à l'arrêt de bus, je m'arrêta là. Jetant un coup d’œil à mon téléphone qui me servait de montre, j,espérais avoir assez de force pour stopper l'afficheur digitale. Ces gens courrait contre le temps, moi je voulais le fuir. Il passait trop vite et leur des aveux approchait à grand pas. L'heure à la dispute aussi, par le fait même. Et sûrement, les reproches. Je voulais enterrer cette histoire, l'enfouir dans le sable pour quelle retrouve ses vieux souvenirs que je tentais en veins de repousser, eux aussi, mais sans faire le point une fois pour toute avec Joe, je n'y arriverais pas. Je ne savais comment cette rencontre allait se dérouler, la seule chose qui était certaine demeurait ma peur de ne pas avoir de réponse à ses questions. Comment j'allais, que ce passait-il avec Anton, quelqu'un était-il au courant de mon accident? Si oui, que leur ai-je raconter pour les berner? Qui est le père du bébé? Ai-je encore des sentiments pour Anton? Que m'avait-il pris? Pourquoi avoir céder? Qui blâmer? Bien sûr, Joe n,était pas le seul fautif dans cette histoire, il faut deux personne pour passer à l'acte, certes, pourtant je n,avais aucune justification, aucun moyen de me défendre. J'étais terrorisée à l'idée de me retrouver plus seule avec moi-même que je ne l'étais déjà. Abandonnée de tous, je n,avais visiblement rien à perdre à première vue. Cependant, les mots peuvent briser en des milliers de pièces une vie entière et étais-je simplement prête à entendre ses mots-ci? Une vibration me fit sursauter, mon cœur cogna contre ma cage thoracique à s,en arracher les poumons et j’allaitais comme si je venais de courir un marathons dans le désert du Sahara : ce n'était pourtant que l'alarme de mon téléphone pour me rappeler mon rendez-vous avec le diable, mon arrêt de mort. Je jetais un coup d’œil à l,extérieur, le temps avait rapidement changé. Visiblement, j,avais été trop prise dans mes pensés pour remarquer le changement entre la fin d'après-midi rosé au début de soirée bleuté du ciel. L'air était maintenant plus frais alors que je sortais à l'arrêt de bus, une rue plus loin de notre point de rencontre, histoire de marcher un peu et de décompresser avant de le rencontrer.
Il faisait plus froid maintenant, je regrettais de ne pas avoir pris sous mon aile un petit tricot ou une veste. Je poussait la lourde porte du bar, un vent de fraîcheur balaya à l’instant même mes cheveux que j,avais laissé retomber un peu plus tôt, lorsque mon esprit vagabondait dans mes pensées. Je le cherchais du regard, essayant de fuir toute autre personne susceptible de me reconnaître ou alors de vouloir me connaître. Le trouvant enfin, au fond de la salle, assis seul avec un verre de je-ne-sais-quoi à la main, je le rejoignis. Aucune accolade, aucun sourire, c'était des gestes trop futiles pour la relation que nous entretenions maintenant. Mais de quelle relation parlais-je? Pour être honnête, je n,en avais aucune idée. Je balançais mon sac à main sur la banquette et pris place face à lui. Sans vraiment chercher à poser mes yeux dans les siens, je pris possession de la parole. « Daïquiri fraise! » lançais-je à Joe avec un clin d’œil, lui annonçant le genre de boisson que je désirais. Il était l'homme, il devait être galant même avec la plus ignoble des femmes que j'étais. « Et bonsoir, Joe. » Je tapais du doigt sur la table, signe de nervosité de ma part. Je ne savais pas trop ce dont j'étais capable ce soir, et mes réactions me faisait peur.
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MessageSujet: Re: L'heure est aux explications (Amby ♥) L'heure est aux explications (Amby ♥) EmptyMer 11 Mai - 17:30

Ambrae & Joe



    Es-ce que je regrettais au moins ce que j'avais fait ? Rien n'était moins sur. J'avais beau me dire que ce n'était qu'une erreur de parcours, qu'elle et moi ça n'avait été que pour une nuit. Malheureusement, je savais que je me racontais des sornettes. Je savais que tout ce que je me disais était faux et on ne pouvait pas aller à l'encontre de nos vraies envies. Mais dans un autre sens, j'avais envi de lui crier dessus, de lui dire que tout était sa faute. J'avais voulu faire du mal à Anton et je m'en étais fais à moi même au passage puisque mes pensées ne pouvait plus se détacher d'Ambrae. Elle m'obsédait voilà tout. Autant l'avouer. Ce que nous avions fait l'autre soir, je n'étais pas prêt de l'oublier, je crois même que jamais je ne l'oublierais. Cependant, je savais que de son côté elle ne pensait pas du tout comme moi. Je le savais, j'en étais sur. Elle regrettait ce qu'elle avait fait. Elle savait que c'était mal, qu'Anton allait avoir du mal à lui pardonner mais, moi, je savais qu'il allait tout de même lui pardonner, pour me faire du mal à moi. Non, je ne suis pas amoureux d'elle, c'est juste physique. C'était juste physique. Physique. Physique. Il fallait que je me convainc. Ça allait être dur. Ce qui c'était passé c'était passé un soir non habituel. Un soir où elle ne fut pas dans son état normal et un soir où j'avais la tête ailleurs. Je ne pensais qu'à une chose, faire du mal à mon Iota de frère. Mais je n'avais pas mesuré les conséquences de mes actes, comme un enfant. Ambrae se retrouva enceinte et moi, je ne su plus où me mettre. Là, ça devint légèrement gênant. Toute cette histoire aurait pu rester cachée de tous mais il fallut que quelqu'un s'en mêle et tout le monde se mit à nous tourner après. En effet, Watch Out s'en donna à cœur joie. A l'heure actuelle je ne sais pas qui lui transmit l'information toujours est-il qu'elle nous réduisit à néant. Elle nous enfonça plus bas que terre.

    Pourquoi je la dénigre ? Son article m'a plut. Il parlait de moi, j'étais presque fier. Tout le monde se demanda pourquoi Ambrae était allée voir ailleurs. Quelles étaient les raisons qui l'avait poussée à tomber dans mes bras. Pauvre Anton, il doit être en train de regretter d'avoir voulut faire son stage de basket ou de je ne sais quoi sans avoir prévenu personne. Il aurait du se douter que sa chérie allait se tourner vers celui qui lui ressemblerait le plus, celui qui serait presque comme lui ... à savoir moi. Sur ce coup là, c'était de sa faute. En fait, je n'avais rien fait de mal. J'avais juste aidé ma meilleure amie à retrouver le sourire. Elle le retrouva ... pour quelques heures seulement. De qui était le bébé ? Cette question trotta dans la tête de pas mal de Berkeléen, chacun pronostiquant sur lequel des deux jumeaux Miller avait planté sa graine. Je ne savais même pas si c'était moi mais j'allais peut être enfin avoir la réponse. Le Rendez Vous que j'attendais tant. Celui où nous allions enfin pouvoir tout nous dire, où je saurais enfin toute la vérité. Non, la seule chose que je voulais savoir c'est si ce fut moi le père de l'enfant. Le suspense était insoutenable, je sentais mon cœur battre de plus en plus vite. J'étais pressé. J'avais envi de savoir. Je savais comment serait Ambrae lorsqu'elle arriverait dans le bar, elle serait mal. Elle savait qu'elle avait fait quelque chose de mal, peut être avait-elle honte ? J'étais presque sur que ce qui c'était passé l'autre jour ne se passerait plus jamais, mais j'ai plus d'un tour dans mon sac. Justement, Ambrae arriva. Elle s'installa sans rien dire, m'ordonnant presque de lui commander l'une de ses boissons favorites. Malgré tout, je m'exécutais et répondit avec calme lorsqu'elle daigna enfin me saluer. « Bonsoir. » Je lui dit cela avec un sourire radieux. Elle, elle se décomposa quand j'entrai dans le vif du sujet. Je ne voulais pas perdre une seconde. « Je vais sûrement manquer de tact mais tu sais que j'ai besoin de savoir. Anton ? Moi ? Moi ? Anton ? » Pauvre chérie, je la faisais souffrir.
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