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Retour à la maison [PV Maria]

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MessageSujet: Retour à la maison [PV Maria] Retour à la maison [PV Maria] EmptySam 5 Fév - 20:04

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Je n'ai pas vu le temps passer dans l'avion lorsque je suis allé en Irlande. Ma fatigue avait pris le dessus, et Morphée m'avait enveloppé de ses bras cette fois-ci peu rassurants. Cela ne m'empêcha cependant pas de récupérer un peu avec de bonnes heures de sommeil. A l'aéroport, Alice m'attendait. Arrivé en face d'elle, mon réflexe fut de la prendre dans mes bras et de la serrer fort contre moi alors qu'elle avait les larmes aux yeux. Elle m'expliqua que notre mère était dans un sale état. Nous prîmes donc la route jusqu'à la maison de nos parents. Mon père restait silencieux face à tout cela. Il préférait souffrir dans une discrétion étonnante, un peu comme moi au final, même si je n'étais pas aussi fort que lui. Il m'enlaça néanmoins, chose qui restait assez rare entre nous deux. Puis j'entrais dans la chambre à coucher de mes géniteurs. Là s'y trouvait ma mère, dans le lit, se morfondant depuis deux jours dans cette pièce, gardant comme unique compagnie la télévision et peut-être quelques mouchoirs. Et, quand elle me vit, son visage marqué par la souffrance sembla montrer un peu de soulagement. Elle tendit les bras vers moi. Je la rejoignais. Nous restâmes là, un petit moment, enlacés sur ce lit, un peu comme quand j'étais petit et que je recherchais du réconfort auprès de ma maman.

Le jour de l'enterrement fut très difficile, outre le fait que pendant quelques jours, Alice, mon père et moi, nous occupions des tâches de la maison, afin de ménager ma mère. Voir mon frère dans ce cercueil me déchira le cœur. Il semblait paisible, serein, malgré les quelques blessures qui marquaient son visage à cause de l'accident. Gwen retenait ses larmes. Je cherchais sa main pour la prendre dans la mienne. Faisait de même avec celle d'Alice qui répéta ce geste avec mon grand frère. Au final, toute notre famille se tint la main, face à ce terrible spectacle. Ethan était dévasté. Rares sont les fois où je l'ai vu pleurer. Mon père versa une larme pendant l'enterrement, ce qui me brisa encore un peu plus le cœur. Lorsque tout ceci fut terminé, j'appelais Maria afin d'avoir de ses nouvelles, et des nouvelles des enfants. « Je pense rentrer dans trois jours. »

Je me montrais beaucoup moins tendre. En fait, ma haine envers le monde entier me rendait beaucoup plus dur. Dans le fond, je restais le même, mais en apparence, je me sentais moi-même changer. J'étais énervé pour pas grand chose. À la base, je suis déjà très impulsif, mais là, je pars au quart de tour. J'avais perdu ce sourire qui me caractérisait tant. En somme, j'étais détruit et rempli de haine.

Finalement, je suis rentré un jour plus tôt que prévu, à cause de quelques soucis au niveau des vols. Néanmoins, je ne prévenais pas Maria. Elle en aura la surprise quand je viendrais frapper à la porte avec, pourquoi pas, un bouquet de roses. Je dormais de nouveau pendant le vol, car j'étais très fatigué en vue des circonstances et de tout ce que j'avais pu faire chez mes parents, afin de les ménager un peu. Néanmoins, le voyage me paru plus long qu'à l'aller. J'avais parfois l'impression d'avoir perdu la parole, car aucun son n'était sorti de ma bouche depuis un petit moment. Oui, à la base, je suis un moulin à paroles, et je me plais à dire que j'assume totalement mon côté féminin. Mais ces temps-ci, je prônais le silence. J'avais perdu un certain goût de vivre. Oh, ce n'était que passager. Heureusement, car la violence de cette situation m'insupportai.

En sortant de l'aéroport, je me dirigeais avec ma valise et mon sac à dos, chez un fleuriste, afin d'acheter ce fameux bouquet de roses. Et quand je suis arrivé jusqu'à la porte de la maison de Maria, qui était en somme un peu notre maison à tous les deux, il était vingt-trois heure. J'espérais qu'elle ne dormait pas encore. Certes, elle avait travaillé aujourd'hui et devait être fatiguée de sa journée. Quoi qu'il en soit, je tentais mon coup. Je posais ma valise sur le seuil de la porte d'entrée, et appuyais sur la petite sonnette de ma main libre, alors que l'autre tenait le bouquet de fleurs rouges. Je patientais quelques instants. Malgré que la lumière était éteinte, prouvant que la brunette devait être dans la chambre à coucher, je pus néanmoins entendre, en tendant l'oreille, quelqu'un marcher jusqu'à la porte. Ah, elle était debout finalement.
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MessageSujet: Re: Retour à la maison [PV Maria] Retour à la maison [PV Maria] EmptySam 5 Fév - 21:07

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    Deux semaines. Trois appels. Huit mille cent soixante-quinze kilomètres. Soixante-quinze heures de sommeil. Quarante-cinq repas à préparer, petit-déjeuner compris. Quatre livres lus. Douze albums musicaux écoutés. Zéro dossier rempli. Zéro élève vu. Vingt-deux allers-retours pour aller chercher Ambre à l'école. Trois personnes vues ; Ambre, Seth et Jade. Soixante-quinze sorties avec les chiens. Vingt-quatre messages téléphoniques pour Edward enregistrés puis effacés. Six lessives. Quinze démarrages de lave-vaisselle. Six plats cuisinés mais ratés, et finalement jetés à la poubelle.

    Voici en gros à quoi se résumaient les deux dernières semaines que venait de vivre Maria O'Berkeley, seule pour s'occuper de sa fille, ainsi que deux jours de Seth et Jade en plus. Elle avait cru devenir complètement folle, ne sachant pas quoi faire, incapable de se plonger dans le travail, incapable de se rendre même à l'université, de peur qu'on lui parle d'Edward. Edward...
    Il était parti deux semaines auparavant, après l'annonce de la mort de son frère tant aimé. Maria avait été celle qui lui avait annoncé le drame. Elle n'en avait que très peu dormi durant quinze nuits ce qui n'était pas très malin pour une femme enceinte de six mois. Elle savait pourtant qu'elle devait se reposer, seulement son esprit ne semblait pas un seul instant d'accord avec cette idée. Maria réfléchissait trop, toujours trop, mais cela n'avait finalement rien de véritablement nouveau.

    Ce soir était finalement un soir comme les autres depuis deux semaines. Maria avait couché Ambre aux alentours de vingt heures, elle lui avait lu une histoire, et en dix minutes de temps la petite s'était endormie. Ainsi, Maria avait eu le temps de faire un peu de rangement dans le salon, envahi par les jouets de la petite fille, ce qui fit esquisser un sourire – si rare – à la maman. Ses six mois de grossesse se faisaient dorénavant on ne peut plus ressentir, voilà pourquoi elle mit un moment avant de tout ramasser. Elle commençait à avoir du mal à faire certaines choses, seulement, maintenant qu'elle vivait seule avec sa fille depuis deux semaines, la brunette s'était finalement rien rendue compte qu'il lui fallait savoir également se débrouiller seule, sans Edward. Il ne pouvait pas tout assumer non plus. Cela la fit culpabiliser, involontairement...encore une fois, si nombreuses depuis son départ.

    L'enfer. Ces deux semaines avaient été un véritable enfer sur Terre.

    Vers vingt-deux heures, Maria décida d'aller dans sa chambre, chambre qui lui paraissait affreusement vide depuis qu'elle y dormait seule. Elle prit un livre qu'elle avait commencé la veille, et dont elle avait à vrai dire déjà lu la moitié, prise par cette même insomnie idiote. Une histoire d'amour. Elle aimait cela, ça la soulageait presque. Parfois, si elle avait de la chance, elle y retrouvait un peu d'elle et d'Edward. Un moment de bonheur en enfer.

    Ce soir n'avait rien de différent. Toujours cette même angoisse de se dire « comment se sent-il ? » bien qu'elle le sache déjà. Il ne l'avait appelé que trois fois, et elle n'arrivait même pas à lui en vouloir. Son dernier appel datait de l'enterrement de son frère, où il lui avait alors dit qu'il rentrerait d'ici quelques jours. Trois à son son souvenir. Il rentrerait donc demain. S'il rentrait... Car malheureusement, plus les jours passaient, plus elle avait peur que ce ne soit jamais le cas. Mon dieu, mais que ferait-elle sans lui ? Elle serait à vrai dire capable de tout plaquer et de partir avec Ambre pour le rejoindre, qu'importe le reste.
    Essayant désespérément de se concentrer dans sa lecture, Maria cru entendre un bruit de clef dans la serrure, ce qui lui fit d'abord peur. Puis elle n'entendit plus rien, se disant alors que ses volontés lui faisaient de mauvais tours. Reprenant alors sa lecture, la brunette ferma finalement son livre en entendant de nouveau ce bruit de clef, puis celui d'une porte qui s'ouvre. Elle se leva, n'y comprenant rien. Ça ne pouvait pas être possible... Elle arriva alors dans l'entrée...

    « Ed ?! »
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MessageSujet: Re: Retour à la maison [PV Maria] Retour à la maison [PV Maria] EmptySam 5 Fév - 22:10

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Trois fois. Je n'avais eu Maria au téléphone que trois fois. Le premier appel le jour où je suis arrivé en Irlande, afin de lui dire que j'étais bien là où je me devais d'être, que l'avion ne s'était pas crashé, etc... Je lui avais expliqué l'état des lieux, une famille anéantie par la mort de l'un des siens, mes multitudes tentatives pour réconforter ma mère, bien que ça ne marchait pas vraiment, le fait qu'Alice et moi nous serrions les coudes. Le second appel, une semaine plus tard. Nous nous donnâmes des nouvelles. De mon côté, rien n'avait changé. La situation était exactement la même qu'à mon arrivée. Troisième appel, le jour de l'enterrement d'Alan, notamment pour tenir au courant Maria de mon potentiel retour dans quelques jours. Seulement trois fois je l'ai eue au téléphone. Je sais que ça l'a faite souffrir, mais j'avais eu l'impression d'arrêter de vivre pendant ses deux semaines. C'était comme si une partie de moi était morte en même temps que mon frère aîné. Une étrange sensation. Mise à part la mort de mon ami d'enfance et celles de mes grands-parents, je n'ai jamais connu d'autres décès de personnes proches. C'était assez nouveau pour moi et bien évidemment, je m'en serais volontiers passé. Mais comment Maria avait-elle fait ? Comment avait-elle réussi à se relever ? Cela me paraissait inconcevable. J'avais cette impression d'avoir perdu le goût de vivre.

Quand je suis rentré à la maison, la brunette a enfin pénétré mon champs de vision. « Ed ?! » Nos regards se croisèrent, restant l'un dans l'autre un petit moment. Un fin sourire, presque invisible certes, mais présent, s'inscrivit sur mon visage, car dans le fond, ça me faisait tout de même beaucoup de bien de la voir. Elle était là, devant moi, en chair et en os, légèrement vêtue, revenant visiblement de notre chambre à coucher. Et bon Dieu ce qu'elle pouvait être belle. Je la contemplais un instant. J'avais plusieurs envies présentement, et c'était assez bon signe dans la mesure où je semblais retrouver un peu de goût en sa compagnie. Je voulais tout d'abord l'embrasser, la serrer dans mes bras. Lui offrir ce bouquet également. Lui chuchoter un « Je t'aime. ». Discuter avec elle de nos deux dernières semaines respectives. Lui faire l'amour de façon tendre et bestiale à la fois. Oui, je vous rappelle que ça fait plus de deux semaines que nous n'avons pas partagé un moment intime tous les deux. Et j'avoue en avoir très envie présentement. Une façon de fêter nos retrouvailles.

« Salut. », murmurais-je avec toujours ce faible sourire néanmoins sincère. Nous nous approchâmes l'un de l'autre alors que je passais mes bras autour de son corps, afin de lui faire un câlin. C'était si bon de la sentir là, contre moi, de respirer son odeur. Elle m'avait terriblement manqué, même si elle me dira certainement le contraire en vue du faible nombre d'appels que j'ai émis vers son cellulaire. Mes lèvres se déposèrent sur sa joue, brièvement, avant que je ne cale mon visage contre sa tête. « Je t'aime... », dis-je à voix basse, de façon à ce que seule elle puisse entendre. Bon, ce n'était pas très difficile dans la mesure où la seule autre personne présente était Ambre et elle était déjà en train de dormir dans sa chambre vue l'heure qu'il pouvait être.

Je me détachais doucement d'elle, de façon à pouvoir la regarder. J'avais l'impression que son ventre avait encore un peu grossit, et ça m'arracha un nouveau sourire faible. Je l'effleurais de ma main. Puis je lui tendais le bouquet de roses, qui était resté dans la libre. « Tiens, c'est pour toi. Je voulais aussi rapporter des chocolats, mais à cette heure-ci, c'est assez difficile à trouver. » Oui, effectivement. Bref. Mes doigts passèrent sous son menton, lui faisant ainsi relever son visage vers moi, en vue de notre différence de taille. Nos lèvres se rencontrèrent. C'était agréable. Ça aussi ça m'avait manqué. Et comme elle tenait le bouquet de fleurs à présent dans sa main, j'en profitais d'avoir les miennes libres pour les glisser dans son dos, jusqu'à ses fesses. Je mordillais sa lèvre inférieure avec sensualité, faisais remonter sa nuisette jusqu'au bas de son dos, afin de dévoiler ses cuisses nues et ses fesses recouvertes d'un charmant sous-vêtement, enfin, ça le semblait au toucher en tout cas. Cela ne voulait dire qu'une chose, que j'avais envie d'elle. Un peu comme un soldat qui revient de la guerre, et qui, en renvoyant sa femme, à tout d'abord envie de fêter les retrouvailles comme il se doit. Au moins, ça prouvait que je n'avais pas été voir ailleurs.
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MessageSujet: Re: Retour à la maison [PV Maria] Retour à la maison [PV Maria] EmptySam 5 Fév - 22:43

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    Il avait changé. Pas physiquement, si ce n'était cette barbe de trois jours plus accentuée qu'habituellement, et les cernes qu'il avait, on ne pouvait pas véritablement dire qu'il avait changé au point que la brunette le remarque. Non, c'était plutôt dans son attitude, elle le sentait. Il était différent. Comment ne pas l'être d'un côté lorsque l'on vient de perdre l'un des siens, on change forcément, d'une manière ou d'une autre. En réalité, cela importait peu à Maria dans le sens où il était bel et bien là, rentré, devant elle, puis contre elle. Lui disant « je t'aime », l'embrassant. Il était rentré. Deux semaines qu'il était parti, qu'il avait tout abandonné pour rejoindre les siens et essayer de leur remonter un peu le moral, bien que cela n'ait très certainement pas fonctionné – ça ne fonctionne jamais vraiment. Mais maintenant, il était finalement là, bien là. Ses mains sur son corps, voulant alors la parcourir...mon dieu que cela avait pu lui manquer, tout comme son odeur, cette odeur typiquement masculine qui caractérisait si bien Edward et qui lui donnait toujours un peu plus cet effet rassurant sur elle. Enfin elle retrouvait l'homme qu'elle aimait et tout ce qui l'accompagnait. Enfin la vie allait pouvoir reprendre son court bien que des choses aient changé à tout jamais, cela était implacable. Il lui avait même amené des fleurs...il n'aurait pas dû, cela n'était pas nécessaire, mais elle n'en restait pas pour le moins touchée, évidemment. L'embrassant, la brunette recula ensuite quelque peu la tête, pour pouvoir lui dire quelques choses en le regardant droit dans les yeux, ses yeux si bleu dont elle était tombée amoureuse.

    « Je...j'ai voulu venir te rejoindre plusieurs fois, je te jure que j'ai été des dizaines de fois sur Internet pour réserver un billet, mais...je ne pouvais pas. Ambre...je ne pouvais pas la laisser. Et je ne voulais pas la perturber davantage. Tu sais...j'ai dû lui dire...je ne voulais pas lui cacher ça. Je sais que ça peut te paraître un peu brutal mais je ne voulais pas avoir à lui mentir sur ton départ. Elle t'a réclamé tu sais, même moi ça m'a surprit, mais elle l'a fait. Et puis je... »

    Elle ne put continuer qu'il l'embrassa, la forçant ainsi à se taire. Il était peut-être préférable qu'elle se taise. Peut-être n'avait-il tout simplement pas envie de parler maintenant, pas tout de suite, pas après tout ça, et encore moins après quatorze heures de vol en provenance de Dublin. Il avait peut-être tout simplement envie de retrouver sa future femme, comme il se devait. Si l'on pouvait d'ailleurs dire cela ainsi.
    C'est alors que la brunette, sans même avoir le temps de comprendre ce qui lui arrivait, se retrouva plaquée contre l'un des murs de l'entrée, alors qu'elle avait encore les fleurs dans une des deux mains. Elle les lâcha, sans véritablement le vouloir, mais bien obligée de constater qu'ils avaient – à première vue – bien mieux à faire que de parler des fleurs qu'il lui avait acheté. Ainsi, le bouquet tomba à terre, suffisamment convenablement pour que les fleurs ne soient même pas abimées, un coup de chance, il fallait bien l'admettre. Bref, assez parlé des fleurs. Maria passa alors ses deux bras autour du cou de son compagnon, partageant avec lui des baisers bien plus passionné que le premier, quelque chose de beaucoup plus étourdissant était en train de se produire entre eux.

    C'est certainement cela, qu'on appelle des retrouvailles.
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MessageSujet: Re: Retour à la maison [PV Maria] Retour à la maison [PV Maria] EmptySam 5 Fév - 23:43

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Pourquoi se sentait-elle obligée de me jurer qu'elle avait voulu venir jusqu'en Irlande pour me rejoindre ? Pour être auprès de ma famille, auprès de sa famille également. Je la croyais, je le savais déjà à vrai dire. La raison pour laquelle elle n'avait pas pu venir, était les enfants. Enfin, son boulot aussi. Mais nous ne pouvions pas acheter un billet aller-retour à Ambre, à Seth et à Jade. D'une parce qu'ils auraient dû louper l'école pendant deux semaines. De deux, c'était assez coûteux. Nous voulions acheter une maison ou bien en construire une, afin d'avoir notre nid douillet. Nous ne pouvions donc pas mettre beaucoup d'argent pas ci, par là. Et puis, je connaissais assez Maria pour savoir que le cœur y était, que si elle était restée ici, c'était contre ses envies. Je ne pouvais donc pas lui en vouloir.

Puis elle insista sur le fait qu'elle avait tout raconté à Ambre. Elle avait bien fait. Enfin, je ne tenais pas particulièrement au fait qu'elle devait lui mentir sur mon absence. Elle m'avait réclamé ? Ouaou. J'en restais surpris. Peut-être que les choses avançaient entre nous. Peut-être avait-elle eu de la compassion ? Peut-être prenait-elle conscience que je n'étais pas le rival potentiel de Samuel ? Aucune idée. Quoi qu'il en soit, ce n'était pas le moment de parler de la fillette. Certes, elle m'avait manqué, mais j'avais d'autres préoccupations pour le moment : retrouver la femme que j'aime. Profiter de sa présence. Ainsi, elle se retrouva bien vite plaquée contre un mur. Nos respirations s'accélérèrent. Il était difficile dorénavant de coller mon corps contre le sien avec son ventre rebondi entre nous deux. En effet, il était devenu imposant, et toujours aussi attendrissant bien que peu pratique pour les relations intimes. Que dis-je ? En fait c'est plutôt sympa. Rien de tel pour tester de nouvelles positions. Les petites cuillères, la position d'Andromaque, elle assise à-même une table ou un bureau, moi debout, etc... Enfin, ma préférée, la levrette. Un acte fort en fantasmes, plus sauvage, bestiale et sensuel. Je peux y avoir une vue différente et délicieuse sur le corps de Maria. Les fossettes dans le bas de son dos, ses hanches, ses fesses. Oui, je déborde de poésie ces temps-ci, ne m'en voulez pas.

Et alors que je l'embrassais à pleine bouche, jouant avec ses lèvres et le bout de sa langue, je retirais ma veste, la laissant tomber sur le sol. J'avais soif d'elle, de son corps. Mes mains refaisaient le chemin de son dos jusqu'à ses fesses. Parfois l'une d'elles se retrouvait sur sa poitrine. J'embrassais son cou avec passion et sensualité. Nous nous dirigeâmes jusqu'à la chambre alors que je perdais mes vêtements au fur et à mesure, les semant un peu partout dans le couloir. Au final, quand je suis arrivé dans la pièce, je n'étais plus vêtu que de mon boxer et de mon T-shirt. Ce dernier atterrissait bien vite sur le sol. Je faisais doucement tomber Maria sur le lit, en faisant attention à ce qu'elle ne se fasse pas mal. Je la rejoignais sur le matelas et lui administrais des caresses buccales au niveau de son cou, de sa mâchoire et de la naissance de sa poitrine. Son parfum me rendait fou et j'étais heureux de pouvoir de nouveau le respirer. Et quand je remontais mon visage à hauteur du sien, je m'amusais à effleurer ses lèvres avec les miennes, à faire semblant de les capturer, à reculer la tête, revenir, retenter, etc... une bonne façon de la faire languir.
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MessageSujet: Re: Retour à la maison [PV Maria] Retour à la maison [PV Maria] EmptyDim 6 Fév - 19:52

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    Il semblait évident que Maria avait tout autant envie d'Edward qu'il avait apparemment envie d'elle. Il lui avait tellement manqué. Non, pas au niveau forcément sexuel, enfin bien-sûr que si, mais disons que c'était toute la personne d'Edward qui lui avait réellement manqué et pas seulement le fait de pouvoir faire l'amour avec lui. Et cela tenait tout son sens, et prouvait d'autant plus l'amour qu'elle avait réellement pour cet homme. Il venait de vivre un drame, il lui faudrait un bon moment avant de passer au travers de cette épreuve, mais Maria serait là, présente comme jamais aux côtés d'Edward, comme un pilier inébranlable. Continuant de l'embrasser, la brunette commença à déshabiller son compagnon alors qu'il les guidait progressivement mais sûrement vers leur chambre. Enfin, cette chambre allait retrouver toutes ses couleurs rien que par la présence d'Edward. Il était rentré.

    « Tu m'as manqué. »

    Allongée contre son compagnon, la tête contre son épaule, entourée par le bras de l'homme, la brunette se sentait tellement mieux que ce qu'elle avait pu vivre durant ces deux dernières semaines. Le fait de vivre sans Edward lui avait fait comprendre beaucoup de choses dont la première ; elle ne pouvait plus se passer de cet homme. Un an auparavant, ils n'étaient encore que des amis, et aujourd'hui les voilà allongés dans les bras l'un de l'autre, heureux comme deux nouveaux amants – alors qu'ils n'avaient plus rien de « nouveau » au fond. Maria ne regrettait pas le passé où ils n'étaient que des amis, puisqu'aujourd'hui ils l'étaient encore, mais avec des sentiments supplémentaires dirons-nous. Pourraient-ils un jour n'être à nouveau que des amis ? Ça, Maria en doutait fortement à vrai dire. Ils avaient finalement partagés trop de choses pour n'être que des amis, cela semblait finalement inévitable. Bref.
    Caressant du bout des doigts le torse de son compagnon, le sourire aux lèvres, Maria releva la tête vers celle de son compagnon et remarqua alors qu'il avait l'air contrarié. Il avait les sourcils froncés, ce qu'il ne faisait jamais après qu'ils aient fait l'amour. Maria cessa de sourire tout de suite après avoir remarqué l'air de son compagnon. Pensait-il de nouveau à son frère ? Maria ne pouvait que le penser au vu du visage renfermé d'Edward présentement.

    « Hey, est-ce que tout va bien ? »

    Lui demanda t-elle de manière totalement innocente comme pour lui rappeler sa présence. La question n'avait rien de méchante, et qui plus est, elle était plutôt rhétorique dans le sens où elle savait bien que non, tout n'allait définitivement pas bien, non. Mais elle tenait simplement à rappeler à Edward qu'elle était là, et que s'il voulait discuter, elle était d'autant plus là, comme elle l'avait été le jour de l'annonce de la mort de son frère. Maria serait toujours là.

    « Tu veux en discuter ? »
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MessageSujet: Re: Retour à la maison [PV Maria] Retour à la maison [PV Maria] EmptyDim 6 Fév - 21:22

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J'avais ce besoin de la retrouver et ce, y compris dans un lit. Les baisers, les caresses, des préliminaires à rendre jalouses bien des femmes, une grande complicité. J'adorais promener mes lèvres sur le corps de Maria, les glisser à l'intérieur de ses cuisses, et lui donner un plaisir sans pareil, même si au final, l'entendre gémir sous mes caresses ou bien la voir se mordre la lèvre inférieure, ne plus réussir à tenir en place lorsque je déposais des baisers sur son intimité, tout cela me faisait languir et me donnais envie de prendre possession de son corps. J'aime m'occuper d'elle, contempler son corps radieux, l'embrasser, la caresser, la masser ou juste l'admirer. Mais arrive un moment où je me trouve dans l'incapacité de me contrôler. J'ai ce besoin de passer aux choses sérieuses. Et lorsque nos corps ne font plus qu'un, c'est une explosion de bonheur qui m'envahit. Notre échange fut assez bestial, loin de la tendresse infinie dont nous avons l'habitude. J'avais soif d'elle, m'étais montré plus pressant, plus envieux, plus sauvage. Ça ne semblait pas l'avoir déranger dans la mesure où les soupirs de bien être et les gémissements qu'elle lâchait sous mes coups de reins laissaient penser qu'elle y prenait du plaisir. Quant à mes mains, l'une d'elle agrippait sa hanche, alors que l'autre voyageait sur son corps, redécouvrant sa poitrine ou encore son intimité. Et quand je la sentis vibrer sous mes mouvements et mes caresses, ce fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase. Un râle s'échappa de ma gorge. Délicieux. Mes yeux se fermèrent. Une vague de chaleur et de bien être intense. Cet orgasme fut assez violent en soit, tant le plaisir fut grand.

Et alors que nous étions allongés l'un contre l'autre, occupés à reprendre notre souffle et un rythme cardiaque correct, je partais dans mes pensées. Maria s'amusait à laisser glisser ses doigts sur mon torse poilu. Elle passa sur ma cicatrice encore visible, s'étalant tout le long de mon sternum. Une cicatrice encore fraîche, rougie, moche à souhait, du moins, à mes yeux. Et alors que j'aurais dû profiter de ce moment avec ma future femme, une pause câlin après avoir fait l'amour, je ne pouvais m'empêcher de penser aux dernières nouvelles dans ma vie. Mes sourcils se froncent, alors que je me remémore mon voyage en Irlande. Mais là je suis chez moi, avec celle que j'aime. La quotidien va reprendre. Le fait est que je n'ose plus dormir, ni même fermer les yeux, car l'image de mon frère dans ce cercueil me hante, ainsi que celle de ma famille anéantie. Je me demande où est mon autre frère, celui qui a mis les voiles alors que j'étais encore jeune. Il n'avait pas été présent. En même temps, comment aurait-il pu l'apprendre ? Était-il encore vivant ? Je me demandais comment j'aurais réagit s'il était venu à l'enterrement de son grand frère, de notre grand frère. Peut-être que ça m'aurait rassuré ? Non, je pense plutôt que je l'aurais frappé jusqu'à ce que mort s'en suive. Au final, mieux valait qu'il ne pointe plus jamais le bout de son nez. Avec tout le mal qu'il avait fait... quel salopard. Lui part comme ça, n'a pas eu conscience de la chance qu'il avait d'avoir une famille, de pouvoir grandir avec, de connaître la joie et l'amour. Plus qu'une famille, c'en était une communauté. Non, lui, ça ne l'avait pas intéressé. Alan, lui, avait plus que tout aimé sa vie, nous savoir proches et solidaires les uns avec les autres. Puis Dieu c'en était mêlé, il l'avait arraché à tout cela. Sincèrement, j'aurais préféré que ce soit cet autre connard qui crève. Vie de merde.

Il s'en fichait. Il s'en fichait de savoir si les membres de sa famille allaient bien. Il s'en fichait de savoir comment notre mère vivait son absence. Il s'en fichait de savoir si finalement, mes problèmes cardiaques avaient eu raison de moi. Jamais il ne rencontrera Maria, ni mes enfants, ni ceux d'Ethan, de Gwen ou encore d'Alice. Comment pouvait-on se la jouer aussi perso ? Désormais, nous étions deux inconnus. Oui, à mes yeux, il était un inconnu à qui j'en voulais à mort, et c'était peu de le dire. À l'époque, j'étais trop jeune pour comprendre. Plus les années avançaient, plus je trouvais son comportement lâche et égoïste. Depuis la mort d'Alan, cette idée me tapait sur le système tant elle forçait mon esprit. « Tu veux en discuter ? » Mh ? Je tournais la tête vers la brunette alors qu'elle venait de m'adresser la parole. Je l'observais un instant, puis reposais mes yeux droit devant moi. « Sincèrement ? Non. », lâchais-je un peu brusquement.
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MessageSujet: Re: Retour à la maison [PV Maria] Retour à la maison [PV Maria] EmptyDim 6 Fév - 22:18

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    Elle se doutait qu'il ne souhaiterait malheureusement pas en parler, cependant la brunette ne s'était certainement pas attendue à ce qu'il lui dise de cette façon. C'était bien l'une des premières fois où Edward se permettait de lui adresser la parole de cette manière à vrai dire. Comme si...comme si elle le dérangeait présentement. Oui voilà, c'est ça, elle eut comme l'impression de le déranger, de ne pas avoir sa place en ce moment dans ses bras. Mon dieu quelle affreuse sensation n'avait-elle pas là ! Mais malheureusement c'était pourtant bel et bien ce qu'elle ressentait en ce moment même. Et peut-être était-ce finalement le cas, qui pouvait réellement le savoir si ce n'était Edward ?

    « Je comprends. »

    Oui, elle pouvait tout à fait comprendre qu'il ne veuille pas en parler, même s'il n'avait clairement pas à lui dire sur un ton aussi dur. Comme s'il lui reprochait le fait de lui avoir poser la question. Il ne pouvait pas lui reprocher une telle chose car au fond tout ce que souhaitait Maria c'était qu'il se livre pour qu'il puisse se sentir un peu mieux par la suite, et non pas qu'il se renferme comme elle l'avait fait après la mort de Matthew. Il ne fallait tout de même pas omettre le fait qu'elle savait on ne peut mieux ce que cela faisait que de perdre quelqu'un que l'on aime.

    « Je ne t'attendais pas avant demain. »

    Déclara t-elle sur un ton très calme, se distinguant alors d'avec celui qu'avait employé Edward pour lui dire qu'il n'avait pas envie de discuter de ce qu'il s'était passé pendant ces deux semaines passées à Dublin, bien loin d'ici, et de Maria par la même occasion. Il lui avait énormément manqué, mais elle avait comme l'impression que ce n'était même plus la peine de le lui dire puisqu'il n'avait même pas prit la peine de lui répondre « moi aussi » lorsqu'elle le lui avait dit quelques instants plus tôt. Oui, elle était touchée au vif, mais elle ne le montra pas, ne voulant pas mettre Edward mal à l'aise.

    « Tu dois être fatigué. Repose-toi, moi je vais me faire un thé. »


    Elle se décolla alors de lui, attrapa sa nuisette qu'elle remit alors ainsi que son sous-vêtement restant et sortit de la chambre pour aller faire du thé, elle avait soudainement très envie d'un bon thé, bien chaud, de se poser à la fenêtre de la cuisine, et de regarder le ciel. Une chose qu'elle avait apprécié faire depuis quinze jours maintenant.
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MessageSujet: Re: Retour à la maison [PV Maria] Retour à la maison [PV Maria] EmptyDim 6 Fév - 22:55

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Je n'avais rien contre Maria présentement, j'étais heureux de la revoir, elle m'avait manqué, terriblement même. Sa présence me faisait du bien, autant qu'elle m'insupportai en fait. En somme, je n'étais pas dans mon assiette, j'avais un certain besoin de solitude, de me retrouver avec moi-même. Tout le monde me tapait sur le système ces temps-ci. Donc ce n'était pas personnel avec la brunette. Malheureusement, elle me retrouvait quand j'étais au plus mal, le plus à fleur de peau, comme si j'étais en pleine crise d'adolescence, quand l'enfant qui devient adulte tourne le dos à ses parents parce qu'il veut qu'on le lâche, qu'on le laisse voler de ses propres ailes. Ça ressemblait un peu à ça, même si les raisons étaient toutes autres. Maria n'avait pas la chance d'avoir affaire à moi à au meilleur moment. Mais que pouvait-on y faire ? J'avais conscience que je lui faisais mal en lui parlant ainsi, en l'ignorant un peu. Je déteste le mettre dans un tel état et pourtant, je n'arrive pas à agir autrement. Dans ma tête, je me dis que la prochaine fois je serais plus sympathique, et au final, je réponds avec agressivité. Oui, le pire, c'est que j'en ai conscience. Et voilà que je culpabilise...

« Tu dois être fatigué. Repose-toi, moi je vais me faire un thé. » Je hoche la tête et l'observe quitter la chambre. Puis elle sort de mon champs de vision. Le silence s'installe dans la pièce. Je me mordille la lèvre inférieure, par culpabilité. Mais je ne me vois pas arriver dans la cuisine et lui demander pardon. Je ne suis pas d'humeur pour cela. Néanmoins, je me lève, enfile un boxer et file dans la pièce où dort Ambre. J'ai envie de la voir, de la regarder un instant dormir. Même si la relation entre nous ne s'est pas vraiment améliorée, elle reste ma fille adoptive, et je l'aime. De plus, ce que m'avait dit Maria plus tôt, sur le fait que la fillette m'ait réclamé, m'avait énormément touché. Oui, j'avais besoin de ce genre d'attentions ces temps-ci. Ainsi, je pénétrais dans la chambre et la lumière du couloir illumina faiblement la pièce, assez pour que je puisse distinguer la jeune Ambre, et trop peu pour la réveiller. Je m'approchais doucement d'elle et m'abaissais à sa hauteur. Je l'observais un instant, avec un faible sourire gravé sur le visage. Ma main caressa avec discrétion son front, y dégageant ainsi quelques mèches de cheveux. Je penchais la tête vers elle et déposais un doux bisou sur sa tempe. Elle gigota un petit peu, mais ne se réveilla pas. L'expression qu'elle arborait semblait tellement sereine que cela me réchauffa le cœur. J'aurais aimé être de nouveau enfant, lorsque l'on ne connaît pas les problèmes des adultes, lorsque l'on est plongé dans l'innocence, lorsque l'on n'a aucune responsabilité, aucune obligation. Quand je vois qu'à huit ans, le plus grand dilemme de Seth et de Jade, c'est de savoir quel Pokémon ils vont choisir au début de l'aventure, lorsqu'ils jouent chacun avec leur console Gameboy Color respective. Oui, ce temps là me manque. D'ailleurs, en pensant à eux, j'ai hâte de pouvoir les revoir.

Enfin je décide à sortir de la pièce, afin de m'assurer que je ne la réveillerais pas. À cet âge là, il faut prôner le sommeil. Quand je reviens dans la chambre que je partage avec Maria, cette dernière n'est toujours pas revenue. Je m'allonge sur le lit, glisse sous la couette. C'est confortable comparé aux fauteuils dans les avions. Mais je n'ai pas sommeil. Enfin si, pourtant je n'y arrive pas. Vous savez, c'est comme quand vous avez faim, mais que la nourriture vous écœure. En soit, c'est assez énervant. Plus que ça en fait. Bref. En attendant que la brunette revienne, je pose mes yeux bleus sur le sol. J'y trouve un de mes T-shirts qu'elle a dû porter lors de mon absence. Je tends la main, attrape le vêtement et j'y sens son parfum, ce qui me donne la confirmation de ma pensée. Un faible sourire se dessine sur mon visage. Je m'étire doucement, puis me recroqueville. Habitude que je prends lorsque je ne me sens pas bien. Je pose le T-shirt sous ma tête, par-dessus mon oreiller, afin de pouvoir avoir le parfum de Maria sous le nez, durant toute la nuit. Si cela pouvait m'aider à me sentir un peu plus dans mon assiette, je suis preneur, ça oui. Je reste un instant immobile. Ma respiration est accélérée. Je ressens un certain tremblement dans mes mains, comme si j'étais trop nerveux pour garder mon calme. Disons que tous les évènements passés me mettaient dans un état de stress important. Je ne compte bien sûr pas la tristesse, ni l'anéantissement. Ça, on se doute qu'ils font partis de mon état.
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