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Ca faisait un moment, qu'est-ce que tu deviens ?

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MessageSujet: Ca faisait un moment, qu'est-ce que tu deviens ? Ca faisait un moment, qu'est-ce que tu deviens ? EmptyMar 1 Fév - 19:09

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    1 mois. Ca faisait un mois que Samuel était au chômage. Comparé à d’autres personnes, ça n’est rien, mais ça faisait tout de même un mois où il avait vécu beaucoup de choses. Maria l’avait renvoyé parce qu’il avait embrassé Caroll en plein couloir de Berkeley. La première semaine il avait envoyé des CV et lettres de motivation dans d’autres universités. Puis, il s’était rabattu sur les lycées, mais il n’avait toujours pas eu de réponses. Ce matin il avait rendez-vous avec le directeur de Stanford. Ce dernier avait été plutôt positif dans ce qu’il avait dit à Samuel, mais ce dernier semblait avoir changé d’avis. En effet le matin même Sam était partit le voir et l’homme lui avait expliqué que finalement il ne le prendrait pas. Le français pensait qu’il avait une chance, mais apparemment tout ce dont à quoi il avait pensé venait de le faire plonger pendant un bon moment. Il y a quelques années de cela, il aurait été prendre un bon verre de Bourbon pour oublier. Mais pas maintenant. Non aujourd’hui il était sobre depuis plus d’une dizaine d’années et il comptait bien continuer ainsi. Il se disait donc qu’il ne lui restait qu’une seule et unique solution, faire appel à un ami. En l’occurrence à une amie. En effet quand il avait parlé avec Abby, cette dernière avait pensé à une idée qui n’avait même pas effleuré l’esprit du français, qui était d’enseigner la médecine aux étudiants de l’hôpital. Evidemment il ne connaissait pas tout, mais il fallait qu’il essaye de trouver du travail par tous les moyens qu’il avait en sa possession. Alors, il avait essayé de retrouver le numéro de téléphone de la jeune femme. Seulement quand ce fut le cas, il se demanda s’il faisait bien de l’appeler. Non pas qu’il regretterait son appel, seulement ça faisait longtemps qu’ils ne s’étaient pas vus et il n’avait pas envie qu’elle pense qu’il reprenait contact juste par intérêt. Prenant alors ses renseignements, il alla à l’hôpital où travaillait la jeune femme. Y arrivant, il demanda à une secrétaire où il pouvait trouver Addison. La jeune femme était apparemment en plein milieu d’une opération. Demandant donc à attendre, il fut amené tout de même jusqu’au bureau de la jeune femme. Attendant devant, il patienta une bonne demi-heure, mais il n’était pas là pour se plaindre. Après tout un médecin se doit d’être opérationnel et il doit prendre soin de son patient, donc Samuel attendrait autant qu’il le faudrait. Voyant du personnel hospitalier passer et repasser, il espérait voir Addison et ce fut finalement le cas. Souriant, il attendit qu’elle se rapproche et finit par s’approcher d’elle.

    Salut.

    Les mains dans les poches, il ne se sentait pas particulièrement à l’aise. Ca n’était pas vraiment dans son habitude, surtout face à la jeune femme, mais il ne voulait pas non plus qu’elle lui en veuille de ne pas avoir prit de ses nouvelles. La dernière qu’ils avaient parlés c’était pour leurs anniversaires. Gardant son sourire, il fixa la jeune femme.

    Tu aurais un peu de temps pour parler ?

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MessageSujet: Re: Ca faisait un moment, qu'est-ce que tu deviens ? Ca faisait un moment, qu'est-ce que tu deviens ? EmptyMer 2 Fév - 19:04

▬ La famille on ne la choisi pas toujours. Lorsque l'on décide d'accorder son coeur, c'est un évènement à part.
Cependant, il existe une deuxième sorte de famille: les meilleursamis.


Une bien longue opération que celle-ci, et malheureusement, Addison n’avait pas été en mesure de sauver sa patiente. Difficile de voir le côté positif des choses, surtout en sortant tout juste du bloc, mais le mari de sa patiente s’était visiblement fait à l’idée après exposition des risques. Il fallait dire que le chirurgien qu’elle était avait exposé absolument tous les risques possibles avant l’intervention, et si ce n’était pas réellement une surprise, elle ne pouvait s’empêcher d’être désolé pour cet homme qui devrait élever un nouveau-né tout seul. La similarité des scenarii manqua de faire paniquer la jeune femme, tandis qu’elle sortait de son entretien avec le mari de la défunte. Il lui fallut de nombreuses minutes, à errer dans les couloirs, son calot sur la tête et sa tenue de bloc sur elle…Addison ne prit pas le temps d’aller se changer. Tout ce qu’elle comptait faire pour l’instant, c’était se plonger corps et âme dans la paperasse afin de ne surtout pas penser au côté tragique de cette journée. Elle avançait donc à vive allure dans le couloir menant à son bureau, depuis qu’elle avait quitté ce fameux ascenseur du service de chirurgie où il se passait toujours tant de choses…Il était bien évident que le jeune médecin était bien loin de s’imaginer qu’elle allait revoir une tête connue dans les minutes qui allaient suivre. Un air sérieux peuplait actuellement ses traits, elle tenait un dossier en main, celui de sa défunte patiente, et avec ses lunettes sur le nez, on ne distinguait aucun sentiment particulier. A croire qu’elle se soit temporairement transformée en pierre…C’était le cas, dès qu’un patient passait l’arme à gauche et qu’il n’y avait plus rien à faire. Pour être capable de se relever et d’avancer, il fallait que le chirurgien de renommée qu’elle se trouvait être soit capable de passer outre et de relever la tête pour tourner la page. Sauf qu’en rentrant dans son bureau, elle se stoppa net. Cette tête connue qui lui faisait face n’était autre que son meilleur ami, ce camarade de longue date avec qui elle avait tant partagé en faculté et avec qui elle avait un peu perdu le contact par la force des choses. Lui habitait précédemment en France, et si Addison avait eu vent de son déménagement à San Francisco, elle n’avait malheureusement pas eu le temps de passer le féliciter en personne. A sa décharge, être chirurgien à la tête du service obstétrique et être la maman d’un petit garçon de trois ans lui prenait tout son temps et son énergie…Mais face à Samuel, Addison ôta aussitôt ses lunettes, comme si elle était frappée par une berlue soudaine, et aussitôt, un large sourire se dessina sur ses lèvres. C’était bien la meilleure des nouvelles et des visites pouvant lui arriver aujourd’hui…Bien loin d’avoir l’envie de l’enguirlander pour le fait de lui avoir donné peu de nouvelles, la jeune femme s’avança aussitôt pour le serrer dans ses bras, laissant échapper un petit rire de joie.

ADDISON – « Samuel Salaun, ça par exemple !! Mais que me vaux cet immense plaisir vieille branche ? Bigre, je me demandais bien quand tu allais venir te perdre dans mon service ! Si j’ai un peu de temps pour parler ? Tu devrais savoir que je le prends toujours te concernant voyons ! »

Avec cet air habituellement maternel, Addison invita Samuel à s’asseoir avant de fermer la porte de son bureau afin qu’ils soient tranquilles. Il n’était pas question qu’ils soient dérangés en pleines retrouvailles, à moins qu’on ne la bipe pour une urgence. La jeune femme se plaça donc à son bureau, déposant au passage le dossier de sa défunte patiente dans le but de faire la paperasse une fois son entrevue avec Samuel terminée. Pour l’instant, il était plus qu’évident qu’elle avait envie de connaître les derniers potins cuisants, et tout ce qu’il pourrait bien lui raconter d’intéressant. « Alors, quel bon vent t’amène dans mon antre, dis-moi ? » Toujours aussi souriante, Addison se souvint cependant soudainement de l’offre de son amie de longue date, Maria, au sujet d’un poste de professeur en médecine pour quelques heures par semaine. Il était évident que la directrice de Berkeley l’aurait volontiers embauchée à plein temps, surtout que sa notoriété n’était plus à faire, mais malheureusement Addison avait un poste à responsabilités ici. Être le chef de chirurgie obstétrique lui prenait beaucoup de temps et d’énergie, et c’était même miraculeux qu’elle réussisse à trouver un petit créneau horaire pour dispenser son savoir à de jeunes élèves, potentiels futurs médecins.

ADDISON – « Ca me fait penser que Maria O’Berkeley m’a proposé un poste pour quelques heures…Je ne me voyais pas du tout en professeur, tu imagines ? Mais ces élèves que je vais former seront l’avenir de la médecine, alors je me suis arrangée par le chef de chirurgie pour dégager quelques créneaux. J’en étais restée au fait que c’était toi qui allait occuper ce poste, du moins c’est ce que Maria m’avait laissé entendre…Que s’est-il passé ? Ca fait tellement longtemps qu’on ne s’est pas parlé que j’en perds le fil décidément ! »


Laissant éclater un petit rire, la jeune femme se rendit bien compte que, comme à son habitude, elle monopolisait la conversation en laissant sa joie parler pour elle. « Excuse-moi, je ne fais que te couper depuis tout à l’heure. Je suis toute ouïe donc, parle sans crainte. »
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MessageSujet: Re: Ca faisait un moment, qu'est-ce que tu deviens ? Ca faisait un moment, qu'est-ce que tu deviens ? EmptyMer 2 Fév - 21:31

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    Il ne voulait pas qu’elle le voit comme un rapace qui ne veut que de l’aide de sa part, c’est pourquoi Samuel voulait amener les choses en douceur. Saluant donc la jeune femme quand elle fut proche de lui, il se mit à sourire. Il n’était pas très à l’aise, mais il savait aussi qu’Addison était une véritable amie. Peut-être qu’elle ne pourrait pas l’aider à avoir un emploi, mais il serait au moins content de la revoir et de lui dire que désormais ils pourraient se voir plus souvent vu qu’il habitait désormais dans la même ville qu’elle. Appréciant l’accolade de son amie, il se mit à sourire. Le fait qu’elle l’accueille aussi chaleureusement lui fit le plus grand bien. Ca lui permettait de se détendre et de prendre les choses un peu plus sereinement. Souriant donc en l’écoutant lui parler, il avait oublié qu’elle était si joyeuse. Il lui avait demandé si elle avait du temps pour qu’ils parlent et il devait avouer que ça réponse lui faisait plaisir. Ca lui faisait du bien de la revoir. Il fallait vraiment qu’il la voit plus souvent désormais, il espérait en tout cas que ça pourrait se faire. Allant dans le bureau de la jeune femme, Samuel prit place face au bureau quand elle le lui proposa. S’asseyant donc, il écouta à nouveau la jeune femme parler. Elle semblait plutôt contente de le revoir et ça lui faisait plaisir. Elle ne semblait pas lui en vouloir de ne pas avoir prit de nouvelles depuis longtemps. La laissant donc parler, il écouta avec attention avant que son sourire ne se change en froncement de sourcils. Addison venait de parler de Maria. Samuel devait avouer qu’il ne s’attendait pas à ce que le prénom de la directrice adjointe de Berkeley soit cité. Il essaya de faire comme si de rien n’était, mais la jeune femme le connaissait trop et il savait qu’elle avait déjà repéré son froncement de sourcils. Cependant, il esquissa un sourire quand elle expliqua qu’elle parlait trop et que désormais il avait la parole.

    J’ai enseigné pendant quelques semaines à l’université de Berkeley avant de me faire renvoyer par Maria.

    Haussant les épaules, il savait qu’Addison pourrait comprendre le pourquoi, ou pas.

    Elle m’a surprise en train d’embrasser une étudiante.

    Là il attendait à une réaction différente que celles qu’il avait eues. Quoi que soit il y aurait un fou rire de la part du médecin, soit elle lui ferait la morale. Il espérait qu’elle rirait, parce qu’il en avait sérieusement marre d’entendre des sermons sur le fait qu’il pourrait être le père de l’étudiante, qu’il n’a rien à faire avec une femme aussi jeune et blablabla.

    Donc depuis un mois je suis au chômage et je suis venue te voir par rapport à cela. Je sais que des étudiants en médecine viennent ici dans les amphithéâtres pour parler théorie et je voulais savoir s’il y avait un poste pour moi ou pas. Je sais que je n’ai pas de qualification spécifique, mais j’apprends vite et je ferais du bon travail.

    Il devait se vendre, comme il avait fait avec tous ses autres employeurs, mais il savait aussi que ça ne serait pas Addison sa chef. Seulement elle connaissait sans aucun doute le patron ou la patronne de l’hôpital, donc si elle pouvait glissé un léger mot à cette personne, ça serait parfait pour Samuel. Mais il voulait d’abord savoir si un poste était libre ou pas avant d’aller plus loin.

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MessageSujet: Re: Ca faisait un moment, qu'est-ce que tu deviens ? Ca faisait un moment, qu'est-ce que tu deviens ? EmptyJeu 3 Fév - 18:07

▬ La famille on ne la choisi pas toujours. Lorsque l'on décide d'accorder son coeur, c'est un évènement à part.
Cependant, il existe une deuxième sorte de famille: les meilleursamis.


« Je te demande pardon ? » répliqua aussitôt Addison, ôtant à nouveau ses lunettes de son nez. La stupéfaction était pleine et entière, et cela pour deux raisons : La première, que Samuel lui avoue qu’il avait embrassé une étudiante ; la seconde, qu’il se pointe ici après des mois de silence pour lui demander si elle pouvait quelque chose contre son chômage. Si elle avait été égoïste, cruelle et sans aucune pitié, Addison aurait probablement chassé son ami de toujours sans aucune forme de procès. Mais elle n’était pas de cette trempe, loin s’en faut…Tout ce qu’elle fut, c’est placer une main devant ses yeux pour supporter sa tête, avant de laisser un énorme éclat de rire se produire tout naturellement. Cela ne lui ressemblait tellement pas qu’elle en était toute retournée…Mais qui ne l’aurait pas été ! Addison connaissait ce professeur mieux que personne, c’était quelqu’un pour qui les bonnes manières étaient LA ligne de conduite par excellence et qui ne s’autorisait que rarement des écarts. Il avait longtemps été un modèle pour la jeune femme, surtout du temps où ils fréquentaient la même université. Mais les rôles avaient été échangés, sans qu’elle n’en soit avertie, semble-t-il. Addison était devenue une femme raisonnable, avec la tête sur les épaules et une ligne de conduite bien tracée, et Samuel s’était finalement décidé à quitter les sentiers battus pour vivre une vie plus trépidante. Encore un peu et le jeune médecin se surprenait à l’envier à bien des égards. Mais elle cessa bientôt de rire, rangeant le dossier de sa patiente sur la pile qui traînait là depuis deux jours. Il fallait dire qu’avec le nombre impressionnant d’urgences qu’elle avait eu à traiter, les dossiers n’avaient pu se remplir tous seuls. Addison devait bien être l’un des rares chirurgiens à ne pas prendre les internes présents dans le programmes comme des esclaves à paperasse…Une fois encore, elle se promit d’y jeter un œil avant d’aller chercher son fils à l’école, dès qu’elle en aurait fini avec le cas Samuel ; mais elle se ravisa bien vite : Avec les quelques paroles qu’ils venaient d’échanger, Addison savait mieux que quiconque qu’ils en avaient pour un moment. Allez faire comprendre à un homme respectable ayant embrassé une étudiante qu’il allait avoir du mal à retrouver du travail dans ces conditions ! « Tu m’avais habituée à être plus malin que cela, Sam » finit-elle par énoncer une fois que son rire eut disparut. La jeune femme se releva de son siège pour contourner son bureau et se rapprocher de son ami. Elle le regardait maintenant de haut, sans pour autant être hautaine, ses lunettes glissant immanquablement contre son nez. Elle avait croisé les bras, comme si elle voulait jauger la sincérité de ses aveux et être sûre qu’il n’était pas en train de la prendre pour une poire.

ADDISON – « L’espace d’un instant j’ai eu la naïveté d’espérer que ce soit une plaisanterie…Mais il semble que non. Enfin ! Tu es un grand garçon, je ne vais pas m’étendre sur le fait que c’est irresponsable de ta part, sans compter que si Maria t’as pris sur le fait, tu vas avoir du mal à retrouver un travail qui paye tes factures. Qu’attends-tu de moi, au juste ? Au regard que tu me lances, tu es en train d’espérer que je ne joue pas les moralisatrices, n’est-ce pas ? »

Levant les yeux au ciel, la jeune femme ôta finalement de manière définitive ses lunettes de son nez pour soupirer. C’était à croire qu’elle n’était faite que pour aider autrui et se débrouiller toute seule pour tout ce qui la concernait elle. Aussi loin qu’elle se souvienne, elle ne lui avait demandé aucune aide lorsqu’elle s’était retrouvée à la rue après son divorce surprise. Addison s’était débrouillée, bien que sa sœur Amélia ait lourdement insisté pour qu’elle lui tende la main. D’où sa surprise d’être visitée aujourd’hui par Samuel…Pour s’entendre dire qu’il avait besoin de son appui. « Présenté ainsi, tu sais que je peux avoir l’impression que tu me prends pour une poire, Sam ? » Arquant un sourcil, Addison espérait, sûrement en vain, qu’il contredirait cette réplique. Avoir de l’importance aux yeux de ses amis avait toujours été primordial pour Addison…Et ce fut pourquoi, face au silence pesant dans la pièce, elle se releva pour faire quelques pas. Elle tournait à présent le dos à Samuel, dans le but de se reprendre et de ne surtout pas commettre l’hérésie de se mettre en colère…La jeune femme valait mieux que cela, et elle le savait. « Tu es inconscient, Samuel Salaun. J’ose espérer que cette étudiante en valait le coup, car ça ne va pas être de la tarte de rattraper cet incident de parcours » finit-elle par répliquer avant de revenir à son bureau et de se saisir de son répertoire. Il fallait tout d’abord qu’elle programme de passer quelques coups de fil pour s’informer des postes disponibles, des compétences demandées et de tout ce genre de détails. Mais Addison ne partait pas nécessairement perdante…Elle connaissait l’acharnement au travail de Samuel et elle savait exactement comme mettre cet atout considérable en avant. Hélas, pour qu’elle parvienne à obtenir gain de cause, il y avait également un petit bémol dont elle se devait de lui faire part…

ADDISON – « Pour ce qui est des étudiants, je m’en charge déjà avec un collègue chirurgien, je pense donc que ce n’est pas la peine que je vende tes mérites…En revanche, j’ai plusieurs internes que je n’ai pas nécessairement le temps de former. Je crois me souvenir qu’à l’université, tu étais plutôt doué en sutures…C’est bien là leur plus grande défaillance. Je peux t’introduire auprès du chef de chirurgie ici, à l’hôpital. Je peux faire ça parce que je sais que tu es efficace et qu’au besoin, tu viendras me voir pour obtenir des conseils. Ils sont indisciplinés et manquent cruellement d’expérience…En d’autres termes, ils sont un peu comme toi, non ? Cela dit, je dois mettre quelques bémols à cette proposition. D’une part, parce que je ne souhaite pas apprendre que tu n’es venu que pour cela. D’autre part, je dois savoir si tu sors ou non avec ladite étudiante dont tu me parles. »


C’était plutôt brusque comme interrogation, évidemment…Mais ce n’était pas pour elle-même qu’elle souhaitait obtenir cette information. Si Maria ne connaissait pas le chef de chirurgie aussi bien qu’Addison, elle pouvait tout de même faire en sorte qu’il soit au courant de l’écart de conduite de Sam. Or, la réputation de l’hôpital ne devait en aucun cas être remis en question par ledit écart de conduite… « Le chef est un ami de longue date. J’accepte de t’appuyer, mais sache qu’il tient énormément à son service de chirurgie et à sa réputation. Si cela vient à ses oreilles et qu’au prochain concours de côte nous avons baissé, il te tiendra pour responsable, même si ce n’est pas nécessairement vrai. Je le connais…Alors si tu souhaites exposer clairement la situation et soulager définitivement ta conscience, je t’en prie ne te gênes pas. » Addison était gentille et avenante…Mais il ne fallait certes pas la prendre pour une poire. Il fallait qu’elle soit au courant de la situation, et en tant qu’amie, et en tant que future potentielle collègue. « Je suppose que tu n’auras rien contre le fait de m’avoir pour chef directe ? Puisqu’il s’agira là de mes internes… »
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MessageSujet: Re: Ca faisait un moment, qu'est-ce que tu deviens ? Ca faisait un moment, qu'est-ce que tu deviens ? EmptyJeu 3 Fév - 18:42

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    Il savait qu’il en demandait sans doute trop à la jeune femme. Il se permettait de revenir la voir après des longs mois de silence. De plus, il lui apprenait qu’il avait été renvoyé de son emploi parce qu’il avait embrassé une étudiante. Samuel ne cachait rien à Addison, où très peu de choses, mais elle connaissait tout de lui à peu près. Il avait une totale confiance en elle, elle était comme sa conscience. Une sorte de Jimmy criquet comme dans Pinocchio. Son avis comptait aux yeux de l’homme et si elle donnait un conseil, il l’écoutait avec attention. L’entend parler, il ne répondit pas, sachant qu’elle devait être en train d’assimiler ce qu’il venait de lui apprendre. Attendant sa réaction, il la vit enlever ses lunettes et finalement se mettre à rire. C’était bon signe ? Il ne le savait pas et donc il préféra attendre, espérant toujours ne pas avoir le droit à de leçons de morales. L’entendant une nouvelle fois parler, il ne pû s’empêcher de faire une grimace. Pourquoi est-ce que tout le monde lui rapprochait le fait d’avoir embrassé une étudiante ? Bon d’accord, si on lui avait dit cela, il aurait été surprit, choqué et il aurait dit à la personne de ne plus recommencer. Seulement là c’était lui qui avait embrassé une étudiante. D’ailleurs, il entretenait une relation avec cette jeune femme depuis un mois, un peu plus même d’ailleurs. Voyant la jeune femme se lever, il fronça légèrement les sourcils. Elle vint face à lui, il la regarda alors et l’écouta parler. Ne disant rien, il devait avouer que l’entendre parler ainsi lui avait manqué. Hochant doucement la tête à sa question, il la vit enlever ses lunettes. Une poire ? Non ça n’était pas du tout le cas. Seulement il ne sû pas quoi répondre. Le silence s’installa finalement et il essaya de trouver quelque chose à dire, seulement il ne savait même pas quoi lui répondre. La laissant s’éloigner, il soupira doucement. Apparemment elle pensait qu’il l’utilisait. C’était un peu vrai, mais il ne voulait pas non plus qu’elle voit leur amitié comme telle. Il avait toujours aimé passer du temps avec la jeune femme et ils s’étaient très bien entendus dès le départ. L’entendant alors parler, il ne dit absolument rien. Il préférait se taire et ne pas parler de Caroll et du fait que oui ça en valait la peine. Mais il avait aussi envie de lui faire comprendre qu’il aimait cette étudiante et que ça n’était pas pour rien qu’il l’avait embrassé. Mais il préféra se taire à nouveau et regarda la jeune femme qui était revenue à son bureau et qui semblait très active d’un seul coup. Fronçant les sourcils, Samuel essaya de comprendre ce qu’elle était en train de faire. La regardant alors, il l’écouta parler. Il fut surprit qu’elle accepte de l’aider et il esquissa un sourire. Finalement elle semblait vouloir l’aider, ce qui lui fit le plus grand bien. Mais son sourire s’effaça à l’entente de ses propos. Partir ? Ah bah là c’est bien ce qu’il aurait aimé faire à vrai dire. Il aurait largement voulu prendre ses jambes à son cou et ne pas avoir à répondre aux interrogations de la jeune femme pour savoir si oui ou non il avait une relation avec l’étudiante qu’il avait embrassé. Essayant de trouver une formulation dans son esprit, il écouta à nouveau Addison parler.

    Oh non pas du tout. T’avoir comme chef ne me déranges pas du tout et j’en apprendrais plus avec toi qu’avec un autre chef.

    Il n’essaya même pas de sourire. Non, il savait qu’il devait la vérité à la jeune femme.

    Oui j’ai une relation avec l’étudiante que j’ai embrassée. Ca a commencé il y a plus d’un mois et ça continue toujours.

    A vrai dire, autant qu’il dise les choses clairement, plutôt que de chercher à tourner les phrases joliment. D’accord, il avait l’impression d’être un adolescent face à sa mère qui l’avait surprit en plein ébat avec sa petite amie, mais bon il devait passer outre ce sentiment.

    Je ne suis pas venu que pour quémander un emploi. Crois-moi demander ce genre de choses à mes amis, n’est pas quelque chose qui fait monter mon égo en flèche.

    En effet, être dans le besoin ça n’est pas quelque chose qu’on veut que des amis et surtout les plus proches voient.

    Tu es ma meilleure amie Addison, tu le sais et je sais aussi que tu seras là pour m’aider comme pour me dire que tu ne peux pas m’aider. Mais je suis aussi là pour prendre de tes nouvelles et te dire que je vis désormais à San Fransisco. Antoine et Lucie sont ici également et ont va vivre ici.

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Jake Fitzgerald
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MessageSujet: Re: Ca faisait un moment, qu'est-ce que tu deviens ? Ca faisait un moment, qu'est-ce que tu deviens ? EmptyLun 28 Fév - 17:49

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MessageSujet: Re: Ca faisait un moment, qu'est-ce que tu deviens ? Ca faisait un moment, qu'est-ce que tu deviens ? Empty

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