Week-end en amoureux (PV Lucie) [risque de devenir HOT]

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Près de trois semaines s’étaient écoulées depuis que Lucie avait dormi chez Alcide. Trois semaines durant lesquelles le professeur et l’étudiante avaient appris à se connaître et à s’apprivoiser l’un l’autre, découvrant leurs passions et leurs blessures, parlant d’eux-mêmes, de leurs vies et de leurs rêves…
Pour que ces trois semaines se passent bien, pour l’un comme pour l’autre, Alcide se faisait discret. Il n’avait pas trop changé ses habitudes, avait donné cours normalement, était sorti plusieurs fois avec Edward et avait rencontré Samuel à plusieurs reprises. Il était peut-être juste plus sensible et plus rêveur, avec une propension plus nette à saisir les petits bonheurs du quotidien.

Évidemment, avec Samuel, c’était un peu difficile. Alcide avait envie de se confier à son ami, de lui dire ce qu’il vivait, ce qu’il ressentait… bref le genre de choses qui se fait très facilement en temps normal… mais là, il s’agissait de Lucie Salaun, la propre fille de Samuel, justement. Comment lui dire ? Et comment réagirait-il ? Al tenait à ce qu’il l’apprenne par lui et pas par quelqu’un d’autre, mais… Rien que l’idée que Sam était sportif et qu’il faisait de la boxe était un peu rebutante. Et s’il se mettait à cogner sur van Stexhe ? Il devrait alors riposter… cela foutrait en l’air leur amitié et cela causerait de la peine à Lucie…
Alcide savait bien qu’un jour ou l’autre, il allait devoir en parler avec Salaun. Cela comportait des risques, certes, mais par souci d’honnêteté, il le fallait. Parce qu’Alcide appréciait beaucoup Sam. Parce que la confiance était quelque chose d’important, voire de primordial, dans l’amitié… Tout un tas de raisons indiquait à l’enseignant qu’il se devait d’en toucher un mot à son ami, de lui expliquer la situation et ce que tout cela représentait pour lui.

Lundi. Alcide lui dirait tout lundi. En attendant, sous le fallacieux prétexte d’un court séjour dans sa famille, l’homme avait bloqué son week-end, se rendant indisponible pour ses collègues, pour ses amis, pour toutes ses relations… sauf bien sûr pour Lucie.
Si ces trois semaines avaient permis à van Stexhe et la jeune fille de passer du temps ensemble, tous deux étaient restés très chastes, discutant, s’embrassant et se caressant, mais sans jamais dépasser la limite. L’homme tenait beaucoup à ce qu’ils prennent leur temps, à ce qu’ils ne s’offrent pas trop rapidement l’un à l’autre… même si le désir d’une union moins platonique se faisait de plus en plus sentir. Dès le premier soir, trois semaines auparavant, Alcide aurait pu coucher avec elle s’il l’avait voulu. C’était lui qui avait mis un frein à leurs pulsions. L’envie était là, très forte, très puissante, mais si dans certaines relations ce n’est qu’une affaire de plaisir, dans celle-ci, van Stexhe voulait que tout soit parfait, il voulait que leur première fois ensemble ne devienne pas un souvenir banal parmi tant d’autres histoires. Le professeur ne voulait pas non plus d’une aventure basée uniquement sur le sexe. Les sentiments avaient leur importance, et pour lui, le sexe était être une étape importante dans leur couple. Peu importait ce qui avait pu se passer avec d’autres personnes avant, cette fois, c’était différent. Et il ne voulait pas commettre d’erreurs.

Peut-être était-ce là toute la difficulté. Si dans les cours, on donnait le droit à l’erreur, dans la vie sentimentale, certaines erreurs pouvaient être fatales. Et ça, c’était la dernière chose que désirait Alcide. Il était heureux en vivant comme ça. Il se contentait de plaisirs simples, de moments partagés sans excès aucun. Ensemble, Al et Lu formaient un duo qui était au-dessus de bien des platitudes de la vie. L’homme en était conscient. En tout cas, c’est ainsi qu’il percevait le couple qu’ils formaient.

Ce vendredi, il avait préparé ses bagages pour un week-end en voyage. Tout ce dont il avait besoin tenait dans une valise. Et tout ce qu’il avait prévu pour gâter Lucie était dans la deuxième. Il avait acheté quelques petites choses pour lui faire plaisir et pour agrémenter le week-end qu’ils allaient passer ensemble. Du vendredi soir au dimanche soir. Deux nuits et deux jours complets, rien qu’à eux. Un week-end entier où ils seraient presque seuls au monde, rien que tous les deux, comme un vrai couple. Ce voyage était une étape dans leur relation, ils allaient franchir un cap, un vrai de vrai. Enfin, Al ne voulait pas non plus mettre trop d’espoir dans ce week-end, mais il ne pouvait s’empêcher de faire preuve de beaucoup d’espérance. Un week-end, ce n’était certes pas bien long, mais ce voyage comptait beaucoup. Ils allaient s’éloigner de San Francisco, prendre un peu le large, quitter l’univers de la fac et les regards qui pouvaient se porter sur eux.
Et en cette fin d’après-midi, l’homme était au volant de sa voiture, lunettes de soleil sur le nez, il venait chercher sa belle, à l’abri des regards. C’était peut-être un peu tiré par les cheveux, mais Alcide tenait à ce que Lucie n’ait pas de problèmes si on la voyait avec lui. Il ne savait pas quel prétexte elle avait choisi pour expliquer à son père et ses proches qu’elle allait disparaître un week-end durant, mais il ne voulait pas gâcher leurs projets d’amoureux en se sentant traqués tous les deux. Restait à espérer que personne ne les voie ensemble à l’aéroport ou dans l’avion…

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Alcide & Lucie ♥

«Un petit week end en amoureux »

Cela faisait quelques semaines que Lucie & Alcide étaient maintenant ensemble bien sur personne n’était au courant il était dangereux de le dire maintenant. Alors tout deux se voyaient quand ils le pouvaient loin des regards des autres parce que bien entendu leur relation était secrète et personne ne devait l’apprendre. Si son père venait à l’apprendre c’était encore pire déjà qu’il lui avait fait la morale pour Caroll, mais que l’on soit bien claire cela n’avait vraiment rien avoir avec la relation qu’elle vivait avec Alcide. Lucie ou même lui n’avaient jamais essayé de tromper l’autre avec des conneries comme les photos et des stupides paris donc d’un côté leur relation était loin d’être un amusement cela se diriger vers du sérieux. Les deux personnes avaient pris le temps de se connaitre et ces moments avaient été agréable tout comme la première fois ou ils s’étaient vraiment embrassés chez lui et qu’ils avaient dormi ensemble dans le même lit. Lucie ce rappelait même encore là première fois ou il avait fait un pas en avant et qu’il l’avait embrassé dans le cou le plus naturellement possible dans la bibliothèque. Heureusement que ce jour là il n’y avait eu personne. Alcide était quelqu’un de vraiment gentil et doux dans ses gestes elle savait qu’elle ne regretterait pas de rester avec lui.

Après avoir parlé longuement tout les deux ils s’étaient dit beaucoup de choses comme leur passion, Lucie aimait beaucoup voyager même si elle n’était pas vraiment allée partout, mais quand il y avait des voyages organisés elle y avait toujours participé. Découvrir les coutumes des gens, comment ils vivent par rapport à nous tout ça était différent, c’était comme ici comparé en France cela n’avait vraiment rien à voir. Les américains avaient beaucoup plus d’activité qu’eux et ils excitaient des confréries choses qui était finalement plaisante. Lucie aimait également beaucoup le sport, bon pas vraiment le football ce qu’elle préférait c’était la gymnastique le basketball & la danse contemporaine si si ! C’était assez spéciale, mais elle aimait beaucoup de même que le théâtre c’était un endroit ou elle aimait bien se rendre quand elle avait le temps. Sinon la lecture restait son passe temps favori elle emportait un livre toujours ou qu’elle puisse aller il la suivait partout. Lucie n’aimait pas vraiment la plage pour s’y baigner, mais elle prenait un plaisir à s’asseoir dans le sable fin pour y lire justement un bouquin ou pourquoi ne pas écouter de la musique. Elle n’avait pas vraiment beaucoup d’amis qui avait les même passe temps qu’elle alors elle s’y rendait parfois seule ca lui plaisait bien parfois d’être seule elle pouvait réfléchir tranquillement et c’était reposant.

Quand Lucie croisait son père elle avait tendance à être un peu mal à l’aise, mais elle le cachait bien vite pour ne pas qu’il se doute de quelques choses et s’il lui demandait elle répondait que c’était le stress des cours et tout ce qu’il y avait à faire. Lucie aurait bien aimé se confier à sa cousine ou même à David, mais est ce qu’il allait être compréhensible ou même est ce qu’il pourrait révéler ce secret ? Si cela devait rester entre Alcide et elle, Lucie ce devait de ne pas faire de faute sur ça parce que si cela venait à ce savoir elle n’imaginait même pas la réaction de son père. De plus étant un sportif qui faisait de la boxe on ne sait jamais comment il pourrait réagir et elle n’avait pas envie qu’il démonte le visage de son cher et tendre Alcide. Elle ne se serait jamais à son père, ni à sa mère dans ce genre d’histoire et puis sa mère ou est-elle ? Encore en France ou peut être bien qu’elle était aux USA pensant trop à son job prenant ou à son mec ne pensant pas une seule seconde à sa fille. Lucie n’avait vraiment aucune intention de le dire à son père et encore moins pour le moment elle ne savait pas quand serait le moment, mais le plus tard serait le mieux en fait elle avait beaucoup peur de sa réaction et ne voulait en aucun cas gâcher ce moment avec Alcide. Elle ne se voyait pas débarquer avec Al’ dans la maison de son père et lui dire « hey papa tu sais Al & Moi on sort ensemble c’est du sérieux » le sourire aux lèvres. Elle ne saurait même pas quoi lui dire le jour ou ca allait arriver, elle espérait juste qu’il n’allait pas le savoir avant qu’elle ne lui ait dit elle-même.

Ce week end Lucie devait se retrouver avec Alcide en amoureux ils allaient surement faire avancer les choses et rien que d’être avec lui pendant deux jours l’excitait déjà assez ! Elle avait été obligé de le dire à sa famille et à ses amis qu’elle partait, mais surement pas dire avec qui enfin si on veut. Elle avait menti prétextant aller voir sa mère qui était dans les parages bien qu’elle ne l’avait pas vu depuis longtemps elle n’avait surement pas bien choisit la personne, mais elle n’aurait pas su quoi dire d’autre donc…Samuel avait trouvé ça un peu bizarre que sa fille aille revoir sa mère, mais d’un côté elle avait encore le droit d’aller la voir non ? En vérité si cela avait été le cas elle n’aurait pas voulu la voir enfin cela dépendait de si elle avait envie à ce moment là ou pas. Obligé de mentir pour se retrouver ensemble sans que personne ne les voient, mais qui ne mentait pas de nos jours ?

Lucie avait pris le temps de faire son sac en emportant diverses affaires en n’oubliant pas quelques produits de beauté ainsi que du maquillage. Elle n’avait pas oublié de mettre un livre et son baladeur s’était on jamais si ca lui prenait l’envie, mais bon elle ne pensait pas que ca allait beaucoup lui servir pendant le week-end. Elle serait surement bien trop occupée avec Alcide à faire beaucoup de choses. Cela faisait bien longtemps qu’elle attendait un moment pareil du moins pour elle et pensait que pour lui c’était pareil. Parce que rester au même stade caresses, baisers c’était bien … même très bien, mais elle avait envie de plus cette fois ci et si l’envie lui prenait ils pourraient également franchir ce pas.

Enfin elle allait découvrir autre chose que San Francisco et tout ça grâce à Alcide lui devait bien connaitre tout ça. Ils s’étaient donc donné rendez vous en fin d’après midi pour venir la chercher elle n’était pas en retard elle ne devait surtout pas être en retard voyons ! Lucie c’était maquillé vite fait, mais bien avec un peu de noir sur les yeux, un peu de mascara aussi du beurre de cacao gout fraise pour faire briller et protéger ses lèvres il était légèrement rosé, mais il faisait transparent cela mettait en valeur ses lèvres. Elle s’était dépêché pas en courant quand même, mais d’un pas pressé elle l’avait rejoins avait lancé son grand sac sur le siège arrière et l’avait rejoins devant. En rentrant dans la voiture elle n’avait pas résisté au besoin de l’embrassé pendant un instant.

- Salut toi…

dit-elle après avoir détaché ses lèvres des siennes.

Bon maintenant que tout était prêt et qu’ils étaient ensemble ils ne leur restaient plus qu’à partir d’ici et de faire en sorte qu’ils passent tout deux un bon week end ensemble.

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L’Audi gris métal du professeur était garée à l’ombre, à l’endroit convenu, pile au moment où l’homme vit Lucie apparaître dans son champ de vision. C’était quelque chose de dingue, entre eux, ça. L’un comme l’autre accordaient beaucoup d’importance à la ponctualité et de ce fait, quel que soit le lieu où ils se fixaient rendez-vous, ils y arrivaient la plupart du temps quasiment en même temps. Ça amusait Alcide, ce genre de choses. C’était une sorte de preuve qu’ils allaient bien ensemble, non ? Dans la majorité des relations qu’il avait eues dans sa vie, Al avait souvent dû attendre après ses rencards. Ici, ce n’était pas le cas. Jamais. Enfin, ce n’était jamais arrivé jusqu’à présent et il était peu probable que cela arrive pour le moment, mais Alcide prenait cela comme une sorte de signe.
Ce week-end allait être l’occasion de voir si tous deux étaient capables de cohabiter vingt-quatre heures sur vingt-quatre pendant deux jours et deux nuits. Cela ne leur était encore jamais arrivé. Une expérience rare et inédite, en somme, que ce week-end. Le seul truc un peu gênant, c’était cette obligation de devoir mentir autour de soi. Alcide était censé faire un saut chez sa sœur pour la saluer, Lucie avait dû se trouver un prétexte, elle aussi. C’était harassant à la longue de devoir mentir pour se protéger, de devoir sans cesse se cacher et faire comme s’il n’y avait rien entre eux… et c’était encore plus difficile devant Samuel où il fallait carrément faire comme si Alcide venait surtout pour son ami. Pfffiou ! Vivement le moment où tout cela prendrait fin, le mensonge, les cachotteries… c’était assez amusant, au début, ça rappelait même à van Stexhe ses jeunes années et ses premières amours, mais à presque cinquante ans, c’est un peu moins marrant qu’à quatorze ou quinze ans.

Bref. Lucie était à l’heure, lui aussi. Et la jeune fille s’empressa d’embarquer à bord du véhicule, ne laissant même pas à l’homme le temps de sortir pour prendre ses bagages, celle-ci balança ses affaires sur la banquette arrière et sauta sur la place convoyeur en moins de temps qu’il n’en faut pour dire…
Non, décidément, il ne put rien dire. La demoiselle lui avait littéralement bâillonné la bouche de ses lèvres et Alcide ne put que répondre à ce baiser et goûter l’ersatz de fraise qui couvrait les lèvres de Lu. C’était ça, de sortir avec une fille bien plus jeune, il fallait s’attendre à tout et à tout moment. Al s’y faisait petit à petit, mais il y avait toujours des surprises… ce qui n’était pas plus mal, soit dit en passant, puisque cela évitait toute routine. Lorsque ce baiser prit fin, van Stexhe leva ses lunettes de soleil quelques secondes, comme pour mieux regarder sa passagère…

"Hello, my dear… Tu as le goût de fraise, aujourd’hui… Donc, dès qu’on sera arrivés, on se prend une glace ! ou un yaourt… ou une charlotte… enfin, peu importe, mais un truc à la fraise… comme pour célébrer notre arrivée et ce week-end rien qu’à nous…"

Cette fois, ce fut son tour d’embrasser Lucie. Oh, pas un grand et langoureux baiser, un simple petit, mais pour sa défense, Alcide avait un peu de route à faire et il valait mieux ne pas rater l’avion. Pour parcourir plus de 4000 kilomètres, van Stexhe préférait les airs et les nuages plutôt que les autoroutes et les embouteillages. Bon, c’était la Continental Airlines, il y avait plus souvent des avions que pour les voyages plus lointains, mais tout de même, s’il fallait s’incruster sur un autre vol pour arriver à destination, ça promettait d’être joyeux…
L’homme démarra. L’aéroport n’allait pas les attendre. Et puis, ils auraient le temps de vraiment discuter lors des trois heures de vol. Alcide avait opté pour la première classe dans l’avion. Pour trois heures, ce n’était qu’un petit plaisir de plus. Ils auraient de la place, du confort et un peu d’intimité. Par contre, l’hôtel où il avait réservé allait donner à Lucie une bien meilleure idée du luxe qu’il désirait lui offrir. Cinq étoiles, une suite. Que demander de plus ? Et puis, New York était un véritable berceau de culture et de divertissement. Ils n’allaient pas s’embêter, là-bas. Et Broadway serait au programme, bien sûr. Al avait prévu un itinéraire avec les choses à voir absolument à New York. Sur place, il verrait s’il était nécessaire de louer une voiture ou non.

"Tu as pensé à des tenues de soirée ?"

Pour un premier week-end ensemble, l’homme avait voulu quelque chose d’exceptionnel. Goûter le luxe, payer un maximum et dépenser honteusement. Des plaisirs éphémères, mais qui permettaient de se sentir vivre comme jamais.
Mais ce ne serait pas toujours comme cela. Il aimait aussi la simplicité et si ce week-end se passait bien, il était tout à fait envisageable qu’ils partent une semaine à la montagne, en Alaska ou n’importe où ailleurs.

L’Audi rejoignit assez vite l’aéroport de San Francisco et Alcide eut droit à une place réservée pour la durée de son voyage. Au moins il n’allait pas se faire piquer ses pneus. Il prit le sac de Lucie qu’il accrocha à son épaule, puis prit ses deux valises dans le coffre avant de bien verrouiller son véhicule. Le temps d’enregistrer les bagages et de patienter un peu et ils pourraient embarquer. De la poche de sa veste, Alcide sortit les deux billets pour le vol.

"Je me charge des bagages… profites-en pour te préparer à toutes les horreurs que je vais te faire subir pendant ce voyage !"

Il riait. Quelles horreurs ? Il avait bien quelques idées assez sympathiques, mais il conclut par un clin d’œil avant de se glisser dans la file d’attente pour les bagages. Vu la taille de la file, il allait en avoir pour un bon quart d’heure. Il regarda sa montre. Mouais, ça allait être bon, ils ne seraient pas en retard, ni rien. Mais attendre là, c’était pas franchement le moment qu’on attend avec le plus d’impatience quand on part en voyage, n’est-ce pas ?
L’homme avait des pensées coquines, depuis quelque temps. Il avait envie d’envoyer Lucie au septième ciel, de provoquer chez elles plusieurs orgasmes consécutifs, de lui montrer ce dont il était encore capable à son âge et ce qu’elle gagnait en choisissant un homme un peu plus expérimenté que les jeunes de son année. Mais bon, il allait falloir assurer.
Quand enfin ce fut son tour, Al déposa les bagages sur le tapis roulant. Il ne garda aucun sac pour lui. Il n’avait besoin de rien pour le vol. Juste de Lucie. La bonne femme des bagages colla les autocollants sur les bagages, puis Alcide put partir de là et rejoindre sa belle.

"Désolé… Tu as trouvé quelque chose de bien ? On peut aller tout de suite du côté des heureux voyageurs et faire un tour dans les boutiques sans taxes, si tu veux…"

Il en profiterait pour s’acheter des cigarettes. Il essayait de diminuer la clope, par égard pour Lucie, mais arrêter d’un seul coup, il n’en était pas capable. C’était sans doute son défaut le plus visible. Mais jusqu’ici, ça allait plutôt bien, même avec ça. Alcide tâchait de ne pas empester Lucie avec son tabac, il s’arrangeait pour ne pas avoir une haleine de cendre froide, mais il savait que ce n’était pas le top pour sa belle. Peut-être ferait-il mieux de ne pas acheter ici, ce serait une tentation de plus. Et puis, acheter dix paquets d’un coup, ok, c’est intéressant financièrement, mais à part ça ?
Glissant sa main dans le dos de Lucie, il l’invita à se diriger vers les portails de détection, qu’ils passèrent tous deux sans gros problème. Alcide dut juste retirer sa ceinture, ses lunettes et sa montre pour pouvoir passer.
Et une fois de l’autre côté, eh bien, il alla leur acheter à boire avant d’aller s’installer dans la salle d’attente. Le vol fut annoncé une dizaines de minutes plus tard, la voix de l’hôtesse invitant les passagers à se diriger vers les portes d’embarquement. Al eut un immense sourire et il prit la main de Lucie. Ça y était. Ils allaient partir, rien que tous les deux. Et il avait hâte !
Les deux billets vérifiés, le couple put passer dans l’espèce de tunnel qui menait aux pistes. Et ils purent embarquer, après avoir été salués par le commandant de bord et les hôtesses de l’air qui accueillaient tous les passagers. En tant que passagers de première classe, ils allaient avoir des avantages, c’était sûr et certain. Van Stexhe suivait Lucie entre les sièges, pour trouver leurs places et ses yeux ne quittaient pas le déhanchement de la jeune fille qui marchait. Mmmh… Il avait très envie de la serrer contre lui, là, maintenant, tout de suite… et de lui donner un avant-goût de ce qu’il avait préparé pour elle à New York…

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Lucie aimait bien la voiture d’Alcide elle avait hâte d’avoir la sienne quand elle aurait décidé d’en parler à son père elle avait économisé un peu s’il pouvait l’aider à payer ca serait pas mal ! Les deux avaient un bon timing elle ne savait pas depuis quand il était là, mais elle se doutait qu’elle n’avait pas du le faire attendre bien longtemps. La jeune femme l’avait tout de suite embrassé ne le laissant pas parlé s’il avait quelque chose à dire elle avait agis bien trop tôt et puis il lui avait trop manqué. S’arrêtant pour qu’ils prennent leur respiration elle le regarda avec un sourire l’entendant lui dire « my dear » elle souriait encore plus. Il venait de lui dire par la même occasion qu’elle avait le gout de la fraise c’était bien vrai et elle adorait ça pourquoi il n’aimait pas ? Pourtant monsieur était très gourmand. Bah voilà ca lui donnait déjà envie de glace ou d’un « truc à la fraise » comme il avait si bien dit !

- Je sais mais c’est parce qu’il protège mes lèvres tout comme toi ! Tu es un vrai gourmand tu le sais ça !

Dit-elle en souriant.

Il venait de prononcer « un week-end rien qu’a nous » ca lui fit chaud au cœur elle arrivait à peine à imaginer qu’ils allaient enfin se retrouver tout les deux l’un contre l’autre en se faisant surement plus que des caresses et des baisers. Il avait bien raison il fallait célébrer leur arrivée comme il se doit, mais à savoir comment il allait faire ça elle avait déjà hâte d’y être. Lucie avait tendance à être impatiente oui premier défaut ! En parlant de dessert voilà qu’il avait donné envie à la jeune fille de manger quelques chose, mais elle n’était pas du tout pressé au contraire elle pouvait bien attendre ce n’était que de la gourmandise.

Alcide se mit à l’embrasser il était accro à ses lèvres ou à la fraise qui était sur ses lèvres ? Elle aurait dit un peu des deux ! Il ne valait mieux pas s’attardait ici et puis les gens passaient parfois par là ils pourraient ce faire voir on sait jamais le baiser ne dura pas longtemps il fallait partir pour faire la route jusqu’à l’aéroport pour ne pas être en retard ! Visiter la ville, être à ses cotés et partager des moments avec lui était au programme et bien plus encore ! Quand Alcide lui demanda si elle avait prévu des tenues de soirées elle esquissa un large sourire et le regarda.

- Bien sur que oui j’ai pensé à tout.

Lucie avait pris quelques robes de soirée elle ne savait pas laquelle elle allait mettre, mais elle avait le choix cela allait dépendre d’où il allait aller si c’était un endroit normal ou plutôt soirée luxueuse, mais elle ne se faisait pas trop d’idée non plus le plus important était qu’il soit avec elle. Lucie ne savait pas vraiment ce qu’il l’attendait c’était une surprise pour elle c’était lui qui avait tout organisé et elle était toujours aussi impatiente de savoir ce qu’il avait concocté pour leur week end qui s’avérait être magique une fois de plus.

Arrivée à l’aéroport Lucie descendit et laissa son homme prendre son sac avec ses deux valises elle lui avait dit qu’elle pouvait le porter, mais bon vous savez comment sont les vrais hommes ! Ils insistent pour le porter, c’est peut être une sorte de virilité montrer qu’il est fort, costaud et qu’il peut tout faire ! Hmm elle adorait ça. Lucie avait besoin d’un homme qui la protège pas de quelqu’un qui en avait rien à foutre d’elle en gros quelques gars de l’université qui ne voulait que ce servir d’elle. Il venait de lui annoncer qu’il se chargeait des bagages et qu’il fallait qu’elle se prépare à toute les horreurs qu’il comptait lui faire subir ! C’était une blague c’est ça ? Non mais sacré Alcide & son sens de l’humour s’il commençait comme ça ! Ca n’allait pas en finir et là il la connaissait mal elle n’allait pas lâcher l’affaire selon ce qu’il comptait lui faire ! Et en plus ça le faisait rire hé bien elle aussi il ne savait vraiment pas de quoi elle pourrait être capable pour l’embêter !

- Hé !! T’es pas gentil

dit-elle en riant.

Pendant qu’il se chargea des bagages, Lucie regardait un peu autour d’elle, analysant les gens et les regardants faires parfois certaines personnes étaient assez bizarres ! Alcide revint vers elle et s’excusa il n’y avait pas de quoi voyons ! Lui demandant si elle avait trouvé quelque chose de bien, mais trouver quoi exactement ?! Puis il lui demanda s’il elle voulait faire un tour dans les boutiques ou d’aller à coté des voyageurs. Peu importe elle irait ou il voudra s’il avait quelque chose à prendre ou à faire elle pourrait le suivre elle n’avait rien à voir du moins pour l’instant.

- Euh non… Comme tu veux.

Elle le laissa glisser sa main dans son dos et allèrent ensuite dans l’avion cela venait d’être annoncé il fallait donc y aller ! Enfin…ce n’était pas trop tôt pourquoi c’était parfois si long d’attendre quand même ? Ou alors ce n’était qu’une impression ? Dis donc Alcide avait pris la première classe ?! Ce n’était pas un peu du luxe ça ? Il comptait lui en mettre plein la vue à sa petite Lucie il fallait dire et c’était bien le cas. Lucie avait pris sa main pour monter dans l’avion marchant jusqu’à qu’ils trouvent la place qui leur été réservé. Une fois installée elle esquissa un sourire tout en le regardant bêtement.

- Première classe tu m’impressionnes. Donc quand monsieur part en voyage il se paye toujours la 1ere classe ?Tu m’as manquée en tout cas et je suis très heureuse d’être avec toi là.

Elle souriait toujours rapprochant son visage du sien pour l’embrasser encore un peu. Elle se recula légèrement après ca et après quelques minutes de discussion Lucie sortit un livre pour se détendre un peu pendant le voyage trois heures vous imaginez ca allait être long quand même ? Et puis qu’est ce qu’il pourrait faire dans l’avion c’était un peu dur de trouver des activités !

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Gourmand ? Bien sûr qu’il l’était ! Il était même très gourmand, tant pour ce qui concernait les desserts bien sucrés – il avait la chance de ne pas grossir très vite car il se dépensait tout de même assez bien – que pour des situations moins alimentaires. Combien de fois n’avait-il pas ressenti cette faim de savoir, de connaissances ou cette soif de justice ? Et quand il pouvait passer du temps avec Lucie, lorsqu’il se mettait à la caresser doucement, la fringale de peau et de formes se faisait de plus en plus forte au fur et à mesure. C’était comme si Alcide avait faim d’elle, de sa peau, de son corps… Oui, on pouvait dire sans se tromper qu’il était gourmand. Mais la gourmandise n’était pas le seul des sept péchés capitaux à avoir retenu l’attention de l’homme, si vous voulez tout savoir. La luxure, il aimait cela aussi, bien que ces derniers temps il se soit quelque peu assagi dans ce domaine. La colère ? hum… ça lui arrivait, mais il n’était pas colérique au point que ça en devienne un défaut, chaque colère était justifiée et justifiable. Quant aux quatre autres péchés capitaux, il y avait un moment que van Stexhe avait oublié desquels il s’agissait. Alors autant dire qu’il composait surtout avec la gourmandise et la luxure, à petites doses.

De toute manière, la jeune fille allait découvrir elle-même tout ce qu’il y avait à découvrir, ce n’était pas la peine de lui mâcher le travail. Alcide avait donc répondu à la remarque par un sourire et la route jusque l’aéroport avait continué avec des conversations sur un ton léger.
Du parking à l’avion, il ne s’était pas passé grand-chose, l’essentiel viendrait après, c’était certain. Al se demandait quels vêtements et sous-vêtements la demoiselle avait choisi d’emporter. C’était de la curiosité, mais aussi une question pratique. Allait-elle être aussi attirante qu’il l’espérait ? Avait-elle prévu quelque petite attention charmante pour lui ? Allait-il pouvoir profiter de quelques surprises ? Toutes ces interrogations laissaient planer un certain mystère sur ce qui allait pouvoir se passer ce week-end… et cet aspect imprévu, inattendu et tout à fait incertain, ça ne manquait pas de charme.
Van Stexhe pensait à tout cela en montant dans l’avion. Et il y pensait encore une fois que Lucie et lui se furent installés. Face au sourire et au regard dubitatif de la jeune fille, il eut un sourire en coin.

"La première classe, c’est plutôt inhabituel… juste pour cette occasion spéciale, en fait. Mais si tu veux, la prochaine fois, j’essayerai d’avoir des places dans la soute à bagages… Moi franchement, je me fiche un peu du confort, tant que tu es avec moi."

Ainsi il lui avait manqué ? ça, c’était plutôt sympa… Et le fait qu’elle soit heureuse d’être là avec lui, ça n’était pas plus mal non plus.
Elle l’embrassa et il apprécia à nouveau ce contact. Quand elle recula un peu, ils discutèrent en attendant le décollage. Et une fois l’avion dans les airs… eh bien, Lucie sortit un bouquin. Alors ça allait être comme ça ? trois heures de vol en ayant l’impression d’être seul ? Autant dormir alors… Alcide sortit son iPod, posa la tête sur le siège et ferma les yeux.
Il posa la main sur la cuisse de Lucie, mais il s’en tint là. Il aurait volontiers cherché à faire un peu plus que simplement ce geste, mais même en première classe où on avait droit au confort et à un peu d’intimité, il y avait des gens autour d’eux. Aucun visage connu, Dieu merci. Toutefois, on pouvait les voir. Et sur trois heures de vol, il y avait tout de même moyen de s’amuser un peu. Au bout d’un moment qui lui sembla assez long quand même – Alcide avait eu le temps d’écouter quelques chansons, peut-être une dizaine ou une quinzaine, en réalité –, l’homme retira ses écouteurs et se pencha vers Lucie pour lui murmurer quelques mots.

"T’es obligée de lire maintenant ? Lu’, on est tous les deux, on peut profiter de ce temps de vol…"

Van Stexhe avait retiré sa veste, qu’il avait pliée et posée sur ses genoux. Il déposa un baiser sur la joue de la jeune fille et lui prit la main.

"On peut lire à deux… et j’ai une idée assez sympa pour corser la lecture… Pose ton sac sur tes genoux, tiens ton livre d’une main. Je prends l’autre côté… et ça nous fait chacun une main libre… Si tu vois ce que je veux dire…"

Bon, c’était peut-être un peu bizarre de proposer cela comme ça, mais être dans les airs, ça avait toujours donné des idées à l’homme. Et puis, ils avaient du temps à tuer, non ?

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Alcide venait de dire que c’était inhabituel qu’il prenne l’avion en première classe et il avait qualifié ça « d’occasion spéciale » Donc cela voulait dire qu’elle était spéciale ? Trop adorable cet homme là, mais bien vite Lucie fronça les sourcils et souriait en même temps sachant qu’il plaisantait.

- Non ca va aller n’abusons tout de même pas !

Il manquait plus que ça et puis de tout de façon il ne pourrait pas rentrer dans la soute à bagages il pouvait toujours rêver ce n’était pas deux immigrés qui se cachait pour aller quelques part quand même !

Après avoir discuté un peu Lucie avait décidé de prendre un bouquin parce qu’elle avait envie de lire comme toujours, pendant ce temps Alcide écoutait de la musique elle sentit soudainement une main se poser sur sa cuisse et tourna la tête en le regardant souriant. Elle reprit sa lecture et au bout d’un moment elle le sentit se coller un peu à elle lui murmurant quelques choses. Lucie arrêta de lire et le regarda toujours en souriant il lui avait demandé si elle était obligé de lire maintenant parce qu’ils étaient tout les deux et qu’il pouvait profiter du temps de vol c’est vrai que d’un coté ils pourraient faire quelques chose au lieu qu’elle lise en le laissant dormir avec sa musique.

Sentant le baiser sur sa joue elle serra sa main contre la main et l’entendit poursuivre sans répondre pour le moment elle se contentait de l’écouter. Ce qu’il dit la fit rire sur le coup, parce qu’au début elle avait cherché à comprendre ce qu’il pouvait bien raconter !

- Très bien je vais poser ce livre.

Elle posa le livre sur le coté et le regarda rapprochant son visage du sien pour l’embrasser langoureusement. L’avion c’était toujours un peu chiant elle ne savait pas quoi faire pour qu’ils puissent ce divertir…Quoi qu’il y avait les baisers…, mais ils allaient bien trouver autre chose aussi elle comptait sur lui.

- Alors qu’est ce qu’on fait ?

Dit-elle en murmurant d’une voix sensuelle et chaude dans le creux de son oreille.

Elle caressait encore sa main posant sa tête sur l’épaule d’Alcide elle remonta un peu pour l’embrasser un peu dans le cou attendant une réponse de sa part.

Invité

Si être dans l'avion était déjà une étape importante, il était clair que tout allait accélérer une fois qu'ils seraient à New York. Ils pouvaient donc mettre à profit le temps que durait le vol pour mettre au point certaines choses, peut-être pour que Lucie fasse part à Alcide des endroits auxquels elle tenait absolument à se rendre, ou bien pour que tous deux se reposent avant une soirée qui durerait toute la nuit... mais sur le moment, van Stexhe, avait plutôt envie de ne pas dormir. S'il s'était écouté, il aurait carrément proposé à Lucie de le rejoindre dans les toilettes de l'avion d'ici quelques minutes... mais non, ils n'allaient pas faire ça ici, quand même. Surtout pas alors qu'une belle suite confortable et luxueuse les attendait patiemment à New York.

Ils pouvaient s'amuser un peu, en réalité. De manière saine (ou pas), mais en tout cas, rester assis en chien de faïence, il n'en était pas question. Ils pouvaient parler tranquillement, ils pouvaient profiter d'un peu de calme autour d'eux pour faire quelques projets, pour planifier peut-être aussi des choses très importantes - mais il valait mieux ne pas penser maintenant à ce qu'ils diraient à Samuel ni à la manière dont ils allaient lui dire - ou bien jouer les sales gosses et faire des bêtises avec ce poids pesant de la crainte d'être vus. Un poids pesant et plaisant, en réalité...

Lucie posa son livre et il y eut un baiser. Un baiser qui fut suivi d'une question qui eut le don d'éveiller en l'homme une sensation bien connue, celle qui vous envahit quand vous savez que vous allez faire une connerie, mais que vous voulez la faire tout de même, juste pour s'amuser un peu. Al eut un petit rire, puis il sentit un bisou dans son cou. Il hésita juste une seconde, puis plaça la main gauche près de l'oreille de Lucie, avant de se pencher vers elle pour lui chuchoter dans le creux de l'oreille ce qu'il avait en tête.

"On peut parler... avec les mains..."

Et après avoir dit cela, sa main descendit lentement, naturellement, le long de la joue plus le long du cou de la jeune fille. Il effleurait la peau du bout de l'index, traçant les contours de ce corps qu'il brûlait d'envie d'étreindre en une union complète. Son index parvint à l'épaule et suivit la direction de la poitrine, sur laquelle il glissa une première fois avec toute la délicatesse et toute la douceur du monde.

"Alors, on tente ? Le premier qui se fait choper par l'hôtesse a un gage..."

Un sourire coquin, un sourcil arqué, Alcide avait l'air d'être un sale gamin, sur le moment, prêt à faire un mauvais coup.

Invité

Malgré le fait qu’elle voulait lire son livre tranquillement elle ne pouvait pas laisser Alcide comme ça et puis elle le préférait à son livre quand même. L’entendent lui chuchoter qu’ils pouvaient parler avec les mains la fit froncer les sourcils un instant avant de corriger ce qu’il venait de dire.

- Non on peut « toucher » avec les mains

Dit-elle en souriant.

Du coup Alcide en profiter pour balader la main sur son corps jusqu’à atteindre sa poitrine elle le laissa glisser sa main et garda sa tête contre lui pour l’embrasser encore une fois dans le cou. Il lui demanda s’ils pouvaient tenter et le premier qui se ferait prendre par l’hôtesse aurait un gage. Elle n’avait jamais joué à ce genre de chose, mais s’il insistait ça pourrait être marrant.

- D’accord ca marche ! Prépare-toi à perdre alors…

Elle l’embrassa et caressa son visage descendant sur son torse tout doucement, laissant ses mains se faufiler jusqu’à son pantalon. Elle glissa sa main dans son pantalon touchant son boxer elle l’embrassa à nouveau dans le cou. Il voulait jouer à ce jeux bah elle ne comptait pas ne toucher que son torse non plus elle allait l’exciter comme il fallait. Quand elle vit l’hôtesse passer elle prit le livre et le fit tomber sur lui pour cacher sa main. Il n’avait pas dit qu’ils ne pouvaient pas s’aider avec quelques choses pour cacher ce qu’ils étaient en train de faire.

Invité

Sa veste pliée sur ses genoux, la main baladeuse se promenant sur la poitrine de la jeune fille, Alcide découvrait une autre facette de Lucie. Elle qui avait l’air d’être l’innocence incarnée avait finalement des initiatives plus osées que ce que l’homme avait cru dans un premier temps. Enfin, entendons-nous bien, il avait déjà eu un petit aperçu trois semaines plus tôt, quand il s’était retrouvé dans son canapé avec une jolie Lucie presque à califourchon sur lui. Ce soir-là, leur premier soir, en fait, il s’en était fallu de peu. Van Stexhe avait dû, ou plutôt il avait choisi de mettre un frein aux ardentes déraisons qui les rendaient tous deux fous de désir. L’homme ne voulait pas d’une simple histoire de fesses. C’était de là que venait sa patience. Coucher le premier soir, ça aurait tout gâché entre elle et lui. Il voulait mieux que cela… parce qu’elle valait mieux que cela.

"Je n’aurais pas mieux dit… mais tu sais à quel point je peux être troublé, parfois. Mettons ça sur le compte d’une aphasie temporaire…" dit-il après que Lucie ait rectifié « parler » par « toucher ».

Bien sûr que le verbe « toucher » convenait mieux, mais tout cela, le toucher, c’était du langage non-verbal, non ? Alcide avait choisi un autre verbe pour ne pas être trop cru avec l’emploi de termes connotés. Ceci dit, l’idée de l’aphasie temporaire pouvait avoir un côté très sympathique. Employer un mot pour un autre, ça donnait souvent lieu à des moments très drôles dans la vie. Alors ce soir, il allait vouloir lui faire l’album, ils prendraient peut-être une danse ensemble, iraient au raccourci pour déguster ensemble un bon petit peignoir… non, c’était un peu bizarre ça. Les mots « amour », « douche », « restaurant » et « plat » sonnaient tout de même bien mieux. Au diable l’aphasie imaginaire.
Après tout, tout cela n’avait aucune importance. Ce n’étaient que des mots. Ce qui importait le plus pour le moment, c’était Lucie, ses baisers sur ses lèvres, dans son cou… et sa main qui s’aventurait sans faire de manières dans le pantalon de l’homme, se baladant tranquillement sur son boxer, geste que la jeune fille cacha grâce à son livre. Geste aussi qui surprit Alcide. Dès qu’il avait senti la main de Lucie se poser sur le tissu de son sous-vêtement, le professeur avait ouvert tout grand les yeux, puis les fameux papillons s’étaient fait ressentir dans son bas-ventre. Et il avait souri. La belle Française était moins innocente que ce qu’elle avait laissé croire et le moins qu’on puisse dire, c’était qu’elle avait l’étoffe d’une gagnante.

"… Je constate que tu n’as pas peur de… prendre les choses en main. Mais je ne m’avouerai vaincu que si je le suis, Lucie, et mon jeu sera sans pitié !"

Lui, de sa main, s’était contenté de caresses, de gestes doux qu’il pensait titiller Lucie, mais ce n’était pas comme cela qu’il allait gagner à leur petit jeu. Il fallait faire plus, oser plus… elle osait bien, elle.
Alcide se cala bien dans son siège et embrassa Lucie, il fit descendre sa main en même temps et, à l’instar de sa chère et tendre, il la dirigea vers le pantalon, dont il ouvrit le bouton et la braguette, pour avoir plus de liberté de mouvement. La baladeuse se glissa alors sous le jean, s’aventurant sur un tissu plus fin, plus léger, qui laisser deviner bien des trésors… Il l’embrassait maintenant à pleine bouche, n’hésitant pas à laisser ses doigts faire plus bas ce qu’ils avaient à faire, notamment de menus massages délicats de plus en plus ciblés vers ce que les Romains de l’Antiquité surnommait « l’Antre de Vénus ».

"De la dentelle ? J’adore ça…"

Il avait prononcé ces mots tout en reprenant un peu sa respiration. Et ses esprits. Car il n’était pas évident de se concentrer sur ce qu’il était censé faire alors que Lucie avait trouvé immédiatement son point faible à ce jeu-là…
Mais il n’eut pas le temps de faire tout ce qu’il avait dans l’idée de faire. Il devait être écrit quelque part que van Stexhe allait perdre. Car l’une des hôtesses, passant près de lui dans le couloir séparant les rangées de siège, le fusilla du regard. Et il n’était pas difficile de savoir ce qu’elle avait pu ou cru voir, à vrai dire… L’hôtesse toussota, comme pour faire comprendre son indignation.

"Hum. Mademoiselle, un café ou un chocolat chaud, peut-être ?"

Comme un gamin pris en faute, Alcide baissa les yeux et tâcha de garder un air digne. L’hôtesse l’avait regardé de manière si noire qu’il n’osait même pas la regarder. Quant à Lucie, elle n’avait pas arrêté pour autant de visiter son pantalon. Comment voulez-vous qu’un homme puisse se sentir à l’aise dans une situation pareille ? L’hôtesse était tellement indignée qu’elle ne lui proposa rien. La garce. Et quand elle s’éloigna, Al se pencha vers Lucie.

"Tu t’es entraînée ou quoi ? Non mais tu as vu comment elle me regardait ? J’ai l’air d’un vieux pervers…"

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