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Un gamin hyperactif et violent ne peut que donner un adulte hyperactif et violent

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MessageSujet: Un gamin hyperactif et violent ne peut que donner un adulte hyperactif et violent Un gamin hyperactif et violent ne peut que donner un adulte hyperactif et violent EmptyDim 3 Avr - 14:36

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Vendredi soir, dans un bar. Quelques Guiness dans le nez, quelques whisky également. « Tu crois vraiment qu'elle craque après les gamins comme toi ? » Je fronçais les sourcils en fusillant l'homme du regard. Je déteste qu'on me rappelle que je peux paraître jeune physiquement, surtout au niveau du visage. « Craquer sur un gamin, ça a toujours beaucoup plus de classe que craquer sur un gros porc. » Qu'est-ce qu'une aussi jolie femme fait avec cette armoire à glace tatouée, cet homm macho, possesseur de la barbe du Père Noël ? Non mais sincèrement ? J'aime bien les bikers. Les gentils bikers. Et lorsque je sentis ses grosses mains se plaquer violemment contre ma cage thoracique, me coupant l'espace d'un instant le souffle, je compris que lui, ne serait pas mon ami. Qu'il soit plus imposant que moi ne me faisait pas peur. Et c'est la raison pour laquelle je me ruais sur lui pour l'asséner de coups. Coups qu'il me rendit.

Quelques heures plus tôt...

« Il paraît évident que vous en voulez à votre fiancée, car vous l'aimez, et en vous unissant avec elle, il est clair que vous renoncez à l'envie de retourner chez vous, en Irlande, pour y retrouver vos racines, votre famille. » Je fronçais les sourcils, observant le psychologue, les bras croisés sous mon torse. « Si c'était ça, j'en voudrais à mes gosses aussi. Car même seul, je ne retournerais jamais en Irlande alors que les jumeaux restent ici avec leur mère. » Il secoua négativement la tête. « Oui, effectivement, mais dans la mesure où vos enfants sont jeunes, vous pensez avoir le commandement sur eux. Votre fiancée, elle, ne vous suivra pas si elle n'en a pas envie. » Quelle idée d'aller voir un psychologue ? Maria avait lancé cette idée en voyant que je n'étais pas du tout dans mon assiette. « Vous avez toujours rêvé de retourner en Irlande. Mais ce désir s'est accentué depuis quelques temps. Vous avez perdu votre frère, il est logique que vous vouliez retrouver votre famille pour la soutenir. Vous souhaitez aussi finir vos jours là-bas. » Si la brunette entendait les propos du psy, elle serait totalement énervée. Nous continuâmes à parler, même si sincèrement, je restais très sceptique face à ce qu'il disait. Je l'observais toujours avec arrogance. Nous vînmes à parler de mon hyperactivité, de ma violence, et de mon impulsivité. « Le fait que vous vous montriez violent ces derniers temps est bien entendu la haine que vous pouvez ressentir depuis que vous avez fait votre arrêt cardiaque, et depuis la perte de votre frère. Néanmoins, même avant cela, vous dites avoir déjà eu recours un grand nombre de fois aux mains. Vous avez ouvert votre casier judiciaire jeune. C'est l'hyperactivité. Vous n'avez jamais pris des médicaments pour vous calmez ? » Je secouais négativement la tête, tout en claquant mes doigts contre l'accoudoir du fauteuil, dont le bruit semblait agacer le psy. « Il serait peut-être tant de vous en prescrire. » Je levais les yeux au plafond. Comme si ça allait m'aider ! Si c'était aussi utile, il n'y aurait plus d'hyperactifs sur terre. Au final, il en conclut que j'en voulais à Maria, tout autant que je pouvais l'aimer, que j'étais tombé dans une dépression et que mon hyperactivité n'aidait franchement pas.


Il était difficile de voir qui avait le dessus. Une fois c'était lui. Une fois c'était moi. Et en vue de la violence de nos coups, personne n'osait intervenir. Ainsi, je ne fis pas attention au barman qui appelait les policiers. Mon ennemi se releva, et me donna divers coups dans l'estomac, me faisant gémir de douleur. Et, lorsque je trouvais une petite feinte pour me relever, sans réfléchir, j'attrapais une bouteille vite et l'écrasais violemment dans son dos, ayant uniquement conscience du fait que si j'avais visé la tête, ça aurait pu mal finir. Il s'écroula finalement sous mes yeux alors que je respirais bruyamment, jusqu'à ce qu'on m'attrape avec violence, qu'on me plaque la tête contre le comptoir et qu'on me passe les menottes. On fit de même à mon rival au moment où il se releva. Nous voilà tous les deux embarqués au poste de police.

Placé derrière les barreaux, assis sur un banc avec d'autres personnes en garde à vue, je téléphonais à Maria. Je glissais ma main contre mon arcade droite, qui me donnait l'impression de brûler. J'en essuyais le sang. « Chérie, je suis... en garde à vue. Ça serait sympa si tu pouvais venir me chercher... » Et comme j'avais l'impression qu'elle allait sagement me laisser à cet endroit toute la nuit, je précisais. « Sinon... apporte moi mes médicaments s'il te plaît. » Ben oui, fallait bien que je les prenne.

De longues minutes plus tard, après avoir difficilement troqué un jeux de cartes contre un chewing-gum avec un gardien, mes colocataires de cellule s'étaient placés devant moi alors que je m'amusais à leur faire des tours de magie. Et oui, on s'amuse comme on peut. Mais stop aux préjugés, ces types sont très sympas !
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MessageSujet: Re: Un gamin hyperactif et violent ne peut que donner un adulte hyperactif et violent Un gamin hyperactif et violent ne peut que donner un adulte hyperactif et violent EmptyDim 3 Avr - 19:33



      Maria O'Berkeley
      & Edward O'Malley


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    Depuis l'anniversaire de Maria, précisément le 22 Mars, onze jours après la naissance d'Aaron, rien n'allait plus entre Edward et la brunette. Et le terme « rien » semblait maigre face à la situation. Maria avait eu beaucoup de mal à accepter l'évidence : Edward n'avait pas arrêté de fumer et lui avait donc pleinement menti. Ensuite, elle n'était pas facile à vivre non plus, ayant une peur bleue d'un nouveau contact physique avec son compagnon. Pourquoi, vous demanderez-vous. Bien souvent, les femmes perdent toute confiance en elle après l'accouchement se trouvant affreusement laide, et ayant un peu peur d'un nouveau rapport avec leur compagnon alors que cela peut faire des mois que rien ne s'est passé. Cette situation dans laquelle était plongée le couple O'Malley-O'Berkeley n'avait rien de nouveau. Rien qu'Ève, la sœur de Maria avait vécu la même situation avec Dimitri son époux lors de la naissance de Noah, leur fils. A vrai dire, la nouvelle maman en avait discuté quelque peu avec sa petite sœur pensant que cette dernière pourrait lui donner de bons conseils comme pour essayer d'arranger les choses avec Edward, mais malheureusement Ève ne fut pas d'un grande aide puisqu'elle se contenta de dire que rien n'allait plus non plus entre Dimitri et elle, bien qu'ils puissent s'aimer comme cela n'était pas permis en ce bas monde. Pire que tout, le mot divorce avait fait son apparition dans la discussion entre les deux femmes O'Berkeley, il y avait donc de quoi s'inquiéter pour Ève et Dimitri. « J'ai peur qu'il voit quelqu'un d'autre, Maria. » La brunette n'en était tout simplement pas revenue d'entendre sa propre sœur lui dire une chose pareille, cela semblait tellement..improbable venant de Dimitri. Maria avait d'ailleurs fait tout son possible pour rassurer Ève en lui faisant comprendre que son mari n'était pas du tout ce genre d'homme et que tout irait avec le temps. Il fallait simplement laissait du temps au temps comme dit le proverbe. Bref, voilà pourquoi Maria pouvait finalement dire que sa discussion avec sa petite sœur n'avait aboutie en rien en sa faveur pour le coup, elle avait finie par remonter le moral de sa sœur, comme elle l'avait d'ailleurs toujours fait en réalité.

    Vendredi soir, allongée sur le canapé, Maria lisait un roman, seule dans le salon. Faldo et Tiago étaient en train de dormir dans l'entrée. Les températures commençaient vraiment à remonter à San Francisco et les chiens trouvaient dorénavant plus intéressant de dormir sur le sol carrelé de l'entrée plutôt que sur le parquet du salon, pourquoi pas après tout.
    Elle lisait la 310ème page de son roman. A vrai dire, il ne lui restait plus qu'une quinzaine de pages à lire avant d'en avoir terminer avec ce roman-ci. Mais elle n'avait aucune envie de le terminer. L'histoire lui semblait si belle, si vraie, si romantique. Non, Maria n'avait pas changé et aimait toujours autant lire des romans à l'eau de rose en une seule fois.
    Soudain, alors qu'elle tournait la page, le téléphone se mit à sonner. Qui pouvait bien appeler à cette heure chez elle ? Certainement pas ses parents, ils dormaient sans doute. Les parents d'Ed ? Peu probable au vu du décalage horaire. L'hôpital ? Oh mon dieu, était-il arrivé quelque chose à Aaron ? Posant son livre à l'envers sur le canapé, Maria se saisit du téléphone et répondit. C'était Edward. Pour lui annoncer quoi ? Monsieur venait de se faire arrêter. Arrêter ! Non mais il lui aura véritablement fait tout et n'importe quoi depuis quelques semaines. Maria qui pensait bêtement que la naissance d'Aaron changerait les choses. Et bien non, en réalité cela ne faisait qu'empirer la situation. Un simple « J'arrive. » et dix minutes plus tard Maria réveillait sa fille qu'il lui était impossible de laisser seule à la maison. La petite en pyjama se laissa attacher dans la voiture par sa mère et s'endormit aussi rapidement que sa mère avait pu la réveiller quelques minutes auparavant.

    Commissariat.
    Ambre dans ses bras, sa tête posée contre l'épaule de sa mère, Maria cherchait des yeux un agents de police non-occupé qui serait en mesure de lui expliquer la situation par rapport à son compagnon. Et fort heureusement pour elle, un homme en uniforme, dossier à la main vînt vers elle lui demandant si elle avait besoin d'aide. Maria lui expliqua alors la raison de sa présence ici et l'homme lui sourit en lui montrant le dossier qu'il tenait entre ses mains. Celui d'un certain Edward O'Malley.

    « Agression, état d'ébriété important. Il en tient une belle là, votre mari. »

    Elle allait le tuer. S'arrangeant avec le policier en lui exprimant ses sincères et plus plates excuses tout en lui promettant de payer toute la casse, Maria eut la chance d'obtenir la remise en liberté d'Edward. Heureusement que l'agent avait eu pitié de la situation en observant la petite Ambre dormir à poings fermés contre sa mère.

    « O'Malley, dehors. Vous remercierez votre femme. »
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MessageSujet: Re: Un gamin hyperactif et violent ne peut que donner un adulte hyperactif et violent Un gamin hyperactif et violent ne peut que donner un adulte hyperactif et violent EmptyDim 3 Avr - 20:11

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« Choisis une carte. » L'homme en prit une, la montra aux autres, et la garda dans les mains. J'approchais le paquet de mon oreille. Le battait. « Le paquet me dit qu'il manque une carte... noire. » Je tournais la tête. On acquiesça d'un simple signe. Je recommençais. « Le paquet me dit qu'il manque... une figure ? » Là, je sentis les faces s'étonner. Une troisième fois. « Le paquet me dit qu'il manque une dame de trèfle. » Une forte exclamation dans la cellule. « Oh GOD ! Comment il a fait ça ?! » Compter les cartes. Tromper les yeux des spectateurs. Être habile avec ses mains. Quelques secrets pour devenir un bon magicien. Et voilà qu'on me réclamait divers tour de magie, comme si j'étais face à des enfants de cinq à dix ans. Encore et toujours de nouvelles exclamations. Oui, quand on est derrière les barreaux, autant se faire des amis, plutôt que des ennemis. C'est une question de vie ou de mort.

« O'Malley, dehors. Vous remercierez votre femme. » Je tournais la tête vers le policier. J'avais eu le temps de bien dé-saouler ici. Mes compagnons de garde à vue firent une moue déçue. Je déposais le paquet de cartes sur une chaise. « Entraînez-vous, si un jour je dois revenir ici. » Petit sourire en coin, même si je savais que là, j'allais en prendre pour mon grade. Et je sentais que je n'allais même pas avoir le temps de m'expliquer qu'elle allait se jeter à mon cou, non pas pour m'embrasser, mais plutôt pour me tuer, m'arracher la tête ou je ne sais quoi d'autre. On m'ouvrit. Je sortais. « Elle a l'air en pétard ? » L'homme me regarda et hocha la tête avec une expression que je discernais assez mal. Comme si... comme s'il regardait avec pitié un condamné à mort prêt à monter sur l'échafaud.

« On ne vous en tiendra pas énormément rigueur dans la mesure où l'homme avec qui vous vous êtes battus à l'habitude de déclencher des bagarres dans les bars lorsqu'il a trop bu. Mais ça ne vous donne néanmoins pas le droit d'entrer dans son jeu de provocation. Il faut garder son sang froid vous savez. » Je hochais la tête. « Oui, ça, je le sais. Sa copine vient me parler, on discute, on s'entend bien, elle me drague, et ensuite son bouledogue de petit ami arrive pour me chercher des ennuis. » Du coin de l'œil je vis l'homme sourire, avant d'afficher un air beaucoup plus sérieux en voyant Maria entrer dans notre champs de vision. Mes yeux bleus se posèrent avant tout sur Ambre. Cette dernière était en train de dormir dans les bras de Maria. Bon, j'avais chier pour le coup, mais je n'étais pas en tord pour la bagarre. Si seulement elle acceptait de m'écouter et de bien vouloir comprendre la situation dans laquelle je me suis trouvé. « Bon, j'espère que je ne vous reverrais plus jamais ici O'Malley. » Il me donna néanmoins une tape amicale sur l'épaule.

Puis me voilà en train de m'approcher de Maria comme un gamin que sa mère récupère après qu'il est fait une énorme bêtise. « Désolé... », murmurais-je alors que je me tenais face à elle. « Laisse moi t'expliquer... »
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MessageSujet: Re: Un gamin hyperactif et violent ne peut que donner un adulte hyperactif et violent Un gamin hyperactif et violent ne peut que donner un adulte hyperactif et violent EmptyDim 3 Avr - 20:51



      Maria O'Berkeley
      & Edward O'Malley


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    Maria était, en plus d'être en colère, très déçue du comportement de son compagnon. Pourquoi s'était-il battu ? Elle s'en fichait comme de l'an quarante. Les faits étaient clairs : il s'était battu en étant ivre et avait terminé sa course au commissariat. Sinon ? Oh, il était père de quatre enfants, professeur d'Histoire-Géographie et futur mari d'une des femmes les plus importantes de l'état de Californie. Rien de bien grave après tout. Non mais sérieusement, quel âge avait-il ? Certes Alan était mort et Edward avait énormément de mal à accepter la disparition de son frère et jamais Maria ne lui ferait un quelconque reproche vis-à-vis de cela, mais tout de même ! Avait-il besoin d'agir de la sorte maintenant qu'ils avaient un nouvel enfant ? En prime, Ambre commençait à réclamer son père le soir, qu'il lui raconte une histoire, seulement soit il sortait, soit il bossait. Dans les deux cas, il n'avait apparemment pas assez de temps pour raconter une simple histoire à leur fille.

    Le tout étant que le comportement d'Edward avait mené ce dernier dans les locaux de la Police dont Maria était heureusement en train de le faire sortir. Qu'aurait-il fait si Maria avait refusé de venir le chercher ? Il aurait eu l'air malin à appeler Alcide au vu de l'heure, ou Sarah. Enfin bref, de toute façon, ce n'était pas bien compliqué et Maria n'avait pas à se poser la question puisqu'elle se trouvait dans ce fichu commissariat pour venir chercher Edward. D'ailleurs, en parlant du loup...

    « Tu te tais ! »

    Lui dit-elle d'un ton clair, net et précis. Elle ne voulait rien entendre venant de lui, pas maintenant, pas à cette heure, pas après qu'il l'ait fait déplacer pour réparer ses conneries. Car c'en était une belle, de connerie là. Lui faisant simplement signe de la suivre en tournant les talons vers la sortie, Maria irritée installa de nouveau sa fille dans le siège enfant à l'arrière, l'attacha et l'embrassa sur le front s'excusant de cette façon de lui faire vivre tout cela ce soir. Ambre n'avait pas à devoir subir toute cette situation, et malheureusement elle n'avait pas le choix. Pauvre petite puce. Refermant avec douceur la porte de la voiture, Maria alla prendre place côté conducteur, s'attacha et attendit qu'Edward soit prêt pour démarrer le véhicule. Elle n'arrivait pas à croire que tout ceci leur arrivait.

    Démarrant la voiture, Maria la direction non pas de Richmond mais de Sunset, ce qui les mena alors jusqu'à l'appartement d'Edward. Il était temps de prendre une décision. Et pour le bien être de leurs enfants, et son bien-être à elle aussi, Maria devait faire ce qu'il y avait de mieux pour tout le monde, et cela ne serait nullement pour plaire à Edward. Il ne fallait pas croire, cela n'était pas non plus pour plaire à la brunette, bien au contraire même.

    Une fois arrivée depuis l'immeuble où vivait auparavant Edward, Maria se gara, et arrêta sa voiture. Regardant droit devant elle, la brunette prit sur elle pour tenir bon et aller jusqu'au bout des choses, il n'était pas temps de reculer, elle ne pouvait plus reculer de toute manière. Cette situation ne pouvait plus continuer ainsi.

    « Ça ne peut plus continuer. Je ne peux plus continuer comme ça. Je suis désolée. »
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MessageSujet: Re: Un gamin hyperactif et violent ne peut que donner un adulte hyperactif et violent Un gamin hyperactif et violent ne peut que donner un adulte hyperactif et violent EmptyDim 3 Avr - 21:28

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« Tu te tais ! » C'était à prévoir. Maria ne voulait pas m'écouter. Elle semblait en avoir assez de mes excuses, même si cette fois-ci, je n'étais réellement pas en tord. Enfin, si, uniquement dans le sens où j'avais trop bu. Sinon, ce n'était pas moi qui avait cherché la bagarre avec ce type. Et, quand vous avez déjà un casier judiciaire, même pour une infraction commise dans un autre pays, on vous traite beaucoup plus mal. Logique me direz-vous. Oui... Un soupir s'échappa de mes lèvres. Je tentais de faire en sorte que la brunette veuille bien m'écouter. Mais il n'y avait rien à faire. Elle saturait. J'arrivais presque à la comprendre.

J'entrais dans la voiture, côté passager, bien évidemment, dans la mesure où, même si je n'étais plus ivre, je gardais de l'alcool dans le sang. Et ça me donnait plus envie de dormir qu'autre chose. Je gardais un petit œil sur Ambre qui dormait à poings fermés. Je m'en voulais terriblement. Il fallait que je me calme oui. Le psychologue avait raison au final. Il était peut-être grand temps que je prenne des médicaments pour me rendre moins nerveux. Mon couple était sérieusement en train d'en pâtir. Les lumières de la ville en pleine nuit m'éblouissaient. Et je compris la gravité de l'évènement, quand je remarquai que Maria prenait la route de Sunset District, c'est à dire le lieu où se trouvait mon ancien appartement que je n'avais d'ailleurs pas rendu, mais que j'avais été sur le point de faire.

Et là, mon cœur se mit à battre la chamade. J'avais l'impression d'être un chien qu'on ne veut plus que l'on souhaite abandonner sur le bord d'une autoroute. Ou bien un chien enragé que l'on emmène au vétérinaire pour le piquer et s'assurer qu'il ne fera plus jamais de mal à personne. Mais je ne disais mot. Je ne voulais pas alarmer Ambre. Je me contentais de fixer la bague de fiançailles qu'elle portait à son doigt. C'était fini. Au final, peut-être que cette dernière en sera un peu plus heureuse. Je passais ma main sur mon visage, rencontrant une des blessures physiques de la soirée. « Ça ne peut plus continuer. Je ne peux plus continuer comme ça. Je suis désolée. », m'avoua Maria après avoir garé la voiture. Je continuais de regarder en face de moi. Comme si je venais de perdre le goût de tout. Je n'étais pas énervé. Enfin si, un peu contre moi-même en fait. Un peu contre la brunette de m'abandonner ainsi, même si au final, je l'ai bien mérité. Je ressentais un frisson me parcourir tout le corps, y comprit le visage. « J'ai tout fichu en l'air, n'est-ce pas... ? », murmurais-je tout en tournant la tête vers la brunette afin de croiser son regard. Je sentais bien que ça la blessait de devoir en arriver là. Mais elle était assez forte pour prendre conscience qu'au final, c'était la meilleure solution qu'elle pouvait prendre.

Mes yeux se perdirent dans les siens. « Je suis désolé pour tout Maria. Désolé de te faire subir tout ça. Mais finalement... c'est peut-être mieux ainsi. Je... je n'arriverais plus à te faire de mal maintenant. Sache juste que... ça n'a jamais été intentionnel. » J'avalais difficilement ma salive avant de passer ma main dans mes cheveux, avec une expression perdue sur le visage. Je ne voulais pas la dissuader de rompre avec moi. Je me disais qu'au final, je ne la méritais pas, et même si ça lui faisait mal de prendre ce genre de décision, je savais que d'ici quelques temps, c'est un énorme poids qui partira de ses épaules. Je me mordillais la lèvre inférieure, n'ayant pas envie de verser une seule larme devant elle. Puis j'appuyais sur le bouton rouge servant à retirer la ceinture de sécurité. Je me penchais vers Maria, approchais mon visage du sien. « Je t'aime et... merci de m'avoir sorti de là. » Je lui adressais un vague sourire forcé, plus emprunt de tristesse qu'autre chose. Puis je déposais mes lèvres sur les siennes, dans un baiser d'adieux. Un baiser tendre, délicat, amoureux, délicieux et bref. J'avais du mal à prendre conscience que c'était la dernière fois que je goûtais à ses lèvres. J'aurais voulu arrêter le temps pour pouvoir en profiter pour toujours.

Et quand je reculais mon visage du sien, je la regardais de nouveau dans les yeux et murmurais. « Je viendrais chercher Tiago et mes affaires demain. »
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MessageSujet: Re: Un gamin hyperactif et violent ne peut que donner un adulte hyperactif et violent Un gamin hyperactif et violent ne peut que donner un adulte hyperactif et violent EmptyDim 3 Avr - 21:59



      Maria O'Berkeley
      & Edward O'Malley


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    Non, elle ne faisait pas ça avec plaisir. Oui, elle souffrait déjà de la situation. Mais Maria n'avait plus le choix, les choses ne pouvaient malheureusement plus continuer de cette manière. Ce n'était tout simplement plus possible. Edward dérapait beaucoup trop en ce moment, et elle ne savait tout simplement plus quoi faire pour lui venir en aide. Elle avait tenter d'être compréhensive, rien à faire. Elle avait essayer de le soutenir, ça avait également échoué. Que pouvait-elle faire de plus ? Accepter de le voir se détruire la santé en allant se souler souvent la gueule au bar, de fumer de nouveau ? Non, navrée, mais Maria n'était en aucune mesure capable d'une telle chose, elle tenait bien trop à cet homme pour accepter d'assister à ce genre de chose de manière totalement impuissante. L'entendant soudainement lui demander s'il avait tout fichu en l'air, sous-entendu leur histoire, Maria baissa la tête, incapable répondre à cela. Puis, il lui exprima ses regrets, et ses excuses. Malheureusement, ce n'était que des mots, et dorénavant les mots n'étaient plus suffisants entre eux, la preuve en était ; il suffisait de voir où ils en étaient arrivés cette nuit. Lui terminant au commissariat, elle forcée d'aller le chercher et pour finir, eux se séparant. Bien que c'était peut-être un petit peu plus Maria qui se voyait obligée d'agir et donc de faire une sorte de break avec Edward. Oui, c'était sans doute plus quelque chose comme cela. Les choses ne pouvaient plus continuer de cette manière, ce n'était tout simplement plus envisageable.

    C'est alors qu'Edward l'embrassa. Certainement pour ce qui serait la dernière fois. Cela fit encore plus de mal à la brunette finalement. Elle aurait sans doute préféré qu'il ne le fasse pas, mais ce qui était fait était fait. Elle ne lui en voulait pas, comment aurait-elle pu de toute façon... Acquiesçant simplement lorsqu'il lui expliqua qu'il viendrait chercher son chien et ses affaires le lendemain, la brunette l'observa simplement, ne sachant même plus quoi dire. C'était un petit peu comme si on lui avait ôter toute possibilité de s'exprimer présentement, et cela n'était pas évident du tout, bien au contraire même. Soupirant, la brunette se retourna alors pour observer Ambre qui dormait, Maria eut soudain un remord. Bien qu'elle en ait déjà en réalité. Qu'allait-elle dire à sa fille lorsque celle-ci lui demanderait dès le lendemain où était son père ?
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MessageSujet: Re: Un gamin hyperactif et violent ne peut que donner un adulte hyperactif et violent Un gamin hyperactif et violent ne peut que donner un adulte hyperactif et violent EmptyDim 3 Avr - 22:43

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Embrasser Maria me faisait autant de bien que ça pouvait me détruire. Je ne semblais pas encore prendre totalement conscience du fait que c'était terminer. Ça semblait être encore une dispute, une de plus, même si intérieurement, je savais que tout était différent. Cette fois-ci, je ne reviendrai pas. Elle ne reviendra pas. Je posais un regard de culpabilité vers Ambre. Je me retenais de l'embrasser, de peur de la réveiller et qu'elle comprenne ce qu'il était en train de se passer. Rien de tel pour angoisser un enfant. J'ouvrais la portière, tout en croisant le regard de la brunette. « Salut... » Puis je sortais du véhicule.

Mon appartement était vide, sombre, froid, détestable en somme. J'avais emmené quelques meubles chez Maria, mon piano, la plupart de mes affaires. En somme, il ne restait pas grand chose. Un endroit à l'abandon, qui pour le coup, était en proie à la poussière. Il faut dire que je n'y ai pas remis les pieds depuis un moment. Mon logement de célibat. Là où je me suis réfugié quand Sarah et moi avons divorcé. Là où je me retrouvais quand celle que j'aime venait de me mettre à la porte. Le frigo était vide. Dans l'armoire se trouvait quelques paquets de biscuits presque périmés. Par terre, la gamelle vide de Tiago. J'aurais bien voulu avoir mon chien près de moi, à cet instant précis. Et c'est en me voyant là, seul, dans un appartement totalement vide que je pris totalement conscience de ce qu'il se passait. Je venais de tout perdre. Tout.

Je me trouvais à présent dans la salle de bain, alors que je m'observais dans la glace afin d'examiner mes blessures en espérant que ça allait me changer les idées. Mais non. J'avais de grandes « chances » d'être condamné à ne pas vivre plus d'une décennie. Mon frère venait de mourir. Ma fiancée vient de rompre avec moi. Je suis le père adoptif d'une fillette qui ne m'a jamais apprécié. Maria et moi venions de donner naissance à un bébé qui n'aura pas le loisir de voir ses parents en même temps. Je ne pourrais pas non plus réaliser mes rêves. « Putain mais j'ai gagné le gros lot ! », lâchais-je bruyamment avant d'abattre violemment mon poing contre le miroir de la salle de bain qui se brisa en mille morceaux, non sans m'écorcher la main et le poignet, bien entendu. Je laissais une larme couler le long de ma joue, tant j'étais énervé, déçu, triste et rempli de culpabilité. Je déteste cette sensation d'avoir tout loupé, alors que je me suis toujours battu pour réussir ma vie malgré mes handicaps. Mais merde ! Quand j'étais gosse, j'étais hyperactif, malade du cœur, mes parents ne roulaient pas du tout sur l'or et j'ai réussi à me démerder, à m'en sortir, à devenir quelqu'un. Et maintenant non. Je loupais tout et je ne suis pas habitué à ce genre de choses.

J'ai appelé Alcide ce soir là. Il est venu chez moi avec sa taie d'oreiller. On a discuté toute la nuit. Enfin, au bout d'un moment il est tombé de sommeil. Pour ma part, je n'ai pas fermé l'œil. J'étais trop mal en point pour cela et ce, même si ça me faisait du bien d'avoir un ami à mes côtés. Et le lendemain, j'ai pris mon courage à deux mains. J'allais me rendre chez Maria pour récupérer mes affaires, lui rendre ses clefs par la même occasion. Van Stexhe me demanda si j'avais besoin d'aide, si je voulais qu'il y aille à ma place. Je l'en remerciais mais non, c'était à moi de le faire, même si dans le fond, c'était difficile. « Au moins avec la tête que t'as, elle va pas regretter son choix. », me lança Al' dans un sarcasme que je lui connaissais que trop bien. Ça m'amusa rapidement. En effet, j'avais de belles cernes sous les yeux, quelques égratignures suite à la bagarre d'hier soir, un teint blafard à cause du manque de sommeil et un beau bandage fais à la va vite au niveau de la main, fais par les soins de mon collègue. Ensuite j'aurais des courses à faire afin de pouvoir survivre dans cet endroit.

Alcide me déposa devant chez Maria, dans la mesure où ma voiture et ma moto se trouvaient là-bas. À la porte, j'hésitais à entrer. C'était comme si une force m'y empêchait. Il était quatorze heure. Et là, à ma grande surprise, je me vis sonner. J'ouvrais la porte, me permettant tout de même d'entrer. De toute façon, la brunette savait que je venais. Mes yeux bleus se posèrent sur les photos de nous à l'entrée. De nous deux, de notre famille, de nos enfants. Je passais ma main dans mes cheveux. Je pouvais lui laisser tout ça. Je n'avais pas envie de me morfondre devant des photographies. Je me demandais si je devais laisser la console. Peut-être qu'Ambre voudrait y jouer. En attendant, Tiago arriva vers moi et me donna un coup de tête contre la cuisse. « Salut mon beau... » Je me relevais et retournais à l'entrée pour prendre la laisse. Et alors que je l'attachais autour du cou de l'animal, Ambre débarqua dans le salon. « Tu... tu prends Tiago... ? » Je me retournais vers la fillette accompagnée de Maria. Le golden retriever ne semblait pas tout comprendre. Mes yeux faisaient la navette entre la petite et le chien. Puis je secouais la tête de façon négative. « Non... il reste ici. » Je retirais la laisse et m'approchais d'Ambre. Je ne pouvais pas lui faire ce coup là, elle était trop attachée à l'animal. « C'est ton chien maintenant, tu sauras en prendre soin ? » Elle hocha la tête même si elle semblait triste, à ma grande surprise. Puis je me relevais, passa discrètement une main contre mes yeux après m'être retourné, alors que l'animal ne semblait pas vouloir me quitter d'une semelle, probablement surpris de ne pas m'avoir vu la nuit dernière. « Je laisse la console ? », demandais-je à l'attention de Maria.
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MessageSujet: Re: Un gamin hyperactif et violent ne peut que donner un adulte hyperactif et violent Un gamin hyperactif et violent ne peut que donner un adulte hyperactif et violent EmptyDim 3 Avr - 23:13



      Maria O'Berkeley
      & Edward O'Malley


Un gamin hyperactif et violent ne peut que donner un adulte hyperactif et violent 1317938 Un gamin hyperactif et violent ne peut que donner un adulte hyperactif et violent 933309bc3810

    Une fois qu'Edward fut entrer dans son immeuble, Maria redémarra le moteur de son véhicule non sans difficulté. Une envie la prit de descendre de la voiture, et d'aller le voir, mais quelque chose la retînt lui intimant de rester sur ses positions pensant que c'était finalement la meilleure des choses à faire pour elle, et pour Edward. Les enfants dans tout cela, Maria ne savait pas encore comment elle allait parvenir à expliquer les choses à Ambre. Heureusement, Aaron n'était qu'un tout petit bébé qui n'avait nullement besoin de comprendre, tout ce qui l'intéressait étant du lait et de dormir tout en étant sûr de bien remplir ses couches. Tout irait pour le mieux pour lui en somme. Ce serait malheureusement bien le seul.

    De retour chez ce qui ne semblait plus qu'être chez elle dorénavant, la brunette emmena sa petite fille de cinq ans dans sa chambre pour qu'elle puisse terminer sa nuit convenablement. La pauvre, elle ne méritait pas tout ceci. D'ailleurs, personne ne méritait ce qu'il venait de se passer ce soir. Ni Ambre, ni Edward, ni Aaron, ni elle... Un coup du sort certains dirons. Elle n'y croyait pas, ou plutôt elle se refusait à y croire. Lorsqu'Ambre fut couchée pour de bon, Maria alla dans la cuisine et se servit un verre d'eau, un grand verre d'eau qu'elle posa sur la table de la cuisine, elle s'assit sur l'une des chaises, posa ses deux coudes sur la tables, mit son visage dans ses mains et éclater en sanglots. Elle avait mal présentement, tellement mal que rien ni personne ne pourrait véritablement lui remonter le moral. Elle venait de quitter le seul homme qu'elle puisse aimait au delà de son père. Comment allait-elle bien pouvoir survivre à une telle chose sincèrement ?

    Maria ne dormit pas de la nuit. A quatre heures, elle décida de faire un peu de ménage, alors que la maison était déjà impeccable. Évidemment, elle ne passa pas l'aspirateur, mais le balais, un petit peu partout. Elle lava toute la cuisine de fond en comble, puis décida de mettre de l'ordre dans la bibliothèque. C'est alors qu'elle tomba sur un ouvrage qui appartenait à Edward. De nouveau, la brunette tomba en larmes, se laissant complètement tomber au sol ce qui alerta les chiens qui arrivèrent de suite vers elle, comme pour lui remonter un petit peu le moral. Ils étaient adorables. Dire que d'ici quelques heures, Tiago ne serait plus ici...

    Dans les alentours de neuf heures, Maria alla réveiller sa fille. Le moment décisif était arrivé et n'ayant de toute manière pas fermer l'œil de la nuit, la brunette préférait encore en venir au sujet qui faisait mal dès le début. Réveillant avec douceur Ambre, la petite ne mit que quelques minutes avant de se rendre compte que sa mère n'agissait finalement pas de la même façon que d'habitude. Quelque chose clochait. Elle posa la question à sa mère. Il était temps d'expliquer la situation à sa fille. « Ça...ca veut dire qu'il...qu'il viendra plus me voir ? » Les larmes aux yeux de sa fille firent tellement mal à Maria qui cherchait par tous les moyens de faire comprendre à Ambre qu'Edward viendrait toujours la voir, qu'il l'aimait toujours autant et que cela ne changeait rien par rapport à elle. « Mais...je veux des histoires moi...je veux les histoires de papa... » Ces quelques mots firent énormément de mal à Maria d'autant plus que c'était la toute première fois qu'Ambre qualifiait Edward comme son père et qu'elle le disait à quelqu'un en prime. Maintenant, Maria se haïssait terriblement.

    Quatorze heures. On sonna à la porte. Maria n'étant pas idiote savait qui c'était et ne fut nullement surprise d'entendre la porte s'ouvrir. Ambre était avec dans le salon, voulant impérativement jouer du piano aujourd'hui, alors qu'elle ne savait pas encore en jouer. Maria n'avait pas su quoi lui dire, mais ne pouvant surtout pas lui dire non au vu de la situation, elle l'aida à tenter quelques mélodies. C'était la première fois que Maria rejouait du piano depuis plus de vingt-ans. Quittant le salon pour rejoindre sa fille et Edward dans l'entrée, Maria ne s'attendit pas du tout à ce qu'Edward décide finalement de laisser Tiago à leur fille.

    « Je... »

    C'était trop difficile pour elle. Bien-sûr, elle avait pensé être suffisamment forte pour affronter cette situation, mais en vérité, elle en était totalement incapable. Voilà pourquoi elle s'en alla comme une flèche dans la cuisine, préférant fuir le regard d'Edward et de leur fille. Ça faisait décidément trop mal.
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MessageSujet: Re: Un gamin hyperactif et violent ne peut que donner un adulte hyperactif et violent Un gamin hyperactif et violent ne peut que donner un adulte hyperactif et violent EmptyDim 3 Avr - 23:49

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Maria ne put me répondre. Elle semblait être complètement bouleverser par la situation. Tout autant que je pouvais l'être en fait. Et je me retrouvais bien vite seul avec la fillette car mon ex-fiancée – je pouvais désormais l'appeler ainsi – avait préféré se réfugier dans la cuisine. Pour la toute première fois, je ne lui en ai pas voulu de fuir. « Tu pars vraiment... ? » Je tournais la tête vers la petite qui avait désormais les larmes aux yeux. Je venais me m'accroupir afin d'être plus à sa hauteur. « Je ne vais plus habiter ici mais je viendrais te voir très souvent. » Elle passa ses petits bras autour de mon cou et s'accrocha à moi. Je me relevais et la gardant dans mes bras. C'était bien la première fois qu'elle me montrait un tel geste affectif. « Promis ? » Je déposais un baiser sur sa joue tout en la serrant doucement contre moi. « Promis. Tu pourras même venir des fois dormir à la maison si tu veux. » Je trouvais dommage que notre relation s'améliore au moment où je devais partir, mais on ne contrôle pas ce genre de choses.

Puis je me dirigeais vers la chambre à coucher. J'avais besoin d'être seul et la fillette le compris car elle allait rejoindre sa mère dans la cuisine. Je m'asseyais sur le lit et regardais autour de moi. C'était une vraie torture mentale, émotionnelle. Je prenais la taie d'oreiller de la brunette et respirais le parfum qu'elle y avait laissé. Jamais je n'ai connu une rupture aussi bouleversante. Puis j'ouvrais l'armoire. Attrapant au dessus de cette dernière ma valise. Je ne pensais pas que j'aurais à faire ça un jour, mais apparemment oui. Je la posais sur le lit puis l'ouvrais. Ainsi j'y mettais mes affaires en tassant le tout. Le reste, je le mettrais directement dans la voiture. Je laissais néanmoins un de mes T-shirt à Maria, qu'elle mettait souvent pour dormir. C'était presque devenu le sien au final. Je m'asseyais de nouveau sur le lit, un instant, laissant les larmes couler le long de mes joues. Je me demandais si c'était la bonne solution en fait. Aurait-on autant souffert si nous étions restés ensemble ? Enfin bon, désormais, nous ne le saurons plus.

J'avais terminé d'embarquer mes vêtements, mes diverses affaires se trouvant dans la salle de bain. Tout se trouvait dans la voiture. J'étais de nouveau dans le salon, récupérant mes bouquins, mon ordinateur portable et autres choses m'appartenant. Et à chaque fois que je mettais un objet dans ma voiture, j'avais l'impression de me prendre un coup de poignard. Puis j'entrais dans la cuisine, afin de récupérer mes médicaments. J'évitais de croiser le regard de Maria, de peur qu'elle ressente une quelconque pitié ou je ne sais quoi. Je prenais un sac plastique, et récupérais les divers médocs que je me devais de prendre suite à ma greffe cardiaque, afin de réduire les risques de rejets et autres effets secondaires non-désirés. « Je crois que j'ai pris le principal... », murmurais-je. Ah j'oubliais... je plongeais ma main dans la poche de mon jeans et en sortais le double des clefs de la maison. Je les tendais à Maria, avant de croiser son regard. « Tiens reprends les. » Il fallait régler quelques petites choses avant de nous quitter, ça paraissait logique.

« J'espère que... ça ne te dérange pas que Tiago reste ici, mais... c'est déjà dur pour moi de me détacher de lui, donc j'imagine que c'est pire pour une fillette. » Je baissais un instant les yeux. Oui, laisser mon chien ici me faisait très mal dans la mesure où c'est un compagnon qui est resté à mes côtés depuis très longtemps. Au final, je serais totalement seul dans mon appartement. Je ne préférais même pas y penser de toute façon. « Tu continueras à aller voir Seth et Jade chez Sarah ? » Je me doutais de la réponse. Mais j'avais besoin de m'en assurer. Mes gamins, même s'ils n'avaient aucun lien de parenté avec Maria, étaient très attachés à elle. « Je continuerais de payer la location du box de la jument, ne t'en fais pas. Et pour le mariage... je téléphonerais à ceux qui étaient au courant si tu veux. » En effet, je sais que ce n'est pas une très bonne chose à faire. « Je te laisse les photos, je n'en veux pas. Bon et bien... je pense que c'est tout... »
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