Elena se trouvait dans la salle de musique en cet après-midi pluvieux. Que faisait Elena dans la salle de musique est la question que vous vous posez bien évidemment. Non, elle ne s'était pas mise à la musique, elle avait rendez-vous avec mister Salaun pour une interview. La jeune femme occupait un petit coin de la salle où elle avait disposé un fauteuil, où mister Salaun prendrait place, et face à ce fauteuil, sa caméra et les micros. Elle avait également disposé un autre fauteuil pour elle, mais derrière la caméra.
Il fallait revenir quelques jours en arrière pour comprendre la réelle raison de ce rendez-vous dans cette salle de musique. Elena assistait aux cours comme tous les autres jours mais cette fois-ci, un petit événement vint bousculer le cours des choses. Elena avait expliqué à son professeur de cinéma le but de ses film-documentaires, il avait eu l'air plutôt emballé et avait demandé à ce qu'elle dépose une cassette d'un de ses films dans la salle des professeurs. C'est ce qu'elle fit ce jour-là, malheureusement, dans la salle se trouvait qu'un seul professeur, il devait avoir la quarantaine bien avancé, Elena ne l'avait jamais vu auparavant. Elle lui demanda alors s'il pouvait donner cette cassette au professeur de cinéma et bien évidemment, comme bon nombre de gens à qui l'on donnerait un objet comme celui-ci, lui demanda ce qu'elle contenait. La jeune femme lui expliqua qu'elle contenait un de ses tout premiers films où elle interviewait des personnes qu'elle croisait pour les découvrir vraiment et montrer au monde qu'il ne fallait jamais s'arrêter aux apparences. Le professeur se présenta alors, et la jeune femme en fit de même. Cet homme l'intriguait soudain, il avait pris la cassette et l'avait rangée dans son sac et commençait à présent à lui parler des apparences et que c'était une bonne idée de faire ce qu'elle faisait. C'est alors que sans se poser trop de question, Elena lui demanda s'il accepterait de parler avec elle devant une caméra. Le professeur eut tout de même un moment de réflexion avant d'accepter. La jolie brune lui demanda dans quel endroit il se sentirait bien pour l'interview et il répondit aussitôt que la salle de musique ferait très bien l'affaire. Ils s'étaient donnés rendez-vous le Samedi, un moment où aucun d'eux n'avaient de cours et pourraient alors, à leur aise prendre le temps qu'il leur faudrait.
Elena s'assit dans son fauteuil en attendant l'arrivée de mister Salaun. La jeune femme regardait attentivement cette salle de musique si grande. Elle ne s'y était encore jamais rendue auparavant. Cette pièce inspirait la sérénité et le silence, un endroit idéal pour faire de la musique. Il y avait un piano en plein milieu de la pièce, des fauteuils disposés de part et d'autre de la pièce ainsi que d'autres instruments de musique posés sur de grands meubles. Des plantes étaient aussi disposés dans certains angles de la pièce, des affiches étaient aussi collés sur les grands murs de la salle. Un endroit idéal pour faire cette interview. Il ne faudrait pas qu'elle oublie de demander à mister Salaun pourquoi il avait choisi la salle de musique comme endroit de rencontre.
La jeune femme assise depuis plusieurs minutes à inspecter la salle dans ses moindres recoins n'avait pas remarqué l'entrée du professeur dans la salle. Il la ramena de ses pensées dans un petit raclement de gorge. Elena tourna les yeux vers mister Salaun. Un grand sourire fendait tout à coup le beau visage de la jeune femme. Elle se leva et se rendit vers lui.
- Merci d'être venu, mister Salaun.
Elle lui serra la main comme pour un vrai rendez-vous professionnel. Puis l'invita à s'asseoir sur le fauteuil disposé en face de la caméra, elle prit alors place derrière la caméra, appuya sur le petit bouton play et à présent, silence, moteur ! La jeune femme fit signe au professeur que la caméra tournait, elle prit son inspiration avant de commencer à parler.
- Je suis avec mister Salaun, professeur de philosophie à l'université de Berkeley dans la salle de musique. Il a accepté avec plaisir de participer à cette petite expérience, et je lui en suis très reconnaissante.
Elena recula d'un pas, pris place dans son fauteuil et fit signe à mister Salaun que cela allait être à son tour de prendre la parole.
- Alors.... Commencez tout d'abord par vous présenter. Le plus simplement possible, surtout. Soyez naturel et ne cherchez pas à en faire trop, ce documentaire montre la réalité, ne l'oubliez pas.
La jeune femme adressait un grand sourire à l'homme face à elle qui la regardait, attendant son feu vert. Il se redressa alors sur son fauteuil comme s'il allait commencer un grand discours. Elena le regardait attentivement attendant avec impatience de savoir ce qu'il allait dire et de quelle manière il allait se présenter. Cette question qu'elle demandait en premier à chaque personne qu'elle interviewait était une de celles qu'elle préférait. C'était une question ouverte comme la plupart des autres questions, mais elle laissait encore plus de liberté pour ce qui était d'y répondre. Cette question était aussi une des plus importante, elle pouvait casser déjà tout ce que montrait les apparences. Elena brûlait d'impatience de connaître un peu plus mister Salaun tout à coup.
Passer devant une caméra, ça Samuel ne l’aurait jamais imaginé. En effet quelques jours plus tôt, dans la salle des professeurs, une jeune étudiante lui avait demandé de donner une cassette au professeur de cinéma. Sam aurait dû dire non car il ne connaissait pas encore tout le monde à Berkeley. Il venait d’arriver de France et avec les vacances de Noël, il n’avait pas pû s’imprégner de la vie scolaire de l’université. Cependant, il garda la cassette et sa curiosité prenant le dessus, il demanda ce que contenait cette cassette. Ecoutant donc la jeune femme lui expliquer qu’elle faisait des films documentaires, cela intéressa le professeur de philosophie. Discutant tout les deux, Elena lui demanda finalement s’il ne voulait pas faire partit du projet. Hésitant un peu, il ne savait pas vraiment ce qu’il devrait dire ou faire. Il préférait rester plutôt discret sur sa vie et son passé, alors ça ne serait pas sans doute évident de le faire s’ouvrir. Mais c’était une expérience à tenter alors pourquoi pas après tout. Acceptant donc, il écouta la jeune femme lui donner rendez-vous le samedi suivant.
Ce matin là, Samuel expliqua ce qu’il allait à faire à ses enfants. Son fils qui n’avait pas encore trouvé d’appartement vivait encore chez son père. Antoine expliqua que lui allait sans doute faire un tour en ville pour voir ce qu’il pourrait y trouver d’intéressant. Lucie, elle allait faire du shopping avec quelques copines. Samuel alla donc se préparer et alla ensuite à Berkeley. Une fois là-bas, il marcha vers la salle de musique. C’était le lieu qu’il avait choisit pour l’interview. Une fois dans la salle, il sourit en voyant la jeune femme. Entrant, il se racla la gorge pour montrer qu’il était là. La saluant en lui serrant la main, elle l’écouta donc parler.
De rien.
Esquissant un sourire, il suivit les directives de la jeune femme. S’asseyant dans un fauteuil, il la regarda et fut surprit que la caméra soit mise si vite en marche, mais il essaya de paraître naturel. Déjà que pour s’habiller il n’avait pas sû quoi mettre, il s’était contenté d’un tee-shirt blanc, avec par-dessus une chemise bleue claire et un jean bleu marine avec des Converses aux pieds. Etant donc assit, il croisa les jambes et se prépara aux questions que la jeune femme allaient lui poser. Ecoutant donc la jeune femme, il hocha la tête.
D’accord, alors, par quoi commencer.
Se raclant la gorge à nouveau, il ne savait pas vraiment ce qu’il pouvait dire, mais pour faire au plus simple, il fallait qu’il soit concis. Regardant alors vers la caméra, il ne savait pas s’il devait regarder l’objectif ou la jeune femme, alors il se concentra sur la jeune femme.
Je suis donc Samuel Olivier Salaun. J’ai 51 ans, je suis né en France, dans une région qu’on appelle la Bretagne et plus précisément dans le Finistère. Je suis l’aîné de ma fratrie. Ensuite j’ai deux frères et trois sœurs. Je suis père de deux enfants, un fils Antoine qui est médecin à Berkeley et une fille Lucie qui fait partit de la confrérie des Alpha.
Il avait essayé de faire au plus simple et d’être naturel, mais il n’était pas certain que ça soit le cas. Il ne savait pas s’il devait en dire plus, donc il se racla à nouveau la gorge, signe qu’il ne savait pas trop quoi dire, alors il fixa la jeune femme et esquissa un sourire pour vite passer à autre chose.
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Sujet: Re: Silence, moteur ! Feat. Samuel Jeu 30 Déc - 14:13
Elena avait pris place dans le fauteuil qu'elle avait disposé à côté de la caméra, elle fixait le professeur de philosophie avec un grand sourire, essayant de le rendre le plus à l'aise possible. C'est alors que mister Salaun commença à s'adresser à la caméra, son regard passait de la caméra à elle, ne sachant quoi regarder. Il avait l'air un peu stressé, et restait très vague dans sa présentation. La jeune femme considérait soudain le professeur comme un personnage secret qui n'avait pas l'air de s'ouvrir très facilement aux autres. Après que mister Salaun se soit racler la gorge pour montrer qu'il n'avait rien à ajouter, Elena avait encore plus envie d'en apprendre sur cette homme qui la fascinait davantage. Et elle avait à ce moment-là, une très bonne idée.
Quand la jolie grecque avait proposé à mister Salaun de participer à son expérience documentaire, elle lui avait demandé dans quel lieu il voudrait qu'ils se rencontrent. Le professeur avait répondu de but en blanc que la salle de musique ferait très bien l'affaire. Il avait répondu sur un air très naturel, comme si elle posait presque une question à laquelle la réponse était évidente. C'est alors qu'elle sut qu'il faudrait qu'elle creuse de ce côté-là pendant l'interview. Elena voulait en savoir plus sur ce choix et savoir qui était "réellement" ce professeur qui la captivait.
La jeune femme hocha la tête pour montrer au professeur qu'elle avait compris qu'il n'en dirait pas plus. Elle lui lança à nouveau un grand sourire. Elle passa une main dans sa longue chevelure brune, ferma les yeux pour se concentrer, essayant de trouver comment formuler sa question. Ce détail qui pouvait paraître anodin pour bon nombre de personnes, ne l'était finalement pas tant que ça. En réalité, si la question allait chercher loin, les personnes pouvaient se refermer sur elles-même , en revanche quand on posait une question lointaine, on en apprenait bien peu sur la personne. Elena ouvrit alors à nouveau les yeux, se redressa à son tour sur son fauteuil et fixa le professeur.
- Vous êtes professeur de philosophie, n'est-ce pas ? Pourquoi avoir choisi la salle de musique pour notre entrevue, mister Salaun ?
Son regard fixait à présent l'homme qu'elle avait en face d'elle. Son côté mystérieux l'intriguait plus que tout. Le professeur avait choisi la salle de musique comme une évidence et pourtant, dans sa présentation il n'avait pas fait la moindre allusion sur des horizons musicaux quels qu'ils soient. Qui était mister Salaun ? Elena brûlait d'envie de le savoir. Ce qu'elle savait pour le moment c'est que c'était une personne plus que simple, quand elle demandait aux gens de se présenter simplement face à la caméra, ils en faisant toujours trop malgré les règles qu'elle fixait. Mister Salaun, était resté plus que naturel, et ce côté plaisait beaucoup à la jeune femme.
Ce qu'elle savait sur lui, également, c'est qu'il ne se prenait pas non plus la tête, il s'était habillé simplement pour l'entrevue, un tee-shirt, une chemise, un jean et des converses. Elena était comme fasciné par cet homme si simple et pourtant si mystérieux. Ce qui était le plus étrange dans tout ça, c'est qu'elle se reconnaissait en lui. La jeune femme n'en faisait jamais trop, était une personne très secrète et qui ne s'habillait pas de façon excentrique. D'ailleurs, si quelqu'un passait par-là il pourrait remarquer que leurs tenues vestimentaires étaient quasiment identiques. Elena portait une chemise blanche un peu trop grande pour elle, un vieux jean délavé et des converses. La jeune femme était d'un naturel discret, mais savait aussi être sociable même si elle était dans le fond, une grande solitaire. Ses goûts vestimentaires étaient très passe-partout, la jeune femme n'était pas là pour plaire et n'avait pas non plus envie de plaire à quelqu'un. Elena était juste là pour ses études, rien de plus. Elle ne savait pas combien de temps elle allait encore rester ici, la jeune femme était une grande globe-trotteuse, et vivait au jour le jour. Si l'envie de partir la prenait demain, elle irait là où le vent la mènerait. Peut-être en Amérique centrale...
En ce moment Elena était auprès de mister Salaun et pourtant, elle était complètement ailleurs dans ses pensées. C'était à nouveau le professeur qui la ramenait de ses pensées. La jeune femme releva la tête qu'elle avait apparemment baissé après avoir posé sa question à Samuel. Il fallait qu'elle arrête de penser à son passé, qu'elle continue de vire et se concentre surtout sur l'interview qu'elle était en train de donner. Elle n'avait certainement pas le droit de se laisser déconcentrer par sa vie en Amérique centrale qui lui manquait tant. La jeune femme fixa à nouveau mister Salaun et se promit de ne plus laisser ses souvenirs l'envahir aussi vite.
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Sujet: Re: Silence, moteur ! Feat. Samuel Jeu 30 Déc - 14:36
Non, il n’était pas à l’aise du tout. Il ne savait pas à quelle sauce il allait être mangé, alors il essayait de rester naturel, tout en parlant. Mais il sentait aussi au niveau de sa nuque et son dos qu’il était crispé et ça n’était pas très bon signe. Cependant il écouta avec attention la jeune femme qui lui demandait de se présenter. Il redonna donc son identité, puis son âge, d’où il était originaire et parla de sa famille. Bon il aurait pû rajouter qu’il savait que son père n’était pas son père biologique, qu’il avait un chien, qu’il avait été alcoolique, qu’il avait faillit se suicider à plusieurs reprises, qu’il faisait partit des alcooliques anonymes depuis plus de dix ans, qu’il allait désormais enseigner la médecine à mi-temps et qu’il était célibataire depuis des années, mais non, il en resta aux banalités. Il ne voulait pas non plus trop s’étendre et il ne savait pas vraiment pour qui serait la cassette au finale, donc il ne voulait pas non plus trop en dire. Déjà que ces derniers temps il avait eu des problèmes, ça n’était pas le moment d’en rajouter. Entre le fait que des photos aient circulés sur bon nombre de portables d’étudiants en France, avec lui et Caroll Venn. Il avait faillit en perdre son emploi, plus le fait qu’il ne savait pas ce qui se passait exactement entre cette jeune femme et lui. Puis, sa rencontre avec Maria et Edward. Le fait que Ambre qui était désormais leur fille adoptive l’appelait lui papa et que Edward passait au second plan, non décidemment rien n’était simple. Puis, son arrivé ici où il se faisait rejeter par Maria. Mais non, finalement il avait le droit à un poste d’enseignant, après avoir apprit que la jeune femme le voyait comme le fantôme de son ex.
Finalement ce nouveau départ n’était pas simple du tout et Samuel ne savait pas trop comment il allait pouvoir gérer tout ça. Mais il voulait faire de son mieux pour que tout ce passe bien. Alors, se raclant la gorge, il montra ainsi à l’étudiante qu’il en avait finit de sa présentation et qu’il pouvait répondre à une autre question. Voyant la jeune femme qui se concentrait, il attendait donc patiemment et l’écouta reprendre la parole. Ah en voilà une question qui allait déjà le détendre un peu plus. La musique, c’est quelque chose que l’homme affectionne tout particulièrement. Il se rendit alors compte qu’il n’en avait pas parlé dans sa présentation, mais ça n’était pas plus grave que cela. Se mettant alors à sourire, il se souvenait de tous les courts qu’il avait eus pour parvenir à jouer correctement. Non pas au piano, non ça il l’avait apprit par la lui-même et seulement ensuite il avait eu des cours pour les erreurs qu’il commettait, mais pour la guitare. Cet instrument il ne l’aimait pas particulièrement, mais il devait avouer que ça le fascinait. Tous les sons possibles et imaginables qu’on pouvait lui faire faire. Gardant alors son sourire, il regarda à nouveau la jeune femme.
Je suis bien professeur de philosophie oui. Je commence à enseigner la médecine aussi ici cette année, mais seulement à mi-temps, le temps que je me mette à niveau et l’année scolaire prochaine j’enseignerais les deux matières.
Bon c’était déjà quelque chose d’un peu plus attrayant pour lui, mais il préféra enchaine avec la seconde question qu’elle lui avait posée.
La salle de musique me paraissait le meilleur endroit. La musique fait partit de ma vie depuis que je suis tout petit. A l’âge de cinq ans j’ai commencé à jouer du piano. J’ai appris seul et ensuite mes parents m’ont payés des cours. Ma mère m’a toujours dit que jouer d’un instrument était important. Elle avait raison, le piano est un instrument que j’aime beaucoup. J’ai eu ensuite des cours pour jouer de la guitare et enfin pour jouer la batterie. Dans ma famille, la musique a une très grande place. Mon fils joue du violon et ma fille de la guitare, donc c’est vraiment quelque chose qu’on aime tous.
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Sujet: Re: Silence, moteur ! Feat. Samuel Mar 4 Jan - 18:19
Elena essayait de se concentrer à nouveau sur son interview et à ce que disait mister Salaun. Ce dernier expliquait ce qu'il faisait à l'université. La jeune femme n'avait pas Samuel comme professeur, elle ne l'avait seulement rencontrée que dans la salle des professeurs quelques jours plus tôt. La jolie grecque avait tout de suite était intriguée par mister Salaun et lui avait proposé de discuter un peu plus devant sa caméra. L'interview avait commencé depuis quelques minutes à présent, et pourtant, Elena avait l'impression de le connaître un peu plus.
Samuel avait tout d'abord répondu à la question sur le plan professionnel, puis avait ensuite commencé à répondre pourquoi il avait choisi la salle de musique. Elena écoutait avec la plus grande attention le professeur. La musique avait en effet une très grande place dans sa vie, et rien qu'en expliquant tout cela, Elena ressentait tout ce que lui éprouvait quand il parlait musique. Un professeurs de philosophie mélomane, qui l'eût cru ? Seulement, il fallait prendre le temps de connaître un peu les personnes qui nous entoure. La jeune femme hocha la tête, passa une nouvelle fois sa main dans ses cheveux pour réfléchir à une nouvelle question.
C'est alors que l'idée lui vint, une excellente idée, qui elle l'espérait, serait tout de suite acceptée par mister Salaun. La jeune femme s'humecta les lèvres, fit un nouveau sourire à l'homme en face d'elle puis entreprit de poser sa question.
- Ca vous tenterez de jouer un morceau pour la caméra ?
Elena espérait que le professeur accepte de jouer quelque chose; elle était encore plus intriguée par mister Salaun au fur et à mesure que les minutes s'écoulaient. Il lui avait expliqué qu'il faisait de la musique depuis tout petit, la jeune femme brûlait d'envie d'écouter ce qu'il faisait et de le connaître davantage au niveau de ses goûts musicaux.
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Sujet: Re: Silence, moteur ! Feat. Samuel Mar 4 Jan - 22:13
Il n’avait jamais été filmé ainsi, donc il ne savait pas vraiment comment se comporter. Seulement il savait aussi que pouvoir aider la jeune femme pour une interview serait bien. Répondant donc à sa première question, il fut plutôt concis et se racla la gorge pour lui montrer qu’il avait finit de parler pour cette question. L’écoutant alors lui demander pourquoi il avait choisit la salle de musique, ça le fit sourire. Expliquant donc qu’il avait commencé tout jeune à jouer du piano, il avait aimé cet instrument. Il le trouvait vraiment fascinant et il avait voulu en jouant. Ses parents ne voulaient pas lui payer des cours si c’était pour qu’il arrête au bout de quelques jours. Alors, il s’était décidé à apprendre par lui-même. Cet instrument n’était pas le plus simple d’ailleurs, mais il avait voulu pouvoir en jouer et s’il s’était donné les moyens pour y arriver. Jouant quelques notes, il finit par réussir à jouer une mélodie entière. Il ne savait pas lire les notes en elle même, mais il savait les jouer. Entendre une fois une note lui faisait savoir quoi jouer. Puis, ses parents avaient vus qu’il ne s’était pas arrêté et qu’il avait même persévéré et donc ils avaient acceptés de lui payer des cours, malgré le prix élevé. Mais Samuel s’amusait vraiment et il appréciait de pouvoir enfin jouer avec des professionnels dans le domaine.
Puis, il avait enchainé avec la guitare. Un instrument qu’il trouvait un peu moins bien au départ, parce que tout le monde savait en jouer. Mais finalement il appréciait également d’en jouer et il avait également prit beaucoup de plaisir à apprendre. Puis, bien plus tard il s’était mit à la batterie. Aidé par une personne qu’il connaît qui en joue, mais il préférerait toujours le piano. Ensuite, il expliqua le fait que tout le monde dans sa famille avait la musique comme passion. Antoine, son fils, jouait du violon et Lucie, sa fille, de la guitare. Souriant, il regarda la jeune femme qui se mit à lui sourire et lui posa alors une question qui le surprit. Il ne s’était pas attendu à ce qu’on lui propose de jouer un morceau, mais pourquoi pas après tout ? Il n’avait jamais joué comme ça. Il jouait toujours seul où alors avec les personnes qu’il sait qui ne le jugerait pas sur ce qu’il jouait. Souriant un peu plus, il soupira doucement et se leva. Allant vers le piano, il s’y assit et chercha ce qu’il pouvait bien jouer. Pensant à plusieurs morceaux, il décida d’en faire un qu’il connaissait par cœur pour l’avoir composé lui-même.
Jake Fitzgerald
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